Aon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 14 May 2024 15:19:02 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Aon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Gala Les Talentueuses : « Garde ta passion, garde ta mission ! » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gala-les-talentueuses-garde-ta-passion-garde-ta-mission/ Wed, 15 May 2024 10:18:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100832 Se démarquer et prendre sa place.

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C’est sur ces mots scandés par le slameur et poète québécois Mathieu Lippé que s’est ouverte la 19e édition du Gala Les Talentueuses présenté par l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) le 9 mai dernier, à Montréal.

Les billets se sont envolés rapidement pour cette soirée qui était dédiée à Marcelle Ferron, signataire du manifeste du Refus global, qui aurait eu 100 ans cette année. En hommage à l’artiste-peintre rebelle, la soirée, qui a rassemblé plus de 600 personnes, en majorité des femmes, a célébré des talents féminins avant-gardistes qui se démarquent dans l’industrie de la finance.

La compétence avant les quotas

« Tu veux être choisie pour les compétences que t’as, pas pour les quotas. » Les paroles de Mathieu Lippé ont résonné fort dans l’assistance.

Lors d’un moment riche en émotion, la présidente sortante de l’AFFQ, la sénatrice Manuelle Oudar, a passé le flambeau à la nouvelle présidente, Saloua Benkhouya, saluant au passage les talents des jeunes professionnelles de la relève. « Si jamais l’avenir appartient à ces jeunes femmes, on est en Cadillac », a -t-elle déclaré.

C’est la voix chargée de sanglots contenus que Saloua Benkhouya a remercié les hommes de sa vie qui l’ont toujours encouragée : son père, son conjoint et ses deux jeunes garçons, Adam et Elias, ainsi que Mounia, sa benjamine âgée de 18 mois.

La jeune mère de famille d’origine marocaine a tout un parcours de carrière. Elle a fait ses premiers pas dans l’industrie au Moyen-Orient avant de travailler sur les places financières de Londres, New York et Montréal, où elle occupe depuis deux ans le poste de vice-présidente aux placements privés et investissements d’impact au Fonds de solidarité FTQ.

Saloua Benkhouya a une longue histoire d’engagement. Elle s’implique à l’AFFQ depuis 2009. En 2020, alors qu’elle était vice-présidente des services financiers aux entreprises chez RBC, elle a reçu le prix Étoile montante pour son parcours et son engagement.  « L’implication est une nécessité pour toutes les femmes issues de la diversité et de l’immigration, qui travaillent très fort pour bâtir leur réseau et retrouver leurs repères au Québec », a déclaré la gestionnaire.

Selon elle, il y a beaucoup à faire pour préparer la prochaine génération de leaders féminins. Non seulement il faut aménager une plus large place à la diversité, mais également retenir les femmes qui quittent le secteur financier en milieu de carrière, ce qui représente « une perte de valeur précieuse pour l’industrie ».

L’effet multiplicateur de l’entraide

Les lauréates et finalistes célébrées lors du gala sont représentatives de l’évolution du monde de la finance. Un bel exemple est fourni par Véronique Dorval, vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation de Banque de développement du Canada (BDC), qui s’est vu décerner le prix Inspiration-Andrée-Corriveau, créé en hommage à la fondatrice de l’AFFQ.

Véronique Dorval a énuméré une longue liste de noms de femmes qui l’ont aidée à faire son chemin. Celle qui a gravi les échelons à la Sun Life aux côtés de Brigitte Parent et Isabelle Hudon avant de se joindre à BDC, a appelé les femmes à se soutenir les unes les autres, soulignant les effets multiplicateurs de cette entraide.

« Il y a encore des biais de perception. On doit faire travailler le muscle du leadership », a indiqué Véronique Dorval, terminant par un conseil aux jeunes femmes : « Arrêtez de vous diminuer. Affirmez-vous avec conviction ! »

Impressionnée par le charisme de la femme d’affaires, Varda Étienne, animatrice de la soirée, a déclaré qu’elle nommerait le personnage principal de son prochain roman Véronique Dorval, déclenchant une salve d’applaudissements. « Les femmes peuvent être carriéristes, enthousiastes, professionnelles et maman sans culpabilité », a lancé l’ancienne VJ à Musique Plus, animatrice de télévision et auteur de plusieurs livres, dont Maudite Folle, qui décrit sa vie aux prises avec la bipolarité.

Prendre sa place

Le prix Étoile montante a été remis à Delphine Coiteux, vice-présidente principale, Groupe services financiers chez AON. Débordante d’énergie, celle-ci a affirmé que les femmes devaient davantage oser se mettre en avant. « Si on ne prend pas notre place, quelqu’un d’autre va la prendre. »

Entrée chez AON en 2013 pour un poste d’étudiante, elle y a eu la piqûre pour l’assurance de dommages. Une fois terminé son baccalauréat en relations industrielles, elle a obtenu un certificat de courtier en assurance de dommages des entreprises. Elle travaille dans le département des assurances spécialisées depuis 2015. Depuis 2021, elle occupe le poste de vice-présidente principale, et a été également directrice régionale du Groupe des services financiers pendant deux ans.

« Soyez vous-mêmes ! Vive la finance! Vive les femmes ! » a-t-elle lancé dans un élan d’enthousiasme contagieux

Un marathon, pas un sprint

Le prix Leadership a été attribué à Anne-Marie Naud, associée chez Fasken. La diplômée en droit de l’Université Laval dirige le groupe de droit des sociétés et droit commercial pour le Québec en plus d’être cochef du groupe alimentation, boissons et industrie agroalimentaire de Fasken.

