CANAFE – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 18 Dec 2024 12:45:57 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CANAFE – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Découvrez les grandes lignes de l’Énoncé économique de l’automne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/decouvrez-les-grandes-lignes-de-lenonce-economique-de-lautomne/ Wed, 18 Dec 2024 12:45:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104718 Focus sur les prestations d’invalidité, la déclaration automatique des revenus, la lutte contre le blanchiment d’argent et l’open banking.

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La journée a été mouvementée sur la Colline du Parlement : Chrystia Freeland a démissionné de son poste de ministre des Finances quelques heures seulement avant la présentation de l’Énoncé économique de l’automne 2024. Sa lettre de démission fait état de divergences avec le Premier ministre Justin Trudeau en matière de politique fiscale.

Voici quatre éléments clés de l’Énoncé économique à l’intention des conseillers :

La prestation d’invalidité du Canada sera exonérée d’impôt

Le gouvernement fédéral a l’intention de présenter un projet de loi visant à exclure la prestation d’invalidité canadienne du revenu en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu.

Cette proposition « permettra aux bénéficiaires de la prestation d’invalidité du Canada de conserver la pleine valeur de leurs prestations, y compris les autres prestations et programmes fédéraux fondés sur le revenu », tels que la prestation canadienne pour enfants et les crédits pour la TPS.

Ottawa a demandé aux provinces et aux territoires de veiller à ce que les bénéficiaires de la prestation canadienne d’invalidité ne subissent pas de réductions dans les programmes provinciaux et territoriaux de soutien aux personnes handicapées.

« Le gouvernement surveillera les décisions des provinces et des territoires et est prêt à prendre des mesures pour s’assurer que la prestation fédérale ne soit pas récupérée », peut-on lire dans le document.

La prestation, qui distribuera jusqu’à 200 $ par mois aux bénéficiaires admissibles à partir de juillet, a été annoncée dans le budget 2024 et devrait coûter 6,1 milliards de dollars (G$) sur six ans à partir de l’exercice 2024-25.

Financement de la déclaration d’impôt automatique et de la lutte contre l’évasion fiscale pour l’ARC

Le gouvernement libéral travaillera sur une législation permettant à l’Agence du revenu du Canada (ARC) de remplir automatiquement une déclaration d’impôts au nom de certains Canadiens à faible revenu et de fournir de nouveaux fonds à l’agence pour lutter contre l’évasion fiscale.

Si cette mesure est mise en œuvre, les Canadiens éligibles recevront une déclaration de revenus préremplie sur la base des données de l’ARC et pourront revoir et modifier leurs informations. S’ils ne choisissent pas de s’exclure de ce processus de déclaration automatisé, la déclaration de revenus sera remplie par l’ARC en leur nom.

Cette mesure, qui étendrait la prestation canadienne pour enfants, la prestation canadienne pour travailleurs et le crédit pour la TPS/TVH aux non-déclarants actuels, pourrait coûter 8,67 G$ entre les exercices 2024-25 et 2028-29, a estimé le directeur parlementaire du budget (DPB) en juin.

Le gouvernement a également indiqué qu’il avait l’intention d’étendre la déclaration automatique des revenus aux Canadiens de la classe moyenne dont la situation fiscale est simple, et propose d’élargir le rôle du ministre du Revenu national afin d’inclure la simplification et l’automatisation de la déclaration des revenus des particuliers.

En plus de la déclaration automatique, la déclaration propose 451,5 millions de dollars (M$) pour l’ARC sur cinq ans, à partir de 2025-26, afin de lutter contre l’évasion fiscale et de recouvrer des recettes fédérales estimées à 2,9 G$ au cours de la même période.

Le financement est destiné à aider l’ARC à conclure les audits des programmes de l’ère de la COVID-19, tels que la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer et la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), et à mettre l’accent sur les personnes très fortunées et celles qui font partie de l’économie souterraine.

Renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et les sanctions pour les crimes financiers

Le gouvernement libéral a l’intention de renforcer le régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LBA/FDT) et d’augmenter les sanctions administratives pécuniaires.

Les modifications proposées à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPCFAT) exigeront que toutes les entités déclarantes qui ne sont pas déjà enregistrées s’inscrivent auprès du CANAFE, permettront au CANAFE de communiquer des informations au Bureau du commissaire aux élections fédérales afin de prévenir l’ingérence étrangère dans les élections canadiennes et interdiront clairement les comptes anonymes, entre autres mesures.

