CI Investments – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 19 Jun 2024 11:11:01 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CI Investments – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 « Un ajout précieux » à l’équipe de Raymond James https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/un-ajout-precieux-a-lequipe-de-raymond-james/ Wed, 19 Jun 2024 11:11:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101419 NOUVELLES DU MONDE – Michelle Connolly intègre la firme à titre de cheffe, Planification financière et solutions d’assurance.

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Michelle Connolly a rejoint Raymond James, filiale canadienne du courtier en valeurs mobilières nord-américain, Raymond James Financial, à titre de cheffe, Planification financière et solutions d’assurance, au sein de l’équipe des Solutions de gestion de patrimoine le 29 mai dernier.

À ce titre, Michelle Connolly, qui amène avec elle plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la planification du patrimoine, des assurances, des successions et des fiducies, jouera un rôle important dans l’amélioration de la prestation des solutions globales de gestion de patrimoine de Raymond James, en soutenant les réseaux des conseillers indépendants et d’entreprise et les familles de leurs clients.

« Le parcours de Michelle en matière de leadership et de mentorat et son approche réfléchie et proactive de la prestation de solutions personnalisées pour les clients font d’elle une candidate idéale pour ce rôle stratégique, soutient Jennifer Hodgson, VPP, cheffe de Solutions globales, gestion de patrimoine, Raymond James et cheffe de la direction, Compagnie Trust Solus, Fiducie Raymond James (Québec). Nous sommes fiers d’accueillir Michelle, qui constitue un ajout précieux à l’équipe de Raymond James, et qui nous aidera à maintenir la dynamique de la firme. »

Jusqu’à récemment, Michelle Connolly, CPA, CA, CFP, TEP et FEA, occupait le poste de vice-présidente principale de la planification patrimoniale, fiscale et successorale avancée à Wellington-Altus. Au cours de sa carrière, elle a également travaillé pour la Financière Sun Life, CI Investments et Deloitte.

« Les conseillers qui ont rencontré Michelle dans le passé ont communiqué avec nous pour nous faire part de leur enthousiasme, rapporte Jamie Coulter, chef de la direction. Nous sommes tous ravis d’accueillir Michelle et sa vaste expérience au sein de la firme et nous avons hâte de travailler avec elle et avec l’ensemble de l’équipe pour soutenir nos solutions globales de gestion de patrimoine. »

« Je me réjouis de travailler avec les conseillers de Raymond James afin de leur fournir des solutions de gestion de patrimoine complètes qui répondent aux besoins changeants de leurs clients, tout en contribuant à la forte de croissance de la firme au Canada », assure de son côté Michelle Connolly.

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Ausculter un FNB spécialisé https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/ausculter-un-fnb-specialise-2/ Fri, 01 Sep 2023 00:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95755 DÉVELOPPEMENT - Éléments d’une vérification diligente pour certains FNB.

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Avant de choisir un fonds négocié en ­Bourse (FNB) spécialisé, les conseillers devraient effectuer une vérification diligente du produit et de son émetteur. Voici des éléments de vérification pour certains types de ­FNB spécialisés qui ont été abordés à l’occasion de la ­Conférence sur les ­FNB organisée par le ­Cercle de la finance du ­Québec, le 31 mai dernier.

Liquidité

Lorsqu’on envisage d’investir dans un ­FNB spécialisé, on doit bien comprendre ce qui peut influencer sa liquidité. Notons d’abord que les ­FNB ont deux niveaux principaux de liquidité. La liquidité primaire du fonds, c’­est-à-dire la facilité avec laquelle on peut négocier ses actifs ­sous-jacents à un prix qui est juste. Il s’agit de la liquidité intrinsèque d’un ­FNB. Le deuxième niveau de liquidité concerne le marché secondaire du ­FNB ­lui-même, qui peut être négocié avec d’autres participants du marché, comme des investisseurs individuels, institutionnels ou des mainteneurs de marché.

« ­Même si un ­FNB n’a pas de marché secondaire actif, a peu de volume de transactions, parfois même n’a pas négocié depuis quelques jours et même si la taille de son actif sous gestion est petite, le ­FNB peut tout de même être très liquide, dépendamment de la liquidité du marché sous-jacent », a précisé ­Pierre-Luc ­Vachon, chef des produits, ­Stratégies de placement, chez ­Desjardins ­Gestion internationale d’actifs. En somme, un ­FNB est au moins aussi liquide que ses titres ­sous-jacents.

Parfois, un ­FNB peut également être considérablement plus liquide que ses titres ­sous-jacents, comme ça a été le cas en mars 2020 alors que certaines obligations de sociétés ont cessé d’être négociées, le marché étant en pénurie d’acheteurs.

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, on ne devrait pas porter trop d’attention au volume de négociation d’un ­FNB, mais plutôt examiner son écart cours ­acheteur-cours vendeur, dit Erika Toth, directrice BMO ­FNB, ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs : « L’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur constitue un bon indicateur de la liquidé d’un ­FNB. » ­Selon elle, pour bien des investisseurs, cet écart est souvent plus restreint que lorsqu’on tente d’acheter des obligations individuelles.

Par ailleurs, pour accéder à certains fonds spécialisés dans les dettes de pays émergents, il est parfois plus économique de passer par l’intermédiaire d’un ­FNB afin d’éviter des écarts trop élevés. « ­Si on voulait acheter à la pièce des obligations de marchés émergents, on devrait ouvrir des comptes dans chacun de ces pays, faire face à des fourchettes de prix très larges parce que ce ne sont pas des titres qui se négocient forcément et composer avec les enjeux de taxation et de paperasse », a indiqué Hadiza Djataou, gestionnaire de portefeuille, ­Placements Mackenzie.

Frais

En plus de l’écart cours ­acheteur-cours vendeur, qui entraîne souvent des frais importants à l’achat et à la vente d’un titre, on doit considérer les frais de négociation de FNB en tant que tel. Ces frais varient en fonction de la taille de l’ordre. Bien qu’on puisse se procurer des parts d’un ­FNB avec une somme modeste, ­celle-ci peut entraîner des coûts de négociation importants qu’on devrait aussi considérer, selon ­Pierre-Luc ­Vachon.

Le ratio des frais de gestion et le ratio des frais d’exploitation constituent également une mesure à prendre en compte, estime ­Erika ­Toth. Bien qu’il existe des ­FNB indiciels dont les frais de ce genre sont inférieurs à 10 points de base, c’est rarement le cas pour des ­FNB spécialisés, dont la fourchette de frais peut évoluer entre 30 points de base et 130 points de base.

Évaluer l’ensemble des frais est donc particulièrement important pour un ­FNB spécialisé. Durant la présentation, on a insisté sur l’importance de bien lire les documents des émetteurs de fonds afin de déterminer les forces et les faiblesses de la stratégie. Il importe aussi de tenir compte de l’expérience de l’émetteur du fonds ainsi que de son degré de transparence. Il a aussi été question de certaines vérifications propres aux ­FNB axés sur l’investissement socialement responsable et sur les stratégies d’options d’achats couvertes, soit deux stratégies qui ont été populaires en 2022 et 2023.

Comprendre l’ESG

Une autre tendance forte du marché des ­FNB concerne ceux qui sont axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce segment de marché représente des actifs de 13,2 G$ et des créations nettes de 1,6 G$ de janvier à avril 2023, selon ­Banque ­Nationale Marchés financiers. Ces ­FNB sont populaires, mais occasionnellement remis en question, parfois par manque de connaissance de la stratégie ­ESG.

D’abord, il faut comprendre qu’il y a une panoplie d’approches en investissement responsable. Certains fonds visent principalement à exclure des titres dans certains secteurs d’activité, par exemple le charbon, a expliqué Pierre-Luc ­Vachon. D’autres choisissent les meilleurs acteurs sur le plan ­ESG dans leur catégorie, sans exclure aucun secteur. Certains fonds visent des thématiques comme les énergies vertes.

« C’est important de maintenir cette diversité dans les stratégies et les approches pour répondre aux besoins variés des investisseurs. Je ne crois pas qu’on veuille nécessairement qu’une seule approche soit acceptée et que tous les fonds tendent vers celle-ci », ­a-t-il dit.

Hadiza ­Djataou a vu l’arrivée sur le marché d’une panoplie d’obligations dites vertes. Selon elle, il est donc d’autant plus important d’avoir l’expertise et l’équipe qui permettent de découvrir les failles dans la documentation. Par exemple, certaines entreprises vont émettre des obligations afin d’atteindre des cibles qui le sont déjà. Il est donc important de comprendre ce que l’entreprise fera avec les liquidités dégagées.

