Banque Royale du Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 01 May 2024 11:06:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque Royale du Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouvelle présidente au CA de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouvelle-presidente-au-ca-de-laffq/ Wed, 01 May 2024 11:06:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100628 NOUVELLES DU MONDE - Saloua Benkhouya milite pour une plus grande diversité dans l’industrie financière.

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Engagée depuis plusieurs années dans le développement du leadership et du capital féminin, Saloua Benkhouya est reconnue pour son engagement dans des entreprises innovantes détenues par des femmes.

Élue au poste de présidente du conseil d’administration de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) à compter du mois de mai, elle souhaite continuer à s’investir auprès de la relève et à militer pour une plus grande diversité dans l’industrie financière.

Membre active de l’AFFQ depuis 2016, elle y a occupé le rôle de secrétaire et a été membre du comité d’audit et de gestion des risques. À titre de présidente du CA, elle succède à Manuelle Oudar, qui a été nommée sénatrice en février dernier.

Saloua Benkhouya travaille au Fonds de solidarité FTQ depuis mai 2022. Elle y occupe le poste de vice-présidente aux placements privés et investissements d’impact. Elle est également responsable du portefeuille Services, qui inclut, entre autres, les services financiers et marketing, les technologies et le génie-conseil.

La mère de trois jeunes enfants a commencé sa carrière à l’international comme vice-présidente, banque d’investissement et marchés mondiaux au sein d’HSBC (maintenant RBC), au Moyen-Orient, de 2006 à 2009. Elle s’est ensuite jointe à SNC Lavalin comme directrice principale en financement structuré et projets d’infrastructure. Elle a notamment dirigé l’élaboration de la stratégie du marché du Qatar dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde de football 2022.

En 2012, elle s’est jointe à la Banque Royale du Canada (RBC), où elle a œuvré au sein du groupe des marchés des capitaux à Toronto, New York et Montréal. Elle a par la suite occupé différents postes de responsabilité au sein de la banque. Lorsqu’elle l’a quittée en janvier 2022, elle agissait à titre de vice-présidente des services financiers aux entreprises – Industries diversifiées, médias et divertissement

Saloua Benkhouya détient une maîtrise en administration MBA de l’Université McGill et a suivi des programmes de formation en Fintech et Intelligence artificielle pour hauts dirigeants au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et à Harvard.

« C’est un grand privilège pour moi d’être nommée à la présidence du conseil d’administration de l’AFFQ, un point culminant dans mon engagement de longue date auprès de l’équipe. J’ai toujours cru au pouvoir de se rassembler pour évoluer et je considère que l’AFFQ joue un rôle central dans le développement et la progression des femmes en finance », a-t-elle déclaré.

Membre de la conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership 2022, Saloua Benkhouya siège aussi aux CA de Robotique First et de Montrusco Bolton Investments.

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Les banques annoncent des provisions plus élevées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-annoncent-des-provisions-plus-elevees/ Thu, 07 Dec 2023 12:56:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97813 Notamment la CIBC.

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Plusieurs banques canadiennes ont publié jeudi leurs résultats du quatrième trimestre qui montrent une augmentation des fonds réservés aux prêts en difficulté et une forte concentration sur la gestion des dépenses, alors qu’elles se préparent au ralentissement attendu de l’économie.

Le Groupe Banque TD a augmenté ses provisions pour pertes potentielles sur prêts à 878 millions de dollars (M$), la Banque Royale à 720 M$ et la Banque CIBC à 541 M$, tandis que mardi, la Banque Scotia a annoncé avoir mis de côté 1,3 milliard de dollars (G$).

La hausse des provisions intervient alors que Statistique Canada a dévoilé le 30 novembre dernier que l’économie avait reculé de 1,1 % sur une base annualisée au troisième trimestre, les taux d’intérêt élevés faisant pression sur les consommateurs et les entreprises.

Alors que le ralentissement devrait se poursuivre, les banques se sont efforcées de réduire leurs dépenses pour mieux traverser le creux, notamment en restreignant leurs effectifs.