Le gouvernement a également l’intention d’augmenter de 40 fois le montant actuel les sanctions administratives pécuniaires individuelles prévues par la LRPCFAT et de multiplier par dix le montant actuel des amendes pour toutes les infractions pénales.

Une nouvelle limite de pénalité globale pour toutes les sanctions administratives pécuniaires émises dans un seul avis de violation sera de 4 M$ pour une personne physique et de 20 M$ pour une entité, ou de 3 % du revenu brut annuel mondial, selon le montant le plus élevé.

Si un accord de conformité n’est pas respecté, le directeur du CANAFE peut émettre une ordonnance de conformité assortie d’une sanction pécuniaire maximale de 5 M$ pour une personne physique et de 30 M$ pour une entité, ou de 3 % du revenu brut annuel mondial, selon le montant le plus élevé.

Le gouvernement s’attend à ce que les sanctions plus sévères produisent 631 M$ d’amendes entre 2026-27 et 2029-30, soit 158 M$ par an pendant quatre ans.

Le gouvernement a l’intention de mettre en place un nouveau groupe de travail pour l’application de la loi et le secteur financier afin d’échanger des informations sur les systèmes de blanchiment d’argent haut de gamme, sur le modèle du Joint Money Laundering Intelligence Taskforce du Royaume-Uni. Elle souhaite également que le FINTRAC devienne membre du Comité de surveillance des institutions financières afin de permettre une meilleure coordination avec d’autres organismes de lutte contre la criminalité financière.

Des services bancaires ouverts pour le début de 2026

Le gouvernement libéral a déclaré qu’il avait l’intention d’introduire les services bancaires ouverts au Canada d’ici le début de 2026 et qu’il légiférerait sur les éléments restants des services bancaires ouverts, ou services bancaires axés sur le consommateur, dans le cadre d’une approche progressive. Le cadre mettra en place des exigences d’accréditation, une structure de responsabilité commune et une norme technique unique.

L’Open Banking permet aux institutions financières, avec leur consentement, de partager en toute sécurité les informations relatives aux comptes des clients avec des tiers, tels que d’autres banques et des sociétés de gestion de patrimoine. Elle est considérée comme bénéfique pour les consommateurs en augmentant la concurrence dans les services financiers, mais d’autres pays sont allés plus vite dans la mise en œuvre de leurs cadres.

Le gouvernement a l’intention de fournir 44,3 M$ sur trois ans à l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) à partir de 2025-26, pour mettre en œuvre le cadre. Il s’agira notamment d’élaborer une campagne de sensibilisation des consommateurs et de créer un registre public des banques, des coopératives de crédit, des technologies financières et des autres fournisseurs de services financiers participants.

Au cours de la phase initiale, le gouvernement exigera des banques qu’elles atteignent un certain seuil de volume de vente au détail pour participer, tandis que les autres institutions financières sous réglementation fédérale pourront choisir d’y participer. Le champ d’application comprendra initialement les informations relatives aux comptes chèques et aux comptes d’épargne, aux produits d’investissement disponibles via des portails en ligne et aux produits de prêt.

Les institutions financières souhaitant obtenir l’accréditation devront soumettre à l’ACFC des informations sur leurs dispositifs de surveillance, leur gouvernance, leurs contrôles de sécurité et de protection de la vie privée et leurs instruments de responsabilité, entre autres exigences. Les entités seront soumises à l’obligation de communiquer régulièrement des informations clés pour conserver leur accréditation.

La responsabilité suivra les données et incombera à la partie fautive en cas de problème. Par exemple, la responsabilité d’un fournisseur de données concernant la protection des données d’un consommateur cesse une fois que ces données ont quitté l’institution. Les consommateurs ne seront pas tenus responsables des pertes financières encourues à la suite du partage de leurs données dans le cadre de la banque ouverte.

Le gouvernement imposera l’utilisation d’une norme technique unique pour garantir l’interopérabilité des interfaces de programmation d’applications entre les institutions financières participantes et avec d’autres juridictions. La législation existante donne au ministre des Finances le pouvoir d’identifier et de révoquer une norme technique, et à l’ACFC le pouvoir de superviser l’organisme chargé de la norme technique.

Les services de partage de données dépendent actuellement du grattage d’écran, qui oblige les utilisateurs à communiquer leurs données de connexion à un tiers, ce qui augmente les risques de sécurité. L’Open Banking devrait permettre d’éliminer cette pratique.