Selon ­Erika ­Toth, l’éducation des clients et la divulgation des émetteurs du fonds sont essentielles.

Options d’achat couvertes

Ces ­FNB ont été populaires depuis le début de l’année et en 2022. Par contre, il faut faire une bonne diligence raisonnable avant d’investir dans ces titres et saisir les stratégies mises en place par les émetteurs.

« ­Il faut comprendre la méthodologie du gestionnaire et comment [est généré] le taux de distribution », a souligné Erika ­Toth.

Un ­FNB d’options d’achat couvertes vendra une option d’achat à parité (at the money) de 2 $ sur une action se négociant actuellement à 100 $, et recevra 200 $ sur un contrat de 100 actions. L’acheteur de l’option paie une prime pour avoir le droit d’acheter au prix de levée de 100 $ le bloc d’actions. Le gestionnaire du ­FNB parie que, pour la durée de l’option, habituellement entre un et deux mois, le prix de l’action ­sous-jacente ne montera pas de plus de 2 $.

Si la valeur de l’action ­sous-jacente baisse, l’option ne sera pas exercée. Tant que le prix ne franchit pas le seuil de 98 $, le revenu de la vente d’option couvre la perte encourue. Or, si le titre tombe sous les 98 $, les pertes ne sont pas stoppées et le portefeuille est entièrement exposé à toute baisse supplémentaire.

À l’inverse, si le cours de l’action augmente, les gains sont plafonnés. En effet, ­au-dessus du prix de 100 $, la valeur de l’action augmente mais l’option sera exercée, ce qui nécessitera la vente de la  position à l’acheteur de l’option. Si l’action se négocie entre 100 $ et 102 $, la prime reçue fait plus que compenser l’augmentation du capital à laquelle on renonce. Or, une fois que les actions se
négocient ­au-dessus de 102 $, le ­FNB a renoncé à une partie de l’appréciation du capital.

En résumé, pour la stratégie de vente d’options d’achat couvertes, les gains à la hausse sont  plafonnés, et les pertes n’ont aucun filet de sécurité.

La portion du portefeuille du ­FNB qui fait l’objet de vente d’options d’achat varie selon le manufacturier et le produit. Par exemple, elle est de 50 % à ­BMO, de 33 % à Harvest et de 25 % à CI. Plus cette proportion est élevée, plus la part du portefeuille plafonnée en cas de gain est grande.

Lors de la conférence en ligne, ­Erika ­Toth a mis en lumière certains éléments à examiner : « ­Si le niveau de distribution semble trop beau pour être vrai – on parle de produits qui affichent un taux de distribution de 13 % ou 14 % – c’est probablement le cas. Il est possible que ces rendements ne soient pas durables et aient un impact négatif sur la performance à long terme. »

Un investisseur devrait aussi vérifier si le fournisseur utilise ou non un effet de levier pour augmenter son taux de distribution. « ­Nous recommandons d’éviter des stratégies d’options d’achat couvertes qui ont un levier. Ça peut augmenter le taux de distribution, mais en fait les covered call, c’est une stratégie défensive. Lorsqu’on utilise un effet de levier, les rendements sont amplifiés à la baisse. Et on n’est pas en mesure d’aller profiter pleinement de la hausse des titres à cause de la vente d’options d’achat. On n’utilise jamais un effet de levier dans nos ­FNB », a expliqué ­Erika Toth.

On devrait également savoir si les options sont vendues hors cours. « ­Pour nous, le choix du prix d’exercice de l’option dépendra de la disponibilité des primes et des conditions générales du marché. Nous faisons l’analyse sur chaque titre. Nous allons prendre des options qui sont davantage hors du cours quand la volatilité augmente et nous vendrons davantage des options plus près du cours lorsque la volatilité diminue. »

On devrait enfin tenir compte de l’échéance des options. Plus une option se rapproche de son échéance, plus elle perd de la valeur « et cela, c’est avantageux pour le vendeur de l’option et l’investisseur dans les stratégies de covered call », a fait observé ­Erika ­Toth.

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Les FNB à répartition d’actif se développent https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/les-fnb-a-repartition-dactif-se-developpent/ Mon, 16 May 2022 04:22:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86847 Les 12,6 G$ détenus dans ces FNB ne représentaient que 3,7 % des actifs canadiens en janvier.

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Bien que les fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels à frais réduits dominent le marché dans la catégorie des fonds équilibrés, ils ne sont pas pour autant sans concurrence. Les produits d’allocation d’actifs gérés activement font également partie du paysage de l’investissement. Et si leurs actifs sous gestion sont beaucoup plus faibles, ces stratégies actives s’avèrent être des concurrentes valables par rapport aux offres de plus de 1 G$ des familles Vanguard et iShares.

Contrairement à ce qui se passe dans le domaine des fonds communs de placement, où les fonds multi-actifs occupent la plus grande part de marché, les 12,6 G$ détenus dans ces catégories de FNB ne représentaient que 3,7 % des actifs en janvier, selon l’Association canadienne des FNB.

Placements Vanguard Canada détenait plus de la moitié de ce montant, soit 6,7 G$. Par ailleurs, Gestion d’actifs BlackRock Canada, gestionnaire d’iShares, détenait 4 G$. La plupart des autres fournisseurs de FNB géraient moins de 100 M$ en mandats équilibrés, ou plus souvent rien du tout.

Cela représente une occasion d’affaires pour les entreprises qui peuvent tirer parti de leur expertise en gestion active. L’un des principaux candidats est CI Investments, qui exerce ses activités sous le nom de Gestion mondiale d’actifs CI.

Lancé à l’origine comme un FNB autonome en août 2019, ce qui est maintenant la série de FNB de CI Global Asset Allocation Private Pool a été créé en juillet 2020 par une fusion de fonds. Le personnel de CI gère activement tous les aspects du fonds : la composition de l’actif, les portefeuilles sous-jacents confiés à des spécialistes des actions sectorielles et des titres à revenu fixe, ainsi que l’exposition aux devises.

Le FNB effectuera des changements importants par rapport à sa pondération neutre en actions de 60 %, allant jusqu’à environ 10 points de pourcentage en plus ou en moins.

« Nous utilisons les différents paliers pour protéger le capital d’abord, et obtenir des rendements », dit le gestionnaire principal Drummond Brodeur, vice-président senior, gestionnaire de portefeuille et stratège mondial chez CI. Si les circonstances le justifient, il est prêt à conserver jusqu’à 20 % du fonds en liquidités.

Les différentes séries du fonds commun ont un actif combiné d’environ 700 M$, dont seulement 16 M$ sont détenus dans la série FNB. Ce mandat est essentiellement une version plus concentrée du Fonds mondial de revenu et de croissance CI, un fonds commun géré par la même équipe de CI et dont la stratégie est similaire. « C’est assez proche du même fonds [que le FNB] », concède Drummond Brodeur.

Lancé en 2007, le fonds commun de placement CI a obtenu la meilleure note Morningstar, soit cinq étoiles, pour les rendements ajustés au risque dans la catégorie Global Neutral Balanced. Son actif de plus de 9 G$ dépasse les totaux combinés des cinq plus grands FNB équilibrés. « Nous pouvons effectuer des changements très importants qui, de nos jours, peuvent faire bouger plus de 1 G$ en une journée », assure Drummond Brodeur.

Parmi les autres exemples de FNB multi-actifs gérés activement par des sociétés torontoises, citons le FNB Exemplar Growth and Income, géré par Arrow Capital Management, l’IA Clarington Loomis Global Allocation Fund, d’IA Clarington Investments, et le Purpose Tactical Asset Allocation Fund, de Purpose Investments.

Certains FNB équilibrés adoptent des approches hybrides qui combinent des éléments d’investissement actif et passif. C’est le cas des portefeuilles TD En un clic de Gestion de Placements TD (GPTD), qui ont été lancés en août 2020.

Jonathan Needham, vice-président, répartition des FNB, affirme que la suite En un clic a été conçue pour être peu coûteuse, mais avec « plus d’outils dans la boîte à outils »qui, selon GPTD, peuvent donner de meilleurs résultats que les concurrents passifs existants.

Le Portefeuille FNB En un clic TD – modéré, par exemple, détient quelque 15 FNB TD sous-jacents, dont environ 30 % des actifs sont gérés activement. « Avec une large exposition au marché, nous ne voulons pas dépenser trop, donc nous utilisons l’approche passive, déclare Jonathan Needham. Et lorsque nous pensons qu’il y a des risques factoriels spécifiques, ou une capacité à réduire le risque, ou une capacité à ajouter de l’alpha, c’est là que nous utilisons certaines stratégies actives. »

La répartition neutre de l’actif du Portefeuille FNB En un clic TD – modéré est de 60-40 en faveur des actions par rapport aux titres à revenu fixe, mais elle peut varier jusqu’à 10 points de pourcentage. « Nous procédons à un rééquilibrage lorsque nous pensons que le marché présente une occasion », informe Jonathan Needham, ajoutant que GPTD adopte une approche « optimisée en fonction du risque » en matière de répartition de l’actif.

