Bank of America – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 04 Sep 2024 11:48:31 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Bank of America – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Banques : des revenus de 301 G$ d’ici 2030 grâce à l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banques-des-revenus-de-301-g-dici-2030-grace-a-lia/ Wed, 04 Sep 2024 11:48:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102682 Ce sont les banques de la région Asie-Pacifique qui devraient le plus profiter des retombées de l’IA dans les prochaines années.

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L’intelligence artificielle (IA) s’impose de plus en plus comme un levier de croissance majeur pour l’industrie bancaire mondiale. De simples outils d’automatisation, l’IA a évolué pour offrir des expériences client personnalisées, transformant la façon dont les banques interagissent avec leurs clients et gèrent leurs opérations. Cette transformation n’est pas sans conséquences financières : selon une étude récente de Stocklytics.com, l’IA pourrait augmenter les revenus bancaires de 301 milliards de dollars (G$) d’ici 2030.

L’analyste financière Edith Reads, de Stocklytics, souligne l’impact significatif de cette tendance : « Les essais des banques avec l’IA se sont avérés fructueux, signalant une tendance croissante à l’adoption de l’IA dans le secteur bancaire. Les améliorations de la productivité et de l’expérience client apportées par l’IA ont accru l’attractivité des banques, contribuant à cette croissance substantielle des revenus. »

Un impact mondial avec des différences régionales

En 2023, l’introduction de l’IA a permis à l’industrie bancaire mondiale d’ajouter 143 G$ à ses revenus. Cette tendance devrait se renforcer en 2024, avec des gains estimés à 164 G$, la région Amérique du Nord et l’Asie-Pacifique étant en tête avec 49 G$ chacune, suivies de près par l’Europe avec 47 G$.

D’ici 2027, les banques de la région Asie-Pacifique sont sur la voie de devenir les plus grandes bénéficiaires de l’IA, avec une projection de 71 G$, soit une augmentation de 45 % par rapport à 2024. L’Amérique du Nord et l’Europe suivront de près avec des contributions attendues de 63 G$ chacune.

Les prévisions pour 2030 confirment cette tendance, avec des revenus bancaires dépassant les 300 G$ grâce à l’IA. L’Asie-Pacifique dominera avec 99 G$, l’Europe se classera deuxième avec 86 G$, tandis que l’Amérique du Nord se situera en troisième position avec 76 G$. Le Moyen-Orient et l’Afrique, ainsi que l’Amérique du Sud, contribueront respectivement à hauteur de 20 et 18 G$.

Des exemples concrets

Au fil des années, l’utilisation de l’IA s’est étendue dans les institutions bancaires. En plus d’améliorer les expériences client, elle a un impact positif sur l’efficacité opérationnelle. Par exemple, Erica, l’agent conversationnel (chatbot) de Bank of America, piloté par l’IA, fournit un support 24h/7 aux clients de la banque. Basé aussi sur la voix, il permet aux utilisateurs de faire des demandes de transactions autant écrites que vocales. L’agent conversationnel est aussi en mesure de communiquer différentes informations sur le solde du compte, les habitudes de consommation, etc. Depuis son lancement en 2018, Erica a facilité plus de 1,5 milliard d’interactions avec les clients.

Bank of America utilise également sa plateforme Glass qui analyse les tendances du marché et anticipe les besoins des clients, permettant ainsi à la banque de fournir des conseils d’investissement personnalisés. De son côté, la banque Barclays utilise l’IA pour détecter et prévenir la fraude en temps réel, garantissant ainsi une surveillance rigoureuse des transactions.

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Les banques canadiennes aident « démesurément » l’industrie fossile https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-canadiennes-aident-demesurement-lindustrie-fossile/ Tue, 14 May 2024 10:37:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100818 Et ce malgré le réchauffement climatique.

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Alors que la planète a connu les températures les plus chaudes jamais enregistrées l’an dernier, les principales banques canadiennes se distinguent par leur aide « démesurée » à l’industrie des combustibles fossiles et continuent d’être parmi les plus grandes bailleuses de fonds de ce secteur au niveau mondial, selon les données de la plus récente étude de Banking on Climate Chaos.

L’aide financière des 60 plus grandes banques du monde au secteur des combustibles fossiles aurait atteint 708 milliards de dollars américains (G$ US) pour l’année 2023, portant le total depuis l’Accord de Paris à 6900 G$ US.

Sur ces 6900 G$ US octroyés depuis 2016, « une contribution démesurée » de 911 G$ US provient des cinq principales banques canadiennes selon le dernier rapport de Banking on Climate Chaos, publié lundi par un consortium de groupes écologistes.

Trois banques canadiennes dans le « top 12 »

Le rapport publié lundi souligne que la palme du plus grand bailleur de l’industrie fossile revient, pour l’année 2023, à l’américaine JPMorgan Chase qui a augmenté son financement de 38,9 milliards de dollars en 2022 à 41 G$ US en 2023.

