BMO – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 07 Nov 2024 19:20:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png BMO – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nominations au CA de BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-au-ca-de-bmo/ Wed, 06 Nov 2024 12:15:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103818 NOUVELLES DU MONDE – Le conseil d’administration accueille deux nouveaux membres.

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Diane Cooper et Brian McManus siégeront désormais au conseil d’administration (CA) de la Banque de Montréal (BMO).

« Nous sommes heureux d’accueillir Diane et Brian au sein du conseil d’administration, assure George Cope, président du CA. Ils apportent chacun des compétences et une expérience significatives et constitueront un complément précieux à notre conseil. »

Diplômée d’un baccalauréat et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Baker, Diane Cooper a occupé divers postes de direction dans les domaines du financement des franchises, de l’immobilier et du crédit à la consommation au sein de GE Capital. Elle a notamment été présidente et directrice générale des activités de distribution commerciale de cette firme et y a également supervisé les départements de financement des équipements et de financement des franchises.

Actuellement, elle est présidente du comité de surveillance des risques et des capitaux de BMO Financial Corp, la filiale américaine de BMO. Elle est aussi membre du conseil d’administration de BMO Bank N. A. et présidente du comité des risques de StoneX Group.

De son côté, Brian McManus détient un baccalauréat en administration des affaires de l’Université McGill ainsi qu’une maîtrise en administration des affaires de l’Ivey School of Business de l’Université Western Ontario. Actuellement, il est chef de la direction de Polycor, un leader mondial dans l’industrie de la pierre naturelle en plus d’être membre du CA et président du comité de vérification de Metro. Avant d’occuper son poste actuel, il était directeur général et chef de la direction d’Uni-Select, après avoir dirigé Stella-Jones pendant plusieurs années.

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Demande soutenue pour les FNB d’allocation d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/demande-soutenue-pour-les-fnb-dallocation-dactifs/ Wed, 09 Oct 2024 10:27:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103342 FOCUS FNB - Elle a enregistré 4 G$ d’entrées nettes depuis le début de l’année.

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En septembre, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 5,8 milliards de dollars (G$), surpassant ainsi août (4,2 G$) et juillet (5,2 G$). Cependant, les résultats de septembre restent bien en deçà du record de juin (10 G$). Ces créations nettes portent l’actif total sous gestion des FNB canadiens à 481 G$ à la fin septembre 2024, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont cumulé des entrées nettes de 48,8 G$, faisant de septembre le troisième meilleur mois de l’année. Selon Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma, auteurs du rapport de BNMF, les FNB canadiens pourraient battre en 2024 le record annuel de 52,5 G$ en créations nettes établi en 2021.

Les FNB d’actions en hausse

Les FNB d’actions ont rebondi en septembre, avec 2,8 G$ d’entrées nettes en septembre par rapport à 1,6 G$ en août. La croissance des FNB d’actions est stimulée par les FNB indiciels pondérés en fonction de la capitalisation boursière, qui ont capté 1,6 G$.

La demande pour les FNB d’actions canadiennes s’est redressée, générant 1 G$ d’entrées nettes, après des rachats du même montant en août. Les fonds d’actions américaines restent populaires, mais elles ont connu une légère baisse, avec un peu plus d’1 G$ d’entrées nettes en septembre, soit environ la moitié des créations nettes d’août. De leur côté, les FNB d’actions mondiales ont attiré 572 millions de dollars (M$).

Soutien constant pour les FNB d’allocation d’actifs

La catégorie des FNB d’allocation d’actifs reste recherchée. Elle a enregistré 441 M$ d’entrées nettes en septembre et près de 4 G$ depuis le début de l’année. Cela place cette catégorie en quatrième position pour les entrées nettes, après les FNB de titres à revenu fixe, les actions américaines et les actions mondiales.

En septembre, les FNB de dividendes/revenus ont attiré 248 M$ d’entrées nettes, tandis que les FNB à faible volatilité en ont reçu de 231 M$, notamment en raison de réajustements stratégiques chez certains fournisseurs, précisent les auteurs du rapport.

Sur le plan des FNB d’actions sectoriels, tous les secteurs ont connu des entrées nettes, à l’exception des matériaux et des services publics. Les FNB ESG ont reçu 67 M$ d’entrées nettes.

Revenu fixe : toujours attractif

En septembre, les FNB canadiens de titres à revenu fixe ont accueilli 2,3 G$ d’entrées nettes. Les FNB du marché monétaire (CASH, ZMMK, CBIL) ont enregistré les plus fortes créations nettes mensuelles de l’année dans cette catégorie (658 M$ en septembre).

Cependant, les FNB d’obligations à court terme et d’actions privilégiées ont subi des rachats, malgré le succès du FNB d’obligations mondiales à court terme (CGSB) de CI, qui a généré 367 M$ en une seule journée, selon BNMF. Les FNB d’obligations canadiennes de marché total (379 M$), les obligations du gouvernement canadien (492 M$) et les obligations étrangères (627 M$) ont enregistré les plus grandes entrées nettes de septembre.

Les FNB à échéance cible ont subi des rachats, notamment en raison de l’arrivée à échéance du FNB d’obligations de sociétés canadiennes RBC Target 2024 (RQL) et de sa liquidation, précise le rapport.