La Banque TD a annoncé jeudi qu’elle supprimait environ 3 % de son personnel, soit environ 3100 postes, et qu’elle assumerait des frais de restructuration de 363 M$ ce trimestre et une charge similaire le trimestre prochain pendant qu’elle mettait en œuvre les compressions.

« Cela fait partie d’un programme de restructuration plus large visant à rationaliser et à apporter des gains d’efficacité à la banque, puis à contribuer à créer la capacité d’investir dans la croissance future », a déclaré le chef des finances de la Banque TD, Kelvin Tran.

La Banque CIBC a annoncé qu’elle avait régulièrement réduit ses effectifs tout au long de l’année, soit une baisse d’environ 5 %, ou 2300 emplois, par rapport à l’année dernière, et qu’elle avait d’engager une charge de 114 M$ au quatrième trimestre dans le cadre de cette réduction.

La Banque Royale a annoncé au dernier trimestre qu’elle coupait ses effectifs de plus de 3 %, les derniers résultats annonçant une baisse de 3000 postes par rapport à la fin du deuxième trimestre.

Dans le même temps, les trois banques ont annoncé le 30 novembre une augmentation de leurs dividendes.

La hausse des dividendes est intervenue alors que les banques ont souligné la stabilité de leurs finances et qu’elles s’attendent à résister aux turbulences à venir.

« Nous avons conçu la CIBC pour faire face à l’environnement économique qui pourrait survenir en 2024 », a déclaré Victor Dodig, président et chef de la direction de la Banque CIBC, lors d’une conférence téléphonique sur les résultats.

« Si les choses ralentissent, nous nous débrouillerons en conséquence. Si les choses s’améliorent et qu’il y a de très bonnes chances que nous ayons cet « atterrissage en douceur », nous en profiterons également. »

La Banque CIBC a annoncé un bénéfice de 1,48 milliard de dollars (G$), ou 1,53 $ par action diluée, pour le trimestre terminé le 31 octobre, contre un bénéfice de près de 1,19 G$, ou 1,26 $ par action, un an plus tôt.

Pour le même trimestre, la Banque Royale a quant à elle communiqué un bénéfice de 4,13 G$, ou 2,90 $ par action, contre 3,88 G$, ou 2,74 $ par action, un an avant. Du côté de la Banque TD, un bénéfice de 2,89 G$, ou 1,49 $ par action, a été enregistré, en baisse par rapport à un bénéfice de 6,67 G$, ou 3,62 $ par action, un an plus tôt.

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Maintien du taux directeur  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/maintien-du-taux-directeur/ Wed, 06 Dec 2023 15:28:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98030 La BdC agit selon les attentes des observateurs.

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Conformément aux attentes des observateurs, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 5 % mercredi.

Ainsi, plusieurs experts prévoyaient à une telle décision. Les experts de la Banque Royale écrivaient ainsi dans une brève analyse économique datant du 4 décembre qu’ils « [s’attendaient] à ce que la Banque du Canada maintienne le taux du financement à 5 % ».

Conformément à ses vis-à-vis de la Banque Royale, l’économiste de Desjardins, Randall Bartlett, estimait que plusieurs facteurs, notamment le ralentissement de l’inflation et la contraction du PIB, inciteraient la BdC à laisser son taux directeur comme tel, rapporte Le Devoir.

La banque centrale poursuit ainsi dans sa lignée des derniers mois et maintient son taux directeur, bien qu’elle ait prévenu en octobre qu’elle pourrait changer de politique en raison des pressions exercées sur les prix.

Pour le moment, la BdC ne montre pas de signe prouvant qu’elle serait prête à procéder prochainement à des baisses de taux. Au contraire, elle reste encore et toujours à l’affût de l’économie.

Pour rappel, la dernière hausse de taux remonte à juillet. Cet été la Banque du Canada avait ainsi fait passer son taux directeur de 4,75 % à 5 % procédant à une dixième hausse en l’espace d’un an et demi.