Trois banques canadiennes font partie de la liste des 12 plus grands financiers de l’industrie fossile.

La Banque Royale du Canada (RBC), qui occupait la deuxième place au classement en 2022, est désormais au septième rang avec 28,25 G$ US d’investissement.

La Banque Scotia figure au dixième rang avec 24,29 G$ US, suivie de près par la Toronto Dominion au 11e rang avec 20,25 G$ US.

La Banque de Montréal (15,754 G$ US) occupe le 15e rang et la CIBC est au 16e rang (15, 506 G$ US) des 60 plus grands financiers des énergies fossiles.

Principaux bailleurs des sables bitumineux

Le rapport souligne qu’à l’échelle mondiale, le financement des entreprises œuvrant dans les sables bitumineux a diminué en 2023 par rapport aux années précédentes. Toutefois, quatre banques canadiennes continuent d’investir massivement dans ce secteur, au point d’occuper les quatre premières places du classement dans la catégorie des sables bitumineux. La CIBC, la RBC, la Banque Scotia et la TD ont chacune investi entre 516 et 523 millions de dollars (M$) dans ce secteur en 2023, selon le rapport.

Projets d’expansion

Selon les données du rapport Banking on Climate Chaos, la RBC (4e) et la Banque Scotia (6e) figurent toutes deux parmi les dix principales bailleuses de projets d’expansion des combustibles fossiles en 2023.

Elles auraient financé respectivement 14,9 G$ US et 14,7 G$ US aux entreprises qui ont l’intention de construire de nouvelles infrastructures qui ajouteront des gaz à effet de serre pour les décennies à venir.

Le rapport souligne également que quatre banques canadiennes se démarquent en finançant de manière disproportionnée les combustibles fossiles.

« Compte tenu de la taille de leurs actifs, certaines banques financent de manière disproportionnée les combustibles fossiles, notamment la Banque Scotia, la CIBC, BMO et RBC, devançant leurs homologues américaines comme JPMorgan Chase, Citi et Bank of America », peut-on lire dans le rapport.

Risques d’actifs échoués

Selon Alex Walker, du groupe Environmental Defense, en continuant « d’injecter des milliards dans les combustibles fossiles, les banques canadiennes s’exposent à des risques d’actifs échoués ».

Un actif échoué est un investissement qui perd sa valeur avant la fin de sa durée de vie utile en raison de l’impact de changements dans la société, comme la transition énergétique qu’impose la lutte aux changements climatiques.

« On dirait que les banques n’ont pas reçu le mémo que l’avenir n’est pas dans les industries fossiles », a fait valoir Alex Walker.

Les banques canadiennes qui figurent dans le classement de Banking on Climate Chaos font pourtant partie de l’alliance bancaire Net Zéro, une initiative des Nations unies.

Les institutions qui se joignent à cette alliance doivent s’engager à aligner leurs portefeuilles de prêts et d’investissements en vue d’atteindre l’objectif zéro émission de gaz à effet de serre nette d’ici 2050, ainsi qu’à fixer des objectifs intermédiaires pour 2030 ou plus tôt.

Mais pour Alex Walker, le fait que « les principales banques canadiennes aient investi plus de 100 G$ US dans l’industrie fossile l’an dernier souligne que les initiatives volontaires ne fonctionnent pas » et qu’il faut « réglementer les banques ».

Un avis que partage Karine Peloffy, responsable du projet de finance durable chez Ecojustice, pour qui la réglementation du secteur financier « est la pièce manquante » de la politique climatique du Canada.

« Nos institutions financières sont en train de mettre l’huile sur le feu » et « on risque de subir les impacts disproportionnels d’une crise climatique et d’une crise financière quand le reste du monde va avoir fait la transition », a-t-elle indiqué, en faisant référence elle aussi aux risques des actifs échoués.

Réactions des banques

La Presse Canadienne a sollicité une réaction au nouveau rapport de la part de l’Association des banquiers canadiens.

La porte-parole Maggie Cheung a déclaré que « les banques canadiennes sont conscientes de l’importance du rôle que joue le secteur financier dans une transition harmonieuse vers un avenir sobre en carbone » et qu’en « finançant des projets verts, actuels et nouveaux, les banques aident le Canada à atteindre la carboneutralité ».

Une récente étude du groupe de réflexion InfluenceMap montre toutefois que les cinq principales banques canadiennes ont investi quatre fois plus dans les énergies fossiles que dans les projets d’approvisionnement en énergie à faible émission de carbone, entre 2020 et 2024.

Une loi pour réglementer les banques 

La responsable du projet de finance durable chez Ecojustice Karine Peloffy est l’une des rédactrices du projet de loi S-243, déposé par la sénatrice Rosa Galvez.