Reconnue pour son calme et sa concentration, elle dirige de nombreuses opérations de fusions et acquisitions, de financement et de réorganisation pour des entreprises publiques et privées.

Anne-Marie Naud, qui a aussi été associée chez Ogilvy Renault et McCarthy Tétrault, a comparé la carrière à une course à relais, au cours de laquelle les femmes se passent le témoin pour avancer, ajoutant : « Cela prend des temps de pause. On ne peut pas être tout le temps en train de courir. »

Un leader engagé

Cette année, le prix Alter Ego, qui récompense le travail d’un homme dédié à l’avancement des femmes, a été remis à Nicolas Marcoux, chef de la direction et associé principal chez PwC.

Le dirigeant a raconté qu’il a pris conscience de ce qu’impliquait le fait d’être en minorité lorsqu’il a dû remplacer au pied levé une collègue à la table d’honneur du gala de l’AFFQ en 2015. Il s’est alors retrouvé un des rares hommes parmi une majorité de femmes. « Le lendemain, j’ai écrit à cette collègue pour lui dire que j’avais compris ce que les femmes vivaient au quotidien. »

Depuis ce jour, Nicolas Marcoux n’a eu de cesse de travailler à l’avancement des femmes dans l’industrie. « Lorsqu’un poste à responsabilité est ouvert, les hommes postulent même s’ils n’ont que 60 % des compétences requises, tandis que les femmes ne posent pas leur candidature si elles ne cochent pas au moins 100 % des cases », a-t-il constaté.

Afin d’aider les femmes à gravir les échelons, il a pris la décision d’encourager les femmes à postuler à de plus hautes fonctions dans l’organisation. Chaque geste compte, dit-il. Par exemple, depuis quelques années, il refuse de participer à des « manels », c’est-à-dire des panels composés exclusivement d’hommes. Il encourage plutôt des collègues femmes à participer à sa place.

Il note que les femmes sont souvent limitées dans leur ascension professionnelle par un fort sentiment de culpabilité. « Lorsque les femmes sont à la maison, elles culpabilisent de ne pas être au travail et vice-versa. Il faut enlever ce sentiment de culpabilité », dit-il.

Préparer la relève

Au nombre des autres lauréates, Charlie-Rose Boucher, étudiante à l’Université Laval, a décroché le prix Relève RBC et aussi le prix Coup de cœur, décerné après un vote dans l’assistance.

La lauréate a raconté qu’elle pensait n’avoir aucune chance de gagner lorsqu’elle a lu l’annonce pour les prix Relève de l’AFFQ dans l’infolettre de l’université. Ce sont ses professeurs qui ont soumis sa candidature. Le public a été conquis par la fraîcheur, la candeur et le dynamisme de la jeune fille qui réussit brillamment ses études tout en étant championne de soccer.

Le prix Relève Desjardins a été remis à Florence Lalonde, étudiante à HEC Montréal, et à Thuy Tran, étudiante à l’UQAM. Quant à Alexie Harbour, étudiante à l’UQAM, elle s’est vu remettre le prix Relève CDPQ.

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Atteinte à la protection des données https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/atteinte-a-la-protection-des-donnees/ Thu, 10 Aug 2023 11:10:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95545 Les entreprises canadiennes durement touchées.

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Selon un rapport d’IBM, au cours des six derniers mois seulement, les atteintes à la protection des données ont coûté des millions de dollars aux entreprises.

Le rapport 2023 d’IBM sur le coût d’atteinte à la protection des données (IBM’s 2023 Cost of a Data Breach) révèle entre autres que des secteurs comme les banques et l’énergie ont représenté des cibles de choix au cours de la dernière année au Canada, les cyberattaquants perturbant les opérations et extorquant des entreprises.

Le coût d’une atteinte

Parmi les principales constatations du rapport, il appert que les entreprises canadiennes ont dépensé près de 7 millions de dollars (M$) en coût d’atteinte à la protection des données, soit le troisième montant le plus élevé au monde.

Le coût moyen d’un incident est maintenant de 6,94 M$, ce qui ne constitue qu’une faible amélioration par rapport aux 7,05 M$ de l’an dernier.

Les entreprises des secteurs des services financiers et de l’énergie enregistrent les coûts de violation de données les plus élevés. De loin le plus touché au pays, le secteur financier canadien dépense près de 12 M$ en moyenne par incident de violation de données, tandis que le secteur de l’énergie paie en moyenne 9,37 M$.

L’attaque la plus répandue

L’hameçonnage est le type d’attaque le plus courant, mentionne le rapport, représentant 17 % des atteintes subies par les entreprises canadiennes et coûtant en moyenne 6,98 M$.

L’IA en renfort

Seule bonne nouvelle du rapport d’IBM, l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et de l’automatisation a permis d’identifier et de contenir les violations et de réduire les coûts.

De fait, les organisations canadiennes qui recourent largement à l’IA et à l’automatisation dans leurs opérations de sécurité arrivent à limiter la durée de ces incidents à 33 jours, et paient 1,74 M$ de moins, en moyenne, que les organisations qui n’utilisent pas l’IA et l’automatisation.

Et dans le monde

Aon, un cabinet mondial de services professionnels, a publié récemment son rapport 2023 sur la cyber-résilience (2023 Cyber Resilience Report), révélant qu’en moyenne, un cyber incident majeur a entraîné une baisse de 9 % de la valeur actionnariale – au-delà du marché – dans l’année suivant l’événement.

