Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 31 Jan 2025 12:13:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nomination au Groupe Banque TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-au-groupe-banque-td/ Fri, 31 Jan 2025 12:13:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105169 NOUVELLES DU MONDE – Une nouvelle cheffe mondiale, Gestion des risques liés aux crimes financiers a été désignée.

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Jacqueline Sanjuas est devenue cheffe mondiale, Gestion des risques liés aux crimes financiers au Groupe Banque TD. Malgré cette nomination, elle continuera également d’agir à titre de cheffe, Loi sur le secret bancaire aux États-Unis.

Jacqueline Sanjuas succède ainsi à Herb Mazariegos, premier vice-président, Gestion des risques liés aux crimes financiers, Groupe Banque TD, qui quittera la Banque. Elle relèvera désormais à la fois du chef de groupe et chef de la gestion des risques du Groupe Banque TD, ainsi que du chef de la gestion des risques aux États-Unis.

Avant d’entrer au service de la Banque TD en janvier 2024, Jacqueline Sanjuas, qui compte plus de 20 ans d’expérience en conformité et en gestion des risques, travaillait pour Citi depuis 19 ans. Au cours de sa carrière, elle a déjà été cheffe, Crimes financiers aux États-Unis, Bank Secrecy Act et cheffe de la conformité.

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Raymond Chun prendra la direction de TD en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/raymond-chun-prendra-la-direction-de-td-en-fevrier/ Tue, 28 Jan 2025 12:07:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105051 NOUVELLES DU MONDE – Soit plus de deux mois avant la date prévue.

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Le Groupe Banque TD a décidé de devancer la transition du chef de la direction. Ainsi, Raymond Chun, qui occupe actuellement les fonctions de chef de l’exploitation, deviendra président du Groupe et chef de la direction le 1er février 2025, soit plus tôt que la date de transition initiale, qui était prévue le 10 avril 2025.

Bharat Masrani quittera ses fonctions de président du Groupe et chef de la direction et de membre du conseil d’administration (CA) dès cette date. Il demeurera toutefois à la disposition de la banque jusqu’au 31 juillet 2025. Durant la transition, il assurera une continuité à l’égard des démarches d’assainissement cruciales menées par la Banque en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

Le Groupe Banque TD a également annoncé que le CA avait approuvé la révision des Lignes directrices en matière de gouvernance, visant à réduire la prolongation discrétionnaire du mandat des administrateurs de cinq à deux ans, après un mandat initial de dix ans.

Pour cette raison, Amy Brinkley, Colleen Goggins et Karen Maidment quitteront leurs fonctions au sein du CA lors de l’assemblée annuelle des actionnaires prévue pour le 10 avril 2025. Claude Mongeau et Brian Ferguson ont décidé de ne pas prolonger leur mandat. Ils se retireront donc à cette même assemblée.

Quant à Alan MacGibbon, il a l’intention de quitter ses fonctions de président et de membre du conseil d’ici le 31 décembre 2025. Le Comité de gouvernance a donc amorcé le processus de relève au poste de président.

Quatre nouveaux dirigeants, ayant une solide expérience dans les services bancaires, la gouvernance, la gestion des risques et la conformité réglementaire à l’échelle mondiale, seront proposés à l’élection des administrateurs lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de 2025, notamment :

  • Elio Luongo qui a chef de la direction de KPMG Canada et membre du conseil d’administration de KPMG International ;
  • Nathalie Palladitchef qui a été cheffe de la direction d’Ivanhoé Cambridge, le portefeuille immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec ;
  • et Paul C. Wirth qui a été chef adjoint des finances, contrôleur mondial et chef de la comptabilité pour Morgan Stanley.

Dans la foulée de l’élection des administrateurs de la Banque, qui aura lieu à l’assemblée annuelle des actionnaires 2025, les comités du conseil seront reconstitués, et de nouvelles personnes seront nommées à la présidence des comités :

  • Cherie Brant, administratrice depuis 2021, sera nommée présidente du Comité de gouvernance ;
  • John MacIntyre, administrateur depuis 2023, sera nommé président du Comité des ressources humaines ;
  • Keith Martell, administrateur depuis 2023, sera nommé président du Comité du risque ;
  • Jane Rowe, administratrice depuis 2020, sera nommée présidente du Comité d’assainissement, nouvellement constitué ;

Nancy Tower, administratrice depuis 2022, restera quant à elle présidente du Comité d’audit, puisqu’elle a été nommée à ce poste en 2023.

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Les bénéfices des six grandes banques devraient augmenter en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-benefices-des-six-grandes-banques-devraient-augmenter-en-2025/ Fri, 10 Jan 2025 11:45:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104868 Selon DBRS.