Ce projet de loi imposerait notamment aux institutions bancaires l’obligation d’élaborer des plans d’action contre les changements climatiques, d’avoir des cibles d’émissions de gaz à effet de serre et de soumettre des rapports d’étape pour lutter contre la crise climatique.

Au printemps 2023, des députés des principaux partis fédéraux, à l’exception du Parti conservateur, avaient fait front commun en donnant leur appui au projet de loi.

S-243 est actuellement en examen au Sénat.

Entre-temps, le Comité permanent de l’environnement et du développement durable de la Chambre des communes a débuté jeudi dernier une étude de l’impact du système financier canadien sur le climat et l’environnement.

Les dirigeants des cinq principales institutions bancaires du Canada sont appelés à témoigner.

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Les entreprises les plus profitables https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-les-plus-profitables/ Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98672 PLANÈTE FINANCE – La finance est l’un des trois secteurs les plus rentables.  

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En 2023, le secteur financier a généré près 23 % des bénéfices mondiaux. C’est en Chine qu’il a été le plus profitable, rapportant plus de 282 milliards de dollars américains (G$) de profits, selon une compilation de l’agence Grow and Convert.

La firme a examiné la rentabilité sectorielle, les comparaisons par pays, ainsi que les hauts et les bas du classement des 500 premières entreprises mondiales publié par le magazine Fortune.

L’an dernier, les entreprises de Fortune Global 500 ont généré des revenus totalisant 41 000 G$ et des bénéfices de 2 900 G$.

Les États-Unis et de la Chine accaparaient conjointement plus de la moitié du bénéfice total, dépassant tous les autres pays combinés. L’Arabie saoudite occupait la troisième place avec une seule entreprise – la pétrolière Saudi Aramco – générant plus de 5 % du total des bénéfices mondiaux.

Les pays les mieux classés

Les entreprises nord-américaines ont dégagé la part du lion des revenus, avec des bénéfices de 1180 G$, ce qui représente plus de 40 % de l’ensemble des bénéfices mondiaux. De ce nombre, 136 entreprises américaines ont généré des revenus de 1 100 G$, soit 38 % des bénéfices mondiaux. Les 14 entreprises canadiennes classées ont généré des profits de 82,6 G$.

La Chine, avec un nombre d’entreprises et un chiffre d’affaires comparables aux États-Unis, a réalisé 18 % du bénéfice total. Les 31 autres pays du monde ont gagné 44 % du revenu planétaire.

Les secteurs les plus profitables

Les 10 entreprises les plus rentables du monde se retrouvent dans les secteurs de l’énergie, de la technologie, des transports et de la finance. Ces géants de l’industrie ont collectivement accumulé près du quart des bénéfices totaux des entreprises analysées.

Le secteur de l’énergie représente 24,56 % des bénéfices. Il est talonné par le secteur de la finance, qui représente 23% des bénéfices mondiaux.

En Chine, l’Industrial & Commercial Bank of China et la China Construction Bank ont réalisé un bénéfice combiné de 107,7 G$. Aux États-Unis, JPMorgan Chase et Bank of America ont mené la danse, avec des bénéfices s’élevant respectivement à 37,7 G$ et 27,5 G$.

Malgré des pertes

Par ailleurs, quatre des dix entreprises les moins rentables des États-Unis appartiennent au secteur financier : Berkshire Hathaway, qui affiche la plus lourde perte pour l’année financière (23 G$) tous secteurs confondus, State Farm Insurance, Prudential Financial et Allstate.

Sur les autres continents, l’Europe génère collectivement 629,9 G$ de bénéfices, soit 22 % du bénéfice mondial, avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en tête. L’Asie représente pour sa part 34 % du bénéfice mondial. La Chine, le Japon et l’Arabie saoudite sont les principaux contributeurs pour cette région du monde. Le Brésil est le seul pays d’Amérique du Sud qui figure au classement Fortune Global 500, générant 2,6 % des bénéfices mondiaux.

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Miser sur les baby-boomers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/miser-sur-les-baby-boomers/ Wed, 08 Nov 2023 12:05:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97129 C’est le pari que fait la Bank of America.

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Alors que les baby-boomers sont à l’aise avec les taux d’intérêt élevés gonflant leurs comptes d’épargne, les jeunes Américains sont aux prises avec leurs dettes, les loyers et les taux hypothécaires élevés qui rendent l’accès à la propriété plus complexe. Partant de ce constat, la Bank of America a décidé d’exploiter l’écart de richesse qui ne cesse de croître entre les générations, rapporte Financial Planning.