Ce rapport a été réalisé à partir d’un sondage ayant recueilli les scores d’auto-évaluation CyQu auprès de 2 946 organisations clientes d’Aon dans le monde en 2020 et 2022. L’étude s’est concentrée sur six domaines de risque – cyber, interne, opérationnel, réputationnel, chaîne d’approvisionnement et systémique – dans les secteurs de la finance et de l’assurance, de la santé et de la fabrication.

Parmi les autres fait saillants du rapport, dans les secteurs de la finance et de l’assurance, les réclamations d’assurance sont en hausse, avec une augmentation de 38 % des réclamations liées aux rançongiciels entre le quatrième trimestre de 2022 et le premier trimestre de 2023.

Dans le secteur de la santé, le score global de cyber risque pour les clients est passé de 2,6 à 2,8, sur une échelle de 1 à 4. En 2022, pour les entreprises et les clients mondiaux du secteur de la santé, le profil de risque global est passé de « de base » à « géré », plus de 80 % des entreprises ayant déclaré des scores de 2,5 ou plus.

Enfin, dans le secteur de la fabrication, les données CyQu d’Aon indiquent que le score de risque global est passé de 2,2 à 2,5 – sur une échelle de 1 à 4 – en 2022 pour les clients du marché intermédiaire de l’industrie manufacturière. Cependant, 56 % des entreprises ont déclaré des scores de risque inférieurs à 2,5 en 2022. Le pourcentage médian du budget informatique consacré à la sécurité a également augmenté à l’échelle mondiale, les entreprises déclarant que 8,5 % du budget informatique était consacré à la sécurité.

Des solutions

D’après le rapport d’IBM, la formation des employés reste le meilleur moyen de réduire les coûts de violation de données. Les entreprises canadiennes combinant cette formation avec les renseignements sur les menaces, le chiffrement, la gestion de l’identité et des accès, la chasse proactive aux menaces ainsi que l’IA peuvent réduire considérablement le coût total d’une atteinte.

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Hausse modérée du niveau de capitalisation des régimes de retraite canadiens PD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/hausse-moderee-du-niveau-de-capitalisation-des-regimes-de-retraite-canadiens-pd/ Fri, 21 Jul 2023 10:48:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95140 Selon une étude d’Aon.

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Les régimes de retraite canadiens à prestations déterminées (PD) ont vu leur niveau de capitalisation augmenter légèrement au cours du deuxième trimestre de cette année. Selon l’outil de suivi des risques liés aux régimes de retraite d’Aon, le ratio de capitalisation global associé à l’indice composé S&P/TSX est passé de 101,8 % à 102,1 % durant cette période.

Selon les résultats principaux au 30 juin 2023, les actifs des régimes de retraite ont enregistré une augmentation de 1,2 % au cours du deuxième trimestre. Cette performance témoigne d’une croissance modérée, contribuant ainsi à la hausse du niveau de capitalisation des régimes de retraite à prestations déterminées.

Le rendement des obligations à long terme du gouvernement canadien a également connu une augmentation de 7 points de base au cours de ce trimestre, tandis que les écarts de crédit se sont creusés de 4 points de base. Cette combinaison a entraîné une hausse des taux d’intérêt utilisés pour évaluer les engagements du régime de retraite, passant de 4,60 % à 4,71 %.

Dans ce contexte de volatilité, Jason Malone, associé principal, Solutions pour le patrimoine d’Aon, a déclaré : « Le rendement modéré des actifs et la faible augmentation des taux d’actualisation ont soutenu une légère augmentation du niveau de financement au cours du trimestre. Les régimes de retraite se sont maintenus à des niveaux de capitalisation sains, ce qui donne aux promoteurs des régimes le temps d’envisager des activités de réduction du risque et de prendre de meilleures décisions ».

L’outil de suivi des risques liés aux régimes de retraite d’Aon calcule l’état global de capitalisation sur une base comptable pour les sociétés de l’indice composé S&P/TSX qui offrent des régimes à prestations déterminées. Cet outil fournit un aperçu détaillé de l’état de capitalisation des régimes individuels et permet aux promoteurs de faire un suivi quotidien de leurs engagements. Les données remontent jusqu’à 2013 et sont accessibles en ligne.

Des versions de l’outil de suivi des régimes de retraite sont également disponibles pour le S&P 500 aux États-Unis et pour d’autres indices au Royaume-Uni.

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Le désir d’aider les gens à comprendre https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/le-desir-daider-les-gens-a-comprendre/ Tue, 22 Nov 2022 05:03:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90452 Il l'a motivée à s'engager dans la planification financière.

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Actuaire de formation, Mélanie Beauvais, planificatrice financière chez Bachand Lafleur, groupe conseil, s’est réorientée en planification financière après avoir constaté qu’elle désirait aider les gens à comprendre leurs avoirs et les choix à faire en prévision de leur retraite. Ce genre d’interaction lui était difficile à établir avec les participants lorsqu’elle gérait des régimes de retraite chez Aon.

Ce changement de cap n’est pas le premier qu’a opéré Mélanie Beauvais au fil du temps. Ainsi, à une certaine époque, même si son père était comptable et qu’elle aimait les mathématiques, cette native de la Rive-Sud, près de Montréal, ne se voyait aucunement évoluer dans l’industrie financière. À l’adolescence, elle s’est plutôt inscrite dans un programme danse-études en ballet classique à l’École supérieure de ballet du Québec.