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Avec la reprise attendue de la croissance économique et les nouvelles baisses de taux d’intérêt à venir, les perspectives pour les six grandes banques sont favorables, mais les risques sont fortement orientés à la baisse, prévient Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a déclaré que les perspectives économiques pour l’Amérique du Nord sont « généralement positives », ce qui devrait soutenir l’amélioration des bénéfices des six grandes banques au cours de l’exercice 2025.

« Nous prévoyons une croissance modeste du PIB au Canada, de 1,1 % en 2024, qui atteindra 1,8 % en 2025 et 1,9 % en 2026 », indique l’agence.

Et, comme les pressions inflationnistes s’atténuent au Canada, permettant une politique monétaire plus souple, cela devrait réduire la pression financière sur les ménages fortement endettés et améliorer les conditions de crédit.

En retour, les bénéfices des banques devraient bénéficier de la modération des provisions pour pertes de crédit au cours de l’exercice 2025, a déclaré DBRS.

« L’environnement de taux d’intérêt plus bas à l’approche de l’exercice 2025 apportera un certain soulagement en ce qui concerne les coûts du service de la dette, atténuant certaines inquiétudes liées aux prêts immobiliers garantis et aux risques hypothécaires ainsi qu’aux risques de crédit de gros », a déclaré l’agence.

L’agence de notation a ajouté qu’elle s’attendait également à ce que les banques génèrent une croissance progressive de leurs revenus au cours de l’année à venir.

« Nous prévoyons une croissance des activités de souscription et de conseil sur les marchés de capitaux, bien que la croissance des revenus de commissions provenant du négoce et de la gestion de patrimoine puisse être plus modérée après les bons résultats de [l’exercice] 2024 », a-t-elle noté.

Toutefois, l’incertitude politique accrue et les vents contraires géopolitiques pourraient mettre en péril le tableau économique positif et les perspectives d’amélioration des bénéfices des banques.

En particulier, les changements potentiels dans la politique commerciale des États-Unis et les risques posés par les conflits régionaux représentent des menaces potentielles pour les perspectives autrement améliorées, a noté le rapport.

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Les risques liés aux prêts s’atténuent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-risques-lies-aux-prets-sattenuent/ Wed, 08 Jan 2025 11:55:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104888 Les banques s’inquiètent maintenant de l'incertitude politique.

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Les dirigeants des plus grandes banques canadiennes voient enfin les risques liés au renouvellement des prêts hypothécaires s’atténuer, mais les inquiétudes concernant les tarifs douaniers et l’incertitude politique prennent le dessus.

« Je pense que les tarifs peuvent faire beaucoup de dégâts », a déclaré mardi le chef de la direction de RBC, Dave McKay, lors d’une conférence des dirigeants de banques organisée par RBC Marchés des capitaux.

« Il est décevant d’entendre la rhétorique s’intensifier, alors que nous pensions qu’elle s’atténuait dans une certaine mesure », a-t-il ajouté.

Ces inquiétudes surviennent alors que le nouveau président américain Donald Trump a menacé d’imposer un tarif de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines en raison de ce qu’il dit être des préoccupations concernant la sécurité des frontières.

Dave McKay a affirmé que la question n’était pas seulement de savoir si les États-Unis imposeraient des tarifs, mais s’ils seraient larges ou ciblés, ainsi que la durée pendant laquelle ils pourraient rester en place.

« Cela suscite des inquiétudes chez tout le monde quant au fait que cela causera des dommages économiques, et nous ne sommes pas sûrs des objectifs qu’il essaie d’atteindre », a-t-il déclaré. La banque se prépare à divers scénarios, a indiqué Dave McKay.

L’incertitude politique au Canada

Le chef de la direction de la CIBC, Victor Dodig, a affirmé qu’il était également préoccupé par les risques, mais qu’il espérait que les dommages que les tarifs douaniers causeraient aux deux pays deviendraient évidents.

« Je suis sûr que les esprits sensés prévaudront en ce qui a trait à l’examen de la nature intégrée de notre économie et de la façon dont nous pouvons faire avancer les choses au profit des consommateurs et des entreprises américains et canadiens », a-t-il soutenu.

Il a affirmé que, quel que soit le résultat, la banque s’en sortira comme elle l’a fait pendant la pandémie, en contrôlant ce qu’elle peut – et le Canada devrait faire de même avec des mesures comme un accord de libre-échange interne.

« Commençons par régler les problèmes chez nous », a-t-il fait valoir.

Il ne sera toutefois pas facile de progresser à l’échelle du pays, le premier ministre Justin Trudeau ayant annoncé lundi qu’il avait demandé la prorogation du Parlement jusqu’au 24 mars et qu’il se retirerait après une course à la direction du Parti libéral.

