C.D. Howe Institute – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 29 Aug 2024 11:53:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png C.D. Howe Institute – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Retour demandé des obligations à rendement réel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/retour-demande-des-obligations-a-rendement-reel/ Thu, 29 Aug 2024 11:53:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102536 Plusieurs investisseurs les réclament, selon l’Institut C.D.Howe.

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Le gouvernement du Canada a cessé d’émettre des obligations à rendement réel (ORR) en 2022. Ces titres, indexés sur l’inflation, permettaient aux épargnants canadiens de protéger leur pouvoir d’achat. Plusieurs grands investisseurs estiment que cette décision d’Ottawa était une erreur, car elle a privé les épargnants d’un outil pour se protéger contre l’inflation, selon une récente enquête de l’Institut C.D. Howe.

Les ORR, bien que représentant historiquement une petite fraction de la dette du Canada — avec des émissions annuelles avoisinant les 2,2 milliards de dollars (G$) —, jouaient un rôle clé, selon le rapport.

En 2021-2022, leur émission avait chuté à 1,4 G$, comparativement à une dette de plus de 250 G$. Le gouvernement fédéral avait justifié l’arrêt du programme par une demande insuffisante sur le marché. Cependant, les investisseurs institutionnels interrogés dans le cadre de l’enquête de l’Institut C.D. Howe expliquent que cette faible demande était en grande partie due à une offre limitée et à l’absence de diversité dans les échéances proposées.

Le rapport, rédigé par Bill Robson et Alex Laurin, révèle que sur 13 investisseurs institutionnels gérant un total de 2 600 G$ consultés, une majorité serait très susceptible ou assez susceptible d’acheter ces obligations si leur émission reprenait.

Parmi ces investisseurs se trouvent des fonds de pension, des gestionnaires d’investissements publics, un assureur ainsi que plusieurs sociétés de gestion d’actifs. Ensemble, ils détiennent près de 40 % du stock d’ORR, soit 19 G$.

L’arrêt des ORR pourrait entraîner des conséquences à long terme. Le rapport souligne que le stock actuel d’obligations à rendement réel diminuera progressivement à mesure que les obligations arriveront à échéance avec une baisse de 35 % au cours des 12 prochaines années et une disparition totale d’ici 30 ans. De plus, cette réduction du marché pourrait entraîner une augmentation des coûts pour d’autres produits indexés, comme les rentes indexées, préviennent les experts.

Un programme d’ORR amélioré, avec des émissions plus importantes et une diversité accrue des échéances, pourrait non seulement stimuler l’intérêt des investisseurs, mais aussi permettre au gouvernement de financer sa dette de manière plus efficace, selon les investisseurs consultés. Si Ottawa reprenait l’émission des ORR, ces investisseurs prévoient d’acheter un total de 7,9 G$ de titres au cours des trois prochaines années.

Douze investisseurs sur 13 ont déclaré que la hausse récente de l’inflation au Canada avait accru l’intérêt de leurs clients pour les actifs protégés contre l’inflation comme les ORR, qui offrent une protection que les alternatives, comme les obligations américaines indexées sur l’inflation (TIPS), ne peuvent pas égaler. « Si les Canadiens pouvaient acheter des obligations gouvernementales protégées contre l’inflation à leur banque locale, beaucoup d’entre eux le feraient », affirme Bill Robson, PDG de l’Institut C.D. Howe.

Le contexte actuel de hausse de l’inflation et d’augmentation de la dette fédérale est propice à une révision de la décision du gouvernement, signale le rapport. Les ORR, initialement émises en 1991 au Canada avec un taux effectif de 4,25 %, offrent une solution pour les investisseurs cherchant à se protéger contre la volatilité économique. En l’absence de nouvelles émissions, les experts estiment peu probable que d’autres émetteurs comblent ce vide.

« Il y a eu beaucoup de pression pour que les fonds de pension investissent davantage au Canada. Et ici, nous avons un instrument d’investissement qu’ils aimeraient acheter, mais qui n’est pas disponible dans ce pays », signale Bill Robson.

De nombreux pays ont commencé à émettre des obligations indexées après la poussée inflationniste des années 1970, notamment le Royaume-Uni (1981), l’Australie (1985), la Suède (1994), la Nouvelle-Zélande (1995) et les États-Unis (1997).

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Réglementation : une analyse plus systématique des coûts / avantages serait bénéfique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/reglementation-une-analyse-plus-systematique-des-couts-avantages-serait-benefique/ Mon, 05 Aug 2024 12:09:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102057 Selon une analyse publiée par l’Institut C.D. Howe

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Les régulateurs du secteur financier doivent mieux cibler, évaluer et justifier leurs efforts en matière de réglementation, selon un rapport de l’Institut C.D. Howe.

