banque centrale européenne – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 29 Nov 2024 12:34:03 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png banque centrale européenne – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’IA pour améliorer les prévisions d’inflation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lia-pour-ameliorer-les-previsions-dinflation/ Fri, 29 Nov 2024 12:34:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104224 Des banquiers centraux lancent un projet visant à automatiser de nombreuses données sur les prix.

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Les banquiers centraux du monde entier ont annoncé le 19 novembre dernier le lancement d’un projet visant à examiner la possibilité d’utiliser l’intelligence artificielle générative (IA) pour obtenir des relevés d’inflation plus rapides et plus précis.

La Banque des règlements internationaux (BRI), en coopération avec la Banque centrale européenne (BCE) et la Deutsche Bundesbank d’Allemagne, a entrepris un exercice visant à explorer la manière dont l’IA pourrait être utilisée pour améliorer les « prévisions immédiates » de l’inflation en catégorisant automatiquement de grandes quantités de données sur les produits et les prix.

Selon les banques, les prévisionnistes de l’inflation disposent de grandes quantités de données sur les prix, mais ces données sont généralement trop brutes, non structurées et volumineuses pour être traitées manuellement.

L’initiative des banques, connue sous le nom de Projet Spectrum, « vise à convertir les données brutes en informations accessibles à l’aide d’une technologie d’IA de pointe afin de permettre une prévision précise de l’inflation ».

Dans un premier temps, le projet vise à tester la capacité des grands modèles de langage à structurer les données européennes disponibles, y compris les données sur les prix collectées par les banques centrales de la région, ainsi que les données mondiales sur le commerce de détail.

« Les algorithmes et les connaissances développés pourraient être applicables au-delà de l’Europe, et les solutions pourraient être extrapolées à d’autres marchés et à d’autres langues », assure la BRI dans un communiqué.

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L’inflation devrait continuer à diminuer en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-devrait-continuer-a-diminuer-en-2025/ Thu, 24 Oct 2024 11:50:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103700 Selon une enquête de la BCE.

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Les économistes européens anticipent toujours un ralentissement de l’inflation, qui devrait descendre en dessous de 2,0 % dans l’année à venir, selon la dernière enquête de la Banque centrale européenne (BCE) sur les prévisions des entreprises.

La dernière édition de l’enquête trimestrielle de la banque centrale auprès des économistes, réalisée début octobre, a révélé une baisse de 0,1 point de pourcentage des prévisions d’inflation pour 2025, à 1,9 %.

Les prévisions d’inflation pour 2024 restent inchangées à 2,4 %, et les prévisions pour 2026 restent également à 1,9 % — juste en dessous de la prévision d’inflation à long terme de 2,0 %.

Les prévisions d’inflation de base, qui excluent les composantes volatiles de l’alimentation et de l’énergie, ont été légèrement revues à la hausse pour 2024, en raison d’une inflation des services plus forte que prévu, rapporte la BCE.

Avec le recul de l’inflation et l’assouplissement de la politique monétaire, les économistes s’attendent également à ce que la croissance commence à se redresser l’année prochaine.

Alors que la croissance du PIB réel ne devrait être que de 0,7 % cette année, elle devrait passer à 1,2 % en 2025 et à 1,4 % en 2026.

« Par rapport à l’enquête précédente, les anticipations pour 2025 ont été révisées à la baisse de 0,1 point de pourcentage », mentionne la BCE.

« La révision à la baisse pour 2025 reflète en grande partie un report de la croissance plus faible que prévu au second semestre de 2024. »

À plus long terme, la croissance du PIB réel devrait s’établir à 1,3 %.

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Capital Group évite les gestionnaires vedettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/capital-group-evite-les-gestionnaires-vedettes/ Wed, 25 Sep 2024 10:05:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103176 La société de gestion préfère miser sur plusieurs gestionnaires pour prendre des décisions importantes pour leurs fonds.

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Capital Group a adopté une approche distinctive en matière de gestion des placements. La firme, qui existe depuis plus de 93 ans et gère plus de 2700 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion (ASG), préfère éviter les gestionnaires vedettes. Au contraire, elle déploie une équipe de gestionnaires pour tous ses fonds.

« Nous essayons d’une manière intense d’éviter d’avoir un key person risk, c’est-à-dire d’avoir un seul gestionnaire qui prend toutes les décisions importantes du fonds », explique Julie Dickson, Directrice des placements chez Capital Group.