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Une pénalité de 7,4 M $ à la RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-penalite-de-74-m-a-la-rbc/ Tue, 05 Dec 2023 19:17:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97936 Imposée par l'agence de renseignement financier CANAFE.

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L’agence canadienne de renseignement financier a imposé une « pénalité administrative pécuniaire » de 7,4 millions de dollars (M$) à la Banque Royale du Canada pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent.

Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) affirme mardi que les violations reprochées à la Banque Royale du Canada incluent le défaut de soumettre des déclarations d’« opérations douteuses » lorsqu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner des liens avec une infraction de blanchiment d’argent.

L’agence tente d’identifier l’argent lié à des activités illicites en passant chaque année au crible électroniquement des millions d’informations provenant d’institutions financières, de compagnies d’assurance, d’entreprises de services monétaires et d’autres acteurs comme les casinos et les courtiers immobiliers. Le CANAFE divulgue ensuite des renseignements sur les cas suspects à la police et à d’autres organismes chargés de l’application des lois.

La pénalité de 7 475 000 $ annoncée mardi contre la Banque Royale est la plus importante jamais imposée par le CANAFE. L’agence fédérale indique que cette pénalité a été imposée au début du mois dernier après que des violations ont été constatées au cours d’un examen de conformité en 2022.

Sur les 130 dossiers examinés, la Banque Royale a omis de soumettre 16 déclarations d’« opérations douteuses » alors qu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner que ces opérations étaient liées à une tentative ou à une infraction réelle de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.

Il s’agit notamment de cas où la banque a reçu des ordonnances de production à l’encontre de clients, mais n’a pas réussi à transmettre ou à renvoyer les documents dans le but de déterminer si une déclaration d’opérations douteuses devait être soumise au CANAFE.

Dans les cas liés à la fraude, les déclarations de transactions n’ont pas été envoyées au CANAFE malgré la présence d’indicateurs appuyant des motifs raisonnables de soupçonner la perpétration d’une infraction.

L’agence a également constaté que la Banque Royale n’avait pas fourni les informations sous la forme prescrite dans les déclarations de transactions suspectes et n’avait pas tenu à jour ses politiques et procédures écrites. L’examen a conclu qu’avant mai 2021, la banque ne déposait pas de rapports distincts pour les différentes succursales.

Un examen des déclarations d’opérations douteuses soumises sur une période de deux mois a montré que 29 des 34 déclarations incluaient des transactions pour plusieurs emplacements qui n’étaient pas précisées séparément, contrairement aux directives publiées par le CANAFE.

Dans un communiqué publié mardi, la porte-parole de la Banque Royale, Gillian McArdle, a déclaré que la banque avait choisi de ne pas faire appel de la sanction, mais estimait qu’elle n’était « pas du tout proportionnée » à une affaire administrative qui n’a aucun lien avec des infractions de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.

« Nous nous conformons aux normes les plus élevées en matière de processus de signalement des activités suspectes et avons rapidement pris des mesures pour combler les lacunes », a indiqué Gillian McArdle. « Tout aussi important, il n’y a aucune conclusion selon laquelle quiconque a exercé son jugement de mauvaise foi ou a sciemment contribué à des violations. »

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Le président de la Royale fait un plaidoyer pour l’acquisition de la HSBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-president-de-la-royale-fait-un-plaidoyer-pour-lacquisition-de-la-hsbc/ Mon, 04 Dec 2023 13:28:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97847 Alors que les bénéfices de son institution sont en hausse.

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Le président et chef de la direction de la Banque Royale du Canada, Dave McKay, a fait certains de ses commentaires les plus percutants à ce jour sur l’importance, pour le gouvernement fédéral, d’approuver le rachat de HSBC Canada par la banque pour 13,5 milliards de dollars (G$), alors que l’opération suscite une opposition croissante.

S’exprimant lors d’une conférence téléphonique pour discuter des résultats de la banque au quatrième trimestre après avoir annoncé une hausse des bénéfices, Dave McKay a fait valoir qu’un rejet de l’accord donnerait une mauvaise image au pays.

