Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 03 Apr 2025 20:41:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Créations nettes record en mars pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/creations-nettes-record-en-mars-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 09 Apr 2025 10:40:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106608 FOCUS FNB – La guerre tarifaire stimule la demande de FNB d’actifs non américains.

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En mars, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes record de 13,6 milliards de dollars (G$), dépassant de 28 % le précédent record d’entrées nettes mensuel établi en décembre 2024, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes de mars dépassent de près de 4 G$ celles de février (9,5 G$). D’après BNMF, les actifs en FNB canadiens totalisaient 545 G$ à la fin du premier trimestre. Depuis le début de l’année, les créations nettes atteignent 32 G$.

En mars, les FNB de titres à revenu fixe arrivent en tête des entrées nettes avec 6,3 G$ (comparativement à 4,5 G$ en février) devançant celles des FNB d’actions (5,9 G$). Les FNB multiactifs ont reçu 787 M$ et les FNB à effet de levier ou à levier inversés 393 M$, tandis que les FNB de matières premières ont attiré 165 M$, principalement dans les FNB de lingots d’or. Les FNB de cryptoactifs affichent des entrées nettes de 8 M$.

La guerre tarifaire entre les États-Unis et le reste du monde a influé sur les préférences d’achats des clients, comme l’indique BNMF : « Les FNB d’actions internationales ont connu une explosion soudaine de la demande de 3,8 G$, les investisseurs se tournant vers l’étranger pour éviter une guerre commerciale potentiellement préjudiciable déclenchée par les annonces de tarifs douaniers du président au début de l’année. Bien que cette tendance ait existé à plus petite échelle au cours des derniers mois, elle a été motivée par un nouveau désir de se diversifier par rapport au marché des actions américaines, potentiellement surévalué, alors que son cycle haussier de deux ans est en train de subir une correction. »

En conséquence, les créations nettes de mars dans les FNB d’actions américaines ont continué à ralentir. Elles ont totalisé 737 M$ comparativement à 1 G$ le mois précédent, tandis qu’en janvier, elles représentaient 3,3 G$.

Forte demande pour les actions internationales

Les créations nettes dans les actions internationales représentent en mars plus du double de celles de février. Les investisseurs se sont tournés vers les FNB d’actions internationales et les actions canadiennes pour éviter les impacts potentiellement négatifs d’une guerre commerciale avec les États-Unis, commentent les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions internationales ont surtout été stimulées par les FNB indiciels des marchés développés (TPE, DMEI, ZEA, XEF), en raison d’une demande institutionnelle plus forte, indique le rapport.

Les FNB d’actions canadiennes ont quant à elles attiré 1,4 G$ le mois dernier, alors que ce type de fonds subissait des rachats nets en janvier.

Les FNB d’actions thématiques ont attiré 131 M$. Les FNB d’actions sectorielles ont quant à eux reçu 1,6 G$ en créations nettes. Le secteur financier (ZEB) enregistre la quasi-totalité des entrées (1,3 G$), tandis que le secteur de l’énergie affiche des rachats (69 M$).

Dans le revenu fixe, les créations nettes des FNB du marché monétaire (ZMMK, CASH, CBIL, CMR) ont atteint 2,2 G$, dépassant de peu celles des FNB d’obligations canadiennes agrégées (ZAG, ZCPB), qui se sont élevées à 2,0 G$. Toutes les catégories de FNB à revenu fixe ont reçu des entrées nettes, à l’exception des FNB d’obligations étrangères (XGGB, XEB) et d’actions privilégiées.

Les entrées dans les FNB de cryptoactifs se sont élevées à 8 M$ par rapport à 15 M$ en février et à 98 M$ en janvier.

24 nouveaux FNB

En mars, les principaux émetteurs de FNB ont enregistré des créations nettes, à l’exception de CI qui a affiché des rachats nets de 24 M$. BMO arrive en tête avec 3,5 G$, RBC iShares suit avec 2,2 G$, puis TDAM (1,3 G$) et Desjardins (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 877 M$. En termes de croissance mensuelle des actifs pour les différents émetteurs, Desjardins, CIBC, FNB Capital Group et JPMorgan ont enregistré les pourcentages les plus élevés.

Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a attiré les plus importantes entrées nettes du mois (1,1 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré pour un deuxième mois consécutif les rachats les plus notables (1 G$).

Une vague de 24 nouveaux FNB est arrivée sur le marché canadien en mars. Evolve et Harvest sont à l’origine de plus de la moitié des lancements. Les autres sont le fruit de BMO, JPMorgan, Starlight et Guardian. Plusieurs des nouveaux FNB lancés en mars sont à effet de levier. On retrouve également des FNB axés sur les obligations à date cible, sur les facteurs uniques et sur les options d’achat couvertes.