Cette dernière a ainsi profité d’un passage à Montréal pour discuter avec Finance et Investissement du Capital System, soit l’approche en matière de gestion de placements de la firme.

La société a adopté une approche uniforme pour tous ses fonds, chacun étant dirigé par une équipe de gestionnaires. La composition de cette équipe repose sur leur expérience, leur aptitude à gérer un portefeuille et le type de stratégie qu’ils mettent en œuvre. Pour garantir une collaboration harmonieuse entre ces gestionnaires, Capital Group leur fixe un objectif commun : celui du fonds.

Un exemple concret

Par exemple, cinq gestionnaires sont assignés au fonds équilibré mondial de Capital Group. Parmi eux, deux sont dédiés exclusivement à la gestion de titres à revenus fixes mondiaux, tandis que les trois autres s’occupent à la fois d’actions et de titres équilibrés. Les deux premiers gèrent environ 25 % du fonds, soit 12,5 % chacun, et les trois autres à peu près 75 %, soit 25 % chacun.

« Ils sont en fait des gestionnaires de portefeuille multiactifs eux-mêmes », précise Julie Dickson.

Cela permet à Capital Group de garantir l’absence de biais liés au style, à l’approche, à la géographie ou au secteur, en fonction des préférences des gestionnaires. « Donc il n’y a pas du tout de market timing, ni d’allocations tactiques entre les gestionnaires », résume Julie Dickson.

Une allocation sur le tard

Alors que dans la plupart des cas, l’allocation d’actifs est déterminée dès le début, chez Capital Group, elle est définie à la fin du processus.

« Normalement, c’est le gestionnaire principal qui établit les allocations, qu’il s’agisse du pourcentage d’actions, de titres à revenu fixe ou des allocations géographiques ou sectorielles, rappelle Julie Dickson. C’est tout à fait différent à Capital Group. Nous cherchons à intégrer les différentes perspectives et approches des gestionnaires au sein de l’équipe. C’est donc cette agrégation de leurs points de vue qui aboutit, à la fin du processus, à l’allocation d’actifs. »

Dans le fonds équilibré mondial de Capital Group, les trois gestionnaires de portefeuille multiactifs partagent le même objectif de croissance. « Ils peuvent toutefois investir à la fois en actions et en titres à revenu fixe, sans directives strictes concernant leurs allocations en actions, obligations ou répartitions géographiques », continue Julie Dickson.

Toutefois, les objectifs du fonds les guident dans leurs choix. Dans le cas du fonds équilibré mondial de Capital Group, les objectifs sont :

  • La croissance du capital
  • La préservation du capital (surtout en cas de chute du marché)
  • Et dans une moindre mesure, le revenu, un point qui aide à donner une caractéristique plus conservatrice au portefeuille, selon Julie Dickson.

« La manière dont ils atteignent ces objectifs est entièrement individuelle. Cela veut dire que nous reconnaissons qu’il n’y a pas une seule solution pour y parvenir, mais potentiellement plusieurs solutions potentielles », explique la Directrice des placements.

Toutefois, la répartition finale du portefeuille reste assez neutre (60 % actions, 40 % titres à revenu fixe), d’autant plus que 25 % du fonds est forcément en revenu fixe, mais il peut y avoir des variations de 5 % à 10 %.

Un mauvais environnement pour ce portefeuille

Évidemment, le comportement de ce portefeuille varie selon les conditions du marché.

Pour nous, les principaux risques associés à ce type d’investissement sont un resserrement des rendements du marché. C’était le cas par exemple en début d’année dernière, alors que le marché était dominé par un petit nombre d’entreprises (les sept magnifiques), illustre Julie Dickson.

Étant donné que ce portefeuille privilégie la diversification, une telle situation économique ne lui est vraiment pas favorable. De même, le portefeuille devient moins optimal lorsqu’il existe un environnement très « risk-off », comme le dit Julie Dickson, où les rendements des trésoreries américaines surpassent ceux de l’ensemble des titres de revenu fixe à l’échelle mondiale.

Une situation propice au portefeuille

À l’inverse, le portefeuille réalise de bons rendements quand l’environnement économique est très volatil. La stratégie a tendance à bien performer parce qu’elle mise sur la diversification et qu’elle est moins dépendante d’une région spécifique ou d’un petit groupe d’entreprises.

Évidemment, lorsque les rendements ne sont pas concentrés et viennent de plusieurs secteurs, il s’agit vraiment d’un environnement économique propice à ce portefeuille, comme lorsqu’il y a une faible corrélation entre actions et obligations.