En utilisant des mesures de risque et les perspectives des marchés financiers de GPTD, les gestionnaires de portefeuille cherchent à maintenir un profil de risque similaire à celui d’un portefeuille 60-40, même lorsqu’ils sont surpondérés en actions. Parmi les instruments qui leur permettent d’y parvenir figurent les FNB à faible volatilité fondés sur des facteurs de TD.

Ailleurs, la société Placements Mackenzie, établie à Toronto, malgré sa grande expertise en gestion active, a opté pour une approche stratégique basée sur les indices pour sa gamme de FNB multi-actifs. « Nous ne pratiquons pas la négociation tactique », souligne Prerna Mathews, vice-présidente, produits et stratégie des FNB.

Les fonds équilibrés de Mackenzie sont conçus pour plaire à un large public, et tous les FNB sous-jacents des fonds sont appuyés sur un indice. De plus, à l’exception d’une petite allocation à son FNB d’obligations des marchés émergents, tous les avoirs sont dans des catégories d’actifs de base.

Prerna Mathews préconise le maintien d’une participation de base à faible coût pour les clients, ainsi que des participations gérées activement ou non essentielles qui sont personnalisées pour les clients individuels.

« Gardez votre base à faible coût, recommande-t-elle. Et utilisez votre allocation tactique, vos expositions satellites pour vraiment améliorer votre vision. »

L’adoption de l’indexation a permis à Mackenzie de facturer des frais de gestion conformes à ceux des fournisseurs de FNB équilibrés les moins coûteux. Le FNB Répartition équilibrée Mackenzie, par exemple, a un ratio des frais de gestion de 0,19 %. En comparaison, le Portefeuille FNB En un clic TD – modéré, géré plus activement, exige des frais légèrement plus élevés de 0,28 %, tandis que le ratio des frais de gestion du FNB entièrement actif de CI s’élève à 0,90 %.

Pour présenter son FNB aux conseillers, CI met en avant les résultats passés de son proche homologue en fonds communs de placement. Surmontant l’obstacle des frais plus élevés, il a surpassé le portefeuille de FNB équilibré Vanguard de 2,2 G$ et le leader du marché, le portefeuille de FNB de croissance Vanguard, de 3,4 G$.

« Je pense que les résultats obtenus parlent d’eux-mêmes », soutient Drummond Brodeur, de CI. Cela dit, comme la série de FNB de CI a moins de deux ans d’existence, il est encore trop tôt pour faire des comparaisons significatives entre CI et Vanguard.

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Comment la guerre en Ukraine affecte l’investissement dans les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-la-guerre-en-ukraine-affecte-linvestissement-dans-les-fnb/ Wed, 13 Apr 2022 06:10:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86273 FOCUS FNB - L'énergie propre, l'agriculture et la cybersécurité sont parmi les secteurs à surveiller.

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Le désinvestissement de la Russie et les sanctions punitives n’étaient que le début des retombées économiques de la guerre en Ukraine, qui se font sentir dans le monde entier. Le secteur le plus touché est celui de l’énergie. L’abandon du pétrole et du gaz russes se traduit par une réduction de l’offre mondiale, une hausse des prix et un coup de pouce au développement des énergies propres.

Compte tenu de la forte dépendance de l’Europe à l’égard des combustibles fossiles russes, le continent sera à l’avant-garde de la transition énergétique, affirme BMO Global Asset Management (GAM) en analysant le conflit dans une perspective d’investissement responsable.

« Alors que la hausse des prix de l’énergie entraîne un risque d’inflation supplémentaire, la diminution de la dépendance à l’énergie russe peut être un catalyseur pour accélérer le calendrier de transition vers l’énergie propre en Europe », soutient BMO GAM dans un commentaire coécrit par Nalini Feuilloley, responsable de l’investissement responsable, et Rosa van den Beemt, vice-présidente de la gérance.

Le FINB BMO actions du secteur énergie propre (ZCLN) fait partie d’un nombre croissant de fonds négociés en Bourse (FNB) d’énergie renouvelable au Canada, avec le FNB indiciel énergie propre CIBC (CCLN), le Dynamic Active Energy Evolution ETF (DXET), le First Trust NASDAQ Clean Edge Green Energy ETF (QCLN) et le Harvest Clean Energy ETF (HCLN).

« Les implications géopolitiques des prix du pétrole et du gaz ne sont pas nouvelles, mais en 2022, ce conflit et ses dimensions énergétiques surviennent après des développements importants dans les technologies d’énergie renouvelable », selon un commentaire sur le marché de Harvest Portfolios Group.

« Ils arrivent à un moment où le monde est sur une trajectoire à long terme qui l’éloigne des combustibles fossiles et le rapproche des énergies propres, et ils peuvent servir de catalyseur pour une adoption plus rapide et plus complète des technologies d’énergie propre. »

Actuellement, cependant, la hausse des prix du pétrole et du gaz augmente les bénéfices des producteurs d’énergie traditionnels tout en contribuant à l’augmentation de l’inflation.

L’Europe est particulièrement vulnérable. « La hausse de l’inflation et la baisse de la confiance des entreprises coûteront probablement la croissance du PIB européen au cours des prochains trimestres », avance Alfred Lam, premier vice-président et directeur des investissements de CI Multi-Asset Management, une division de CI Investments.

L’expert a augmenté sa pondération dans le secteur de l’énergie tout en réduisant son exposition à l’Europe.  « Nous prévoyons que les taux ne monteront que lentement, la Banque centrale européenne étant en retard d’au moins six mois. Par conséquent, les taux d’intérêt seront négatifs après l’inflation pendant plus longtemps. »

Contrairement à l’Europe, l’impact direct de la guerre en Ukraine et des sanctions économiques imposées à la Russie sera assez limité sur le Canada, selon les dernières prévisions économiques du Mouvement Desjardins. En 2021, selon Desjardins, la Russie ne représentera que 0,1 % de toutes les exportations de marchandises canadiennes et 0,3 % des importations de marchandises.

Les répercussions indirectes de la hausse des prix de l’essence et d’autres produits de base ajouteront aux pressions inflationnistes au Canada, comme c’est le cas à l’échelle mondiale. Toutefois, l’économie canadienne – en particulier dans les provinces de l’Ouest qui produisent du pétrole et du gaz, des céréales et de la potasse – devrait bénéficier de la forte demande de produits de base générée par les sanctions contre la Russie, selon Desjardins.

Aux États-Unis, le principal impact sur les dépenses de consommation est la montée en flèche des prix de l’essence, continue la coopérative, ce qui amène les ménages à réduire leurs autres dépenses discrétionnaires et mine la confiance des consommateurs. Du côté des entreprises, l’incertitude générée par la guerre en Ukraine pourrait entraver les investissements américains dans des secteurs autres que le pétrole et le gaz.

L’économie la plus touchée, outre l’Ukraine, est la Russie elle-même. Avec le retrait des entreprises russes des indices de référence des marchés mondiaux et émergents, même les fonds indiciels gérés passivement, tel le FNB indiciel FTSE marchés émergents toutes capitalisations (VEE), n’ont plus besoin de détenir des titres russes.

La fin de la guerre en Ukraine ne suffira pas à réparer les dommages durables causés à l’économie russe.  « Même si les sanctions russes étaient levées, les entreprises occidentales resteront probablement réticentes à embrasser à nouveau la Russie, assurait Eric Lascelles, économiste en chef de RBC Global Asset Management, dans un commentaire du 29 mars. Elles reconnaissent maintenant la vulnérabilité de toute opération russe. Elles ont également vu les efforts de la Russie pour invalider leur droit à la propriété intellectuelle au cours du mois dernier. »

L’équipe de responsabilité sociale de BMO GAM déclare que, même s’il est possible de faire davantage, elle est encouragée par les mesures déjà prises contre la Russie par les entreprises, le secteur financier et les gouvernements. « Nous ne pouvons pas prédire l’issue de cette crise, mais nous espérons qu’elle pourra créer un précédent sur la façon dont la communauté financière peut offrir une réponse éclairée par les critères ESG pour les investissements dans les régions touchées par des conflits et à haut risque. »

L’insécurité alimentaire est une autre conséquence de la guerre. La Russie et l’Ukraine étant normalement toutes deux de grands fournisseurs de céréales et d’engrais, les prix de ces produits agricoles de base ont bondi en prévision d’importantes pénuries d’approvisionnement.