Les cryptoactifs remontent légèrement

Les FNB de cryptoactifs cotés au Canada sont revenus en territoire positif en septembre avec 30 M$ d’entrées nettes. Cette catégorie avait déjà enregistré 102 M$ de créations nettes en août, en grande partie grâce aux FNB de bitcoins et d’Ethereum. Le bilan de cette catégorie depuis le début de l’année reste toutefois négatif, avec des rachats nets totalisant 403 M$ pour les neuf premiers mois de 2024.

Les FNB de produits de base ont continué d’attirer des capitaux, avec 90 M$ d’entrées nettes, principalement dans les FNB de lingots d’or. Cette augmentation s’explique par la demande croissante pour l’or, dont le prix a atteint 2 500 $ l’once cet été.

Nouveaux lancements

Les principaux émetteurs ont enregistré des entrées nettes en septembre. RBC iShares a dominé le mois avec 1,7 G$, suivi par BMO (868 M$), Vanguard (844 M$) et Global X (358 M$). CI GAM a enregistré des rachats de 196 M$. Parmi les fonds individuels, le FNB VFV de Vanguard, qui suit l’indice américain S&P 500, a été le plus en demande et a capté 407 M$ d’entrées nettes, tandis que le FSB (Fonds amélioré d’obligations à courte durée) de CI a subi les plus importants rachats nets du mois (367 M$).

En septembre, 21 nouveaux FNB ont été lancés, dont un premier fonds par Corton Capitalle (RAAA), qui investit dans des obligations adossées à des créances bancaires (CLO) avec une note de crédit d’au moins « A ».

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens d’actions représentent la moitié des entrées nettes totales, avec 26 G$ tandis que les FNB de titres à revenu fixe ont attiré 17 G$ s. Les FNB d’allocation d’actifs ont également été populaires (3,8 G$) en créations nettes.

Par ailleurs, pour les neufs premiers mois de 2024, BMO est l’émetteur de FNB qui affiche les plus importantes créations nettes (11,6 G$), suivi de RBC iShares (9,9 G$), de Vanguard (9,4 G$), de Fidelity (4 G$), de TD (3,5 G$) et de Global X (1,9 G$), selon BNMF.

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Vers une réglementation favorable aux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vers-une-reglementation-favorable-aux-fnb/ Wed, 09 Oct 2024 10:24:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103363 FOCUS FNB — Elle toucherait les normes en capital des assureurs de personnes.

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S’ils sont adoptés tels quels, des ajustements proposés aux normes de suffisance de capital des assureurs de personnes favoriseraient l’utilisation de fonds négociés en Bourse (FNB) par ces investisseurs institutionnels dans leur compte général, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Selon une version proposée à la ligne directrice sur le Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) 2025 publié à la fin d’août par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), les changements proposés pourraient avoir un effet sur la façon dont les assureurs déterminent le risque entourant les FNB.

En clair, une partie des outils de placement qui respecteraient certaines conditions seraient considérés comme « moins risqués » par rapport au traitement actuel de la ligne directrice, selon les auteurs de la note de BNMF, soit Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma. Les FNB de titres à revenu fixe et d’actions étrangères sont les deux catégories de fonds qui pourraient bénéficier le plus de cette proposition de modification des règles.

Selon les lignes directrices sur le Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) actuelles, le risque de crédit et de marché d’un FNB est calculé « en supposant que le FNB investit entièrement dans la catégorie d’actifs pour laquelle l’exigence de capital est la plus élevée, dans toute la mesure permise par son prospectus ou sa notice annuelle. Cette règle s’applique également aux fonds communs de placement, aux fonds distincts et aux sociétés d’investissement immobilier », lit-on dans la note de BNMF.

Selon les modifications proposées, les assureurs pourraient calculer ces facteurs de risque dans les comptes généraux en utilisant les expositions sous-jacentes réelles si ces FNB respectent deux principales conditions.

La première est que des informations suffisantes et fréquentes sont fournies à l’assureur concernant les expositions sous-jacentes du FNB. La deuxième est que ces informations sont vérifiées par une tierce partie indépendante.

« Cet ajustement s’applique spécifiquement aux FNB, probablement en raison de leur plus grande transparence que les fonds communs de placement. Par conséquent, les FNB (plutôt que les fonds communs de placement ou les fonds distincts) seront sur un pied d’égalité avec les investissements directs en actions et en obligations en termes de profils de risque. Ce changement pourrait favoriser l’adoption des FNB dans les comptes généraux des compagnies d’assurance canadiennes », lit-on dans la note.

Ces deux conditions pourraient être remplies avec un minimum d’efforts de la part des fournisseurs de FNB, selon les auteurs de la note. « De nombreux FNB indiciels de premier plan, tels que ceux d’iShares et de BMO, publient déjà leurs actifs quotidiennement sur leurs sites web, tandis que Vanguard Canada met à jour les avoirs de ses FNB au moins une fois par mois. En outre, certains fournisseurs de FNB peuvent avoir mis en place leurs propres systèmes pour fournir directement aux clients des données sur les positions des FNB quotidiennement, ce qui peut être plus fréquent que les mises à jour du site web. »

Par ailleurs, la ligne directrice sur le TSAV ne précise pas qui peut être considéré comme un vérificateur indépendant. Les banques (mainteneurs de marché de FNB), les dépositaires ou les auditeurs sous contrat pourraient être considérés comme des vérificateurs indépendants.