Le fonds ne performe pas seulement bien en période de volatilité; il affiche également de bons résultats lorsque les rendements du marché sont davantage soutenus par les fondamentaux que par le sentiment des investisseurs.

Perspectives sur les marchés

Julie Dickson note les nombreux bouleversements qui ont marqué les marchés dans les dernières années, en raison notamment de la pandémie, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que du resserrement brutal des rendements sur les marchés américains, dominés l’année dernière par les sept magnifiques.

« Les marchés ont quand même connu trois phases significatives qui ont entraîné des bouleversements assez sévères, surtout en 2022. Une reprise très rapide a suivi en 2023, axée sur la croissance, puis s’est amorcée une période un peu plus volatile cette année », résume Julie Dickson. Cela devrait entraîner de nouvelles réductions de taux de la plupart de nombre de banques centrales, notamment : la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne ou même la Banque du Canada, selon elle.

Malgré tous ces bouleversements, Julie Dickson note que la croissance des bénéfices reste « remarquablement saine à travers le monde ».

« Les prévisions de bénéfices sur cette année et même l’année prochaine sont plutôt intéressantes, plutôt saines, de plus de 10% à notre avis », rapporte-t-elle.

Selon Capital Group, un portefeuille diversifié peut tirer avantage d’une telle situation mondiale. « Nous nous attendons à un élargissement de l’éventail du marché étant donné que nous prévoyons plus de sources de rendement à travers le marché », continue Julie Dickson.

Capital Group estime que deux secteurs pourraient être particulièrement intéressant cette année : la technologie et le secteur de la santé.

« Il est certain que la croissance de l’intelligence artificielle (IA) est un thème dominant. Il a dominé le marché depuis deux ou trois ans et ça devrait être encore le cas dans l’avenir », observe-t-elle.

En santé, l’IA permet également de réaliser des pas de géants, ce qui pourrait mettre ce secteur de l’avant, selon la Directrice des placements chez Capital Group.

Intégrer la recherche fondamentale

La recherche fondamentale est au cœur de la stratégie d’investissement de Capital Group. « Les analystes d’industries sont la partie primaire de notre recherche », confie ainsi Julie Dickson.

Les analystes suivent l’évolution d’entreprises avec lesquelles ils ont des relations bien établies, ce qui leur permet « d’avoir la meilleure perspective possible et les meilleures informations possibles à travers cette recherche ».

Pour les soutenir, Capital Group les récompensent de la même manière que les gestionnaires, c’est-à-dire que les analystes « peuvent investir eux-mêmes dans leurs meilleures convictions selon leur secteur de recherche. Ils sont ainsi récompensés de la même manière sur huit ans, cinq ans, trois ans et un an », explique Julie Dickson.

Cela les incite à adopter une perspective à long terme tout en favorisant une « approche dynamique » entre les analystes et les gestionnaires. Par exemple, lors d’une réunion d’investissement, si un analyste annonce qu’il a alloué 100 % de son budget plutôt que 10 %, cela montre au gestionnaire qu’il a une grande confiance dans son évaluation, souligne la Directrice des placements chez Capital Group.

« Il existe une véritable transmission de conviction entre les analystes et les gestionnaires, qui est suivie de très près par les deux parties », conclut-elle.

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Un planificateur québécois primé en France https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-planificateur-quebecois-prime-en-france/ Wed, 24 Jan 2024 12:51:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98526 Pour un livre sur l’IA en finance.

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Le planificateur financier et éthicien Michel Mailloux reçoit une reconnaissance internationale pour son ouvrage portant sur les robots financiers et l’intelligence artificielle (IA).

Michel Mailloux s’est vu décerner le prix Turgot dans la catégorie spéciale francophone, décerné par l’Institut de Haute Finance (IHFi) de Paris, pour son livre Robots financiers et IA, aspects pratiques et éthiques, publié aux éditions Arnaud Franel.

Le Prix Turgot récompense les meilleurs livres d’économie financière. Cette année, ce sont 195 ouvrages qui ont été lus par le comité de présélection. Le président du grand jury de la 37e édition du Prix Turgot n’est autre que Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne.

Tout au long de Robots financiers et IA, aspects pratiques et éthiques, Michel Mailloux se penche sur l’éthique en matière financière dans le contexte de l’émergence des robots financiers, ou dialogueurs financiers.