« Ce serait un très mauvais signal pour les investisseurs étrangers de ne pas aller de l’avant dans ce sens, car nous devons attirer des capitaux dans ce pays », a-t-il martelé.

« Tout le monde comprend que HSBC s’en va, qu’elle a fait le choix de partir, et que cela aurait l’air horrible pour le Canada si vous ne permettiez pas la libre circulation des capitaux. »

Ses commentaires interviennent après que le comité des finances de la Chambre des communes a demandé, début novembre, à la ministre des Finances de bloquer l’accord, craignant qu’il nuise à la concurrence, bien que les députés libéraux se soient abstenus lors du vote.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a également demandé en octobre le blocage de l’accord, relevant la conclusion du Bureau de la concurrence selon laquelle la banque jouait un rôle de perturbateur pour les taux hypothécaires et que sa perte pourrait obliger les Canadiens à payer des taux plus élevés.

Une coalition de groupes antimonopoles, environnementaux et autochtones a également lancé une campagne le 23 novembre dans le but de mettre fin à l’accord.

Lors de la conférence téléphonique de jeudi, Dave McKay a insisté sur le fait que l’accord était bon pour le Canada, avec une augmentation des impôts et des dividendes qui resteraient au pays, et qu’il avait été étudié en profondeur par le Bureau de la concurrence, qui lui a accordé son feu vert.

« Ils ont fait preuve d’une grande diligence dans le cadre d’un processus étendu comportant des dizaines de milliers de documents. Nous devons respecter le processus. Et par conséquent, je reste confiant étant donné que tout le monde, à tous les niveaux, comprend les avantages et pourquoi cela est bon pour le Canada, et pourquoi ne pas le faire est très mauvais pour le Canada. »

La banque a déjà travaillé à préparer l’intégration de l’acquisition, déclarant 203 M$ de dépenses afférentes au quatrième trimestre.

Ces dépenses ont ajouté trois points de pourcentage à la croissance de 13 % des dépenses par rapport à l’année précédente.

Licenciements

Parmi les autres facteurs de dépenses figurent les indemnités de départ, alors que l’entreprise effectuait les licenciements annoncés à la fin du troisième trimestre.

Par rapport à la fin du deuxième trimestre, la Banque Royale a supprimé les postes de 3000 employés à temps plein, soit environ 3,2 % de son effectif.

La banque a également augmenté sa provision pour pertes sur créances à 720 M$, contre 381 M$ un an plus tôt, en raison des inquiétudes sur l’environnement macroéconomique.

Cette augmentation survient alors que Dave McKay a déclaré qu’un ralentissement économique était déjà observé. Les indicateurs signifient que des hausses de taux seront probablement réalisées même si les emprunteurs seront toujours sous pression, a-t-il précisé.

« Compte tenu de l’atténuation des pressions sur les prix, nous pensons que les banques centrales ont atteint la fin du cycle de resserrement et qu’elles se tourneront vers des baisses de taux en 2024, même si les taux devraient rester supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie. »

Ses commentaires surviennent alors que Statistique Canada a annoncé jeudi que le PIB canadien avait reculé de 1,1 % sur une base annualisée au troisième trimestre.

Malgré une hausse des dépenses et des provisions, la Banque Royale a déclaré un bénéfice de 4,13 G$, ou 2,90 $ par action, pour le trimestre terminé le 31 octobre, contre 3,88 G$, ou 2,74 $ par action, un an plus tôt.

Les revenus ont totalisé 13,03 G$ au cours du dernier trimestre de la banque, contre 12,57 G$ au même trimestre de l’année dernière, tandis que la provision pour pertes sur créances de la banque a bondi à 720 M$, contre 381 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la Banque Royale a gagné 2,78 $ par action au cours de son dernier trimestre, un chiffre inchangé par rapport au même trimestre de l’année dernière.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,62 $ par action, selon les estimations compilées par la société de données financières Refinitiv.

À la fin de la conférence, Dave McKay a souligné les solides liquidités de la banque, ses efforts de réduction des dépenses et sa volonté de racheter HSBC Canada.