Une fois le cadre mis en place, la surveillance, l’administration et l’application de l’Open Banking par l’ACFC fonctionneront sur la base du recouvrement des coûts.

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Inégalités de sanctions : le cas de la Banque TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/inegalites-de-sanctions-le-cas-de-la-banque-td/ Tue, 22 Oct 2024 10:08:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103582 Qu’en est-il des disparités dans l’application des pénalités financières ?

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Le règlement de plus de 3 milliards de dollars américains (G$ US) conclu par le Groupe Banque TD avec les régulateurs américains pour ses manquements à la surveillance des risques de blanchiment d’argent a illustré ce que certains considèrent comme des sanctions relativement faibles au Canada.

Denis Meunier, président de DMeunier Consulting et ancien directeur adjoint du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE), a fait valoir que les amendes au Canada devaient augmenter considérablement pour assurer une dissuasion adéquate et ne pas devenir simplement un coût de fonctionnement.

Il estime que le gouvernement fédéral devrait ajouter des amendes substantielles pour négligence grave et hausser les sanctions administratives existantes, car les amendes au Canada n’ont pas augmenté depuis 2008.

« Il est temps de cesser de mettre des gants blancs, a déclaré Denis Meunier. Il faut des sanctions pour punir, pour vraiment envoyer un message : nous sommes sérieux. Et ces sanctions devraient se chiffrer en millions et potentiellement en milliards de dollars. »

Au Canada, le CANAFE peut imposer une amende maximale de 500 000 $ pour chaque violation très grave de déclaration, ou il peut renvoyer les violations à des poursuites criminelles potentielles.

En revanche, l’amende massive annoncée la semaine dernière contre la Banque TD est en partie due aux règles américaines qui permettent aux autorités d’infliger des amendes allant jusqu’à 500 000 $ US pour chaque journée où un programme de lutte contre le blanchiment d’argent n’est pas opérationnel.

En fonction des amendes limitées dont dispose le CANAFE, la pénalité de 9,2 millions de dollars qu’il a imposée à la TD plus tôt cette année est la plus importante de son histoire.

Conserver l’expertise dans le secteur public

En plus de l’augmentation des amendes, Denis Meunier a indiqué qu’il aimerait voir des ressources et des efforts accrus pour conserver l’expertise des régulateurs, car il est difficile de rivaliser avec ce qui est offert dans le secteur privé.

Par exemple, la TD a embauché plus tôt cette année Nathalie Martineau, une ancienne dirigeante du CANAFE, au poste de vice-présidente de la gouvernance de la lutte contre le blanchiment d’argent au sein de la banque.

Le Canada doit adopter une série de mesures de lutte contre le blanchiment d’argent, car il est loin de répondre aux attentes mondiales, a déclaré Christian Leuprecht, professeur au Collège militaire royal du Canada et coauteur du livre « Dirty Money: Financial Crime in Canada ».

« Il s’agit d’un problème répandu au Canada que les gouvernements ont été largement heureux d’ignorer », a soutenu Christian Leuprecht.

Selon un rapport du Service canadien de renseignements criminels (SCRC), on estime que 45 à 113 G$ sont blanchis au Canada chaque année.

L’ampleur du problème signifie qu’il faut adopter une série d’approches pour le réprimer, a fait valoir Christian Leuprecht.

« Oui, nous avons besoin d’amendes beaucoup plus sévères, mais nous avons également besoin de capacités pour enquêter. La situation est terrible dans ce pays en ce qui a trait aux capacités pour enquêter », a-t-il affirmé.

Les banques ont peu de chances d’être prises, ou d’être punies si elles le sont, et il est donc nécessaire de coordonner les efforts internationaux, a-t-il déclaré.

« Les banques de ce pays n’ont rien à craindre. Nous avons une unité de renseignement financier qui est essentiellement une unité de conformité administrative », a-t-il soutenu.

Denis Meunier a aussi dit qu’il souhaiterait que le CANAFE obtienne le pouvoir d’imposer des conditions aux banques, comme les régulateurs américains l’ont fait avec le plafonnement de la croissance des actifs de la TD au sud de la frontière.

La TD dit apporter les correctifs

Le CANAFE a indiqué dans une déclaration écrite qu’en plus de la pénalité record infligée à la TD, il a également exigé que la banque élabore un plan d’action pour remédier à ses lacunes. L’organisme peut imposer des pénalités supplémentaires si la banque ne donne pas suite à son plan, a-t-il souligné.