L’auteur dirige le Collège des professions financières. Il est également consultant en conformité chez Mailloux & Associés.

Dans son ouvrage, Michel Mailloux présente les considérations éthiques, souvent méconnues, qui sont en arrière-plan des algorithmes. Or, ces aspects éthiques ne peuvent pas être ignorés, ne serait-ce que parce que le cadre réglementaire évoluera dans certaines dimensions essentielles, transformant la nature du travail des professionnels de l’industrie.

Ainsi, les conseillers ne seront plus en mesure de comprendre les calculs effectués par une intelligence artificielle, compte tenu de l’immense complexité des calculs que celle-ci aura effectués. Par exemple, ChatGPT réalise quatre millions de milliards d’opérations à la seconde : la teneur des calculs financiers reposant sur un tel outil se trouve hors de portée de tout professionnel.

« L’intervenant financier est toujours responsable de ses conseils, mais comment être responsable s’il ne comprend pas ce que le dialogue financier fait ? » interroge Michel Mailloux.

L’auteur entrevoit ce vers quoi pourrait évoluer le futur cadre réglementaire dans le monde d’intelligence artificielle qui s’étend à l’industrie des services financiers. Plutôt que d’être en mesure d’assurer la transparence des calculs, le conseiller devra se concentrer sur l’explication des solutions proposées par l’intelligence artificielle.

« On peut imaginer que l’intelligence artificielle soit incluse dans la formation de base des conseillers », envisage l’auteur.

Michel Mailloux vient de publier une deuxième édition de son ouvrage au cours des derniers jours. Par ailleurs, il prépare présentement un nouvel ouvrage, destiné à faire connaître au grand public les rouages des dialogueurs financiers et de l’intelligence artificielle en finance.

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UBS rachète Crédit Suisse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ubs-rachete-credit-suisse/ Sun, 19 Mar 2023 20:54:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92618 Pour 3,2 milliards de dollars américains.

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Le géant bancaire UBS a racheté son rival Crédit Suisse pour 3,2 milliards $ de dollars américains (G$) dans le but d’éviter de nouvelles turbulences sur le marché bancaire mondial.

Le président suisse, Alain Berset, a parlé d’une annonce « d’une grande importance pour la stabilité de la finance internationale ».

« Un effondrement incontrôlé de Crédit Suisse aurait des conséquences incalculables pour le pays et le système financier international », a-t-il soutenu.

Selon le Conseil de stabilité financière, un organisme international qui surveille le système financier mondial, Crédit Suisse est l’une des banques d’importance systémique mondiale. Cela signifie que les régulateurs estiment que sa chute pourrait avoir des répercussions sur le système financier mondial dans son ensemble, comme ce fut le cas lors de l’effondrement de Lehman Brothers, il y a 15 ans.

L’annonce de dimanche est survenue après l’effondrement de deux grandes banques américaines la semaine dernière, ce qui a suscité une réponse rapide du gouvernement américain pour empêcher toute nouvelle panique bancaire.

Malgré tout, les marchés financiers mondiaux sont demeurés frileux depuis que le cours de l’action de Crédit Suisse a commencé à chuter, cette semaine.

Crédit Suisse, une banque ouverte il y a 167 ans, a déjà reçu un prêt de 54 millions de francs suisses (environ 80 M$ CA) de la Banque nationale suisse, ce qui a brièvement provoqué une hausse du cours de son action. Cette décision n’a toutefois pas semblé suffisante pour mettre fin à une sortie des dépôts.

Plusieurs problèmes de Crédit Suisse sont différents de ceux qui ont fait chuter Silicon Valley Bank et Signature Bank, dont les échecs ont mené à un important effort de sauvetage de la part de la Réserve fédérale des États-Unis. Par conséquent, leur chute n’annonce pas nécessairement le début d’une crise financière similaire à celle qui s’est produite en 2008.

Cet accord clôt une semaine très volatile pour Crédit Suisse. Mercredi, ses actions ont plongé à un niveau record après que son plus grand investisseur, la Banque nationale saoudienne, a annoncé qu’elle n’investirait plus dans l’institution pour éviter de déclencher des réglementations qui entreraient en jeu si sa participation augmentait d’environ 10 %.

Vendredi, les actions ont chuté de 8 % pour clôturer à 1,86 franc à la bourse suisse. Le titre a connu une longue glissade à la baisse, alors qu’il s’échangeait à plus de 80 francs en 2007.