BNMF analyse l’effet du changement proposé sur le FINB BMO obligations agrégées (ZAG), qui suit l’indice de référence des obligations canadiennes : l’indice obligataire universel FTSE TMX. Bien que ce FNB détienne un mélange d’obligations d’État et d’obligations d’entreprises de qualité, la ligne directrice actuelle le traite comme si l’ensemble du portefeuille était noté BBB et que l’échéance effective était supérieure à 10 ans (le pire scénario autorisé par la méthodologie de l’indice).

Résultat, le facteur de risque de crédit de ZAG est plutôt pénalisant, malgré que 73 % de sa pondération est constituée d’obligations fédérales et provinciales canadiennes.

Selon la règle proposée, le facteur de risque du ZAG (ou de tout FNB de titres à revenu fixe) pourrait devenir la moyenne pondérée des obligations sous-jacentes, ce qui réduirait de manière significative le facteur de risque de crédit du portefeuille total, selon BNMF.

Pour les assureurs, cela voudrait dire qu’ils devraient détenir une part moins importante de capital réglementaire requis pour gérer ce risque de crédit, souligne Valeurs mobilières TD, dans une note sur le même thème.

« La nouvelle méthode de calcul proposée élimine en grande partie le traitement punitif du capital pour les FNB de titres à revenu fixe, ce qui facilite l’achat et la détention de FNB par les assureurs », écrivent les analystes de Valeurs mobilières TD.

À la suite d’un changement de réglementation analogue pour les assureurs aux États-Unis, entré en vigueur en 2017, les actifs des FNB à revenu fixe détenus par les assureurs américains ont augmenté d’environ 50 % depuis lors, selon Valeurs mobilières TD : « Compte tenu de l’importance des actifs à revenu fixe gérés par les assureurs vie au Canada, les modifications réglementaires proposées au Canada devraient profiter à la fois au secteur des FNB et à celui de l’assurance au Canada. »

La règle proposée aurait également un effet sur les FNB d’actions mondiales qui détiennent une partie des actions des marchés émergents, selon BNMF. En vertu de la règle actuelle, ces FNB mondiaux seraient réputés détenir 100 % d’actions des marchés émergents, ce qui se traduirait par un facteur de risque élevé. Toutefois, avec la mise en œuvre de la proposition, le facteur de risque de marché pour ces FNB serait considérablement réduit.

« Par exemple, l’iShares Core MSCI All Country World ex Canada Index ETF (XAW) alloue 90 % de ses actifs aux marchés développés et seulement 10 % aux marchés émergents. Avec la méthode actuelle, le facteur de risque des actions du FNB serait de 45 %, mais avec la méthode de transparence proposée, ce facteur de risque des actions serait ramené à 36,4 % », lit-on dans la note de BNMF.

La méthode proposée ne modifierait pas le calcul du facteur de risque pour les FNB investissant uniquement dans des pays développés ou uniquement des pays en développement, tels que les FNB d’actions canadiennes, les FNB d’actions américaines ou les FNB d’actions des marchés émergents.

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BMO noue un partenariat avec Nova Credit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/bmo-noue-un-partenariat-avec-nova-credit/ Thu, 05 Sep 2024 11:00:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102701 Pour aider les immigrants avec leurs finances.

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BMO et Nova Credit, un important bureau de crédit transfrontalier, ont conclu un partenariat dans le but d’offrir un meilleur soutien financier aux nouveaux arrivants. Ce partenariat facilitera l’accès aux antécédents de crédit étrangers, permettant ainsi aux nouveaux arrivants d’obtenir un meilleur accès aux produits de crédit au Canada.

« Comprenant que se bâtir une vie dans un nouveau pays peut être un parcours émotionnel et financier emballant, mais complexe, le partenariat de BMO avec Nova Credit s’appuie sur notre engagement continu à aider les clients à améliorer leurs finances, où qu’ils soient, souligne Sumit Sarkar, chef, Accroissement de la clientèle et segments, BMO. En leur offrant des outils pratiques et personnalisés dès avant l’arrivée, les nouveaux arrivants au Canada seront en mesure d’entreprendre leur nouveau parcours avec confiance et d’être prêts à poursuivre leurs objectifs dans leur nouveau pays. »

Les arrivants de neuf pays pourront avoir accès à leurs données de crédit internationales — leurs dossiers et cotes de crédit étrangers — en intégrant Credit Passport de Nova Credit à leur demande. Il s’agit ainsi des arrivants venant d’Australie, d’Inde, du Kenya, du Mexique, de Corée du Sud, des Philippines, d’Espagne, de Suisse ou du Royaume-Uni.

« Nous sommes ravis et fiers d’annoncer notre partenariat avec BMO, un partenariat qui nous permet d’étendre notre portée et notre soutien aux nouveaux arrivants au Canada, précise Collin Galster, chef de l’exploitation, Nova Credit. Notre collaboration avec BMO souligne la nécessité pour les prêteurs de servir tous les clients de façon équitable et responsable, et rappelle que l’inclusion financière des nouveaux arrivants exige que les possibilités ne soient pas limitées par l’origine d’une personne, mais plutôt par sa destination. »

Pour le moment, cette solution est offerte uniquement dans certaines succursales de la Colombie-Britannique et de la région du Grand Toronto, mais il est déjà prévu que le programme s’étende à l’échelle nationale dans quelque temps.

