Brompton Funds – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 29 Aug 2024 11:52:52 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Brompton Funds – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les actions des deux principales compagnies ferroviaires ne bougent guère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-actions-des-deux-principales-compagnies-ferroviaires-ne-bougent-guere/ Thu, 29 Aug 2024 11:52:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102540 L’arrêt du transport ferroviaire de marchandises à l’échelle nationale devrait coûter 341 M$ par jour à l’économie canadienne.

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Les trains de marchandises à travers le Canada se sont arrêtés le 22 août après l’échec des négociations entre les deux principales compagnies ferroviaires du pays et le syndicat représentant leurs employés, ce qui a entraîné des problèmes pour l’économie, la chaîne d’approvisionnement et les navetteurs.

Les investisseurs se sont toutefois consolés en constatant que les actions de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) n’ont guère été affectées malgré le lock-out de plus de 9 000 travailleurs et la fermeture de leurs réseaux après l’échec des multiples rondes de négociations avec le syndicat des Teamsters.

À l’heure de la fermeture des marchés le 22 août, les actions du CN étaient en hausse de 0,58 %, tandis que celles de CPKC étaient en hausse de 0,84 %.

« Elles surperforment le marché en général aujourd’hui, donc je pense qu’une grande partie des mauvaises nouvelles a déjà été prise en compte », analyse Nick Piquard, stratège en chef des options chez Hamilton ETFs à Toronto, en entrevue.

Hamilton ETFs investit dans les deux compagnies ferroviaires par le biais du FNB Hamilton Utilities Yield Maximizer (UMAX).

« Cela aura un impact important sur l’économie. Cela ne touche pas seulement CN Rail et CP [KC], mais aussi tous les clients, les navetteurs, etc. Il est donc évident que tout le monde souhaite que ce problème soit résolu », affirme-t-il.

Mais Nick Piquard n’a pas exprimé d’inquiétude majeure quant à l’impact du lock-out sur le fonds. UMAX est composé de plusieurs participations dans divers secteurs, de sorte que même si CPKC et CN devaient enregistrer de mauvaises performances, l’impact de l’arrêt de travail ne serait pas significatif, a-t-il déclaré. Ces sociétés représentent respectivement 7,4 % et 7,0 % du fonds.

« Nous avons des télécoms, des pipelines, des [actions] de production d’énergie, donc le fonds est largement diversifié », assure-t-il.

Laura Lau, première vice-présidente et directrice des investissements chez Brompton Funds à Toronto, fait écho à ces remarques.

Le fonds Sustainable Power & Infrastructure Split Corp. de Brompton (TSX : PWI) détient CPKC avec une pondération de 3,4 %.

« Il ne s’agit pas d’une part importante du fonds, c’est pourquoi nous ne sommes pas si inquiets. Mais cela va ralentir la croissance économique au Canada », souligne Laura Lau en entrevue.

Les compagnies ferroviaires ont déclaré qu’elles avaient été contraintes au lock-out pour éviter des grèves à brève échéance, a rapporté Reuters.

Laura Lau a fait remarquer qu’il y avait déjà eu des arrêts de travail dans les chemins de fer au Canada, mais jamais dans deux grandes compagnies ferroviaires à la fois. C’est pourquoi elle s’attend à ce qu’il y ait « plus de chances que le gouvernement intervienne d’une manière ou d’une autre ».

Le premier ministre Justin Trudeau a appelé les deux parties à trouver un accord. Le 22 août, le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a évoqué l’article 107 du Code canadien du travail afin d’ordonner au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d’imposer « un arbitrage exécutoire final » aux parties.

Les dommages économiques potentiels d’un arrêt du transport ferroviaire de marchandises à l’échelle nationale sont évalués à plusieurs milliards de dollars. À cet égard, l’agence de notation Moody’s a prévenu que l’arrêt de travail pourrait coûter 341 millions de dollars (M$) par jour à l’économie canadienne, les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de l’industrie manufacturière étant les plus durement touchés.