L’incertitude quant à savoir qui dirigera les libéraux et ce qui se passera avec les élections de cette année affectera probablement les investissements au Canada, a déclaré le chef de la direction de la BMO, Darryl White.

« Que font les gens lorsqu’ils sont incertains? Ils attendent. Cette attente, qui est une conséquence naturelle de l’incertitude, commence à se faire sentir un peu au Canada », a-t-il indiqué.

Cela contraste avec les États-Unis, où il y avait eu plus d’incertitude il y a un an concernant le gouvernement, les taux d’intérêt et la politique réglementaire.

« Vous pouvez dire ce que vous voulez sur le résultat, mais la plupart de cette incertitude a été levée, a noté Darryl White. Mettez de côté le drame, il y a clairement un programme de croissance auquel les gens adhèrent. »

Le « grand renouvellement » des prêts hypothécaires

L’incertitude sur le front politique contraste avec le marché hypothécaire canadien, qui est le principal sujet de préoccupation des banques depuis quelques années.

Les inquiétudes liées aux prêts hypothécaires s’atténuent depuis que la Banque du Canada a commencé à abaisser son taux d’intérêt directeur l’année dernière jusqu’à un taux désormais de 3,25 %. De nouvelles baisses de taux sont attendues dans les mois à venir.

Les emprunteurs ont bien géré le « grand renouvellement » des prêts hypothécaires, l’expression utilisée par les analystes pour décrire l’ajustement des emprunteurs à des taux beaucoup plus élevés que ceux auxquels ils avaient souscrit au début de la pandémie. Malgré les taux plus élevés, les niveaux de défaillance restent inférieurs à ceux d’avant la pandémie.

Environ 60 % des clients de la RBC devraient renouveler à des taux plus bas, a noté Dave McKay.

« Lorsque nous examinons les chocs globaux liés aux paiements, ils se sont considérablement décompressés », a-t-il soutenu.

De nombreux Canadiens sont toujours aux prises avec des paiements plus élevés, qui ont également pesé sur l’économie, mais cela ne fait que renforcer l’opinion selon laquelle la Banque du Canada continuera de réduire de manière prononcée les taux à court terme, a-t-il noté.

Le chef de l’exploitation de la TD, Raymond Chun, qui devrait prendre les fonctions de chef de la direction en avril, a déclaré que la banque avait déjà constaté une reprise de l’activité à la fin de l’année dernière.

« Nous avons certainement constaté une reprise notable au quatrième trimestre des ventes et des volumes hypothécaires au sein de la TD et dans l’ensemble du secteur, et ce, avant même que l’effet complet des deux baisses de 50 points de base ne se soit vraiment fait sentir », a-t-il fait valoir.

Raymond Chun a noté qu’environ un tiers des prêts hypothécaires qui doivent être renouvelés au cours des deux prochaines années seront probablement à des taux inférieurs.

« Du point de vue de la gestion du risque de crédit, vous avez probablement déjà vu le haut de la fourchette », a-t-il indiqué.

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Changements à l’équipe de direction de la TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/changements-a-lequipe-de-direction-de-la-td/ Thu, 05 Dec 2024 12:20:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104277 NOUVELLES DU MONDE — Michelle Myers est nommée auditrice en chef à l’échelle mondiale.

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Michelle Myers succède à Anita O’Dell au poste d’auditrice en chef à l’échelle mondiale du Groupe Banque TD à compter du 9 décembre 2024.

Anita O’Dell, qui a décidé de prendre sa retraite, soutiendra sa successeure jusqu’au 31 mai 2025. Anita O’Dell travaille pour la Banque TD depuis 2010. Elle y a occupé plusieurs postes, dont celui d’auditrice en chef à l’échelle mondiale, d’auditrice en chef aux États-Unis et d’auditrice en chef adjointe aux États-Unis. Grande défenseure de la diversité et de l’inclusion au sein de la TD, elle a également présidé le Comité des femmes dirigeantes de l’entreprise aux États-Unis et co-présidé cette même initiative au Canada pendant plusieurs années.

Michelle Myers, de son côté, travaille pour la Banque TD depuis 2022. Jusqu’à maintenant, elle était première vice-présidente, contrôleuse et cheffe comptable. Avant de travailler pour la TD, elle travaillait depuis plusieurs années dans un cabinet d’experts-comptables, où elle était associée.

À son nouveau poste, elle rendra compte à Bharat Masrani, président du Groupe et chef de la direction, Groupe Banque TD et du Comité d’audit du Groupe Banque TD, et rejoindra l’équipe de la haute direction.

