CI First Asset – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 07 Dec 2021 16:45:25 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CI First Asset – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Novembre : un autre excellent mois pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/novembre-un-autre-excellent-mois-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 08 Dec 2021 00:44:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84247 FOCUS FNB - Les créations nettes ont presque atteint les 50 G$ depuis le début de l’année.

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Le mois de novembre est un autre excellent mois pour les créations nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens, particulièrement pour les FNB d’actions. Ces produits ont ainsi enregistré des créations nettes de 5,4 milliards de dollars (G$), d’après une compilation de Banque Nationale Marchés financiers, ce qui fait de novembre le troisième montant le plus élevé de l’année, après les 7 G$ de mai et les 5,8 G$ de février.

En novembre, les FNB d’actions ont enregistré à eux seuls 3,8 G$. Les FNB d’actions canadiennes ont dominé les créations nettes, attirant 2,1 G$, suivis par les FNB d’actions des États-Unis et les FNB d’actions internationales ont quant à eux enregistré 870 millions de dollars (M$) et 843 M$ respectivement en créations nettes.

Les FNB les plus populaires ont été les FNB d’actions canadiennes, comme le XIU qui est d’ailleurs le FNB ayant enregistré le plus de créations nettes en novembre (793 M$), et les FNB d’actions américaines, comme le CUEI (189 M$), le VFV (150 M$), le ZUE (121 M$) et le XSP (83 M$). Les FNB d’actions EAEO, comme le XEF (132 M$) et le ZEA (95 M$) ont aussi été des catégories en vogue, lit-on dans la note de Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des apports de capitaux de 308 M$. Il s’agit d’un recul par rapport aux créations nettes de 1,9 G$ de septembre. Certaines catégories ont même subi des rachats nets. C’est ainsi le cas des obligations d’État canadiennes, des obligations de qualité inférieure et des FNB de liquidités (cash alternative), qui ont enregistré des rachats nets de respectivement 163 M$, 52 M$ et 45 M$.

Les FNB de matières premières ont également enregistré des rachats nets en novembre, mais bien moindre, soit de 5 M$, car les prix des métaux précieux n’ont pas réussi à remonter.

Les FNB de cryptoactifs ont encore été populaires en novembre, dépassant même les 534 M$ du mois d’octobre, pour enregistrer des créations nettes de 617 M$. Il est intéressant de constater que les créations nettes de FNB d’Éther ont dépassé celles des FNB de Bitcoin ce mois-ci.

Les FNB du secteur financier, notamment le ZEB et le XFN, ont été très demandés, avec des flux de plus de 200 millions de dollars chacun, alors que les produits du secteur de l’énergie ont encore souffert ce mois-ci.

La catégorie des FNB de revenu ou de dividendes a connu un fort mois d’entrées, à 593 millions de dollars, principalement grâce à une création de taille institutionnelle dans le iShares XEI.

Le mois de novembre est le mois de RBC iShares, BMO et Vanguard. Ce sont eux qui ont enregistré les créations nettes les plus importantes, lesquelles se chiffrent à 1,8 G$, 673 M$ et 615 M$. Horizons ETF qui se classait parmi les trois meilleures en octobre a enregistré des créations nettes de 311 M$ se classant ainsi dans le top 5 des meilleurs vendeurs du mois, derrière CI First Asset et ses 436 M$.

Alors qu’octobre a été un mois plutôt calme du côté des lancements de fonds, ces derniers ont repris en force en novembre. Ainsi 27 nouveaux FNB ont été lancés sur le marché. Beaucoup de ces nouveaux lancements sont parmi les premiers de leur genre. Par exemple, Horizons et Evolve ont chacun lancé un FNB thématique « métavers », le même jour, Brompton a converti un fonds à capital fixe d’actions privilégiées à effet de levier géré activement en FNB et Purpose a lancé le premier FNB de cryptoactifs à option d’achat.

Près de 50 G$

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 48,3 G$, se rapprochant ainsi de la barre des 50 G$ qu’ils devraient franchir d’ici la fin de l’année s’ils continuent sur leur lancée. Les créations nettes de 2021 ont ainsi déjà déclassé les créations nettes record de 41 G$ enregistrées en 2020. Les FNB d’actions ont dominé avec plus de la moitié des créations nettes totales. Du côté des rachats nets, les FNB à faible volatilité ont enregistré des rachats nets de 411 M$.

Les FNB à revenu fixe ont accueilli 9 G$ depuis le début de l’année, un afflux important, mais inférieur à celui de l’année dernière. Alors que les catégories multi-actifs (Multi-Asset) et les FNB de cryptoactifs ont chacune enregistré des entrées de plus de 5 G$ depuis le début de l’année.

Depuis le début de 2021, BMO affiche les créations nettes les plus élevées (8,8 G$), suivie de Vaguard (7,9 G$) et RBC iShares (7,8 G$). CI First Asset et Placement Mackenzie et TD enregistrent des créations nettes de 3,6 G$, 3,7 G$ et 2,7 G$ respectivement de janvier à la fin de novembre 2021.

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Afflux record attendu https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/afflux-record-attendu/ Wed, 14 Jul 2021 10:35:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81069 FOCUS FNB – Après des créations nettes impressionnantes enregistrées au cours des cinq derniers mois, il semblait évident que les résultats de mi-parcours seraient historiques.

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Au mois de juin 2021, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 4,5 milliards de dollars (G$) portant ainsi le total depuis le début de l’année à 29,7 G$, d’après une compilation de Banque Nationale Marchés financiers.

Cette somme, pour le moins éclatante, dépasse de 35 % le record établi l’an dernier. Rappelons que déjà en 2020, le total atteint représentait le plus grand afflux d’actifs semestriel de la dernière décennie.

Ce nouveau record historique était toutefois prédictible si l’on analysait la tendance des cinq premiers mois de l’année. En février, les créations nettes se sont établies à 5,8 G$, puis en mars à 5 G$ et même si en avril, elles avaient légèrement baissé, elles atteignaient tout de même les 4,5 G$. En mai, la tendance s’est finalement confirmée avec des afflux record de 7 G$. Il semble donc logique que le résultat semestriel soit si élevé.

Les FNB d’actions, encore les préférés

En juin, comme ce fut le cas les mois précédents, ce sont les FNB d’actions qui ont remporté la part du lion avec des créations nettes de 2,3 G$, soit plus de 50 % des flux totaux. Cette classe d’actifs mène le bal depuis le début de l’année avec 16,1 G$ des créations nettes contre 5,5 G$ pour les FNB d’obligations.

Les FNB du secteur des services financiers (ZEB et XFN) ont reçu près de 500 millions de dollars (M$). D’ailleurs le ZEB est le FNB qui a enregistré le plus de créations nettes ce mois-ci, avec 391 M$.

Les FNB du secteur des matériaux ont subi des sorties mineures, mais les autres catégories de secteurs ont bénéficié de petites entrées. Dans l’ensemble, les FNB sectoriels ont attiré 920 M$.

Les FNB d’actions passives et les produits indiciels ont enregistré 585 M$ de créations nettes, une belle performance, quoique nettement inférieure aux créations nettes enregistrées par les FNB des secteurs financier et technologique qui frôlent les 1 G$.

Les FNB de titres à revenu fixe, de leur côté, ont recueilli 1,3 G$ en juin, essentiellement dans la sous-catégorie des FNB à court ou très court terme, qui ont enregistré respectivement 494 M$ et 279 M$ de créations nettes. Les FNB alternatifs en espèces ont subi des rachats ces derniers mois, mais en juin, la tendance s’est inversée avec des flux nets en juin de 98 M$.

Les FNB de cryptomonnaies ont quelque peu décéléré ce mois-ci, par rapport au 1,3 G$ de créations nettes d’avril, mais ont tout de même attiré 315 M$. Depuis le début de l’année, la catégorie a ainsi recueilli 4,3 G$. Leur popularité a été quelque peu ternie par les baisses subies par les cryptomonnaies en mai.

Du côté des fournisseurs, BMO, Vanguard et CI First Asset ont enregistré les entrées nettes les plus importantes, soit respectivement 1,3 G$, 755 M$ et 532 M$. Depuis le début de l’année, les trois plus grands fournisseurs (RBC iShares, BMO et Vanguard) ont absorbé 50 % du total des entrées. Il est toutefois bon de préciser qu’ils possèdent à eux trois près de 70 % des parts de marché en termes d’actifs.