Les FNB ESG tirés par les actions

Après un mois de février record sur le plan des créations nettes (325 M$), les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 172 M$ en mars, ce qui porte les créations nettes du premier trimestre à 766 M$.

Les entrées nettes ont été dominées par les FNB ESG d’actions (106 M$), notamment les actions mondiales (89 M$), ainsi que le secteur de l’environnement (67 M$). Le NBI Sustainable Global Equity FNB (NSGE) et le Desjardins RI EM Multifactor — Net Zero Emissions (DRFE) ont reçu les plus importantes entrées nettes. Aucune nouvelle inscription ou radiation de FNB ESG n’a eu lieu le mois dernier.

Selon le rapport de BNMF, « l’hiver de l’investissement ESG » de 2024 tire à sa fin. Il considère que les élections fédérales canadiennes pourraient dicter l’appétit des investisseurs pour l’ESG pour le reste de l’année 2025, en raison des différences importantes entre les programmes des partis libéral et conservateur dans les politiques environnementales et de carbone.

Croissance équilibrée

L’année 2025 commence sur une note plus équilibrée que 2024, alors que les entrées nettes du premier trimestre avaient été nettement dominées par les FNB d’actions. Pour les trois premiers mois de 2025, le portrait est plus équilibré : 14,3 G$ ont été investis dans les FNB d’actions et 13,2 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe, signale BNMF.

Les FNB à faible volatilité ont tiré les marrons du feu, recueillant depuis le début de l’année 1 G$ en raison de leurs bonnes performances lors des baisses de marché.

Dans le revenu fixe, les FNB d’obligations totales de marché large ont été les plus demandés, avec des créations nettes de 5,3 G$, suivis de ceux du marché monétaire (4,4 G$ en créations nettes), réparties également entre les FNB de titres du marché monétaire et les FNB de liquidités.

Pour le premier trimestre de 2025, BMO affiche les plus importantes créations nettes (6,2 G$), suivie de RBC iShares (5,7 G$), Vanguard (3,8 G$), Fidelity (2,5 G$) et TD (2,3 G$).

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Des pénalités de 6,5 milliards pour les banques en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-penalites-de-65-milliards-pour-les-banques-en-2024/ Thu, 03 Apr 2025 11:43:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106486 PLANÈTE FINANCE – Le non-respect des règles anti-blanchiment d’argent : l’infraction la plus courante.

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En 2024, les banques ont dû sortir 6,5 milliards de dollars (G$) (4 milliards de dollars américains) de leurs poches pour payer des pénalités en raison de divers manquements, selon les données tirées du Rapport des amendes bancaires de Finbold. L’infraction la plus fréquente concerne la violation des lois et règlements relatifs à la lutte contre le blanchiment d’argent (AML).

Les régulateurs ont également sanctionné les banques pour des infractions liées à la violation de la connaissance du client (KYC) et des lignes directrices opérationnelles ainsi qu’à des fuites de données personnelles. Le rapport répertorie les amendes supérieures à 500 000 $US. Le nombre réel de violations peut donc être considérablement plus élevé.

Parmi la vingtaine de pays figurant dans le rapport, les banques américaines ont payé les montants les plus importants : environ 6 G$ (4 G$ US), soit 92 % des amendes imposées par les régulateurs à l’échelle mondiale. Nos voisins du sud décrochent également la palme du nombre d’affaires sanctionnées en un an : 19 au total, soit un tiers du volume mondial, selon le rapport qui répertorie 57 infractions.

Avec 373 millions de dollars (M$) de pénalités pour 10 dossiers, le Royaume-Uni arrive deuxième, tant pour le montant des amendes que pour le nombre de cas. La troisième place pour les amendes revient à la Suède (68 M$). Le Canada arrive en neuvième position du classement, derrière la Belgique et l’Allemagne, avec des amendes de près de 12 M$ décernées à deux banques.

La Banque Toronto-Dominion (Groupe Banque TD), dont le siège social se trouve à Toronto, a payé la plus grosse pénalité. Sa division américaine s’est vu infliger en octobre 2024 des amendes totalisant 4,5 G$ par les autorités de réglementation des États-Unis, après avoir plaidé coupable de plusieurs chefs d’accusation, notamment de complot en vue de violer la Loi sur le secret bancaire et de procéder à du blanchiment d’argent.

Canada : des transactions suspectes

Le Groupe Banque TD détient également le record de la plus importante pénalité pécuniaire décernée au Canada (9 M$) pour des violations administratives de la législation sur le blanchiment d’argent. Lors d’un examen de conformité en 2023, le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a relevé l’absence de déclaration pour des transactions suspectes, des failles dans la documentation des risques de blanchiment de capitaux ou de financement d’activités terroristes et des manquements à la surveillance.