Keith Lam, actuellement auditeur en chef adjoint aux États-Unis, assumera le rôle d’auditeur en chef intérimaire aux États-Unis. Il relèvera conjointement de Michelle Myers et des comités d’audit américains, tout en rejoignant également le Comité de gestion des États-Unis de la Banque.

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La génération Z, des investisseurs nés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-generation-z-des-investisseurs-nes/ Fri, 29 Nov 2024 12:34:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104159 Ses membres investissent plus fréquemment que les membres des autres générations.

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La majorité des membres de la génération Z (68 %) investissent de manière régulière, et ce, au moins une fois par année, selon une enquête menée par la Banque TD et rapportée par Financial Post. Une proportion bien plus élevée que la moyenne de toutes les tranches d’âge qui s’élève à 58 %.

Ces jeunes Canadiens, pour la plupart exclus du marché immobilier, tentent de construire leur richesse autrement qu’en s’achetant une maison.

Statistique Canada a récemment rapporté que 15 % des moins de 35 ans qui louaient leur résidence principale et n’avaient pas de régime de retraite d’employeur avaient un actif net supérieur à 150 000 $. Une belle augmentation par rapport aux 5 % de 2019.

Les jeunes Canadiens prennent en main leurs finances d’autant plus que les robots-conseillers et les plateformes d’investissement sont toujours plus accessibles aux investisseurs débutants qui n’ont pas la chance d’avoir de conseiller.

Cependant, l’inflation continue de peser lourd. Selon la TD, près de deux tiers des répondants ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs financiers en raison du coût de la vie. L’enquête a également révélé que les Canadiens de toutes les tranches d’âge comptent davantage sur leurs comptes d’épargne, qui offrent une liquidité en espèces, pour faire face à leurs responsabilités financières.

L’enquête montre également que les Canadiens se reposent davantage sur leurs comptes d’épargnes pour faire face à leurs responsabilités financières. Plus du tiers des Canadiens ne contribuent ainsi qu’à leur compte épargne, laissant de côté leur compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou leur régime enregistré d’épargne-retraite (REER).

Si les comptes épargnes sont importants, ils offrent moins davantage que CELI et REER, rappelle la TD. Cette dernière constate également que nombre de répondants rapportent un manque de littératie financière. Près de la moitié (45 %) estiment manquer de connaissance en matière d’investissement.

« Trouver un équilibre entre les priorités concurrentes d’épargne et de dépenses peut être un défi, souligne Pat Giles, vice-présidente du parcours d’épargne et d’investissement à la TD, dans le communiqué de presse. Il est possible de profiter du présent tout en investissant et en épargnant pour l’avenir. Fixer des objectifs financiers ne nécessite pas un grand montant pour commencer ; il s’agit de cultiver l’habitude d’investir et de s’y tenir. »

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Le défi dominant de l’humain https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/le-defi-dominant-de-lhumain/ Mon, 11 Nov 2024 05:02:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103851 Réussir l’alliance des conseillers dans un monde exigeant.

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Pour qu’une alliance de conseillers du secteur de la distribution de valeurs mobilières soit profitable et pérenne, bon nombre d’ingrédients doivent être réunis. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment une organisation du travail efficace, un alignement des personnalités et des objectifs des partenaires, un partage de rémunération convenable, une vision commune, une gestion des ressources humaines réussie, et surtout, une bonne chimie entre les conseillers-partenaires pour que ces ingrédients donnent une recette gagnante.

Le facteur humain est capital et les conseillers solos qui envisagent de passer au statut d’équipier doivent en être conscients.

Maxime Gauthier, directeur général et chef de la conformité de Mérici Services financiers, place le défi des équipes à un haut niveau : « On vit dans une société très individualiste, souligne-t-il. Le travail en équipe n’est malheureusement pas une voie naturelle pour une majorité de gens, et ce n’est pas toujours valorisé. » Il ne partage pas ces réflexions dans un but de dissuader les gens de former des équipes, au contraire. « Demander une multitude de compétences à un individu n’est pas possible, mais à une équipe, oui. En même temps, le monde est de plus en plus complexe et exigeant d’efficacité. La notion d’équipe est de plus en plus pertinente. Le client y gagne beaucoup. »

II reste que de faire équipe est exigeant et ne réussit pas toujours. C’est l’expérience de Frédéric Gariépy-Ladouceur, président du cabinet Croissance Capital, qui compte 50 conseillers, dont seulement une demi-douzaine travaillent en équipe. « C’est ce que j’ai vu avec les équipes, elles éclatent », lance-t-il. Un conseiller sondé à l’occasion du Pointage des courtiers multidisciplinaires 2024 en témoigne : « J’avais des partenaires chez TD et c’est une chose que je ne ferai plus jamais ! »

« Un gars qui a une fibre entrepreneuriale et qui est mis dans une équipe, dit le gestionnaire, risque d’être insatisfait et va partir. Un entrepreneur veut faire les choses à sa façon. » Évidemment, c’est l’élément humain qui pose le plus grand défi, fait ressortir David Lemieux, vice-président et directeur général à Valeurs mobilières Desjardins.