« Le Canada s’approche d’un précipice économique et le temps presse », avertit Moody’s dans une note publiée le 21 août, quelques heures avant que les compagnies ferroviaires ne mettent les travailleurs en lock-out.

Avec les informations de La Presse Canadienne

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Forte demande pour les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines/ Wed, 14 Aug 2024 11:03:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102137 FOCUS FNB - Ils représentent plus de la moitié des créations nettes depuis le début de l’année.

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En juillet, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 5,2 milliards de dollars (G$) de créations nettes, retrouvant les niveaux atteints en avril et en mai, après un mois record de 10 G$ en juin, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF)

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 38,8 G$. Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élevait à 460 G$, à la fin de juillet 2024.

Ainsi, les FNB d’actions ont été en demande en juillet. Les créations nettes dans cette catégorie de fonds se sont élevées à 2,6 G$, comparativement à 2,3 G$ en juin. La popularité des FNB d’actions américaines, qui avait faibli en juin, a repris de la vigueur en juillet. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des créations nettes de 2,2 G$ le mois dernier. En juin, elles avaient plutôt affiché des rachats nets de 432 M$.

En juillet, les entrées nettes de fonds d’actions américaines ont surpassé les créations nettes des FNB d’actions des marchés internationaux (1,4 G$). Les FNB d’actions canadiennes ont enregistré des rachats nets d’un peu plus de 1 G$ en juillet, alors qu’elles avaient affiché des créations nettes de 1,4 G$ en juin.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions américaines ont collecté des entrées nettes de 11 G$, ce qui représente près de la moitié de toutes les créations nettes dans cette catégorie d’actifs. Pendant la même période, les actions des marchés internationaux ont collecté 9 G$ et les actions canadiennes 1,5 G$.

En juillet, la dominance des FNB de titre de participation de société à grande capitalisation a été moins forte parmi les entrées nettes dans les FNB d’actions américaines. On commence à s’intéresser également aux petites capitalisations, selon BNMF. La surperformance du marché des actions de sociétés à petites capitalisations en juillet a attiré les investisseurs désireux de diversifier leur portefeuille. Afin de réduire les risques de concentration des portefeuilles, les FNB ayant comme stratégie de plafonner la pondération d’une seule action dans l’indice, comme les FNB équipondérés ou encore le iShares 3 % capped S&P 500 Index ETF sont aussi disponible sur le marché, selon BNMF.

Une partie des rachats nets dans les FNB canadiens proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur financier, qui a enregistré des rachats de 863 M$ le mois dernier, et des secteurs de la technologie (40 M$), de l’énergie (27 M$) et des services publics (12 M$). Les FNB qui ciblent les secteurs de l’immobilier et des matériaux affichent des entrées nettes.

Les FNB thématiques enregistrent des créations nettes de 139 M$ dont 97 M$ pour les FNB ESG d’actions.

Les obligations canadiennes stables

Les FNB de titres à revenu fixe ont affiché des créations nettes de 1,7 G$ en juillet et de 13,9 G$ pour les sept premiers mois de 2024.

En juillet, les créations nettes des FNB de titres à revenu sont réparties dans toutes les catégories, à l’exception des actions privilégiées, des FNB à rendement réel (TIPS/F) et des FNB de qualité inférieure.

Les obligations de sociétés canadiennes ont réalisé les plus importantes entrées nettes dans cette catégorie (803 M$). Les autres entrées nettes se distribuent dans les FNB à ultracourt terme, à moyen terme, à échéance cible et du marché monétaire, qui ont totalisé plus de 200 M$ de créations nettes en juillet.

Les FNB multi-actifs ont affiché des créations nettes de 637 M$ grâce aux FNB d’allocation d’actifs équilibrée.

Après plusieurs mois consécutifs de rachats, les FNB canadiens de cryptoactifs ont renoué avec les créations nettes en juillet (69 M$). Les analystes de BNMF attribuent cette embellie à l’amélioration des prix et au ralentissement des échanges vers les FNB plus récents aux États-Unis. Depuis le début de l’année, les rachats nets dans les FNB de cryptomonnaies totalisent 534 M$.