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Des résultats en baisse pour BMO et la Scotia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-resultats-en-baisse-pour-bmo-et-la-scotia/ Thu, 29 Aug 2024 11:51:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102599 Plusieurs raisons expliquent cela.

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Les résultats de BMO ont été minés par les difficultés du portefeuille de prêts. De son côté, la Banque Scotia signale un bénéfice en baisse, mais voit un apaisement du stress financier.

Les difficultés du portefeuille de prêts de BMO pèsent sur ses résultats

Les difficultés du portefeuille de prêts de BMO Groupe financier ont une fois de plus pesé sur ses résultats trimestriels, ce qui a suscité des inquiétudes chez les analystes quant à la possibilité que la banque devienne une exception dans ce cycle de crédit.

La banque a annoncé le 28 août dernier que ses provisions pour pertes sur prêts s’élevaient à 906 M$ pour son troisième trimestre, en hausse par rapport à 492 M$ un an plus tôt, alors qu’elle a affiché un bénéfice ajusté en baisse par rapport à l’année dernière.

Le chef de la direction Darryl White a déclaré que l’ampleur des provisions pour pertes sur prêts ne répondait pas aux attentes de la banque et qu’elle s’attend à ce que ces provisions restent élevées à court terme.

« La combinaison de taux d’intérêt élevés sur une période prolongée, d’incertitude économique et de préférences changeantes des consommateurs a eu un impact aigu », a affirmé Darryl White.

La banque a souligné que si certains segments comme le camionnage et les prêts commerciaux ont été sous pression, dans l’ensemble, la hausse des pertes potentielles n’est pas concentrée géographiquement ou par secteur.

Il s’agit plutôt d’un dénouement général de l’environnement de crédit inhabituel causé par la pandémie, où les emprunteurs qui ont obtenu des taux d’intérêt bas et de l’argent gratuit grâce aux mesures de relance du gouvernement sont touchés par les taux plus élevés et le recul des consommateurs.

« Cela masque beaucoup de problèmes qui peuvent ensuite revenir plus tard », a souligné Darryl White.

Une grande imprévisibilité 

Bien que la Banque du Canada ait déjà commencé à réduire son taux d’intérêt de référence et que la Réserve fédérale américaine devrait faire de même bientôt, il faudra du temps pour que la pression s’atténue et certaines entreprises auront des difficultés, a-t-il soutenu.

« Dans certains cas, il est tout simplement trop tard », a-t-il ajouté.

Le chef de la gestion des risques Piyush Agrawal a fait valoir que l’évolution des provisions est difficile à prévoir d’un trimestre à l’autre en raison de l’imprévisibilité accrue.

« Vous traversez un cycle où vous avez une entreprise à vendre avec dix enchérisseurs et tout d’un coup, il n’y a plus personne à la fin, ils s’en vont tous », a-t-il relevé.

L’augmentation des provisions au troisième trimestre a porté le ratio des prêts douteux par rapport aux prêts nets de la banque à 0,5 %, contre 0,21 % il y a un an et 0,41 % au deuxième trimestre.

L’augmentation des provisions au troisième trimestre est survenue après que la banque a également annoncé une hausse inattendue au trimestre précédent, qui a fait chuter le cours de son action de près de 9 % pour la journée. Le 28 août, les actions de la banque ont clôturé en baisse de 6,45 %, à 112,04 $ à la Bourse de Toronto.

Le deuxième résultat négatif en raison de problèmes de crédit a incité l’analyste John Aiken, de Jeffries, à déclasser la banque en raison de la dégradation des perspectives de crédit.

« Bien que nous nous attendions à ce que la croissance sous-jacente des plateformes américaines de BMO s’accélère, nous ne pensons plus qu’elle sera suffisante pour compenser les vents contraires du crédit », a-t-il indiqué.

BMO Groupe financier a réalisé un bénéfice net de 1,87 G$ au troisième trimestre.

L’institution financière a précisé que son bénéfice net s’est élevé à 2,48 $ par action lors du trimestre clos le 31 juillet, en hausse par rapport à un bénéfice de 1,57 G$, ou 2,12 $ par action, un an plus tôt.

Sur une base ajustée, BMO a indiqué avoir gagné 2,64 $ par action au cours de son dernier trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,94 $ par action au même trimestre l’année dernière.

Ses revenus ont totalisé 8,19 G$, en hausse par rapport à 8,05 G$ au même trimestre il y a un an.

Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que BMO réalise un bénéfice ajusté de 2,76 $ par action au troisième trimestre, selon LSEG Data & Analytics.

Bien que les résultats hors provisions pour crédit aient semblé meilleurs que prévu, cela n’a pas suffi à contrebalancer les inquiétudes concernant le portefeuille de prêts de la banque, a déclaré Meny Grauman, analyste de la Banque Scotia, dans une note.