Le mois de juin a connu onze lancements, dont plusieurs nouvelles sortes de produits, notamment les FNB d’hydrogène, d’obligations vertes, de lithium, d’énergie renouvelable et de semi-conducteurs, entre autres.

Des thèmes populaires

Depuis le début de l’année, les thèmes les plus populaires ont été le bitcoin, les facteurs ESG, les actions à large base, les obligations à court terme et les portefeuilles d’allocation d’actifs. Les FNB alternatifs, les obligations à long terme, l’or et les FNB à faible volatilité à l’inverse ont moins bien performé.

Les FNB pondérés par la capitalisation boursière occupent 40 % du total des flux d’actions, les actions sectorielles et thématiques contribuant chacune à 20 % supplémentaires du total des flux d’actions. Les FNB basés sur le facteur valeur ont connu une belle croissance. La catégorie a augmenté de 64 % par rapport à ses actifs initiaux et les entrées mensuelles ont atteint un sommet en mars.

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Mars : un autre bon mois pour les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mars-un-autre-bon-mois-pour-les-fnb/ Tue, 13 Apr 2021 15:39:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79119 FOCUS FNB – Leurs créations nettes ont frôlé les 5 G$ au mois de mars.

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Après un mois de février impressionnant avec 5,8 milliards de dollars (G$) de créations nettes, le mois de mars a également été un autre bon mois pour les fonds négociés en Bourse (FNB) inscrit à une Bourse canadienne avec des créations nettes de 4,7 G$. Une belle entrée d’argent si l’on compare avec le mois de mars de l’année dernière avec ses 2,9 G$. Toutefois, cela porte le total des entrées pour le premier trimestre de 2021 à 13,4 G$, soit moins que les 15,3 G$ de 2020, d’après le rapport sur les FNB de Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB d’actions internationales, les FNB prenant en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance et les FNB de cryptomonnaies ont enregistré des entrées nettes particulièrement importantes en mars. Les premiers ont ainsi enregistré des créations nettes de 1,79 G$ durant ce mois. Le FNB BMO MSCI USA ESG Leaders Index ETF CAD hedged a enregistré à lui seul des créations nettes de 1,22 G$ et les FNB de cryptomonnaies ont enregistré des créations nettes de 483 M$, soit une croissance de 76,5 % en un mois. À noter que dans cette dernière catégorie, les actifs ont franchi, depuis la création récente des FNB de cryptomonnaie, la barre du milliard de dollars, s’établissant à 1,3 G$ à la fin du mois de mars.

En fait, le mois de mars est clairement celui des actions. Les FNB d’actions représentent plus de 60 % des apports nets de capitaux en mars. Les FNB d’actions internationales ont très bien performé, mais la catégorie des actions américaines n’a pas été en reste avec des créations nettes de 1 G$, principalement vers les FNB ESG. En fait, les flux entrants des FNB ESG en 2021 a déjà dépassé l’année record de 2020. En 2020, ceux-ci avaient enregistré des créations nettes d’un peu moins de 2 G$, en mars 2021, ce type de produits a déjà dépassé les 2,8 G$.

Il est intéressant de noter également que les principaux moteurs du marché haussier semblent être passés des secteurs de la technologie et des soins de santé, avec leurs méga-capitalisations et leurs grandes capitalisations, aux secteurs cycliques (énergie, finance et industrie) ainsi qu’aux portions du marché à moyenne et petite capitalisation. Les créations nettes dans les FNB de moyennes et petites capitalisations n’ont cessé de croître depuis le début de l’année. Le total des flux nets de cette catégorie au premier trimestre à 374 millions de dollars, soit 29 % de l’actif sous gestion de fin d’année 2020.

Au Canada, le rendement des obligations d’État à dix ans a plus que doublé, un élément qui n’a pas manqué d’avoir un impact sur les FNB d’obligations. Les investisseurs en FNB à revenu fixe ont réagi en préférant nettement les outils de placement à court terme aux véhicules à long terme pour réduire le risque de taux d’intérêt.

En mars 2021, les FNB de titres à revenu fixe ont recueilli 485 M$ en créations nettes. Un montant bien plus bas que les FNB d’actions, mais nettement supérieur aux rachats nets de 1,3 G$ de l’an passé.

Les créations nettes ont été bien réparties entre les différents fournisseurs. En mars, seuls Franklin Templeton et Smartbe ont enregistré des rachats nets.

Vanguard en tête des créations nettes

Pour les trois premiers mois de 2021, la catégorie d’actifs des actions domine les créations nettes de FNB, absorbant plus de 60 % d’entre elles. Les actions pondérées par la capitalisation boursière, les secteurs (technologie et finance) et les actions thématiques (ESG et innovation perturbatrice) ont alimenté les flux.

Les FNB des catégories « revenu fixe » et « multi-actifs » ont chacune amassé près de 2 G$ depuis le début de l’année. Le nouveau segment de FNB ayant comme sous-jacent des cryptomonnaies a rassemblé 1,3 G$ d’actifs depuis le début de l’année.

Par ailleurs, pour cette période, Vanguard affiche la tête des créations nettes avec 2,53 G$. Cet émetteur de fonds est suivi de BMO (2,20 G$) et RBC iShares (1,53 G$). Placements Mackenzie (1,15 G$) et Gestion de Placements TD (1,14 G$) complète les cinq manufacturiers affichant les créations nettes les plus élevées pour les trois premiers mois de l’année, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Nombreux lancements de produits

Le mois de mars a également été le mois des lancements de produits. On enregistre ainsi 23 nouvelles inscriptions de FNB en mars, notamment des FNB ESG, de bêta à faible coût, de gestion active et un nouveau FNB de bitcoins.

CI First Asset a lancé trois FNB, la CIBC quatre. Desjardins a décidé d’élargir sa gamme de FNB RI Low CO2 avec un nouveau produit.

Dynamic a ajouté deux autres FNB à sa gamme de FNB actifs, Emerge a lancé le FNB Ark Space Exploration, la First Trust a lancé deux FNB à gestion active, la Guardian Capital a lancé quatre FNB à gestion active et Purpose a lancé des parts de FNB de deux fonds alternatifs.

Finalement, RBC a élargi son offre de FNB ESG avec trois FNB qui suivent les indices MSCI ESG Leaders pour le Canada, les États-Unis et le segment EAEO (pour Europe, l’Australasie et l’Extrême-Orient).

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Positionner les portefeuilles pour la relance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/positionner-les-portefeuilles-pour-la-relance/ Tue, 05 May 2020 18:51:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66244 FOCUS FNB - Les fonds négociés en Bourse (FNB) qui détiennent des entreprises de qualité — celles qui ont un historique de rentabilité constante, d’importants flux de trésorerie disponibles et un faible niveau d'endettement —peuvent insuffler de l'optimisme dans une stratégie d'investissement.

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Aussi rigoureux et éprouvé soit-il, aucun processus d’investissement ne peut échapper aux ravages d’un effondrement du marché. C’est ainsi qu’en mars dernier, le marché haussier, vieux de 11 ans, est devenu l’une des premières victimes de la COVID-19.

« Il est certain que la situation actuelle amène sur le marché sont lot de ventes sans discernement », déclarait récemment Peter Tomiuk, premier vice-président de la stratégie FNB chez CI First Asset, une division de CI Investments Inc. basée à Toronto.

Alors que les gestionnaires de fonds, les conseillers et les investisseurs individuels constatent les récentes pertes désastreuses, la question se pose : Quels types d’entreprises sont les plus à même de résister à une récession mondiale imminente et sont bien placées pour se redresser au cours du prochain cycle de marché?

Parmi les FNB canadiens basés sur des facteurs, les plus connus sont ceux qui utilisent des critères de valeur, de croissance ou de faible volatilité. Les FNB qui emploient des facteurs de qualité demeurent moins connus, mais méritent peut-être plus d’attention dans le climat d’investissement volatile actuel. Bien que les méthodologies diffèrent quelque peu entre les gestionnaires de fonds, celles-ci ont des éléments communs dans leur façon de voir la qualité, soit des indicateurs de rentabilité, de constance des bénéfices et de solidité du bilan.

« La qualité a été l’un des facteurs les plus performants au cours des quatre à cinq dernières années. C’est un facteur qui n’a peut-être pas eu autant d’écho auprès des investisseurs parce qu’il est plus récent », déclare Chris Heakes, directeur et gestionnaire de portefeuille, FNB, de la société torontoise BMO Asset Management Inc. Lancés en 2014, les FNB BMO sont les plus anciens de tous les FNB spécifiquement dédiés aux facteurs de qualité.

