Apple – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 05 Sep 2024 11:01:02 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Apple – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’immobilier au banc des accusés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/limmobilier-au-banc-des-accuses/ Thu, 05 Sep 2024 11:01:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102629 Les fonds de pension se détournent de l’immobilier de bureau au profit du crédit privé.

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Les rendements de certains des plus grands fonds de pension du Canada ont été faibles au cours du premier semestre 2024, leurs investissements immobiliers ayant subi des pertes, indique Morningstar DBRS dans un rapport publié le 27 août dernier.

L’agence de notation indique que la faible performance des actifs immobiliers des grands fonds — qui représentent 10 % à 15 % des portefeuilles des grands fonds de pension canadiens — a freiné les gains provenant des actions et d’autres classes d’actifs avec des rendements positifs.

« Comme en 2023, la faiblesse de l’immobilier s’est poursuivie au cours du premier semestre [de 2024], les taux d’intérêt élevés ayant eu un impact négatif sur les évaluations immobilières et le coût du service des prêts hypothécaires », explique Morningstar DBRS.

« Les tendances macroéconomiques ont exercé une pression sur les taux de capitalisation, affecté la liquidité et maintenu les volumes de transactions du marché à un faible niveau, les impacts les plus négatifs étant observés dans les secteurs des bureaux aux États-Unis et au Canada. »

Cette faiblesse des actifs immobiliers s’est produite face aux rendements « très élevés » des actions publiques, menés par les gains des grandes entreprises technologiques telles que Microsoft, Amazon, Meta, Apple, Alphabet, Nvidia et Tesla.

« Les actions à grande capitalisation dans les secteurs de la communication, de l’énergie et de la santé ont également contribué à la forte performance des actions », continue le rapport.

Les fonds ont également généré des rendements positifs grâce aux actifs de crédit privé, selon le rapport. OMERS, par exemple, a gagné 7,8 % en crédit privé au cours du premier semestre.

Selon Morningstar DBRS, les fonds de pension participent à ce marché à la fois directement et indirectement par le biais de fonds de crédit tiers. « Mais, de plus en plus, nous les voyons se doter de capacités de souscription internes pour améliorer leurs capacités d’investissement et réduire leur dépendance à l’égard des fonds de crédit de tiers afin de garantir de meilleures normes de contrôle », observe le rapport.

En ce qui concerne l’avenir, Morningstar DBRS estime que les fonds de pension devraient continuer à repositionner leurs portefeuilles immobiliers « en délaissant les bureaux et les commerces traditionnels au profit de sous-secteurs immobiliers plus performants ».

Le rapport prédit qu’il pourrait également y avoir une certaine rotation vers des classes d’actifs telles que l’infrastructure et le crédit privé, « stimulée par des rendements plus élevés et la durée plus courte de ces prêts, servant de diversificateur aux allocations d’actifs existantes ».

Cependant, Morningstar DBRS avertit que les performances du capital-investissement « sont mises sous pression par des taux d’intérêt élevés, une croissance des bénéfices plus faible, moins de distributions de la part des sociétés de portefeuille et moins d’opportunités de sortie ». En conséquence, certains grands fonds ont réduit leur exposition à cette classe d’actifs, et l’agence s’attend à ce qu’ils continuent à réduire sélectivement leur exposition tout au long de 2024.

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Effondrement du Nikkei 225 lundi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/effondrement-du-nikkei-225-lundi/ Mon, 05 Aug 2024 18:10:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102134 Il a baissé de 12,4 %.

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La quasi-totalité des titres de Wall Street s’effondrait lundi, les craintes liées au ralentissement de l’économie américaine s’aggravant et entraînant une nouvelle chute des marchés financiers dans le monde entier.

L’indice élargi S&P 500 était en baisse de 2,1 % au milieu de la journée, après avoir connu sa pire semaine depuis plus de trois mois. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles perdait 763 points, soit 1,9 %, à 12 h 20, heure normale de l’Est, et l’indice composite Nasdaq reculait de 2,4 %.

Ces baisses ne sont que les dernières d’une vague de liquidation qui a balayé la planète. Le Nikkei 225 du Japon a clôturé la journée de lundi en déclin de 12,4 %, ce qui en fait sa pire journée depuis le krach du lundi noir de 1987.

C’était la première occasion pour les négociants de Tokyo de réagir au rapport de vendredi montrant que les employeurs américains ont ralenti leurs embauches le mois dernier, bien plus que ne le prévoyaient les économistes. Il s’agit de la dernière donnée sur l’économie américaine à être plus faible que prévu, ce qui a suscité la crainte que la Réserve fédérale n’ait trop freiné l’économie américaine pendant trop longtemps en appliquant des taux d’intérêt élevés dans l’espoir d’étouffer l’inflation.

Les pertes subies ailleurs dans le monde ont été presque aussi spectaculaires. L’indice sud-coréen Kospi s’est écroulé de 8,8 %, les marchés boursiers européens perdaient environ 3 % en milieu fin d’après-midi et le bitcoin fondait de 12 %. La bourse de Shanghai a reculé de 1,5 % et le Hang Seng de 2,6 % à Hong Kong. Sydney a culbuté de 3,7 %.

La Bourse de Toronto étant fermée en raison du congé civique l’indice S&P/TSX est resté inchangé.

Même l’or, qui a la réputation d’offrir la sécurité en période de crise, perdait près de 1 %.

Cela s’explique en partie par le fait que les opérateurs se demandent si les dégâts sont si importants que la Réserve fédérale américaine (Fed) devra réduire ses taux d’intérêt lors d’une réunion d’urgence, avant sa prochaine décision prévue pour le 18 septembre. Le rendement des bons du Trésor à deux ans, qui suit de près les attentes de la Fed, est tombé à 3,70 %, contre 3,88 % vendredi dernier et 5 % en avril. Il a plus tard rebondi et est remonté à 3,93 %.