« Après un revers axé sur le crédit au deuxième trimestre, le marché s’est concentré sur le crédit à l’approche des résultats du troisième trimestre, et il est regrettable que ce soit là que se trouvent à nouveau les problèmes, a-t-il souligné. Le fait est que les craintes que BMO soit en fait l’exception de ce cycle de crédit continueront de peser sur les actions. »

La Scotia signale un bénéfice en baisse, mais voit un apaisement du stress financier

La Banque Scotia a vu ses bénéfices diminuer au troisième trimestre par rapport à l’année dernière, car elle a augmenté ses provisions pour créances douteuses, même si la banque affirme constater un certain apaisement du stress financier des consommateurs canadiens.

La banque a annoncé le 27 août qu’elle avait mis de côté 1,05 G$ pour les créances douteuses au cours du trimestre, un bond important par rapport à 819 M$ un an plus tôt, et une légère hausse comparativement aux 1,01 G$ du trimestre précédent.

Le montant des prêts douteux, ceux dont la banque ne s’attend pas raisonnablement à un remboursement complet, a en fait diminué pour les banques canadiennes au troisième trimestre par rapport au deuxième, passant de 399 M$ à 338 M$.

« Je continue d’être impressionné par la résilience du consommateur canadien pendant cette période, par les compromis qu’il continue de faire », a déclaré Phil Thomas, chef de la gestion des risques à la Banque Scotia.

La tendance se manifeste clairement sur les prêts hypothécaires à taux variable, a-t-il indiqué, qui ont également commencé à bénéficier de la baisse des taux de la Banque du Canada.

La Scotia constate aussi une stabilisation de ses prêts automobiles, un secteur qu’elle signale comme étant sous tension depuis environ un an, a affirmé Phil Thomas.

« J’ai été vraiment encouragé ce trimestre de voir que nous sommes enfin stables en ce qui concerne les radiations nettes dans ce portefeuille, a-t-il déclaré. Un trimestre n’est pas une tendance, mais je suis encouragé par ce que je vois ce trimestre. Et même si je regarde le prochain trimestre, je vois une stabilité dans ces portefeuilles à l’avenir. »

La Banque Scotia a un portefeuille de cartes de crédit beaucoup plus petit que certaines autres banques canadiennes, mais la tendance de sa marge de crédit non garantie ne semble plus s’aggraver, a indiqué Phil Thomas.

Bien qu’elles se stabilisent, les provisions pour pertes sur prêts plus élevées ont pesé sur les bénéfices, qui se sont chiffrés à 1,91 G$ ou 1,41 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, contre des bénéfices de 2,19 G$ ou 1,70 $ par action il y a un an.

Sur une base ajustée, la Banque Scotia a déclaré avoir réalisé un bénéfice de 1,63 $ par action diluée, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,72 $ par action diluée au même trimestre l’année dernière.

Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que la Scotia réalise un bénéfice ajusté de 1,62 $ par action pour le trimestre, selon LSEG Data & Analytics.

Les revenus ont totalisé 8,36 G$, en hausse par rapport aux 8,07 G$ du même trimestre de l’exercice précédent.

Plus tôt en août, la Banque Scotia a annoncé qu’elle paierait environ 2,8 G$ US pour une participation de 14,9 % dans la banque américaine KeyCorp en deux étapes.

Certains analystes craignent que la Scotia consacre beaucoup de liquidités à l’achat d’une plus grande partie de la banque américaine, mais le chef de la direction Scott Thomson a déclaré mardi que l’accord visait à obtenir une exposition accrue aux États-Unis à un bon prix.

« Notre investissement dans KeyCorp représente une approche à faible coût et à faible risque pour déployer des capitaux sur le marché bancaire américain à un moment où les valorisations sont favorables et où l’environnement réglementaire et concurrentiel évolue », a-t-il soutenu.

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Forte demande pour les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines/ Wed, 14 Aug 2024 11:03:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102137 FOCUS FNB - Ils représentent plus de la moitié des créations nettes depuis le début de l’année.

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En juillet, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 5,2 milliards de dollars (G$) de créations nettes, retrouvant les niveaux atteints en avril et en mai, après un mois record de 10 G$ en juin, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF)

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 38,8 G$. Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élevait à 460 G$, à la fin de juillet 2024.

Ainsi, les FNB d’actions ont été en demande en juillet. Les créations nettes dans cette catégorie de fonds se sont élevées à 2,6 G$, comparativement à 2,3 G$ en juin. La popularité des FNB d’actions américaines, qui avait faibli en juin, a repris de la vigueur en juillet. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des créations nettes de 2,2 G$ le mois dernier. En juin, elles avaient plutôt affiché des rachats nets de 432 M$.

En juillet, les entrées nettes de fonds d’actions américaines ont surpassé les créations nettes des FNB d’actions des marchés internationaux (1,4 G$). Les FNB d’actions canadiennes ont enregistré des rachats nets d’un peu plus de 1 G$ en juillet, alors qu’elles avaient affiché des créations nettes de 1,4 G$ en juin.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions américaines ont collecté des entrées nettes de 11 G$, ce qui représente près de la moitié de toutes les créations nettes dans cette catégorie d’actifs. Pendant la même période, les actions des marchés internationaux ont collecté 9 G$ et les actions canadiennes 1,5 G$.

