Association de la construction du Québec – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 09 Nov 2023 15:10:07 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Association de la construction du Québec – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Mise à jour économique  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/mise-a-jour-economique/ Thu, 09 Nov 2023 15:10:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97378 Des réactions contrastées.

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Mardi dernier, le ministre des Finances, Eric Girard, a fait le point sur les finances publiques du Québec. Par voie de communiqué, plusieurs organisations se sont prononcées au sujet des mesures annoncées. Voici un bref tour d’horizon.

Pas assez pour les PME

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) réserve un accueil à la fois positif et négatif à la mise à jour budgétaire du ministre.

Elle salue d’abord les mesures annoncées relatives à l’appui à la formation pour le secteur de la construction, à la création de logements ainsi qu’au renouvellement du crédit d’impôt à l’investissement et à l’innovation qui répondent en partie aux enjeux des PME.

Elle approuve également le maintien de l’engagement du retour à l’équilibre budgétaire et de la réduction du poids de la dette.

Toutefois, la FCEI réitère que les pénuries de main-d’œuvre touchent tous les secteurs économiques de la province et qu’ils devraient recevoir la même attention, rappelant à ce propos que 46 % des propriétaires de PME en manque d’employés s’inquiètent pour leur avenir à court ou moyen terme.

Enfin, pour la FCEI, l’enjeu majeur demeure le cadre fiscal des petites entreprises, qui reste fortement désavantageux au Québec par rapport aux autres provinces du Canada, ce qui n’aide pas à la croissance des PME.

« Agir pour les PME devrait être le thème économique du prochain budget du Québec », soutient François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

De bonnes priorités, mais des angles morts

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) partage quant à elle la plupart des constats émis dans la mise à jour économique, mais se dit déçue « de ne retrouver qu’un éventail assez limité de solutions ».

« L’adaptation aux changements climatiques nécessite effectivement des investissements dans les communautés, mais il sera important que les nouvelles sommes annoncées n’aillent pas seulement dans les infrastructures municipales. Le développement des compétences vertes de la main-d’œuvre et les projets de décarbonation des entreprises font aussi partie de la solution », affirme Charles Milliard, président-directeur général.

Cependant, la FCCQ se réjouit de la prolongation du crédit d’impôt à l’investissement et à l’innovation (C3i) jusqu’au 31 décembre 2029, une de ses demandes, mais déplore le fait que les taux bonifiés, eux, ne soient pas reconduits, en raison des besoins financiers importants des entreprises.

Quant à la crise du logement, « l’intention de permettre aux municipalités de se doter d’une flexibilité accrue quant à leur règlement d’urbanisme et de faciliter le développement de logements accessoires constitue une belle approche pour encourager la densification », note Charles Milliard.

La FCCQ estime par ailleurs que les difficultés urgentes auxquelles les médias électroniques québécois sont confrontés auraient exigé une réaction rapide.

« Le sort des médias régionaux est particulièrement préoccupant. Nous nous attendions à trouver une réponse rapide à cette crise dès maintenant, mais nous comprenons que ça ira au prochain budget », commente-t-il.

Enfin, si la FCCQ salue l’engagement renouvelé du gouvernement à atteindre l’équilibre budgétaire en 2027-2028, elle regrette toutefois que les investissements en formation se limitent seulement à l’industrie de la construction et au secteur de la santé et des services sociaux.

Des investissements répondant aux enjeux de la métropole

Pour la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), « la mise à jour présentée par le ministre Girard confirme la bonne santé des finances publiques du Québec dans un contexte de ralentissement économique », déclare Michel Leblanc, président et chef de la direction.

Positive, la CCMM salue l’accord trouvé avec les municipalités autour de la déclaration de réciprocité.

« C’était un signal attendu par le milieu des affaires dans le cadre de l’optimisation des dépenses municipales », affirme Michel Leblanc.

La mesure visant à égaliser la mise du fédéral pour la construction de logements sociaux et abordables constitue aussi une excellente nouvelle.

« En plus d’agir sur l’offre, nous sommes satisfaits de voir que des sommes importantes sont prévues pour la formation de la main-d’œuvre en construction dans un contexte de forte pénurie dans le secteur », se réjouit le dirigeant.

La CCMM estime qu’il appartient maintenant « à la Ville de Montréal d’agir pour réduire rapidement les barrières au développement immobilier, notamment la lourdeur administrative et les délais de traitement ».

Finalement, la prise en charge par le gouvernement de 70 % des déficits annoncés par l’ARTM est un compromis qui, pour la CCMM, va dans le bon sens.