Les régulateurs canadiens ont par ailleurs imposé une pénalité de 2,46 M$ à la Banque de change du Canada (Exchange Bank of Canada) pour non-respect des règles en matière de blanchiment d’argent.

La Banque CIBC a quant à elle été condamnée par la Commission des marchés à terme de matières premières des États-Unis à payer des amendes pour divers manquements aux règles du commerce, notamment concernant des opérations de swap.

Négligence dans les contrôles

JPMorgan Chase & Co, la banque qui a écopé de la deuxième plus grosse amende (497 M$), a été épinglée en mars par la Réserve fédérale américaine et le Bureau de contrôle de la monnaie pour des manquements dans la surveillance des activités de négociation de l’entreprise étalées sur près de dix ans. La banque a reconnu des négligences dans le contrôle de milliards d’opérations de négociations de marchés sur une trentaine de places financières.

Une autre banque américaine, Citigroup, s’est à nouveau trouvée sous le feu des projecteurs en 2024, avec une amende de près de 200 M$ pour des problèmes de gestion des données non résolus déjà identifiés en 2020. Malgré les correctifs mis en place, l’autorité réglementaire a souligné que « de graves lacunes » persistaient dans la gestion des risques et les contrôles internes, alors que le groupe avait déjà écopé d’une amende pour des faits similaires il y a quatre ans.

Parmi les autres banques américaines sanctionnées, Goldman Sachs a été mise à l’amende pour des défaillances liées à la carte de crédit d’Apple. Des banques indépendantes, telles que City National Bank et Navy Federal Credit Union, ont également reçu des pénalités pour divers motifs liés à la conformité.

Des amendes salées

Parmi les amendes les plus salées, au Royaume-Uni, HSBC a dû payer 57,4 millions de livres (52 M$) pour des manquements dans la protection des dépôts de ses clients. Il s’agit de la seconde sanction la plus forte jamais infligée par l’Autorité de régulation prudentielle, une instance de la Banque d’Angleterre. Le régulateur note que HSBC avait marqué 99 % des dépôts à même de bénéficier d’un système de compensation financière comme étant « inéligibles ».

En Suède, la fintech Klarna Bank a été condamnée à verser 500 millions de couronnes suédoises (66 M$) par la Finansinspektione, l’autorité de supervision financière du pays. Le régulateur a estimé que Klarna, qui a déposé en novembre 2024 une demande d’introduction en bourse (IPO) auprès de la SEC, aux États-Unis, n’avait pas suffisamment soupesé la façon dont les produits et services de la banque pourraient être utilisés pour le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme.

La Chine, la deuxième économie mondiale, arrive au 5e rang des pays du classement, derrière la Finlande. Trois banques chinoises ont récolté des amendes pour n’avoir pas amélioré leur programme de conformité, pour avoir enfreint des règles lors de l’octroi de fonds à des promoteurs immobiliers et pour avoir omis de déclarer des modifications d’un système d’information aux autorités réglementaires.

Au bas du classement figurent Hong-kong, l’Inde et la Suisse. Dans ces trois pays, le montant total des amendes bancaires est inférieur à un 1 M$ US.

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L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-a-fait-un-bond-de-26-en-fevrier/ Thu, 20 Mar 2025 11:01:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106249 En raison de la fin du congé de TPS.

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Le taux d’inflation annuel a bondi à 2,6 % en février au pays, a rapporté mardi Statistique Canada, alors que le congé de TPS accordé par le gouvernement fédéral pour la période des Fêtes et le début de l’hiver a pris fin au milieu du mois.

Il s’agit d’une forte hausse par rapport à l’augmentation de 1,9 % de l’indice des prix à la consommation enregistrée en janvier, mois lors duquel la TPS et la TVH n’étaient pas perçues sur divers produits ménagers de base, cadeaux courants et factures de restaurant.

Selon Statistique Canada, sans l’allégement fiscal qui a été en vigueur pendant la première moitié du mois, l’inflation aurait atteint 3 % en février.

L’indice des prix à la consommation de Statistique Canada prend en compte les prix finaux payés par les Canadiens, ce qui signifie que les taxes de vente sont incluses dans les calculs.

Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une hausse plus modeste de l’inflation, à 2,2 %.

Puisque le congé de TPS est resté en vigueur jusqu’au 15 février, les prix des aliments achetés au restaurant ont diminué de 1,4 % sur un an. Cependant, Statistique Canada a noté que la réintroduction de la taxe de vente au milieu du mois a fait en sorte que les prix des aliments achetés au restaurant ont contribué le plus à la croissance de l’inflation d’ensemble en février.