Les problèmes ont commencé après que Crédit Suisse a annoncé, mardi, que ses dirigeants avaient identifié des « faiblesses importantes » dans les contrôles internes des rapports financiers à la fin de l’année dernière.

Bien que plus petit que son rival suisse UBS, Crédit Suisse exerce toujours une influence considérable, avec 1400 G$ US d’actifs sous sa gestion.

La société possède d’importants bureaux de négociation partout dans le monde, s’adresse aux clients riches par le biais de son activité de gestion de patrimoine et est un conseiller majeur pour les entreprises mondiales en matière de fusions et acquisitions.

Crédit Suisse n’a pas eu besoin d’aide gouvernementale en 2008 pendant la crise financière, contrairement à UBS.

Malgré la situation du système bancaire, la Banque centrale européenne (BCE) a approuvé jeudi une forte augmentation d’un demi-point de pourcentage des taux d’intérêt pour tenter de freiner l’inflation, affirmant que le secteur bancaire européen est « résilient ».

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a expliqué que les banques sont dans une position « complètement différente de 2008 », en partie à cause d’une réglementation gouvernementale plus stricte.

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La chute du Crédit Suisse secoue les marchés financiers européens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-chute-du-credit-suisse-secoue-les-marches-financiers-europeens/ Thu, 16 Mar 2023 17:35:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92584 Les inquiétudes de contagion après la faillite de SVB s'intensifient.

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Après la faillite des banques américaines Silicon Valley Bank (SVB) et Signature, c’est au tour d’une banque européenne d’être ébranlée. Le Crédit Suisse, deuxième groupe bancaire du pays, a dû faire appel à l’aide de la banque centrale helvétique après que son action a chuté brutalement mercredi.

Grâce à un apport de liquidités de 50 milliards de francs suisses (74 milliards de dollars canadiens), l’action de Crédit Suisse, qui avait chuté de 25 % le 15 mars, avait remonté de 30 % le lendemain, à l’ouverture de la Bourse, grâce à la bouée de sauvetage lancée par la Banque nationale suisse. L’institution financière a parallèlement annoncé une série d’opérations de rachat de dette pour environ 4 G$.

Le groupe bancaire, qui gère des actifs de plus de 2000 G$, a vu la valeur de son action chuter à près de 2 $ le 15 mars, dans la pire séance de son histoire, tirant vers le bas les principaux indices boursiers européens.

La débâcle a commencé lorsque Ammar al-Khudairy, le président de la Banque nationale saoudienne, principal actionnaire du Crédit Suisse, a déclaré dans une entrevue à Bloomberg TV que son groupe n’injecterait pas d’argent supplémentaire dans l’institution financière helvète en cas de difficulté, invoquant des raisons réglementaires.

L’actionnaire est déjà venu au secours de la banque une première fois en novembre. Un autre apport de capitaux porterait sa participation au-dessus de 10 %, ce qui impliquerait d’obtenir l’aval de la FINMA, l’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers en Suisse, selon le journal économique Les Échos.

Cette nouvelle a déclenché un mouvement de panique dans un marché inquiet des risques de contagion après la faillite de la banque américaine SVB. L’onde de choc a secoué plusieurs grandes banques européennes. La valeur de BNP Paribas a chuté de 11,11 % dans la foulée, celle de la Société générale a baissé de 11,01 % et celle de la Commerzbank de 10,08 %. Le CAC 40 est tombé de plus de 3,5 %, atteignant son niveau le plus bas depuis le 10 janvier.

Les inquiétudes autour de la santé des banques, accentuées par la chute en Bourse du Crédit Suisse, n’ont pas fait dévier de sa course la Banque centrale européenne (BCE), qui a augmenté son taux directeur de 50 points de base mercredi.

Une débâche annoncée

Les déboires du Crédit Suisse, fondé en 1856, ne datent pas d’hier. En novembre dernier, la banque a entrepris une importante restructuration qui l’a conduite à aller chercher le soutien financier d’un actionnaire saoudien. En février, elle dévoilait une perte de 10 G$ pour l’exercice 2022.

L’établissement a subi plusieurs revers ces dernières années. L’action a perdu plus de 87 % de sa valeur depuis la faillite, en mars 2021, de la société financière britannique Greensill Capital. La banqueroute du fonds Archegos Capital, la même année, lui a coûté plus de 6 G$.

Le risque de voir la situation contaminer d’autres institutions financières européennes est cependant assez faible, selon un expert interrogé par la radio française Europe 1, étant donné que la capitalisation boursière d’UBS, la principale banque suisse, est 10 fois supérieure à celle du Crédit Suisse.