Ce n’est qu’après avoir constaté qu’elle ne pourrait pas faire de la danse une carrière qu’elle s’est tournée vers les mathématiques. « Une de mes professeures m’a mentionné à ce moment-là que l’un des baccalauréats les plus difficiles était celui en actuariat. Je me suis dit : c’est ce que je vais faire », raconte-t-elle, fière d’avoir relevé le défi.

Mélanie Beauvais obtient son baccalauréat en sciences actuarielles de l’Université du Québec à Montréal en 2007. Elle rejoint Aon à titre de stagiaire pendant la dernière année de son parcours universitaire pour y travailler deux à trois jours par semaine et, une fois diplômée, obtient un poste à temps complet au sein de la firme.

« Puis, j’ai eu une petite peur à la perspective de me voir déjà commencer mes 40 heures semaine », raconte-t-elle. Cela la pousse à retourner aux études. Elle se tourne cette fois vers l’Université de Sherbrooke, où elle fait une maîtrise en fiscalité (2009).

De retour chez Aon sa maîtrise en main, elle assume différents rôles, puis devient conseillère principale à compter de 2016, jusqu’à son départ à la fin de 2019. Elle y agit essentiellement comme consultante en régimes de retraite. De plus, elle anime des séminaires de préparation à la retraite dans le but d’offrir de l’information aux participants aux régimes.

Au cours de cette période, Mélanie Beauvais obtient le titre de Fellow de la Society of Actuaries en 2012, puis celui de Fellow de l’Institut canadien des actuaires en 2013. La même année, elle décroche son diplôme de l’Institut québécois de planification financière (IQPF).

Elle s’aperçoit également que les gens qui ont accès à des avantages, comme les régimes de retraite, n’en réalisent pas toujours la valeur. « Ils se disent : “J’ai accès à quelque chose”, mais souvent ils ne comprennent pas ce que ça vaut réellement, ni comment ça va les aider à atteindre leurs objectifs financiers à la retraite, ni même comment fixer ces objectifs », se désole-t-elle.

Les participants à ces séminaires, des gens souvent sur le point de prendre leur retraite, sont d’ailleurs nombreux à lui signaler qu’ils auraient aimé avoir plus tôt l’information qu’elle leur donne. Cela les aurait sans doute amenés à prendre des décisions différentes, et à agir en conséquence plus rapidement, témoigne Mélanie Beauvais.

« Je me suis rendu compte à ce moment-là que j’aimais beaucoup aider les gens à comprendre. Pas les éduquer, car le mot est un peu fort, mais les aider à voir les avantages auxquels ils avaient accès et comment en tirer le meilleur parti », dit-elle.

À partir de là, une tendance graduelle s’est amorcée qui l’a menée à se familiariser davantage avec la planification financière, et même à s’engager au sein de l’IQPF. Mélanie Beauvais y a ainsi rejoint, notamment, les groupes de travail consacrés au développement professionnel et à la finance comportementale.

Puis, en décembre 2019, elle fait le grand saut : Mélanie Beauvais devient conseillère principale en planification financière au sein du groupe de gestion de patrimoine du Centre d’expertise de Banque Nationale Gestion privée 1859.

« Je trouvais que c’était une des belles places pour travailler en planification financière », indique-t-elle. Elle évoque sa rencontre avec Daniel Laverdière, alors directeur du Centre, comme ayant été « l’un des principaux facteurs pour [la] décider à faire ce changement de carrière ».

« Mélanie fait partie du faible pourcentage de planificateurs financiers avec une formation en actuariat. Son habileté en mathématiques enrichit grandement son coffre à outils, mais sa capacité d’écoute et d’attention est hors de l’ordinaire, témoigne Daniel Laverdière. Elle est minutieuse dans sa prise de notes et sa volonté d’apprendre est très visible. »

Selon lui, elle « s’est avérée une éponge de connaissances en côtoyant les experts de Banque Nationale Gestion privée 1859 ».

Le rôle de Mélanie Beauvais consiste alors à répondre aux questions des clients que des conseillers lui envoient, et à faire de la planification financière intégrée. Elle rencontre ainsi des clients en compagnie de leur conseiller, et leur fait des recommandations.

Mélanie Beauvais confirme avoir alors trouvé le « moyen » qu’elle cherchait d’aider les gens « en ayant un impact plus direct et en voyant les résultats, par rapport à gérer un fonds de pension où, bien sûr, j’aidais les participants, car ils auront un revenu à leur retraite, mais sans que je puisse jamais en voir la finalité ».

« Bien qu’on parle de chiffres, de budget, de bilan, de plan de protection d’assurance et de plein d’affaires techniques, le secteur financier est très humain, car l’objectif consiste à aider la personne. On est ainsi continuellement amené à fouiller dans notre boîte à outils pour voir ce qu’on y a pour aider les gens dans leur santé financière, et c’est très stimulant », explique-t-elle.

À la même époque, Mélanie Beauvais reprend son implication au sein de l’IQPF, mise sur pause en raison de deux congés de maternité. Cette fois, elle devient membre du conseil d’administration. Élue une première fois en 2020, elle a amorcé cette année son deuxième mandat et compte bien poursuivre sa participation dans les prochaines années.