Les régulateurs ont généralement bien identifié et traité les risques de stabilité financière et les problèmes de protection des consommateurs ; cependant, ils doivent mieux évaluer les coûts et les avantages de leurs solutions politiques, y compris les implications pour la concurrence et la productivité, affirme le groupe de réflexion basé à Toronto dans un document co-écrit par Paul Bourque, ancien président et directeur général de l’Institut des fonds d’investissement du Canada.

« Les règles et réglementations sont importantes dans le secteur des services financiers pour protéger les consommateurs et garantir la stabilité du système. Cependant, à un moment donné, les coûts que les entreprises doivent supporter pour rester en conformité dépassent les investissements dans l’innovation et la productivité », peut-on lire.

Le document, co-écrit par Gherardo Gennaro Caracciolo, professeur à l’université Simon Fraser et ancien analyste politique chez C.D. Howe, préconise un meilleur équilibre entre la garantie de la stabilité financière et la protection des consommateurs, d’une part, et la promotion de l’efficacité et de l’innovation, d’autre part.

« Nos conclusions suggèrent qu’à l’avenir, l’amélioration de l’analyse coûts/bénéfices globale pourrait permettre d’établir un cadre réglementaire plus équilibré, favorisant à la fois la stabilité et l’innovation pour de meilleurs résultats pour les consommateurs », indique le document.

Bien que les agences fédérales soient généralement tenues d’effectuer une analyse coûts/bénéfices dans le cadre de leurs efforts d’élaboration de règles, le document affirme que cela ne donne pas lieu à des « lignes directrices précises et systématiques » pour ce type de travail.

Il note également que la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario est le seul organisme provincial de réglementation des valeurs mobilières tenu d’effectuer une analyse coûts/bénéfices lorsqu’il introduit ou révise une règle.

« En conséquence, parmi les régulateurs financiers canadiens, nous avons du mal à trouver des applications cohérentes de l’analyse coûts/bénéfices », signale le rapport.

« Les marchés financiers canadiens bénéficieraient d’une approche cohérente et coordonnée de l’analyse coûts/bénéfices de la part des régulateurs financiers fédéraux et provinciaux », affirme le document. « La combinaison des ressources et de l’expertise permettrait une approche harmonisée de l’évaluation des coûts et des avantages de la mise en œuvre de règles importantes sur l’ensemble des marchés de services financiers.

Il suggère également que « l’analyse de l’impact après la mise en œuvre aiderait à déterminer ce qui fonctionne et pourquoi ».

Bien qu’il existe des exemples de régulateurs effectuant une analyse de l’efficacité des efforts politiques — comme le récent examen par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières de l’impact des réformes du modèle de relation client-conseiller (MRCC2) — le document indique que ce type d’analyse est relativement rare.

« Dans l’ensemble, les régulateurs financiers canadiens n’ont pas intégré ces disciplines parmi leurs membres d’une manière qui permettrait d’obtenir un processus d’élaboration des politiques cohérent avec des résultats prévisibles », indique le document.

« Une approche disciplinée de l’élaboration des politiques, faisant appel à l’analyse des défaillances du marché, des coûts/bénéfices et de l’impact après la mise en œuvre, constitue la première ligne de défense pour freiner la tendance à la surréglementation », conclut le rapport.

« En trouvant un meilleur équilibre entre les objectifs réglementaires et les coûts de mise en conformité, le Canada peut créer un cadre réglementaire plus efficace et efficient qui favorise la stabilité financière ainsi que l’innovation et la croissance, conduisant à de meilleurs résultats pour les consommateurs.

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Henri-Paul Rousseau nommé représentant du PM pour la Francophonie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/henri-paul-rousseau-nomme-representant-personnel-du-premier-ministre-pour-la-francophonie/ Mon, 22 Jul 2024 12:18:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101972 NOUVELLES DU MONDE – L’ancien dirigeant de la CDPQ a aussi été nommé délégué général du Québec à Paris.

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Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé la nomination d’Henri-Paul Rousseau à titre de représentant personnel du premier ministre du Québec (sherpa) pour la Francophonie.

Membre de plein droit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Québec joue un rôle actif au sein des instances de la Francophonie. Il se prononce sur des enjeux primordiaux tels que la langue française, le développement économique, la culture, la démocratie, les droits de la personne, l’environnement et l’éducation. Ce faisant, le Québec contribue à bâtir un environnement mondial durable, juste et prospère.

Avec ces attributions et à l’approche du 19e Sommet de la Francophonie, Henri-Paul Rousseau veillera à promouvoir les intérêts, les valeurs et les orientations du Québec. En particulier, il portera les priorités du Québec en Francophonie afin de valoriser la langue française dans des domaines porteurs tels que le numérique et la découvrabilité des contenus francophones en ligne, l’économie et l’innovation, et la jeunesse. Il poursuivra l’action du Québec en faveur de la consolidation de la Francophonie économique afin de mettre toujours plus en valeur les nombreuses occasions d’affaires et de développement offertes par le marché dynamique que représente l’espace francophone.

