ARK Investment Management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 04 Oct 2024 19:20:16 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png ARK Investment Management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Intérêt mitigé pour les gestionnaires vedettes https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-lindustrie-des-fcp/interet-mitige-pour-les-gestionnaires-vedettes/ Mon, 16 Sep 2024 04:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102801 Dans certaines conditions, ils peuvent être pertinents.

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Le concept de gestionnaire de portefeuille vedette est simple. Comme dans d’autres disciplines, des individus se démarquent par leur performance, par leur capacité à communiquer, à se mettre en valeur ainsi que par la popularité (lire : « les actifs sous gestion ») qu’elles ou ils en retirent.

Sur certaines périodes, le gestionnaire vedette réussit à obtenir des résultats supérieurs à la moyenne grâce à sa sélection de titres, ce qui justifie ses frais de gestion. Il est élevé au rang de star et moussé par son émetteur de fonds dans ses communications.

Or, des médias traditionnels et spécialisés, données à l’appui, tiennent depuis longtemps un discours faisant la part belle à l’inverse du gestionnaire vedette : la gestion passive. L’avènement de cette méthode d’investissement est une des tendances les plus documentées des deux dernières décennies.

Est-il pertinent d’employer un gestionnaire vedette dans un portefeuille ? Même si la réponse est parfois oui, il importe aussi de se prémunir contre leurs travers potentiels.

Bien qu’il n’existe aucune donnée sur ce que l’on qualifie ici de gestionnaire vedette, examinons l’évolution du secteur de la gestion active. Après tout, le gestionnaire vedette vend son approche différente du marché comme atout.

Comme les fonds communs de placement (FCP) sont majoritairement gérés activement et les fonds négociés en Bourse (FNB) largement en gestion passive, examinons les données sur ces produits.

Après avoir vécu deux années de rachats nets en 2022 et 2023, les FCP canadiens sont en voie de connaître une année de ventes nettes légèrement positive — à peine plus d’un milliard de dollars (G$) de janvier à juillet 2024, selon l’institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). En comparaison, les FNB canadiens ont attiré plus de 37 G$ sur la même période. Cela signifie-t-il que les gestionnaires actifs sont boudés ? Pas forcément.

Il ne faut pas prendre la croissance des FNB pour une montée unidimensionnelle de la gestion passive. En effet, environ le quart de l’actif sous gestion des FNB au Canada est en gestion active. De nombreux portefeuillistes choisissent les FNB pour des raisons opérationnelles. De plus en plus de FCP, gérés par des vedettes, sont offerts à la fois en fonds communs et en série FNB.

Il y a donc une tendance de l’actif vers le passif, mais il faut creuser pour constater le rythme véritable. En pourcentage de croissance, la gestion passive a un rythme plus élevé. Cependant, en dollars absolus, la gestion active continue d’attirer des capitaux.

Cette croissance est aussi concentrée chez certains acteurs qui dominent, alors que d’autres subissent une saignée.

Par exemple, au moment d’écrire ces lignes, Fidelity Investments connaissait des entrées nettes de plus de 9 G$ en fonds communs depuis le 1er janvier. S’il y a une firme qui met de l’avant ses gestionnaires, c’est bien Fidelity.

Une société comme Manuvie, qui a subi des rachats nets de plus de 6 G$ d’actifs depuis un an (après avoir annoncé la retraite de gestionnaires vedettes de deux de ses plus importants mandats, dont le plus gros), laisse la même impression de l’importance des gestionnaires dans le succès au Canada.

Les FCP demeurent dominants au pays, avec plus de cinq fois les actifs des FNB, selon l’IFIC.

Au Canada, la part de marché de la gestion passive est passée de 9,8 % en2014 à 16,4 % en2023, selon l’étude de PWL Capital The Passive Us. Active Fund Monitor (2023). C’est tout un contraste par rapport aux États-Unis, où la gestion passive a grimpé de 26 % à 47 % de parts de marché de 2014 à 2023, selon la même étude, qui utilise des données de Morningstar.

Examen de la performance 

Comparer la performance entre un fonds à gestion passive et un fonds à gestion active est sans doute l’aspect le plus important et le plus discuté dans le débat « gestion active contre gestion passive », ainsi que dans celui des gestionnaires vedettes.