Des approvisionnements alimentaires alternatifs peuvent provenir de pays comme le Brésil, actuellement premier exportateur mondial de produits alimentaires de base, notamment de soja et de maïs, tempère Stephen Dover, stratège en chef des marchés et directeur du Franklin Templeton Investment Institute, en Californie. « Comme les pays cherchent à diversifier leurs fournisseurs d’engrais, la Chine et le Canada pourraient également en bénéficier, car ils sont de grands exportateurs d’engrais. »

Un substitut de l’industrie agricole mondiale est le iShares Global Agriculture Index ETF (COW), le seul du genre au Canada. Ce fonds a gagné environ 20 % au cours des cinq semaines qui ont suivi l’invasion du 24 février. Outre les producteurs d’aliments, le FNB comprend des entreprises d’engrais, de produits chimiques agricoles et de machinerie.

Selon Stephen Dover, les pénuries actuelles de semi-conducteurs s’aggraveront si la guerre se poursuit, car l’Ukraine est le plus grand fournisseur mondial de gaz néon, un intrant clé dans le processus de fabrication. Cela affectera les fournisseurs de biens de consommation durables, y compris l’industrie automobile.

Ailleurs dans le secteur technologique, la guerre entre la Russie et l’Ukraine a mis en évidence la menace que peut représenter une cybersécurité inadéquate pour les gouvernements et les entreprises.

« Les entreprises de cybersécurité ont vu la demande de leurs services augmenter considérablement », a déclaré Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve Funds Group.  « Par conséquent, les actions de la cybersécurité ont surperformé récemment en prévision d’une augmentation des dépenses en matière de sécurité numérique. »

Les fonds spécialisés dans ce thème technologique comprennent le FNB indiciel cybersécurité Evolve (CYBR), le First Trust Nasdaq Cybersecurity ETF (CIBR), le FNB Horizons GX Indice de cybersécurité (HBUG), et le FNB Sécurité numérique CI (CBUG).

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Les FNB à répartition d’actif ont de la place pour se développer https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-a-repartition-dactif-ont-de-la-place-pour-se-developper/ Tue, 08 Mar 2022 08:05:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85704 FOCUS FNB - Les 12,6 G$ détenus dans ces FNB ne représentaient que 3,7 % des actifs canadiens en janvier.

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Bien que les fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels à frais réduits dominent le marché dans les catégories équilibrées, ils ne sont pas incontestés. Les produits d’allocation d’actifs gérés activement font également partie du paysage de l’investissement. Et bien que leurs actifs sous gestion soient beaucoup plus faibles, ces stratégies actives s’avèrent être des concurrents valables face aux offres de plus d’un milliard de dollars des familles Vanguard et iShares.

Contrairement à ce qui se passe dans le domaine des fonds communs de placement, où les fonds multi-actifs détiennent la plus grande part de marché, les 12,6 milliards de dollars (G$) détenus dans ces catégories de FNB ne représentaient que 3,7 % des actifs en janvier, selon l’Association canadienne des FNB (ACFNB).

Plus de la moitié de ce montant, soit 6,7 G$, était détenue par Placements Vanguard Canada. Un autre 4 G$ était détenu par Gestion d’actifs BlackRock Canada, commanditaire d’iShares. La plupart des autres fournisseurs de FNB détenaient moins de 100 M$ en mandats équilibrés, ou plus souvent rien du tout.

Cela représente une occasion d’affaires pour les entreprises qui peuvent tirer parti de leur expertise en gestion active. L’un des principaux candidats est CI Investments, qui opère sous le nom de CI gestion mondiale d’actifs.

Lancé à l’origine comme un FNB autonome en août 2019, ce qui est maintenant la série de FNB de CI Global Asset Allocation Private Pool a été créé en juillet 2020 via une fusion de fonds. Tous les aspects du fonds – la répartition des actifs, les sous-portefeuilles délégués aux actions sectorielles et aux spécialistes des titres à revenu fixe, et l’exposition aux devises – sont gérés activement par le personnel de CI.

Le FNB effectuera des changements importants par rapport à sa pondération neutre en actions de 60 %, allant jusqu’à environ 10 points de pourcentage en plus ou en moins.

« Nous utilisons les fourchettes pour protéger le capital d’abord, et obtenir des rendements », rapporte le gestionnaire principal Drummond Brodeur, vice-président senior, gestionnaire de portefeuille et stratège mondial chez CI. Si les circonstances le justifient, il est prêt à conserver jusqu’à 20 % du fonds en liquidités.

Les différentes séries du fonds commun ont un actif combiné d’environ 700 M$, dont seulement 16 M$ sont détenus dans la série FNB. Ce mandat est essentiellement une version plus concentrée du Fonds mondial de revenu et de croissance CI, un fonds commun géré par la même équipe CI et dont la stratégie est similaire. « C’est assez proche du même fonds [que le FNB] », concède Drummond Brodeur.

Lancé en 2007, le fonds commun de placement CI a obtenu la meilleure note Morningstar, soit cinq étoiles, pour les rendements ajustés au risque dans la catégorie Global Neutral Balanced. Son actif de plus de 9 G$ dépasse les totaux combinés des cinq plus grands FNB équilibrés. « Nous pouvons effectuer des changements très importants qui, de nos jours, peuvent faire bouger plus d’un milliard de dollars en une journée », assure Drummond Brodeur.

Parmi les autres exemples de FNB multi-actifs gérés activement par des sociétés torontoises, citons le FNB Exemplar Growth and Income, parrainé par Arrow Capital Management, le IA Clarington Loomis Global Allocation Fund, de IA Clarington Investments, et le Purpose Tactical Asset Allocation Fund, de Purpose Investments.

Certains FNB équilibrés adoptent des approches hybrides qui combinent des éléments d’investissement actif et passif. C’est le cas des portefeuilles TD One-Click de Gestion de Placements TD (GPTD) qui ont été lancés en août 2020.

Jonathan Needham, vice-président, distribution des FNB, affirme que la suite One-Click a été conçue pour être peu coûteuse, mais avec « plus d’outils dans la boîte à outils » qui, selon GPTD, peuvent donner de meilleurs résultats que les concurrents passifs existants.

Le Portefeuille modéré de FNB TD One-Click, par exemple, détient environ 15 FNB TD sous-jacents, dont environ 30 % des actifs sont gérés activement. « Avec une large exposition au marché, nous ne voulons pas dépenser trop, donc nous utilisons le passif, déclare Jonathan Needham. Et lorsque nous pensons qu’il y a des risques de facteurs spécifiques, ou une capacité à réduire le risque, ou une capacité à ajouter de l’alpha, c’est là que nous utilisons certaines stratégies actives. »

La répartition neutre de l’actif de TD One-Click Moderate est de 60-40 en faveur des actions par rapport aux titres à revenu fixe, mais elle peut varier jusqu’à 10 points de pourcentage. « Nous procédons à un rééquilibrage lorsque nous pensons que le marché présente une opportunité », informe Jonathan Needham, ajoutant que GPTD adopte une approche « optimisée en fonction du risque » en matière de répartition de l’actif.

En utilisant des mesures de risque et les perspectives des marchés financiers de GPTD, les gestionnaires de portefeuille cherchent à maintenir un profil de risque similaire à celui d’un portefeuille 60-40, même lorsqu’ils sont surpondérés en actions. Parmi les véhicules qui leur permettent d’y parvenir figurent les FNB à faible volatilité fondés sur des facteurs de TD.

Ailleurs, la société Placements Mackenzie, basée à Toronto, malgré sa grande expertise en gestion active, a opté pour une approche stratégique basée sur les indices pour sa gamme de FNB multi-actifs. « Nous ne pratiquons pas la négociation tactique », souligne Prerna Mathews, vice-présidente, produits et stratégie des FNB.

Les fonds équilibrés de Mackenzie sont conçus pour plaire à un large public, et tous les FNB sous-jacents des fonds sont fondés sur un indice. De plus, à l’exception d’une petite allocation à son FNB d’obligations des marchés émergents, tous les avoirs sont dans des catégories d’actifs de base.

« L’objectif est de garder ces solutions simples, selon Prerna Mathews. Dès que nous commençons à nous lancer dans l’ingénierie de nombreux blocs de construction différents, vous en faites une solution plus complexe en termes de coûts sous-jacents. »

Elle préconise le maintien d’une participation de base à faible coût pour les clients, ainsi que des participations gérées activement ou non essentielles qui sont personnalisées pour les clients individuels.