« La Fed pourrait monter sur un cheval blanc pour sauver la situation avec une forte baisse des taux, mais les arguments en faveur d’une baisse entre les réunions semblent peu convaincants, a estimé Brian Jacobsen, économiste en chef chez Annex Wealth Management. Ces réductions sont généralement réservées aux situations d’urgence, comme la COVID, et un taux de chômage de 4,3 % ne ressemble pas vraiment à une situation d’urgence. »

Bien entendu, l’économie américaine est toujours en croissance et une récession est loin d’être assurée. La Fed a été claire sur la corde raide qu’elle a entamée lorsqu’elle a commencé à relever fortement ses taux en mars 2022 : une politique trop agressive étoufferait l’économie, mais une politique trop molle donnerait plus d’oxygène à l’inflation et nuirait à tout le monde.

Après avoir laissé le taux des fonds fédéraux inchangé la semaine dernière, avant que plusieurs rapports économiques décourageants ne soient publiés, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que les autorités « disposent d’une grande marge de manœuvre pour réagir si nous devions constater une faiblesse » sur le marché de l’emploi, après avoir porté leur taux principal au niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans.

David Mericle, économiste chez Goldman Sachs, estime que la probabilité d’une récession est plus élevée après le rapport sur l’emploi de vendredi. Mais il n’y voit toujours qu’une probabilité de 25 %, contre 10 % auparavant, en partie « parce que les données semblent bonnes dans l’ensemble » et qu’il ne voit pas de « déséquilibres financiers majeurs ».

Néanmoins, les actions des entreprises dont les bénéfices sont les plus étroitement liés à la vigueur de l’économie ont subi de lourdes pertes en raison des craintes d’un ralentissement brutal. Les petites entreprises de l’indice Russell 2000 ont chuté de 2,8 %, ce qui a encore réduit à néant ce qui avait été une reprise pour cet indice et d’autres secteurs du marché en perte de vitesse.

Pour aggraver la situation à Wall Street, les actions des grandes sociétés technologiques ont également chuté, car le marché le plus populaire depuis le début de l’année a continué à s’effriter. Apple, Nvidia et une poignée d’autres valeurs technologiques connues sous le nom de « Magnificent Seven » ont propulsé le S&P 500 vers des dizaines de sommets historiques cette année, en partie grâce à une frénésie autour de la technologie de l’intelligence artificielle. Leur force a été telle qu’elle a éclipsé la faiblesse des secteurs du marché boursier affectés par les taux d’intérêt élevés.

Mais la dynamique des grandes entreprises technologiques s’est inversée le mois dernier, les investisseurs s’inquiétant d’avoir pris leurs prix trop au sérieux et de voir les attentes en matière de croissance future devenir trop difficiles à satisfaire. Les résultats décevants de Tesla et d’Alphabet ont renforcé le pessimisme et accéléré le déclin.

Apple chutait de 3,7 % lundi après que Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, eut révélé qu’elle avait réduit sa participation dans le fabricant de l’iPhone.

Nvidia, le fabricant de puces qui est devenu l’enfant-vedette d’affiche de la manne de Wall Street en matière d’intelligence artificielle, glissait encore davantage, soit de 6 %. Les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices au cours du week-end, après qu’un rapport de The Information ait indiqué que la nouvelle puce d’IA de Nvidia était retardée. L’entreprise a réduit ses gains pour l’année à 104 %, alors qu’ils étaient de 170 % à la mi-juin.

Étant donné que les « Magnificient Seven » sont devenues les plus grandes entreprises du marché en termes de valeur marchande, les mouvements de leurs actions pèsent beaucoup plus lourd dans le S&P 500 et d’autres indices. Nvidia, Apple, Microsoft et Amazon étaient les valeurs les plus importantes du S&P 500.

Dans une version précédente de ce texte, il était mentionné que l’indice S&P/TSX perdait aujourd’hui 500 points. Il s’agit plutôt des chiffres de vendredi dernier, la Bourse de Toronto étant fermée aujourd’hui en raison d’un congé férié.

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Ce que les investisseurs doivent savoir sur le rééquilibrage d’indices https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ce-que-les-investisseurs-doivent-savoir-sur-le-reequilibrage-dindices/ Wed, 17 Jul 2024 10:48:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101818 Découvrez pourquoi les indices FTSE Russell, S&P Dow Jones et MSCI sont rééquilibrés périodiquement.

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Une fois par an, l’indice FTSE Russell fait l’objet d’un rafraîchissement.

Chaque quatrième vendredi de juin, le fournisseur d’indices mondiaux reconstitue ses indices de référence afin de refléter l’évolution constante du marché américain des actions. Le rééquilibrage des indices Russell 1000, 2000, 3000 et autres a un impact sur les centaines d’actions qui sont ajoutées, supprimées ou dont le poids est modifié.

Cet événement annuel donne généralement lieu à l’une des journées boursières les plus animées de l’année. Cette année, le 28 juin, la reconstitution de l’indice Russell a donné lieu à des transactions d’une valeur cumulée de 219,6 milliards de dollars américains (G$ US) sur le Nasdaq et le New York Stock Exchange à l’heure de fermeture des marchés.

La révision de l’indice Russell n’est qu’une des principales reconstitutions d’indices. S&P Dow Jones Indices rééquilibre ses indices trimestriellement après la clôture du troisième vendredi des mois de mars, juin, septembre et décembre, tandis que les indices MSCI sont rééquilibrés le dernier jour ouvrable des mois de février, mai, août et novembre.

Voici ce qu’une reconstitution d’indice signifie pour les investisseurs et d’autres détails importants à garder à l’esprit.

Que signifie le rééquilibrage d’un indice ?