Avec des fonds dans les catégories des actions mondiales, américaines et européennes, BMO est l’un des trois fournisseurs canadiens dont les FNB à facteur de qualité utilisent les indices de MSCI. Les stratégies MSCI reposent sur trois caractéristiques fondamentales : un rendement élevé des capitaux propres, une croissance stable des bénéfices d’une année à l’autre et un faible levier financier. Les pondérations des actions dans les FNB BMO et CI First Asset sont dérivées d’une combinaison des scores de qualité MSCI et de la capitalisation boursière.

« La qualité consiste en fait à identifier les meilleures entreprises du monde », explique Chris Heakes, ajoutant qu’il peut s’agir d’entreprises de croissance ou de valeur. « Je pense que c’est presque un style d’investissement à la  »Warren Buffett », où l’on recherche des entreprises qui ont une sorte d’avantage concurrentiel et qui réussissent vraiment bien dans leurs secteurs respectifs. »

Les FNB BMO sont largement diversifiés en termes de nombre de titres. À la fin du mois de février, les FNB américains et européens détenaient chacun des actions de 125 sociétés par actions, tandis que le FNB mondial en détenait 329. La pondération maximale par action lors du rééquilibrage semestriel est plafonnée à 5 %.

« Nous aimons cette diversification ; je pense que c’est en partie ce qui rend la plupart des FNB attrayants pour les clients finaux », explique Chris Heakes. Dans les mandats mondiaux et américains, la plus grande pondération sectorielle récente est celle des technologies de l’information, avec les méga-caps américaines Microsoft Corp. et Apple Inc. en tête. Dans le FNB européen, c’est le secteur des soins de santé qui est le plus important, avec en tête la société suisse Roche Holding AG.

Dans la catégorie des actions canadiennes se trouve le CI First Asset MSCI Canada Quality Index Class ETF, sur le marché depuis 2016. Il détient un portefeuille concentré de 25 actions de grande et moyenne capitalisation, les services financiers étant le secteur le plus important. Un nouveau fonds est le iShares Edge MSCI USA Quality Factor Index ETF, proposé par la société torontoise BlackRock Asset Management Canada Ltd. Lancé en septembre 2019, il se distingue de son rival, le FNB d’actions américaines offert par la BMO, car il utilise des pondérations sectorielles neutres en accord avec le vaste indice MSCI USA.

Parmi les autres acteurs de l’investissement dans les facteurs de qualité, on peut citer Fidelity Investments Canada ULC, dont les FNB dans les catégories canadienne, américaine et internationale sont basés sur des indices de qualité exclusifs développés par l’organisation Fidelity aux États-Unis. Ces stratégies visent à identifier les entreprises dont les niveaux de rentabilité sont élevés et stables. Pour la plupart des secteurs, Fidelity utilise trois facteurs de qualité : la marge financière disponible (free cash flow margin), le rendement du capital investi et la stabilité des flux de trésorerie disponibles. Pour le secteur bancaire, il existe deux facteurs de qualité : le rendement des capitaux propres et le ratio d’endettement.

Ailleurs, la qualité peut s’inscrire dans une stratégie multifactorielle. C’est le cas de la suite de FNB liés sur les dividendes de qualité (iShares Core MSCI suite of quality dividend ETFs), et des FNB à croissance de dividendes de qualité CI WisdomTree. Ces derniers utilisent deux facteurs de qualité : des moyennes historiques sur trois ans pour le rendement des capitaux propres et le rendement des actifs.

« Un des éléments des entreprises qui présentent des caractéristiques de qualité est la croissance constante des actifs ainsi que le rendement des capitaux propres », explique Peter Tomiuk.

Parmi les stratégies multifactorielles, on trouve le CI WisdomTree Canada Quality Dividend Growth Index ETF, qui intègre la qualité, les dividendes et la croissance. Selon Peter Tomiuk, ce FNB peut être considéré comme une solution de base en matière d’actions canadiennes pour les investisseurs.

Au cours des périodes précédant le krach, qui se sont terminées le 29 février, les FNB à facteur de qualité ayant au moins trois ans d’existence ont été parmi les plus performants dans leurs catégories respectives. Les trois plus anciens – le FNB BMO MSCI All Country World High Quality Index, le FNB BMO MSCI USA High Quality Index et le FNB BMO MSCI Europe High Quality Hedged to CAD Index – ont chacun obtenu la meilleure note Morningstar de cinq étoiles pour les rendements corrigés du risque. Il en va de même pour le CI First Asset’s MSCI-based quality ETF.

« Nous avons vu de nombreuses preuves que la qualité fournit des rendements raisonnablement stables, déclare Peter Tomiuk. On a tendance à voir un peu plus de surperformance quand on est en fin de cycle ou en période de ralentissement économique, car les investisseurs sont prêts à payer une prime pour la qualité et la stabilité dans ces périodes. »

Dans le sillage du marché baissier qui a débuté en mars avec de multiples chutes du marché et une extrême volatilité, il n’y a pas d’image claire de la façon dont les stratégies vont se comporter. Toutefois, Chris Heakes affirme que les entreprises qui ont un historique de rentabilité constante, de solides flux de trésorerie disponibles et de faibles niveaux d’endettement sont mieux placées pour faire face à la pandémie de coronavirus et à la récession mondiale. Bien que la qualité n’ait pas encore été reconnue comme un autre facteur, « elle a tendance à bien servir les investisseurs ».

Les stratégies de qualité auraient tendance à être à la traîne, dit Chris Heakes, dans un environnement qui était un marché haussier « quelque peu aveugle » où chaque action se redresse. « Si vous obtenez ce grand rebondissement alors que tout le monde se sent bien et injecte de l’argent dans les actifs, prêt à prendre des risques supplémentaires – peut-être prêt à prendre trop de risques – les actifs de qualité se porteront toujours bien mais ils pourraient avoir un profil de croissance un peu plus mesuré. »

Il va sans dire que la sous-performance dans un marché surchauffé est le moindre des soucis des investisseurs de nos jours.

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Un record d’avant tempête https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-record-davant-tempete/ Tue, 31 Mar 2020 19:44:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65318 FOCUS FNB - Les ventes nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont établi un nouveau record en février 2020, malgré la chute des indices.

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En février 2020, les FNB canadiens ont fracassé quelques records.

D’abord, les ventes nettes de FNB canadiens ont atteint 8,4 milliards de dollars (G$) ce mois-là, soit près du double du précédent record en termes de ventes nettes mensuelles, d’après le rapport sur les FNB de Banque Nationale Marchés financiers.

De plus, le volume quotidien de négociation de FNB a atteint 5,2 G$ le 28 février dernier, soit un sommet historique, selon ce document.

L’actif total sous gestion en FNB canadiens est demeuré assez semblable en février par rapport à celui de janvier. Il s’élève toujours à 210 G$. Cela s’explique, car la flambée des entrées nettes s’est accompagnée d’une baisse des marchés importante, « ce qui témoigne de la résilience et de l’attrait des FNB » auprès des investisseurs, lit-on dans la note de la Banque Nationale.

Au moment de mettre le présent texte en ligne, aucune donnée n’était encore disponible sur les ventes nettes et l’actif sous gestion en FNB ou en fonds communs de placement (FCP) canadiens pour le mois de mars. Toutefois, il est déjà clair que les fonds d’action et les fonds d’obligations ont subi l’un des renversements de flux monétaires les plus marquants de l’histoire récente, selon une étude de la Société Général qui observait des données américaines et européennes en date du 11 mars. Dans ces marchés, ces catégories d’actifs ont connu des rachats nets. Seuls les fonds du marché monétaire ont connu de fortes ventes nettes en mars.

Un mois pour les actions

Revenons aux données du mois de février dernier. Pour la première fois depuis plusieurs mois, les ventes nettes en FNB d’actions ont dépassé celles des FNB à revenu fixe. Ils ont ainsi généré 4,75 G$ de ventes nettes contre 3,31 G$ pour les créations nettes apportées par les mandats à revenu fixe.

Grâce à ces ventes nettes importantes pour les FNB d’actions, les ventes nettes cumulatives pour les mandats d’actions enregistrées en janvier et en février, qui s’élèvent à 6,29 G$, ont dépassé celles des mandats à revenu fixe, de 5,43 M$.