« Les sociétés de transport vont poursuivre leur exercice d’optimisation et s’assurer que cette situation ne se reproduise pas chaque année. Elles devront travailler avec les gouvernements pour trouver une solution à long terme pour le financement du transport collectif. »

Pas suffisant pour l’habitation

Pour l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ)  les mesures financières annoncées en habitation sont bienvenues, mais il faut faire davantage pour régler la crise actuelle.

« On aurait souhaité que le gouvernement du Québec abolisse la TVQ sur les logements locatifs neufs, comme cela a été le cas en Ontario, et au fédéral pour la TPS », affirme le président-directeur général de l’APCHQ, Maxime Rodrigue.

Si les mesures annoncées par le ministre Bédard pour le logement social et abordable sont très louables et souhaitables, estime l’APCHQ, elles ne concernent que 20 % des ménages ayant un revenu mensuel résiduel négatif, et pas les autres ménages, qui forment la majorité de la population.

« Malheureusement, accéder à la propriété n’est plus un choix possible ou accessible pour les ménages aujourd’hui. Nous sommes en train de créer la première génération à ne pouvoir accéder à la propriété », se désole Maxime Rodrigue.

Une réponse structurante à la crise du logement

Au contraire de l’APCHQ, l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ) juge pour sa part que la mise à jour économique offre une réponse structurante à la crise du logement, grâce à la construction de 8000 logements communautaires et sociaux.

« Nous espérons que les sommes dédiées au Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) permettront à l’ensemble des projets déposés de se réaliser. Rappelons que les membres de l’AGRTQ ont déposé près de 5000 unités pour les groupes qu’ils accompagnent lors du dernier appel de projets », signale Éric Cimon, directeur général de l’AGRTQ.

L’AGRTQ espère également que les efforts budgétaires du gouvernement seront maintenus à cette hauteur dans les prochains budgets pour régler la crise du logement.

« Nous souhaitons travailler de concert à améliorer le PHAQ pour en faire un programme structurant d’habitation communautaire et sociale de façon à pérenniser l’abordabilité des logements construits », souligne Ambroise Henry, président de l’AGRTQ.

Conférence du ministre à la CCMM

Le vendredi 10 novembre, la CCMM recevra à sa tribune, au Palais des congrès, le ministre des Finances, Eric Girard. Après sa conférence, celui-ci participera à une discussion avec Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM.

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Des fonds qui résistent aux crises https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-trois-fonds/des-fonds-qui-resistent-aux-crises/ Fri, 05 Jun 2020 12:30:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66772 Les choix de Louis Verreault ont bien réagi au cours de la récente tempête boursière.

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Le planificateur financier Louis Verreault conseille des clients en matière de fonds communs de placement depuis 5 ans, mais il compte aussi près de 20 ans d’expérience comme représentant en assurance.

Sa clientèle représente un portefeuille d’environ 12 M$ morcelé en comptes relativement modestes. Il s’agit surtout d’entrepreneurs en construction dans la force de l’âge qui disposent de portefeuilles
d’environ 60 000 $.

Fait notable, Aurrea Signature, firme avec laquelle il fait affaire, « a une entente avec l’Association de la construction du Québec, dit-il. Chaque semaine, Aurrea m’envoie des clients potentiels, et c’est l’exception quand il ne s’agit pas d’entrepreneurs. »

Aujourd’hui, la pratique de Louis Verreault prend un nouveau virage virtuel, confinement oblige, virage qui deviendra probablement permanent, prévoit-il. Il s’est donc équipé de logiciels pour partager des écrans avec ses clients et effectuer des signatures électroniques, ainsi que de matériel comme un casque téléphonique, un deuxième écran et un télécopieur. Nous avons d’ailleurs mené l’entrevue en visualisant à l’écran des documents mis en commun grâce à l’application join.me.

La tempête boursière qui a sévi en mars ne l’inquiète pas. « Le risque sur le long terme, il n’existe pas vraiment, soutient-il. Je m’attends à ce qu’on finisse l’année 2020 en terrain positif. »

D’ailleurs, dans la remontée qui a eu lieu durant les premières semaines d’avril, il a vu l’occasion pour ses clients d’enrichir leurs avoirs, mais plusieurs d’entre eux n’avaient alors malheureusement pas les liquidités nécessaires pour investir.