La TD a déclaré qu’elle effectuait les investissements, les changements et les améliorations nécessaires pour respecter ses engagements concernant son programme de lutte contre le blanchiment d’argent.

Le gouvernement fédéral cherche des moyens d’améliorer et de renforcer le régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent, notamment par le biais de consultations publiques l’année dernière. Plus tôt cette année, il a également renforcé les exigences réglementaires pour plusieurs entités non bancaires comme les casinos et les assureurs de titres.

Ces efforts interviennent alors que les organismes de réglementation eux-mêmes reconnaissent également l’ampleur du problème.

Peter Routledge, surintendant des institutions financières, s’exprimant lors d’une conférence sur les risques plus tôt en octobre, a déclaré que l’agence devait examiner de plus près la question.

« C’est un risque qui est plus important que je ne l’avais imaginé il y a trois ans, lorsque j’ai commencé mon travail, a affirmé Peter Routledge. Au cours de la dernière année, l’incidence des problèmes de lutte contre le blanchiment d’argent nous a amenés à accroître ce risque. Et ce n’est pas un événement isolé, il y a eu une série d’événements qui nous ont amenés à y réfléchir. »

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CANAFE inflige une amende de 6 M$ à Binance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/canafe-inflige-une-amende-de-6-m-a-binance/ Fri, 17 May 2024 10:54:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100822 La société est sanctionnée pour des manquements en matière de déclaration et d’enregistrement.

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Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a infligé une amende de 6 millions de dollars (M$) à la plateforme de cryptomonnaie Binance Holdings pour violation des règles de lutte contre le blanchiment d’argent.

Le CANAFE a sanctionné Binance pour avoir omis de déclarer des transactions cryptographiques importantes (transactions de plus de 10 000 $) et pour avoir omis de s’enregistrer en tant qu’entreprise de transfert de fonds étrangers.

L’agence a imposé une sanction administrative pécuniaire de 6 002 000 $ à l’entreprise le 7 mai dernier.

Quelques jours avant, le fondateur de Binance, Changpeng Zhao, a été condamné à quatre mois de prison par un juge d’un tribunal de district américain pour son rôle dans les manquements de la plateforme en matière de lutte contre le blanchiment d’argent aux États-Unis.

En novembre 2023, Binance a plaidé coupable et accepté de payer 4,3 milliards de dollars (G$) pour répondre aux allégations selon lesquelles elle aurait violé les règles américaines en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et omis de s’enregistrer dans ce pays. Changpeng Zhao a également plaidé coupable de ne pas avoir maintenu un programme efficace de lutte contre le blanchiment d’argent au sein de l’entreprise.

Récemment, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a certifié un projet de recours collectif d’investisseurs contre Binance, demandant des dommages et intérêts pour avoir prétendument négocié des dérivés de cryptomonnaie sans être enregistré, ce qui, selon le procès, violait les lois sur les valeurs mobilières.

Ces allégations n’ont pas été prouvées.

« Le CANAFE continuera à travailler avec les entreprises pour les aider à comprendre et à respecter leurs obligations en vertu de la loi. Nous veillerons également avec fermeté à ce que les entreprises continuent à jouer leur rôle, et nous prendrons les mesures qui s’imposent en cas de besoin », a assuré Sarah Paquet, directrice et chef de la direction du CANAFE dans un communiqué.

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CIBC devra s’acquitter d’une pénalité de 1,3 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cibc-devra-sacquitter-dune-penalite-de-13-m/ Thu, 14 Dec 2023 06:29:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98092 Pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d'argent.

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L’agence de renseignement financier du Canada impose une pénalité de 1,3 million de dollars (M$) à la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC) pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Cette sanction, imposée le 23 octobre et annoncée jeudi, est la deuxième que le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) annonce cette semaine, après l’amende de 7,4 M$ à la Banque Royale du Canada, rendue publique mardi.

Le CANAFE indique qu’il a imposé cette sanction parce que la CIBC n’a pas soumis de déclaration d’opérations douteuses alors qu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner que des opérations étaient liées au blanchiment d’argent ou à une activité terroriste, et parce qu’elle n’a pas déclaré les informations relatives à d’importants transferts d’argent en provenance de l’extérieur du Canada.

L’agence tente de repérer les fonds liés à des activités illicites en passant au crible électronique des millions d’informations fournies chaque année par les banques, les compagnies d’assurance, les sociétés de services monétaires et d’autres acteurs.