En février, les ventes nettes des mandats d’actions ont été soutenues par des créations nettes institutionnelles, selon le rapport de la Banque Nationale. Horizons a lancé un FNB de catégorie de société basé sur des swaps qui suivent l’indice composé plafonné S&P/TSX avec un capital d’amorçage institutionnel record de 1 G$, tandis que XIU (iShares S&P/TSX60) a obtenu 1,1 G$ de créations nettes. Cette action à elle seule a propulsé les FNB d’actions canadiennes au sommet du classement des créations nettes, suivis par les stratégies de faible volatilité, les FNB des secteurs financier et immobilier.

De même, les FNB à large marché et à faible coût étaient les produits les plus populaires dans la catégorie des actions américaines. Les marchés émergents et les marchés développés se répartissent les ventes nettes en actions internationales.

Les FNB à revenu fixe ont attiré 3,3 G$ en février. Ce chiffre bat des records antérieurs pour les entrées nettes de FNB de titres à revenu fixe. En fait, il s’agit de la plus importante entrée mensuelle de FNB à revenu fixe dans l’histoire des FNB canadiens.

Les investisseurs ont réparti leurs achats nets dans plusieurs catégories: obligations agrégées canadiennes, obligations des marchés émergents, FNB qui se veulent une alternative aux liquidités, comme les FNB de comptes à intérêt élevés, obligations américaines de qualité supérieure, obligations d’État à long terme, obligations hypothécaires canadiennes et FNB d’actions privilégiées canadiennes.

Les FNB multi-actifs ont enregistré des ventes nettes de 339 M$, soit 5,4% des actifs de départ, le pourcentage d’entrée le plus élevé de toutes les catégories d’actifs.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont déjà enregistré 12 G$ de ventes nettes, soit près de la moitié des 27 G$ de ventes nettes de toute l’année 2019. Les FNB d’actions représentent la moitié des entrées de 12 G$, principalement dans les FNB de marché large qui sont pondérés en fonction de la capitalisation boursière. Les ventes nettes des FNB à revenu fixe ont été stimulées par l’utilisation des clients de détail et par les clients institutionnels.

Le mois de février n’a vu entrer aucun nouveau fournisseur sur le marché. Toutefois, 15 nouveaux FNB ont été lancés en février.

Pour les deux premiers mois de 2019, Horizons et BMO Gestion mondiale d’actifs ont toutes deux 2,98 G$ de ventes nettes. Le duo est suivi par des manufacturiers qui sont aussi au coude à coude, soit RBC iShares (ventes nettes de 1,48 G$) et Vanguard (ventes nettes de 1,45 G$). Placements Mackenzie arrive au cinquième rang des ventes nettes pour ces deux mois (1,37 G$), suivie de CI First Asset (542 M$) et TD Gestion mondiale d’actifs.

Les fonds communs ne sont pas en reste

Par ailleurs, les ventes nettes de fonds communs de placement (FCP) canadiens se sont élevées à 8,16 G$ en février et à 14,13 G$ pour les deux premiers mois de 2020, selon les données de l’Institut des fonds d’investissement du Canada.

Pour janvier et février 2020, les FCP équilibrés affichent des ventes nettes de 6,02 G$, suivis par les FCP d’obligations (5,6 G$), les FCP spécialisés (1,24 G$) et les FCP d’actions (750 M$). Les FCP ont été davantage touchés par l’effet du marché, si bien que l’actif sous gestion en FCP canadien est passé de 1657,5 G$ à 1606,3 G$ de la fin de janvier à la fin de février.

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Quand les FNB à facteur de valeur sortiront-ils de leur creux prolongé ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quand-les-fnb-a-facteur-de-valeur-sortiront-ils-de-leur-creux-prolonge/ Tue, 31 Mar 2020 19:44:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65332 FOCUS FNB - Une période prolongée de sous-performance a miné les stratégies axées sur la valeur, qui ont tendance à bien performer au tout début d'un marché haussier.

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Pendant la dernière décennie haussière menée par des entreprises de croissance à forte capitalisation en plein essor, les titres de style valeur ont progressé tant bien que mal sur la voie lente des marchés boursiers. L’école de l’investissement qui prône la recherche de bonnes affaires et dont les héros sont entre autres Benjamin Graham et Warren Buffett, a connu un ralentissement prolongé. Plutôt que de détenir un portefeuille de style valeur, la plupart des investisseurs auraient mieux fait d’investir de façon passive dans les indices boursiers élargis au cours des 10 dernières années.

En comparant les titres de valeur à leurs équivalents de croissance, l’écart de performance est même plus large. Examinons, par exemple, l’Indice de croissance Russell 1000 par rapport à l’Indice de valeur Russell 1000. Au cours des 10 années se terminant le 31 décembre 2019, exprimé en dollars américains, l’indice de croissance américain a fourni un rendement annualisé de 15,2 %, alors que l’indice de valeur était à la traîne à 11,8 %. La croissance a même affiché des marges plus importantes de surperformance par rapport à la valeur au cours de l’an dernier et des trois et cinq dernières années.

Même depuis le début de l’année 2020, jusqu’à la fin de mars, l’Indice de croissance Russell 1000 établit une performance supérieure par rapport à celle à l’Indice de valeur Russell 1000, selon Google Finance.

La valeur a connu de plus longues périodes de creux au cours de près d’un siècle d’historique d’analyse de ce facteur, dit Hail Yang, vice-président, stratégie produit, chez Gestion d’actifs BlackRock Canada, de Toronto. « Sans aucun doute, il [le facteur valeur] a été dans les trois ou cinq premiers sur le plan des plus longues périodes de sous-performance. »

Les différents facteurs tendent à performer différemment à chacune des étapes du cycle de marché. Historiquement, la valeur a eu tendance à bien performer au tout début d’un marché haussier. Ceci contribue à expliquer pourquoi la valeur a été à la traîne récemment. « Elle n’a pas vraiment eu ce contexte économique dans lequel on s’attendrait à ce qu’elle brille, et c’est pourquoi nous avons assisté à une période prolongée de sous-performance de la valeur, dit Hail Yang. Mais ceci n’ébranle pas notre conviction que la valeur est un facteur récompensé dans le temps. »

L’investissement axé sur la valeur est une stratégie qui présente un risque un peu plus élevé que ce que certains investisseurs peuvent penser, dit Chris Heakes, directeur et gestionnaire de portefeuille, FNB, chez BMO Gestion d’actifs, de Toronto. Il a remarqué que la gamme de trois FNB de BMO basés sur les indices valeur MSCI ont généralement des bêtas variant de 1,1 à 1,2. (Par définition, un indice de marché large a un bêta de 1). Lorsque les marchés connaissent une reprise après avoir plongé, les portefeuilles axés sur la valeur « ont tendance à réaliser de meilleures performances », dit Chris Heakes, comme ils l’ont fait pendant la période qui a suivi le krach de 2009. « Nous nous attendons à un retour à la valeur à un moment donné. »

Parmi les FNB cotés au Canada, la stratégie du fonds Vanguard Global Value Factor ETF est la plus pure et la plus diversifiée dans le monde. Investissant dans les marchés développés, le FNB évalue les actions de sociétés de grande, moyenne et petite capitalisation dans chacune des trois grandes régions : Amérique du Nord, Europe et Pacifique. Les évaluations proviennent de trois mesures de valeur : ratio cours/valeur comptable, ratio cours/bénéfices prévisionnels et ratio cours/flux de trésorerie d’exploitation. Les plus de 1 000 titres détenus dans le FNB éliminent pratiquement l’impact de tout titre individuel.

La pureté du style et la suppression du biais envers la capitalisation boursière doivent encore porter leurs fruits pour le FNB valeur de Vanguard. Tout en étant à la traîne par rapport au marché boursier mondial élargi, il a enregistré des rendements bien inférieurs à ceux des trois autres FNB factoriels de Vanguard, également lancés en juin 2016.

À la différence de Vanguard, le biais en faveur des grandes entreprises est évident chez les FNB de style valeur offerts par BMO et iShares de BlackRock. Les FNB MSCI Canada Value Index de BMO, MSCI USA Value Index de BMO et MSCI EAFE Value Index de BMO utilisent tous des barèmes de notation basés sur le ratio cours/bénéfices prévisionnels, le ratio cours/valeur comptable, et la valeur de l’entreprise par rapport au flux de trésorerie d’exploitation. Les pondérations des titres sont basées sur les notes de valeur dans les secteurs, multipliées par la capitalisation boursière.

