Banque Nationale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 10 Feb 2025 12:11:48 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque Nationale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nominations au CA de la BN https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nominations-au-ca-de-la-bn/ Mon, 10 Feb 2025 12:11:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105367 NOUVELLES DU MONDE – Dans le cadre de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest.

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À la suite de la clôture de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB), la Banque Nationale nomme deux membres de CWB à son conseil d’administration (CA), soit Sarah Morgan-Silvester et Irfhan Rawji.

Titulaire d’un baccalauréat en commerce (avec distinction) de l’Université de la Colombie-Britannique et Fellow de l’Institut des banquiers canadiens, Sarah Morgan-Silvester occupait jusqu’à récemment le poste de présidente du CA de CWB. Avant de se joindre à cette institution, elle était première vice-présidente à la direction, Services financiers personnels et Gestion de patrimoine à la Banque HSBC Canada, et présidente et cheffe de la direction de la Société de Fiducie HSBC.

Sarah Morgan-Silvester siège sur plusieurs CA, notamment à titre de présidente du conseil de Grosvenor Americas Partners. Elle a également été chancelière de l’Université de la Colombie-Britannique, présidente de l’Administration portuaire Vancouver Fraser, présidente de la fondation Women’s Hospital and Health Centre de la Colombie-Britannique ainsi qu’administratrice de sociétés privées et d’autres organisations.

Irfhan Rawji est quant à lui titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (avec grande distinction) de la Harvard Business School et d’un baccalauréat en commerce (avec distinction) de l’Université de la Colombie-Britannique. Associé directeur chez Relay Ventures, une société de capital de risque de démarrage, Irfhan Rawji est également associé directeur chez Realize Capital Partners, un fonds de fonds à catégories d’actifs multiples axé sur l’investissement d’impact au Canada.

De plus, Irfhan Rawji est président exécutif de MobSquad, président du conseil d’administration de The Logic, président du conseil d’administration de l’Institut canadien de recherches avancées et président du conseil d’administration de l’Institut pour la citoyenneté canadienne.

« Sarah apporte ses connaissances approfondies des services financiers et de la gestion de patrimoine, et Irfhan apporte une vaste expérience du capital de risque et des entrepreneurs canadiens innovants. Ensemble, ils possèdent un large éventail de connaissances sur CWB et l’Ouest canadien, et viennent renforcer notre conseil d’administration alors que la Banque Nationale accélère sa croissance partout au pays. Au nom du conseil d’administration de la Banque Nationale, je leur souhaite la bienvenue et je me réjouis de notre future collaboration », a affirmé Robert Paré, président du conseil d’administration de la Banque Nationale.

Le président et chef de la direction de CWB, Chris Fowler, a quant à lui annoncé qu’il prendrait sa retraite début mars. Il restera toutefois auprès de Laurent Ferreira, président et chef de la direction de la Banque Nationale, jusqu’au 30 avril, à titre de conseiller exécutif.

« Au nom de l’équipe de direction de la Banque Nationale et de CWB, je tiens à souligner la contribution impressionnante de Chris au cours de ses 34 années chez CWB et son engagement continu auprès de la communauté des affaires de l’Alberta. Chris a joué un rôle déterminant dans la croissance et la vision ambitieuse de CWB. Je me réjouis de continuer à bénéficier de ses conseils éclairés et de son expertise sur l’Ouest canadien d’ici sa retraite bien méritée », a commenté Laurent Ferreira.

Chris Fowler travaille pour CWB depuis 1991. Il y a été nommé président et chef de la direction en 2013. Durant ces plus de 30 ans dans le milieu des affaires, Chris Fowler s’est beaucoup impliqué. Il a ainsi été directeur du Business Council of Alberta et membre du Conseil canadien des affaires et du Conseil consultatif des affaires de l’Université de l’Alberta. Chris Fowler a aussi siégé au CA de l’Art Gallery of Alberta, de la University Hospital Foundation et a été membre du cabinet de campagne de Centraide.

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Une leader « passionnée des gens » arrive chez IG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-leader-passionnee-des-gens-arrive-chez-ig/ Wed, 05 Feb 2025 12:03:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105203 NOUVELLES DU MONDE — Léa Saadé est nommée VP régionale Montréal — Rive Sud.

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IG gestion de patrimoine a recruté Léa Saadé pour occuper le poste de vice-présidente régionale pour son bureau de Montréal — Rive-Sud. Léa Saadé a occupé des postes clés dans différentes institutions financières, chez BMO, à la Banque Nationale et à la Banque Scotia, avant de faire le saut à la Financière des professionnels, en 2018, comme vice-présidente régionale, Montréal centre, Rive-Nord, Gestion privée, où elle était en poste jusqu’à récemment.

« Forte de plus de 20 ans d’expérience en gestion financière, Léa se distingue par son leadership stratégique et son approche axée sur les résultats. Son engagement auprès d’organisations telles que l’Institut de planification financière, témoigne de sa volonté de faire progresser la profession. Sa vision et son expertise feront d’elle un atout majeur pour notre équipe et nos clients », a indiqué IG dans un communiqué.

Léa Saadé, qui se décrit comme une « leader d’influence passionnée des gens » qui aime propulser au quotidien le talent autour d’elle, a été élue vice-présidente du conseil d’administration de l’Institut de planification financière en 2024, où elle siège depuis 2021. Récipiendaire du prix Coup de cœur du jury lors du dernier gala de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), elle est titulaire d’un MBA en commerce de l’ESG UQAM et diplômée en finance et entrepreneuriat de l’Université Mc Gill. Elle porte les titres de planificatrice financière (Pl. Fin.) et d’administratrice agréée (Adm.A.), et est Fellow du Canadian Securities Institute (CSI).

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Le patron de la Banque Nationale lance un appel à la vigilance économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-patron-de-la-banque-nationale-lance-un-appel-a-la-vigilance-economique/ Fri, 24 Jan 2025 11:54:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105158 Selon lui, le Canada doit agir rapidement pour éviter des conséquences graves.

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Le « choc » de la menace d’une guerre tarifaire doit être l’occasion pour les gouvernements « de se réveiller » au sujet de l’économie canadienne qui va dans la mauvaise direction, s’inquiète le grand patron de la Banque Nationale, Laurent Ferreira.

Laurent Ferreira et l’économiste en chef de l’institution financière montréalaise, Stéfane Marion, ont tracé un portrait pessimiste des grandes tendances économiques, jeudi, lors d’une présentation devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

« Notre économie est à un moment critique et décisif, a prévenu Laurent Ferreira devant un parterre de gens d’affaires. La performance économique du Canada est en recul depuis un bon moment. »

Il a identifié la baisse de la productivité au Canada, le manque d’investissements en recherche et développement, le déclin des investissements dans le secteur manufacturier et la trop lourde réglementation comme des tendances inquiétantes.