Le CANAFE précise avoir trouvé, lors de son examen de 2021, un cas où la CIBC n’a pas rempli de déclaration d’opérations douteuses alors qu’elle savait que le client avait été arrêté et inculpé d’infractions pénales, tandis que l’examen de l’agence a également révélé plus d’un millier de cas, sur un échantillon de 20 000, où les informations relatives aux transferts d’argent étaient incomplètes.

Sarah Paquet, directrice et présidente-directrice générale de l’agence, a indiqué dans un communiqué que ces règles sont en place pour protéger les Canadiens et l’économie.

« C’est avec fermeté que nous veillerons à ce que les entreprises continuent de faire leur part et que nous prendrons au besoin les mesures appropriées », a-t-elle dit.

Le porte-parole de la CIBC, Tom Wallis, a réagi dans une déclaration, indiquant que la banque avait mis en place de solides procédures et pratiques de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Il a ajouté que les questions administratives étaient liées à un nombre relativement faible de transactions que la banque a résolues depuis et qu’elle continue d’investir dans des capacités de surveillance et de détection.

« Nous prenons nos responsabilités au sérieux et nous continuerons à identifier, à enquêter et à faire notre part pour dissuader et détecter les crimes financiers », a déclaré Tom Wallis.

Le CANAFE a précisé que la CIBC avait payé l’intégralité de sa pénalité et que les procédures étaient terminées.

La Banque Royale, qui a été frappée par la pénalité la plus élevée jamais imposée par l’agence, a été reconnue coupable de ne pas avoir soumis 16 déclarations d’opérations suspectes sur les 130 examinées, alors qu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner que les transactions étaient liées à du blanchiment d’argent ou du financement du terrorisme.

Au cours de l’exercice 2022-2023, le CANAFE a émis six avis de non-conformité à des entreprises pour un total de 1 113 569 $ de pénalités.

Le CANAFE a imposé plus de 125 pénalités dans divers secteurs depuis qu’il a reçu l’autorisation législative de le faire il y a 15 ans.

D’autres banques font également l’objet d’un examen plus approfondi de leurs programmes de surveillance, notamment le Groupe Banque TD, qui a révélé plus tôt cette année qu’il s’attendait à ce que les autorités de réglementation américaines imposent des pénalités liées à son programme de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

 

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Une pénalité de 7,4 M $ à la RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-penalite-de-74-m-a-la-rbc/ Tue, 05 Dec 2023 19:17:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97936 Imposée par l'agence de renseignement financier CANAFE.

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L’agence canadienne de renseignement financier a imposé une « pénalité administrative pécuniaire » de 7,4 millions de dollars (M$) à la Banque Royale du Canada pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent.

Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) affirme mardi que les violations reprochées à la Banque Royale du Canada incluent le défaut de soumettre des déclarations d’« opérations douteuses » lorsqu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner des liens avec une infraction de blanchiment d’argent.

L’agence tente d’identifier l’argent lié à des activités illicites en passant chaque année au crible électroniquement des millions d’informations provenant d’institutions financières, de compagnies d’assurance, d’entreprises de services monétaires et d’autres acteurs comme les casinos et les courtiers immobiliers. Le CANAFE divulgue ensuite des renseignements sur les cas suspects à la police et à d’autres organismes chargés de l’application des lois.

La pénalité de 7 475 000 $ annoncée mardi contre la Banque Royale est la plus importante jamais imposée par le CANAFE. L’agence fédérale indique que cette pénalité a été imposée au début du mois dernier après que des violations ont été constatées au cours d’un examen de conformité en 2022.

Sur les 130 dossiers examinés, la Banque Royale a omis de soumettre 16 déclarations d’« opérations douteuses » alors qu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner que ces opérations étaient liées à une tentative ou à une infraction réelle de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.

Il s’agit notamment de cas où la banque a reçu des ordonnances de production à l’encontre de clients, mais n’a pas réussi à transmettre ou à renvoyer les documents dans le but de déterminer si une déclaration d’opérations douteuses devait être soumise au CANAFE.

Dans les cas liés à la fraude, les déclarations de transactions n’ont pas été envoyées au CANAFE malgré la présence d’indicateurs appuyant des motifs raisonnables de soupçonner la perpétration d’une infraction.

L’agence a également constaté que la Banque Royale n’avait pas fourni les informations sous la forme prescrite dans les déclarations de transactions suspectes et n’avait pas tenu à jour ses politiques et procédures écrites. L’examen a conclu qu’avant mai 2021, la banque ne déposait pas de rapports distincts pour les différentes succursales.