« Je suis très heureux de la nomination d’Henri-Paul Rousseau et reconnaissant qu’il ait accepté ce rôle stratégique pour la diplomatie québécoise. Avec son impressionnant parcours professionnel et son expertise aiguë de l’économie, il a toute ma confiance pour représenter les intérêts du Québec en Francophonie, notamment en matière de développement économique. Ses compétences en gestion seront un atout considérable », a exprimé François Legault, premier ministre du Québec.

Cette fonction s’ajoute à celle de délégué général du Québec à Paris, annoncée en juin dernier. Les deux mandats se sont amorcés le 19 juillet 2024. Henri-Paul Rousseau prend la relève de Michèle Boisvert, qui occupait ces fonctions depuis mai 2020.

Henri-Paul Rousseau est professeur associé à l’Institut sur la retraite et l’épargne HEC Montréal. Il a notamment occupé des postes de haute direction au sein de différentes institutions financières, incluant la Banque Nationale, la Laurentienne compagnie d’assurances générales et la Banque Laurentienne, dont il a été le président et chef de la direction, de 1994 à 2002. Il a ensuite dirigé la Caisse de dépôt et placement du Québec jusqu’en mai 2008, avant de se joindre à Power Corporation à titre de vice-président du conseil. Depuis 2018, il a entre autres été professeur invité à l’École d’économie de Paris pendant 4 ans.

Henri-Paul Rousseau est titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en économie de l’Université Western Ontario. Il est Fellow principal à l’Institut C.D. Howe et Fellow invité au CIRANO.

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La CVMO souhaite que les banques fournissent de meilleurs conseils https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cvmo-souhaite-que-les-banques-fournissent-de-meilleurs-conseils/ Thu, 09 May 2024 10:43:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100740 Le régulateur souhaite également renforcer l’application de la loi et se concentrer davantage sur les investisseurs indépendants.

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La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) espère améliorer l’expérience globale des investisseurs, et pas seulement leur protection.

C’est ainsi que le nouveau plan stratégique de la CVMO définit ses principaux objectifs pour la période 2024-2030. Ces objectifs comprennent une application plus stricte et plus visible de la loi, un changement vers l’anticipation et la planification des tendances qui sont susceptibles de nécessiter une attention réglementaire, et un soutien accru à la formation de capital et à l’innovation, en particulier pour les entreprises en phase de démarrage.

Dans le domaine du conseil, la CVMO prévoit de s’appuyer sur les progrès réalisés dans le cadre des réformes axées sur les clients en ce qui concerne les conflits d’intérêts, la connaissance des produits et la divulgation d’informations appropriées.

S’exprimant lors d’un événement organisé le 3 mai dernier par l’Institut C.D. Howe à Toronto, Grant Vingoe, directeur général de la CVMO, s’est dit encore préoccupé par la qualité des conseils fournis à certains investisseurs, par la compétence de certains conseillers, et par le rétrécissement de la sélection des produits, en particulier de la part des banques.

« Avec le temps, l’évolution des réformes axées sur le client va conduire à une autre étape qui devra prendre en compte les facteurs concurrentiels pour assurer la disponibilité d’une gamme raisonnable de produits offerts aux Canadiens, y compris des produits de manufacturiers indépendants », estime Grant Vingoe.

Il a ajouté que les conseils offerts dans les succursales bancaires doivent être « plus adéquats et comporter davantage d’éléments de planification financière », et être accessibles aux gens « même s’ils ne sont pas riches et qu’ils ne reçoivent pas le plus haut niveau de conseil fiduciaire ».

En novembre 2021, le ministre des Finances de l’Ontario, Peter Bethlenfalvy, a demandé à la CVMO d’enquêter sur les préoccupations concernant les banques qui limitent la gamme des produits disponibles en succursales aux fonds exclusifs. La CVMO a remis son rapport moins de quatre mois plus tard, mais aucune mesure n’a été annoncée à la suite de cette enquête.

En décembre 2023, le ministère fédéral des Finances a demandé, dans le cadre d’une consultation axée sur la concurrence, si les grandes banques devraient être tenues d’offrir des produits et services de tiers ou incitées à le faire.

Le plan stratégique de la CVMO a également souligné un changement dans l’approche de l’agence à l’égard des investisseurs de détail.

« Nous mettrons davantage l’accent sur les investisseurs autonomes afin de nous assurer qu’ils disposent des outils, des informations et de l’éventail de choix dont ils ont besoin pour soutenir leurs activités d’investissement indépendantes », explique la CVMO dans son plan.

« Parallèlement, nous comprenons la valeur des différents canaux de conseils et nous soutiendrons les initiatives qui améliorent l’expérience de l’investisseur lorsqu’il reçoit des conseils, que ce soit par l’intermédiaire d’un courtier traditionnel ou d’un compte fiduciaire. »

En ce qui concerne l’application de la loi, la CVMO assure avoir l’intention de s’occuper d’affaires plus difficiles et de chercher à obtenir une plus grande attention pour son travail.