Par conséquent, les pondérations sectorielles des FNB de BMO ont tendance à être assez proches de celles des indices de marché large. « Ce que nous tentons de faire, c’est d’avoir quelque chose qui ressemble un peu à l’indice large mais penché vers les titres davantage orientés valeur à l’intérieur de ces secteurs, dit Chris Heakes. Si vous faites seulement de la valeur sans penser au secteur, cela pourrait peser sur certains secteurs. » Cette méthodologie de pondération sectorielle neutre de MSCI, qui est également utilisée pour le fonds Edge MSCI USA Value Factor Index ETF d’iShares, impose un plafond de 10 % par titre. La stratégie EAEO (Europe, Australasie, Extrême-Orient) de BMO, en même temps, vise à maintenir la neutralité entre les régions géographiques.

Depuis leur lancement en octobre 2017, les trois FNB de BMO ont en général enregistré une performance inférieure à la moyenne en accord avec la tendance dominante des mandats axés sur la valeur. Toutefois, selon Chris Heakes, l’investisseur de détail peut bénéficier d’une pondération des titres de valeur. Il met en garde contre l’investissement exclusif dans un style particulier, tel que le style croissance des grandes capitalisations américaines, par exemple, qui a très bien performé. Un FNB axé valeur, dit Chris Heakes, « offrira un peu de diversification parmi les actions ».

Pour bâtir le portefeuille du fonds Canadian Value Index ETF d’iShares, les titres canadiens sont classés selon une méthodologie propre au Dow Jones qui prend en compte les ratios cours/bénéfices projetés, le ratio cours/valeur comptable et le rendement en dividendes du dernier exercice ainsi que trois autres indicateurs de croissance. Les titres qui entrent dans l’indice de valeur sont pondérés en fonction de la capitalisation boursière, et soumis à un plafond de 10 % par titre. Lancé en novembre 2006, le FNB d’iShares a performé sous la moyenne pendant les 10 dernières années.

Bien que le ratio cours/bénéfices soit un indicateur courant des FNB à facteur de valeur, les stratégies diffèrent quant à l’utilisation des ratios cours/bénéfices historiques, qui sont basés sur les bénéfices réels passés, par opposition aux ratios cours/bénéfices prévisionnels, qui reposent sur les projections des bénéfices. Selon Hail Yang, de BlackRock, les ratios cours/bénéfices prévisionnels contribuent à éviter les « value traps » (fausses aubaines), soit les entreprises qui se négocient à bas prix parce que leurs bénéfices se détériorent. « Vous essayez d’éviter les entreprises qui sont en train, réellement et fondamentalement, de se déprécier parce qu’elles devraient se déprécier. »

Par contre, les FNB de style valeur de CI First Asset utilisent les ratios cours/bénéfices réels dans le cadre du processus de sélection. Mais leur méthodologie gère le risque de « value traps » grâce au dépistage des révisions positives des bénéfices qu’effectuent les analystes. Cet indicateur de style momentum vise à compléter les critères de valeur, qui comprennent aussi le ratio cours/valeur comptable, le ratio cours/valeur des ventes et le ratio cours/flux de trésorerie.

Les trois portefeuilles ont des pondérations équivalentes. Le FNB Indice Morningstar Canada Valeur CI First Asset et le FNB Indice Morningstar États-Unis Valeur CI First Asset ont des plafonds sectoriels, alors que le FNB Indice Morningstar International Valeur CI First Asset a des contraintes régionales.

« En recherchant uniquement la valeur traditionnelle, vous pourriez trouver de nombreuses entreprises dans des industries et des secteurs qui ont été appauvris, [et dont] par conséquent, les évaluations sont faibles », dit Peter Tomiuk, vice-président principal, Stratégies de FNB, chez CI First Asset, une division de CI Investments, de Toronto. Les investisseurs peuvent faire des profits avec les entreprises dont les bénéfices sont en croissance et les évaluations, faibles, si ces projections de bénéfices sont réalisées, ajoute Peter Tomiuk. « Ceci fournit une très bonne occasion pour générer de l’alpha. »

Dans la quête d’alpha, le dépistage de révisions positives des bénéfices n’a pas été suffisant pour que les FNB de CI First Asset surmontent le biais prolongé du marché contre les titres axés sur la valeur. Au cours des cinq dernières années se terminant le 31 janvier 2020, les FNB canadiens et américains se sont classés dans le quartile inférieur de leurs catégories respectives, et le FNB d’actions mondiales a enregistré une performance inférieure à la moyenne.

Cependant, selon Peter Tomiuk, sur de plus longues périodes pour les indices sous-jacents de Morningstar – et non pour la durée de vie des FNB – chacune des trois stratégies a dépassé les indices de grands marchés, sur le plan des rendements absolus et sur celui des rendements ajustés au risque. L’indice Morningstar Canada Valeur a été le meilleur des trois, car pendant une période de neuf ans se terminant à la fin de 2019, il a enregistré un ratio de capture de rendements positifs de 110 %, tout en maintenant son ratio de capture de rendements négatifs à seulement 66 %.

« Les stratégies de n’importe quel facteur gagnent en popularité et en perdent régulièrement. Je pense que tout le monde sait que la valeur est tombée en disgrâce pendant un bon moment, dit Peter Tomiuk. Mais si vous examinez un cycle économique complet, les stratégies axées sur la valeur ont habituellement bien performé. »

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Financière CI acquiert les FNB de WisdomTree Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/financiere-ci-acquiert-les-fnb-de-wisdomtree-canada/ Mon, 24 Feb 2020 13:23:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64504 PRODUITS - Financière CI a conclu l'acquisition de toutes les actions émises et en circulation de WisdomTree Asset Management Canada.

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En acquérant toutes les actions de la société qui exploite les activités liées aux fonds négociés en Bourse (FNB) de WisdomTree Investments au Canada, Financière CI ajoute 14 FNB à son offre existante. Cet ajout qui représente près d’un milliard de dollars (G$) en actifs sous gestion porte les actifs de CI investis dans les FNB à plus de 10 G$.

« Avec plus de 55 mandats et 10 milliards de dollars d’actifs, nous sommes bien positionnés sur le marché des FNB, grâce à la taille de notre société, à l’ampleur de nos activités et à notre vaste gamme de produits », estime Kurt MacAlpine, président-directeur général de CI.

CI a décidé de conserver la gamme de FNB WisdomTree Canada sans en changer les objectifs d’investissement, stratégies et indices sous-jacents actuels. Seuls les noms seront modifiés, et ce, à compter du 4 mars prochain.

  • le FINB d’obligations globales canadiennes à rendement accru WisdomTree devient le FNB Indice total des obligations du Canada à rendement amélioré CI;
  • le FINB d’obligations à court terme globales canadiennes à rendement accru WisdomTree devient le FNB Indice total des obligations à court terme du Canada à rendement amélioré CI;
  • le FINB S&P China 500 ICBCCS WisdomTree deviant le FNB Indice S&P China 500 ICBCCS CI;
  • le FNB d’obligations essentielles nord-américaines Plus ONE devient le FNB d’obligations essentielles nord-américaines améliorées ONE CI;
  • le FNB d’actions mondiales ONE devient le FNB d’actions mondiales ONE CI;
  • le FINB de croissance de dividendes sur titres américains de qualité WisdomTree devient le FNB Indice de croissance de dividendes de titres américains de qualité WisdomTree CI;
  • le FINB de croissance de dividendes sur titres américains de qualité à couverture variable WisdomTree devient le FNB Indice de croissance de dividendes de titres américains de qualité à couverture variable WisdomTree CI;
  • le FINB de croissance de dividendes sur titres canadiens de qualité WisdomTree devient le FNB Indice de croissance de dividendes de titres canadiens de qualité WisdomTree;
  • le FINB d’actions européennes couvert WisdomTree devient le FNB Indice d’actions européennes couvert WisdomTree CI;
  • le FINB de dividendes de marchés émergents WisdomTree devient le FNB Indice de dividendes de marchés émergents WisdomTree CI;
  • le FINB de croissance de dividendes sur titres internationaux de qualité WisdomTree devient le FNB Indice de croissance de dividendes de titres internationaux de qualité WisdomTree CI;
  • le FINB de croissance de dividendes sur titres internationaux de qualité à couverture variable WisdomTree devient le FNB Indice de croissance de dividendes de titres internationaux de qualité à couverture variable WisdomTree CI;
  • le FINB d’actions japonaises WisdomTree devient le FNB Indice d’actions japonaises WisdomTree CI;
  • et le FINB de dividendes de sociétés américaines à moyenne capitalisation WisdomTree deviant le FNB Indice de dividendes de sociétés américaines à moyenne capitalisation WisdomTree CI.