« Le nombre d’équipes qui durent très longtemps est restreint, confirme Éric Lauzon, vice-président, développement des affaires et recrutement à CI Gestion de patrimoine Assante. C’est très difficile pour des entrepreneurs avec de gros égos de travailler ensemble. Inévitablement, il vient un moment où un partenaire conteste l’apport de l’autre. Quand il y a friction avec un employé, on peut le congédier, mais un partenaire à 50 %… »

Comment assurer la pérennité d’une union ? Tout se décide avant le mariage. « La période de dating avant la formation en équipe est très importante », soutient Manel Guizani, vice-présidente, développement des affaires à Financière Banque Nationale Gestion de patrimoine. Et ce « dating » exige du temps, parfois plusieurs années. Tous nos intervenants interrogés s’entendent là-dessus.

Les conseillers qui travaillent en équipe et ont été interrogés sur leurs défis à l’occasion du Pointage des courtiers québécois de plein exercice et de celui des courtiers multidisciplinaires abondent dans le même sens. L’importance de partager des valeurs communes reste grande, selon eux.

« Les personnalités font des équipes un défi, dit un conseiller. Il semble souvent y avoir des conflits quant aux valeurs que chacun apporte à l’équipe. » Un autre, à la FBN, ajoute : « Ce n’est pas évident de trouver un partenaire. Le défi, c’est de former la personne qui se joint à moi. Il faut qu’elle ait les mêmes valeurs que toi. Je n’ai pas besoin que cette personne amène d’autres actifs, mais il est nécessaire qu’elle travaille bien. » Même son de cloche de la part d’un répondant d’Investia : « Trouver quelqu’un qui a les mêmes valeurs et la même vision à long terme n’est pas évident. »

Conditions gagnantes

L’harmonisation des personnalités est un sujet en soi et la seule formule gagnante se résume à celle consacrée que met de l’avant Manel Guizani : « Mettre de l’eau dans son vin. » Un élément crucial qui peut assurer la pérennité d’une équipe tient à l’établissement dès le départ d’une motivation juste, juge Carl Thibeault, vice-président principal, Services financiers (Distribution) à IG Gestion de patrimoine.

Selon lui, de mauvaises raisons de faire équipe sont, par exemple, « d’avoir à tout prix un plus gros bloc d’affaires ou un plus gros chiffre d’affaires. Si on fait ça, on va voir le partenariat comme une dépense. Les gens vont se sentir déçus assez rapidement et les divergences vont vite émerger. »

Éric Lauzon abonde dans le même sens. Ces associations à caractère économique où on cherche à diviser les coûts en divisant le loyer, les assurances et le salaire de l’adjoint administratif mènent à une équation boiteuse, du type 1 + 1 = 1,75, illustre-t-il. C’est le cas des conseillers « obsédés par les résultats de vente et par ce qui leur reste en poche », relève-t-il.

C’est le cas aussi de ceux qui s’associent pour des raisons de qualité et de style de vie. « Encore 1 + 1 = 1,75, répète-t-il. Ce n’est pas productif et ce n’est même pas bon pour les clients. Les conseillers ne partagent même pas leur connaissance des clients et le client ne connaît même pas l’autre conseiller. Il n’y a aucune addition de plus-value, pas de formation additionnelle ; seulement une juxtaposition. »

En contrepartie, il y a des équations positives de type 1 + 1 = 3. Ce sont les associations qui visent le développement et la complémentarité des habiletés. Un tel mariage vise l’amalgame d’une compréhension plus grande de la gestion de portefeuille chez un partenaire, d’un plus grand sens du développement des affaires chez un autre, d’habiletés de gestion de ressources humaines chez un troisième.

Un conseiller d’Assante le résume : « Gérer des gens, c’est difficile ! »En effet, faire équipe amène chez plusieurs une réalisation tardive : « Ce ne sont pas tous les conseillers qui sont des leaders naturels et des gestionnaires, constate Manel Guizani. Il y a un défi à gérer des gens. »

Cette difficulté de gérer l’humain impose une attention particulière à plusieurs éléments. Le premier tient à une définition claire des responsabilités et du plan d’affaires, un plan d’affaires auquel il faut s’assurer que tous les participants adhèrent, insiste Manel Guizani. Cela impose d’établir des modes de communication transparents et ouverts entre tous les acteurs. « Plus on communique où on s’en va, meilleure est la rétention dans l’équipe », dit-elle.