En moyenne et par année civile, 36 % des gestionnaires se comparant au S&P 500 ont réussi à battre leur indice net des frais, d’après le rapport SPIVA 2023 (Standard & Poor’s Indices Versus Active) américain, qui existe depuis 2001. Au Canada, c’est encore pire, avec un maigre 15 % des gestionnaires de fonds communs se comparant au S&P/TSX qui surclassent leur indice de référence. La période de référence n’est pas aussi longue, mais les chiffres se ressemblent d’année en année.

Ces données sont la pierre angulaire du discours sur la gestion passive : mieux vaut obtenir le rendement de l’indice, réduit de frais minuscules, car les probabilités défavorisent la gestion active, qui performe chroniquement moins bien.

Or, y a une faille dans ce discours, et elle est en faveur des gestionnaires vedettes : si la majorité réussit moins, une minorité performe mieux.

Une étude de Neuberger Berman datant de 2019 et intitulée The Overlooked Persistence of Active Outperformance tend à le confirmer.

En éliminant les fonds du dernier quartile et en utilisant les rendements à long terme (plutôt que par année civile, comme les rapports SPIVA) comme base de comparaison, l’étude arrivait aux conclusions suivantes :

  • 84 % des gestionnaires d’actions américaines à grande capitalisation battaient le S&P 500 net des frais au cours de la période de 20 ans terminée le 31 décembre 2018 ;
  • Sur les périodes continues (rolling periods) de cinq ans et dix ans, les 2/3 des gestionnaires des trois premiers quartiles battaient le S&P 500. C’était également vrai des gestionnaires cotés trois étoiles ou mieux par Morningstar ;
  • Les gestionnaires mal cotés réussissaient chroniquement moins bien, tandis que les gestionnaires bien cotés surpassaient l’indice la majorité du temps. L’étude évaluait aussi que durant des périodes de stress extrême de marché, comme la crise financière de 2008 ou l’éclatement de la bulle des technologies du début des années 2000, les gestionnaires actifs ont eu un impact positif sur les rendements.

À performance égale, certains préféreront l’indice passif, où il y a peu de frais, sans aucune probabilité que l’atteinte du résultat ait été causée par la chance.

Cette école de pensée est basée sur les données empiriques et la confiance dans le processus : « J’évite les erreurs en m’assurant de participer au marché en général, puisqu’en principe, le marché monte et produit du rendement à long terme. »Ainsi, même si on subit de la volatilité, on peut avoir foi dans le processus et les résultats du passé.

Or, il faut un certain degré de littératie financière pour absorber ce concept et l’intégrer dans le processus d’investissement. Autrement dit, un investisseur laissé à lui-même sans l’apport d’un gestionnaire crédible et bien structuré pourrait laisser ses émotions l’emporter en certaines circonstances. Par exemple, vendre en pleine crise alors que les marchés s’effondrent.

D’autres préféreront bénéficier des perspectives rassurantes d’un gestionnaire chevronné. C’est notamment là que les gestionnaires vedettes peuvent briller et utiliser une caractéristique commune à la majorité d’entre eux : la capacité de communiquer. Ou, chez les gestionnaires plus timides, celle de convaincre.

Rester investi en périodes de tumulte est reconnu comme une clé de voûte du succès des investisseurs. Les gestionnaires vedettes et les firmes qui les emploient ont généralement tendance à émettre des communications lors des périodes difficiles afin de rassurer leurs clients quand la tempête fait rage. Cela peut avoir un effet très positif sur l’atteinte des objectifs financiers à long terme.

La dérive de style qu’ont certains gestionnaires au fil du temps est un des arguments défavorables aux gestionnaires vedettes. Si un gestionnaire finit par déroger à son processus, en imitant par exemple le style en vogue, il pourrait commettre des erreurs et moins bien performer que l’indice.

En ce qui concerne les marchés des actions, les indices peuvent changer de style et de valorisation au fil du temps… tout comme les gestionnaires vedettes. Le leadership de la performance n’est pas toujours assumé par le même style de sociétés. Par exemple, dans l’industrie, le fait est incontestablement établi que l’écart entre les titres de croissance et les titres de valeur a atteint, dans les dernières années, des sommets multigénérationnels à de multiples égards, dont les ratios cours-bénéfice, le pourcentage de la capitalisation boursière totale et la proportion des bénéfices par rapport à la proportion de la capitalisation boursière.