Toutefois, le nom du gestionnaire des FNB WisdomTree Canada, WisdomTree Asset Management Canada change dès aujourd’hui pour devenir CI ETF Investment Management.

Cette acquisition va dans le sens de la modernisation des activités de gestion d’actifs de CI, l’élargissement de sa plateforme de gestion de patrimoine et la mondialisation de la société.

« L’ajout de FNB offrant l’approche d’investissement indiciel pondéré en fonction des données fondamentales de WisdomTree, ainsi que le lancement récent des Stratégies alternatives liquides CIMC dans une structure de FNB diversifient davantage notre gamme et complètent l’importante famille de FNB à bêta intelligent et à gestion active de CI First Asset, affirme M. MacAlpine. Cette acquisition nous permet de moderniser nos activités de gestion d’actifs et de profiter de compétences en investissement à l’échelle mondiale pour améliorer nos produits et services. »

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Une année de records pour le marché canadien des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/une-annee-de-records-pour-le-marche-canadien-fnb/ Tue, 04 Feb 2020 20:11:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63920 FOCUS FNB – Les ventes nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont établi un nouveau record annuel, en 2019.

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L’année 2019 a été une année historique pour les FNB, et ce, pour plusieurs raisons.

D’abord ces produits ont franchi le seuil des 200 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion au mois de novembre et ont terminé l’année à 204,8 G$, selon les chiffres de l’Association canadienne des fonds négociés en Bourse (ACFNB). Alors qu’il leur avait fallu près de 26 ans depuis leur lancement en 1990 pour passer la barre des 100 G$ d’actifs sous gestion, atteinte finalement en mai 2016, il ne leur a fallu que trois ans supplémentaires pour doubler cet actif, lit-on dans une étude menée par Investor Economics pour le compte de l’ACFNB. À noter qu’au cours de cette même période de trois ans, les parts dans le total des actifs des fonds d’investissement sont passées de 7,3 % en mai 2016 à 11,2 % à la fin de 2019.

Les ventes nettes de FNB canadiens ont également atteint un niveau record annuel en 2019. Les FNB ont ainsi généré 30,0 G$ de créations nettes au cours de cette période de 12 mois, faisant de 2019 l’année où il y a eu le plus de vente de l’histoire, dépassant l’ancien record de 25,8 G$ établi en 2017.

Les trois derniers mois de 2019 y sont pour beaucoup. Ils représentent 46,3 % des ventes annuelles, ce qui en fait le trimestre ayant affiché le plus de ventes de l’histoire des FNB canadiens, d’après l’analyse d’Investor Economics. Le mois d’octobre a enregistré 4,0 G$ de créations nettes devenant le mois le plus vendeur de tous les temps, avant d’être battu par les 4,3 G$ de créations nettes du mois de novembre, lui-même battu par les 5,6 G$ de créations nettes de décembre.

Les fonds chouchous

Contrairement à 2017 et 2018, les mandats d’actions n’ont pas été les préférés des investisseurs en 2019. Ils ont été détrônés par les FNB à revenu fixe. Les FNB d’actions a généré 41,4 % des créations nettes, soit 12,4 G$ contre 15,3 G$ (51,1 %) pour les créations nettes apportées par les mandats à revenu fixe.

Par comparaison, à la fin de 2019, les FNB d’actions représentaient 66,1 % de l’actif en FNB canadiens et les FNB de titres à revenu fixe, 30,5 %.

Au cours de la dernière décennie, les actifs des FNB à revenu fixe ont crû à un taux annuel de 27 %, soit plus rapidement que les actions et les FNB en général (20 %), note Banque Nationale Marchés financiers dans son rapport mensuel sur les FNB. La performance solide des obligations, les faibles frais, la facilité d’utilisation et la liquidité sont autant de facteurs qui ont attiré les investisseurs particuliers et institutionnels dans les FNB à revenu fixe, avancent les experts de la Banque Nationale.

Les ventes nettes de 15 G$ en 2019 vers les FNB à revenu fixe a été le plus élevé de l’histoire, et trois catégories de FNB à revenu fixe ont conduit la tendance :

  • les produits obligations totales canadiennes à faible coût (low-cost Canadian aggregate bond products);
  • les FNB substituts de l’argent liquide (cash alternative ETFs);
  • et les FNB d’obligations étrangères.

Par ailleurs, la concurrence entre les émetteurs canadiens de FNB s’est intensifiée durant l’année. En tout, 118 fonds ont été lancés en 2019, dont 32 par sept nouveaux émetteurs. Gestion d’actifs CIBC et la Banque Nationale ont lancé leurs premiers FNB au cours du premier trimestre de l’année, marquant ainsi l’entrée des deux dernières des six grandes banques canadiennes dans l’espace des FNB. Évidemment, il y a eu certaines fermetures de FNB, si bien que le nombre de FNB est passé de 660 à 746 de la fin 2018 à la fin de 2019, soit une hausse de 86 fonds.

BMO encore en tête des ventes nettes

Par ailleurs, encore une fois cette année, BMO Gestion mondiale d’actifs est le manufacturier de FNB canadiens qui a capté le plus de créations nettes de parts de FNB, avec 32,9 % de l’ensemble des ventes de 2019, selon les chiffres de l’ACFNB. Il est suivi par Placements Vanguard (16,9 % des ventes nettes annuelles), BlackRock Canada (13,2 %), CI First Asset (11,4 %) et Placements Mackenzie (5,1 %). Le Top 5 des meilleurs vendeurs a ainsi récolé 79,5 % des créations nettes.

Gestion de Placements TD ont récolté 3,7 % des ventes nettes en 2019, suivi de Franklin LibertyShares (3,3 %) et PIMCO Canada (2,9 %).

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Le point sur les FNB d’actions à faible volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-point-sur-les-fnb-dactions-a-faible-volatilite/ Tue, 04 Feb 2020 20:10:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63842 ZONE EXPERTS - Un bon nombre de fonds négociés en Bourse (FNB) à faible volatilité ont accumulé un historique intéressant. Ont-ils livré de bons rendements? Ont-ils été vraiment beaucoup moins volatils que le marché? Sont-ils bien diversifiés? Qu’en est-il de leur efficacité fiscale? Analyse de l’état des lieux grâce à quatre tableaux incontournables.

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Les FNB d’actions à faible volatilité ont gagné en popularité depuis plusieurs années. Il existe présentement 44 titres en comptant toutes les séries de FNB : régulière, en dollars américains ou encore avec couverture contre le risque de devise. Leur actif cumulatif total est de 8,2 G$, ce qui demeure tout de même modeste comparativement au marché total des FNB de plus de 200 G$. Le fournisseur qui a obtenu – et de loin – le plus d’actifs de la part des investisseurs est BMO Gestion mondiale d’actifs, avec une part de marché de 59 %.

Les FNB à faible volatilité sont plus coûteux que les FNB de base. Leur ratio des frais de gestion (RFG) moyen est de 0,46 % comparativement à une moyenne avoisinante de 0,15 % pour les FNB de base. Bien que le premier FNB à faible volatilité ait été lancé en 2011, ce n’est que récemment qu’un nombre considérable de titres a accumulé un historique substantiel. Cet historique nous permet de documenter un certain nombre de faits et d’en apprendre davantage à propos de cette stratégie fascinante. D’abord, jetons un coup d’œil sur les différentes méthodes utilisées pour construire des portefeuilles d’actions à faible volatilité.

Trois types de stratégie

Les portefeuilles à faible volatilité sont construits en trois étapes. Tout d’abord, on établit l’univers des titres éligibles. Cet univers est le plus souvent constitué des membres d’un indice boursier bien connu, tel que le S&P/TSX composite plafonné. Ensuite, on procède à la sélection des titres du portefeuille en fonction de critères fixes. Finalement, on calcule les pondérations accordées à chaque titre à l’aide d’une formule spécifiée par la méthodologie. Ce sont ces critères de sélection et méthodes de calcul des pondérations qui permettent de distinguer les stratégies les unes des autres. Toutes ces méthodologies s’appuient sur les données historiques. Elles présument donc qu’un groupe de titres affichant une volatilité faible dans le passé poursuivra ce même comportement dans l’avenir.