« Vous pouvez voir la voie à suivre pour pouvoir absorber HSBC, continuer à constituer du capital, allouer du capital à la croissance et commencer à rendre du capital aux actionnaires dans un avenir proche. »

La banque a également annoncé jeudi une augmentation du dividende. Elle versera désormais un dividende trimestriel de 1,38 $ par action, en hausse de 3 cents par rapport à celui de 1,35 $.

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Profits en hausse à la Royale et chez CIBC, mais en recul à la TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/profits-en-hausse-a-la-royale-et-chez-cibc-mais-en-recul-a-la-td/ Thu, 30 Nov 2023 15:06:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97803 Les banques publient leurs résultats au 4e trimestre.

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La Banque Royale du Canada a réalisé un bénéfice de 4,13 milliards de dollars (G$) au quatrième trimestre de l’exercice financier en cours comparativement à celui de 3,88 G$ rapporté un an plus tôt.

D’autre part, la banque annonce jeudi qu’elle versera désormais un dividende trimestriel de 1,38 $ par action, en hausse de 0,03 $ par rapport à 1,35 $.

L’augmentation du paiement aux actionnaires intervient alors que RBC a annoncé que son bénéfice s’élevait à 2,90 $ par action diluée pour le trimestre terminé le 31 octobre, contre 2,74 $ par action diluée un an plus tôt.

Les revenus de la Banque Royale ont totalisé 13,03 G$ au cours du dernier trimestre, contre 12,57 G$ au même trimestre de 2022, tandis que la provision pour pertes sur créances de la banque a atteint 720 M$, contre 381 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, RBC a gagné 2,78 $ par action diluée au cours de son dernier trimestre, un chiffre inchangé par rapport au même trimestre de l’année dernière.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,62 $ par action, selon les estimations compilées par la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

Banque CIBC

Le résultat net du quatrième trimestre de la Banque CIBC a pour sa part bondi de 25 % en un an : il est passé de 1,185 G$, ou 1,26 $ par action diluée lors de l’exercice 2022 à 1,483 G$ ou 1,53 $ par action diluée cette année.

Au cours de la même période, le résultat net ajusté a augmenté de 16 %, de 1,308 G$, ou 1,39 $ par action diluée, à 1,52 G$, ou 1,57 $ par action diluée.

Les produits ont augmenté de 5,388 G$ à 5,844 G$.

En marge de la présentation de ses résultats, la Banque CIBC déclare un dividende de 0,90 $ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 31 janvier 2024, soit une augmentation de 0,03 $ par action par rapport au trimestre précédent. Ce dividende sera versé le 29 janvier prochain.

Banque TD

Le bénéfice du quatrième trimestre de Groupe Banque TD a quant à lui dégringolé cette année par rapport à la même période de l’exercice financier 2022.

L’institution financière a déclaré avoir gagné 2,89 G$, ou 1,49 $ par action diluée, pour le trimestre terminé le 31 octobre dernier, en baisse par rapport au bénéfice de 6,67 G$, ou 3,62 $ par action diluée, un an plus tôt.

Groupe Banque TD a déclaré des revenus totalisant 13,12 G$, en baisse par rapport aux 15,56 G$ du même trimestre de l’année dernière. La provision pour pertes sur créances s’est élevée à 878 M$, en hausse par rapport aux 617 M$ au quatrième trimestre de 2022.

Sur une base ajustée, TD affirme avoir gagné 1,83 $ par action diluée, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,18 $ par action diluée il y a un an. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,90 $ par action, selon les estimations compilées par la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

D’autre part, Groupe Banque TD annonce qu’elle versera désormais un dividende trimestriel de 1,02 $ par action, comparativement à 0,96 $ auparavant.

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Fusion RBC-HSBC : le Comité des finances des Communes en réclame le rejet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fusion-rbc-hsbc-le-comite-des-finances-des-communes-en-reclame-le-rejet/ Fri, 03 Nov 2023 14:46:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97210 Il en a fait la demande au ministre des Finances.