Les titres d’un indice sont périodiquement révisés pour s’assurer que l’indice reflète fidèlement la composition et la performance du marché.

Un rééquilibrage de l’indice signifie que le marché fonctionne bien, affirme Vitali Mossounov, vice-président, directeur et coresponsable de la recherche sur les actions publiques chez Gestion de Placements TD.

« Si nous imaginons un indice comme le S&P 500, il y a des centaines, voire des milliers de fonds passifs et actifs, de fonds négociés en Bourse (FNB) [et] de portefeuilles qui l’utilisent pour suivre le marché et s’en servent comme référence pour une performance qu’ils cherchent à dépasser », rappelle-t-il.

« Il est donc extrêmement important que les indices, quels qu’ils soient, soient robustes. »

Voici les entrées et sorties de l’indice Russell et d’autres indices majeurs

Les indices FTSE Russell comprennent l’indice Russell 1000 des grandes capitalisations et l’indice Russell 2000 des petites capitalisations. Ensemble, ils forment l’indice Russell 3000.

Il existe également des indices de différents styles tels que l’indice de croissance Russell 1000 et l’indice de valeur Russell 2000.

Lors de la 36e reconstitution annuelle, la plus récente, Microsoft a repris la première place à Apple. Parmi les autres changements notables, citons l’ajout au Russell 1000 de Dell Technologies, de CRH, une entreprise de matériaux de construction, de SharkNinja, une entreprise mondiale de conception de produits et de technologie, et de Trump Media, qui possède la plateforme de médias sociaux Truth Social.

L’indice Russell 2000 s’est enrichi de 79 sociétés, la plupart provenant des secteurs de la santé (27 sociétés) et de la technologie (12), suivis des secteurs de l’industrie (11), de la consommation discrétionnaire (8), des services financiers (6) et de l’énergie (5).

Parmi les sociétés qui ont quitté l’indice Russell figurent la société de génomique personnelle et de biotechnologie 23&Me Holding Co. et la société de vêtements Guess.

À la suite de ces changements, la capitalisation boursière totale de l’indice Russell 3000 a augmenté de 20 %, passant de 44,2 billions de dollars américains en 2023 à 53 billions de dollars américains en 2024, selon LSEG Data & Analytics.

En ce qui concerne le S&P 500, la société d’investissement mondiale KKR & Co., la société de cybersécurité CrowdStrike Holdings et la société d’enregistrement de domaines internet GoDaddy ont rejoint l’indice le 24 juin. Ces sociétés ont remplacé la société de conseil en ressources humaines Robert Half, la société de services financiers Comerica et la société de biotechnologie Illumina.

Des modifications sont apportées à l’indice S&P 500 tous les trimestres ainsi qu’en permanence, en fonction des besoins, afin de maintenir le nombre de 500 sociétés et de s’assurer qu’il continue d’atteindre son objectif déclaré, qui est de mesurer les performances du segment des grandes capitalisations du marché américain des actions.

Le 3 juin, 187 titres ont été ajoutés et 326 titres ont été retirés de l’indice MSCI ACWI Investable Market, l’indice phare des actions mondiales de MSCI.

Que doivent savoir les investisseurs ?

Compte tenu de l’évolution vers l’investissement passif, les investisseurs doivent prêter attention aux rééquilibrages d’indices, estime Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF à Toronto.

Les titres qui sont ajoutés à un indice après une reconstitution ont tendance à attirer davantage d’argent et de demande, alors que les titres supprimés subissent l’effet inverse, rapporte Mike Archibald.

« En tant qu’investisseur institutionnel, en tant qu’investisseur professionnel, [un rééquilibrage] vous permet toujours d’examiner les noms que vous avez peut-être perdus de vue et qui sont ajoutés à l’indice », souligne-t-il.

« Ou si des noms sont supprimés, cela vous permet d’affûter votre crayon et de vous dire : “D’accord, ma thèse d’investissement est-elle vraiment appropriée ?” »

Mike Archibald fait remarquer qu’il existe une période dite de mesure au cours de laquelle les fournisseurs d’indices déterminent les actions qui seront probablement ajoutées ou supprimées des indices. Les changements sont généralement annoncés deux semaines avant leur entrée en vigueur.

Cela permet aux professionnels de l’investissement de se préparer à la reconstitution proprement dite, explique-t-il.

Selon Vitali Mossounov, les reconstitutions d’indices « sont importantes pour la santé du marché, mais pour les investisseurs orientés vers le long terme, nous devrions également être clairs sur le fait qu’il ne s’agit pas d’événements auxquels il ne faut pas trop prêter d’attention ».

Les professionnels de l’investissement qui s’intéressent de plus près aux marchés des actions peuvent, quant à eux, essayer d’anticiper les titres qui, selon eux, répondront aux critères d’inclusion dans un indice.

« En fin de compte, il s’agit simplement d’un processus qui fonctionne et auquel nous n’avons pas besoin de réfléchir », commente Vitali Mossounov.

« Il n’a pas d’implications évidentes sur les rendements, si ce n’est qu’il maintient le marché en bonne santé et nous permet de participer à ce que l’indice a l’intention de faire, c’est-à-dire nous donner les meilleures entreprises selon les critères établis. »

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Comparaison des FNB à titre unique et des CCAÉ https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits/comparaison-des-fnb-a-titre-unique-et-des-ccae/ Mon, 16 Oct 2023 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96662 GUIDE DES FNB - Les deux produits offrent une exposition fractionnée aux actions américaines, mais ils diffèrent fortement l’un de l’autre.

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Le concept de base des fonds négociés en ­Bourse (FNB) d’actions est la diversification par titres. Cependant, avec la création de ­FNB qui ne détiennent qu’une seule action, ce concept n’est plus toujours exact.