La première stratégie – préconisées notamment par BMO – est de procéder à un classement des titres éligibles selon leur indice bêta, lequel mesure leur sensibilité aux fluctuations générales du marché. Un échantillon regroupant les titres affichant les bêtas les plus faibles – donc moins risqués – est sélectionné. Les pondérations de chaque titre est également fonction de leur bêta : les titres affichant un coefficient plus faible se voient accorder un poids plus important.

La deuxième stratégie ressemble à la première, toutefois elle mesure le risque de chaque titre en fonction de leur volatilité, qui est mesurée par l’écart-type des rendements sur une période pouvant aller jusqu’à trois ans. Encore une fois, moins l’écart-type est élevé et plus lourde sera la pondération, afin d’augmenter l’emphase sur les titres les moins risqués. Les stratégies s’appuyant sur la volatilité sont utilisées par les FNB des firmes Invesco et CI First Asset.

La troisième stratégie est plus complexe. Elle confie à un algorithme d’optimisation la tâche de sélectionner les actions parmi l’univers des titres éligibles et de leur attribuer une pondération, le tout en tenant compte de leurs corrélations. Tout en respectant certaines contraintes de diversification, l’algorithme propose les titres et les pondérations qui produisent collectivement la plus faible volatilité. Cette stratégie est mise en œuvre par les FNB iShares.

Un peu d’ordre s’il vous plaît!

Comme vous pouvez le constater, il existe une grande variété de méthodes et de structures de FNB à faible volatilité. Pour y voir plus clair, nous avons procédé à une sélection des FNB les plus aptes à répondre à nos questions. Tout d’abord, nous n’avons retenu que les FNB offrant des données sur cinq ans. Nous nous sommes concentrés sur les classes de FNB en dollars canadiens et sans couverture du risque de devise. Nous avons aussi exclu les FNB qui incorporent d’autres facteurs en plus du facteur de faible volatilité (par exemple les dividendes élevés). Finalement, nous nous sommes limités spécifiquement aux FNB d’actions canadiennes, américaines, internationales des pays développés et des actions des pays émergents. En fin de compte, nous avons réduit le nombre de titres à étudier à onze FNB présentant des caractéristiques assez semblables pour nous permettre d’en retirer une information valable.

Pour en apprendre davantage, nous proposons de comparer les FNB à faible volatilité (FNBFV) à des FNB de référence (FNBREF) selon les critères suivants:

  • Ratio des frais de gestion (RFG)
  • Ratio des frais d’opération
  • Rendement sur 5 ans
  • Écart-type sur 5 ans
  • Nombre de titres en portefeuille
  • Concentration dans les 10 plus importants titres
  • Rotation des titres en portefeuille
  • Distributions de gains en capital

Actions canadiennes

Pour les actons canadiennes (voir tableau 1 ci-dessous), les FNBFV sont tous beaucoup plus chers que la référence, le RWC étant de loin le plus cher. Tel que prévu, tous les FNBFV ont affiché une volatilité nettement moindre que le FNBREF. La période 2015-2019 a été très bonne pour les FNBFV d’actions canadiennes, alors les rendements de trois des quatre titres à l’étude ont surpassé le FNBREF. Au point de vue de la diversification, le nombre de titres en portefeuille des FNBFV est très inférieur à la référence mais toutefois, la concentration parmi les dix plus grands titres est généralement moindre.

Finalement, tous les FNBFV ont affiché un roulement de portefeuille beaucoup plus élevé que le FNBREF ce qui pourrait faire craindre des distributions de gain en capital élevées. Toutefois, ce risque ne s’est matérialisé –ce avec modération– que pour un seul FNBFV (ZLB a distribué en moyenne 1,5 % de la valeur nette de l’actif pendant la période 2015-2018). L’efficacité fiscale des FNBFV d’actions canadiennes s’est donc avérée plutôt bonne.

Prenons quelques instants pour vous expliquer pourquoi un investisseur peut redouter les distributions de gains en capital, aussi désignées comme distributions fantômes.

Les distributions de gains en capital sont nuisibles aux investisseurs qui détiennent des parts de fonds d’investissement dans un compte non enregistré. Lorsqu’un fonds réalise des gains à la revente de certains titres en portefeuille, ces gains cumulatifs en fin d’année s’ajoutent au revenu imposable des détenteurs de parts. On dit alors qu’il a y « distribution de gain en capital ». En réalité, les distributions ne sont pas versées aux investisseurs, car le montant du gain est réinvesti automatiquement dans de nouvelles parts du fonds. Au bout du compte, les détenteurs de parts ne reçoivent rien et sont obligés de payer de l’impôt. C’est pourquoi on les appelle parfois « distributions fantômes ». À noter toutefois que l’investisseur qui est « victime » d’une distribution fantôme paiera toutefois moins d’impôt plus tard, à la revente de ses parts, puisque la valeur nette de l’actif des parts sera revue à la baisse suite à la distribution. Subir une distribution fantôme est donc équivalent à payer de l’impôt avant le temps. Un des meilleurs arguments en faveur des fonds passifs est qu’ils comportent systématiquement moins de distributions fantômes compte tenu de leur plus faible activité de portefeuille en comparaison des fonds gérés activement.

Tableau 1 : FNB d’actions canadiennes à faible volatilité au 31 décembre 2019

Source: PWL Capital

Actions américaines

Pour les actons américaines (tableau 2), les FNBFV affichent des frais de gestion plus chers que la référence, le RWU.B étant nettement le plus cher. Deux des trois FNBFV à l’étude ont affiché une volatilité nettement moindre que le FNBREF. Deux parmi les trois FNBFV à l’étude ont affiché des rendements (sur cinq ans) supérieurs à la référence, le troisième tirant de l’arrière par une faible marge. Au plan de la diversification, le nombre de titres en portefeuille des FNBFV est très inférieur à la référence, mais encore une fois, la concentration parmi les dix plus grands titres est généralement moindre. Finalement, tous les FNBFV ont affiché un roulement de portefeuille beaucoup plus élevé que le FNBREF et cette fois, deux des trois FNBFV ont affiché des distributions de gains en capital supérieures à la référence, ce qui indique une efficacité fiscale moindre lorsque détenus dans un compte non enregistré.

Tableau 2 : FNB d’actions américaines à faible volatilité au 31 décembre 2019

Source: PWL Capital

Actions internationales des pays développés

Les FNBFV d’actions internationales (tableau 3) affichent encore une fois des ratios de frais de gestion (RFG) plus chers que la référence, mais les écarts sont plus minces que pour les actions canadiennes et américaines. Le ratio des frais d’opération du fonds ILV est assez élevé, à 0,10 %. Les deux FNBFV à l’étude ont affiché une volatilité nettement moindre que le FNBREF. Un seul des deux FNBFV a affiché un rendement (sur cinq ans) supérieur à la référence. Au plan de la diversification, le nombre de titres en portefeuille des FNBFV est très inférieur à la référence, mais cette fois-ci la concentration parmi les dix plus grands titres est inférieure à la référence pour un seul des deux FNBFV à l’étude. Pour ce qui est de l’efficacité fiscale, les deux FNBFV ont affiché un roulement de portefeuille inférieur à celui du FNBREF. Finalement, des distributions de gains en capital des FNBFV ont été inférieures à la référence, ce qui est excellent.

Tableau 3 : FNB d’actions internationales des pays développés à faible volatilité au 31 décembre 2019

Source: PWL Capital

Actions des pays émergents

Les FNBFV d’actions des pays émergents (tableau 4) affichent encore une fois des ratios de frais de gestion (RFG) plus chers que la référence, avec toutefois des écarts plus minces que pour les actions canadiennes et américaines. Le ratio des frais d’opération de ELV est très élevé, à 0,41 %. Les deux FNBFV affichent une volatilité nettement réduite par rapport à la référence. Les deux FNBFV à l’étude ont affiché des rendements (sur cinq ans) inférieurs à la référence. Sur le plan de la diversification, le nombre de titres en portefeuille des FNBFV est très inférieur à la référence, mais cependant la concentration parmi les dix plus grands titres est moindre que celle du FNBREF. Du côté de l’efficacité fiscale, les deux FNBFV ont affiché un roulement de portefeuille supérieur à celui du FNBREF, mais toutefois leurs distributions de gains en capital des FNBFV ont été presque nulles, ce qui est l’idéal.