Les graphiques mis à jour quotidiennement par Yardeni Research sur l’écart de performance entre les styles valeur et croissance sont éloquents. Ainsi, nul n’est à l’abri de la dérive de style et de son incidence sur les rendements.

Cela dit, il faut prendre garde. Certains gestionnaires vedettes sont spécialisés dans des secteurs ou des styles de sociétés, ce qui peut créer des pressions importantes sur les résultats lors de périodes particulières. On peut penser à la firme ARK et sa gestionnaire vedette Cathie Wood, par exemple, dont la sauce secrète tient à certains secteurs en particulier. On est loin du processus d’investissement ayant traversé les décennies des Mawer de ce monde.

Un des dangers d’investir avec des gestionnaires vedettes réside dans le fait que, s’ils ont une période prolongée de rendements inférieurs, les investisseurs, las, risquent de finir par leur tourner le dos. En examinant les flux de nombreux FCP, on constate qu’un obstacle au succès des investisseurs est leur manque de patience, pas forcément la performance relative du gestionnaire à long terme. Les fonds attirent généralement des actifs lorsqu’ils vont bien, alors qu’ils perdent des actifs lorsqu’ils vont mal.

Le réflexe humain est de penser que ce qui vient de se produire risque de se produire à nouveau. Cela s’apparente au biais de récence, qui veut que l’on ait tendance à se rappeler davantage les stimuli récents si on est appelé à mémoriser une série de stimuli. Ainsi, il est logique pour l’être humain de conclure que ce qu’on vient de vivre risque de se répéter et que, par conséquent, il faut agir et apporter des changements pour obtenir un résultat différent.

Or, en investissement, cela est parfois éloigné de la réalité.

Prenons la performance des années 2020 à 2023 de deux mandats d’actions mondiales de gestionnaires aux styles relativement opposés, soit Mark Schmehl, de Fidelity, reconnu pour son biais momentum, et l’équipe de Partenaires Edgepoint, davantage axée sur la valeur (voir le tableau ci-dessus). On constate que tenir bon malgré des périodes importantes de rendements inférieurs * conseiller en placement ou supérieurs relatifs fait partie du succès d’une stratégie d’investissement. Vendre ce qui vient de moins bien performer et acheter en contrepartie ce qui vient de mieux performer entre ces deux gestionnaires aurait pu être désastreux en de multiples moments au cours de ces quatre années.

Le même constat peut être fait avec une pléiade de gestionnaires dans toutes sortes de périodes. Certains gestionnaires actifs de haut calibre créeront de la valeur pour leurs investisseurs de manière constante, mais d’autres ne le feront qu’au cours de certaines périodes précises. Si l’on manque les périodes de surperformance, la gestion active perd tout son sens.

Il y a aussi des périodes où la gestion active a plus de probabilités de succès que d’autres.

En 2022, Standard & Poor’s a réalisé l’étude Degrees of Difficulty : Indications of Active Success, tentant de déceler les facteurs clés des périodes plus propices à la surperformance de la gestion active. En somme, lorsque les marchés sont moyens ou mauvais, lorsque les écarts de rendement entre les titres sont plus élevés, et lorsque la volatilité est élevée, les gestionnaires actifs ont tendance à mieux performer que la gestion passive.

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Les FNB thématiques défient leurs opposants https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/les-fnb-thematiques-defient-leurs-opposants-2/ Mon, 19 Apr 2021 04:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79308 Malgré montrant que les FNB spécialisés génèrent un « alpha négatif », de nombreux fonds ont enregistré des rendements élevés.

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Un document de recherche publié en janvier par l’Université d’État de l’Ohio critique les fonds négociés en Bourse (FNB) spécialisés pour leurs faibles rendements corrigés du risque, leurs frais élevés et leur manque de diversification, et conclut que ces fonds «génèrent un alpha négatif d’environ-4 %»chaque année.