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Bitcoin reviendra-t-il à la vie? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/bitcoin-reviendra-t-il-a-la-vie/ Mon, 30 Jan 2023 12:54:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91495 Sa chute vertigineuse soulève des questions.

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Après l’immense faillite apparemment frauduleuse de l’échange FTX, plusieurs se demandent si bitcoin réussira à prospérer à nouveau, voire à rester en vie. Mais un fort rebond de la crypto-monnaie suscite plutôt une autre question : pourquoi revient-il à la vie?

Ulrich Bindseil, directeur général de la Banque centrale européenne (BCE) et le conseiller Jürgen Schaaf ont rapidement prononcé l’eulogie de la fameuse crypto-monnaie en novembre 2022, affirmant que les récentes fluctuations du bitcoin et la volatilité de 2022 constituaient le dernier clou du cercueil pour la crypto-monnaie. « Il s’agit d’un dernier souffle artificiellement induit avant la route vers l’inutilité – et cela était déjà prévisible avant que FTX ne fasse faillite et n’envoie le prix du bitcoin bien en dessous de 16 000 dollars. »

Par ailleurs, d’autres inconditionnels de bitcoin refusent obstinément de jeter la serviette, prédisant, comme le financier de capital-risque Tim Draper, que bitcoin, comme le Phénix, va émerger de ses cendres et voguer vers un sommet inégalé de 250 000 $US dès la mi-2023. Plus mesurée, mais optimiste quand même, Carol Alexander, professeur de finance à l’Université Sussex, prédit un prix de 50 000 $US à la fin de 2023.

D’autres, loin de partager un tel enthousiasme, ne partagent pas non plus le pessimisme de la BCE. Par exemple, Mark Mobius, investisseur émérite de Franklin Templeton, annonce un prix de 10 000 $US en 2023, tandis que Standard Chartered prédit une autre dégelée à 5 000 $US.

Bitcoin a connu pire

La chute vertigineuse de bitcoin dans le cours de 2022, depuis son sommet de 58 194 $CAD en mars jusqu’à son creux de 21 693$ en novembre peut laisser croire qu’il sera difficile de ressouder les os éparpillés du cadavre. C’est le cas encore plus si on considère le plongeon vertigineux depuis le sommet historique de 75 934$ atteint en octobre 2021.

En chiffres absolus, ces deux plongeons semblent irrévocables et définitivement condamner bitcoin aux oubliettes de « l’inutilité », comme l’annoncent les deux analystes de la BCE.

C’est oublier que bitcoin, dans sa courte vie très mouvementée depuis son lancement en 2009, a connu pire. Les deux plongeons depuis mars 2021 représentent des reculs respectifs de -268% et -350%. Or, de décembre 2017 à décembre 2018, bitcoin a connu un parcours qui l’a mené d’un sommet de 24 641 $ à 4 353, un écrasement de -566%.

À présent, contre toute attente, en cette dernière semaine de janvier 2023, bitcoin a refait son chemin à 30 744$, une remontée de 42% en moins de deux mois.

La juste question

Savoir si bitcoin reviendra en vie n’est peut-être pas la bonne question. Il faudrait plutôt savoir pourquoi il revient en vie – et si vite.

Les banquiers de la BCE alignent pourtant de multiples raisons qui militent en faveur du décès de bitcoin. On espérait au départ que la crypto-monnaie soit une monnaie d’échange à l’abri de toute surveillance, une dimension de plus en plus évacuée au profit de bitcoin en tant qu’investissement.

« Mais bitcoin ne convient pas non plus en tant qu’investissement, écrivent Bindseil et Schaaf. Il ne génère pas de flux de trésorerie (comme l’immobilier) ou de dividendes (comme les actions), ne peut pas être utilisé de manière productive (comme les matières premières) ou fournir des avantages sociaux (comme l’or). L’évaluation du bitcoin sur le marché est donc purement spéculative. »

Comme l’affirme une chronique du magazine Forbes, « (…) la valeur future d’une crypto-monnaie ne peut être calculée à partir d’une base fondamentale, parce qu’elle est fondée dans la spéculation. »

« Les gros investisseurs en bitcoin sont les plus incités à entretenir l’euphorie, jugent Birdseil et Schaaf. À la fin de l’année 2020, des entreprises isolées ont commencé à promouvoir le bitcoin aux frais (de ces mêmes entreprises). Certaines sociétés de capital-risque (VC) continuent également à investir massivement. »