Il importe de gérer les attentes des participants, surtout chez les nouveaux venus, soutient Jean Morissette, consultant de l’industrie du courtage de plein exercice. « Là où je vois le plus de problèmes, c’est dans le recrutement de gens très compétents, mais dont la place n’est pas claire pour les actionnaires. Les attentes sont déçues et les gens s’en vont. »

Un élément gagnant tient au recrutement d’une diversité de conseillers : jeunes, femmes, membres de groupes ethniques, met de l’avant Manel Guizani. Souvent, ces membres d’une équipe apportent une sensibilité particulière qui permet d’aller chercher de nouvelles clientèles. Par exemple, « on cherche des équipes multigénérationnelles pour aller chercher les enfants de nos clients », dit-elle.

Par contre, la formation d’équipes multigénérationnelles forcera les conseillers à coordonner leur philosophie d’investissement, d’après un répondant au sondage. Selon lui, un compromis s’imposera par exemple lorsqu’un conseiller préfère utiliser des fonds négociés en Bourse (FNB) dans les comptes des clients, alors qu’un autre privilégie l’achat d’actions à la pièce.

Une autre condition gagnante tient à la rémunération, qui doit prendre en compte à la fois la quantité et la qualité de la production, insiste Jean Morissette. Par exemple, la rémunération du gestionnaire de portefeuille « doit refléter la qualité de son rendement, dit-il, pas nécessairement le rendement le plus élevé, mais le rendement le plus proche du profil de chaque client, en visant la fiabilité du rendement ».

Autre élément : la formation, qui doit être un processus continu, relève Manel Guizani. « Il faut encourager la formation professionnelle et rester en contact avec les tendances du marché de façon à toujours apporter de la nouveauté aux clients », soutient-elle.

Attention au télétravail, s’il faut en croire le témoignage de certains répondants du sondage. « Il faut diminuer le télétravail et se rassembler plus souvent », dit un représentant. Un autre ajoute : « il faut faire comprendre aux jeunes que le télétravail n’est pas une bonne façon d’apprendre ».

Le télétravail ne causera pas de problème « si la technologie est au point », note Jean Morissette. Il faut par-dessus tout « qu’il y ait des périodes pour faire le tour des dossiers. C’est là que tu t’assures que les clients sont satisfaits ». Bien sûr, il faut veiller à ce que le télétravail ne distende les relations entre les membres de l’équipe et mine leur cohésion, avertit Manel Guizani.

À force d’ajouter les facteurs positifs, il faut se rappeler un moment potentiel de toute équipe : celui de la rupture. Les modalités de séparation devraient être négociées avant même de sceller l’union, pour le bien de toutes les parties prenantes. « Dans les équipes moins bien structurées qui finissent par exploser, Veject n’a pas été géré, affirme Jean Morissette. Ça arrive, malheureusement, mais si le processus de sortie est bien encadré, ça enlève bien des conflits et de l’acrimonie. » Par exemple, dès le début il faut penser au sort des clients du conseiller qui quitte : conserve-t-il ses clients ? À quelles conditions ? Il convient également de prévoir une assurance pour couvrir les partenaires advenant un décès ou une invalidité, laquelle permettra par exemple de racheter les actifs auprès de la succession. « Quand c’est bien paramétré, constate le consultant, la séparation est généralement élégante. »

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Banque du Canada : jusqu’à 75 points de baisse ?! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-du-canada-jusqua-75-points-de-baisse/ Tue, 22 Oct 2024 13:05:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103705 Les paris sont ouverts.

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Alors que la Banque du Canada doit dévoiler sa décision concernant une éventuelle réduction de son taux directeur mercredi, les économistes partagent leurs prévisions. Bien qu’ils s’accordent tous sur l’idée d’une baisse, leurs opinions divergent quant à son ampleur. La majorité s’accorde sur une diminution de 50 points de base, mais certains estiment qu’une baisse plus radicale pourrait être envisagée, rapporte La Presse.

Pour rappel, depuis juin 2024, la Banque du Canada a déjà procédé à trois baisses consécutives de 25 points de base, abaissant ainsi son taux directeur de 5 % à 4,25 %.

Sa décision de mercredi matin pourrait bien accélérer le mouvement, puisque la majorité des économistes s’entendent sur une réduction de 50 points de base.

Pour soutenir leur opinion, ces experts soulignent que, depuis la dernière décision en septembre, l’inflation a diminué plus que prévu et que l’économie a montré des signes de faiblesse.

Lors de la réunion du Conference Board, qui se tient avant chaque décision de la banque centrale, cinq des sept membres du Conseil de politique monétaire ont recommandé une baisse de 50 points de base. Les deux autres préconisaient une réduction de 25 points de base.