«Ces produits [spécialisés] se concurrencent pour attirer l’attention d’investisseurs peu sophistiqués qui recherchent les performances passées et négligent les risques associés à des portefeuilles sous-diversifiés, écrivent les auteurs. Les FNB spécialisés ont, en moyenne, réalisé des performances décevantes pour leurs investisseurs.»

Mais les fournisseurs de FNB canadiens contestent cette notion, affirmant que les FNB thématiques d’innovation sont durables et que les fonds thématiques peuvent être très bénéfiques lorsqu’ils sont utilisés de manière appropriée. Les rendements des FNB thématiques les plus performants du Canada ajoutent de la crédibilité à cet argument.

En 2020, le fonds Emerge ARK Genomics & Biotechnology ETF était en tête du classement des performances au Canada, avec un rendement de 156,9 %, selon Morningstar. Les cinq FNB d’Emerge Canada, de Toronto, gérés par l’équipe new-yorkaise d’ARK Investment Management dirigée par Cathie Wood, ont réalisé un rendement d’au moins 100 % l’année dernière.

Parmi les autres gagnants à trois chiffres de 2020, citons le Blockchain Technologies ETF, géré par Harvest Portfolios Group, d’Oakville (Ontario), qui a progressé de 151 %, le Horizons Big Data & Hardware Index ETF, qui a augmenté de 117,2 %, et l’Evolve Automobile Innovation Index Fund, qui a gagné 111,8 %.

Les sceptiques de l’Université d’État de l’Ohio et les promoteurs de FNB optimistes s’accordent à dire que les FNB spécialisés, en particulier ceux qui sont liés à la technologie, sont très populaires de nos jours. Plusieurs nouvelles offres spécialisées ont été lancées cette année.

Parmi les plus ambitieuses figurent une série de cinq FNB de BMO Gestion mondiale d’actifs basés sur les indices d’innovation MSCI et couvrant des thèmes tels que la génomique, l’Internet de nouvelle génération et les technologies financières, ainsi qu’un autre FNB consacré aux énergies propres. Au nombre des autres nouveaux entrants, citons le Horizons Psychedelic Stock Index ETF, qui investit dans des sociétés des sciences de la vie et des sociétés pharmaceutiques développant des utilisations thérapeutiques pour les composés psychédéliques, et le fonds Evolve Cloud Computing Index.

En créant de nouveaux produits, la société torontoise Evolve Funds Group recherche une thèse d’investissement à long terme. En raison du manque de données historiques sur les technologies innovantes, «il y a certainement un élément subjectif qui entre dans la stratégie d’Evolve», précise son président et directeur général, Raj Lala. Par exemple, le fonds Evolve Cyber Security Index Fund (dont les cotations couvertes et non couvertes ont des rendements annualisés sur trois ans supérieurs à 30 %) part du principe que la cybercriminalité continuera de croître au cours de la prochaine décennie, et que la cybersécurité deviendra une dépense non discrétionnaire pour toutes les grandes entreprises et agences gouvernementales du monde entier. Le fonds Evolve Cyber Security fournit un «accès parfait» à un thème spécifique et à des entreprises qui ne figurent généralement pas dans les principaux indices boursiers, ajoute Raj Lala.

Steve Hawkins, président et directeur général de la société torontoise Horizons ETFs Management (Canada), souligne les grandes tendances économiques et sociétales qui, selon lui, permettront de maintenir les rendements des FNB technologiques. «Les gens vont continuer à travailler à domicile, note-t-il. Ils vont être beaucoup plus interactifs en utilisant des ordinateurs. Il est difficile de trouver une raison pour laquelle vous ne devriez pas continuer à investir dans la technologie dans son ensemble.»

En investissant dans des FNB spécialisés, les investisseurs peuvent rapidement accéder à un sous-secteur ou à un thème d’investissement spécifique tout en se diversifiant parmi de nombreuses actions, ajoute Steve Hawkins. «Je ne veux pas me risquer à donner des noms individuels, en particulier dans la technologie des chaînes de blocs et la cryptomonnaie, affirme-t-il, car je n’ai absolument aucune idée de qui sera le prochain Coca-Cola ou PepsiCo.»