L’administration « combattive » de Donald Trump aux États-Unis confronte le Canada à reconnaître ses faiblesses, selon lui. Bien qu’inquiétante, la menace de tarifs représente une occasion de réfléchir à la politique économique du Canada. « Des fois, ça prend un choc comme Trump pour se réveiller et c’est une bonne chose », réagit Laurent Ferreira en entrevue en marge de la présentation.

Il reconnaît que le fédéral et les provinces se sont montrés proactifs face à la menace d’une guerre tarifaire. « Je pense qu’il faut continuer dans cette veine-là parce que pour avoir une réponse à ce qui se passe en ce moment-là avec Trump, il faut remettre l’économie canadienne sur les rails, puis avancer. »

L’homme d’affaires est toutefois plus dur quand on parle de la politique économique canadienne des dix dernières années. Le fédéral n’aurait pas été suffisamment à l’écoute du milieu des affaires durant cette période, selon lui. « Je pense qu’au niveau du fédéral, ça s’est gâté un peu plus dans les dix dernières années. »

Les dix dernières années coïncident avec les années du gouvernement libéral de Justin Trudeau. Laurent Ferreira n’a pas voulu se prononcer s’il souhaitait un changement de parti à Ottawa lors de la prochaine élection.

Il note que les libéraux auront un nouveau chef. « Je pense qu’on est dû pour un changement. […] Puis je pense que, clairement, le Parti libéral en ce moment travaille là-dessus. Alors que ce soient les libéraux ou les conservateurs, je pense que ce qui est important, c’est de remettre l’économie canadienne comme une des plus importantes priorités. »

L’une des priorités devrait être de réduire la réglementation, croit Laurent Ferreira « Les Américains vont vite réduire la réglementation et les impôts de leurs entreprises, ce qui risque d’élargir l’écart de productivité entre nos deux pays. Il faut réagir rapidement et aider les entreprises canadiennes. Il faut s’attaquer à la réglementation au Canada, qui est un poids, et également au niveau d’imposition. »

Les barrières aux commerces entre provinces pourraient être l’un des premiers endroits où les gouvernements pourraient faire une différence. « Ça ne coûte rien de faire ça. Alors, qu’est-ce qu’on attend ? »

Le marché va contenir Trump

Au cours de son allocution, Laurent Ferreira a dit douter que l’administration Trump puisse aller jusqu’au bout avec sa menace de tarifs de 25 %. « L’économie, ce qui touche le consommateur, les taux d’intérêt, le marché boursier américain sont des garde-fous qui pèseront lourd dans les décisions du gouvernement américain. […] La réputation du président Trump, c’est sa plus grande préoccupation. »

L’économiste en chef, Stéfane Marion, abonde dans le même sens. Les tarifs feraient bondir l’inflation aux États-Unis, ce qui entraînerait une augmentation des taux d’intérêt sur les obligations américaines au moment où Washington affiche un important déficit.

Il note que les taux d’intérêt des obligations aux États-Unis ont commencé à monter, même si la Réserve fédérale (Fed) assouplit sa politique monétaire. Cela fait également en sorte d’augmenter les taux hypothécaires.

« C’est troublant pour Donald Trump et c’est la raison pour laquelle je ne pense pas que le 25 % puisse se faire sans avoir un dommage collatéral important sur les marchés financiers américains », estime l’économiste en chef de la Banque Nationale.

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Des changements à la direction de la BNC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/des-changements-a-la-direction-de-la-bnc/ Wed, 08 Jan 2025 11:59:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104788 NOUVELLES DU MONDE —Plusieurs nominations entreront en vigueur le 1er mars prochain.

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La Banque Nationale a annoncé des changements au sein de son équipe de direction pour soutenir sa croissance, notamment après l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB).

Le premier vice-président à la direction Entreprises et Gestion privée 1859, Michael Denham, est nommé premier vice-président à la direction et vice-président du conseil. Il dirigera l’intégration de CWB à compter du 1er mars 2025. Arrivé à la Banque Nationale en septembre 2021 après avoir présidé la Banque de développement du Canada (BDC) pendant cinq ans, Michael Denham dirige Entreprises et Gestion privée 1859 depuis juin 2023.

Son poste actuel sera repris par Judith Ménard, qui occupe les fonctions de leader pour les comptes nationaux et première vice-présidente d’Entreprises et Gestion privée 1859 pour les régions de la Colombie-Britannique, des Prairies, de l’Ontario et de l’Atlantique). Elle se joindra aussi à l’équipe relevant directement de Laurent Ferreira.

Entrée à la Banque Nationale en 1998, Judith Ménard a occupé plusieurs postes stratégiques, dont celui de cheffe de conformité pour les secteurs d’affaires au Canada et à l’international. Diplômée en droit et en comptabilité de l’Université de Sherbrooke, elle sera désormais responsable de définir les orientations stratégiques, d’améliorer l’expérience client et de superviser les produits et services pour les secteurs entreprises et gestion privée au Canada.

« Je suis heureux de ces deux nominations, qui reflètent nos ambitions de croissance au Canada », assure Laurent Ferreira.

La Banque Nationale avait annoncé en juin avoir conclu un accord d’achat d’actions pour acquérir CWB qui valorise le prêteur établi à Edmonton à environ 5 milliards de dollars. En septembre, les actionnaires de CWB avaient approuvé le projet de transaction. Cette dernière a finalement été validée par le gouvernement fédéral le 20 décembre dernier.

Parmi les autres nominations, Dominic Paradis, premier vice-président aux affaires juridiques et secrétaire corporatif, est promu au poste de vice-président à la direction, affaires juridiques.

Par ailleurs, Stéphane Achard, premier vice-président à la direction du secteur international et responsable d’ABA Bank, prendra sa retraite le 30 avril 2025. William « Bill » Bonnell, actuellement conseiller stratégique auprès du chef de la direction, lui succèdera et dirigera les activités d’investissement international de la Banque.

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Ottawa donne son accord pour l’acquisition de CWB par la BN https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ottawa-donne-son-accord-pour-lacquisition-de-cwb-par-la-bn/ Mon, 23 Dec 2024 12:56:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104760 La clôture finale de l’opération est prévue le 3 février.

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Le gouvernement fédéral donne son feu vert à l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB) par la Banque Nationale du Canada.