Aux ­États-Unis, les premiers ­FNB à titre unique ont été négociés pour la première fois en juillet de l’an dernier, après avoir reçu l’approbation de la ­Securities and ­Exchange ­Commission (SEC). Au ­Canada, le premier fonds de ce genre à obtenir l’approbation réglementaire provient de Purpose Investments.

Purpose a lancé ses cinq ­FNB ­Actions à revenu en décembre de l’an dernier. Les frais de gestion de chaque FNB sont de 0,40 %. Ils détiennent actuellement un total combiné d’environ 90 millions de dollars (M$) d’actifs.

« ­Leur utilité et leur cas d’utilisation sont conformes à ce que nous espérions avant de les lancer », affirme ­Vlad Tasevski, président directeur général et chef des produits à ­Purpose. Lors de la structuration des ­FNB Actions à revenu, ­Purpose a consulté ses clients pour savoir ce qui était important pour eux. La réponse de ceux-ci à l’offre a été enthousiaste.

L’exposition à une seule action à partir d’un titre négocié en ­Bourse avait été introduite auparavant en juillet 2021 lorsque ­CIBC a émis ses premiers certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ), offrant une détention fractionnaire d’actions d’Amazon.com. Bien que les ­CCAÉ soient structurés comme des comptes de titres distincts, ils sont cotés à ­Cboe ­Canada et se négocient comme des ­FNB.

De cinq ­CCAÉ nés à l’été 2021, la gamme s’est étendue à 41, d’autres sont prévus, et les actifs avoisinent les 2,7 milliards de dollars.

« ­La réaction des investisseurs a été positive, avec un fort taux d’adoption à la fois pour les canaux d’investisseurs autonomes et de conseillers », indique ­Elliot ­Scherer, directeur général et chef mondial du groupe ­Solutions de patrimoine à ­Marchés mondiaux ­CIBC. La simplicité des CCAÉ en fait un produit de placement facile à comprendre pour les conseillers et à expliquer aux clients, et facile à assimiler pour les investisseurs autonomes.

Les ­CCAÉ de ­CIBC et les ­FNB ­Actions à revenu de Purpose offrent tous deux une exposition entièrement couverte au risque de change relatif aux actions américaines et permettent une exposition fractionnée aux actions d’une entreprise. Par ailleurs, même si l’actif ­sous-jacent est la même action, les deux produits diffèrent énormément.

Les cinq ­FNB ­Actions à revenu – qui offrent une exposition à ­Alphabet, ­Amazon.com, Apple, Berkshire Hathaway et ­Tesla – utilisent une combinaison de vente d’options d’achat couvertes et un effet de levier relativement faible.

Les options d’achat couvertes, vendues sur 40 à 50 % des actifs ­sous-jacents, génèrent des distributions mensuelles aux investisseurs. Inversement, un effet de levier allant jusqu’à 25 % des actifs en actions accroît les rendements potentiels, mais augmente également le risque. (Lire ­Bien comprendre les ­FNB avec stratégie d’options)

Le revenu engendré par les ­FNB ­Actions à revenu à partir de la vente d’options d’achat couvertes agit comme une protection contre l’augmentation du risque causée par l’effet de levier, estime Vlad Tasevski. « ­Sur une longue période de temps, le profil de risque réel, quand on mesure le risque en termes de volatilité, devrait être assez semblable à la détention d’actions. »

Selon ­lui, le revenu mensuel, sous forme de gains en capital fiscalement avantageux, est la principale caractéristique qui différencie les ­FNB Actions à revenu des ­CCAÉ ou de l’achat direct d’actions américaines.

Les ­FNB Actions à revenu permettent également aux investisseurs d’exprimer un point de vue moins haussier sur l’action ­sous-jacente, remarque ­Vlad ­Tasevski. En supposant que l’investisseur considère que l’action se maintient à l’intérieur d’une fourchette, que les perspectives de gain en capital à court terme sont moindres et que la volatilité est élevée, le ­FNB ­Actions à revenu sera plus attrayant en raison de la vente d’options d’achat couvertes.

Toutefois, si l’action monte suffisamment pour être rachetée par l’acheteur de l’option d’achat couverte, le FNB Actions à revenu ratera une partie de l’appréciation du prix. Selon ­Vlad ­Tasevski, si l’investisseur estime qu’il existe une forte possibilité de hausse de l’action, le ­CCAÉ correspondant ou l’achat direct d’actions fourniront une meilleure exposition.

Elliot ­Scherer souligne que la simplicité a été un aspect fondamental du succès de la gamme de produits ­CCAÉ.

« ­Les ­CCAÉ procurent une expérience semblable à celle d’un investissement direct dans l’une des entreprises américaines ­sous-jacentes, et les clients peuvent s’attendre à des performances et à des rendements en dividendes similaires, ainsi qu’à une apparence de détention d’actions américaines dans leur compte de courtage, tout en réduisant le risque de change », explique-t-il.

La couverture du risque de change est une nécessité d’affaires pour ­CIBC, car les ­CCAÉ n’entraînent pas de frais de gestion, de garde ou d’autres frais. CIBC tire des revenus de la gestion du risque de change, dont le coût intégré peut aller jusqu’à 0,6 % par an pour les investisseurs.

Pour compenser cela, les ­CCAÉ se négocient en dollars canadiens, ainsi les investisseurs n’ont pas à assumer le coût de conversion de la devise canadienne en dollars américains, comme ils le feraient pour acheter directement une action américaine. Il en est de même pour les investisseurs en ­FNB ­Actions à revenu.

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L’intérêt des FNB à équipondérés examiné https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/linteret-des-fnb-a-equiponderes-examine/ Wed, 13 Sep 2023 10:02:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96136 FOCUS FNB - Les produits offrent de la diversification alors que les grandes capitalisations de la technologie surperforment.

