Barclays – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 15 Nov 2024 11:27:12 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Barclays – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les gestionnaires d’investissements alternatifs prêts pour la croissance du crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-gestionnaires-dinvestissements-alternatifs-prets-pour-la-croissance-du-credit-prive/ Fri, 15 Nov 2024 11:27:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104061 Les sociétés acquièrent des actifs et s’associent avec des banques.

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L’environnement dans lequel évoluent les gestionnaires d’investissements alternatifs semble prometteur, car le marché du crédit privé se développe et les gestionnaires recherchent des partenariats avec les banques traditionnelles pour alimenter leurs portefeuilles, rapporte Fitch Ratings.

Dans un rapport publié le 4 novembre, l’agence de notation indique que les conditions pour les gestionnaires d’investissements alternatifs s’améliorent parallèlement aux changements stratégiques dans le secteur bancaire traditionnel.

« Les gestionnaires d’investissements alternatifs bénéficieront de la croissance significative du crédit privé, car de plus en plus d’emprunteurs se tournent vers des capitaux privés, flexibles et non traditionnels, et les banques se débarrassent de portefeuilles non stratégiques ou s’associent de plus en plus avec des sociétés non bancaires dans le cadre d’exigences réglementaires et de capitaux plus élevées », peut-on y lire.

Au cours des 18 derniers mois, les gestionnaires d’actifs alternatifs ont profité du fait que les banques cherchaient à se débarrasser de leurs actifs non essentiels.

Par exemple, le rapport note que :

  • KKR & Co. et Kennedy Lewis Investment Management ont acheté pour 7 milliards de dollars (G$) de prêts pour véhicules de loisirs à la Banque de Montréal ;
  • les filiales d’Apollo Global Management ont acheté pour 8 G$ d’actifs du Crédit Suisse après que celui-ci ait été en difficulté et finalement acquis par UBS AG ;
  • et Blackstone a acquis pour 1,1 G$ d’actifs de cartes de crédit auprès de Barclays plc.

« Le crédit privé s’est développé alors que les banques conservaient leur capital et cédaient des portefeuilles de prêts non stratégiques afin de redimensionner les actifs pondérés en fonction des risques », indique le rapport.

Dans le même temps, les gestionnaires d’actifs se sont associés aux banques pour créer des véhicules de financement conjoints.

Depuis le début de l’année, Apollo a lancé un programme de prêt privé avec Citigroup, de son côté AGL Credit Management s’est associé à Barclays et JP Morgan Chase s’est associé à une poignée de gestionnaires de fonds alternatifs dans le cadre d’un accord de prêt.

« Outre les partenariats de prêts directs, les gestionnaires d’actifs alternatifs ciblent le financement basé sur les actifs et la dette immobilière commerciale, des domaines de plus en plus délaissés par les banques commerciales », constate le rapport.

Les gestionnaires d’actifs forment également d’autres coentreprises, notamment pour faciliter l’accès des investisseurs de détail au capital-investissement et au crédit, ainsi que pour établir des partenariats stratégiques, à l’instar de l’accord entre Brookfield Asset Management et Castlelake, observe Fitch Ratings.

Malgré l’amélioration de l’environnement de croissance, Fitch Ratings estime que les performances d’investissement des gestionnaires de fonds alternatifs « continueront à être remises en question par une concurrence accrue, des risques géopolitiques élevés et l’incertitude entourant les élections américaines ».

« L’assouplissement des conditions de crédit et l’augmentation de la complexité peuvent également peser sur les rendements, les défaillances de crédit privé devant augmenter dans un contexte de ralentissement de la croissance économique et de taux toujours élevés », ajoute l’agence.

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Banques : des revenus de 301 G$ d’ici 2030 grâce à l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banques-des-revenus-de-301-g-dici-2030-grace-a-lia/ Wed, 04 Sep 2024 11:48:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102682 Ce sont les banques de la région Asie-Pacifique qui devraient le plus profiter des retombées de l’IA dans les prochaines années.

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L’intelligence artificielle (IA) s’impose de plus en plus comme un levier de croissance majeur pour l’industrie bancaire mondiale. De simples outils d’automatisation, l’IA a évolué pour offrir des expériences client personnalisées, transformant la façon dont les banques interagissent avec leurs clients et gèrent leurs opérations. Cette transformation n’est pas sans conséquences financières : selon une étude récente de Stocklytics.com, l’IA pourrait augmenter les revenus bancaires de 301 milliards de dollars (G$) d’ici 2030.

L’analyste financière Edith Reads, de Stocklytics, souligne l’impact significatif de cette tendance : « Les essais des banques avec l’IA se sont avérés fructueux, signalant une tendance croissante à l’adoption de l’IA dans le secteur bancaire. Les améliorations de la productivité et de l’expérience client apportées par l’IA ont accru l’attractivité des banques, contribuant à cette croissance substantielle des revenus. »

Un impact mondial avec des différences régionales

En 2023, l’introduction de l’IA a permis à l’industrie bancaire mondiale d’ajouter 143 G$ à ses revenus. Cette tendance devrait se renforcer en 2024, avec des gains estimés à 164 G$, la région Amérique du Nord et l’Asie-Pacifique étant en tête avec 49 G$ chacune, suivies de près par l’Europe avec 47 G$.

D’ici 2027, les banques de la région Asie-Pacifique sont sur la voie de devenir les plus grandes bénéficiaires de l’IA, avec une projection de 71 G$, soit une augmentation de 45 % par rapport à 2024. L’Amérique du Nord et l’Europe suivront de près avec des contributions attendues de 63 G$ chacune.