En juillet, la dominance des FNB de titre de participation de société à grande capitalisation a été moins forte parmi les entrées nettes dans les FNB d’actions américaines. On commence à s’intéresser également aux petites capitalisations, selon BNMF. La surperformance du marché des actions de sociétés à petites capitalisations en juillet a attiré les investisseurs désireux de diversifier leur portefeuille. Afin de réduire les risques de concentration des portefeuilles, les FNB ayant comme stratégie de plafonner la pondération d’une seule action dans l’indice, comme les FNB équipondérés ou encore le iShares 3 % capped S&P 500 Index ETF sont aussi disponible sur le marché, selon BNMF.

Une partie des rachats nets dans les FNB canadiens proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur financier, qui a enregistré des rachats de 863 M$ le mois dernier, et des secteurs de la technologie (40 M$), de l’énergie (27 M$) et des services publics (12 M$). Les FNB qui ciblent les secteurs de l’immobilier et des matériaux affichent des entrées nettes.

Les FNB thématiques enregistrent des créations nettes de 139 M$ dont 97 M$ pour les FNB ESG d’actions.

Les obligations canadiennes stables

Les FNB de titres à revenu fixe ont affiché des créations nettes de 1,7 G$ en juillet et de 13,9 G$ pour les sept premiers mois de 2024.

En juillet, les créations nettes des FNB de titres à revenu sont réparties dans toutes les catégories, à l’exception des actions privilégiées, des FNB à rendement réel (TIPS/F) et des FNB de qualité inférieure.

Les obligations de sociétés canadiennes ont réalisé les plus importantes entrées nettes dans cette catégorie (803 M$). Les autres entrées nettes se distribuent dans les FNB à ultracourt terme, à moyen terme, à échéance cible et du marché monétaire, qui ont totalisé plus de 200 M$ de créations nettes en juillet.

Les FNB multi-actifs ont affiché des créations nettes de 637 M$ grâce aux FNB d’allocation d’actifs équilibrée.

Après plusieurs mois consécutifs de rachats, les FNB canadiens de cryptoactifs ont renoué avec les créations nettes en juillet (69 M$). Les analystes de BNMF attribuent cette embellie à l’amélioration des prix et au ralentissement des échanges vers les FNB plus récents aux États-Unis. Depuis le début de l’année, les rachats nets dans les FNB de cryptomonnaies totalisent 534 M$.

Les FNB de matières premières ont enregistré des entrées de 42 M$, stimulés par les FNB de lingots d’or, signale le rapport.

En juillet, Vanguard se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes canadiennes de 1,3 G$, suivi par RBC iShares (1 G$) et Global X (665 M$). Fidelity a enregistré les entrées nettes mensuelles les plus importantes sur la base du pourcentage des actifs initiaux au début du mois, pour des créations nettes de 600 M$, ce qui représente 8 % des actifs initiaux. Au niveau des fonds, VFV (Vanguard S&P 500 Index ETF) arrive en tête avec 701 M$ de créations nettes en juillet. ZEB (BMO Equal Weight Banks Index ETF) de BMO enregistre les plus importants rachats du mois (908 M$).

Au total 18 FNB ont été lancés en juillet. CIBC à lui seul a mis sur le marché neuf FNB d’obligations à échéance cible. Les autres lancements reviennent à Fonds Dynamique, CI Financial, RBC iShares, BMO et Brompton. Les frais de gestion de ces FNB varient de 0,12 % pour les FNB iShares à 0,65 % pour les FNB de Fonds Dynamic et de BMO.

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BMO lance un nouveau fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-lance-un-nouveau-fonds-2/ Wed, 17 Jul 2024 10:48:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101637 PRODUITS – Il s’agit d’un FNB à résultat structuré.

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BMO Gestion d’actifs lance le FNB BMO d’actions américaines avec tranche protégée couvert en dollars canadiens — juillet. Le produit a clôturé son offre initiale de parts de fonds négocié en Bourse (FNB). Il est négocié sur Cboe Canada.

Ce produit veut offrir revenu et plus-value (avant frais et impôt) qui reflètent autant que possible le rendement d’un indice spécifiquement conçu pour suivre les grandes capitalisations du marché boursier américain (actuellement, c’est l’indice S&P 500 couvert en dollars canadiens), jusqu’à un certain plafond, à ses porteurs de parts. Il veut également protéger contre une baisse initiale de 15 % du cours de cet indice de référence (avant frais, dépenses et impôts), sur une période d’environ un an.

Pour ce faire, le FNB BMO d’actions américaines avec tranche protégée couvert en dollars canadiens — juillet investit principalement dans le FINB BMO S&P 500 couvert en dollars canadiens. Il peut également investir dans des options convergentes qui font référence au rendement du prix du FNB de référence afin d’utiliser une « stratégie de résultats cibles ».

Chaque période de résultat cible dure environ un an. Elles commencent le premier jour ouvrable de juillet de chaque année et se terminent autour du dernier jour ouvrable de juin de l’année suivante.

Le FNB de référence, soit le FINB BMO S&P 500 couvert en dollars canadiens, veut reproduire le rendement d’un indice général du marché boursier américain, déduction faite des frais. Actuellement, il cherche à reproduire le rendement de l’indice S&P 500 Hedged to Canadian Dollars.

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L’ARSF à la recherche d’un nouveau directeur général https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/larsf-a-la-recherche-dun-nouveau-directeur-general/ Thu, 11 Jul 2024 11:39:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101708 NOUVELLES DU MONDE – Le poste de Mark White est à pourvoir.