« Gardez votre noyau à faible coût, recommande-t-elle. Et utilisez votre allocation tactique, vos expositions satellites pour vraiment améliorer votre vision. »

L’adoption de l’indexation a permis à Mackenzie de facturer des frais de gestion conformes à ceux des fournisseurs de FNB équilibrés les moins coûteux. Le FNB Répartition équilibrée Mackenzie, par exemple, a un ratio de frais de gestion de 0,19 %. En comparaison, le FNB modéré TD One-Click, géré plus activement, exige des frais légèrement plus élevés de 0,28 %, tandis que le ratio des frais de gestion du FNB entièrement actif de CI s’élève à 0,90 %.

Pour présenter son FNB aux conseillers, CI met en avant les résultats passés de son proche homologue en fonds communs de placement. Surmontant l’obstacle des frais plus élevés, il a surpassé le portefeuille de FNB équilibré Vanguard de 2,2 G$ et le leader du marché le portefeuille de FNB de croissance Vanguard de 3,4 G$.

« Je pense que les résultats obtenus parlent d’eux-mêmes », dit Drummond Brodeur de CI. Cela dit, comme la série de FNB de CI a moins de deux ans d’existence, il est encore trop tôt pour faire des comparaisons significatives entre FNB et Vanguard.

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Des placements obligataires judicieux ont propulsé les entreprises en tête du classement annuel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-placements-obligataires-judicieux-ont-propulse-les-entreprises-en-tete-du-classement-annuel/ Tue, 22 Feb 2022 15:07:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85346 Les actions des secteurs de l'énergie, des banques et de l'immobilier ont également enregistré de bonnes performances en 2021.

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Les investisseurs en actions ont obtenu des résultats inattendus en 2021, grâce à une croissance économique plus forte que prévu. Mais l’inflation a fait son apparition, les problèmes de chaîne d’approvisionnement et la forte demande de biens ayant fait grimper les prix. Cela a eu pour effet d’accroître les prévisions de hausse des taux d’intérêt cette année.

Les grands gagnants ont été les valeurs énergétiques, en hausse de 41,8 % au niveau mondial, les banques, en hausse de 31,7 %, et les actions immobilières, en hausse de 29,6 %.

Ensemble, ces facteurs ont donné lieu à une liste des familles de fonds communs de placement canadiens les plus performants bien différente de ce qu’elle était récemment, lorsque des sélectionneurs d’actions comme Mawer Investment Management Ltd. de Calgary, Fidelity Investments Canada ULC, Dynamic Funds et Gestion d’investissement Manuvie (Canada) dominaient. (Toutes les sociétés sont basées à Toronto, sauf indication contraire.)

En 2021, trois familles de fonds relativement petites étaient en tête de liste :

  1. Gestion de patrimoine EdgePoint,
  2. PIMCO Canada Corp.
  3. et ATB Investment Management Inc. d’Edmonton.

Toutes trois avaient au moins 90 % de leurs actifs sous gestion (ASG) à long terme détenus dans des fonds classés dans le premier ou le deuxième quartile pour l’année se terminant le 31 décembre 2021, selon Morningstar Canada. Il est intéressant de noter que le rendement élevé des fonds à revenu fixe a permis à PIMCO et à ATB de se hisser près du sommet de la liste.

En revanche, Manuvie n’avait que 60,0 % de l’actif sous gestion détenu dans des fonds au rendement supérieur à la moyenne, Mawer en avait 43,4 %, Dynamic en avait 30,8 % et Fidelity en avait 22,9 %.

Parmi les grandes familles de fonds, la plus performante a été Dimensional Fund Advisors Canada Inc. avec 76,9 %, suivie de CI Investments Inc. (74,7 %) et Placements Banque Nationale Inc. (72.0%). Les autres familles de fonds dont 60 % ou plus de l’actif sous gestion était détenu dans des fonds supérieurs à la moyenne en 2021 étaient celles de HSBC Global Asset Management (Canada) Ltd. basée à Vancouver, Fonds Mutuels TD et Manuvie.

Voici un aperçu de certaines des familles de fonds les plus performantes et de quelques-unes qui ont accusé un retard :

Edgepoint Wealth Management. Morningstar évalue quatre des fonds de la famille. Ceux-ci sont classés dans les catégories suivantes : grandes capitalisations canadiennes, allocation dynamique canadienne, allocation dynamique mondiale et moyennes/petites capitalisations mondiales. La société a refusé d’être interrogée tant que ses rendements sur 10 ans ne se situent pas dans le quartile supérieur. La famille de fonds n’avait aucun ASG dans les fonds à rendement supérieur à la moyenne en 2020 et seulement 14,7 % en 2019.

PIMCO Canada. Cette famille de fonds est dominée par le Fonds de revenu mensuel PIMCO, qui détenait 22,4 milliards de dollars (G$) (87,9 %) des 25,5 G$ d’ASG de la famille au 31 décembre. Les différentes versions du fonds ont obtenu des rendements positifs au cours d’une année où le rendement moyen des fonds à revenu fixe mondiaux canadiens a été de -1,6 %. Alfred Murata, directeur général et gestionnaire de portefeuille, a déclaré que PIMCO a bénéficié du fait qu’elle s’est concentrée sur les durées à court terme.

ATB. Cette famille de fonds a également bénéficié de la bonne performance des titres à revenu fixe, a déclaré le président Brett Kimak. La stratégie était « une durée plus courte avec des positions de crédit à rendement plus élevé par rapport à l’indice de référence [l’indice obligataire universel FTSE] ». Il a expliqué que l’indice est composé d’environ 75 % de positions gouvernementales à faible rendement, « alors que nous étions plus proches de 10 % de positions gouvernementales et de 90 % de positions de crédit [d’entreprise] dans notre portefeuille ».

CI Investments. La performance de la famille de fonds a augmenté de manière significative en 2021, avec 74,7% de l’ASG détenu dans des fonds à performance supérieure à la moyenne, contre une moyenne de 45,6% au cours des sept années précédentes.

Marc-André Lewis, responsable de la gestion des investissements chez CI Global Asset Management, a attribué la forte performance de 2021 à un changement majeur dans l’ensemble de la plateforme d’investissement de CI.

« Nous avions l’habitude de fonctionner comme des boutiques et des silos, où notre échelle était limitée à la boutique individuelle. Nous avons maintenant une seule équipe intégrée de gestion des investissements, rapporte-t-il. Nous pensons que cette approche fondamentalement différente permet une meilleure collaboration et un meilleur partage des informations, et a directement conduit à de meilleurs résultats d’investissement. »

Banque Nationale Investissements. Terry Dimock, gestionnaire de portefeuille en chef, a déclaré que l’inclusion de l’analyse ESG était bénéfique l’année dernière. « Nous croyons fermement que cela aide les gestionnaires de fonds à augmenter les rendements ajustés au risque. » Par exemple, en décembre, un gestionnaire a vendu une position dans la société Koninklijke Vopak NV, basée aux Pays-Bas, « après des départs abrupts dans la haute direction », explique Terry Dimock. « En l’absence d’un plan de succession adéquat, on estimait que la gouvernance était fortement compromise et que l’exécution du plan stratégique de l’entreprise était à risque. »

La famille de fonds fait appel à des gestionnaires de portefeuille tiers pour 90 % de ses fonds. « Nous croyons qu’il faut choisir parmi les meilleurs au monde, affirme Terry Dimock. Nous recherchons des organisations solides, des équipes avec la bonne quantité d’expérience, l’efficacité et une bonne analyse ESG. » Les gestionnaires de portefeuille sont évalués chaque mois.

HSBC GAM (Canada). Le directeur des investissements Jim Huggan rapporte que les fonds multi-actifs de la société ont commencé l’année en surpondérant les actions canadiennes, en surpondérant plus modestement les actions américaines et en sous-pondérant les marchés émergents. Au fur et à mesure que l’année avançait, HSBC Canada a réduit ses positions canadiennes à plusieurs reprises, plaçant une grande partie de ces liquidités dans des titres à revenu fixe à court terme – principalement des hypothèques et des titres à haut rendement.

À la fin de l’année, les fonds étaient toujours surpondérés en actions canadiennes et américaines. Jim Huggan sous-pondère toujours les marchés émergents, mais prévoit d’augmenter son exposition si la croissance économique s’améliore, notamment en Chine.

Fonds Mutuels TD. David Sykes, responsable des actions publiques chez Gestion de Placements TD Inc. a déclaré que les fonds de TD avaient généralement une surpondération « très importante » dans les banques américaines et canadiennes, et une surpondération considérable dans l’énergie.