Les critiques du document de l’université d’État de l’Ohio concernant les faibles rendements corrigés du risque des FNB thématiques – ou alpha négatif – sont en partie justifiées par les performances très irrégulières des FNB sur le thème du cannabis. Le plus important et le plus ancien est le Horizons Marijuana Life Sciences Index ETF. Après avoir plus que doublé pour atteindre 24 $en septembre 2018, sa valeur nette d’inventaire a plongé à 5 $en mars 2020, avant de rebondir à 14 $au début de février.

Selon Steve Hawkins, les FNB spécialisés offrent aux courtiers actifs une «option liquide et efficace» pour entrer et sortir de marchés tels que celui du cannabis, et peuvent être un outil d’investissement à court, moyen ou long terme.

La société Emerge Canada vise à surpasser les approches de type indiciel en matière d’investissement thématique. «La gestion active est vraiment en train de prendre de l’avance», affirme Lisa Lake Langley, présidente, directrice générale et fondatrice d’Emerge, en soulignant les excellents résultats de son entreprise à ce jour. L’équipe d’ARK comprend des analystes qui ont une expérience dans des domaines tels que la génomique et diverses disciplines d’ingénierie. «Parce qu’ils ont cette expertise, ils savent comment virer de bord et réagir aux nouvelles», souligne Lisa Lake Langley.

Tout en reconnaissant que les investissements dans les entreprises innovantes peuvent être volatils, Lisa Lake Langley rejette l’idée que les investisseurs ne sont pas bien servis par les FNB spécialisés. «Nous voyons les clients se diversifier et les conseillers recommander aux clients de se diversifier et de commencer à allouer des fonds à l’innovat ion, note-t-elle. [L’innovation est] en train de devenir presque une catégorie d’actifs.»

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Justifiées, les craintes liées à l’illiquidité des actifs sous-jacents des FNB? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/justifiees-les-craintes-liees-a-lilliquidite-des-actifs-sous-jacents-des-fnb/ Tue, 13 Apr 2021 15:38:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79202 FOCUS FNB - Attention aux scénarios apocalyptiques, préviennent des analystes.

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L’actif sous gestion des fonds négociés en Bourse (FNB) thématique peut-il dépasser de manière disproportionnée la taille et la liquidité de leurs actifs sous-jacents? Cette question, qui demeure théorique, a fait l’objet de récents débats dans les médias.

Certains craignent que des FNB amassent des actifs significatifs dans des entreprises dont les actions soient très peu liquides, révèle le Financial Times. Ce risque est plus élevé principalement pour les FNB thématiques ayant un mandat très pointu.

On se préoccupe du risque de ventes massives d’un FNB et de cet effet sur la liquidité d’une entreprise. Dans un tel scénario, qui est somme toute rare, on s’inquiète notamment de la faible ou de l’absence de capacité du mainteneur de marché de se couvrir et de l’effet sur l’écart cours acheteur-cours vendeur d’un FNB.

Détenir des microcapitalisations pour un FNB constitue un défi pour les mainteneurs de marchés, tel que l’indiquait récemment Finance et Investissement. Un fonds et son prix refléteront la liquidité et la négociabilité de son panier d’actions sous-jacent. Conseillers, clients et investisseurs doivent en être conscients.

Toutefois, avant de se concentrer sur les scénarios apocalyptiques, les médias devraient présenter de manière équilibrée les faits entourant les FNB et leur liquidité, souligne une note de Valeurs mobilières TD.

Selon celle-ci, les FNB eux-mêmes n’entraînent pas, pour la plupart, de mouvements de prix sur le marché, mais servent plutôt d’outil de placement aux investisseurs pour exprimer leurs opinions. Les afflux record réalisés dans le domaine des FNB thématiques, sous l’impulsion de la société ARK Investments, ont suscité de nombreux débats. Le point central de ce débat a largement tourné autour de la façon dont les sorties théoriques peuvent créer des problèmes dans le mécanisme de création/rachat.

Voici les principaux arguments présentés par Valeurs mobilières TD. Malgré les corrections récentes dans le secteur de la technologie et la sous-performance d’ARK depuis le début de l’année, les investisseurs ne se sont pas précipités vers la sortie comme certains le pensaient. Leurs fonds n’ont connu « que des sorties modestes au cours des dernières semaines ».