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Dans une stratégie à pondération égale ou équipondérée, comme celle employée par l’Invesco S&P 500 Equal Weight Index ETF, les titres ayant les plus grandes capitalisations sont réduits à leur plus simple expression.

Ainsi, bien que deux sociétés américaines – les géants de la technologie Apple Inc. et Microsoft Corp. – accaparent près de 14 % de l’indice S&P 500, dans la version à équipondéré de cet indice de référence, leur poids se limite à 0,2 % chacune seulement (1/500).

Il en va de même pour les autres géants du secteur qui complètent le groupe des « Sept magnifiques de la Big Tech » : Amazon.com Inc, Nvidia Corp, Alphabet Inc, Tesla Inc et Meta Platforms Inc. Elles reçoivent la même pondération de 0,2 % que, par exemple, Domino’s Pizza Inc.

Pour les investisseurs qui adoptent cette stratégie, il en résulte – pour le meilleur ou pour le pire – un portefeuille beaucoup plus diversifié en matière de titres, mais qui se trouve nettement moins exposé aux leaders du marché en termes de capitalisation boursière. Lorsque les gains du marché découlent principalement de la performance de quelques grandes entreprises, les stratégies à pondération égale sont nécessairement moins performantes, comme ce fut le cas cette année.

Au cours des 12 mois qui se sont terminés le 31 août, le FNB d’Invesco a enregistré un rendement de 11,6 %, ce qui est assez sain. Mais il a moins bien fait qu’un concurrent pondéré en fonction de la capitalisation boursière, l’iShares Core S&P 500 Index ETF, dont la performance pour la même période a été de 19,4 %. Sur cinq ans, ce fonds iShares a également surperformé avec un rendement annualisé de 11,5 %, contre 9,4 % pour celui d’Invesco à pondération égale.

Or, au cours de la récente période de trois ans marquée par une forte baisse du secteur technologique, la version équipondérée du S&P 500 d’Invesco a enregistré une performance annuelle de 13,3 %, battant celle d’iShares (11,6 %).

Avec plus de 30 % de l’indice S&P 500 composé des 10 plus grandes sociétés – principalement des titres du secteur technologique – l’un des avantages d’une stratégie équipondérée est de pouvoir gérer le risque de concentration, a déclaré Darim Abdullah, vice-président et stratège FNB chez Invesco Canada, à Toronto.

Darim Abdullah est d’avis qu’un deuxième avantage de la pondération égale, est qu’elle constitue aussi un moyen de gérer le risque de valorisation. « Lorsque la concentration des grands noms devient plus importante, cela signifie que leurs valorisations se sont étirées. Les investisseurs disposent ainsi d’un moyen de gérer le risque de valorisation qui tend à prévaloir dans le S&P 500. »

Le S&P 500 est davantage orienté vers la croissance, étant donné le poids combiné des Sept magnifiques. « La stratégie équipondérée permet d’adopter un style d’investissement axé sur la valeur », explique Darim Abdullah.

« Si l’on considère la construction de portefeuille et les avantages de la diversification, il s’agit du type de considérations que les conseillers prennent en compte lorsqu’ils construisent leurs portefeuilles pour la catégorie d’actifs des actions américaines », ajoute-t-il.

Troisième avantage identifié par Darim Abdullah, la pondération égale permet aux investisseurs d’augmenter leur exposition aux entreprises plus petites, mais bien établies, qui constituent la base du S&P 500. « La pondération de 0,2 % de chaque action permet une exposition différente à ces entreprises, illustre-t-il, et représente donc une allocation plus saine et plus élevée, ce qui permet d’exploiter le potentiel de surperformance. »

Historiquement, depuis le lancement de l’indice S&P 500 Equal Weight au début de 2003 les 50 plus petites capitalisations boursières de l’indice ont surperformé les 50 plus importantes. Jusqu’à la fin du mois de juin, le rendement annualisé des 50 valeurs les plus faibles était de 11,3 %, soit 2,4 points de pourcentage de plus que les 50 valeurs les plus fortes, signale Darim Abdullah. Les actions les plus petites peuvent être légèrement plus volatiles, « mais à long terme, elles offrent un avantage en matière de diversification ».

Invesco propose également le FNB Invesco S&P Europe 350 Equal Weight Index et le FNB Invesco NASDAQ 100 Equal Weight Index, mais les autres FNB équipondérés au Canada sont axés sur les secteurs d’activité. Les plus grandes gammes de FNB à pondération égale – dans des secteurs tels que l’énergie, les services financiers, les soins de santé et l’immobilier – sont celles offertes par Harvest Portfolios Group Inc. et par BMO Gestion mondiale d’actifs.

Contrairement à Invesco, BMO n’offre pas de FNB à pondération égale basés sur les grands marchés. Dans ces catégories d’actifs, Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement FNB, chez BMO, indique que BMO a constaté que la demande pour des méthodologies de pondération alternatives s’orientait davantage vers des stratégies basées sur des facteurs, par exemple une faible volatilité ou des dividendes élevés.

« Nous adoptons une pondération égale lorsque cela a du sens, mentionne Alfred Lee. Par exemple, de nombreux secteurs canadiens ont tendance à être très concentrés. »

L’exemple le plus marquant chez BMO est le FINB BMO équipondéré banques, dont l’actif est de 3,9 milliards de dollars (G$). Il détient les actions des six plus grandes banques canadiennes, réinitialisées à 16,7 % chacune lors d’un rééquilibrage semestriel. Sur la base de la capitalisation boursière, la Banque Royale du Canada et la Banque Toronto-Dominion auraient une pondération combinée d’environ 57 %.