Franklin Templeton. C’est une autre société qui a obtenu de bons résultats dans le domaine des titres à revenu fixe. L’un des trois grands fonds de Franklin affichant une performance supérieure à la moyenne était le Franklin Bisset Core Plus Bond Fund, avec 2,1 G$ d’ASG au 31 décembre. Les deux autres étaient le Fonds d’actions canadiennes Franklin Bisset (2,8 G$) et le Portefeuille équilibré de croissance Franklin Quotential (2,4 G$).

La société a un style de placement ascendant. Les Stelmach, premier vice-président et gestionnaire de portefeuille du Fonds canadien de dividendes Franklin Bissett, mentionne deux actions qui ont eu un rendement « exceptionnel » dans ce fonds de dividendes : la société énergétique ARC Resources Ltd. et la société de redevances pétrolières et gazières Freehold Royalties Ltd. (toutes deux basées à Calgary).

ARC a fusionné avec Seven Generations Energy Ltd. en 2021, a augmenté son dividende à deux reprises et a exécuté une offre d’émission dans le cours normal des activités pour 10 % de ses actions. Freehold a également augmenté son dividende à plusieurs reprises, selon Les Stelmach, et a vu une activité accrue sur ses terres, grâce à la hausse des prix du pétrole et du gaz.

Malgré les forts gains enregistrés en 2021, précise Les Stelmach, les actions du secteur de l’énergie, « qui se négocient encore à des multiples historiquement bas malgré une forte rentabilité et une capacité accrue à verser des dividendes et à racheter des actions, restent intéressantes pour nous ».

Mawer Investment Management. Il s’agit d’une année relativement basse pour Mawer, dont la moyenne de 86,6 % de l’ASG était détenue dans des fonds à performance supérieure à la moyenne au cours des sept années précédentes. Mais les 43,4 % d’actifs sous gestion détenus dans des fonds supérieurs à la moyenne en 2021 sont toujours en avance sur les autres sociétés de sélection de titres. Paul Moroz, directeur de l’information, a déclaré que les fonds internationaux de la société sont généralement faibles en matière de banques et d’énergie, mais la famille a bénéficié des actions bancaires dans son fonds d’actions canadiennes. Les participations dans les grandes entreprises technologiques américaines ont également bien marché.

Parmi les actions détenues par Mawer qui se sont bien comportées, citons Bunzl PLC, une société de distribution basée au Royaume-Uni (hausse de 16 %) et Intercontinental Exchange Inc. basée en Géorgie, un opérateur d’échanges financiers et de matières premières (hausse de 18 %).

Fidelity Investments Canada. Kelly Creelman, première vice-présidente, produits et marketing, concède que 2021 a été une année difficile. Les investisseurs ne recherchaient pas des sociétés de qualité, mais plutôt des facteurs de marché. Cela a mis les investisseurs en porte-à-faux avec Fidelity, dont les gestionnaires de portefeuille se concentrent sur la sélection de titres de qualité.

Certaines sélections ont bien fonctionné. Parmi celles-ci, citons la société californienne Williams-Sonoma Inc. (+ 66,1 %), la société texane de construction de maisons DR Horton Inc. (+ 57,4 %) et la société californienne Nvidia Corp. (hausse de 125,3 %). Creelman a noté que Nvidia, qui fabrique des puces informatiques, a bénéficié d’une pénurie.

Kelly Creelman estime que les investisseurs pourraient revenir aux actions de qualité cette année, ajoutant que beaucoup de valorisations ont été comprimées, créant ainsi « d’excellentes opportunités d’achat ».

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

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Intérêt émergent pour les FNB d’actif réel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/interet-emergent-pour-les-fnb-dactif-reel/ Wed, 12 Jan 2022 10:58:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84575 FOCUS FNB - Survol de cinq fonds portant sur ce thème.

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À la fin de novembre, on comptait sur le marché canadien cinq fonds négociés en Bourse (FNB) d’actif réel, lesquels comptaient un actif sous gestion cumulatif de 194 millions de dollars (M$), selon une note à des clients écrite par une équipe de Valeurs mobilières TD, menée par Andres Rincon, directeur, chef des stratégies et des ventes de FNB, chez ce courtier.

Après avoir oscillé sous la barre des 25 M$ d’actif, de 2013 à 2018, ces FNB thématiques ont connu une certaine popularité dès 2019. L’actif a notamment franchi la barre des 100 M$ à la fin de 2020, selon la note.

La définition des actifs réels est large et peut inclure des investissements tels que les matières premières, les infrastructures et l’immobilier. Chaque stratégie peut différer en termes de ce dans quoi elle investit et de la manière dont elle y accède, par exemple en investissant dans des actions qui fournissent une exposition à l’actif réel, ou dans des contrats à terme de matières premières, précise le document de Valeurs mobilières TD.

« Les actifs réels, en général, offrent aux investisseurs un moyen facile de diversifier leurs portefeuilles », lit-on dans l’étude. Or, par rapport aux portefeuilles institutionnels, les investisseurs de détail ont tendance à avoir une proportion inférieure en actif réel.

« Les actifs réels ont tendance à ne pas être fortement corrélés aux autres catégories d’actifs et peuvent constituer une couverture efficace contre l’inflation. En outre, les taux d’intérêt étant à leur plus bas niveau, les actifs réels peuvent également générer des revenus tout en offrant potentiellement des rendements totaux plus élevés que ceux des titres à revenu fixe », lit-on dans cette note.

On y dresse un survol de cinq FNB d’actif réel qui comprennent une multitude d’actifs réels. Les voici.

Fonds diversifié d’actifs réels Purpose (PRA CN; frais de gestion de 0,60 %) : PRA CN offre une exposition à un portefeuille diversifié de catégories d’actifs qui sont directement ou indirectement liées à des actifs physiques ayant une corrélation positive avec l’inflation et qui devraient conserver leur valeur réelle (après inflation) au fil du temps. Cette stratégie, gérée activement, investit 2/3 du portefeuille en actions liées à des actifs réels, et 1/3 dans des actifs physiques ou des contrats à terme de matières premières comme des contrats à terme sur le maïs, le soya et le pétrole. Les actifs réels de la stratégie comprennent l’énergie, les métaux de base/précieux et l’immobilier.

Mandat privé d’actif réel mondial CI (CGRA CN; frais de gestion : 0,70 %) : CGRA CN offre une exposition à des sociétés ayant une exposition directe ou indirecte à des actifs réels, tels que des infrastructures et des biens immobiliers résidentiels et commerciaux, situés partout dans le monde. La stratégie investit dans deux FNB, le CI Global Infrastructure Private Pool ETF (CINF CN) et le CI Global REIT Private Pool ETF. La stratégie tend à avoir un poids égal dans les deux, mais peut tactiquement allouer entre 25 % et 75 % dans l’un ou l’autre selon la discrétion du gestionnaire actif.

FNB de revenu d’actifs réels mondiaux BNI (NREA CN; frais de gestion : 0,90 %, ratio des frais de gestion : 1,03 %) : le fonds a comme objectif de procurer un revenu et une croissance du capital à long terme tout en mettant l’accent sur la protection contre l’impact de l’inflation. Il investit, directement ou indirectement au moyen de placements dans des titres d’autres OPC, dans un portefeuille composé principalement d’actions ordinaires de sociétés situées partout dans le monde exerçant leurs activités dans des secteurs de l’industrie associés aux actifs réels. Cette stratégie de gestion active avait une répartition sectorielle suivante au 30 novembre : services publics (67,6 %), télécommunications (10,32 %), énergie (7,66 %), biens industriels (5,9 %), immobilier 5,85 %.

Portefeuille d’actifs réels Investissements Russell (RIRA, frais de gestion : 0,90 %) : ce portefeuille est conçu pour fournir une diversification mondiale au-delà des catégories d’actif traditionnelles en investissant dans des titres immobiliers mondiaux, des titres mondiaux d’infrastructures cotés en bourse, des marchandises et des obligations à rendement réel.

Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF (BREA CN; frais de gestion : 0,75%) : ce FNB offre des distributions mensuelles élevées et la possibilité d’une appréciation du capital en investissant dans un portefeuille activement géré de sociétés du secteur des actifs réels mondiaux (principalement immobilier, services publics, infrastructures, ressources), complété par un programme exclusif d’options d’achat couvertes pour améliorer le revenu mensuel. Une analyse fondamentale rigoureuse, incluant l’intégration des facteurs ESG, concentre le portefeuille sur les émetteurs d’actifs réels à grande capitalisation bien positionnés. Les gestionnaires de portefeuille fixent ensuite activement le niveau de vente d’options d’achat couvertes dans le but d’optimiser les liquidités distribuables et le rendement total, et de réduire la volatilité du portefeuille.