Les fonds communs avec lesquels il travaille ne l’ont pas déçu dans la récente débandade. « Chacun a performé à la hauteur de mes attentes. Un fonds a chuté un peu plus que l’indice, un autre moins, de telle sorte que le rendement global demeure acceptable. »

FONDS MONDIAL 
D’INFRASTRUCTURES DYNAMIQUE – SÉRIE F 

Manufacturier:
Fonds Dynamique

Offre initiale du fonds
juillet 2007

Actif sous gestion (ASG)
1,74 G$ (30 avril 2020)

Ratio des frais de gestion :
(RFG)1,30 %

Rendement annualisé depuis 10 ans10,00 % (30 avril 2020)

 Ce fonds est diversifié dans plusieurs types de sociétés cotées en Bourse qui exploitent des infrastructures dans les domaines du transport, de l’énergie et des télécommunications.

Le premier intérêt d’un tel fonds tient « à sa faible corrélation au marché des actions », juge Louis Verreault. Cela se vérifie dans une bonne mesure, avec un rendement négatif de -17,4 % pour l’année en cours (au 31 mars) qui se compare avantageusement au rendement de -22 % de l’indice MSCI Monde.

Ce fonds spécialisé n’est pas pour tout le monde, souligne le conseiller, mais il peut occuper jusqu’à 15 % du portefeuille des clients auxquels il convient. Louis Verreault ajoute que ce fonds couvre cependant un large spectre de profils de clients, car tout en offrant un rendement substantiel de 9,6 % sur 10 ans (qui intègre la chute boursière au 30 mars), il a aussi une bonne capacité de résistance à la baisse.

PORTEFEUILLE  
ÉLÉMENTS  
RENDEMENT  
AGF – SÉRIE F
Manufacturier:
AGF
Offre initiale du fonds
novembre 2005
ASG
1,44 G$ (18 avril 2019)

RFG
1,00 %

Rendement annualisé depuis 10 ans4,30 % (31 mars 2020)

Nous sommes ici dans la partie sécuritaire des portefeuilles de Louis Verreault. Pour les portefeuilles plus modestes, le conseiller a recours habituellement à un fonds de fonds unique qui assure une diversification maximale au détenteur. Mais sitôt qu’on passe à des clients qui ont un actif plus élevé, soit entre 50 000 $ et 100 000 $, les fonds se diversifient. Celui-ci, d’AGF, en constitue une pierre d’assise.

Il s’agit d’un fonds de fonds, tous d’AGF, composé à plus de 70 % de titres à revenu fixe de pays développés et de pays émergents, et qui compte des fonds de revenu et des fiducies de placement immobilier.

« C’est un fonds KISS (pour Keep it simple, stupid) qui cherche avant tout à protéger le capital, explique Louis Verreault. Son objectif est très simple : il vise à ne jamais perdre d’argent sur une période de 12 mois. Maintenant, j’ai hâte de voir comment il va s’en tirer à la fin de 2020. »

Notons qu’avant la crise, le rendement sur 10 ans s’élevait à 6,2 %, mais à la fin de la chute boursière de mars, ce rendement avait reculé à 4,3 %.

Ce fonds vise à fournir un revenu mensuel de 5 % à ses détenteurs et « convient parfaitement à quelqu’un qui veut préserver ses billes en fin de parcours », souligne le conseiller.

FONDS DE REVENU
D’ACTIONS  
CANADIENNES  
RBC – SÉRIE F 
Manufacturier:
RBC Gestion mondiale d’actifs
Offre initiale du fonds:
août 2006
ASG
2,54 G$ (27 mai 2020)
RFG
0,76 %
Rendement annualisé depuis 10 ans: 7,70 % (30 avril 2020)

Au 31 mars 2019, ce fonds affichait un rendement de 12,7 % pour les 10 années précédentes, un rendement qui a fléchi à 7,7 % à la fin d’avril 2020. C’est tout à fait acceptable pour Louis Verreault, et ce fonds appartient au type même qu’il cherche activement, capable de procurer un rendement annuel de 10 %.

« Je sous-pondère les attentes de mes clients en leur annonçant un rendement annuel autour de 7 %, mais en fait, de mon côté, je vise 10 %. » Ce fonds de RBC lui permet justement de maintenir sa stratégie.

De plus, parce qu’on y trouve les grandes capitalisations canadiennes comme les banques et les assureurs, ce fonds verse de généreux dividendes. C’est dire qu’il constitue une pierre d’assise dans tous les portefeuilles plus fortunés de Louis Verreault.

On aura noté que, dans sa sélection de fonds, Louis Verreault ne parle jamais des gestionnaires, car il s’agit d’un critère auquel il est indifférent.

« Je cherche par-dessus tout un processus reproductible, indépendant du gestionnaire. Car si le gestionnaire s’en va, est-ce que ça veut dire que le fonds va planter ? »

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