« Avant la pandémie, les données empiriques montraient que les baby-boomers s’en sortaient mieux que les millénariaux en matière d’investissements, de comptes de retraite et d’accession à la propriété, a déclaré Robert Schein, directeur des investissements chez Blanke Schein Wealth Management. Après la pandémie, ce fossé s’est considérablement creusé en raison de l’inflation et des taux d’intérêt élevés. Le fossé est tout simplement gigantesque. »

De ce fait, la compagnie misera sur les actions des personnes âgées et évitera celle dont la fortune repose sur les millénariaux.

Ainsi, selon Bank of America, les secteurs tels que la santé et les loisirs, où les personnes âgées dépensent beaucoup d’argent, seront gagnants. Les actions liées à l’amélioration de l’habitat pourraient également être récompensées, puisque les baby-boomers sont de plus en plus réticents à vendre des maisons qui sont bloquées par des taux hypothécaires bas.

À l’inverse, les détaillants de vêtements, qui sont particulièrement prisés par les jeunes, sont boudés par Bank of America.

La situation économique semble donner raison à la Bank of America puisque la Réserve fédérale prévoit maintenir ses taux d’intérêt à un niveau élevé pour un moment. Le déficit fédéral croissant quant à lui continue d’exercer une pression à la hausse sur les rendements obligataires. Cette situation entraîne à son tour une hausse des intérêts versés par le gouvernement sur les bons du Trésor, qui reviennent directement dans les poches des investisseurs.

Par conséquent, les baby-boomers se taillent la part du lion et consomment plus que jamais. Le secteur du voyage, par exemple, profite de cette situation. L’indice S&P 500 des hôtels, centres de villégiature et compagnies de croisière est en hausse de près de 28 % cette année, même après la chute enregistrée ces derniers mois.

Bank of America mise ainsi beaucoup sur les compagnies de croisières, un secteur particulièrement affectionné par les baby-boomers et également sur American Express, car les adultes plus âgés sont les principaux utilisateurs de ses cartes de crédit.

Une vision à court terme?

Certains investisseurs doutent du bien-fondé d’une telle stratégie. Si l’on prend en compte l’avancée rapide de l’âge des baby-boomers, cette façon de réfléchir ne tiendra pas la route bien longtemps. D’autant plus que toutes ces richesses seront finalement héritées, en grande partie, par les millénariaux.

« Si l’on concentre les investissements sur les préférences des baby-boomers et non sur celles des millénariaux, je pense que l’on patine là où se trouve la rondelle et non là où elle se dirige, a déclaré Douglas Boneparth, président de Bone Fide Wealth. Si un patrimoine important est transféré aux millénariaux ou aux plus jeunes, ne voudriez-vous pas comprendre les préférences en matière d’investissement et les habitudes de consommation de cette génération en ce qui concerne l’investissement à long terme ? »

Le temps nous dira sans aucun doute qui avait raison.

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Problèmes de compte chez plusieurs grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/problemes-de-compte-chez-plusieurs-grandes-banques/ Tue, 07 Nov 2023 12:55:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97244 Nombre de dépôts directs retardés…

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Un accroc de traitement dans un réseau de chambres de compensation multi-banques a causé des retards dans des dépôts directs prévus chez les clients de JPMorgan Chase, Wells Fargo, Bank of America, Truist et U.S. Bank le 3 novembre dernier, rapporte Think Advisor.

« Le problème affecte plusieurs banques et clients de banques parce qu’un ou plusieurs fichiers de paie n’ont pas encore été envoyés », affirmait un porte-parole de JPMorgan Chase à ThinkAdvisor par courriel.

« La Clearing House (TCH) (une société qui gère des réseaux de paiement qui compensent et règlent plus de 2 000 milliards de dollars par jour) a rencontré un problème de traitement avec un seul fichier ACH. TCH travaille avec les institutions financières concernées sur la question », renchérissait un porte-parole de The Clearing House à ThinkAdvisor.

Selon le site de surveillance des pannes Downdetector, les dépôts n’étaient pas les seuls problèmes que l’on pouvait constater. Il y aurait aussi eu des erreurs concernant les soldes des comptes et les transactions.

Selon le porte-parole de TCH, le problème, qui était imputable à une erreur humaine, aurait touché moins de 1 % du volume quotidien du réseau de chambres de compensation automatisées, une chambre de compensation automatisée autorisée aux États-Unis qui trie les paiements reçus des banques et les dirigent vers les institutions financières destinataires.

Plusieurs clients ont rapporté sur les médias sociaux qu’ils avaient été informés qu’une chambre de compensation utilisée par de nombreuses banques avait connu une panne pendant la nuit.

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Les activités de gestion de patrimoine des banques déçoivent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-activites-de-gestion-de-patrimoine-des-banques-decoivent/ Tue, 31 Oct 2023 11:28:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97055 Les clients ont gardé davantage leurs actifs en espèces.