C’est ce qu’ont indiqué les deux institutions financières dans un communiqué conjoint vendredi.

« Nous sommes heureux que la transaction ait obtenu l’approbation finale du ministre des Finances. Cette approbation marque la conclusion d’un processus réglementaire rigoureux, après avoir reçu l’aval du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) et du Bureau de la concurrence », a affirmé le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Laurent Ferreira.

La société établie à Montréal avait annoncé en juin avoir conclu un accord d’achat d’actions pour acquérir CWB qui valorise le prêteur établi à Edmonton à environ 5 milliards $. En septembre, les actionnaires de CWB avaient approuvé le projet de transaction.

La clôture finale de l’opération est prévue le 3 février, selon la Nationale. Laurent Ferreira avait indiqué plus tôt ce mois-ci, lors de la présentation des derniers résultats trimestriels, que le processus progressait comme prévu et être optimiste quant à une conclusion de la transaction au début de 2025.

Avec cette prise de contrôle, la Banque Nationale souhaite accélérer sa croissance pancanadienne. La Banque canadienne de l’Ouest compte 39 succursales en Colombie-Britannique et en Alberta, alors que l’institution montréalaise ne compte actuellement que trois succursales dans chacune de ces deux provinces.

« Nous nous réjouissons d’unir nos forces à celles de la Banque Nationale pour offrir à notre clientèle l’accès à une plateforme de produits et de services plus complète, à l’échelle nationale », a pour sa part déclaré le président et chef de la direction de CWB, Chris Fowler.

Dans la foulée de l’approbation par le gouvernement fédéral, la Banque Nationale a annoncé vendredi des nominations au sein de son équipe de direction.

Ces personnes viendront « appuyer sa vision stratégique et sa croissance accélérée dans certains marchés, notamment dans le contexte de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest », a-t-elle fait savoir dans un communiqué distinct.

Le premier vice-président à la direction Entreprises et Gestion privée 1859, Michael Denham, est nommé premier vice-président à la direction et vice-président du conseil. Il dirigera notamment l’intégration de CWB.

Le poste actuel de Michael Denham sera dorénavant occupé par Judith Ménard, première vice-présidente Entreprises et Gestion privée 1859 (Colombie-Britannique, Prairies, Ontario et Atlantique). Elle se joindra aussi à l’équipe relevant directement de Laurent Ferreira.

Dominic Paradis, premier vice-président aux affaires juridiques et secrétaire corporatif, est promu au poste de premier vice-président à la direction, affaires juridiques.

Toutes ces nominations entreront en vigueur le 1er mars prochain.

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La Banque Nationale confiante d’acheter de la Banque canadienne de l’Ouest https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-nationale-confiante-dacheter-de-la-banque-canadienne-de-louest/ Mon, 09 Dec 2024 12:26:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104489 Le processus d’approbation progresse comme prévu.

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La Banque Nationale du Canada mentionne que le processus pour l’approbation de son projet d’acquérir la Banque canadienne de l’Ouest (CWB) progresse comme prévu. Elle espère conclure la transaction au début de 2025.

Le président et chef de la direction de l’institution financière québécoise, Laurent Ferreira, a indiqué que le ministère fédéral des Finances a complété ses consultations en novembre. Le dossier est maintenant entre les mains du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).

« Une fois que le BSIF aura terminé son examen, la dernière étape sera la décision de la ministre des Finances », a affirmé Laurent Ferreira, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes financiers pour discuter des résultats trimestriels.

« Les choses progressent comme nous l’avions prévu. Nous sommes toujours optimistes quant à la clôture (de la transaction). Début de 2025 est toujours l’objectif », a-t-il dit lorsque questionné sur l’échéancier du processus d’approbation.

En septembre dernier, la Banque Nationale a obtenu l’autorisation du Bureau de la concurrence, plus de trois mois après avoir annoncé son projet d’acquisition de CWB.

La Banque Nationale a conclu un accord d’achat d’actions pour acquérir CWB qui valorise le prêteur établi à Edmonton à environ 5 milliards de dollars (G$).

L’institution financière établie à Montréal, sixième en importance au Canada, estime que cette transaction lui permettra d’accélérer sa croissance pancanadienne. La Banque canadienne de l’Ouest compte 39 succursales en Colombie-Britannique et en Alberta, alors que la Banque Nationale ne compte actuellement que trois succursales dans chacune de ces deux provinces.

Dividende en hausse

La Banque Nationale a augmenté son dividende après avoir annoncé une hausse annuelle de son bénéfice au quatrième trimestre.

La banque montréalaise a mentionné qu’elle verserait désormais un dividende trimestriel de 1,14 $ par action, en hausse par rapport à 1,10 $ par action.

La Banque Nationale a rapporté un bénéfice net de 955 millions de dollars (M$), ou 2,66 $ par action, lors de son trimestre qui a pris fin le 31 octobre. Ce résultat se compare à un bénéfice de 751 M$, ou 2,09 $ par action, au même trimestre l’année dernière.

Ses revenus ont totalisé 2,94 G$, en hausse par rapport à 2,56 G$ un an plus tôt, au quatrième trimestre.

Ses dotations pour pertes sur créances ont bondi par rapport à il y a un an, pour s’établir à 162 M$. La hausse provient des services aux particuliers et aux entreprises ainsi que des filiales Credigy et ABA Bank. Pour l’exercice complet, les dotations aux pertes de crédit ont passé de 397 M$ à 569 M$ sur un an.

Dans un contexte d’incertitude économique et de prévisions plus défavorables, la société prévoit dans ses portefeuilles nationaux de nouvelles augmentations des impayés et des provisions pour créances dépréciées, tant dans ses portefeuilles de détail que de gros, en 2025.

« À l’horizon 2025, l’économie reste incertaine et complexe. Dans ce contexte, notre approche et notre discipline en matière de crédit, de capital et de gestion des coûts restent inchangées », a déclaré Laurent Ferreira.

Il a souligné que l’institution a atteint l’ensemble de ses objectifs financiers à moyen terme en 2024, « grâce à une exécution disciplinée, à une forte croissance organique et à une performance du crédit résiliente ».

Sur une base ajustée, la Banque Nationale a déclaré avoir gagné 2,58 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,39 $ par action au même trimestre l’année dernière.

L’estimation moyenne des analystes était d’un bénéfice ajusté de 2,57 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

La Banque Nationale a fait savoir que son secteur des particuliers et entreprises a généré des profits de 327 M$, en hausse par rapport à 271 M$ à la même période l’an dernier, tandis que ses activités de gestion de patrimoine ont généré un bénéfice de 219 M$, en hausse par rapport à 155 M$ il y a un an.