« Nous porterons des affaires dans lesquelles nous n’obtiendrons peut-être pas gain de cause, mais cela nous permettra d’envoyer un message », affirme Grant Vingoe.

« La publication à grande échelle d’affaires très médiatisées qui mettent en évidence les capacités avancées des enquêtes de la CVMO en matière d’application de la loi reste un moyen de dissuasion puissant contre les comportements répréhensibles futurs et constituera l’une de nos principales stratégies d’application de la loi », assure l’autorité de régulation dans son plan.

Le régulateur est à la recherche d’un vice-président exécutif chargé de l’application de la loi après le départ, en début d’année, de Jeff Kehoe, directeur de l’application de la loi depuis de nombreuses années.

La CVMO a assuré qu’elle s’efforcerait davantage de percevoir des sanctions auprès des malfaiteurs et de restituer plus d’argent aux investisseurs lésés. « Nous chercherons de nouveaux outils et de nouveaux pouvoirs pour traiter les actes répréhensibles tout au long du continuum conformité-application », indique le plan.

En ce qui concerne la formation de capital, la CVMO souhaite apporter un soutien accru aux entreprises en phase de démarrage qui lèvent des capitaux, par l’entremise d’exemptions révisées ou nouvelles, susceptibles d’être mises en place à court terme. L’autorité de régulation a déclaré qu’elle envisagerait d’élargir les options pour les investisseurs ayant le goût du risque de participer à ce type d’entreprises spéculatives, ce qui va également dans le sens de l’amélioration de l’expérience de l’investisseur.

En mars, les autorités de réglementation des valeurs mobilières de l’Alberta et de la Saskatchewan ont adopté de manière permanente des règles qui permettent aux investisseurs ne disposant pas des ressources financières nécessaires pour être considérés comme des investisseurs accrédités, de se prévaloir néanmoins d’une exemption fondée sur leurs connaissances financières.

La CVMO vise également à répondre aux besoins des communautés mal desservies, telles que les immigrants et les investisseurs vulnérables.

« En mettant l’accent de manière plus délibérée et ciblée sur les besoins spécifiques des différents types d’investisseurs, nous pouvons faciliter leur engagement sur nos marchés et les aider à naviguer dans un environnement de plus en plus complexe », indique le plan.

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Inflation : le poids de la fiscalité publique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/inflation-le-poids-de-la-fiscalite-publique/ Wed, 13 Sep 2023 10:56:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96133 Elle accroît son impact sur le pouvoir d’achat des ménages, selon une étude.

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Certaines dispositions fiscales aggravent l’impact de l’inflation, sans que les particuliers ni les entreprises soient conscients de cette double peine.

On connaît les dégâts causés par l’inflation, ne serait-ce que sur le pouvoir d’achat des ménages.

Mais d’autres impacts, moins visibles, sont infligés aux acteurs économiques en raison des dispositions fiscales, qui aggravent le poids de l’inflation, pointe un rapport de William B.P. Robson et Alexandre Laurin pour l’Institut C.D.Howe.

En effet, l’inflation réduit la valeur de l’argent détenu par les ménages. Mais quand les seuils d’imposition n’évoluent pas, les ménages se retrouvent imposés pour des valeurs réelles plus faibles d’année en année. Or, 131 pays sur 160 ne font pas évoluer leurs seuils d’imposition selon le niveau de l’inflation. En fait, laisser ces seuils inchangés ou les faire évoluer moins que l’inflation revient à taxer davantage les revenus.

Le Canada et la plupart des provinces indexent leurs seuils d’imposition sur le revenu des particuliers. En revanche, certaines déductions n’évoluent pas de même, pointent les auteurs du rapport.

Les limites maximales en dollars de la déduction des frais de garde d’enfants ne sont pas ajustées en fonction de l’inflation. Si cela avait été le cas, le montant maximal serait passé de 7 000 $ à 12 000 $ en 25 ans, alors qu’il n’est que de 8 000$.

Certains crédits d’impôt sont également oubliés, tels que le crédit pour…

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Dépassées les règles du FERR ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/depassees-les-regles-du-ferr/ Wed, 06 Sep 2023 12:11:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96071 ZONE EXPERTS - L’institut C.D. Howe se prononce.

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 Les principales règles du Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) sont bien connues : des retraits annuels minimums applicables tant pour le FERR que pour le Fonds de revenu viager (FRV). Ces règles sont-elles dépassées? L’institut C.D. Howe se prononce dans son document de recherche Live Long and Prosper? Mandatory RRIF Drawdowns Raise the Risk of Outliving Tax-Deferred Saving

Des règles modifiées sommes toutes récemment

Le FERR a vu le jour en 1978. À l’origine, le retrait minimum, en pourcentage, était essentiellement égal à 1 divisé par le nombre d’années restant au contribuable avant d’atteindre l’âge de 90 ans.