Les FNB de matières premières ont enregistré des entrées de 42 M$, stimulés par les FNB de lingots d’or, signale le rapport.

En juillet, Vanguard se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes canadiennes de 1,3 G$, suivi par RBC iShares (1 G$) et Global X (665 M$). Fidelity a enregistré les entrées nettes mensuelles les plus importantes sur la base du pourcentage des actifs initiaux au début du mois, pour des créations nettes de 600 M$, ce qui représente 8 % des actifs initiaux. Au niveau des fonds, VFV (Vanguard S&P 500 Index ETF) arrive en tête avec 701 M$ de créations nettes en juillet. ZEB (BMO Equal Weight Banks Index ETF) de BMO enregistre les plus importants rachats du mois (908 M$).

Au total 18 FNB ont été lancés en juillet. CIBC à lui seul a mis sur le marché neuf FNB d’obligations à échéance cible. Les autres lancements reviennent à Fonds Dynamique, CI Financial, RBC iShares, BMO et Brompton. Les frais de gestion de ces FNB varient de 0,12 % pour les FNB iShares à 0,65 % pour les FNB de Fonds Dynamic et de BMO.

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FNB d’actif réel pour diversifier les portefeuilles des clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-dactif-reel-pour-diversifier-les-portefeuilles-des-clients/ Wed, 10 Apr 2024 10:16:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100122 FOCUS FNB – Le rendement issu des taux réglementés peut offrir une marge de sécurité aux investisseurs.

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Ces dernières années, la patience et la régularité ne sont pas sorties gagnantes de la course aux rendements mondiaux, les actions de croissance des méga capitalisations ayant pris le dessus. Raison de plus pour envisager des stratégies complémentaires aux marchés mondiaux à forte composante technologique, selon l’avis de certains gestionnaires de fonds.

L’une de ces alternatives consiste à mettre l’accent sur les « actifs réels ». Il s’agit d’industries ou de secteurs tels que les matériaux, l’énergie, les services publics, les infrastructures et l’immobilier. Selon le gestionnaire de portefeuille, un fonds d’actifs réels peut également être exposé directement à l’or, au pétrole ou à d’autres matières premières.

« Les valorisations deviennent très élevées dans le secteur technologique et les investisseurs commencent à regarder ailleurs pour élargir leur horizon, constate Chris Cullen, premier vice-président et responsable des fonds négociés en Bourse (FNB) chez Brompton Funds, une société basée à Toronto. Nous considérons les actifs réels comme une solution naturelle ».

Le Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF fait partie d’une poignée de FNB qui, par leur nom et leur mandat, investissent dans des sociétés ayant d’énormes investissements dans des actifs physiques tels que des centrales électriques, ou qui ont accès à d’importants gisements de ressources naturelles.

Certains types de sociétés d’actifs immobiliers disposent d’un « fossé » autour de leurs activités qui rend la concurrence très coûteuse, explique Chris Cullen. Par exemple, « si vous deviez lancer une entreprise de télécommunications à partir de rien et essayer de construire l’infrastructure, nous parlons de milliards et de milliards de dollars ».

Les taux de rendement réglementés peuvent également offrir une marge de sécurité aux investisseurs dans des entreprises telles que les services publics et les oléoducs, si leurs contrats contiennent des clauses d’inflation.

Parmi les autres fonds de ce type, citons le Purpose Diversified Real Asset Fund, qui investit à la fois dans des actions et des matières premières, et qui est fortement axé sur les industries liées à l’agriculture, ainsi que le Mandat privé d’actif réel mondial CI, dont la pondération est de 50 % pour l’infrastructure et de 50 % pour l’immobilier.

La série de FNB sur les actifs réels d’Investissements Russell utilise quant à elle une stratégie multigestionnaire. Son portefeuille était récemment composé de 41 % d’immobilier, 35 % d’infrastructures, 15 % d’un fonds d’obligations à rendement réel (indexées sur l’inflation) et le reste d’un fonds indiciel de matières premières.