Un examen des déclarations d’opérations douteuses soumises sur une période de deux mois a montré que 29 des 34 déclarations incluaient des transactions pour plusieurs emplacements qui n’étaient pas précisées séparément, contrairement aux directives publiées par le CANAFE.

Dans un communiqué publié mardi, la porte-parole de la Banque Royale, Gillian McArdle, a déclaré que la banque avait choisi de ne pas faire appel de la sanction, mais estimait qu’elle n’était « pas du tout proportionnée » à une affaire administrative qui n’a aucun lien avec des infractions de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.

« Nous nous conformons aux normes les plus élevées en matière de processus de signalement des activités suspectes et avons rapidement pris des mesures pour combler les lacunes », a indiqué Gillian McArdle. « Tout aussi important, il n’y a aucune conclusion selon laquelle quiconque a exercé son jugement de mauvaise foi ou a sciemment contribué à des violations. »

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Consultation sur la lutte contre le blanchiment d’argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/consultation-sur-la-lutte-contre-le-blanchiment-dargent/ Mon, 12 Jun 2023 10:05:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94489 Des commentaires sur la création d’une nouvelle agence de lutte contre la criminalité financière sont également sollicités.

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Le gouvernement fédéral a lancé une consultation publique sur le renforcement du régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, donnant ainsi suite à une promesse faite dans le budget de 2023.

Les commentaires reçus sur le document de consultation, publié mardi par le ministère des Finances du Canada, serviront à appuyer un examen parlementaire de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPC/FAT), qui sera lancé cette année, comme l’exige la Loi tous les cinq ans.

« Le Canada fait face à des risques et à des menaces en constante évolution découlant du blanchiment d’argent et du financement des activités terroristes alors que les criminels adoptent de nouvelles stratégies pour exploiter les secteurs économiques et les technologies financières émergentes », a indiqué le gouvernement dans le document.

Le gouvernement a ajouté que « la pandémie de COVID-19 a changé la façon dont les gens interagissent avec le secteur financier et a accéléré la tendance à la numérisation du secteur financier, ce qui peut poser de nouveaux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme ».

Parmi les sujets abordés dans le document de consultation, le gouvernement sollicite des commentaires sur la façon dont les différents ordres de gouvernement au Canada peuvent collaborer plus efficacement aux mesures de LRPC/FAT, y compris « l’avancement d’un registre pancanadien de la propriété effective, l’exploration des risques dans la profession juridique et la privation des criminels de leurs biens ».

Le gouvernement sollicite également des commentaires sur l’élargissement de la portée de la LRP/CFAT afin d’englober de nouveaux secteurs comme les produits de luxe, les guichets automatiques de vente automatique en marque blanche, les paris sur les courses de chevaux, les assureurs de titres et d’hypothèques, les ventes immobilières par propriétaire ou aux enchères, la technologie des cryptomonnaies et des actifs numériques, ainsi que les sociétés d’État à vocation financière.

Le gouvernement sollicite également des commentaires sur la création d’une nouvelle Agence canadienne de lutte contre la criminalité financière qui pourrait devenir le principal organisme d’application de la loi contre les crimes financiers, ainsi que sur les avantages d’élargir le mandat du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) pour y inclure la lutte contre le contournement des sanctions et le financement des menaces à la sécurité nationale et économique.

Les sanctions imposées par le Canada et d’autres pays à la Russie en réponse à son invasion de l’Ukraine « font du contournement des sanctions une menace économique encore plus urgente et préoccupante », a indiqué le gouvernement dans le document.

La date limite pour soumettre des soumissions sur la LRPC/FAT est le 1er août.

Mardi également, le ministère des Finances a lancé des consultations publiques sur d’autres initiatives, notamment :

  • examiner le projet d’acquisition de la Banque HSBC Canada par la Banque Royale du Canada;
  • la consolidation des Obligations hypothécaires du Canada dans le programme d’emprunt régulier du gouvernement du Canada;
  • réformer et moderniser les règles canadiennes en matière de prix de transfert;
  • la conception d’un certain nombre de nouveaux crédits d’impôt à l’investissement dans un environnement propre; et
  • examiner les procédures d’approvisionnement réciproques du Canada avec d’autres pays.

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Cryptoactifs : Ottawa accroît la surveillance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cryptoactifs-ottawa-accroit-la-surveillance/ Tue, 28 Mar 2023 22:24:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92801 BUDGET FÉDÉRAL 2023 - Les changements proposés visent à resserrer la surveillance de l’exposition des banques et des régimes de retraite.