Il est indéniable que bitcoin a profondément fait son lit dans le monde financier, constate Forbes. « Non seulement les investisseurs particuliers sont plus nombreux à détenir des positions, mais aussi les entreprises de Wall Street, les fonds de capital-risque et même certaines grandes entreprises publiques. Nous arrivons au stade où le secteur des crypto-monnaies fera trop partie des marchés financiers traditionnels pour ne pas se redresser. Nous y sommes peut-être déjà, mais cela reste à voir. »

Carol Alexander constate la même chose jugeant que les plus grands portefeuilles bitcoins – qu’on appelle les « baleines » – représentent 14,15% des actifs totaux. Elle s’attendait à la fin de 2022 à ce que ces baleines entrent en jeu pour soutenir le marché.

Un coup d’œil sur les volumes de transaction pourrait lui donner raison. À la fin de 2022, le nombre de transactions s’élevait à 150 000, remontant à 300 000 au 15 janvier 2023. C’est une fraction des volumes de 6,790,000 et de 4,100,000 qui inondaient les échanges en janvier 2018 en février 2020. Et les faibles volumes actuels appuient une remontée de 42%.

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Une première étape pour l’euro numérique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-premiere-etape-pour-leuro-numerique/ Mon, 19 Jul 2021 12:07:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81133 PLANÈTE FINANCE – La Banque centrale européenne y travaille.

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La Banque centrale européenne (BCE) travaille pour créer un euro numérique, un projet qui offrirait d’autres possibilités d’effectuer des paiements électroniques et qui pourrait mettre des bâtons dans les roues aux cryptomonnaies, rapporte Zone Bourse.

« Le Conseil des gouverneurs de la BCE a décidé de lancer formellement un projet visant à préparer l’éventuelle émission d’un euro numérique », a annoncé Fabio Panetta, membre du directoire de l’institution dans un communiqué publié le 14 juillet dernier.

Cet euro numérique serait un « gage de sécurité » et serait proposé en parallèle de la monnaie numérique. La BCE espère avec cette monnaie offrir une alternative plus intéressante que les cryptomonnaies, craignant que l’engouement pour les paiements numériques attirent les consommateurs vers ces dernières, rapporte sudouest.fr.

L’euro numérique permettrait de déposer directement cette monnaie auprès d’un compte ouvert à la banque centrale, dont l’accès est jusqu’ici réservé aux banques commerciales. L’argent sera ainsi protégé contre tout risque de perte.

La BCE assure qu’avec cette monnaie, il sera facile, rapide et sécuritaire de régler tout achat via une application sur téléphone intelligent, mais également hors ligne avec des cartes de paiement similaires à la carte de débit.

Cette monnaie différerait des cryptomonnaies, car contrairement à ces dernières, il s’agirait d’un moyen de paiement officiel. De plus, son unité de compte serait définie par l’État et son émission serait régulée, non pas par un algorithme, mais par un comité de politique monétaire apportant ainsi davantage de stabilité à la monnaie.

« Un euro aujourd’hui doit valoir un euro demain, en liquide ou en numérique », martèle la BCE.

Deux années ont été prévues pour « les travaux de recherche conceptuelle devant déterminer les contours que devrait avoir un euro numérique » de la première phase, selon le communiqué.

La question de l’énergie revient évidemment sur la table, puisque les cryptomonnaies sont connues pour être énergivores. Toutefois, la BCE assure que la consommation d’énergie nécessaire à l’infrastructure de règlement est « négligeable par rapport à la consommation d’énergie et à l’empreinte environnementale de crypto-actifs comme le bitcoin ».

L’euro numérique pourrait voir le jour en 2025, selon l’AFP.

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La Banque centrale européenne misera sur le changement climatique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-centrale-europeenne-misera-sur-le-changement-climatique/ Thu, 08 Jul 2021 18:09:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81042 Une nouvelle stratégie de gestion de l'économie a été adoptée en ce sens.

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La Banque centrale européenne a adopté une nouvelle approche pour sa gestion de l’économie, qui permettrait à la banque de tolérer des périodes transitoires d’inflation modérément supérieure à son objectif de 2 % et de mieux prendre en compte le changement climatique dans ses prévisions et ses programmes de relance.

La nouvelle stratégie annoncée jeudi pour les 19 pays qui utilisent l’euro recommande également d’inclure les prix des logements dans la mesure clé de l’inflation de l’Union européenne (UE).