Les boissons alcoolisées, les vêtements pour enfants et les jouets étaient également inclus dans le congé fiscal et ont vu leurs coûts baisser de façon similaire en février, mais moins qu’en janvier.

L’indice des prix à la consommation a augmenté dans toutes les provinces le mois dernier, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ayant connu les accélérations les plus rapides.

Au Québec, l’inflation est passée de 1,8 % en janvier à 2 % en février.

Bien que les prix de l’essence aient augmenté de 0,6 % de janvier à février, Statistique Canada a spécifié que la comparaison annuelle indiquait un ralentissement le mois dernier, ce qui a contribué à freiner la hausse globale de l’inflation.

Ailleurs, les Canadiens ont déboursé 18,8 % de plus pour leurs voyages organisés le mois dernier. Statistique Canada a souligné une demande accrue aux États-Unis pendant la longue fin de semaine de février, observée dans la plupart des provinces.

Conséquences à venir de la guerre commerciale

Les indicateurs d’inflation de base privilégiés par la Banque du Canada ont été « plus élevés que prévu » en février et devraient continuer de croître dans les mois à venir, a affirmé Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD, dans une note à ses clients mardi.

Les chiffres de l’inflation de février ne reflètent pas directement l’imposition de droits de douanes ou de droits de douane de rétorsion entre le Canada et les États-Unis, entrés en vigueur après une série d’échéances et d’annonces en mars.

Les économistes s’attendent à ce que la guerre commerciale avec les États-Unis fasse grimper les prix dans les mois à venir, même si la décision d’Ottawa de mettre fin à la tarification du carbone pour les consommateurs à compter du 1er avril atténuera quelque peu les chiffres de l’inflation le mois prochain.

Benjamin Reitzes, directeur général et spécialiste en stratégie pour les taux canadiens et la macroéconomie chez BMO, a précisé mardi dans une note que les données d’inflation de mars afficheront probablement également une hausse, le congé fiscal ayant désormais complètement disparu de l’équation.

« L’inflation crée encore beaucoup de bruit », a-t-il écrit, ce qui complique les efforts de la Banque du Canada pour fixer son taux directeur.

La Banque du Canada a abaissé son taux directeur d’un quart de point pour le porter à 2,75 % mercredi dernier, sa prochaine décision étant prévue pour le 16 avril.

Benjamin Reitzes a dit s’attendre à ce que l’indice des prix à la consommation de février renforce la prudence de la banque centrale quant à l’utilisation de son taux directeur pour compenser l’impact des droits de douane sur l’économie canadienne.

« Nous verrons ce que le début d’avril nous réserve en matière de droits de douane, mais si les perspectives économiques ne se détériorent pas davantage, la Banque du Canada envisagera une pause après sept réunions consécutives de baisses », a affirmé Benjamin Reitzes.

Leslie Preston a indiqué que, sur la base d’une prévision selon laquelle les droits de douane américains resteraient en vigueur pendant six mois avant d’être réduits, la TD préconise deux baisses d’un quart de point lors des deux prochaines décisions de la Banque du Canada.

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Banque TD : 1 M$ pour l’inclusion économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-td-1-m-pour-linclusion-economique/ Tue, 18 Mar 2025 11:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106112 Trois organismes bénéficieront d’un financement jusqu’en 2027.

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La Banque TD débloque un million de dollars pour appuyer des organismes qui contribuent à la littératie financière et au développement des compétences de leurs bénéficiaires.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son initiative « La promesse TD Prêts à agir », une plateforme d’entreprise citoyenne de la banque qui vise à créer un impact positif dans les communautés.

Les trois organismes reçoivent un financement qui sera distribué sur une période de trois ans. Il s’agit de :

  • Exponenti’elles (Up with Women),présent dans quatre provinces canadiennes dont le Québec, recevra 350 000 $ pour soutenir son programme de coaching professionnel qui aide les femmes à faible revenu à sortir durablement de la pauvreté. Le financement a débuté en janvier 2025.
  • Victim Services Toronto obtient quant à lui 360 000 $ pour son programme Reclaim qui vient en aide aux survivants du trafic humain en éliminant leurs dettes coercitives. Une première partie des fonds a été versée en janvier dernier.
  • Fintech Cadence, un organisme dirigé par des femmes qui accompagne les startups dans le domaine des technologies financières, bénéficie quant à lui de 375 000 $ sur trois ans. Son programme Hub Fintech, lancé initialement grâce à une subvention de la TD en 2021, aide les jeunes pousses à développer des solutions innovantes face aux défis financiers des Canadiens.