Mythes à déconstruire

L’IQPF se consacre à la formation des planificateurs financiers, lesquels sont, par définition, engagés à aider à la santé financière des gens. Mélanie Beauvais estime donc que le travail qu’elle y fait constitue une excellente manière de contribuer à combler l’écart qu’elle perçoit entre ce que les gens comprennent de leur réalité financière et les programmes et bénéfices qui leur sont accessibles.

« Faire réaliser aux gens l’importance d’être accompagnés est encore un défi très présent, malgré toutes les campagnes qui ont déjà été faites à ce sujet et la littératie financière disponible », déplore-t-elle d’ailleurs.

Elle convient toutefois que pour certaines personnes « ça ne les intéresse pas », alors que d’autres ne sont tout simplement pas à l’aise avec ces questions-là. Pour d’autres encore, leur perception est focalisée sur certaines idées préconçues, ce qui peut empêcher de faire des choix éclairés.

Elle évoque à cet égard le retour au travail des retraités. Beaucoup d’entre eux tiennent pour acquis que, en retournant travailler, ils vont laisser plus d’argent sur la table que ce que la démarche va leur rapporter, parce qu’ils devront de nouveau cotiser aux programmes sociaux. Mélanie Beauvais a toutefois constaté le contraire dans la plupart des situations qu’elle a observées. Les gens gagnent à retourner au travail et ont plus d’argent dans leurs poches que ce qu’on laisse sous-entendre, affirme-t-elle.

Ce type d’idées reçues illustre bien, selon elle, pourquoi il est important de s’assurer que les différents programmes existants soient mieux connus afin qu’il y ait peut-être un meilleur arrimage avec la population concernée. « Est-ce que cela réglerait la pénurie de main-d’œuvre ? Je ne suis pas économiste, alors je ne pourrais pas l’affirmer, mais cela aiderait certainement. »

Mélanie Beauvais note également que les gens qui ont accès à du conseil ont souvent un patrimoine financier plus important. Or, les gens avec un patrimoine moindre ont autant besoin de conseils. « Souvent, même, ces personnes sont admissibles à plus de programmes, mais ne le comprennent pas ou considèrent que ce n’est pas accessible et, surtout, ils ne savent pas quelles démarches faire pour en bénéficier », dit-elle avec regret.

« La solution pour démocratiser davantage l’accès au conseil financier pourrait passer par l’école ou par un programme gouvernemental incitant les gens à aller chercher du conseil sans que cela leur coûte trop cher », suggère Mélanie Beauvais.

Elle est d’avis que la technologie a certainement un rôle à jouer pour relever ce défi et permettre d’améliorer la santé financière de plus de gens. Ne serait-ce qu’en permettant de sensibiliser plus d’individus, par exemple, à l’aide des médias sociaux.

Dans la foulée, Mélanie Beauvais évoque aussi les plateformes pour investisseurs autonomes, dont certaines générations sont particulièrement friandes, pour illustrer le fait qu’il devient possible d’intéresser une plus grande partie de la population aux questions financières.

Grâce aux avancées technologiques, certains calculs deviennent automatisés et optimisés, observe-t-elle, ce qui permet, par exemple, la prise en charge de portefeuilles d’investissement. « Mais une fois qu’on a les calculs, il faut néanmoins quelqu’un pour faire le lien avec la personne, pour interpréter les informations afin qu’elle les comprenne et en tire tout le potentiel. Le planificateur financier a donc encore plus sa place dans un tel contexte », estime-t-elle.

Nouveau départ

Évoquant la pandémie et l’évolution récente de l’économie, avec la montée de l’inflation et son corollaire, la hausse des taux d’intérêt, Mélanie Beauvais croit que la situation financière d’une bonne part de la population se trouve fragilisée. Il s’agit d’une occasion pour les planificateurs financiers de faire valoir la valeur du conseil. « Je ne sais pas si l’on peut apporter une plus-value qui puisse se calculer en points de base, mais le conseil peut certainement enlever un stress et permettre aux gens de bien dormir. C’est déjà beaucoup », juge-t-elle.

C’est en pleine pandémie, en juin 2022, que Mélanie Beauvais a pour sa part choisi de se joindre à Bachand Lafleur, groupe conseil. Nathalie Bachand et elle se côtoyaient déjà depuis quelques années et « la question de la relève de Nathalie » revenait souvent au cœur des discussions.

« Le défi sera de faire ma place dans leur firme, car il y a deux noms, Bachand et Lafleur, et elles sont très renommées dans leur milieu. L’objectif est donc de faire ma place, à ma manière aussi, car je me distingue de Nathalie; de faire partie des associées; et de prendre éventuellement la relève », explique Mélanie Beauvais.

Son travail consiste maintenant à construire principalement des plans financiers pour les clients, mais, dit-elle en riant, « quand [elle] prodigue un conseil, [ses] réflexes d’actuaire [la] mènent à calculer les hypothèses avancées pour bien l’illustrer ». « Je me suis réorientée en planification financière, car je me suis rendu compte que lorsque je parle avec un participant et que je sens que j’ai répondu à sa question, je l’ai aidé. C’est là que j’aime être », résume Mélanie Beauvais.

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Coup d’œil sur la santé financière des régimes PD https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/coup-doeil-sur-la-sante-financiere-des-regimes-pd/ Wed, 20 Jul 2022 11:33:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88169 ZONE EXPERTS - Beaucoup d’encre a coulé au fil des ans sur la santé financière des régimes de retraite à prestations déterminées (PD).

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Cette santé financière a été mise à mal au cours des dernières années. Où en sommes-nous aujourd’hui?