L’économiste Nathan Janzen, de la Banque Royale, estime qu’une diminution de 50 points de base serait appropriée, car l’économie a besoin d’oxygène pour éviter un recul trop marqué de l’inflation.

« Si une réduction de 50 points de base est décidée, le taux directeur au jour le jour du Canada pourrait chuter à 3,75 %, un seuil qui n’a pas été atteint depuis décembre 2022 », commente Philippe Simard, Directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca.

Jusqu’à 75 points de base

Certains experts, dont Avery Shenfeld de la CIBC, estiment que la Banque du Canada devrait envisager de frapper un grand coup et de réduire son taux directeur de 75 points, à 3,50 %. Cette recommandation s’appuie sur le recul de l’inflation en septembre, avec l’indice des prix à la consommation tombant de 2 % en août à 1,6 % en septembre, alors que la plupart des économistes anticipaient un chiffre de 1,8 %.

La plupart des économistes s’entendent sur une telle baisse d’ici la fin de l’année, pourquoi ne pas anticiper celle-ci, se questionne l’économiste. Une telle décision pourrait être bénéfique pour l’économie, selon ce que l’expert a confié à un média de Toronto.

Toutefois une baisse aussi brusque est très rare, sauf en période de crise. À titre de rappel, en 2020, la banque centrale avait exceptionnellement annoncé deux baisses de taux de 50 points de base, espacées de seulement deux semaines. Cela s’était produit dans le contexte de la pandémie, un événement véritablement exceptionnel.

Seulement 25 points de base

À l’inverse, Beata Caranci, l’économiste en chef de la Banque TD, préconise plutôt une réduction de 25 points de base. Selon elle, une baisse plus rapide enverrait un signal négatif à l’économie, car de telles mesures annoncent souvent l’imminence d’une récession, et personne ne semble évoquer la possibilité d’une telle situation.

Si la croissance économique est inférieure aux prévisions de la Banque du Canada dans son dernier Rapport sur la politique monétaire (en juillet), l’économiste note toutefois que le marché du travail demeure solide, que les salaires continuent d’augmenter à un rythme supérieur à l’inflation et que le taux d’épargne des ménages reste élevé.

Elle rappelle également que le recul de l’inflation est dû à une baisse des prix de l’essence, un facteur temporaire qui peut être renversé d’un mois à l’autre.

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Inégalités de sanctions : le cas de la Banque TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/inegalites-de-sanctions-le-cas-de-la-banque-td/ Tue, 22 Oct 2024 10:08:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103582 Qu’en est-il des disparités dans l’application des pénalités financières ?

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Le règlement de plus de 3 milliards de dollars américains (G$ US) conclu par le Groupe Banque TD avec les régulateurs américains pour ses manquements à la surveillance des risques de blanchiment d’argent a illustré ce que certains considèrent comme des sanctions relativement faibles au Canada.

Denis Meunier, président de DMeunier Consulting et ancien directeur adjoint du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE), a fait valoir que les amendes au Canada devaient augmenter considérablement pour assurer une dissuasion adéquate et ne pas devenir simplement un coût de fonctionnement.

Il estime que le gouvernement fédéral devrait ajouter des amendes substantielles pour négligence grave et hausser les sanctions administratives existantes, car les amendes au Canada n’ont pas augmenté depuis 2008.

« Il est temps de cesser de mettre des gants blancs, a déclaré Denis Meunier. Il faut des sanctions pour punir, pour vraiment envoyer un message : nous sommes sérieux. Et ces sanctions devraient se chiffrer en millions et potentiellement en milliards de dollars. »

Au Canada, le CANAFE peut imposer une amende maximale de 500 000 $ pour chaque violation très grave de déclaration, ou il peut renvoyer les violations à des poursuites criminelles potentielles.

En revanche, l’amende massive annoncée la semaine dernière contre la Banque TD est en partie due aux règles américaines qui permettent aux autorités d’infliger des amendes allant jusqu’à 500 000 $ US pour chaque journée où un programme de lutte contre le blanchiment d’argent n’est pas opérationnel.

En fonction des amendes limitées dont dispose le CANAFE, la pénalité de 9,2 millions de dollars qu’il a imposée à la TD plus tôt cette année est la plus importante de son histoire.

Conserver l’expertise dans le secteur public

En plus de l’augmentation des amendes, Denis Meunier a indiqué qu’il aimerait voir des ressources et des efforts accrus pour conserver l’expertise des régulateurs, car il est difficile de rivaliser avec ce qui est offert dans le secteur privé.

Par exemple, la TD a embauché plus tôt cette année Nathalie Martineau, une ancienne dirigeante du CANAFE, au poste de vice-présidente de la gouvernance de la lutte contre le blanchiment d’argent au sein de la banque.