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Après des années de forte croissance, les divisions de gestion de patrimoine de certaines grandes institutions financières ont déçu les attentes en 2023. Morgan Stanley, Bank of America et Wells Fargo ont moins bien brillé à cet égard par rapport à l’année précédente, selon leurs récents états financiers. Les dirigeants pointent les taux d’intérêt élevés, qui incitent les clients particuliers à conserver davantage leurs actifs en espèces plutôt que de les investir, rapporte Thinkadvisor.

Morgan Stanley déclare ainsi 35,7 milliards de dollars (G$) de nouveaux actifs nets au cours du troisième trimestre de 2023, soit 45 % de moins qu’à la même période de l’année précédente et 60 % de moins qu’au deuxième trimestre. Les revenus nets de la banque sont en baisse de 4 % par rapport au trimestre précédent et les actifs sous gestion totaux ont reculé de 2 %, tout cela alors que les revenus et les actifs des clients ont augmenté de 5 % et de 16 % respectivement sur l’année.

Du côté de Bank of America, l’activité de gestion de patrimoine a rapporté 1 G$ au troisième trimestre, soit 13 % de moins qu’à la même période en 2022. Les revenus ont quant à eux chuté de 2 % par rapport à 2022, s’établissant à 5,3 G$.

Chez Wells Fargo, les bénéfices de la gestion de patrimoine ont plongé de 17 % par rapport à l’année précédente. Lors de la présentation de ses financiers du troisième trimestre, le 13 octobre, le directeur financier de l’institution financière, Mike Santomassimo, a déclaré que les sorties de l’activité de gestion de patrimoine avaient contribué à une baisse de 5 % des dépôts moyens par rapport à 2022, tandis que le PDG, Charlie Scharf, a mentionné que l’activité Wells Fargo Advisors avait « fait du surplace pendant longtemps ».

La faute aux taux d’intérêt

Situation inédite : Les espèces représentent actuellement 23 % des actifs des clients particuliers de Morgan Stanley, comparativement à une moyenne historique de 18 %. Conséquence : les revenus d’intérêts nets accusent un recul de 9 % par rapport au trimestre précédent et de 3 % sur l’année. Chez Wells Fargo, les revenus nets d’intérêts ont chuté de 7 %, pour la même raison.

Bank of America a indiqué pour sa part le 17 octobre lors d’une conférence téléphonique que le montant des investissements à court terme orientés vers la trésorerie, tels que les fonds du marché monétaire et les titres du Trésor, était passé d’environ 500 G$ à près de 800 G$ au cours des dernières années.

Les pertes dues à la hausse des taux d’intérêt ont cependant été compensées chez Bank of America par des frais de gestion d’actifs plus élevés dus à des niveaux de marché supérieurs et aux flux de clients, selon le président et chef de la direction, Brian Moynihan. Les nouveaux conseillers ont rapporté un total de 87 G$ tandis que l’activité mondiale de gestion de patrimoine a établi près de 7 000 nouvelles relations client, a-t-il indiqué.

Malgré les résultats mitigés des activités de gestion de patrimoine en 2023, les dirigeants des trois institutions financières se sont montrés plus optimistes pour l’année 2024. Ils misent sur une forte croissance organique et s’attendent à ce que les avancées technologiques permettent aux conseillers de gagner en efficacité. Ils souhaitent également que la diminution des taux d’intérêt, attendue en 2024 et 2025, incitera les clients à conserver moins d’espèces dans leur cochonnet et à investir davantage leurs liquidités.

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Or : six fois la capitalisation des 10 plus grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/or-six-fois-la-capitalisation-des-10-plus-grandes-banques/ Wed, 12 Apr 2023 10:55:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92041 Et 29 fois celle de Bitcoin.

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Au 14 février dernier, la capitalisation totale du marché de l’or s’élevait à 12,3 billions $US, selon Finbold. À la même date, la capitalisation des 10 plus grandes banques du monde atteignait 2,03 billions $US, soit six fois moindre que celle de l’or. Pour sa part, la capitalisation totale de bitcoin, qu’on compare souvent à l’or, s’établissait à même date à 428 milliards de dollars américains (G$US) après avoir atteint un sommet de 1,26 billion $US en novembre 2021.

L’importante capitalisation boursière de l’or confirme le statut historique de cet actif à titre de valeur refuge pour les investisseurs qui cherchent à protéger leurs avoirs contre les incertitudes économiques et politiques. Cette réputation a notamment été mise à l’épreuve au cours de l’année écoulée, l’économie mondiale ayant été confrontée aux incertitudes liées à l’inflation, aux hausses des taux d’intérêt et à la menace persistante de récession.