Son secteur des marchés financiers a généré 306 M$, comparativement à 284 M$ un an plus tôt.

Les activités de financement spécialisé et internationales de la Banque Nationale aux États-Unis, qui comprennent principalement ses filiales Credigy et Advanced Bank of Asia, ont généré un bénéfice de 157 M$, contre 145 M$ au même trimestre l’année dernière.

La rubrique « autres » de la banque a enregistré une perte de 54 M$, contre une perte de 104 M$ un an plus tôt.

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Hausse des bénéfices pour les banques au T4 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hausse-des-benefices-pour-les-banques-au-t4/ Thu, 05 Dec 2024 12:20:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104466 Un excellent trimestre pour ces trois institutions.

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Au quatrième trimestre (T4) de 2024, la Banque Royale du Canada (RBC), la Banque Scotia et la Banque Nationale ont toutes trois enregistré une hausse de leurs bénéfices.

4,22 G$ de bénéfice pour la RBC

La RBC a surmonté les effets du ralentissement de l’économie canadienne pour annoncer un bénéfice de 4,22 G$ au quatrième trimestre et de 16,2 G$ pour l’année.

Les bénéfices de la plus grande entreprise canadienne ont augmenté de 7 % au cours du trimestre par rapport à l’année dernière, stimulés en partie par l’acquisition de HSBC Canada, tandis que les bénéfices ajustés pour le trimestre ont grimpé de 18 %, a-t-elle dévoilé mercredi.

L’augmentation de ses résultats est survenue malgré une croissance économique timide et une hausse du chômage au Canada qui ont fait pression sur les emprunteurs et la croissance des prêts, mais ces facteurs ont été compensés par une forte croissance des bénéfices dans ses divisions de gestion de patrimoine et d’actifs.

Cependant, les vents contraires économiques, qui incluaient une baisse de l’immigration et la menace du protectionnisme, ont amené la banque à avertir que la situation pourrait s’aggraver avant de s’améliorer.

« Du côté du crédit, nous sommes prudents, mais optimistes », a affirmé le président et chef de la direction Dave McKay.

L’incertitude a conduit l’entreprise à être un peu plus prudente en matière de capital, a-t-il souligné.

Bien que la banque ait annoncé une augmentation de 4 % du dividende, elle a réduit ses rachats d’actions au cours du dernier trimestre, a précisé Dave McKay.

« Nous avons été prudents dans nos rachats d’actions ce trimestre, étant donné le degré plus élevé de volatilité autour des résultats des élections et de la politique monétaire à venir. »

Au cours du trimestre, la RBC a augmenté ses provisions pour pertes de crédit de 17 % par rapport à il y a un an, à 840 M$, principalement en provenance des services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada.

La banque a bénéficié d’une certaine amélioration des prêts irrécouvrables dans sa division de capital, mais la tendance ne devrait pas durer, a expliqué le chef de la gestion du risque Graeme Hepworth.

« Bien que cette tendance soit encourageante, nous ne nous attendons pas à ce que les pertes restent aussi faibles », a-t-il déclaré.

Les provisions n’ont cependant pas eu d’effet sur les bénéfices, avec un bénéfice par action de 2,91 $ pour le trimestre clos le 31 octobre, en hausse par rapport à un bénéfice de 2,76 $ par action au même trimestre de l’année dernière, tandis que les revenus ont totalisé 15,07 G$, en augmentation par rapport à 12,69 G$ il y a un an.

Sur une base ajustée, RBC indique avoir gagné 3,07 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,65 $ par action un an plus tôt.

L’estimation moyenne des analystes était d’un bénéfice ajusté de 3,01 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

Le trimestre a été solide en ce qui concerne les marges, l’effet de levier d’exploitation et les niveaux de capital, la principale question étant de savoir si les résultats justifient la prime de valorisation de la RBC, a-t-il ajouté.

La RBC a spécifié que ses activités bancaires aux particuliers ont généré 1,58 G$, en hausse par rapport à 1,37 G$ un an plus tôt. Ses activités de banque aux entreprises ont généré 774 M$, en augmentation par rapport à 668 M$. Les deux unités ont été aidées par l’ajout de HSBC Canada.

Les activités de gestion de patrimoine de la RBC ont généré 969 M$, en hausse par rapport à 272 M$, tandis que ses activités d’assurance ont produit 162 M$, en augmentation par rapport à 97 M$ il y a un an.

Les activités de marchés des capitaux de la banque ont généré 985 M$ pour le trimestre, en baisse par rapport à 987 M$ il y a un an.

Le segment des services de soutien généraux de la RBC a enregistré une perte de 247 M$, principalement en raison de l’incidence après impôts des coûts de la transaction et d’intégration de HSBC Canada, contre un bénéfice de 549 M$ il y a un an.

La Banque Nationale bonifie son dividende

La Banque Nationale du Canada a augmenté son dividende après avoir annoncé une hausse annuelle de son bénéfice au quatrième trimestre.

La banque montréalaise a indiqué qu’elle verserait désormais un dividende trimestriel de 1,14 $ par action, en hausse par rapport à 1,10 $ par action.

La Banque Nationale a rapporté un bénéfice net de 955 M$, ou 2,66 $ par action, lors de son trimestre qui a pris fin le 31 octobre. Ce résultat se compare à un bénéfice de 751 M$, ou 2,09 $ par action, au même trimestre l’année dernière.

Ses revenus ont totalisé 2,94 G$, en hausse par rapport à 2,56 G$ un an plus tôt, au quatrième trimestre, tandis que sa provision pour pertes sur créances s’est élevée à 162 M$, en hausse par rapport à 115 M$ il y a un an.

Sur une base ajustée, la Banque Nationale a déclaré avoir gagné 2,58 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,39 $ par action au même trimestre l’année dernière.

L’estimation moyenne des analystes était d’un bénéfice ajusté de 2,57 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

« Grâce à une exécution disciplinée, à une forte croissance organique et à une performance du crédit résiliente, nous avons atteint l’ensemble de nos objectifs financiers à moyen terme en 2024 », a soutenu le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Laurent Ferreira.

La Banque Nationale a fait savoir que son secteur des particuliers et entreprises a généré des profits de 327 M$, en hausse par rapport à 271 M$ à la même période l’an dernier, tandis que ses activités de gestion de patrimoine ont généré un bénéfice de 219 M$, en hausse par rapport à 155 M$ il y a un an.