En 1992 on a modifié les règles, plusieurs se souviendront du retrait minimal de 7,38 % à l’âge de 71 ans. La table des retraits minimums de 1992 tablait notamment sur des retraits indexés annuellement à hauteur de 1,00 % et sur un rendement nominal net de 7,00% sur les actifs. On peut imager la chose comme un rendement réel de près de 6,00 %. Quand même !

En 2015, les règles actuelles ont vu le jour.  On table notamment sur des retraits indexés annuellement à hauteur de 2,00 % et sur un rendement nominal net de 5,00% sur les actifs. On peut imager la chose comme un rendement réel de près de 3,00 %, ce qui est beaucoup plus réaliste actuellement. Notons également, qu’en cours de route, l’espérance de vie qui augmente a aussi été considérée.

Une nouvelle façon de voir les choses

Le document de recherche cité précédemment amène une idée tout à fait originale et intéressante afin de pouvoir comparer les règles passées et actuelles dans leurs contextes économiques respectifs.

Ils ont établi à quel moment la valeur marchande d’un portefeuille constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans aura perdu, en dollars constants, 50 % de sa valeur, 75 % de sa valeur et 90 % de sa valeur. Ils ont ensuite analysé la probabilité que le contribuable atteigne ces âges. Le tableau suivant présente leurs résultats :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquer ici.

On peut interpréter ce tableau de la manière suivante. Sous les Règles, Environnement économique et espérance de vie s’appliquant en 1992 (la section verdâtre du tableau), un portefeuille FERR constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans qui effectuera des retraits minimums annuels aura perdu, en dollars constants, 75 % de sa valeur quand le contribuable aura atteint l’âge de 96 ans.

S’il s’agit d’une femme, elle avait 10,9 % de probabilités d’atteindre cet âge, et un homme avait à peine 3,3% de probabilité de s’y rendre. Statistiquement, il était donc assez peu probable qu’un homme ou qu’une femme épuise son capital en s’en tenant aux retraits minimums.

Sous les Règles, Environnement économique et espérance de vie s’appliquant actuellement (la section bleutée du tableau), un portefeuille FERR constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans qui effectuera des retraits minimums annuels aura perdu, en dollars constants, 75 % de sa valeur quand le contribuable aura atteint l’âge de 91 ans.

S’il s’agit d’une femme, elle a 39,6 % de probabilités d’atteindre cet âge, un homme a 27,5% de probabilité de s’y rendre. Statistiquement, il est donc beaucoup plus probable qu’un homme ou qu’une femme épuise son capital en s’en tenant aux retraits minimums applicables aujourd’hui et ce, malgré le fait que ceux-ci ont été diminués de façon importante en 2015.

En conclusion

Différentes solutions sont évoquées dans l’étude pour pallier la situation : diminuer les retraits minimums, les éliminer, les faire disparaître quand le solde du FERR descend sous un certain seuil, etc. Est-ce que celles-ci seront considérées? Chose certaines, les règles du FERR devraient être revisitées !

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC
Fellow de l’IQPF
ConFor financiers inc.
Septembre 2023

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Les retraits obligatoires de FERR devraient être abolis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-retraits-obligatoires-de-ferr-devraient-etre-abolis/ Thu, 20 Apr 2023 11:55:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93144 Selon un rapport du C.D. Howe.

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Le gouvernement fédéral devrait envisager d’éliminer les retraits minimums obligatoires annuels régissant les FERR, affirme l’Institut C.D. Howe dans un rapport qui sera publié jeudi.

Les règles actuelles qui obligent les retraités à retirer leurs FERR selon un calendrier établi en fonction de l’âge les exposent au risque d’épuiser leur épargne de leur vivant, en particulier si l’on tient compte de l’allongement de la durée de vie et des faibles taux de rendement réel associés à des placements plus sûrs et appropriés pour les portefeuilles des aînés.

« Forcer les gens à prendre des revenus qui les pousseront dans des tranches d’imposition plus élevées et déclencheront des récupérations qu’ils pourraient autrement éviter est inéquitable », ont écrit les auteurs du rapport, William Robson et Alexandre Laurin.

« Un retraité dont la rente d’un régime de retraite à prestations déterminées est indexée pourrait avoir un revenu cumulatif à la retraite plus élevé qu’un détenteur de FERR, mais échapper à des taux d’imposition plus élevés et à des récupérations de la PSV parce que la valeur réelle des paiements de la rente est stable au fil du temps. Les retraits anticipés du titulaire d’un FERR pourraient [les] assujettir à des taux plus élevés et à des récupérations, même si [leur] revenu cumulatif à la retraite était inférieur.

Pour le gouvernement, l’élimination des retraits minimaux obligatoires des FERR ne représenterait qu’un report d’imposition, et non une élimination de celle-ci, ont déclaré les auteurs.

« L’impôt sur le revenu sera exigible à un moment donné, soit lorsque le détenteur d’un FERR aura volontairement retiré ses économies, soit lorsqu’il décédera. En ce sens, les impôts différés dans ces comptes sont des actifs implicites pour le gouvernement.