« À la TD, nous avons la ferme volonté d’aider tout le monde, dont les femmes, à réaliser leur ambition », explique Christine Morris, première vice-présidente à la direction et présidente du groupe-ressource pour les employés Les femmes à la TD. Elle souligne l’importance de soutenir « des projets qui leur permettent de mieux gérer les obstacles qui les séparent de la prospérité. »

Avec cet investissement, la TD poursuit son objectif de verser une contribution totale d’un milliard de dollars d’ici 2030 par l’intermédiaire de « La promesse TD Prêts à agir ».

Ce programme se concentre sur quatre domaines d’action :

  • Sécurité financière,
  • Planète dynamique,
  • Collectivités inclusives,
  • et Meilleure santé.

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TD nomme une nouvelle administratrice https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/td-nomme-une-nouvelle-administratrice/ Fri, 14 Mar 2025 11:14:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106023 NOUVELLES DU MONDE – En la personne d’Ana Arsov.

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Ana Arsov se présentera à l’élection des administrateurs du conseil, nous apprend la circulaire de procuration de la direction auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières que le Groupe Banque TD vient de publier.

« Mme Arsov se joint ainsi aux autres leaders hautement qualifiés ayant de l’expérience dans les services bancaires, la gouvernance, la gestion des risques et la conformité réglementaire à l’échelle mondiale », annonce ainsi l’institution.

Ana Arsov est l’ancienne cocheffe mondiale, Institutions financières et cheffe mondiale, Crédit privé à Moody’s Ratings, la division de notation financière de Moody’s Corporation. À ce poste, elle gérait les activités de surveillance et de gestion des notations et de la recherche pour les institutions financières. Elle s’occupait aussi d’évaluer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance au sein du secteur bancaire.

Pendant ses presque 12 ans à Moody’s Ratings, elle a également lancé et dirigé la surveillance analytique des marchés de crédit privés.

Durant sa carrière, elle a également été directrice exécutive pour UBS, Responsable de la gestion du portefeuille de crédit mondial à Morgan Stanley et Vice-présidente à Lehman Brother.

« Nous sommes ravis qu’Ana ait accepté d’intégrer le conseil d’administration, précise Alan MacGibbon, président du conseil d’administration, Groupe Banque TD. La TD profitera assurément de son expérience et de ses connaissances approfondies du secteur bancaire et des services financiers, notamment au chapitre de la planification stratégique, de la gestion des risques et des questions réglementaires. En annonçant l’arrivée de cinq nouveaux administrateurs cette année, la TD met en œuvre une importante refonte de son conseil d’administration et le dote de nouvelles compétences et perspectives pour qu’il puisse superviser comme il se doit le prochain chapitre du parcours fructueux de la TD. »

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Le PDG de la CIBC prendra sa retraite cet automne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pdg-de-la-cibc-prendra-sa-retraite-cet-automne/ Fri, 14 Mar 2025 11:07:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106180 Il sera remplacé par Harry Culham.

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Victor Dodig, président et chef de la direction de la CIBC, prendra sa retraite cet automne, laissant derrière lui une banque plus solide que celle dont il a hérité il y a une dizaine d’années.

La banque torontoise a annoncé jeudi un plan de succession qui verra Victor Dodig quitter son poste le 31 octobre. Il sera remplacé par Harry Culham, responsable des opérations de Marchés des capitaux CIBC, également nommé chef de l’exploitation à compter du 1er avril, avant sa promotion importante plus tard dans l’année.

« Ensemble, nous avons jeté des bases solides pour l’avenir, grâce à une stratégie claire et cohérente axée sur les relations avec les clients, la solidité financière, l’innovation, la durabilité et un engagement communautaire authentique », a indiqué Victor Dodig par communiqué.

« Je suis très fier de tout ce que nous avons accompli ensemble et je pense que le moment est bien choisi pour passer le flambeau à Harry (Culham) », a-t-il ajouté.

Le départ de Victor Dodig marque la fin d’un chapitre prometteur pour la banque, qui a dynamisé son bilan, orchestré sa plus importante acquisition à ce jour et tiré parti de la vigueur du marché américain au cours de la dernière décennie.

Sous la direction de Victor Dodig, la banque a racheté le prêteur PrivateBancorp, établi à Chicago, pour 5 milliards de dollars américains en 2017, afin de générer un quart de ses bénéfices aux États-Unis à long terme. À l’époque, environ 5 % de ses bénéfices provenaient des États-Unis, principalement de ses activités de gestion de patrimoine et de marchés financiers.

La banque souhaitait accroître sa présence aux États-Unis, car l’économie du pays était en croissance, les taux d’intérêt augmentaient et Donald Trump, alors à son premier mandat présidentiel, promettait des réductions d’impôts et une déréglementation.