« Une histoire similaire émerge dans d’autres FNB thématiques présentés dans l’article du Financial Times, y compris les énergies renouvelables, le cannabis, les métaux et les mines, etc. Cela suggère que l’argent des particuliers est peut-être plus stable que ce à quoi on pourrait s’attendre et que ces derniers ne sont pas si enclins à l’achat/vente en panique », lit-on dans la note.

Il est également important de noter que pendant les périodes de volatilité accrue du marché, les marchés sous-jacents couverts par les FNB ont tendance à voir les volumes de transactions augmenter en même temps que les FNB. « Utiliser les volumes de transactions dans des conditions de marché normales pour estimer l’impact potentiel d’un rachat important, c’est comparer des pommes et des oranges, puisque de manière réaliste, un tel rachat se produit généralement dans des circonstances extraordinaires, si tant est qu’il se produise », soutiennent des analystes menés par Andres Rincon, directeurs des ventes et des stratégies sur les FNB, chez Valeurs mobilières TD.

En outre, les créations/rachats ne représentent qu’une fraction des FNB qui sont négociés. Une grande partie des transactions sur les FNB surviennent entre des acheteurs et des vendeurs sur le marché secondaire, ce qui signifie qu’elles n’ont pas d’impact sur les titres sous-jacents détenus dans ces FNB, selon Valeurs mobilières TD.

Ce n’est que lorsqu’il y a un déséquilibre important entre l’offre et la demande de parts de FNB que les transactions sur le marché primaire sont exécutées et que les mainteneurs de marché soumettent des ordres de création et de rachat. « Les multiples couches de liquidité sont uniques à la structure des FNB et font que les parts de FNB se négocient au moins en ligne avec le panier de titres sous-jacent », indiquent les auteurs de la note.

De plus, les FNB d’actions thématiques sont généralement commercialisés comme des investissements à haut risque et « nous pensons que les risques liés à la détention de tels portefeuilles de positions concentrées sont généralement bien compris », affirment les experts de Valeurs mobilières TD. Ces investissements sont généralement détenus en tant que positions tactiques et sont plus spéculatifs par nature.

Enfin, il n’y a pas d’effet de levier dans bon nombre de ces produits thématiques (ou un effet de levier limité par l’achat au détail sur marge) et que ces FNB offrent une détention généralement diversifiée. « Cette semaine, Archegos nous a rappelé les avantages de la diversification et de l’absence d’effet de levier, avec son exposition concentrée à Viacom et à d’autres actions. Les réactions excessives du marché face aux nouvelles positives ou négatives existaient bien avant les FNB et un seul instrument peut difficilement être tenu pour responsable de toutes ses inefficacités », lit-on dans la note.

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Tendances FNB pour 2021 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tendances-fnb-pour-2021/ Wed, 13 Jan 2021 12:00:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77288 FOCUS FNB — Les investisseurs doivent décider s’ils préfèrent les actions de croissance se négociant à des ratios cours/bénéfices élevés ou des segments ayant de pareils ratios plus faibles qui devraient bénéficier d’une reprise économique.

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Outre son terrible bilan humain, la pandémie de COVID-19 a entraîné des perturbations généralisées qui continueront à façonner le paysage de l’investissement au cours de la nouvelle année. Le bon côté des choses est que l’on espère que la diffusion massive de vaccins atténuera la crise sanitaire mondiale et relancera la croissance économique.

Hormis le choc initial du marché en mars qui a fait plonger tous les secteurs, la pandémie a eu des résultats variés pour les actions. Certaines actions de croissance ont fait un bond en 2020, en particulier dans le secteur technologique, dans le cadre du passage à distance du travail, de la consommation et de l’éducation. À l’autre extrême, des secteurs tels que les compagnies aériennes et les hôtels ont subi des pertes dévastatrices et ont vu le prix des actions chuter.

Alors que les valeurs des titres technologiques ont grimpé en flèche, les valorisations élevées suscitent des inquiétudes. Les gestionnaires de portefeuilles ayant adopté le style « valeur » ont donc pu rechercher des aubaines parmi les entreprises dépréciées, dont la situation devrait s’améliorer à mesure que les consommateurs sortiront de leur isolement, notamment grâce aux vaccins et à leur volonté de dépenser refoulée.