Selon Alfred Lee, la plupart des investisseurs dans un FNB sectoriel recherchent une exposition qui n’implique pas de prendre des paris sur des actions individuelles, et c’est ce que BMO tente d’offrir. « C’est là que nous adoptons une approche de pondération égale, lorsqu’il s’agit d’un secteur concentré et qu’il n’y a pas beaucoup de composantes, ou si le secteur a tendance à être dominé par peu de joueurs de grande taille. »

Un autre avantage de la pondération égale est que « c’est presque une stratégie naturelle d’achat à bas prix et de vente à prix élevé », estime Alfred Lee.

« Entre aujourd’hui et la prochaine période de rééquilibrage, nous allons laisser courir les gagnants. Par la suite, le portefeuille sera rééquilibré en vendant certaines des actions gagnantes et en se repositionnant sur les actions qui ont pris du retard au cours de la période de six mois » explique-t-il.

Pour Harvest, qui propose 16 FNB utilisant des options d’achat couvertes destinées à générer des distributions fiscalement avantageuses, des pondérations égales rendent plus efficace l’exécution de ces stratégies d’options, indique Paul MacDonald, directeur des investissements. Les gestionnaires de portefeuille de Harvest vendent généralement des options d’achat couvertes sur un maximum de 33 % des portefeuilles, qui détiennent des actions liquides de grande capitalisation de sociétés leaders de leur secteur.

Qu’il s’agisse de mandats généraux ou sectoriels, le tableau des performances est mitigé lorsqu’on compare les stratégies à pondération égale à celles fondées sur la capitalisation boursière. « Lorsque l’éventail est plus large et qu’un plus grand nombre d’actions participent à la performance du marché, une stratégie à pondération égale est généralement plus performante, toutes choses étant égales par ailleurs », a déclaré Paul MacDonald, dont les FNB sont équipondérés pour la plupart.

Bien qu’il n’y ait jamais de certitude, il y a des raisons de croire que les conditions actuelles du marché favorisent la stratégie équipondérée. Selon Paul MacDonald, si l’on remonte 29 années civiles en arrière, l’indice S&P 500 pondéré en fonction de la capitalisation a enregistré la deuxième plus forte surperformance depuis le début de l’année par rapport à son homologue à pondération égale.

En ce qui concerne la valorisation, Paul MacDonald indique que le ratio cours/bénéfice de l’indice S&P 500 équipondéré est actuellement proche de son niveau le plus bas par rapport à l’indice S&P 500 pondéré en fonction de la capitalisation boursière, depuis 2010. Selon lui, on peut soutenir que la deuxième plus forte sous-performance relative en près de 30 ans, associée à une faible valorisation relative, peut favoriser une stratégie équipondérée.

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Les titres les plus recherchés sur Google https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-titres-les-plus-recherches-sur-google/ Fri, 04 Aug 2023 10:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95329 Par les investisseurs canadiens.

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Quelles sont les actions les plus recherchées par les investisseurs sur Internet ? L’analyse des requêtes formulées sur Google Canada donne la réponse.

Les actions technologiques américaines ont la cote parmi les investisseurs canadiens, si l’on en croit les statistiques du moteur de recherche Google analysées par DatSlots.

En effet, les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) occupent cinq des sept premières places au classement du nombre de recherches mensuelles effectuées par les investisseurs sur Google au Canada.

Les GAFAM sont toutefois précédés par Tesla, qui est l’entreprise dont le nom est le plus recherché sur Google au Canada, avec 144 060 requêtes mensuelles. La capitalisation boursière du manufacturier d’automobiles électriques atteint 844 milliards de dollars (G$). Tesla devance largement le premier représentant des GAFAM, à savoir Amazon, dont le nom est recherché en moyenne 59 210 fois chaque mois par des investisseurs canadiens. Le détaillant en ligne a perdu 2,7 G$ en 2022.

On trouve ensuite respectivement Apple – la plus importante capitalisation boursière au monde avec 2 900 G$ – , Microsoft et Facebook, avant qu’une firme technologique hors GAFAM, le fabricant de processeurs graphiques Nvidia, vienne s’incruster au sixième rang du classement:. C’est Google qui ferme la marche du club des GAFAM, juste devant la firme de semi-conducteurs AMD (huitième).

La première entreprise canadienne recherchée sur Google est la banque RBC. L’institution financière occupe la neuvième place avec 18 150 requêtes, juste devant le détaillant Costco, qui clôture ce classement des dix noms les plus recherchés par les investisseurs canadiens.

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Apple lance un compte épargne à intérêt élevé avec Goldman Sachs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/apple-lance-un-compte-epargne-a-interet-eleve-avec-goldman-sachs/ Thu, 20 Apr 2023 11:56:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93229 Il n’est pas disponible pour l’instant au Canada.

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Quatre ans après les débuts de sa carte de crédit, Apple a lancé le 17 avril un compte épargne à taux d’intérêt élevé, en partenariat avec la Goldman Sachs. L’offre est pour l’instant réservée aux Américains détenteurs de la carte de crédit (Apple Card), mise sur le marché en 2019, et qui comptait 6,7 millions de détenteurs début 2022, selon Cornerstone Advisors.

Le nouveau compte épargne ne comporte pas de frais, ni de dépôt minimum, ni de solde minimum requis, d’après un communiqué de la société technologique. Ce compte offre un taux de 4,15 % par an, soit plus de 10 fois la moyenne nationale de 0,37 % offerte par la plupart des banques américaines, selon des chiffres de l’Agence de garantie des dépôts (FDIC). Le solde maximum du compte, qui pourra être géré sur l’iPhone à partir de l’application Wallet, est limité à 250 000 dollars américains.

Lire également : Elon Musk veut transformer Twitter en banque numérique

Les utilisateurs peuvent accumuler des récompenses en espèces sur leur compte d’épargne à taux d’intérêt élevé. Ils peuvent également y ajouter des espèces supplémentaires. Toutefois, ils ne peuvent pas retirer directement les fonds du compte. Ceux-ci devront être transférés sur un compte de chèques lié pour être encaissés.