« Au cours de cette période, note l’article de Finbold, l’or a maintenu des performances stables, les prix atteignant de nouveaux sommets, ce qui reflète son statut durable d’option d’investissement précieuse et fiable. »

Comparer les banques

Finbold compare l’or au marché des banques « qui continuent de jouer un rôle clé sur les marchés financiers mondiaux, car historiquement, dans les périodes de ralentissement prolongé des marchés, le système bancaire a été considéré comme une source de force, ouvrant la voie au retour à des conditions normales. »

Finbold fait l’inventaire des dix plus importantes banques dans le monde selon leur capitalisation boursière, en commençant par JPMorgan Chase, dont la capitalisation s’élevait à 418,3 G$US au 14 février 2023, suivie de Bank of America, avec 285 G$US. Le palmarès comprend cinq banques américaines, trois chinoises, une britannique et une canadienne, nommément la Banque Royale du Canada, dernière au classement avec une capitalisation de 144 G$US. Notons au passage que la capitalisation de l’or dépasse également celle du titre d’Apple qui jouit de la plus forte capitalisation boursière de l’histoire à 2,4 billions $US.

L’or, comparativement aux titres de ces banques, s’avère un meilleur refuge de valeur, affirme Finbold. Tout d’abord, les banques sont susceptibles de voir leurs actions diluer leur valeur par l’émission de nouvelles actions. De plus, elles sont soumises à de nombreux risques réglementaires et financiers qui peuvent affecter leur rentabilité et leur capacité de croissance.

Il est ironique de constater qu’au moment même où les banques étaient prêtes à profiter d’un environnement de taux d’intérêt élevés, elles ont été frappées par la déconfiture du marché qui a vu la plupart des actions corriger à des niveaux historiquement bas. Dans le même temps, signale Finbold « l’or a affiché une volatilité moindre ».

L’écrasement de bitcoin

Finbold mentionne au passage bitcoin, mais sans étendre à l’endroit de la crypto-monnaie la comparaison qu’elle fait avec les banques. C’est pourtant une comparaison qu’il vaut la peine de faire. Car, au moment où bitcoin s’écrasait, l’or maintenait une valeur relativement stable.

Ainsi, au cours de la tempête financière de 2022 qui a sévi de janvier à novembre, alors que le prix de l’once d’or fléchissait de 15% et que l’indice S&P 500 chutait de 25%, bitcoin dégringolait de 57%. Depuis le sommet historique de novembre 2021, son naufrage a été de 73%. Ayant fait une remontée spectaculaire de plus de 50% depuis ce point creux, la capitalisation totale de bitcoin au 14 février dernier demeurait 29 fois inférieure à celle de l’or.

Une comparaison à l’or en tant que valeur refuge ne rend pas justice à bitcoin qui se présente plutôt comme un prodigieux créateur de richesse, même s’il s’agit d’un engin essentiellement spéculatif. Ainsi, un dollar américain investi en or en octobre 2009, au moment du lancement de bitcoin, vaut aujourd’hui environ 1,80 $US; un dollar investi en bitcoin à même date vaut aujourd’hui environ 28,8 millions $, cela en dépit des épisodes de destruction massive de valeur qui ont sévi au cours de la dernière décennie.

Il faut dire que cette gigantesque appréciation part d’une valeur originale de 0,0084 $US, soit moins d’un sou, pour un bitcoin au moment du lancement de la crypto-monnaie. Même au moment où bitcoin atteignait la valeur d’un dollar US un an plus tard, en 2010, son gain demeure remarquable, s’élevant à 23,632 $US depuis ce moment.

Évidemment, les gains dépendent du moment où un investisseur s’engage dans bitcoin. Injecté il y a cinq ans alors que bitcoin valait 11 100 $US et l’once d’or, 1 352 $US, un dollar investi en bitcoin vaudrait aujourd’hui 2,21 $US, investi en or, 1,36 $US. Investi il y a un an, le même dollar vaudrait 0,61$ en bitcoin, 0,97 $US en or.

Comme l’indiquait un récent article de Finance et Investissement, la remontée en cours de bitcoin en montre plus que jamais le caractère spéculatif. Dans un article qui survole les cycles haussiers et baissiers de la crypto-monnaie établis par un analyste technique, Finbold met de l’avant que bitcoin est susceptible d’atteindre un prix de 220 000$ d’ici le milieu de 2026, soit un décuplement du prix actuel. Faites vos jeux!

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Réussir la transformation numérique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/reussir-la-transformation-numerique/ Wed, 03 Aug 2022 11:53:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88257 La pandémie offre des occasions d’innover.

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La pandémie a engendré de nombreux défis, mais elle a offert aux institutions financières des opportunités d’innover pour personnaliser le service aux clients, selon la société de technologie financière Plaid, qui vient de diffuser un livre blanc sur le recours aux firmes de technologies financières (fintechs) par les institutions financières aux États-Unis. Lors de cette enquête, 88% des répondants ont déclaré utiliser la technologie pour gérer leurs finances comparativement à 58 % en 2020.