Les auteurs soutiennent que « les actifs qui offrent une protection contre l’inflation sont rares », un problème qui s’aggravera si le gouvernement tient sa promesse, annoncée en novembre 2022, de cesser d’émettre des obligations à rendement réel.

Les personnes âgées qui recherchent des rendements plus élevés en détenant, par exemple, des actions cotées en bourse risquent des pertes qu’elles peuvent difficilement assumer, indique le rapport.

« Les prélèvements obligatoires amplifient les conséquences [des pertes], car ils forcent la vente d’actifs quel que soit l’état du marché. »

Si le gouvernement ne veut pas ou ne peut pas éliminer les retraits minimaux obligatoires, il devrait envisager de modifier le calendrier de retrait pour tenir compte de la longévité et des réalités économiques des Canadiens, ont soutenu les auteurs.

« L’âge auquel l’épargne doit cesser et les retraits doivent commencer et s’amplifier devraient être plus éloignée », ont-ils déclaré. « Les retraits minimums inférieurs à un certain seuil pourraient être abolis et tout le régime des retraits minimums pourrait disparaître. Toutes ces options donneraient aux aînés du Canada une meilleure chance de vivre longtemps en profitant de leurs ressources.

Le ministère des Finances entreprend actuellement une étude sur les FERR afin de déterminer « si les hypothèses sous-jacentes concernant les taux de rendement, l’inflation et la longévité sont toujours appropriées ». Il présentera ses conclusions à la Chambre des communes en juin.

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La bombe à retardement démographique a déjà explosé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-bombe-a-retardement-demographique-a-deja-explose/ Wed, 01 Mar 2023 12:10:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91689 Estime Jack Mintz.

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La bombe à retardement démographique a déjà explosé, juge Jack Mintz, célèbre conseiller en gestion et universitaire. Nous en percevons les retombées par l’actuel marché de l’emploi très serré et une inflation soutenue susceptible de perdurer.

Nous sommes entrés dans une ère de pyramide d’âge inversée. Le Japon, pays où la démographie est déjà la plus déséquilibrée au monde, nous donne un avant-goût de ce qui est à venir. Selon le Bureau de la statistique japonais, en 1950, les groupes d’âge plus jeunes constituaient encore une large fondation à l’économie et soutenaient les groupes plus âgés de 65+ ans, qui formaient une pointe représentant 5% de la population générale.

En 2007, la pyramide ressemblait à un rectangle vertical où tous les groupes d’âge occupaient une place à peu près équivalente de la base jusqu’au sommet, mais où les groupes plus âgés pesaient déjà plus lourd au sommet. Les 65+ accaparaient une proportion de 21,5% de la population totale, les 15- ans ne retenant que 13,5% de l’ensemble. En 2050, la pyramide sera définitivement inversée, les 65+ regroupant 39,5% de la population, les 15-, seulement 8,6%. Sur ce laps de 100 ans, la population active (entre 15 et 65 ans), de 60% aura connu un bond à 65% en 2007, pour ensuite s’étioler à 51,8% en 2050.

Au Canada, calcule Jack Mintz, comme dans l’ensemble des pays développés, les 65+ représenteront, à la fin de 2023, 30% de la population entre 15 et 64 ans, cette proportion montant à 38% en 2035. Selon une récente étude de la Banque Nationale, le Canada comptera 2,8 travailleurs entre 15 et 64 ans pour chaque retraité.

Le rapport de dépendance démographique n’ira pas en s’améliorant après 2035. Au Québec, par exemple, et selon l’Institut de la Statistique, on comptera 52 personnes de 65+ pour chaque 100 personnes de 20-64 ans, soit un ratio d’environ 1,9 travailleurs pour chaque retraité. C’est le niveau que le Japon aura atteint dès 2032. En 1970, chaque retraité pouvait compter sur le travail d’environ 7 travailleurs.

Selon le plus récent rapport démographique des Nations-Unies, la population mondiale, qui s’élevait à 8 milliards en 2022, atteindra 10,5 milliards en 2100, la croissance provenant uniquement des pays en développement. Ceux qui craignent les affres de la surpopulation peuvent se rassurer. À cause d’un taux de fertilité mondial qui passera sous la barre du taux de renouvellement de 2,1 naissances par femme, il y a 50% de chances que la population commence à décliner avant même 2100. Il n’est pas évident qu’une implosion démographique sera une bonne chose.

Jack Mintz énumère certaines conséquences du déficit démographique. Au premier chef, les conditions dans le marché du travail vont demeurer serrées pour des années à venir, et cela va nourrir l’inflation. Les taux de dépendance en chute, qui minent déjà les économies avancées, vont gagner les pays en développement à leur tour, ce qui va écraser les salaires dans ces pays et creuser encore plus le fossé entre pays riches et pauvres.