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L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) est en quête d’un remplaçant pour Mark White, son directeur général. Celui-ci a choisi de quitter ses fonctions le 16 juillet prochain pour prendre la présidence de la Commission de l’énergie de l’Ontario.

En attendant la nomination d’un nouveau directeur général, Stephen Power, actuel vice-président directeur des services généraux, assurera l’intérim. Par ailleurs, Joanne De Laurentiis, présidente du conseil d’administration de l’ARSF, verra son mandat prolongé d’un an afin de garantir la continuité durant cette période de transition. Le conseil d’administration et l’équipe de direction veilleront à ce que les opérations se poursuivent sans interruption, a-t-elle affirmé.

Mark White avait rejoint l’ARSF en mai 2018 après avoir occupé divers postes de haute direction à la Banque de Montréal. Il a notamment été premier vice-président et chef de la gestion globale des risques chez BMO, après avoir été surintendant adjoint et chef du secteur de la réglementation au Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).

Titulaire de diplômes en commerce et en droit, Mark White a commencé sa carrière chez Fasken Martineau DuMoulin en 1987 en tant qu’avocat en droit des affaires. Il a ensuite travaillé chez RBC Marchés des Capitaux, Ernst & Young et AT&T Capital.

Sa nomination à la présidence de la Commission de l’énergie de l’Ontario par le ministre de l’Énergie, Todd Smith, a eu lieu le 3 mai et a été confirmée le 30 mai par le Comité permanent des organismes gouvernementaux.

Créée en mars 2018, l’ARSF a remplacé la Commission des services financiers de l’Ontario (CSFO) et la Société ontarienne d’assurance-dépôts (SOAD).

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L’activité des marchés de capitaux mondiaux en hausse au premier semestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lactivite-des-marches-de-capitaux-mondiaux-en-hausse-au-premier-semestre/ Tue, 09 Jul 2024 11:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101666 Les émissions d’actions et de titres de créance augmentent au cours des six premiers mois de l’année.

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La banque d’investissement mondiale a repris au premier semestre de 2024, les émissions de titres atteignant leur plus haut niveau en trois ans, selon LSEG Data & Analytics.

L’activité des marchés des capitaux a augmenté de 20 % au deuxième trimestre (d’un trimestre à l’autre), portant le total des émissions d’actions au premier semestre de l’année à 309,6 milliards de dollars américains (G$ US).

Les nouvelles émissions ont été menées par les États-Unis, où le nombre d’opérations a augmenté de 41 % au cours de la première moitié de l’année, ce qui a compensé le déclin de l’activité en Chine.

Alors que la valeur des transactions a augmenté de 10 % d’une année sur l’autre, le volume des transactions a baissé de 3 % au cours des deux premiers trimestres, selon le LSEG.

Les offres secondaires ont stimulé l’activité des actions, avec 203,8 G$ US de nouvelles émissions au premier semestre 2024, soit une hausse de 17 % par rapport à la même période l’an dernier, le nombre d’opérations ayant augmenté de 5 % d’une année sur l’autre.

En revanche, le marché mondial des introductions en bourse a été faible. Si l’on exclut les opérations impliquant des sociétés d’acquisition à vocation spéciale, l’activité mondiale d’introduction en bourse a baissé de 18 % au premier semestre 2024 — pour atteindre son niveau le plus faible depuis 2016.

La Chine a été à l’origine de la baisse du nombre d’introductions en bourse, avec une chute de 81 % d’une année sur l’autre pour atteindre 5,8 G$ US.

Toutefois, le marché américain des introductions en bourse s’est redynamisé cette année. Les nouvelles émissions ayant atteint 17 G$ US soit plus du double du niveau de l’année dernière, selon LSEG.

JP Morgan a pris la première place dans le classement des souscriptions d’actions de la société, passant de la quatrième place en 2023 à la deuxième place occupée par Goldman Sachs.

BofA Securities et Morgan Stanley ont également été relégués respectivement à la troisième et à la quatrième place, et Citi a complété le top cinq.

Parmi les entreprises canadiennes, RBC Marchés des Capitaux s’est classée au 13e rang, alors qu’elle occupait le 17e rang l’an dernier.

Valeurs mobilières TD est passée de la 25e place l’année dernière à la 17place, et BMO Marchés des Capitaux s’est classée à la 19e place, alors qu’elle était 32e l’année précédente.

Du côté de la dette, l’activité mondiale a également atteint son plus haut niveau depuis 2021, le total des émissions ayant augmenté de 11 % pour atteindre 5,4 billions de dollars américains au cours du premier semestre 2024, a indiqué LSEG.

L’augmentation de la valeur des transactions au cours du premier semestre 2024 s’est produite malgré une baisse de 20 % au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre.

Le volume des nouvelles offres de dette a augmenté de 6 % au cours de la période pour atteindre des niveaux record, selon le rapport.

Les émissions de dette d’entreprise de qualité supérieure ont augmenté de 13 % au cours du premier semestre de l’année pour atteindre 2,7 billions de dollars, et les émissions à haut rendement ont fait un bond de 83 % pour atteindre 222,1 G$ US, a déclaré LSEG.