« Pour les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille en y incluant divers actifs réels, PRA CN et RIRA CN sont des options appropriées. Les investisseurs dont les portefeuilles sont axés sur le revenu peuvent opter pour le CGRA CN, le BREA CN ou le NREA CN », lit-on dans la note de Valeurs mobilières TD.

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Du sang neuf chez Formula Growth https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/du-sang-neuf-chez-formula-growth/ Wed, 03 Nov 2021 12:10:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83138 NOUVELLES DU MONDE - Jeremy Gould, un pilier des ventes chez CI, est devenu vice-président principal chez Formula Growth.

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Diplômé de l’Université McGill, Jeremy Gould a passé la totalité de ses vingt-trois années de carrière à l’emploi de CI, dont les dix-neuf dernières à titre de vice-président des ventes de Gestion mondiale d’actifs CI à Montréal.

Il avait débuté sa carrière en 1998 à titre de représentant des ventes internes (inside sales representative).

« Lorsque j’ai débuté chez CI, l’entreprise était connue sous le nom de Fonds communs CI », rappelle Jeremy Gould dans un postsur LinkedIn.

De démarcheur en fonds communs de placements, Jeremy Gould passe ainsi au service d’une firme de gestion de portefeuilles qui s’adresse aux investisseurs accrédités ainsi qu’aux investisseurs institutionnels.

En 2019, Formula Growth a été finaliste à la catégorie Sociétés de gestion indépendante au Top 25 de Finance et Investissement. « Son actif sous gestion est passé de 800 M$ à plus de 1,6 G$ entre le 31 décembre 2015 et le 31 décembre 2018 », signalaitFinance et Investissementlors de l’annonce des finalistes de cette catégorie.

Formula Growth compte dix professionnels de l’investissement. Randy Kelly est chef de la direction et chef des placements.

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Le syndrome Archegos https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/le-syndrome-archegos/ Mon, 14 Jun 2021 04:19:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80526 La faillite retentissante du fonds de couverture Archegos Capital en mars dernier à Wall Street a dévoilé la question du niveau d’endettement trop élevé dans le secteur financier.

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Les chiffres indiquent des niveaux aussi hauts au Canada qu’aux États-Unis, mais il n’est pas clair s’il faut s’en inquiéter ou non.

Archegos a réussi l’exploit peu enviable de perdre plus de 20 T$US (billions) en seulement deux jours. Le plus troublant ne tient pas à cette retentissante débandade, mais plutôt au fait que son ratio de marge de 8 pour 1 a entraîné des géants comme Crédit Suisse, Nomura Holdings, Morgan Stanley et UBS à perdre plus de 9 G$ US dans la débâcle.

Pour bon nombre, l’événement rappelait la chute, en 1998, de Long-Term Capital Management (LTCM), qui avait perdu 4,6 G$ US en quatre mois. Pour épargner au système financier un choc systémique grave, Alan Greenspan, alors président de la Réserve fédérale des États-Unis, avait imposé aux plus grandes banques de Wall Street d’effectuer un sauvetage collectif de LTCM.

«On constate qu’une banque qui prêtait à un client ne savait pas ce que ce même client était en train de faire avec d’autres banques, résume Craig Basinger, chef des investissements chez Richardson Wealth, à Toronto. Crédit Suisse savait qu’elle était engagée dans une transaction risquée, mais elle savait pas si son client propageait un même risque ailleurs.»

Incident isolé 

Aidan Garrib, responsable de la stratégie macroéconomique mondiale et de la recherche chez Pavilion Global Markets, à Montréal, donne voix aux inquiétudes que plusieurs observateurs entretiennent. «Archegos est un signe de surendettement, dit-il. Si les plus grands prêteurs de premier ordre prêtent à cette entreprise avec un ratio d’endettement de 8 pour 1, vous pouvez être sûr qu’ils ont fait de même avec d’autres.»

Comme il faut s’y attendre, tous ne sont pas du même avis. «Je pense qu’il y a beaucoup de marge», reconnaît Drummond Brodeur, stratège mondial chez CI Investments. «Cela représente-t-il un risque systémique pour l’ensemble du marché ? Je ne le pense pas. Habituellement, le marché a la capacité d’absorber de tels événements.»

Craig Basinger non plus ne s’inquiète pas outre mesure de l’événement. «Pour moi, ça demeure un incident isolé», dit-il. En fait, il est plutôt agréablement impressionné du fait que «le niveau de capitalisation des banques soit aujourd’hui suffisamment sain pour leur permettre d’absorber un tel choc».

Certes, les banques sont maintenant assez fortes pour absorber un choc comme celui d’Archegos. Cependant, après la loi Dodd-Frank votée en 2010, un tel choc ne devait plus survenir, selon le Financial Times. Toutefois, la mise en oeuvre de parties cruciales de la loi «a été retardée encore et encore, rapporte le grand quotidien financier. Ainsi, les règles qui auraient régi la divulgation des opérations sur produits dérivés d’Archegos ne sont toujours pas en vigueur, pas plus que les exigences imposées aux acteurs comme Bill Hwang [fondateur d’Archegos] de déposer une marge initiale, c’est-à-dire des paiements destinés à couvrir les pertes potentielles liées aux opérations.» En effet, Archegos n’avait même pas déposé de marge initiale!

Si l’on se fie au plus récent rapport de l’Office of Financial Research (OFR), division du Département du Trésor américain, un ratio d’endetteEndettement ment de 8 pour 1 est relativement modeste. À la fin de 2020, ce ratio s’élevait à 16 pour 1 chez les 10 plus grands fonds de couverture américains.

Par ailleurs, l’OFR supervise six catégories de risque par l’entremise de son Financial System Vulnerabilities Monitor. Parmi elles, notamment le risque macroéconomique, le risque de crédit, et le risque de liquidité présentaient à la fin de 2020 un risque relativement faible. Cependant la sixième catégorie, le risque de marché, affichait un risque maximal.

Levier canadien 

Dans son rapport «Le point sur l’intermédiation financière non bancaire au Canada» publié en mars, la Banque du Canada fait un survol des situations de risque dans le système financier hors banques et observe un horizon généralement serein. Cependant, on peut y lire une situation préoccupante dans les maisons de courtage, où les indications de levier sont plus élevées encore qu’aux États-Unis.

«Le levier des maisons de courtage non affiliées à une banque, rapporte la Banque du Canada, est passé de 4,6 fois en décembre 2009 à 16,4 fois en février 2020. Cette progression était principalement attribuable aux comptes sur marge et aux portefeuilles de pension équilibrés, en hausse dans les sociétés de courtage institutionnel. Toutefois, en réaction à la pandémie, ces maisons de courtage ont réduit leur levier, celui-ci s’établissant à 13,4 fois à la fin de juin. Par opposition, les maisons de courtage affiliées à une banque ont augmenté leur levier, qui est passé de 19,2 fois à 21,6 fois de février à juin 2020, en partie sous l’impulsion des modifications provisoires apportées à la mesure du levier autorisé.»

Une entrevue avec la Banque du Canada et le Bureau du surintendant des institutions financières aurait permis de mettre ces chiffres en perspective, mais Finance et Investissement n’a pu en obtenir. Faut-il s’inquiéter de ce que recouvrent ces niveaux de levier ? Les acteurs du milieu en sont réduits à la spéculation. «Est-ce qu’un cas comme Archegos est possible au Canada ? demande Craig Basinger. En théorie, oui. Mais je ne sais pas ce qui se passe vraiment dans les fonds de couverture canadiens.»

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Sous-secteurs de l’immobilier : disparités de performance observées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/sous-secteurs-de-limmobilier-disparites-de-performance-observees/ Tue, 09 Mar 2021 15:07:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78433 FOCUS FNB - La pandémie a accentué des tendances relatives au commerce de détail, à l'industrie et les espaces de bureau.

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Après avoir accusé un sérieux retard sur le marché en 2020, où les rendements ont principalement été négatifs, la valeur des actions du secteur de l’immobilier devrait se redresser cette année en raison de la réouverture de l’économie et la vaccination de masse, censée atténuer les ravages découlant de la COVID-19. Malgré tout, il faut dire que la pandémie a accéléré dans ce secteur des tendances qui étaient déjà présentes. Cela a accentué les disparités de performance entre les différents sous-secteurs que sont les espaces de bureau, l’industrie, le commerce de détail, les appartements et les logements pour personnes âgées.