Voici quelques conseils inspirés de cette étude afin de réussir le virage :

  • Obtenir l’adhésion des employés

Pour obtenir l’adhésion des employés, une condition essentielle à la réussite d’un projet de transformation numérique, les dirigeants doivent concevoir une stratégie claire et concise. Ils doivent se concentrer sur le retour sur investissement à long terme et la création d’un avantage concurrentiel durable, indique Plaid.

Elle cite l’exemple de Saul Van Beurden, chef de la technologie de Wells Fargo, qui supervise 40 000 personnes et un budget de 10 milliards de dollars. Le dirigeant décompose sa stratégie d’innovation en six éléments : Compétences, sécurité, stabilité, évolutivité, rapidité et satisfaction. Cette stratégie l’aide à faciliter l’adhésion des employés et à maintenir les efforts de transformation numérique en tête des priorités.

  • Briser les silos entre les données

Lorsque les données se trouvent dans un système cloisonné, par exemple dans une application à laquelle personne en dehors d’un certain service n’a accès – elles ne peuvent pas être exploitées pour favoriser la transformation numérique, soulèvent les auteurs du livre blanc. Pour débloquer les silos, ils recommandent d’utiliser des plateformes qui permettent d’unifier les données provenant de sources disparates, afin d’en tirer des enseignements et de prendre des mesures. Ces plateformes peuvent être développées en interne ou confiées à un fournisseur externe.

  • Établir des partenariats avec des fintechs

Certaines plateformes permettent aux institutions financières d’accéder rapidement à un écosystème ouvert de données financières afin de créer des applications et des services pour renouveler l’expérience client. Lorsque Goldman Sachs a décidé de faire évoluer son modèle d’affaires pour se transformer en banque de proximité, elle a choisi la solution de l’Apple Card. Cela lui a permis de gérer un portefeuille de créances clients en ayant recours à une technologique éprouvée, rapporte Plaid.

  • Recruter les bons talents

Près de la moitié des institutions disent qu’il est difficile ou très difficile de trouver des talents en informatique. Selon un sondage du Centre des services financiers de Deloitte effectué en 2021, les secteurs dans lesquels les services financiers ont le plus de difficulté à embaucher sont l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine pour 69 % des répondants, la cybersécurité (43 %) et l’analyse de données (40 %).

Selon Plaid, le développement d’une culture de l’innovation permet de recruter plus facilement. Pour créer cette culture, la fintech recommande de faire de l’innovation une priorité absolue et de la promouvoir constamment, que ce soit lors du recrutement, par des contenus pertinents ou par le biais des relations publiques.

Des incitatifs financiers peuvent également être mis en place. La First Republic Bank propose ainsi de rembourser les prêts étudiants de ses employés. Une autre solution est d’offrir un salaire compétitif qui rivalise avec ceux des entreprises comme Google et Amazon, illustre le livre blanc.

  • Faciliter le parcours du client

L’analyse des données internes est utile pour repérer et éliminer les points de frictions pour les utilisateurs, indique Plaid. L’idée est de faciliter au maximum le parcours du client, à l’exemple de la banque numérique Chime, qui a réussi à réduire le temps nécessaire à l’ouverture d’un nouveau compte sur sa plateforme à 15 minutes, connaissant du même coup une croissance rapide. Plus l’expérience du client devient fluide, plus le retour sur investissement est important, souligne la fintech.

  • Élaborer des solutions personnalisées

Les données clients permettent de créer des outils d’aide à la gestion des finances personnelles grâce à des renseignements détaillés sur la gestion de leur patrimoine ou sur le remboursement de leurs dettes. Erica, l’assistante financière virtuelle de Bank of America offre ainsi des informations personnalisées par l’intermédiaire de l’application mobile de la banque ainsi que des outils qui comprennent des alertes instantanées sur les dépenses, les soldes des comptes, la confirmation des remboursements, la surveillance des factures récurrentes et des rappels de factures.

RBC a pour sa part un assistant virtuel basé sur l’intelligence artificielle qui propose des idées, un budget, des possibilités d’épargne et un agent conversationnel (chatbot) de questions-réponses aux clients pour les aider à mieux gérer leurs finances.

  • Suivre les indicateurs de performance

Selon Gartner, les initiatives de transformation numérique devraient suivre de 5 à 9 indicateurs clés (KPIs) simples. Ces indicateurs peuvent inclure par exemple le taux d’adoption d’un nouvel outil, la réduction du temps nécessaire pour ouvrir des comptes, les résultats de l’enquête sur l’expérience client et l’argent économisé. Par exemple, pour une institution qui lance un robot-conseiller, une mesure initiale pourrait être le taux d’adoption par les utilisateurs, qui évoluerait ensuite à la rétention et au temps passé sur l’application.