Les émissions d’obligations vertes sont restées stables au premier semestre 2024, à 267,9 G$ US, malgré une augmentation de 20 % du volume des transactions d’obligations vertes, selon les données compilées par LSEG et The Climate Bonds Initiative.

Les émissions d’obligations vertes ont baissé de 14 % au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, a noté LSEG.

JP Morgan est également en tête du classement de la dette de LSEG, conservant sa première place au classement général.

Citi a progressé d’un rang pour atteindre la deuxième place du classement, tandis que BofA est passée à la troisième place. Barclays et Morgan Stanley restent respectivement à la quatrième et à la cinquième place.

Pour les courtiers canadiens, RBC est restée à la 12e place, tandis que TD est passée de la 19e place l’an dernier à la 14e place, et que BMO est passée de la 31e place en 2023 à la 16e place.

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BMO modifie sa gamme de fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-modifie-sa-gamme-de-fonds/ Fri, 21 Jun 2024 11:36:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101153 PRODUITS – Lancements, dissolutions et consolidations ont été annoncés.

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BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA) a décidé d’apporter quelques changements à sa gamme de fonds d’investissement.

Deux nouveaux fonds

BMO GMA a notamment décidé de lancer deux nouveaux fonds, soit :

  • le BMO Fonds d’opportunités liées à l’inflation — Séries A, F, I et Conseiller ;
  • et le BMO Fonds de rendement à revenu fixe stratégique — Séries A, F, I et Conseiller.

Dissolutions de fonds et de séries

Vers le 16 août prochain, BMO GMA a l’intention de dissoudre deux fonds, soit :

  • le BMO Fonds d’actions privilégiées
  • et le BMO Fonds d’actions chinoises à perspectives durables.

Ces fonds sont déjà fermés à tout nouveau placement depuis le 24 mai. À noter qu’aucune commission de rachat n’est exigible lors du rachat ou de la dissolution des parts du fonds dissous.

À cette même date, BMO GMA compte également procéder à la dissolution de plusieurs séries de fonds, soit :

  • la série T5 du BMO Fonds d’entreprise ;
  • les séries F6 et T6 du BMO Fonds européen ;
  • la Série Classique du BMO Fonds mondial à petite capitalisation ;
  • la Série Conseiller du BMO Fonds d’actions Réduction du risque ;
  • les Séries Conseiller et F du BMO Fonds à revenu fixe Réduction du risque ;
  • la Série Classique F du BMO Portefeuille équilibré FiducieSélect ;
  • les séries C et T8 du BMO Portefeuille conservateur FiducieSélect ;
  • les séries C, Classique F, T5 etT8 du BMO Portefeuille de revenu FiducieSélect ;
  • les séries F6 et T6 du BMO Fonds mondial équilibré durable ;
  • la série Classique du BMO Fonds du marché monétaire en dollars US ;
  • et la Série Classique du BMO Fonds universel d’obligations.

Consolidations de séries

Toujours le 16 août, BMO GMA a également l’intention de consolider les séries de fonds suivantes :

Fonds Séries consolidées Séries maintenues
BMO Fonds de l’allocation de l’actif T5 T6
BMO Fonds concentré mondial équilibré T5 T6
BMO Portefeuille FNB conservateur F4 F6
BMO Portefeuille diversifié de revenu T5 T6
BMO Portefeuille diversifié de revenu T8 T6
BMO Fonds de dividendes F4 F6
BMO Fonds de dividendes T5 T6
BMO Portefeuille FNB actions de croissance F2 F6
BMO Portefeuille FNB actions de croissance F4 F6
Portefeuille FNB à revenu fixe BMO F6 F2
BMO Portefeuille FNB croissance F4 F6
BMO Fonds de croissance et de revenu T5 T8

À la date de dissolution, les parts de chaque série dissoute du tableau précédent seront échangées contre des parts de la série maintenue correspondante.

Modification à la fréquence des distributions

En plus de ces changements, BMO GMA a modifié la fréquence de distribution de quatre de ces fonds. Ces modifications sont effectives depuis juin 2024.

Ainsi la fréquence de distribution des séries A, F, I et Conseiller du BMO Fonds mondial d’actions, mais également de la Série FNB active du BMO Fonds mondial d’actions et du BMO Fonds soins de la santé mondiaux ne seront plus mensuelle ou trimestrielle, mais annuelle.

De plus la fréquence de distribution de la série FNB active du BMO Fonds d’infrastructures mondiales ne sera plus trimestrielle, mais mensuelle.

Modifications à la cote de risque

Finalement, BMO GMA a décidé d’augmenter la cote de risque de huit de ces fonds. Ainsi la cote de risque :

  • du BMO Portefeuille de revenu durable et du BMO Portefeuille FNB de revenu en dollars US passe de « faible » à « faible à moyenne » ;
  • du FNB BMO vente d’option d’achat couvertes de services aux collectivités, du Fonds d’infrastructures mondiales BMO et du BMO Fonds FNB d’actions américaines à faible volatilité passe de « faible à moyenne » à « moyenne » ;
  • du BMO Brookfield Fonds mondial immobilier de technologie (série couverte seulement) et du BMO Fonds américain à petite capitalisation passe de « moyenne » à « moyenne à élevée » ;
  • et du BMO Fonds d’actions chinoises à perspectives durables passe de « moyenne à élevée » à « élevée ».

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