La plus récente offre de FNB d’actifs réels est le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF, qui est devenu disponible en tant que série de FNB le 27 février. Auparavant, le fonds était une stratégie de métaux précieux et de ressources naturelles. Il a élargi son mandat en avril 2019 pour englober les sociétés associées aux actifs réels.

« L’idée était de créer un produit capable de fournir des rendements positifs significatifs tout au long du cycle [économique], tout en offrant la protection nécessaire pendant les périodes d’inflation élevée ou croissante, ou pendant les périodes de stagflation combinées à une récession », résume Steve Bonnyman, vice-président, gestionnaire de portefeuille et responsable de la recherche sur les actions auprès de la société torontoise Placements AGF.

Steve Bonnyman, qui gère les portefeuilles mondiaux d’actifs réels d’AGF, rapporte que la pondération cible du fonds est de 90 % d’actions et de 10 % de titres à revenu fixe.

La partie obligataire se compose principalement de titres émis par les d’entreprises dont les activités sont conformes au mandat du fonds en matière d’actions.

Récemment, les actions étaient fortement concentrées : 43 % dans les valeurs énergétiques et 29 % dans le secteur des matériaux, ce qui constitue un retour en arrière par rapport au mandat initial d’AGF en matière de ressources. Il s’agit d’un changement tactique qui a porté ses fruits avec la hausse des prix des matières premières.

Pour élaborer le portefeuille, Steve Bonnyman et ses collègues font des prévisions et des hypothèses macroéconomiques et utilisent des filtres pour les critères quantitatifs, fondamentaux et techniques.

« Tout ce qui apparaît comme ayant des biais positifs à travers ces trois [filtres] devient ce que nous appelons notre univers tactique, dit-il. Nous recherchons vraiment des titres mal évalués. Et ces titres peuvent être mal évalués et identifiés de diverses manières. »

L’équipe d’AGF, dont fait partie le gestionnaire de portefeuille Jeff Kay, utilise également de manière sélective les options d’achat couvertes, les contrats à terme sur matières premières et les métaux précieux. « Lorsque nous investissons dans l’or, nous pouvons aller et venir entre les actions et les métaux, en fonction du meilleur rapport risque/rendement », explique Steve Bonnyman.

Pour les investisseurs, Steve Bonnyman ne considère pas le fonds comme tactique par nature, car il est difficile de prévoir les tendances du marché. « La façon dont nous avons construit ce fonds, la structure qui l’entoure, est conçue pour garantir une expérience positive tout au long du cycle. »

Depuis l’élargissement de son mandat, le fonds a produit des rendements positifs chaque année civile depuis 2019. Les rendements ont varié de 0,6 % en 2020 à 16,9 % un an plus tard.

Le FNB d’actifs réels de Brompton est axé sur les actions et ne détient pas de matières premières ou de contrats à terme sur matières premières. Toutefois, il comporte un élément de revenu : l’équipe d’investissement, dirigée par la directrice des investissements Laura Lau, vendra généralement des options d’achat couvertes sur 15 à 30 % des actifs du portefeuille.

En conséquence, le rendement de distribution récent du FNB était de 4,8 %. « Beaucoup de gens recherchent ce type de revenu, en particulier les personnes âgées qui sont à la retraite », affirme Chris Cullen.

Le processus d’investissement de Brompton intègre une analyse descendante pour déterminer les types de secteurs d’actifs immobiliers à privilégier. Récemment, l’exposition la plus importante du FNB était de 38 % dans le secteur industriel, suivi de 23 % dans le secteur de l’énergie et de 19 % dans celui des services publics.

Selon Chris Cullen, l’équipe de Brompton recherche des entreprises ayant un effet de levier suffisant pour générer des flux de trésorerie et couvrir leurs coûts d’emprunt.