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Le Comité permanent des finances de la Chambre des communes a demandé au ministre des Finances de bloquer le rachat de HSBC Canada par la Banque Royale du Canada pour 13,5 milliards de dollars (G$), craignant que cela ne nuise à la concurrence.

Dans un rapport au Parlement, le comité affirme qu’il existe déjà très peu d’institutions financières dans le secteur bancaire canadien, de sorte que l’élimination d’un concurrent pourrait faire grimper les frais bancaires, déjà élevés.

Les six membres du comité, issus des partis conservateur, bloquiste et néo-démocrate, ont voté en faveur du rapport, tandis que les députés libéraux se sont abstenus.

Le rachat a déjà été approuvé par le Bureau de la concurrence, mais nécessite encore l’approbation de la ministre des Finances, Chrystia Freeland.

Le porte-parole de la Banque Royale, Andrew McGrath, a fait valoir dans une déclaration que le rachat représentait l’intérêt supérieur des 700 000 clients de HSBC Canada et que l’examen du Bureau de la concurrence n’avait pas identifié de problème lié à la Loi sur la concurrence concernant la transaction.

Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre a demandé en octobre que l’accord soit bloqué, évoquant les dires du Bureau de la concurrence au sujet d’un possible rôle de « perturbateur de taux » joué par la Banque HSBC en ce qui a trait aux taux hypothécaires.

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Le PCC réclame que la fusion des banques Royale et HSBC soit stoppée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pcc-reclame-que-la-fusion-des-banques-royale-et-hsbc-soit-stoppee/ Mon, 23 Oct 2023 12:09:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96976 En raison de la concentration dans le secteur bancaire.

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Le chef du Parti conservateur (PCC), Pierre Poilievre, demande au gouvernement Trudeau de bloquer le projet de fusion entre la Banque Royale du Canada et la Banque HSBC qui a été approuvé le mois dernier par le Bureau de la concurrence.

Le chef de l’Opposition officielle explique que les conservateurs veulent que la concurrence entre les institutions financières du Canada réduise les coûts d’emprunt pour les ménages.

Dans un communiqué, Pierre Poilievre écrit: « Nous avons un secteur bancaire trop concentré, protégé par le gouvernement, qui donne déjà trop de pouvoir à un trop petit nombre d’acteurs. Nous avons besoin que les banques canadiennes se fassent concurrence pour attirer les clients, pas qu’elles les achètent. »

« Si les plus grandes banques du Canada se contentent d’acheter des acteurs en pleine croissance, il n’y a aucun espoir de voir un jour la concurrence s’intensifier dans le secteur bancaire canadien. »

Pierre Poilievre soutient que la Banque HSBC offrait des taux avantageux par rapport à la Banque Royale. À son avis, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a le pouvoir d’empêcher cette fusion qui, écrit-il, « permet à la plus grande Banque du Canada de s’emparer de 800 000 clients sans avoir à leur offrir quoi que ce soit en échange de leur clientèle. »

Pour expliquer son aval donné au projet de fusion, le Bureau de la concurrence a déclaré que son examen avait révélé que l’accord ne réduirait probablement pas de manière significative la concurrence, même s’il ferait en sorte que la plus grande Banque du Canada s’emparerait de la septième en importance au chapitre des actifs.

Le Bureau a toutefois noté que l’accord, qui nécessite encore l’approbation de la ministre des Finances et du régulateur bancaire, se traduirait par la perte d’un concurrent sur un marché concentré. L’organisme a ajouté qu’une absence de rivalité entre la Royale et HSBC Canada serait plus prononcée pour certains groupes de clients, comme les acheteurs de prêts hypothécaires.

La Banque Royale a annoncé pour la première fois en novembre dernier son projet de rachat de HSBC Canada, au prix de 13,5 milliards de dollars (G$). HSBC Canada a indiqué s’attendre à ce que la transaction soit conclue au premier trimestre de 2024.