James Shanahan, analyste chez Edward Jones, attribue aujourd’hui à cette transaction et à l’orientation américaine de Victor Dodig le doublement des revenus de la CIBC et la diminution de la part attribuable au Canada de plus de 85 % à moins de 70 %.

« Pendant cette période, la CIBC s’est considérablement diversifiée, réduisant ainsi sa dépendance au Canada et à ses activités bancaires traditionnelles », a déclaré James Shanahan dans une note aux investisseurs.

Un autre élément marquant du mandat de Victor Dodig a été le temps qu’il a consacré au développement des activités de marchés des capitaux et de gestion de patrimoine de la CIBC, qui représentent désormais plus d’un tiers des revenus et des bénéfices, selon James Shanahan.

Le successeur de Victor Dodig a passé une décennie à la tête des activités mondiales de marchés des capitaux de la CIBC, mais a également occupé des postes de direction au sein du secteur bancaire en Europe et en Asie avant de rejoindre la banque torontoise en 2008.

Harry Culham a fait ses débuts à la banque bien des années auparavant, alors qu’il était stagiaire à Vancouver et participait à l’un des tout premiers programmes de jeunes diplômés de la CIBC.

Une modernisation de la banque

Lorsqu’il prendra la relève de Victor Dodig, il devra aider la banque à gérer la guerre commerciale qui a éclaté entre le Canada et les États-Unis et qui risque de bouleverser les économies des deux pays. Les tensions que Donald Trump, qui en est à son deuxième mandat présidentiel, a suscitées entre ces alliés autrefois très proches ont entraîné une chute du huard et un effondrement des marchés.

La CIBC dispose toutefois d’une solide clientèle sur laquelle s’appuyer pour traverser cette période difficile, car Victor Dodig a conduit la banque à acquérir les activités canadiennes de cartes de crédit de Costco en 2022, alors que le pays était encore aux prises avec les effets de la pandémie de COVID-19.

L’opération s’accompagnait de 3 milliards de dollars de soldes impayés. La présidente du conseil d’administration de la CIBC, Kate Stevenson, a mentionné jeudi que la banque avait gagné plus de deux millions de clients, dont de nombreux clients fortunés et professionnels.

Elle considère cette opération, ainsi que les investissements « transformateurs » dans les services bancaires numériques et les technologies, comme des moyens par lesquels Victor Dodig a modernisé la banque et l’a rendue plus « axée sur les relations ».

Alors que la banque se prépare à la transition de sa direction, toutes ses activités opérationnelles relèveront de Harry Culham, tandis que les fonctions centrales de la CIBC continueront de relever de la compétence de Victor Dodig jusqu’à son départ à la retraite.

Après son départ à la retraite, Victor Dodig continuera d’exercer ses fonctions de conseiller spécial auprès de Harry Culham et du conseil d’administration jusqu’au 30 avril 2026.

Ce transfert de pouvoir intervient alors qu’un autre concurrent de la CIBC a également remanié sa direction.

Raymond Chun a pris ses fonctions à la tête de la Banque TD le 1er février, à la suite des échecs de la lutte contre le blanchiment d’argent dans les activités américaines de la banque, qui ont assombri la fin du mandat du président-directeur général Bharat Masrani.

Raymond Chun devait prendre ses fonctions le 10 avril, mais sa date d’entrée en fonction a été avancée, la banque ayant indiqué en janvier qu’elle cherchait à tourner la page grâce à un plan de succession accéléré.

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TD et la Banque Royale dévoilent leurs résultats du premier trimestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/td-et-la-banque-royale-devoilent-leurs-resultats-du-premier-trimestre/ Fri, 28 Feb 2025 13:53:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105939 Des résultats mitigés pour la TD.

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Le Groupe Banque TD affiche un bénéfice net de 2 793 milliards de dollars (G$) au premier trimestre 2025, en légère baisse par rapport aux 2 824 G$ enregistrés un an plus tôt. Le bénéfice net ajusté, quant à lui, reste plus ou moins stable à 3 623 G$, contre 3 637 G$ pour la même période en 2024. Le résultat dilué par action s’établit à 1,55 $, tandis que le résultat dilué par action ajusté progresse légèrement à 2,02 $, comparativement à 2,00 $ au T1 2024.

Raymond Chun, président du groupe et chef de l’exploitation du Groupe Banque TD, explique que le redressement du programme de LCBA aux États-Unis contre le blanchiment d’argent et le financement d’activités terroristes, ainsi que la cession de sa participation dans Schwab, ont contribué à atténuer le poids de charges élevées.

La TD a enregistré en 2024 plusieurs éléments qui ont pesé sur ses résultats du premier trimestre :

  • une charge de 927 millions de dollars (M$) liée à la restructuration de son bilan aux États-Unis ;
  • une dépréciation de 54 M$ due à l’abandon de la couverture des fonds propres en lien avec l’acquisition avortée de First Horizon Corporation ;
  • et une charge de 52 M$ relative à l’acquisition de Cowen.