Le Canada doit adopter une série de mesures de lutte contre le blanchiment d’argent, car il est loin de répondre aux attentes mondiales, a déclaré Christian Leuprecht, professeur au Collège militaire royal du Canada et coauteur du livre « Dirty Money: Financial Crime in Canada ».

« Il s’agit d’un problème répandu au Canada que les gouvernements ont été largement heureux d’ignorer », a soutenu Christian Leuprecht.

Selon un rapport du Service canadien de renseignements criminels (SCRC), on estime que 45 à 113 G$ sont blanchis au Canada chaque année.

L’ampleur du problème signifie qu’il faut adopter une série d’approches pour le réprimer, a fait valoir Christian Leuprecht.

« Oui, nous avons besoin d’amendes beaucoup plus sévères, mais nous avons également besoin de capacités pour enquêter. La situation est terrible dans ce pays en ce qui a trait aux capacités pour enquêter », a-t-il affirmé.

Les banques ont peu de chances d’être prises, ou d’être punies si elles le sont, et il est donc nécessaire de coordonner les efforts internationaux, a-t-il déclaré.

« Les banques de ce pays n’ont rien à craindre. Nous avons une unité de renseignement financier qui est essentiellement une unité de conformité administrative », a-t-il soutenu.

Denis Meunier a aussi dit qu’il souhaiterait que le CANAFE obtienne le pouvoir d’imposer des conditions aux banques, comme les régulateurs américains l’ont fait avec le plafonnement de la croissance des actifs de la TD au sud de la frontière.

La TD dit apporter les correctifs

Le CANAFE a indiqué dans une déclaration écrite qu’en plus de la pénalité record infligée à la TD, il a également exigé que la banque élabore un plan d’action pour remédier à ses lacunes. L’organisme peut imposer des pénalités supplémentaires si la banque ne donne pas suite à son plan, a-t-il souligné.

La TD a déclaré qu’elle effectuait les investissements, les changements et les améliorations nécessaires pour respecter ses engagements concernant son programme de lutte contre le blanchiment d’argent.

Le gouvernement fédéral cherche des moyens d’améliorer et de renforcer le régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent, notamment par le biais de consultations publiques l’année dernière. Plus tôt cette année, il a également renforcé les exigences réglementaires pour plusieurs entités non bancaires comme les casinos et les assureurs de titres.

Ces efforts interviennent alors que les organismes de réglementation eux-mêmes reconnaissent également l’ampleur du problème.

Peter Routledge, surintendant des institutions financières, s’exprimant lors d’une conférence sur les risques plus tôt en octobre, a déclaré que l’agence devait examiner de plus près la question.

« C’est un risque qui est plus important que je ne l’avais imaginé il y a trois ans, lorsque j’ai commencé mon travail, a affirmé Peter Routledge. Au cours de la dernière année, l’incidence des problèmes de lutte contre le blanchiment d’argent nous a amenés à accroître ce risque. Et ce n’est pas un événement isolé, il y a eu une série d’événements qui nous ont amenés à y réfléchir. »

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La Banque TD reçoit des amendes de 3,09 G$ US https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-td-recoit-des-amendes-de-309-g-us/ Tue, 15 Oct 2024 11:06:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103552 Suite à l’affaire sur le blanchiment d’argent.

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Le Groupe Banque TD se voit infliger des amendes totalisant environ 3,09 milliards de dollars américains (G$ US) par les autorités de réglementation américaines après avoir plaidé coupable de plusieurs chefs d’accusation, notamment de complot en vue de violer la Loi sur le secret bancaire et de procéder à du blanchiment d’argent.

La banque a également reçu une ordonnance de cesser et de s’abstenir et des sanctions non financières de la part du Bureau de contrôle de la monnaie (OCC) qui limitent sa croissance aux États-Unis après qu’il a été découvert que la TD avait « des défaillances systémiques importantes » liées à ses mesures de protection contre le blanchiment d’argent.

Le procureur général des États-Unis, Merrick Garland, a déclaré que la TD avait créé un environnement « qui a permis à la criminalité financière de prospérer en rendant ses services pratiques pour les criminels ».

Il a indiqué que la TD a admis dans sa réponse à l’accusation avoir permis à trois réseaux de blanchiment d’argent de transférer plus de 670 M$ US par l’intermédiaire de comptes de la Banque TD sur une période de six ans.

Au moins l’un de ces stratagèmes impliquait cinq employés de la TD.

Le mois dernier, le chef de la direction sortant Bharat Masrani a affirmé prendre la responsabilité de ces failles, et la banque a annoncé que Raymond Chun lui succéderait à sa retraite l’année prochaine.

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