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Le gouvernement fédéral réagit aux risques qui pèsent sur le secteur financier en proposant des modifications législatives visant à améliorer la surveillance de l’exposition des banques et des régimes de retraite aux cryptoactifs

Le budget fédéral de 2023 indique que les caisses de retraite sous réglementation fédérale seront tenues de divulguer leur exposition aux cryptoactifs au Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF). Le gouvernement travaillera également avec les provinces et les territoires sur la divulgation cryptographique pour les fonds réglementés à ce niveau, peut-on lire.

Le BSIF consultera les institutions financières fédérales au sujet des lignes directrices relatives à la divulgation publique de leur exposition aux cryptomonnaies.

« Les turbulences persistantes sur les marchés des cryptoactifs et les récents échecs très médiatisés de la plateforme de crypto-négociation FTX et de Signature Bank ont démontré que les cryptoactifs peuvent menacer le bien-être financier des personnes, la sécurité nationale ainsi que la stabilité et l’intégrité du système financier mondial », indique le budget.

« Pour protéger les Canadiens contre les risques associés aux cryptoactifs, il est clair que les différents paliers de gouvernement doivent jouer un rôle actif pour combler les lacunes en matière de protection des consommateurs et des risques pour notre système financier. »

L’an dernier, la Caisse de dépôt et placement du Québec a radié son investissement de 150 millions de dollars américains dans la plateforme de crypto-prêt Celsius Network.

En novembre, le conseil d’administration du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a annoncé qu’il dépréciait son investissement de 95 millions de dollars américains dans la plateforme de crypto-négociation FTX, qui s’est placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites.

Après l’effondrement de la Silicon Valley Bank plus tôt ce mois-ci et la crise de liquidité actuelle, alors que les régulateurs américains sont intervenus pour garantir les dépôts chez SVB au-delà de la limite assurée de 250 000 $, le budget a fait un clin d’œil à l’assurance-dépôts. Ainsi, le budget signale que le gouvernement pourrait modifier la Loi sur la Société d’assurance-dépôts du Canada afin de permettre une augmentation de l’assurance-dépôts et inclure d’autres mesures en cas de perturbations du marché.

Le gouvernement accorde également une attention accrue aux crimes financiers et à l’ingérence étrangère dans les institutions financières. Le budget signale l’intention du gouvernement d’élargir le mandat du BSIF afin de lui permettre de déterminer si les institutions financières fédérales ont des politiques adéquates permettant de se protéger contre l’ingérence étrangère. Cela donnerait également à l’organisme de réglementation plus de pouvoir pour intervenir dans les cas où la sécurité nationale est menacée.

Le budget prévoit 2 millions de dollars pour établir une nouvelle Agence canadienne des crimes financiers, qui deviendrait le principal organisme national d’application de la loi pour les crimes financiers comme le blanchiment d’argent. De plus amples détails seront fournis dans l’énoncé économique de l’automne.

Le budget propose aussi des modifications législatives qui permettront aux organismes d’application de la loi de « geler et de saisir les biens virtuels soupçonnés d’être liés à la criminalité » et d’améliorer l’échange de renseignements entre l’Agence du revenu du Canada, les organismes d’application de la loi et le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE).

Le budget indique finalement que le gouvernement érigera en infraction le fait de structurer des opérations financières destinées à éviter la déclaration au CANAFE et qu’il offrira des protections en matière de dénonciation aux employés qui signalent des renseignements au CANAFE.

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Pénalité administrative pour la Banque Laurentienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/penalite-administrative-pour-la-banque-laurentienne/ Mon, 02 May 2022 12:12:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86672 Celle-ci a été imposée par CANAFE.

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Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a imposé une pénalité administrative pécuniaire à la Banque Laurentienne de 486 750 $ pour non-conformité à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.

Il est ainsi reproché à l’institution financière montréalaise de ne pas avoir soumis de déclaration d’opérations douteuses à la suite d’opérations « à l’égard desquelles il y avait des motifs raisonnables de soupçonner qu’elles étaient liées à la perpétration d’une infraction de recyclage des produits de la criminalité ».

Pour rappel, la mission du CANAFE est de s’assurer que les entreprises assujetties à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes se plient à leurs obligations. Elle doit ainsi aider à détecter et prévenir le blanchiment d’argent ainsi que le financement des activités terroristes.