Le secteur des services de détail aux États-Unis accuse une baisse de 61 % avec un bénéfice net de 342 M$. Sur une base ajustée, ce dernier s’établit à 1 038 G$, en recul de 12 %.

Des coûts liés aux amendes et aux réformes

Les difficultés de la TD aux États-Unis persistent après les pénalités de 3 G$ imposées par les autorités de régulation américaines en 2024 pour des manquements en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. La banque prévoit dépenser environ 500 M$ américains avant impôt en 2025 pour corriger ces déficiences. Elle prévoit notamment l’embauche d’analystes supplémentaires pour traiter les dossiers, l’amélioration de la surveillance des transactions et du processus d’intégration des clients et l’adoption de technologies d’analyse de l’apprentissage machine à partir du troisième trimestre.

Malgré ces défis, la TD affiche des résultats en croissance dans d’autres secteurs. La gestion de patrimoine et l’assurance voient leur bénéfice net progresser de 23 % pour atteindre 680 M$. Les services bancaires personnels et commerciaux au Canada augmentent de 3 %, avec un bénéfice net de 1 831 G$.

La Banque Royale stimulée par l’achat de HSBC

La Banque Royale du Canada (RBC) signe un premier trimestre record avec un bénéfice net de 5,1 G$, en hausse de 43 %, par rapport à l’année précédente. Le bénéfice dilué par action grimpe à 3,54 $, en hausse de 42 %.

L’acquisition de la Banque HSBC Canada, finalisée en mars 2024, a fait croître le bénéfice net de 214 M$. Sur une base ajustée, le bénéfice net atteint 5,3 G$, en progression de 29 %, tandis que le bénéfice dilué par action ajusté s’établit à 3,62 $, en hausse de 27 %.

Dave McKay, président et chef de la direction de RBC, attribue ces résultats à une stratégie axée sur les clients dans l’ensemble des activités de la banque, une gestion prudente des risques et des investissements dans la technologie et les ressources humaines.

Le bénéfice avant dotation et impôt progresse de 45 % à 7,5 G$, incluant une contribution de 451 M$ de HSBC Canada. Hors HSBC, la croissance atteint 36 %, portée par la hausse des revenus en gestion de patrimoine et l’augmentation des revenus des marchés des capitaux, dopés par des taux de change favorables.

En revanche, la provision pour pertes de crédit a augmenté de 237 M$ en un an. Le ratio de provision pour pertes de crédit s’établit à 42 points de base, en hausse de 5 points par rapport à 2024.

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Nomination au Groupe Banque TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-au-groupe-banque-td/ Fri, 31 Jan 2025 12:13:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105169 NOUVELLES DU MONDE – Une nouvelle cheffe mondiale, Gestion des risques liés aux crimes financiers a été désignée.

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Jacqueline Sanjuas est devenue cheffe mondiale, Gestion des risques liés aux crimes financiers au Groupe Banque TD. Malgré cette nomination, elle continuera également d’agir à titre de cheffe, Loi sur le secret bancaire aux États-Unis.

Jacqueline Sanjuas succède ainsi à Herb Mazariegos, premier vice-président, Gestion des risques liés aux crimes financiers, Groupe Banque TD, qui quittera la Banque. Elle relèvera désormais à la fois du chef de groupe et chef de la gestion des risques du Groupe Banque TD, ainsi que du chef de la gestion des risques aux États-Unis.

Avant d’entrer au service de la Banque TD en janvier 2024, Jacqueline Sanjuas, qui compte plus de 20 ans d’expérience en conformité et en gestion des risques, travaillait pour Citi depuis 19 ans. Au cours de sa carrière, elle a déjà été cheffe, Crimes financiers aux États-Unis, Bank Secrecy Act et cheffe de la conformité.

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Raymond Chun prendra la direction de TD en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/raymond-chun-prendra-la-direction-de-td-en-fevrier/ Tue, 28 Jan 2025 12:07:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105051 NOUVELLES DU MONDE – Soit plus de deux mois avant la date prévue.

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Le Groupe Banque TD a décidé de devancer la transition du chef de la direction. Ainsi, Raymond Chun, qui occupe actuellement les fonctions de chef de l’exploitation, deviendra président du Groupe et chef de la direction le 1er février 2025, soit plus tôt que la date de transition initiale, qui était prévue le 10 avril 2025.