Accessible aux États-Unis seulement

« Notre objectif est de créer des outils qui aident les utilisateurs à mener une vie financière plus saine », a déclaré Jennifer Bailey, vice-présidente d’Apple Pay et d’Apple Wallet, par voie de communiqué.

Pour l’instant, seuls les résidents américains peuvent se procurer une Apple Card, nécessaire pour ouvrir le nouveau compte d’épargne. Cependant, les Canadiens, tout comme les résidents d’autres pays, ont accès à d’autres services bancaires par l’intermédiaire de l’entreprise, notamment à Apple Pay, qui permet aux utilisateurs de régler leurs achats à des terminaux de paiement en reliant leur appareil mobile à un compte de crédit ou de débit.

Cette initiative de l’entreprise technologique pourrait accroître la pression sur d’autres sociétés financières qui tentent de protéger leur financement, a commenté Bloomberg. Les épargnants américains se sont mis en effet à rechercher des rendements plus élevés et à déplacer leur argent vers des refuges sûrs, tels que JPMorgan Chase & Co, dans le sillage de l’effondrement de la Silicon Valley Bank le mois dernier et des difficultés éprouvées par des institutions de plus petite envergure, selon le média.

« De plus en plus de dépôts partent vers les FNB et toutes les formes de liquidités et de fonds du marché monétaire », a déclaré à Bloomberg le président-directeur général de BlackRock Larry Fink, soulignant que sa société en avait bénéficié.

Apple lancera d’autres services

Apple a annoncé l’arrivée du compte d’épargne à intérêt élevé en octobre dernier, dans le cadre du lancement d’une série de nouvelles offres de produits financiers. Le géant américain a déclaré à cette occasion qu’il souhaitait générer davantage de revenus à partir des services afin de fidéliser un plus grand nombre de consommateurs sur sa plateforme.

L’entreprise a généré près de 20 % de son chiffre d’affaires grâce aux services l’année dernière, contre environ 8 % dix ans plus tôt, et d’autres offres sont en cours d’élaboration, rapporte Bloomberg. L’entreprise a commencé à déployer le mois dernier le service « acheter maintenant, payer plus tard ».

Plusieurs entreprises technologiques ont déjà essayé de se lancer dans les services financiers. Google avait tenté de se positionner sur ce marché avec un service de banque en ligne. La firme avait toutefois annoncé qu’elle abandonnait le projet à la fin 2021. Amazon a également fait part de son intention de percer ce marché.

Les lourdes contraintes réglementaires associées à cette activité et les investissements conséquents qu’elle nécessite ont contribué cependant à reporter plusieurs initiatives des géants de la tech dans ce domaine, selon des experts.

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Méfiez-vous de la popularité des titres de croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mefiez-vous-de-la-popularite-des-titres-de-croissance/ Wed, 28 Oct 2020 11:43:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75890 Voilà le message que l’on peut retenir de cette entrevue de Les Affaires.

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Depuis le début de 2020, on note une différence flagrante entre le rendement global dans la catégorie croissance de l’indice Russell 1000, qui s’élève à 29,1 %, et le rendement global dans la catégorie valeur, qui enregistre -10,3 %.

Pourtant, François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, estime que cela ne devrait pas inciter les investisseurs à se jeter dans la catégorie croissance de cet indice. Au contraire, dans un podcast avec Les Affaires le professionnel invite à la prudence.

Peu significatif sur le long terme

François Rochon rappelle dans un premier temps qu’il est un peu simpliste de séparer les titres boursiers en deux catégories. Il juge cela intéressant dans l’optique de comparer des groupes de compagnie. C’est justement ce que fait le Russell 1000. Les titres qui composent ce sous-indice américain sont séparés en deux : 450 sont dans la catégorie croissance et 550 dans la catégorie valeur.

Quant à l’écart entre ces deux groupes de titres qui se creusent depuis ces trois dernières années, et d’autant plus depuis le début de 2020, il juge cela presque anecdotique.

Ainsi lui-même regarde la performance de cet indice depuis 1993 et remarque qu’il y a eu des flux et des reflux entre les deux catégories. Sur ces presque 25 années, la performance est toutefois quasi identique. On parle ainsi de 6,9 % de rendement annuel pour le Russell 1000 croissance et environ 6,7 % pour le Russell 1000 valeur.

Il note également qu’un tel engouement pour les titres de croissance n’est pas nouveau. À la fin des années 90, à l’époque des premiers titres Internet, on a déjà pu constater une grosse période de surperformance des titres croissance, mais peu après, on a vu un retour de la catégorie valeur.

François Rochon explique cet écart de performance par l’appétit des gestionnaires pour des titres de croissance comme Apple, Microsoft, Google ou Facebook. Mais il note que si l’on voit effectivement un bon taux de croissance pour ces titres, ils accusent également une augmentation importante de leur cours/bénéfices

« Et à long terme, je ne pense pas qu’il faut trop compter sur l’augmentation du cours/bénéfice », commente-t-il.

Une popularité excessive

Il estime ainsi que la popularité des titres de croissance est excessive. « Quand on a des ratios trop élevés, on s’expose à des pertes en capital ou à tout le moins on aura un titre qui ne va faire pas grand-chose le temps que les bénéfices rattrapent l’évaluation », explique-t-il.

Il donne ainsi l’exemple d’une compagnie réalisant 1 $ de bénéfice par action et dont le titre se transige à 40 $, soit 40x ses bénéfices, parce qu’il est « très aimé de la foule ». Si les profits double sur cinq ans, passant ainsi à 2 $ par action, le cours/bénéfice, lui, va tendre à se régulariser pour atteindre peut-être 20x les profits et non plus 40x. Ainsi, sur cinq ans, les gestionnaires ne gagneront rien.