Son secteur des marchés financiers a généré 306 M$, comparativement à 284 M$ un an plus tôt.

Les activités de financement spécialisé et internationales de la Banque Nationale aux États-Unis, qui comprennent principalement ses filiales Credigy et Advanced Bank of Asia, ont généré un bénéfice de 157 M$, contre 145 M$ au même trimestre l’année dernière.

La rubrique « autres » de la banque a enregistré une perte de 54 M$, contre une perte de 104 M$ un an plus tôt.

La Banque Scotia a augmenté son bénéfice

La banque a annoncé un bénéfice de 1,69 G$ au quatrième trimestre, en hausse par rapport à 1,35 G$ pour la même période de l’exercice précédent, en ayant mis de côté un montant moins important pour les créances douteuses par rapport à l’année dernière.

Les profits ont été affectés par les impôts et une dépréciation de sa participation dans une banque chinoise, tandis que ses activités canadiennes ont été touchées par le ralentissement de l’économie, a déclaré le chef de la direction, Scott Thomson.

Les craintes d’une augmentation des défauts de paiement hypothécaires ont conduit toutes les banques à constituer des provisions pour les prêts potentiellement douteux, mais une baisse de 1,25 point de pourcentage du taux directeur de la Banque du Canada apaise déjà certaines inquiétudes.

La Banque Scotia a mis de côté 1,03 G$ au quatrième trimestre, contre 1,26 G$ il y a un an. Cette baisse s’explique par le fait que la banque a retiré en entier certains prêts moins préoccupants alors que la tendance des emprunteurs s’améliorait.

Mais la baisse globale des provisions comprend une augmentation de la catégorie plus sérieuse des provisions pour créances douteuses, celles dont la banque estime qu’elle ne pourra pas se faire rembourser. Pour le secteur bancaire canadien, les provisions pour créances douteuses ont atteint 461 M$, en hausse par rapport à 286 M$ l’an dernier.

Les effets des taux plus élevés ont contribué à une légère augmentation de 1 % des prêts hypothécaires et personnels ce trimestre par rapport à l’année précédente au Canada, tandis que les prêts sur carte de crédit ont augmenté de 12 %.

Le chiffre d’affaires du trimestre s’est élevé à 8,53 G$, en hausse par rapport à 8,27 G$ au quatrième trimestre de l’exercice précédent.

Le bénéfice s’est chiffré à 1,22 $ par action pour le trimestre clos le 31 octobre, contre 99 cents au même trimestre il y a un an.

Les bénéfices ont augmenté même si, au cours du trimestre, la Banque Scotia a enregistré une charge de 343 M$ liée à la dépréciation de son investissement dans Bank of Xi’an en Chine en raison de l’affaiblissement de l’économie du pays.

Sur une base ajustée, la Banque Scotia a indiqué avoir gagné 1,57 $ par action au cours de son plus récent trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,23 $ par action l’an dernier.

Les analystes s’attendaient toutefois en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,60 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

L’analyste de Jeffries John Aiken a indiqué que le résultat inférieur aux attentes était en grande partie attribuable à un taux d’imposition plus élevé que prévu, tandis que la banque a également connu des vents contraires en matière de revenus et des performances mitigées en matière d’efficacité.

La Banque Scotia a indiqué que ses activités bancaires canadiennes se sont élevées à 1,06 milliard $ pour le trimestre, en hausse par rapport à 793 M$ au même trimestre de l’année dernière, en raison principalement d’une baisse des provisions pour pertes sur créances et d’une hausse des revenus, en partie contrebalancées par une augmentation des dépenses hors intérêt.

Les activités bancaires internationales de la Banque Scotia ont généré un bénéfice de 628 M$ attribuable aux actionnaires de la banque, en hausse par rapport à 548 M$ un an plus tôt, tandis que les activités mondiales de gestion de patrimoine de la banque ont affiché 420 M$, en hausse par rapport à 327 M$ il y a un an.

Le cours de l’action de la Banque Scotia à la Bourse de Toronto a clôturé en baisse de 2,69 $, ou 3,37 %, à 77,10 $.

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Croesus nomme un VP en matière de stratégie-produit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/croesus-nomme-un-vp-en-matiere-de-strategie-produit/ Wed, 27 Nov 2024 11:53:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104255 NOUVELLES DU MONDE – Il a notamment fait ses classes à la Banque Nationale.

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Croesus a annoncé la nomination de Vincent Lévesque à titre de vice-président, chef produits. Il sera responsable de la gestion et de la mise en œuvre de la stratégie-produit.

Plus précisément, Vincent Lévesque sera responsable de la vision et de la stratégie du cycle de vie des produits, de mener les projets d’innovations et de superviser le développement des solutions de concert avec les équipes d’ingénierie logicielle. Sa mission sera de garantir que les offres de Croesus répondent aux besoins évolutifs du marché actuel et à venir, de veiller à ce que la firme de technologie financière de Laval puisse accroître son rôle de leader dans les marchés qu’elle dessert et de soutenir ses objectifs de croissance.

« Nous sommes très heureux d’accueillir Vincent Lévesque parmi l’équipe de direction de Croesus. Cette nomination consolidera notre stratégie de croissance accélérée et notre vision, laquelle est de simplifier et humaniser nos solutions. L’arrivée de Vincent renforcera nos capacités à accélérer encore davantage notre rythme de mise en marché de solutions novatrices destinées à l’Amérique du Nord et à l’Europe », a déclaré Vincent Fraser, président, chef de la direction et membre du conseil d’administration de Croesus.

Au fil de sa carrière, Vincent Lévesque a notamment occupé des postes de direction en conception de produits à la Banque Nationale du Canada de 2016 à 2020, et chez Vidéotron pour près de six ans. Depuis 2020, il agissait comme directeur senior, design et développement chez FLO, un réseau de recharge de véhicules électriques.

Vincent Lévesque détient un MBA en administration de l’Université de Sherbrooke (2010) et un MBA exécutif de l’Université de Montréal en design industriel (2000).

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Garder le cap sur l’optimisation fiscale https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/garder-le-cap-sur-loptimisation-fiscale/ Mon, 11 Nov 2024 05:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103865 Le nouveau taux d’inclusion des gains en capital et ses implications.

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Cela fait maintenant près de six mois que le taux d’inclusion des gains en capital a été modifié, passant de 50 % à 66,67 %, à l’exception des premiers 250 000 $ par année pour les particuliers. Depuis ce changement, toutes les communautés professionnelles se sont mobilisées pour en analyser les effets sur les réorganisations d’entreprise, l’immobilier ou les impôts au décès. Heureusement, pour la majorité des contribuables, cette hausse du taux d’inclusion n’aura pas d’effet notable sur leur planification financière.