Suivre l’évolution de la santé financière des régimes PD

La firme Aon propose un outil des plus intéressants. Voici comment ils présentent leur outil :

 « L’outil de suivi des risques liés aux régimes de retraite d’Aon calcule l’état global de capitalisation sur une base comptable pour les sociétés de l’indice composé S&P/TSX qui offrent des régimes à prestations déterminées. (…) L’outil utilise la plateforme Risk Analyzer d’Aon, qui permet aux promoteurs de faire un suivi quotidien de l’état de capitalisation de leur régime individuel. Des versions de l’outil de suivi des risques liés aux régimes de retraite sont également offertes pour l’indice S&P 500 des États-Unis et pour certains indices du Royaume-Uni; l’arrivée de cette plateforme au Canada permet à Aon d’adopter une perspective mondiale de l’état de capitalisation des régimes de retraite. »

On peut constater, en utilisant cet outil (en choisissant S&P/TSX dans le menu de gauche pour le Canada), qu’aussi récemment qu’en mars 2020, le ratio capitalisation était aussi bas que 80,1%. Ce ratio représente essentiellement la valeur des actifs du régime (ses investissements) divisés par la valeur des engagements dudit régime (la valeur des promesses de rentes). Un ratio inférieur à 100% implique qu’à une date donnée, la valeur des investissements du régime PD est inférieure à la valeur des engagements. Au début du mois de juillet 2022, ce ratio dépassait 100%.

Évolution en 2022

Par communiqué, Aon annonçait que cet indice, qui était établi à 96,9% au début de l’année 2022, était établi à 101,5 % à la fin du deuxième trimestre traduisant une belle embellie en ce qui à trait à la santé financière des régimes. Il semble contre-intuitif d’assister à une telle embellie quand on observe l’évolution des marchés financiers depuis le début de l’année. En effet, le même communiqué présente que les actifs des régimes ont perdu 11,9% de leur valeur durant le deuxième  trimestre 2022 après avoir perdu 7,2 % de leur valeur durant le premier  trimestre 2022. Évidemment les résultats des régimes pris individuellement vont varier beaucoup, mais en moyenne, les pertes ont été importantes.

Explication

Sachant que la valeur des actifs de ces régimes a beaucoup diminué depuis le début de l’année, comment se fait-il que la santé financière de ceux-ci se soit améliorée? L’explication réside dans la hausse des taux d’intérêts. Les taux d’intérêts utilisés pour évaluer la valeur des engagements (les promesses de rentes) du régime sont passés de 2,77% en début d’année à 4,93% à la fin du deuxième trimestre 2022. Claude Lockhead, associé exécutif chez Aon résume bien la situation :

« La hausse rapide des taux d’intérêt a fait baisser le passif, ce qui a compensé le piètre rendement de l’actif (…) »

En conclusion

Dans l’univers des marchés financiers, les bonnes nouvelles se font plus plutôt rares depuis le début de l’année, la santé financière des régimes PD fait exception!

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC
Fellow de l’IQPF
ConFor financiers inc.
Juillet 2022

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Humania Assurance nomme une directrice, Stratégie et vigie du marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/humania-assurance-nomme-une-directrice-strategie-et-vigie-du-marche/ Mon, 18 Jul 2022 12:12:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88096 NOUVELLES DU MONDE - Elle est Fellow de l’Institut canadien des actuaires.

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Humania Assurance a annoncé l’arrivée d’Émilie Alary au poste de directrice, Stratégie et vigie du marché.

« Dans le contexte de l’ambition collective d’Humania, Émilie aura comme principal mandat d’accompagner l’équipe de direction dans l’établissement et le suivi de la stratégie de l’entreprise, et ce, en toute cohérence avec la culture et les valeurs de celle-ci. Elle assurera aussi une vigie régulière des tendances et des meilleures pratiques en assurances de personnes et des technologies des assurances locales et internationales », indique l’assureur de Saint-Hyacinthe.

Émilie Alary est détentrice du titre professionnel FICA (Fellow de l’Institut canadien des actuaires).

« Partenaire d’affaires importante pour Humania depuis près 10 ans », elle était conseillère principales, régimes de retraite chez Aon depuis 2013. Elle a travaillé auparavant pour Willis Towers Watson pour près de 14 ans, notamment à titre d’actuaire, régimes de retraite.

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La santé des régimes PD reste stable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-sante-des-regimes-pd-reste-stable/ Mon, 11 Jul 2022 12:12:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88012 Rapporte Aon.

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Le ratio de capitalisation global des régimes de retraite canadiens associés à l’indice composé S&P/TSX a connu une hausse, passant de 100,5 % à 101,5 % au cours du dernier trimestre. Pour rappel, l’indice était à 96,9 % au début 2022.

L’outil de suivi des risques liés aux régimes de retraite d’Aon, qui utilise la plateforme Risk Analyzer d’Aon, calcule l’état global de capitalisation sur une base comptable pour les sociétés de l’indice composé S&P/TSX qui offrent des régimes à prestations déterminées.