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De nouvelles mises à pied chez Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/de-nouvelles-mises-a-pied-chez-desjardins/ Thu, 19 Oct 2023 13:28:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96936 Près de 400 employés ont perdu leur emploi à Montréal et à Lévis.

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Le couperet tombe une deuxième fois en quelques mois au Mouvement Desjardins tandis que les mauvaises nouvelles s’accumulent pour les professionnels du secteur bancaire canadien.

La coopérative a mis à pied « moins de » 400 employés la semaine dernière, confirme un porte-parole de l’employeur. Les salariés sont établis dans les bureaux de Montréal et au siège social de Lévis. Ils proviennent de différents domaines. La nouvelle avait d’abord été éventée par le Journal de Montréal.

La décision « difficile » du Mouvement Desjardins a été prise dans un contexte économique tendu tandis que l’employeur a voulu adopter « une gestion prudente » de ses dépenses. « Cette saine gestion nous amène à surveiller nos coûts, que ce soit par exemple: de profiter de l’attrition naturelle, d’évaluer la pertinence de nos postes vacants ou encore d’avoir les espaces de bureau correspondant à la réalité du travail hybride par exemple », explique le porte-parole Jean-Benoît Turcotti.

Jean-Benoît Turcotti a souligné que le Mouvement Desjardins avait procédé à d’importants investissements dans les dernières années. « Nous n’avons pas encore récupéré tous les bénéfices de nos investissements massifs dans les dernières années, notamment dans les technologies, et nous devons accélérer la cadence à cet égard. »

En juin, le Mouvement Desjardins a licencié 176 personnes à Montréal. Encore cette fois, l’employeur avait fait référence au contexte économique pour expliquer sa décision.

Au deuxième trimestre, Desjardins a dévoilé un excédent en hausse dans la foulée d’une amélioration des revenus d’intérêt et d’une augmentation des excédents dans le secteur de l’assurance. La dotation pour pertes, pour sa part, est demeurée stable par rapport à l’an dernier.

La coopérative doit dévoiler ses résultats du troisième trimestre le 9 novembre prochain.

De nombreuses pertes d’emploi

La mise à pied survient dans un moment difficile pour le marché de l’emploi dans le secteur bancaire. La hausse des taux d’intérêt pèse sur les finances des particuliers et des entreprises. La veille, la Banque Scotia a annoncé la mise à pied d’environ 3 % de son effectif mondial, soit près de 2 700 employés.

Pendant la pandémie, les banques ont intensifié leurs efforts de recrutement dans un contexte de rareté de main-d’œuvre et d’investissement massif dans les technologies.

En mai, le président et chef de la direction de la Banque Royale, Dave McKay, avait reconnu que la première banque du pays avait surestimé ses besoins « par des milliers de personnes » au plus fort des problèmes de manque de personnel pendant la pandémie.

SFL est épargné
Par ailleurs, Jean-Benoît Turcotti a précisé à Investment Executive, notre publication soeur, que « les conseillers de Desjardins Sécurité Financière Investissements, qui sont des conseillers indépendants et non pas des employés, ou les équipes de soutien au réseau ne sont pas affectés par les coupures ».

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La Banque Royale dans la mire de cinéastes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-royale-dans-la-mire-de-cineastes/ Wed, 13 Sep 2023 11:01:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96202 En raison du pétrole.

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Un groupe de cinéastes canadiens s’est associé à des vedettes hollywoodiennes pour demander au Festival international du film de Toronto (TIFF) de mettre fin à sa commandite avec la Banque Royale du Canada en raison du financement que cette dernière accorde à l’industrie pétrolière et gazière.

Les organisateurs de la campagne intitulée « RBC Off Screen » affirment que les antécédents de l’institution financière en matière d’investissement dans les combustibles fossiles vont à l’encontre des valeurs socialement progressistes que le festival du film prétend défendre.

Parmi les signataires de la lettre ouverte du groupe au TIFF faisant part de ses préoccupations figurent les vedettes du grand écran Mark Ruffalo, Rachel McAdams et Joaquin Phoenix, aux côtés de cinéastes et producteurs dont Avi Lewis, Elza Kephart et Jose Luis Gutierrez.