En comparaison, dans le cas d’une compagnie qui ferait 1 $ de profit par action et 1,50 $ dans deux ans, et dont le cours/bénéfice reste le même aujourd’hui que dans cinq ans, là le titre va suivre la croissance des profits.

« Il va avoir fait 50 % sur 5 ans, donc autour de 8-9 % annualisé. Celui qui avait le moins haut taux de croissance a finalement mieux fait parce qu’il y avait une si grande disparité d’évaluation entre les deux titres pris en exemple », résume-t-il.

Il conseille donc aux investisseurs de réfléchir compagnie par compagnie avant de se lancer, plutôt que de suivre les modes, et de penser un peu aux profits potentiels dans cinq ans ainsi qu’à un cours/bénéfice qui ferait du sens dans cinq ans.

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Apple se lance dans les transactions financières? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/apple-se-lance-dans-les-transactions-financieres/ Tue, 11 Aug 2020 12:07:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68122 L’acquisition de la fintech Mobeewave pourrait permettre au géant du numérique de se faire une place de choix dans les transactions financières.

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La firme montréalaise Mobeewave permet aux commerçants de recevoir des paiements sans utiliser de terminal de carte bancaire. Ils peuvent utiliser leur téléphone intelligent comme terminal de paiement, le consommateur n’ayant qu’à approcher sa carte ou son téléphone pour effectuer la transaction.

Apple a dépensé 100 millions de dollars pour acquérir la fintech montréalaise. Mais cette dépense lui ouvre la possibilité d’aller bien plus loin que ses capacités présentes : la firme à la pomme pourrait prendre une place réservée jusqu’ici aux banques, pointe Finextra.

En jouant le rôle d’intermédiaire entre les commerçants et les consommateurs, les banques se rémunèrent en prélevant des commissions d’interchange. Si Apple parvient à…

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Pas d’arriérés d’impôts pour Apple https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pas-darrieres-dimpots-pour-apple/ Fri, 17 Jul 2020 12:05:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67736 PLANÈTE FINANCE - Le Tribunal de l’Union européenne donne raison à l’entreprise américaine.

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La justice invalide la décision de 2016 de la Commission européenne qui condamnait Apple à verser 13 milliards d’euros d’impôts impayés à l’Irlande, rapporte le journal français Les Échos.

C’est un coup dur pour la Commissaire européenne à la Concurrence de l’époque qui occupe actuellement le poste de vice-présidente de la Commission, Margrethe Vestager. Ce combat avait propulsé la Danoise sur la scène internationale, à titre d’emblème de la résistance aux GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon).

Pour infliger cet impayé à Apple, Margrethe Vestager avait considéré les rescrits fiscaux, les accords où l’Irlande permettait à Apple de ne payer qu’« un taux d’impôt sur les sociétés effectif de 1 % en 2003 sur ses profits européens, tombé à 0,005 % en 2014 », comme des aides d’État illégales au regard du droit de l’Union.

Selon elle, ces accords nuisaient à la concurrence puisque la plupart des entreprises ne bénéficient pas du même traitement.

Apple s’était élevée contre cette décision. Selon l’entreprise, il ne s’agissait pas de profits européens, mais plutôt des résultats de ses activités de design et de marketing aux États-Unis et elle devait donc des impôts à ce pays. Sur la période incriminée par la Commission européenne (2003-2014), le géant technologique ne payait toutefois pas le fisc américain sur ces sommes, se contentant de le stocker offshore pour le rapatrier aux États-Unis dès qu’une réforme fiscale rendrait cela possible.

L’opportunité s’est présentée à la suite de l’entrée en poste de Donald Trump comme président, qui a fait passer le taux d’imposition des profits rapatriés aux États-Unis de 39 % à 15 %. Apple a donc transféré ses 245 G$ offshore, payant tout de même au passage 38 G$ à l’IRS.

Toutefois la question des 13 milliards d’euros possiblement dus à l’Irlande restait en suspens. Paradoxalement, l’Irlande s’est jointe à la plainte d’Apple, car Dublin refusait de toucher à sa fiscalité accommodante qui a vu les géants du numérique affluer en nombre sur l’île pour y établir leurs sièges sociaux. Pourtant, les 13 milliards d’euros auraient permis de combler une partie du déficit budgétaire dû à la COVID-19.

Du côté d’Apple, la décision de la cour fait unanimement des heureux.

« Nous nous réjouissons [que la Cour] ait rejeté la plainte de la Commission, écrit l’entreprise dans un communiqué. Cette affaire ne portait pas sur le montant des impôts que nous payons, mais sur le lieu où nous sommes tenus de le payer. Nous sommes fiers d’être le plus grand contribuable au monde, car nous savons le rôle fondamental que jouent les impôts dans nos sociétés. »

Apple reconnaît également la nécessité de réformer la fiscalité du numérique. « Modifier la façon dont les impôts sur les sociétés des multinationales sont répartis entre différents pays nécessite une solution globale, et Apple encourage la poursuite de ces travaux », affirmait l’entreprise par voie de communiqué.

Pour la Commission européenne qui avait fait de l’offensive contre les « aides d’État » fiscales son cheval de bataille, c’est un coup dur. Surtout que d’autres dossiers de ce genre sont actuellement sur la table. On peut penser aux accords fiscaux dont bénéficient Nike et Ikea aux Pays-Bas ou Huhtamaki au Luxembourg. Ces derniers pourraient bénéficier de la décision du Tribunal de l’Union européenne sur un dossier aussi majeur que celui d’Apple.

En attendant un éventuel appel, Bruxelles ne peut plus s’appuyer que sur les travaux de l’OCDE pour réformer la fiscalité du numérique.

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