Ainsi, les gestionnaires actifs des fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions immobilières, tout en ciblant les types de propriétés qui, selon eux, surperformeront, misent sur leur flexibilité pour investir à l’extérieur du Canada, en évoquant des avantages tels que la diversification géographique et la disponibilité d’actifs immobiliers spécialisés qui n’ont pas d’équivalents au Canada.

Onze des seize FNB immobiliers canadiens cotés en bourse ont ainsi une portée mondiale ou nord-américaine. Les cinq autres, qui suivent uniquement les indices canadiens des fiducies de placement immobilier (FPI), sont tous gérés passivement. Menés par le FNB iShares S&P/TSX Capped REIT Index de 1,13 milliard de dollars (G$), les FNB indiciels nationaux détiennent les deux tiers des 3 G$ d’actifs totaux de la catégorie.

Lee Goldman, gestionnaire de portefeuille senior au sein de la division Signature Global Asset Management de la société CI Investments, de Toronto, gère le FNB CI First Asset Canadian REIT, le plus grand FNB géré activement de sa catégorie et dont l’actif est de 565 M$. Son rendement annuel moyen sur 10 ans, de 10,3 % au 31 janvier, en fait aussi le plus performant des quatre FNB immobiliers possédant des antécédents de plusieurs décennies, selon Morningstar Canada.

Lee Goldman a relevé ce qu’il considère comme des évaluations relativement bon marché pour les fonds d’investissement immobilier comme preuve supplémentaire de la nécessité d’une reprise. En moyenne, les FPI canadiens se négociaient à la mi-février avec des rabais d’environ 10 à 12 % par rapport à la valeur nette d’inventaire (VNI).

La décote actuelle de la VNI se compare à une prime moyenne historique d’environ 2 à 3 %, a déclaré Lee Goldman. « Ce n’est certainement pas sans précédent dans le contexte où nous négocions actuellement. Mais il faut dire qu’il n’est pas arrivé souvent que nous ayons négocié avec une décote de 10 % par rapport à la VNI, du moins pendant une période prolongée. »

Le risque de hausse des taux ne devrait pas décourager les investisseurs de ce secteur, sensible aux taux d’intérêt, a-t-il ajouté. « Notre thèse est que les FPI peuvent très bien se porter même dans un environnement de hausse des taux, si cette hausse des taux se fait de manière ordonnée et s’ils augmentent pour les bonnes raisons – essentiellement parce que l’économie se porte bien. »

L’un des sous-secteurs privilégiés de Lee Goldman est le logement multifamilial. « Nous pensons que la réputation de ce sous-secteur a été injustement traitée du point de vue du marché », a-t-il déclaré. La principale participation récente de CI est le Canadian Apartment Properties REIT (CAP REIT), la plus grande société de placement immobilier multifamilial du Canada. Il s’agit de l’une des nombreuses sociétés de placement immobilier d’appartements qui figurent parmi les dix premières participations de CI.

Malgré les inquiétudes concernant l’impact de la hausse du chômage, Lee Goldman a déclaré que les loyers perçus par les FPI d’appartements ont été « presque normaux » et que les taux d’inoccupation n’ont augmenté que modestement. Les baisses de loyer et les mises en disponibilité d’espaces locatifs ont surtout touché les copropriétés privées dans les centres-villes, a-t-il ajouté, alors que les sociétés de placement immobilier sont surtout des sociétés opérant de propriétés en banlieue et à coûts plus abordables.

« Nous ne pensons vraiment pas que la valeur des sociétés de placement immobilier d’appartements ait subi une baisse à long terme, a déclaré Lee Goldman. Et nous pensons qu’une fois que les choses se seront rétablies, leur taux d’occupation augmentera et les loyers reviendront également. »

Parmi les nouveaux actifs résidentiels du fonds CI figure la récente introduction en Bourse du Flagship Communities REIT. Bien qu’elle soit basée à Toronto et cotée à la Bourse de Toronto, Flagship exploite des communautés de maisons préfabriquées situées aux États-Unis.

La gestion du fonds Starlight Global Real Estate Fund privilégie également le sous-secteur des appartements, dont la plus grande pondération est de 26 % du portefeuille. « Nous sommes de grands partisans du multifamilial », a déclaré Michelle Wearing, gestionnaire de portefeuille associée, immobilier mondial, de la société Starlight Investments Capital LP, basée à Toronto. Et ce, malgré les mauvaises nouvelles concernant l’augmentation du nombre de logements vacants dans les grandes villes, la baisse des loyers et le risque de défaut de paiement des loyers, ainsi que la réduction de la demande en raison de la baisse des niveaux d’immigration et des locataires étudiants.

« Malgré les gros titres négatifs évoquant des loyers en baisse de 20 à 30 %, et un bassin important de logements vacants, ce n’est vraiment pas ce que nous observons dans l’espace immobilier public », a déclaré Michelle Wearing. Elle a noté que CAP REIT a fait état de collectes de loyers « comparables à ce qui était observé au meilleur des années 90 ». Killam Apartment REIT, un autre holding de Starlight, a déclaré avoir reçu 99,9 % des loyers de ses appartements en 2020.

En revanche, les immeubles commerciaux – en particulier les centres commerciaux fermés qui ont été contraints de fermer – ont été durement touchés. Cela survient après que le secteur de l’immobilier commercial « a été mis à rude épreuve ces dernières années avec une offre excédentaire importante et un manque de demande, dû notamment à l’augmentation des achats en ligne », a signalé Michelle Wearing.

À cet égard, Lee Goldman de CI privilégie les FPI plus défensives, soit ceux dont les centres commerciaux bénéficient de la présence d’épiceries. Parmi ses 10 principaux actifs, on trouve la société Crombie REIT, basée à New Glasgow (N.-É.), dont les principaux locataires sont les supermarchés Sobeys.

Les pertes des centres commerciaux se sont traduites par des gains pour les fournisseurs d’entrepôts. « Beaucoup de détaillants, surtout en Amérique du Nord, n’avaient pas assez d’espace pour soutenir le rythme de leur chaîne d’approvisionnement », a déclaré Michelle Wearing, et avaient besoin de plus d’entrepôts industriels pour leur inventaire. Ce thème se reflète dans la participation de Starlight à la société Prologis Inc. basée à San Francisco, que Michelle Wearing a décrite comme le plus grand propriétaire industriel du monde. « C’est vraiment la meilleure façon que nous voyons de jouer dans le secteur de l’espace industriel et répondre à ce besoin de plus d’espace ».

Le volet géographique étendu propre au mandat du fonds Starlight lui permet de détenir des sociétés immobilières spécialisées telles que American Tower Corp. de Boston, qui possède des tours de téléphonie cellulaire, et Equinix Inc. de Redwood City, en Californie, le plus grand fournisseur mondial de centres de données. La possibilité d’investir à l’étranger permet, selon Michelle Wearing : « [De]  participer à un large éventail de secteurs différents et de catégories d’actifs de niche qui, au cours des deux dernières années, ont généré des rendements plus élevés que les bureaux ou les commerces traditionnels ».

Le sous-secteur des bureaux locatifs est probablement le plus grand point d’interrogation du secteur immobilier, estime Lee Goldman, bien que le recouvrement des loyers ne représente pas un problème important. La part d’incertitude tient davantage à l’impact à long terme de la pandémie sur la demande d’espaces de bureaux.

« Je pense que personne ne sait encore vraiment à quoi s’en tenir, a-t-il dit. Je pense que le consensus est qu’on verra apparaître certainement plus de flexibilité et peut-être un modèle hybride à l’avenir afin de répondre à la volonté des personnes qui désireront travailler quelques jours par semaine à partir de chez elles. »

L’autre sous-secteur qui a mal tourné au cours des derniers mois est celui du logement pour les personnes âgées, non pas à cause de la perception des loyers, mais en raison de l’augmentation des taux d’inoccupation. Les mesures de confinement ont mis fin aux visites et empêché de nouveaux résidents d’emménager. « Nous sommes toujours convaincus de la valeur à long terme des logements pour personnes âgées, a déclaré Lee Goldman. Mais les résultats seront probablement un peu mous au cours des deux prochains trimestres au moins. »

Barry Morrison, de la société torontoise Purpose Investments Inc., qui gère le fonds de revenu immobilier Purpose, partage ce point de vue. « Nous pensons que les sociétés de placement immobilier de bureau et de soins de santé resteront sous pression sur la base des bénéfices », a-t-il déclaré dans un commentaire de marché de février.

Barry Morrison, dont le fonds investit au Canada et aux États-Unis, s’attend toutefois à ce que les fournisseurs de centres de données et de tours de télécommunications continuent de réaliser des bénéfices importants. « Ce sont les secteurs qui ont prospéré pendant la mise sur pause de l’économie due à la COVID. »

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