Les retraités dans les pays développés vont vendre leurs actifs pour financer leur retraite, ce qui va écraser l’épargne nationale, une situation aggravée par les déficits gouvernementaux. À terme, les besoins en investissement annoncés pour la transition énergétique, la défense et l’investissement industriel, vont épuiser cette épargne et pousser à la hausse sur les taux d’intérêt, un mouvement déjà amorcé, comme l’inflation.

« À moins que la productivité ne s’améliore de façon spectaculaire, écrit Jack Mintz, la croissance économique va passer à moins de 1,5% dans plusieurs grands pays, soit la moitié du taux qui prévalait au lendemain de la 2e guerre mondiale. » Le Canada ne peut certainement pas compter sur un tel sauvetage par une hausse de la productivité, s’il faut en croire un récent rapport de l’Institut C.D. Howe.

Selon l’Institut, le PIB canadien par membre de la population active s’élève à 104 875 $, contre 148 746 $ aux États-Unis (41,8 % de moins), 142 749 $ en France (36,1 % de moins) et 140 690 $ au Royaume-Uni (34,1 % de moins). Seuls le Japon et la Nouvelle-Zélande font moins bien que le Canada avec respectivement 97 224 $ et 72 015 $. Par ailleurs, alors que l’indice d’investissement en produits de propriété intellectuelle et en machinerie industrielle, deux mesures cruciales de la productivité, gravitait autour de 100 en 2010, il se languissait en 2022 à 90 et à 85 respectivement.

L’autre planche de salut pour le Canada tient à l’immigration, mais son effet sur le déficit démographique n’est pas évident. L’étude de la Banque Nationale salue le sursaut d’immigration de plus d’un million de nouveaux arrivants que le gouvernement fédéral a récemment annoncé. Mais l’effet net sera de déplacer le ratio de dépendance de 2,7 à 2,8 travailleurs par retraité à l’horizon 2030.

On peut espérer que le Canada atteigne ses cibles d’immigration pour les trois prochaines années, mais il apparaît que les pays riches pourront de moins en moins combler leurs déficits démographiques par ce moyen. La raison étant que les flux d’immigrants rapetissent : alors que quatre millions d’immigrants ont débarqué en Europe et en Amérique du Nord en 2007, rappelle Jack Mintz, leur nombre a chuté à 2,3 millions aujourd’hui.

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Les actifs augmentent mais les défis de la retraite demeurent  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-actifs-augmentent-mais-les-defis-de-la-retraite-demeurent/ Mon, 16 May 2022 12:10:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86876 Selon un rapport de C.D. Howe, les besoins en matière d'épargne ont augmenté parallèlement à la richesse. 

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Malgré le fait que la valeur nette et les actifs des personnes qui approchent de la retraite ont augmenté de manière significative au cours des 20 dernières années, la perspective d’une vie confortable après le travail semble encore lointaine pour beaucoup, selon un nouveau document de l’Institut C.D. Howe.

Ce groupe de réflexion basé à Toronto a examiné l’évolution de la situation des ménages canadiens en matière de retraite. Pour ceux qui approchent de la retraite, il a constaté que les actifs médians, la valeur nette et le patrimoine de retraite ont essentiellement doublé entre 1999 et 2019.

Toutefois, il a également constaté qu’environ 25 % des personnes âgées de 45 à 64 ans n’ont aucune épargne-retraite privée. Et pour les personnes qui n’ont pas de régime de retraite au travail, l’épargne dans les REER et les CELI reste faible.

« Ces réalités suggèrent qu’une minorité des futurs aînés pourraient avoir de la difficulté à maintenir leur niveau de vie à la retraite », conclut l’auteur du rapport, Bob Baldwin, président du conseil des politiques de retraite du groupe de réflexion, dans un communiqué.

En outre, le document note que même pour les ménages disposant d’un trésor de retraite plus important, le tableau n’est pas entièrement rose.

La faiblesse des taux d’intérêt et l’augmentation de l’espérance de vie signifient qu’un pécule plus important est nécessaire pour tenir jusqu’à la retraite.

En effet, selon le document, Statistique Canada estime que le montant forfaitaire nécessaire pour assurer un revenu annuel de retraite a augmenté de 150 % à 180 % entre 1999 et 2019, annulant ainsi une grande partie de l’augmentation de la richesse au cours de cette période.

« L’amélioration de l’accumulation de la richesse médiane des Canadiens qui approchent de l’âge de la retraite est une bonne nouvelle. Mais sa capacité à se traduire par un revenu de retraite plus élevé sera tempérée par les coûts plus élevés d’un dollar de revenu de rente », indique le document.

En outre, l’étude révèle que de nombreux ménages hésitent à utiliser la valeur nette de leur maison pour générer un revenu de retraite, ce qu’ils pourraient faire en réduisant leurs effectifs, en contractant un prêt hypothécaire inversé ou en utilisant une marge de crédit hypothécaire. Ainsi, bien qu’une source potentielle de revenu de retraite ait pris de la valeur, beaucoup préfèrent rester dans leur maison, laissant cette option inexploitée.