Pour le deuxième trimestre, plusieurs chiffres sont à retenir :

  • Premièrement, les actifs des régimes de retraite ont perdu 11,9 % au cours du deuxième trimestre de 2022.
  • Ensuite, le rendement des obligations à long terme du gouvernement du Canada en fin de trimestre a augmenté de 77 points de base (pb) par rapport au taux de fin de trimestre précédent, tandis que les écarts de crédit ont augmenté de 38 pb. Cette combinaison a entraîné une augmentation des taux d’intérêt utilisés pour évaluer les engagements des régimes de retraite, passant de 3,78 % à 4,93 %. Étant donné que la majorité des régimes au Canada sont encore exposés au risque de taux d’intérêt, la réduction du passif des régimes de retraite causée par l’augmentation des taux d’intérêt a compensé l’effet négatif du rendement de l’actif sur le statut de capitalisation du régime. Toutefois, compte tenu de la volatilité, les résultats des régimes de retraite individuels varieront considérablement en fonction de la répartition des actifs.

« La hausse rapide des taux d’intérêt a fait baisser le passif, ce qui a compensé le piètre rendement de l’actif au cours du trimestre », a commenté Claude Lockhead, associé exécutif, Solutions pour le patrimoine, chez Aon.

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Êtes-vous préparés à subir une attaque par rançongiciel ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/etes-vous-prepares-a-subir-une-attaque-par-rancongiciel/ Tue, 13 Jul 2021 12:04:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81056 FI RELÈVE - Il est impossible de les prévenir complètement, met en garde le Centre canadien pour la cybersécurité (CCC).

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Les attaques par rançongiciels sont habituellement causées par un logiciel malveillant qui « bloque l’accès aux données d’un appareil. Lorsqu’un rançongiciel infecte un appareil, il verrouille son écran ou chiffre tous les fichiers qu’il contient », résume le CCC. S’ensuit habituellement une demande de « rançon », payable en monnaie numérique, en contrepartie d’une « clé » permettant de déverrouiller l’appareil.

« L’attaquant impose habituellement une limite de temps pour que la victime paie la rançon. Après ce délai, l’attaquant peut hausser le montant de la rançon ou menacer la victime de détruire tous ses fichiers pour qu’elle ne puisse jamais les récupérer », selon le CCC.

Les attaques par rançongiciels sont en croissance à travers le monde et les dommages causés aux entreprises et aux organisations devraient atteindre 20 milliards de dollars (G$) pour l’année 2021, estime Aon.

La multinationale britannique, qui est notamment active dans les domaines de la gestion des risques, du courtage d’assurance et de la réassurance, évoque des rapports mondiaux faisant état d’une augmentation de plus de 715 % de ce type d’attaque entre 2019 et 2020, et d’une croissance de 60 % de la valeur des paiements découlant d’attaques par rançongiciel depuis 2019.

Le fait est que personne n’est à l’abri de ce type de menace. Elles frappent indépendamment des citoyens, de petites entreprises, de grandes entreprises privées et des organismes gouvernementaux. Les gestionnaires de patrimoine et les conseillers du secteur financiers sont pour leur part des cibles particulièrement attrayantes, estime John O’Connell, président et fondateur de The Oasis Group, une firme de consultation en entreprise basée au New Jersey.

« Les gestionnaires de patrimoine détiennent certaines données clients parmi les plus sensibles en lien direct avec leurs finances, ce qui représente une mine d’or potentielle pour un cybercriminel », affirme-t-il dans un entretien à InvestmentNews.com.

Selon lui, subir une telle attaque ne se limite pas au coût de la rançon. Les dommages peuvent s’étendre également aux clients et entraîner ultimement un coût réputationel pour la victime.  « Dans le cas où vous refusez de payer la rançon, peut-être les pirates choisiront-ils de vendre vos informations sur Internet au plus offrant via le Dark Web, ou feront-ils savoir que vous êtes ciblés afin que les vendeurs à découvert puissent vendre vos actions à découvert, ce qui vous endommagerait encore davantage la situation », illustre John O’Connell.

Prévenir les risques

Le CCC est d’avis qu’un certain nombre de mesures peuvent être prises afin de minimiser les risques associés à ce type d’attaque.

Parmi celles-ci, on évoque la formation du personnel en matière de sécurité informatique. « Peu importe les fonctions de sécurité activées sur un appareil, si un lien malveillant est ouvert, l’appareil risque d’être compromis. Il est donc très important que le personnel sache détecter les tentatives d’hameçonnage », écrit le CCC.

Il suggère aussi de sauvegarder régulièrement les données et de les conserver hors ligne. « Même si un rançongiciel n’a infecté qu’un seul appareil du réseau, il peut se propager au réseau complet rapidement et à l’insu du propriétaire ». C’est pourquoi le CCC évoque l’importance de « veiller à ce que vos copies de sauvegarde ne soient pas connectées à Internet ni à un réseau local ».

Plusieurs souches de rançongiciel étant transmises au moyen de pièces jointes de Microsoft Office, le CCC suggère de désactiver par défaut les macros afin d’éviter que la charge de virus du rançongiciel soit téléchargée et exécutée au moment où un utilisateur ouvre une telle pièce jointe. Assurez-vous que « le personnel est au courant qu’une invitation à activer des macros peut représenter un signal d’alarme ».

En cas d’attaque

« Si vous êtes victime d’un rançongiciel, sachez que le paiement de la rançon ne garantit en aucun cas le déchiffrement de vos fichiers par l’auteur de menace », rappelle le CCC.

L’organisme suggère ainsi, en cas d’attaque, d’isolez immédiatement l’appareil infecté, en retirant son accès à Internet et à tout autre réseau, de manière à empêcherez « que l’infection se propage à d’autres dispositifs qui y sont connectés ou aux services infonuagiques que vous utilisez ».