Elza Kephart et Jose Luis Gutierrez ont lancé la campagne et, selon eux, ils bénéficient du soutien de plus de 200 travailleurs de l’industrie. La déclaration du groupe soutient que la Banque Royale est l’un des plus grands financiers de projets pétroliers et gaziers au monde et finance des projets qui ont eu un impact négatif sur les terres autochtones et les groupes de personnes autochtones, noires et de couleur.

La vice-présidente des relations publiques du TIFF, Judy Lung, a affirmé dans un communiqué que le festival était sensible aux préoccupations soulevées en matière de durabilité et qu’il en parlait à la Banque Royale.

La porte-parole de la banque, Stephanie Bannan, a indiqué dans un communiqué que davantage d’actions étaient nécessaires pour lutter contre le changement climatique et que la société se réjouissait de l’occasion de discuter de ces problèmes avec les groupes autochtones et la communauté cinématographique.

« En ce qui concerne le changement climatique, nous sommes convaincus qu’il faut agir davantage et à un rythme plus rapide pour y faire face. Nous nous engageons activement avec nos clients et partenaires pour identifier les occasions d’en faire davantage pour atteindre les objectifs communs », a affirmé Stephanie Bannan.

« Nous nous efforçons également de travailler avec les communautés autochtones pour faire progresser collectivement la réconciliation. Nous sommes sensibles à l’inquiétude exprimée par les membres de la communauté cinématographique pour notre climat et nous serions heureux de pouvoir dialoguer. »

Louis Ramirez, militant pour le climat et porte-parole de la campagne, affirme que l’association du TIFF avec la Banque Royale ne correspond pas à ses objectifs de financer, d’aider et de promouvoir les talents créatifs issus des groupes de personnes autochtones, noires et de couleur au fil des ans.

C’est formidable si des organisations accordent des subventions aux cinéastes noirs, a expliqué Louis Ramirez, mais si cet argent est lié au démarrage d’installations de gaz naturel dans les communautés noires, par exemple, « alors il y a un problème ».

« Beaucoup de ces organisations cinématographiques comme le TIFF ont d’excellents programmes climatiques. Mais ces programmes climatiques prennent fin en réalité lorsqu’on s’attarde au portrait un peu plus large: d’où vient l’argent? Il y a cette myopie dès qu’il s’agit d’associations d’entreprises. »

Dans l’intérêt du changement social

La Québécoise Nadia Louis-Desmarchais, coréalisatrice de « Black Life: Untold Stories », a souligné que dans l’intérêt du changement social, il était important pour elle de signer la lettre.

« Quand j’ai appris que c’était quelque chose qu’il fallait faire maintenant, en tant que cinéaste, si je peux juste y participer un peu, bien sûr, je vais aider », a expliqué mardi Nadia Louis-Desmarchais sur le tapis rouge de la première de sa série documentaire, qui sera diffusée sur les ondes de CBC en octobre.

« Je pense qu’il est important que nous restions ensemble en ce moment. »

La lettre a été signée jusqu’à maintenant par environ 300 artisans du secteur, dont les Québécois Anaïs Barbeau-Lavalette, Paule Baillargeon et Charles Binamé.

La Banque Royale du Canada, Bulgari et Visa comptent parmi les principaux commanditaires du TIFF.

Le mois dernier, il a été annoncé que Bell, commanditaire principal, mettrait fin à son partenariat de plusieurs décennies avec le festival à la fin de l’édition en cours.

Le chef de la direction du festival, Cameron Bailey, a indiqué dans une précédente entrevue avec La Presse Canadienne que l’organisation cherchait un remplaçant pour éventuellement apposer son nom sur le siège social du centre-ville du TIFF, actuellement connu sous le nom de TIFF Bell Lightbox.

L’année dernière, les commanditaires ont contribué au financement de l’événement à hauteur d’environ 13,4 millions de dollars, ce qui représentait 28 % de ses revenus totaux.

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