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Les « implications considérables » d’une cryptomonnaie émise par la BdC  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-implications-considerables-dune-cryptomonnaie-emise-par-la-bdc/ Tue, 04 Jan 2022 14:08:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84517 La ministre des Finances souligne les impacts potentiels d’une telle décision. 

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Des documents internes du gouvernement montrent que les responsables du ministère des Finances pensent qu’il pourrait y avoir des implications considérables pour l’économie si la Banque du Canada (BdC) émettait sa propre cryptomonnaie.

La BdC a passé des années à examiner s’il fallait introduire une monnaie numérique, mais jusqu’à présent, elle n’a pas jugé nécessaire de le faire.

Dans une note d’information de janvier dernier, des responsables ont averti la ministre des Finances Chrystia Freeland que l’émission d’une monnaie numérique de la banque centrale aurait « des implications de grande envergure pour l’économie, le système financier » et les opérations de la BdC.

Les documents montrent également que la banque centrale a tenu une série de réunions avec des responsables fédéraux au cours de 2020 pour évaluer les implications d’un « huard numérique » sur les ministères et les agences.

De larges pans des documents obtenus par La Presse Canadienne en vertu de la loi sur l’accès à l’information ont été caviardés parce que le ministère affirme qu’ils contiennent des informations gouvernementales sensibles.

Mais ce qui reste suggère certaines inquiétudes du fédéral concernant une monnaie numérique de la banque centrale et des départements souhaitent fournir davantage de commentaires avant qu’une décision ne soit prise.

La BdC a accéléré le rythme de ses travaux sur une monnaie numérique, reflétant les efforts de ses homologues d’autres pays alors que la pandémie de COVID-19 accélère la transition vers une économie numérique.

La banque ne prévoit d’émettre une monnaie numérique que si l’utilisation de billets de banque pour les transactions chute et qu’une ou plusieurs cryptomonnaies privées, telles que le Bitcoin, deviennent largement utilisées au Canada.

Le gouvernement et la banque centrale ont accordé plus d’attention aux cryptomonnaies stables dont la valeur est moins volatile et sont liées à des liquidités et à des titres d’État.

L’utilisation au Canada de cryptomonnaies privées liées au dollar américain mettrait à rude épreuve la capacité de la BdC à gérer la politique monétaire au profit du pays, a déclaré Jeremy Kronick, directeur associé de la recherche à l’Institut C.D. Howe.

Il a déclaré que la banque devait inciter les cryptomonnaies privées à utiliser le dollar canadien.

« Le gouvernement pourrait annuler cette chose en une seconde. Le gouvernement pourrait simplement dire: » oubliez ça, vous ne pouvez pas effectuer de transactions au Canada  » », a déclaré Jeremy Kronick, qui a récemment co-écrit un article sur les mérites d’un système numérique de devise de la BdC.

« Je ne pense pas qu’ils le veuillent parce qu’il y a des avantages aux cryptomonnaies privés que les gens aiment, mais nous voulons également maintenir la fonction de bien public. Pour ce faire, je pense que la monnaie numérique de la banque centrale est la voie à suivre. »

Les recherches de la banque centrale suggèrent que la probabilité que les personnes utilisent le Bitcoin est liée à sa prévalence – plus il y a de personnes qui l’adoptent, plus les autres sont susceptibles de suivre l’exemple – ainsi que l’optimisme des utilisateurs quant à l’avenir de Bitcoin.

Le document publié en novembre a noté que l’adoption du Bitcoin au Canada reste faible à environ cinq pour cent. Les auteurs suggèrent que les jeunes Canadiens pourraient être plus susceptibles d’utiliser le Bitcoin, car il leur est plus facile d’acheter la monnaie numérique que d’ouvrir un compte bancaire formel.

La BdC n’a pas l’autorité législative du Parlement pour offrir une monnaie numérique, elle peut seulement la concevoir.

Le ministère des Finances a examiné la législation liée à une monnaie numérique de banque centrale, bien qu’un courriel du mois de mars ait noté qu’aucun autre pays n’avait « délibérément modifié la législation » pour en autoriser une.

Le courriel indiquait que même en Suède, « largement considérée comme à l’avant-garde du mouvement vers une monnaie numérique de banque centrale parmi les économies avancées », le gouvernement attend un rapport à la fin de l’année prochaine sur la question de savoir si la banque centrale devrait avoir le pouvoir d’émettre une telle monnaie.

La rapidité avec laquelle les responsables canadiens agiront dépendra probablement de la rapidité avec laquelle les principales cryptomonnaies stables seront déployées, a déclaré Jeremy Kronick. Il a souligné en particulier la cryptomonnaie stable prévue par Facebook, car elle serait facile à adopter par les utilisateurs du géant des médias sociaux.

« J’aimerais qu’ils prennent de l’avance, mais les gouvernements sont notoirement lents jusqu’à ce qu’ils y soient obligés », a déclaré Jeremy Kronick.

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