« Le régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes a été établi pour assurer la sécurité des Canadiens et des Canadiennes et pour protéger l’économie du Canada. CANAFE s’est engagé à travailler avec les entreprises pour les aider à comprendre et à remplir leurs obligations prévues par la Loi. Par contre, c’est avec fermeté que nous veillerons à ce que les entreprises continuent de faire leur part et que nous prendrons au besoin les mesures appropriées », assure Sarah Paquet, directrice et présidente-directrice générale, CANAFE, par le biais d’un communiqué.

Depuis la modification de la loi qui oblige maintenant le CANAFE à publier le nom de toute personne ou entité punie par une pénalité administrative pécuniaire, c’est la première fois qu’une amende est imposée à une grande banque canadienne, rapporte La Presse.

Merick Séguin, porte-parole de la Banque Laurentienne, assure à La Presse que l’audit couvrait une période qui s’est finie en 2019 et que depuis, la Banque a pris des mesures pour qu’une telle situation ne se reproduise plus.

La pénalité administrative a, quant à elle, été réglée au complet par l’institution. Le dossier est donc désormais clos.

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CANAFE : croissance du nombre de dossiers de fraude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/canafe-croissance-du-nombre-de-dossiers-de-fraude/ Wed, 18 Nov 2020 14:26:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76505 Les criminels et les terroristes cherchent à tirer profit de la pandémie.

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L’agence fédérale notamment responsable de la lutte au blanchiment d’argent a produit au cours de la dernière année fiscale 2057 communications de renseignements financiers exploitables pour les services de police, les organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada, malgré les perturbations causées aux activités financières par la pandémie de coronavirus.

Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) précise que ce nombre a augmenté de 25 % au cours des cinq dernières années.

Le CANAFE précise qu’une communication peut concerner un individu ou un réseau criminel plus large. Les renseignements financiers du Centre ont contribué à 393 enquêtes majeures nécessitant beaucoup de ressources, ainsi qu’à un nombre considérable d’enquêtes individuelles au niveau municipal, provincial et fédéral un peu partout au Canada.

L’agence affirme que ses renseignements ont aussi contribué de manière importante à faire avancer les partenariats publics-privés visant à lutter contre le blanchiment d’argent lié au trafic du fentanyl, aux arnaques amoureuses, à la traite de personnes dans le commerce du sexe et aux stratagèmes de blanchiment d’argent ayant pris racine dans les systèmes bancaires clandestins.

Parmi 2057 dossiers transmis en 2019-2020 aux corps policiers et aux services de renseignement, 1582 étaient liés au blanchiment d’argent, 296 au financement du terrorisme ou à des menaces à la sécurité du Canada et 179 à une combinaison de ces comportements criminels.

Dans le rapport que le CANAFE a déposé cette semaine au Parlement, la directrice et présidente-directrice générale Nada Semaan, qui a récemment quitté son poste, soutient que les efforts en matière de réglementation et de renseignements financiers ont contribué à empêcher les criminels et les terroristes d’opérer dans les circuits légitimes de l’économie canadienne. Elle affirme que le rôle du CANAFE est plus important que jamais, car les criminels et les terroristes ont cherché à tirer profit de la pandémie pour s’enrichir et faire progresser leurs entreprises illicites.

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Peut-on vérifier l’identité d’un client en son absence ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/peux-ton-verifier-lidentite-dun-client-en-son-absence/ Wed, 07 Aug 2019 13:21:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60220 Oui, et c’est une avancée pour les professionnels, soutient Daniel Guillemette.

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Il est désormais tout à fait légal de vérifier l’identité d’un client hors de sa présence, signale Daniel Guillemette dans un texte publié mardi sur son profil LinkedIn.

Le président Diversico précise que cette manière de procéder est rendue possible depuis que le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a modifié l’alinéa 64(1.4) du Règlement sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. Entrée en vigueur le 22 juin dernier, cette modification de la loi fait aujourd’hui en sorte que « tout document utilisé par une personne ou une entité (…) doit être authentique, valide et à jour ».

Auparavant, souligne Daniel Guillemette, le libellé de cet alinéa prévoyait l’obligation d’identifier une personne au moyen d’un document original plutôt qu’authentique. « Il fallait donc être en présence du client, vérifier physiquement deux pièces d’identité et attester que nous avions fait cette vérification », rappelle-t-il.

Une avancée pour les professionnels

Concrètement, poursuit le dirigeant, cette nouvelle disposition change beaucoup de choses pour les conseillers. Cela leur permet…

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