Comme toujours, les conseillers doivent positionner leurs clients dans les principales catégories d’actifs afin de leur fournir une base solide, quelle que soit la direction que prennent les marchés. Au-delà de cela, les principales considérations portent sur la question de savoir s’il faut privilégier les actions offrant des perspectives de croissance supérieures et se négociant à des multiples de bénéfices élevés, ou s’il faut mettre l’accent sur des segments de marché à valeur plus modeste, comme les actions cycliques qui devraient bénéficier d’une reprise économique. Une autre décision importante consiste à savoir s’il faut réduire l’exposition aux titres à revenu fixe dans un contexte de rendements historiquement bas pour les obligations de haute qualité.

Investir dans des sociétés de croissance innovantes s’est avéré être un excellent complément aux portefeuilles, a déclaré Lisa Lake Langley, présidente, chef de la direction et fondatrice de la société Emerge Canada Inc. basée à Toronto.

« La pandémie a accéléré le besoin mondial de technologies dans tous les secteurs », a déclaré Lisa Lake Langley, dont la firme a lancé cinq fonds négociés en Bourse (FNB) à gestion active en juillet 2019 qui figurent parmi les plus performants de 2020.

Le fleuron de l’une des plus récentes et des plus petites familles de FNB du secteur est le fonds Emerge ARK Global Disruptive Innovation ETF, un FNB de 115 millions de dollars (M$) qui a enregistré un rendement de 130,8 % en 2020. Géré par ARK Investment Management LLC, basé à New York, les technologies de pointe dans lesquelles les FNB Emerge investissent comprennent l’intelligence artificielle, le stockage de l’énergie, l’automatisation et la robotique, la génomique et la biotechnologie, et les applications financières.

Lisa Lake Langley a reconnu que pour tous les clients, sauf les plus tolérants au risque, le portefeuille de chacun ne devrait pas être entièrement investi dans les innovations perturbatrices. « C’est un accélérateur de croissance pour un portefeuille, a-t-elle concédé. Mais quand vous avez un portefeuille composé à 100 % de technologies, vous allez être sujet à une énorme volatilité. »

Paul MacDonald, chef des investissements de Harvest Portfolios Group Inc. basé à Oakville, en Ontario, croit que la tendance séculaire à la croissance de la technologie va se poursuivre. Mais il s’attend à ce que cette tendance ne touche plus les plus grandes entreprises technologiques. « Ce que nous avons commencé à voir récemment, c’est certains autres acteurs présents dans l’espace technologique et qui sont en train de rattraper leur retard. »

Alors que les actions de croissance ont surpassé les actions de valeur ces dernières années, à un moment donné — peut-être en 2021 — il y aura un changement de leadership sur le marché. « J’aimerais avoir une horloge qui indique précisément l’heure, a affirmé Paul MacDonald. Mais nous pensons qu’il y a des opportunités dans certains secteurs en retard. » Parmi eux, a-t-il ajouté, il y a les banques américaines, en supposant une reprise de l’économie et une plus grande visibilité des bénéfices.

Le plus grand potentiel de gains se trouve dans les secteurs de l’économie qui ont été le plus durement touchés par les restrictions de la COVID-19. « L’un des domaines qui a été le plus touché par la pandémie est sans aucun doute celui des voyages et des loisirs, a noté Paul MacDonald. Je pense qu’il y a une forte demande refoulée pour cela. Les gens cherchent un peu d’échappatoire et le vaccin et la réouverture de l’économie offrent aux gens la possibilité de reprendre leur vie d’avant. »

La décision concernant l’horizon 2021 vise à trouver le bon équilibre entre les actions et les titres à revenu fixe. « L’optimisme sur le front économique et un contexte de liquidité favorable nous amènent à privilégier les actions par rapport aux obligations dès maintenant », a affirmé Ian Riach, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille de Franklin Templeton Multi-Asset Solutions, de la société Franklin Templeton Investments Corp. basée à Toronto. Ce dernier est cogestionnaire des portefeuilles Franklin Multi-Asset ETF et des portefeuilles Quotential, qui utilisent en partie des FNB.