On suggère par la suite de réinitialisez l’appareil infecté et d’effacez toutes les données qu’il contient, après quoi vous serez en mesure de restaurer les fichiers à partir d’une copie de sauvegarde non altérée. Il serait ensuite d’effectuer une mise de mettre à jour de l’ensemble des appareils, changer les mots de passe des utilisateurs, puis de signaler le crime.

Le CCC est d’avis que les organisations devraient se préparer à prévenir les attaques par rançongiciel. À cet égard, il les invite à procéder à des simulations d’attaque par rançongiciel afin de tester notamment les procédures de récupération de données permettant de rétablir les systèmes.

« La décision de payer ou non un auteur de cybermenace devrait être fondée sur la tolérance au risque de votre organisation », rappelle le CCC.

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Le bien-être des employés influe sur les rendements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-bien-etre-des-employes-influe-sur-les-rendements/ Mon, 03 May 2021 12:08:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79527  Il joue sur la satisfaction et la fidélisation de la clientèle.

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Il existe un lien fort entre le bien-être des employés d’une entreprise et les rendements de celle-ci, révèle le Sondage mondial sur le bien-être 2021 d’Aon. Ainsi, en améliorant de 3 % le degré de bien-être, la satisfaction et la fidélisation de la clientèle grimpe de 1 %.

Les organisations qui améliorent le degré de bien-être de 4 % constatent également une augmentation de 1 % de leurs profits et une diminution équivalente du roulement de personnel.

En fait, le rendement des entreprises est menacé par trois principaux risques, à savoir :

  • le stress,
  • l’anxiété,
  • et l’épuisement professionnel.

À l’échelle mondiale, la plupart des entreprises semblent être conscientes de l’effet bénéfique d’une telle amélioration puisqu’une grande majorité juge le bien-être de leurs employés comme étant très important. Ainsi, 82 % des entreprises interrogées indiquent que ce point est important. Au Canada, ce pourcentage tombe à 79 %.

La plupart (87 %) ont d’ailleurs mis en œuvre des programmes pour l’améliorer. Ce pourcentage grimpe à 90 % au Canada. Toutefois peu ont mis en place des stratégies. Ainsi, seuls 55 % des entreprises mondiales (54 % des canadiennes) possèdent une telle stratégie. Un pourcentage encore moindre (24 %) – 16 % au Canada – a pleinement intégré le bien-être à leurs stratégies d’affaires et de gestion des employés.

« Le bien-être est une stratégie à long terme axée sur le personnel et le rendement, qui fait appel à des ressources pour atteindre les objectifs de résilience sur une période prolongée, a déclaré Erin Murphy-Sheriffs, conseillère principale, Solutions pour la santé, Aon au Canada. Les entreprises doivent donc évaluer si leur culture organisationnelle les aide ou les freine dans leurs efforts de bien-être et de résilience. Le soutien et l’adhésion de la direction sont des facteurs essentiels à la création d’une culture et d’une stratégie de bien-être qui peuvent avoir une incidence positive sur la résilience de la main-d’œuvre et le rendement de l’organisation. »

La COVID-19, et le stress qu’elle a apporté avec elle, a encore souligné l’importance du bien-être émotionnel. La pandémie a eu un effet néfaste sur la santé mentale et a eu tendance à effacer la limite entre travail et vie privée, deux facteurs parmi les principaux problèmes de bien-être au Canada.

Ce sondage a été mené auprès de près de 1650 entreprises dans 41 pays, dont 140 canadiennes.

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Le bien-être une nouvelle priorité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-bien-etre-une-nouvelle-priorite/ Tue, 30 Mar 2021 12:07:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78682 La pandémie a amené les employeurs à examiner cela de plus près.

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En raison de la pandémie, les employeurs canadiens s’intéressent davantage aux avantages sociaux liés au bien-être et au style de vie, d’après un rapport d’Aon.

Les employés ont plus d’intérêt désormais pour les conseils liés à la gestion du stress (84 %), la planification financière (74 %), les programmes de nutrition (70 %), les abonnements à un centre de conditionnement physique virtuel (69 %) et la location ou l’achat d’équipement de conditionnement physique.

En fait, 60 % des sondés estiment qu’il est nécessaire d’évaluer, voire d’améliorer leur offre en santé mentale et considèrent d’offrir de nouveaux services ou de combler leurs lacunes en matière de protection, cernées pendant la pandémie.

D’après les employeurs, ces avantages sociaux ont un effet préventif sur les coûts de l’assurance invalidité qui demeurent une source de préoccupation importante pour la plupart des promoteurs.

Nul doute que la prestation de soins de santé virtuelle offerte par un tiers des organisations participantes devrait croître, car près du tiers (27 %) de celles qui n’offrent pas ce genre de service comptent bien l’ajouter à leur programme d’avantages sociaux, révèle le sondage d’Aon.

« La COVID-19 a fait ressortir certaines lacunes dans les régimes d’avantages sociaux actuels et peut avoir suscité un désir de réévaluer les besoins — pas tant en ce qui concerne les protections de base comme les soins de santé, les soins dentaires et l’assurance vie, mais plutôt en ce qui a trait aux protections facultatives et complémentaires qui favorisent la conciliation travail-vie personnelle et le bien-être des employés », soutient Cathy Perron, vice-présidente principale, Solutions pour la santé chez Aon, reprise par Avantages.

Ce sondage a été mené en décembre dernier auprès de 230 employeurs canadiens.

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