Les gestionnaires de Brompton recherchent également des opérateurs efficaces qui occupent une position dominante dans leur secteur, disposent d’avantages par rapport à leurs concurrents et ont des possibilités de croissance. « Et ils sont à la recherche de bonnes affaires, de prix corrects », précise Chris Cullen.

En outre, étant donné que le FNB Brompton se positionne comme un fonds « durable », il sélectionne des sociétés ayant des scores ESG (environnement, social et gouvernance) plus élevés dans les secteurs générateurs de carbone, comme le pétrole et le gaz. « De nombreuses sociétés d’oléoducs et de gazoducs ont des programmes de capture du carbone, par exemple », précise Chris Cullen.

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Brompton lance un FNB sur les sociétés à actions scindées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/brompton-lance-un-fnb-sur-les-societes-a-actions-scindees/ Thu, 31 Aug 2023 12:04:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95960 Le fonds investit exclusivement dans des actions privilégiées portant dividende.

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Malgré la croissance rapide de leurs actifs au cours des dernières années, les sociétés par actions scindées constituent une part modeste et peu connue du marché. Cependant elles sont toutefois devenues suffisamment importantes pour inciter la société torontoise Brompton Funds à lancer un fonds négocié en Bourse (FNB) d’actions privilégiées de sociétés à actions scindées, le Brompton Split Corp. Preferred Share ETF​ (TSX : SPLT), qui est le premier FNB du genre.

Les sociétés à actions scindées mobilisent des capitaux en vendant deux types d’actions : une action de catégorie A qui ne verse généralement pas de dividendes, mais participe à l’appréciation du capital, et une action privilégiée qui verse des dividendes et qui est essentiellement un instrument à revenu fixe. Les actions sous-jacentes des sociétés à actions scindées sont des actions ordinaires versant des dividendes, les services financiers étant le secteur le plus populaire.

Les actifs de plus de 30 sociétés à actions scindées au Canada dépassent actuellement 10 milliards de dollars (G$), dont la moitié est constituée d’actions privilégiées. Brompton est l’un des principaux émetteurs de sociétés à actions scindées.

Un exemple de société à actions scindées bien diversifiée, et l’un des titres du FNB, est la Global Dividend Growth Split Corp., de Brompton. Elle détient des actions nord-américaines et étrangères dans un large éventail de secteurs. Bien que la plupart des sociétés scindées investissent dans plusieurs actions, certaines n’en détiennent qu’une seule.

Chris Cullen, premier vice-président et responsable des FNB chez Brompton, a déclaré qu’au cours des cinq dernières années, les actifs ont augmenté de 55 % à 60 % sur le marché des sociétés à actions scindées.

« La popularité croissante de ce type d’investissement s’accompagne d’une liquidité supplémentaire », explique Chris Cullen. « Vous avez besoin d’une certaine liquidité pour offrir un FNB géré activement ».

Le nouveau FNB de Brompton, dont la négociation a débuté le 15 juin à la Bourse de Toronto, investit exclusivement dans des actions privilégiées fractionnées. Géré par Laura Lau, directrice des investissements de Brompton, et Michael Clare, gestionnaire principal de portefeuille, le FNB a récemment affiché un rendement en dividendes de 6,5 % et un rendement à l’échéance de 9,3 %. Les frais de gestion sont de 0,5 %.

Au milieu de l’année, le FNB détenait 17 émissions préférentielles fractionnées. Cinq d’entre elles, qui représentaient environ 35 % du portefeuille, sont des titres préférentiels fractionnés créés et gérés par Brompton elle-même.

Brompton est le deuxième plus grand émetteur de titres préférentiels fractionnés, avec une part de marché de 24 %, selon Valeurs mobilières TD, de sorte que le FNB surpondère le produit de Brompton.