Pour ceux qui ont mis en place des stratégies d’optimisation fiscale relatives à leurs placements, que ce soit avant ou après impôt, il est important de les revalider, surtout en présence d’une société de gestion. Bien que la hausse du taux d’inclusion des gains en capital n’altère pas fondamentalement ces stratégies, certaines considérations doivent être prises en compte.

Les résultats qui suivent découlent de l’analyse sur l’optimisation fiscale que j’avais réalisée pour Finance et Investissement en 2022. Le principe est de déterminer un arbre décisionnel de la détention des placements dans les différents comptes. Nous continuerons d’utiliser les taux d’imposition maximums, car l’analyse en question porte sur un taux d’inclusion de gain en capital de 66,67 % et seules les personnes ayant des revenus élevés sont visées par cette nouvelle mesure.

Optimisation avant impôt

Dans un environnement avant impôt, l’objectif principal est de réduire l’impact fiscal pour optimiser le rendement du portefeuille. Par le passé, nous arrivions aux conclusions suivantes afin de maximiser le rendement du portefeuille : les revenus fixes, plus imposés, devaient être placés dans des REER, tandis que les actions devaient être conservées dans un compte ordinaire, car les gains en capital y sont moins imposés. Il était également conseillé de privilégier les actions étrangères dans un compte ordinaire pour récupérer l’impôt étranger payé à la source sur les dividendes. Il était recommandé de placer les actions canadiennes dans le CELI plutôt que dans un compte ordinaire. Finalement, il était préférable de ne pas détenir des actions étrangères au sein d’une société de gestion, car cela entraîne un impôt élevé (plus de 60 % combiné société-personnel) sur les dividendes versés.

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

S’il n’y a aucune société de gestion dans la situation, la répartition des actifs ne devrait pas changer à la suite de la modification du taux d’inclusion des gains en capital. En effet, les gains en capital restent toujours moins imposés que les revenus de placement des titres à revenu fixe, et ce, même si le taux d’inclusion est de 66,67 % au lieu de 50 % personnellement.

Cependant, lorsque le client est actionnaire d’une société de gestion, la stratégie dépend de l’utilisation du plafond des gains en capital à 50 % par le particulier. Si ce plafond n’est pas pleinement utilisé, il est préférable de prioriser la détention d’actions étrangères dans un compte ordinaire afin d’éviter non seulement l’imposition élevée des revenus étrangers au sein d’une société, mais aussi le gain en capital imposé à 66,67 %.

Ensuite, les actions canadiennes devraient toujours être privilégiées dans le CELI si ce compte est destiné à un investissement à long terme. Pour les actions restantes, elles peuvent être placées dans le compte ordinaire pour profiter du plafond des gains en capital à 50 %. Enfin, les titres à revenu fixe doivent être investis dans les REER et, s’il en reste, dans la société de gestion. Ces recommandations sont aussi valables si le gain en capital est imposé à 66,67 % personnellement, mais la plus-value est rétrécie.

Autrement dit, la recommandation n’est pas nécessairement de mettre les revenus fixes dans la société, mais plutôt de prioriser la détention des actions personnellement pour profiter le plus possible du taux d’inclusion du gain en capital à 50 % personnellement et aussi pour le CELI.

Bien qu’il soit possible d’atteindre une certaine optimisation dans ce scénario, la répartition avant impôt peut toutefois fausser le niveau de risque auquel le client est exposé. Par exemple, une perte de 10 000 $ dans un REER n’a pas la même incidence qu’une perte de 10 000 $ dans un CELI.

Optimisation après impôt

Dans un environnement après impôt, l’allocation des placements devrait principalement être déterminée par la prime de risque de ces placements. Plus cette prime est élevée, plus le rendement attendu l’est également. L’objectif est donc de maximiser le rendement net après impôt.

Ce qui est intéressant dans cet environnement, c’est que l’on privilégiait les placements ayant une prime de risque plus élevée dans les régimes enregistrés plutôt que dans un compte non enregistré, et ce, même avec un taux d’inclusion du gain en capital à 50 %. Maintenant, avec la hausse du taux d’inclusion à 66,67 %, non seulement la recommandation demeure la même, mais la plus-value en le faisant est encore plus importante.

Tout comme l’analyse précédente, s’il n’y a aucune société de gestion dans la situation, la répartition des actifs ne devrait pas changer à la suite de la modification du taux d’inclusion du gain en capital.

En présence d’une société de portefeuille, la première étape consiste à placer les revenus fixes dans le compte non enregistré, puisque la prime de risque est très minime par rapport aux actions. Par la suite, nous répartirons les placements en ordre décroissant de prime de risque, en tenant compte de l’importance des attributs fiscaux de tous les comptes, soit avec le compte non enregistré avec le taux d’inclusion du gain en capital de 50 %, le CELI, le REER et la société.

Par exemple, les actions internationales qui ont la plus grande prime de risque devraient être détenues dans le compte non enregistré jusqu’au maximum pour profiter du seuil de 50 %. Par la suite, elles devraient être détenues dans le CELI. Ensuite, il convient de placer les actions américaines, qui ont une prime de risque moins élevée. Si le CELI n’est pas suffisant, elles devraient être détenues par le REER. Arrivent le tour des actions canadiennes. Si le CELI ou le REER est insuffisant pour les accueillir, elles doivent être placées dans la société.

On pourrait se demander pourquoi il serait préférable de détenir les actions canadiennes dans une société, malgré son taux d’inclusion à 66,67 % sur le premier dollar de gain en capital pour les sociétés. Il convient de répondre en tenant compte des autres options : il est moins pénalisant de détenir les actions canadiennes dans la société que des actions internationales ou américaines, car cela engendrerait un impôt élevé (plus de 60 % combiné société-personnel) sur les dividendes versés. De plus, comme les actions internationales sont prioritaires dans l’ordre proposé, elles devraient être détenues personnellement pour bénéficier de l’imposition potentielle du gain en capital à 50 %, la prime de risque étant plus élevée.

Nous avons réalisé les mêmes simulations avec un taux d’inclusion personnel sur le gain en capital à 66,67 %, et le résultat est le même malgré une plus grande portion d’impôt à payer.

Enfin, les actions privilégiées, dont la prime de risque est plus faible que celle des actions ordinaires, mais plus élevée que celle des titres à revenu fixe, devraient être détenues dans la société de gestion, étant donné que le dividende bénéficie d’une parfaite intégration fiscale. Autrement dit, il n’y a pas de surimposition lorsqu’un dividende canadien est versé dans une société et ensuite distribué à l’actionnaire.