Un aspect clé consiste à remplacer l’objectif d’inflation précédent de la banque d’une inflation annuelle « inférieure, mais proche de » 2 %. La nouvelle cible est décrite comme 2 %, mais « symétrique ». Cela signifie qu’une « période transitoire » d’inflation supérieure à l’objectif est permise. En théorie, cela permettrait à la banque de maintenir des taux d’intérêt bas et des programmes de relance tels que les achats d’obligations avec de l’argent nouvellement créé pendant une plus longue période.

La banque centrale a indiqué que tenir compte de la hausse des prix des logements représenterait mieux l’inflation, car il s’agit d’un élément pertinent pour les ménages. L’inclusion des logements occupés par leur propriétaire dans l’indice d’inflation de l’UE prendrait cependant des années; par conséquent, la banque a précisé qu’elle prévoyait d’utiliser les premières estimations des coûts du logement pour compléter ses mesures d’inflation.

La BCE a indiqué qu’elle ferait davantage pour intégrer l’impact du changement climatique dans sa politique monétaire, affirmant que le réchauffement climatique pourrait avoir des « implications profondes » pour la stabilité des prix. Elle a précisé qu’elle élargirait ses modèles économiques et ses statistiques pour mieux évaluer l’effet que le changement climatique pourrait avoir sur l’économie.

Lors de ses achats d’obligations, la banque a expliqué qu’elle pourrait examiner si les sociétés émettant les obligations étaient conformes à la législation de l’UE mettant en œuvre les accords de Paris sur le changement climatique de 2015. L’achat d’obligations d’entreprises et d’État est un outil utilisé par la banque pour réduire les coûts d’emprunt pour les entreprises, les ménages et les budgets des gouvernements.

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Six banques de la zone euro ont des fonds propres insuffisants, selon la BCE https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/six-banques-de-la-zone-euro-ont-des-fonds-propres-insuffisants-selon-la-bce/ Wed, 05 Feb 2020 12:55:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63930 Six banques avaient un niveau de fonds propres inférieurs aux exigences de la Banque centrale européenne (BCE) en 2019.

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Six des 109 banques en zone euro sont passées sous le niveau de fonds propres exigé par le régulateur en 2019. Quatre de ces établissements ont remédié à la situation avant la fin de l’année, les deux derniers ont été invités à prendre des mesures correctives, selon un récent article de Bourse Direct.

« Des actions correctrices, assorties d’un calendrier précis, ont été prescrites aux banques qui n’ont pas pris de mesures satisfaisantes au dernier trimestre 2019 », a ajouté la BCE.

Depuis la crise de 2008, les banques européennes doivent se plier à des exigences de fonds propres. La BCE exige par exemple que les banques détiennent un montant minimum de capital – mesuré en fonds propres (CET1) rapportés aux actifs à risques. Alors que ces exigences étaient en hausse constante, les exigences et recommandations totales de fonds propres CET1 sont restées stables cette année par rapport à 2018 à 10,6%.

Quelques inquiétudes

En 2019, le superviseur, qui juge les banques sur plusieurs éléments clés pour jauger de leur solidité, a relevé des « détériorations notables », notamment des bénéfices « inférieurs au coût de leur capital » chez la majorité des établissements importants, selon l’AFP.

À cela, s’ajoutent des lacunes de gouvernances qui font que « les organes de direction manquent d’efficacité et les contrôles internes sont insuffisants ».

Finalement, le superviseur a également noté que les banques étaient davantage exposées à certains risques opérationnels, notamment ceux liés à l’informatique et à la cybersécurité.

« S’il est indéniable que l’environnement extérieur est difficile, cela ne va pas changer à court terme. Les banques doivent intensifier leurs efforts de gestion pour recentrer leurs modèles d’entreprise, déployer des stratégies efficaces en matière de numérisation et obtenir des améliorations plus radicales en matière de rentabilité », a commenté Andrea Enria, qui dirige le bras de contrôle de la BCE.

Toutefois, la situation est loin d’être désespérée. La BCE a noté avec satisfaction la baisse continue du volume des prêts en souffrance. Ceux-ci représentaient 543 milliards d’euros à la fin du mois de septembre 2019 au sein de l’échantillon, soit un ratio de 3,4%, contre environ 1 000 milliards d’euros et un ratio de 8% en 2014, l’année où la BCE a commencé à assumer ses missions de surveillance des banques.

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