Tableau 4 : FNB d’actions des pays émergents à faible volatilité au 31 décembre 2019

Source: PWL Capital

Pas mes FNB préférés

Les stratégies à faible volatilité ne sont pas mes préférées. Je trouve que les stratégies indicielles de marché total sont plus fiables sur le long terme et donc, mieux appropriées pour se diriger vers l’indépendance financière. Toutefois, les données des FNB à faible volatilité offerts au Canada indiquent que ces produits ont réalisé un bon début. Tous ont tenu leur promesse d’une volatilité moindre que celle du marché. Six des onze FNBFV étudiés ont produit des rendements supérieurs à la référence sur 5 ans. Leur diversification n’est pas idéale, mais elle n’est pas désastreuse non plus. Finalement, l’efficacité fiscale a été, jusqu’ici, généralement bonne, alors qu’on n’a pas vu trop de distributions de gains en capital.

Pour ceux qui souhaitent investir avec les FNB à faible volatilité, je vous propose trois suggestions. Tout d’abord, il est préférable d’éviter les titres dont les ratios des frais de gestion et d’opération sont nettement plus élevés. Aucune des méthodologies proposées ne me semble nettement supérieure aux autres, il est donc contreproductif de payer plus cher.

Ensuite, faites preuve de cohérence dans vos choix. Vous devriez utiliser la même famille de FNB pour toutes les sections de votre portefeuille (actions canadiennes, américaines, etc.) afin d’appliquer une méthodologie uniforme.

Finalement, demandez-vous si vous serez assez persévérant pour conserver vos FNBFV à la suite d’une longue séquence – je veux dire plusieurs années – de rendements inférieurs au marché, car cela se produira probablement à un moment donné. Je ne crois pas qu’il y ait de stratégie magique qui surperforme tout le temps. Il faut donc être prêt à persévérer contre vents et marées. Une stratégie qu’on abandonne en cours de route n’en est pas une.

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Fortes ventes de FNB en novembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fortes-ventes-de-fnb-en-novembre/ Tue, 07 Jan 2020 19:46:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63457 FOCUS FNB - Durant ce mois, l’actif sous gestion en fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a passé le cap des 200 G$.

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Le mois de novembre est historique pour le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB). Les créations nettes de ce mois se sont chiffrées à 4,5 milliards de dollars (G$), soit les créations nettes mensuelles les plus élevées de 2019 et parmi les plus élevées jamais enregistrées. Jumelées à l’effet des marchés financiers, ces fortes ventes nettes ont permis à l’actif sous gestion en FNB canadiens de dépasser la barre des 200 G$, selon le rapport Canadian ETF Flows de Banque Nationale Marchés financiers.

En novembre, les actions ont dominé les ventes nettes avec 2,1 G$. Les FNB à revenu fixe ont enregistré un autre mois fort avec 1,9 G$ de créations nettes. Toutefois, on peut noter que le mois de novembre a été particulièrement clément puisqu’aucune catégorie d’actifs n’a enregistré de rachat net de parts de FNB.

Sur le plan des FNB d’actions, les régions pour lesquelles les entrées nettes ont été les plus fortes sont, dans l’ordre, le Canada (980 M$), les marchés internationaux (836 M$) et les États-Unis (342 M$).

Les FNB d’actions canadiennes couvrant un marché étendu et les FNB à faible volatilité ont été particulièrement populaires. Par exemple, le iShares S&P/TSX 60 Index ETF et le iShares Core S&P/TSX Capped Composite ont enregistré des entrées nettes de 695 M$ et de 271 M$, respectivement. Le BMO Low Volatility Canadian Equity ETF a, quant à lui, enregistré 121 M$ d’entrées.

Du côté américain, les FNB d’actions américaines non couverts en devises étrangères font parties des 20 FNB ayant enregistré le plus d’entrées dans le mois. Le BMO S&P 500 Index ETF est sixième du classement avec des entrées nettes de novembre, avec 223 M$, le Horizons S&P 500 Index ETF est quatorzième avec 69 M$ d’entrée et le Vanguard S&P 500 Index ETF est dix-huitième avec 42 M$ d’entrées.

Autre mois fort pour les FNB à revenu fixe

Les FNB à revenu fixe ont encore enregistré un autre mois fort comme depuis le début de l’année.

Les FNB d’obligations totales du Canada, les FNB d’obligations de sociétés du Canada et la catégorie des FNB de « comptes d’épargne » (savings accounts  ETFs) font partie des produits ayant enregistrés les plus importants flux nets mensuels parmi toutes les catégories.

Parmi les FNB d’obligations totales, quatre produits font partie des FNB ayant enregistrés le plus d’entrées ce mois-ci.

  • Le iShares Core Canadian Universe Bond Index ETF est deuxième avec 505 M$ d’entrées nettes.
  • Le BMO Aggregate Bond Index ETF est dixième avec 124 M$ d’entrées nettes.
  • Le Vanguard Canadian Aggregate Bond Index ETF est dix-septième avec 47 M$ d’entrées nettes.
  • Le iShares Core Canadian Short Term Bond Index ETF est dix-neuvième avec 41 M$ d’entrées nettes.

Le iShares Canadian Corporate Bond Index ETF, qui fait partie des FNB d’obligations de sociétés du Canada, est quatrième du classement avec des entrées nettes de 404 M$. Pour la catégorie des FNB de « comptes d’épargne », on peut citer le CI First Asset High Interest Savings ETF et ses 168 M$ d’entrées nettes et le High Interest Savings Account ETF qui a enregistré des entrées nettes de 80 M$.

Les FNB d’obligations étrangères ont, quant à eux, attiré 199 M$.

Une année faste pour les FNB de revenu fixe

Pour les 11 premiers mois de 2019, les FNB de titres à revenu fixes ont dominé les créations nettes annuelles de FNB canadiens, lesquelles s’établissent à 23,5 G$ à la fin de novembre. Les ventes nettes de FNB à revenu fixe ont capté 53,8 % des ventes nettes totales (12,62 G$) alors que les FNB d’actions ont représenté 34,8 % (8,17 G$) des ventes totales.

Sur le plan des FNB obligataires, ce sont les FNB de marché total, des FNB étrangers et les FNB de « comptes d’épargne » qui ont capté la majorité des ventes nettes annuelles. Les FNB qui donnent une exposition diversifiée à un panier de titres à revenu fixes ont été les plus vendues, tout comme les FNB dont la duration est très courte.

Du côté des FNB d’actions, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière et les FNB qui misent sur la faible volatilité ont été les plus vendus. Parmi les FNB d’actions sectoriels, ce sont les FNB qui donnent une exposition au secteur de l’immobilier et des services publics qui se sont les mieux vendus. Les FNB d’actions du secteur financier ont affiché des rachats nets importants de janvier à novembre.

Par ailleurs, de janvier à novembre, les manufacturiers qui ont capté le plus de créations nettes sont BMO Gestion mondiale d’actifs (7,3 G$), Placements Vanguard Canada (4,6 G$), CI First Asset (3,0 G$), RBC iShares (2,1 G$) et Placements Mackenzie (1,1 G$).

Les gagnants sur le plan des ventes nettes par fournisseurs de FNB pour le mois de novembre.

De nombreux lancements

Le mois de novembre a vu également un grand nombre de lancements de nouveaux FNB. Ainsi, 16 nouveaux produits ont été lancés par trois fournisseurs.

Gestion de Placements TD a lancé dix FNB :

Un FNB à gestion active de l’immobilier

  • TD Active Global Real Estate Equity ETF

Des FNB de titres à revenu fixe gérés activement

  • TD Income Builder ETF
  • TD Canadian Long-Term Federal Bond ETF
  • TD US Long Term Treasury Bond ETF
  • TD Active US High Yield Bond ETF
  • TD Active Global Income ETF

Des FNB d’actions quantitatives

  • TD Q Global Multifactor ETF
  • TD Q Canadian Dividend ETF
  • TD Q Global Dividend ETF
  • TD Q U.S. Small-Mid-Cap Equity ETF

 iA Clarington a lancé une série en FNB de fonds communs de placement à gestion active

Titres à revenu fixe gérés activement :

  • IA Clarington Floating Rate Income Fund

FNB à répartition des actifs :

  • IA Clarington Global Allocation Fund
  • IA Clarington Strategic Income Fund

Evolve a ajouté une série en dollars américains de deux FNB existants (LIFE/U, CALL/U) et un FNB d’épargne à intérêt élevé (HISA).

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