Valeurs mobilières TD a évoqué le risque de conflit d’intérêts dans un rapport : « Chaque dollar investi dans le FNB [Brompton] profitera à la fois au FNB et à l’action fractionnée sous-jacente au FNB, car il exercera une pression d’achat sur l’action fractionnée. »

Chris Cullen a indiqué qu’il n’y avait pas de duplication des frais en détenant des actions préférentielles fractionnées de Brompton dans le FNB, puisque les frais de gestion ne sont prélevés que sur les actions de classe A. « Aucune des actions privilégiées gérées par Brompton et présentes dans le portefeuille SPLT n’est soumise à des frais de gestion. »

Le FNB Brompton est également surpondéré en actions privilégiées fractionnées émises par le principal acteur, la société torontoise Quadravest Capital Management Inc. qui détient une part de marché de 38 %. Le FNB de Brompton a récemment détenu cinq titres préférentiels fractionnés de Quadravest, ce qui représente près de la moitié du portefeuille du FNB.

Le reste du portefeuille de Brompton est principalement constitué d’actions privilégiées de Partners Value Split Corp. Partners, dont le siège est à Toronto, détient des actions du gestionnaire mondial d’actifs alternatifs Brookfield Asset Management Ltd. Géré par une entité de Brookfield, Partners est le troisième plus grand émetteur de sociétés à actions scindées, avec une part de marché de 18 %.

Le FNB Brompton détient également E Split Corp., qui investit exclusivement dans les actions du géant des pipelines Enbridge. Ce FNB est géré par Middlefield Capital Corp., de Toronto, le cinquième plus grand émetteur d’actions fractionnées avec une part de marché de 4 %.

Les autres gestionnaires d’actions fractionnées suivis par Valeurs Mobilières TD sont Mulvihill Capital Management Inc., de Toronto, en quatrième place avec une part de 14 %, Harvest Portfolios Group, d’Oakville, en Ontario, et Purpose Investments Inc., aussi de Toronto, chacun avec une part de marché de 1 %.

Les actions privilégiées fractionnées de Mulvihill comprennent World Financial Split Corp, qui détient principalement des sociétés de services financiers canadiennes et américaines à grande capitalisation.

L’offre fractionnée de Harvest est Big Pharma Split Corp. Elle investit dans un portefeuille équipondéré de sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques à grande capitalisation.

Big Bank Split Corp, géré par Purpose, investit dans un portefeuille équipondéré des six grandes banques canadiennes.

En tant que catégorie d’actifs, les actions privilégiées conventionnelles – et les FNB qui y investissent – se sont révélées une proposition ennuyeuse pour les investisseurs. Le FNB iShares S&P/TSX Canadian Preferred Share Index, d’une valeur de 994 M$ de dollars, qui offre une large représentation du marché des actions privilégiées de sociétés, a subi une perte annualisée de 0,8 % au cours des cinq années qui se sont terminées le 31 juillet. Au cours des 12 derniers mois, il a perdu 7,9 %. Depuis sa création en avril 2007, son rendement annualisé est de 1 %.

Selon Chris Cullen, les titres préférentiels fractionnés ont leur place en tant qu’alternative aux actions privilégiées de sociétés classiques, en raison de ce qu’il appelle leurs caractéristiques supérieures en termes de risque et de rendement. « Ils sont beaucoup plus stables. Leur durée est beaucoup plus courte. Leurs rendements ont été bien meilleurs que ceux des actions privilégiées de sociétés pendant les périodes difficiles que nous avons connues au cours des dernières années. »

Selon Chris Cullen, les titres privilégiés fractionnés sont moins exposés au risque de taux d’intérêt en raison de leur duration plus courte. « C’est l’un des rares instruments d’actions privilégiées qui comporte une échéance. »

Les titres préférentiels fractionnés ont généralement une date d’échéance programmée, habituellement tous les cinq ans. La durée peut être prolongée à un nouveau taux de dividende conforme aux conditions actuelles du marché, les investisseurs ayant le choix entre le rachat ou la poursuite de l’investissement.

Selon Chris Cullen, la clause d’échéance « donne aux investisseurs le pouvoir de décider s’ils veulent ou non racheter leurs actions et forcer la société à les racheter pour la valeur de l’actif sous-jacent ».