 Lors de la conférence sur les perspectives 2021 de Franklin Templeton, qui s’est tenue en ligne en décembre, Ian Riach a déclaré que ses collègues et lui-même préféraient les actions étrangères aux canadiennes, en raison de la nature concentrée de l’économie et du marché boursier canadiens. « Il y a plus de possibilités de diversification aux États-Unis, et plus de possibilités de croissance sur les marchés émergents », a-t-il expliqué.

Ian Riach a mis en garde contre l’abandon total des obligations, car cette catégorie d’actifs tend à atténuer la volatilité et agit comme un facteur de diversification. « Nous pensons cependant que les obligations doivent être gérées activement, et que les investisseurs doivent être sélectifs en ce qui concerne les régions et les autres secteurs. »

Parmi les exemples de titres porteurs d’intérêts que les gestionnaires de Franklin Templeton ont utilisés pour améliorer le rendement, on peut citer les obligations à haut rendement, les obligations « Maple » (titres d’émetteurs étrangers libellés en dollars canadiens) et les prêts bancaires à taux variable.

Les tendances futures qui affecteront les investisseurs et les FNB ont fait l’objet d’un débat le 30 novembre lors d’une conférence organisée par ETFGI LLP, basé à Londres, au Royaume-Uni, et animée par Deborah Fuhr, associée directrice et fondatrice d’ETFGI. L’un des thèmes qui revêtira une importance cruciale au cours de la prochaine décennie est l’investissement dans les domaines environnemental, social et de la gouvernance (ESG), a déclaré le panéliste Pat Chiefalo, directeur général et responsable d’iShares chez BlackRock Asset Management Canada Ltd. basé à Toronto.

Pat Chiefalo a déclaré lors de la conférence virtuelle qu’en plus des nouveaux FNB qui intègrent des critères ESG et de durabilité, la gestion de patrimoine plus traditionnelle va dans la même direction. « Vous ne pouvez pas penser pleinement à la gestion des risques si vous n’intégrez pas la durabilité [viabilité écologique]. »

Jonathan Needham, vice-président de la distribution des FNB chez TD Asset Management Inc. à Toronto, a souligné la croissance attendue des FNB gérés activement, des FNB axés sur l’atteinte de résultats qui visent à répondre aux besoins des clients, que ce soit pour réduire les risques ou augmenter les revenus. « Environ 25 cents de chaque dollar aujourd’hui sont consacrés à des solutions actives. C’est certainement une tendance que je continue de voir se développer », a souligné Jonathan Needham. Il a également noté que davantage d’investisseurs veulent exprimer leurs convictions sur le marché par l’intermédiaire de FNB employant des stratégies de niche et thématiques.

Quant à la croissance du secteur des FNB, les dirigeants s’attendent à ce que cette dynamique positive se poursuive en 2021. Les tendances des ventes se sont avérées favorables, tant au niveau mondial qu’au Canada, pendant la difficile année 2020. Selon l’Association canadienne des FNB (ACFNB), les actifs des FNB cotés en Bourse au Canada s’élevaient à 249,7 milliards de dollars (G$) à la fin novembre, soit une hausse de 24,7 % par rapport à 12 mois plus tôt.

Kevin Gopaul, responsable des FNB chez BMO Global Asset Management, basé à Toronto, a cité les risques d’une inflation plus élevée et la possibilité d’une augmentation des impôts et taxes comme facteurs qui feront des frais une considération importante pour les investisseurs. « Les FNB – en raison de la structure efficace des frais, ou dans de nombreux cas de l’efficacité fiscale, et d’une grande transparence – aideront les gens à gérer le risque dans le portefeuille, et auront un résultat plus rentable », a-t-il déclaré à la conférence ETFGI.

Le panéliste Michael Cooke, vice-président senior et responsable des FNB chez Mackenzie Investments, basé à Toronto, a considéré la pandémie comme le dernier d’une série de tests de résistance pour le secteur. Bien qu’il y ait eu des conversations difficiles avec les investisseurs au début de 2020 pendant la chute du marché, « c’est comme les anneaux de croissance sur un tronc d’arbre, [avec] de plus en plus d’investisseurs qui les rejoignent chaque année, a-t-il déclaré. Je pense que nous en sommes tous sortis plus conscients, mieux formés et plus confiants dans la résilience du marché des FNB. »

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