Peu importe la méthode de répartition des actifs, la hausse du taux d’inclusion du gain en capital ne devrait pas changer la stratégie d’optimisation initiale, mais vient plutôt varier marginalement sa plus-value. Par exemple, dans la méthode de répartition des actifs après impôt, puisque le gain en capital des placements était déjà favorisé dans les comptes enregistrés, on arrivait à la conclusion que l’optimisation fiscale pouvait procurer par le passé un rendement supplémentaire de 18 points de base (PB) par année selon une certaine répartition, et avec la hausse du taux d’inclusion du gain en capital, le rendement supplémentaire est rendu à 24 PB par année.

Dans une méthode de répartition des actifs avant impôt, on passe d’un rendement additionnel de 17 PB à 26 PB par année.

En conclusion, la hausse du taux d’inclusion du gain en capital ne vient pas changer de manière importante l’optimisation fiscale des placements, que ce soit avant impôt ou après impôt. Dorénavant, il faut prendre en considération qu’il y a un « nouveau » compte, soit la possibilité d’avoir un taux d’inclusion des gains en capital de 50 % sur le plan personnel. Pour le reste, il faut suivre la même méthodologie qu’avant.

David Truong, CI WM, CPA, PI. Fin, M. Fisc, TEP, est président, Banque Nationale Planification et avantages sociaux

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Artisan d’un renouveau https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/artisan-dun-renouveau/ Mon, 11 Nov 2024 05:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103854 Il mise sur la croissance organique et l'acquisition de talents.

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« Un vent de changement souffle à la Scotia. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis là », affirme Martin Lavigne, premier directeur régional, Québec, à ScotiaMcLeod.

Embauché en mars 2023 comme directeur général, stratégie et croissance Québec, Martin Lavigne a été promu dans son rôle actuel après le départ à la retraite d’André Bourret, le 31 juillet 2023. Ce vétéran qui a passé près de 30 ans à la Scotia occupait ce poste de longue date.

Avec son équipe, Martin Lavigne souhaite contribuer à l’initiative Croissance au Québec, qui vise à développer l’ensemble de ses segments d’activités.

Toutes les équipes, que ce soit celles des réseaux bancaires de détail et commercial ou de la gestion privée, désirent travailler ensemble pour avoir la meilleure offre intégrée possible. « Cela génère un flot de références impressionnant entre les [secteurs]. C’est l’un des gros aspects qui m’a attiré », indique Martin Lavigne.

Dans les dernières années, la banque a ouvert 12 nouvelles succursales et des centres financiers, notamment à Anjou, Brossard, Laval, Pointe-Claire et Sainte-Foy. Certains de ces centres regroupent des équipes de services aux entreprises, de gestion de patrimoine et, même, de Roynat Capital, une filiale spécialisée dans le financement d’entreprises de la Scotia.

« C’est le seul endroit au Canada où la Scotia déploie de tels efforts. Ça démontre à quel point le Québec est un marché prioritaire, souligne Martin Lavigne. La Scotia veut y faire les choses différemment, et elle se donne les moyens de ses ambitions. »

Pour stimuler cette croissance, la Scotia a créé le poste de président, Québec, et a nommé Jean-François Courville pour l’occuper. Diplômé de l’Université McGill, celui-ci a notamment occupé des postes de direction à Wealthsimple, à RBC Gestion de patrimoine et a dirigé les activités canadiennes de State Street Corporation ainsi que celles de Gestion d’actifs Manuvie à l’échelle mondiale.

Cet engagement de la haute direction a d’ailleurs convaincu Martin Lavigne de se joindre à la Scotia. « Je suis un bâtisseur, un agent de changement, et si la Scotia n’avait pas voulu [s’engager], on ne se parlerait pas aujourd’hui », affirme-t-il.

Il attribue cette évolution à Scott Thomson, nommé président de la Scotia en décembre 2022, puis président et chef de la direction en février 2023, et à sa volonté de saisir les occasions au pays.

Martin Lavigne est galvanisé par l’importance attribuée à ScotiaMcLeod dans l’équation des résultats globaux de la banque dans le cadre de cette nouvelle stratégie. « Ce n’est pas dans toutes les institutions financières que la business du courtage récolte la même importance ni la même attention », relève-t-il.

Retour d’un passionné

Fort de 25 ans d’expérience dans le secteur financier, Martin Lavigne a passé plus de 15 ans dans des postes de direction à la Banque Nationale (BN), dont neuf années comme président de la Financière Banque Nationale, Gestion de patrimoine (FBNGP), jusqu’en mai 2020.

Malgré ce parcours, Martin Lavigne ne se destinait pas à évoluer dans le secteur financier. Le natif de Québec rêvait plutôt de jouer au baseball professionnel. Ce rêve devient réalité en 1990 quand les Dodgers de Los Angeles lui offrent un contrat à titre de joueur autonome. Le lanceur gaucher évolue trois saisons pour différents clubs-écoles des Dodgers avant d’être libéré. À son retour, il s’inscrit au baccalauréat en administration des affaires à l’Université Laval. C’est là qu’un professeur lui fait découvrir « la finance ».

Martin Lavigne a par la suite décroché un emploi à temps partiel dans une institution financière comme caissier, puis sa situation a évolué. « J’ai fini par découvrir le conseil et j’ai eu la piqûre. Le rôle de conseiller est tellement primordial dans l’ensemble de la vie des gens. C’est ça qui m’a allumé et qui nourrit encore ma passion », raconte Martin Lavigne.

Il fait un passage remarqué à Investissements Fidélité, de 2000 à 2005, à titre de vice-président de district. « J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec l’équipe extraordinaire de Fidélité », mentionne Martin Lavigne. Il évoque « un groupe uni » auquel appartenait Charles Guay, qui est plus tard parti pour la BN.

Nommé président de Placements Banque Nationale, Charles Guay le recrute et l’année suivante, en 2006, Martin Lavigne lui succède. En 2008, il devient premier vice-président, solutions d’affaires aux tiers, puis en 2011, il prend les commandes de la FBNGP. Il salue le courage de Luc Paiement de l’y avoir nommé. Martin Lavigne gagne rapidement la confiance des conseillers et y connaît un certain succès.

Lorsqu’il quitte la BN en 2020, Martin Lavigne ne s’imaginait pas revenir dans l’industrie, mais plutôt acquérir une entreprise. Or, les années 2020 et 2021 ne se révèlent pas les plus indiquées pour une telle démarche. Il effectue alors des mandats de consultation à titre de directeur exécutif pour KPMG Canada, avant de se joindre à la Scotia.