Bharat Masrani quittera ses fonctions de président du Groupe et chef de la direction et de membre du conseil d’administration (CA) dès cette date. Il demeurera toutefois à la disposition de la banque jusqu’au 31 juillet 2025. Durant la transition, il assurera une continuité à l’égard des démarches d’assainissement cruciales menées par la Banque en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

Le Groupe Banque TD a également annoncé que le CA avait approuvé la révision des Lignes directrices en matière de gouvernance, visant à réduire la prolongation discrétionnaire du mandat des administrateurs de cinq à deux ans, après un mandat initial de dix ans.

Pour cette raison, Amy Brinkley, Colleen Goggins et Karen Maidment quitteront leurs fonctions au sein du CA lors de l’assemblée annuelle des actionnaires prévue pour le 10 avril 2025. Claude Mongeau et Brian Ferguson ont décidé de ne pas prolonger leur mandat. Ils se retireront donc à cette même assemblée.

Quant à Alan MacGibbon, il a l’intention de quitter ses fonctions de président et de membre du conseil d’ici le 31 décembre 2025. Le Comité de gouvernance a donc amorcé le processus de relève au poste de président.

Quatre nouveaux dirigeants, ayant une solide expérience dans les services bancaires, la gouvernance, la gestion des risques et la conformité réglementaire à l’échelle mondiale, seront proposés à l’élection des administrateurs lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de 2025, notamment :

  • Elio Luongo qui a chef de la direction de KPMG Canada et membre du conseil d’administration de KPMG International ;
  • Nathalie Palladitchef qui a été cheffe de la direction d’Ivanhoé Cambridge, le portefeuille immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec ;
  • et Paul C. Wirth qui a été chef adjoint des finances, contrôleur mondial et chef de la comptabilité pour Morgan Stanley.

Dans la foulée de l’élection des administrateurs de la Banque, qui aura lieu à l’assemblée annuelle des actionnaires 2025, les comités du conseil seront reconstitués, et de nouvelles personnes seront nommées à la présidence des comités :

  • Cherie Brant, administratrice depuis 2021, sera nommée présidente du Comité de gouvernance ;
  • John MacIntyre, administrateur depuis 2023, sera nommé président du Comité des ressources humaines ;
  • Keith Martell, administrateur depuis 2023, sera nommé président du Comité du risque ;
  • Jane Rowe, administratrice depuis 2020, sera nommée présidente du Comité d’assainissement, nouvellement constitué ;

Nancy Tower, administratrice depuis 2022, restera quant à elle présidente du Comité d’audit, puisqu’elle a été nommée à ce poste en 2023.

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Les bénéfices des six grandes banques devraient augmenter en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-benefices-des-six-grandes-banques-devraient-augmenter-en-2025/ Fri, 10 Jan 2025 11:45:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104868 Selon DBRS.

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Avec la reprise attendue de la croissance économique et les nouvelles baisses de taux d’intérêt à venir, les perspectives pour les six grandes banques sont favorables, mais les risques sont fortement orientés à la baisse, prévient Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a déclaré que les perspectives économiques pour l’Amérique du Nord sont « généralement positives », ce qui devrait soutenir l’amélioration des bénéfices des six grandes banques au cours de l’exercice 2025.

« Nous prévoyons une croissance modeste du PIB au Canada, de 1,1 % en 2024, qui atteindra 1,8 % en 2025 et 1,9 % en 2026 », indique l’agence.

Et, comme les pressions inflationnistes s’atténuent au Canada, permettant une politique monétaire plus souple, cela devrait réduire la pression financière sur les ménages fortement endettés et améliorer les conditions de crédit.

En retour, les bénéfices des banques devraient bénéficier de la modération des provisions pour pertes de crédit au cours de l’exercice 2025, a déclaré DBRS.

« L’environnement de taux d’intérêt plus bas à l’approche de l’exercice 2025 apportera un certain soulagement en ce qui concerne les coûts du service de la dette, atténuant certaines inquiétudes liées aux prêts immobiliers garantis et aux risques hypothécaires ainsi qu’aux risques de crédit de gros », a déclaré l’agence.

L’agence de notation a ajouté qu’elle s’attendait également à ce que les banques génèrent une croissance progressive de leurs revenus au cours de l’année à venir.

« Nous prévoyons une croissance des activités de souscription et de conseil sur les marchés de capitaux, bien que la croissance des revenus de commissions provenant du négoce et de la gestion de patrimoine puisse être plus modérée après les bons résultats de [l’exercice] 2024 », a-t-elle noté.

Toutefois, l’incertitude politique accrue et les vents contraires géopolitiques pourraient mettre en péril le tableau économique positif et les perspectives d’amélioration des bénéfices des banques.

En particulier, les changements potentiels dans la politique commerciale des États-Unis et les risques posés par les conflits régionaux représentent des menaces potentielles pour les perspectives autrement améliorées, a noté le rapport.

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