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Le bon moment pour les FNB de prêts à taux variable ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-bon-moment-pour-les-fnb-de-prets-a-taux-variable/ Wed, 08 Jun 2022 10:25:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87395 FOCUS FNB - Ces produits sont beaucoup moins vulnérables aux hausses de taux d'intérêt que les titres à revenu fixe classiques.

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À une exception près, les quelques fonds négociés en Bourse (FNB) de prêts à taux variable qui se négocient au Canada ont peu d’actifs. Or, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, ces produits de revenu spécialisés semblent bien placés pour gagner en importance.

Tout d’abord, ils constituent une combinaison inhabituelle de rendements élevés et de duration courte. Cela signifie qu’ils sont beaucoup moins vulnérables aux hausses de taux d’intérêt que les titres à revenu fixe classiques comme les obligations d’État ou les émissions de sociétés de première qualité.

En raison de ces caractéristiques, les prêts à taux flottants ont de faibles corrélations avec les marchés obligataires classiques, ce qui offre une certaine diversification. Un autre attribut positif est qu’en cas de défaut, les prêts seniors ont un taux de recouvrement plus élevé, puisqu’ils se situent au sommet de la structure du capital en termes de créances sur les actifs de l’entreprise.

Deuxièmement, il existe une nouvelle concurrence agressive dans cette catégorie, celle de CI Gestion mondiale d’actifs, qui a lancé en avril une série de FNB du Fonds de revenu à taux variable CI, un fonds commun de placement géré activement lancé il y a cinq ans. Une autre société, Brompton Funds, basée à Toronto, envisage de convertir en FNB son fonds à capital fixe de prêts prioritaires à taux variable, qui affiche de solides résultats depuis dix ans.

Face à un concurrent bien établi, le FNB de revenu à taux variable Mackenzie, d’une valeur de 1,1 milliard de dollars (G$), dont l’actif à la fin de mai était plus de trois fois supérieur à celui de tous les autres concurrents réunis et qui a reçu la cote quatre étoiles de Morningstar pour ses rendements ajustés au risque, CI a choisi de se battre sur le prix et sur le rendement.

Avec des frais de gestion de 0,35 % et un ratio des frais de gestion prévu de 0,57 %, le Fonds de revenu à taux variable CI devient le deuxième moins cher de la catégorie, après le FNB BMO rendement élevé à taux variable (ZFH) (ratio des frais de gestion : 0,45 %). En comparaison, le RFG du FNB de revenu à taux variable Mackenzie, à 0,67 %, est légèrement supérieur à celui de CI.

Le Fonds de revenu à taux variable CI n’a pas d’antécédents significatifs en tant que FNB, mais ses titres et sa stratégie sont identiques à ceux du fonds commun de placement noté cinq étoiles par Morningstar, également cogéré par Geof Marshall, premier vice-président et gestionnaire de portefeuille principal de CI, et Darren Arrowsmith, vice-président et gestionnaire de portefeuille.

Bien que plus de la moitié des actifs du portefeuille soient constitués de prêts de premier rang, les gestionnaires détiennent également d’autres titres à revenu, tels que des obligations à taux variable, des titres privilégiés à taux variable et une petite partie d’obligations à courte durée de première qualité.

La surperformance du fonds commun de placement au cours des cinq dernières années a été obtenue en prenant moins de risques de crédit que nombre de ses concurrents, assure Geof Marshall. « Vous ne voulez jamais être coincé dans un coin ou une classe d’actifs et ne pas être en mesure d’utiliser différents leviers pour préserver le capital dans un marché difficile. »

Comme il est normal pour sa catégorie, le portefeuille du FNB CI est inférieur à la catégorie d’investissement de première qualité (investment grade). Darren Arrowsmith affirme que la note de crédit moyenne pondérée est d’environ BB-, supérieure à la note unique de B pour l’univers des prêts de premier rang dans son ensemble.