« J’adore cette industrie. Il n’y a rien qui me rend plus heureux que de travailler avec des conseillers. Je suis un passionné », lance Martin Lavigne.

Avant son arrivée, ScotiaMcLeod comptait, depuis quelques années, une cinquantaine de conseillers en placement (CP) dans ses rangs au Québec et affichait une part de marché en léger déclin.

À son arrivée, le dirigeant constate qu’il y a « beaucoup de marge de manœuvre au Québec pour le développement ». En mars 2023, la firme comptait 50 conseillers en placement (CP) qui géraient un actif de 20,1 milliards de dollars (G$), soit une part de marché des activités québécoises exprimées en termes d’actif géré par des sociétés de courtage en placement au Québec de 5,7 %, selon la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec. Un an plus tard, en mars 2024, la part de marché est demeurée la même à 5,7 %, alors que le nombre de CP était de 52 et l’actif sous gestion, de 22,4 G$.

Martin Lavigne crée de nouveaux postes afin de compléter l’équipe existante. « Beaucoup de gens se joignent présentement à l’équipe. C’est en ébullition. »

Entre autres, Angela D’Angelo, qui a travaillé une quinzaine d’années au sein de la BN, a été nommée vice-présidente régionale, expansion des affaires et croissance, Québec, en février 2024. « Bâtir une offre-conseil pour le Québec et le faire avec Martin Lavigne pour une deuxième fois, en retrouvant notre complicité de collaboration, m’interpelait », dit-elle.

« Martin est un leader d’action, qui a une énergie contagieuse et une fibre entrepreneuriale exponentielle. Avec Martin, il n’y a jamais d’ambiguïté, ce qui facilite les choses lorsque vient le temps de transposer sa vision en actions concrètes. Son authenticité et son pragmatisme font que ses équipes savent où elles s’en vont et se sentent inspirées par sa vision », témoigne Angela D’Angelo.

Si la priorité était de consolider l’équipe, la suite consiste à « redynamiser et construire. On doit s’impliquer davantage dans la communauté, puis faire connaître ou faire redécouvrir les atouts de notre groupe », indique Martin Lavigne.

Son plan vise autant l’acquisition de ménages et de conseillers que l’accélération de la croissance organique. « Un entrepreneur investit dans sa business. L’idée est de faire des partenariats avec les CP pour qu’ils puissent se développer davantage », déclare Martin Lavigne.

Les conseillers sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois accueillent généralement de manière positive ce renouveau à la direction du courtier.

« La nouvelle équipe de direction semble désireuse d’apporter des changements positifs et de se moderniser. On connaît une diminution de la concurrence interne et notre part de marché plus petite permet d’accroître le potentiel de croissance », dit un répondant.

Comme atouts, le courtier a un excellent ratio conseillers/planificateurs financiers de même qu’un multifamily office interne composé de fiscalistes, d’avocats et d’un spécialiste en transfert d’entreprise.

Les conseillers peuvent aussi compter sur le soutien en matière de gestion de portefeuille et de gestion de patrimoine d’une grosse équipe établie à Toronto. Cette équipe est composée d’analystes et de gestionnaires de portefeuille qui sont dédiés et qui produisent également de la recherche et de l’analyse spécifiquement pour les conseillers de gestion patrimoniale.

Le soutien techno d’arrière-guichet (back office), y compris venant du personnel de back office, est un défi, de l’avis de divers CP sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois de 2024.

Certains d’entre eux critiquent également l’aide offerte aux conseillers pour servir leurs clients en français, dont la pénurie de traducteurs. La direction en est consciente. Sur le plan technologique, la Scotia « n’a rien à envier aux autres », et s’engage à continuer à augmenter les investissements en la matière, selon Martin Lavigne.

S’il s’attendait au pire à son arrivée, il a été agréablement surpris. L’outil de gestion de la relation client (GRC), Salesforces, est en place depuis plus de dix ans, « alors que certaines firmes n’ont même pas encore de GRC », et des investissements sont effectués pour le faire évoluer, affirme-t-il.

« La Scotia a des systèmes d’ouverture de compte automatisés depuis très longtemps », ajoute-t-il, évoquant aussi un système de gestion de portefeuille en voie d’être optimisé. « D’ici deux ans, nous aurons probablement l’un des meilleurs systèmes de gestion de portefeuille au Canada », affirme-t-il.

Le déploiement du logiciel Architecte Planification globale, à l’intention de ses clients de Gestion de patrimoine Scotia et de Gestion financière MD, est également prévu. Il s’agit d’un outil de planification financière offrant notamment des capacités de planification rehaussées, soutenues par l’intelligence artificielle, visant à faciliter l’intégration du plan financier dans les conversations des conseillers avec les clients et à y apporter des modifications régulièrement.

Sur le plan du français, le dirigeant dit qu’une équipe de traduction a été mise en place et s’ajuste de façon hebdomadaire : « Il y a vraiment une attention portée par la Scotia à cet égard. Ce n’est pas parfait, mais je vois des améliorations. »

Autre défi, l’application des réformes axées sur le client, qui ajoutent de nouvelles responsabilités aux conseillers en matière de connaissance du client, des produits et des conflits d’intérêts.

« La plupart des gens dans l’industrie s’y sont adaptés. Même si parfois ils vont critiquer, les CP vont finir par s’adapter. Il y a une lourdeur : ils veulent que tu prennes des notes, que tu déclares tes conflits d’intérêts, mais il y a beaucoup de choses qui sont du gros bon sens. Il faut que ça fasse maintenant partie de notre pratique », explique le dirigeant.

Invité à se prononcer sur l’avenir du conseil financier, Martin Lavigne juge que les conseillers demeureront un atout afin de gérer toute la charge émotive de leurs clients liée aux questions d’argent. « L’intelligence artificielle, la technologie vont nous aider à être plus productifs, à être plus proactifs, à donner de meilleurs conseils. Probablement qu’on va être capable d’avoir un niveau de sophistication, de certitudes plus élevées à cause de la technologie. Mais je ne crois pas qu’elle va remplacer le contact humain dont on a besoin. »

Avec son équipe, Martin Lavigne est aujourd’hui déterminé à créer la prochaine vague de croissance chez le courtier. « ScotiaMcLeod a déjà été un acteur dominant du courtage au Québec. C’est à nous de le rebâtir et de lui redonner ses lettres de noblesse », lance-t-il.

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