En conclusion, la transformation ne se fait pas en une seule étape. Elle nécessite, selon Plaid, de mettre en place un processus continu d’ajustement et de création de services pour mieux répondre aux besoins actuels et futurs des clients.

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Les dépenses en cybersécurité dans les services financiers augmentent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-depenses-en-cybersecurite-dans-les-services-financiers-augmentent/ Mon, 10 Aug 2020 12:06:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68108 On constate une hausse de 15 % entre 2019 et 2020, selon un rapport.

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Les grandes banques et autres sociétés de services financiers ont augmenté leurs dépenses en cybersécurité de 15 % cette année. La pandémie et le télétravail seront probablement la cause de nouvelles hausses, selon une étude de Deloitte & Touche et le Financial Services Information Sharing and Analysis Center, un groupe industriel connu sous le nom de FS-ISAC..

Les dépenses moyennes par employés s’élèvent à 2691 $, contre 2337 $ en 2019. Certaines entreprises ont même budgété jusqu’à 3322 $ par employé pour la cybersécurité, soit une augmentation de 322 $ par rapport au maximum de l’année dernière, note le Financial Planning dans un article récent.

Pour des institutions telles que JP Morgan Chase ou Wells Fargo, cela se traduirait par des dépenses de respectivement 850 millions de dollars (M$) et 900 M$ par an. Pour Bank of America et Citigroup, cela représenterait environ 700 M$ chacun.

À noter que les dépenses en matière de cybersécurité sont en augmentation depuis les quatre dernières années. Les services financiers sont une cible privilégiée pour les cybercriminels. Les cyberattaques ont d’ailleurs bondi au premier trimestre de 2020, les criminels essayant de profiter de la peur et de la confusion causées par la COVID-19.

L’enquête Deloitte-FS-ISAC a été réalisée de fin 2019 à janvier 2020. 53 entreprises y ont participé, dont des banques, des compagnies d’assurance et des prêteurs non bancaires.

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Des milliers de suppressions d’emploi attendues chez Wells Fargo https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-milliers-de-suppressions-demploi-attendues-chez-wells-fargo/ Wed, 15 Jul 2020 12:07:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67685 C’est une des options envisagées par les dirigeants pour réduire les coûts.

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En raison de la pandémie, le plus grand employeur parmi les banques américaines est obligé de faire des coupes budgétaires. Certains analystes prédisent que le prêteur pourrait afficher sa première perte trimestrielle en plus de dix ans la semaine prochaine. Pour cette raison, Wells Fargo envisage de supprimer des dizaines de milliers de postes, selon des personnes ayant eu connaissance d’entretiens confidentiels à ce sujet ont confié au Financial Planning.

Si les tensions chez Wells Fargo sont plus aiguës que chez ses concurrents en raison d’une mauvaise gestion et de démêlées juridiques, toute réduction des effectifs se répercuterait sur le secteur et pourrait donner des idées à ses concurrents qui s’étaient engagés à assurer la sécurité de l’emploi de leur main-d’œuvre.

Wells Fargo fait face à une situation difficile. L’entreprise est nettement moins efficace que ses principaux concurrents, une situation qui a été exacerbée par des années d’enquêtes et de sanctions réglementaires, et maintenant par la pandémie. Cette année, la valeur du titre a baissé de 55 %.

Mais cela fait déjà plusieurs années que l’entreprise fait face à de nombreux problèmes. Ces derniers ont entraîné une explosion de ses dépenses, notamment en frais juridique. On peut ainsi penser à la série de scandales qui s’est amorcée avec la révélation en 2016 que des employés avaient ouvert des comptes clients non autorisés pour atteindre des objectifs de vente.

Malgré cela, Wells Fargo n’a procédé qu’à de modestes suppressions d’emploi au cours de la dernière décennie. En comparaison, durant la même période, Bank of America a réduit ses effectifs d’environ 80 000 personnes. Des coupes semblent pourtant logiques surtout que l’institution compte plus de personnel que son principal concurrent, JPMorgan, bien qu’elle ait réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires inférieur d’environ 30 milliards de dollars.

Pour sortir de cette situation, Wells Fargo s’est tournée vers Charlie Scharf qui en est devenu le PDG en octobre. Depuis, ce dernier a passé en revue les activités de Wells Fargo et a élaboré des changements de stratégie qui, selon toute attente, devraient inclure certaines réductions.

À noter que Charlie Scharf était connu pour ses efforts de réduction des coûts lorsque le conseil d’administration l’a recruté, et il a prévenu qu’il y aurait beaucoup de travail à faire une fois qu’il aurait terminé une étude visant à relancer la rentabilité.

Les dirigeants n’ont toutefois pas encore adopté d’objectif précis pour la réduction des effectifs de la banque, qui s’élèvent à environ 263 000 personnes.

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