L’une des stratégies des gestionnaires a consisté à investir de manière sélective dans des titres mieux notés, mais à haut rendement qui, contrairement aux prêts de premier rang, sont des dettes subordonnées. « En procédant ainsi, vous prenez un risque plus élevé en termes de valeur de recouvrement, mais un risque de défaut plus faible, explique Darren Arrowsmith. Nous avons donc été en mesure d’améliorer la qualité de crédit moyenne du fonds par rapport à celle de ses pairs, sans pour autant renoncer au rendement. »

Geof Marshall soutient que l’investissement actif est nécessaire pour les titres tels que les obligations à haut rendement et les prêts de premier rang en raison de la façon dont les indices de la dette sont structurés. « Sur le marché des actions, vos plus gros poids sont les entreprises à la croissance la plus rapide et les plus rentables. Sur le marché des prêts, ce sont les entreprises les plus endettées qui ont le plus de poids, déclare-t-il. Que ce soit sur le marché des obligations à haut rendement ou sur le marché des prêts, le principal moteur de la surperformance tend à éviter vos perdants, à éviter les défauts de paiement. »

Le plus ancien FNB à taux variable est la version couverte contre le risque de change du FNB Invesco Senior Loan Index, qui a 10 ans. Le seul de la catégorie à employer une stratégie indicielle, il cherche à reproduire la performance de l’indice S&P/LSTA U.S. Leveraged Loan 100.

En plus d’avoir un RFG inférieur à la moyenne de 0,73 %, le FNB Invesco est plus pur et plus transparent que ses concurrents. Son rendement moyen pondéré à l’échéance est de 5,27 %, ce qui indique le risque de crédit d’un portefeuille de qualité inférieure à celle d’un investissement de qualité (investment grade).

Cependant, étant donné que le FNB suit les 100 prêts les plus importants et les plus liquides d’un univers de plus de 1 000 émissions, il a une allocation plus élevée de prêts notés BB et B que de prêts notés CCC, note Darim Abdullah, vice-président et stratège en matière de FNB chez Invesco Canada, basé à Toronto. « Il se concentre effectivement sur les questions de meilleure qualité et de meilleure liquidité au sein du marché des prêts. »

Le taux de défaillance des prêts de premier rang n’a atteint que 2,6 % en moyenne au cours des 21 dernières années, indique Darim Abdullah. Il ajoute que parmi ces défauts de paiement, le taux de recouvrement moyen pour les prêteurs a été de 63 %. « Le fait que ces prêts sous-jacents soient de premier rang, garantis par actifs en collatéral et placés en haut de l’ordre de remboursement, avec un taux de défaillance très faible, crée cette atténuation du risque. »

Parmi les autres produits cotés en bourse figure le Symphony Floating Rate Senior Loan Fund, un fonds à capital fixe de 90 millions de dollars parrainé par Brompton Funds. Géré par Nuveen Asset Management, basé à Chicago, par du personnel basé à San Francisco et en Caroline du Nord, le rendement annuel moyen du fonds à effet de levier depuis sa création en novembre 2011 est relativement élevé : 5,4 %.

« De temps en temps, vous verrez des pics de défauts, ce qui montre la nécessité d’une gestion active dans un investissement de prêt de premier rang », souligne Chris Cullen, vice-président senior et responsable des FNB chez Brompton.

Chris Cullen dit que, comme les prêts ont tendance à être une catégorie d’actifs un peu plus stable en raison de leur rang élevé en cas de défaillance de l’émetteur, le fonds a utilisé l’effet de levier depuis sa création pour améliorer les rendements.

En général, l’effet de levier du fonds est d’environ 35 %, avec un maximum de 40 %. Bien qu’il implique un risque plus élevé, l’effet de levier permet à Symphony Floating Rate de générer des rendements supérieurs à 6 %, plus élevés que ceux des autres fonds à taux variable.

Pour l’instant, le fonds Symphony n’est pas en concurrence directe avec les FNB, et ses parts peuvent se négocier à prime ou à escompte à la Bourse de Toronto. « La conversion en FNB est envisagée, rapporte Chris Cullen. Mais nous n’avons pas encore pris d’engagement ferme à ce sujet. »

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