Les prévisions pour 2030 confirment cette tendance, avec des revenus bancaires dépassant les 300 G$ grâce à l’IA. L’Asie-Pacifique dominera avec 99 G$, l’Europe se classera deuxième avec 86 G$, tandis que l’Amérique du Nord se situera en troisième position avec 76 G$. Le Moyen-Orient et l’Afrique, ainsi que l’Amérique du Sud, contribueront respectivement à hauteur de 20 et 18 G$.

Des exemples concrets

Au fil des années, l’utilisation de l’IA s’est étendue dans les institutions bancaires. En plus d’améliorer les expériences client, elle a un impact positif sur l’efficacité opérationnelle. Par exemple, Erica, l’agent conversationnel (chatbot) de Bank of America, piloté par l’IA, fournit un support 24h/7 aux clients de la banque. Basé aussi sur la voix, il permet aux utilisateurs de faire des demandes de transactions autant écrites que vocales. L’agent conversationnel est aussi en mesure de communiquer différentes informations sur le solde du compte, les habitudes de consommation, etc. Depuis son lancement en 2018, Erica a facilité plus de 1,5 milliard d’interactions avec les clients.

Bank of America utilise également sa plateforme Glass qui analyse les tendances du marché et anticipe les besoins des clients, permettant ainsi à la banque de fournir des conseils d’investissement personnalisés. De son côté, la banque Barclays utilise l’IA pour détecter et prévenir la fraude en temps réel, garantissant ainsi une surveillance rigoureuse des transactions.

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L’activité des marchés de capitaux mondiaux en hausse au premier semestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lactivite-des-marches-de-capitaux-mondiaux-en-hausse-au-premier-semestre/ Tue, 09 Jul 2024 11:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101666 Les émissions d’actions et de titres de créance augmentent au cours des six premiers mois de l’année.

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La banque d’investissement mondiale a repris au premier semestre de 2024, les émissions de titres atteignant leur plus haut niveau en trois ans, selon LSEG Data & Analytics.

L’activité des marchés des capitaux a augmenté de 20 % au deuxième trimestre (d’un trimestre à l’autre), portant le total des émissions d’actions au premier semestre de l’année à 309,6 milliards de dollars américains (G$ US).

Les nouvelles émissions ont été menées par les États-Unis, où le nombre d’opérations a augmenté de 41 % au cours de la première moitié de l’année, ce qui a compensé le déclin de l’activité en Chine.

Alors que la valeur des transactions a augmenté de 10 % d’une année sur l’autre, le volume des transactions a baissé de 3 % au cours des deux premiers trimestres, selon le LSEG.

Les offres secondaires ont stimulé l’activité des actions, avec 203,8 G$ US de nouvelles émissions au premier semestre 2024, soit une hausse de 17 % par rapport à la même période l’an dernier, le nombre d’opérations ayant augmenté de 5 % d’une année sur l’autre.

En revanche, le marché mondial des introductions en bourse a été faible. Si l’on exclut les opérations impliquant des sociétés d’acquisition à vocation spéciale, l’activité mondiale d’introduction en bourse a baissé de 18 % au premier semestre 2024 — pour atteindre son niveau le plus faible depuis 2016.

La Chine a été à l’origine de la baisse du nombre d’introductions en bourse, avec une chute de 81 % d’une année sur l’autre pour atteindre 5,8 G$ US.

Toutefois, le marché américain des introductions en bourse s’est redynamisé cette année. Les nouvelles émissions ayant atteint 17 G$ US soit plus du double du niveau de l’année dernière, selon LSEG.

JP Morgan a pris la première place dans le classement des souscriptions d’actions de la société, passant de la quatrième place en 2023 à la deuxième place occupée par Goldman Sachs.

BofA Securities et Morgan Stanley ont également été relégués respectivement à la troisième et à la quatrième place, et Citi a complété le top cinq.

Parmi les entreprises canadiennes, RBC Marchés des Capitaux s’est classée au 13e rang, alors qu’elle occupait le 17e rang l’an dernier.

Valeurs mobilières TD est passée de la 25e place l’année dernière à la 17place, et BMO Marchés des Capitaux s’est classée à la 19e place, alors qu’elle était 32e l’année précédente.

Du côté de la dette, l’activité mondiale a également atteint son plus haut niveau depuis 2021, le total des émissions ayant augmenté de 11 % pour atteindre 5,4 billions de dollars américains au cours du premier semestre 2024, a indiqué LSEG.

L’augmentation de la valeur des transactions au cours du premier semestre 2024 s’est produite malgré une baisse de 20 % au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre.

Le volume des nouvelles offres de dette a augmenté de 6 % au cours de la période pour atteindre des niveaux record, selon le rapport.

Les émissions de dette d’entreprise de qualité supérieure ont augmenté de 13 % au cours du premier semestre de l’année pour atteindre 2,7 billions de dollars, et les émissions à haut rendement ont fait un bond de 83 % pour atteindre 222,1 G$ US, a déclaré LSEG.

Les émissions d’obligations vertes sont restées stables au premier semestre 2024, à 267,9 G$ US, malgré une augmentation de 20 % du volume des transactions d’obligations vertes, selon les données compilées par LSEG et The Climate Bonds Initiative.

Les émissions d’obligations vertes ont baissé de 14 % au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, a noté LSEG.

JP Morgan est également en tête du classement de la dette de LSEG, conservant sa première place au classement général.

Citi a progressé d’un rang pour atteindre la deuxième place du classement, tandis que BofA est passée à la troisième place. Barclays et Morgan Stanley restent respectivement à la quatrième et à la cinquième place.

Pour les courtiers canadiens, RBC est restée à la 12e place, tandis que TD est passée de la 19e place l’an dernier à la 14e place, et que BMO est passée de la 31e place en 2023 à la 16e place.

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