CIBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 09 Dec 2024 22:11:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CIBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le marché canadien des FNB est de plus en plus encombré https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-marche-canadien-des-fnb-est-de-plus-en-plus-encombre/ Wed, 11 Dec 2024 11:10:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104614 FOCUS FNB — Plus de 180 nouveaux FNB ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens jusqu’à présent en 2024.

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Dans un marché des FNB déjà très encombré, le rythme des lancements de nouveaux produits est incessant. Au cours des 11 premiers mois de l’année, plus de 180 nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens. C’est environ 40 de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente.

Plusieurs fonds offrant une exposition à l’intelligence artificielle (IA), le thème le plus en vogue de 2024, sont venus s’ajouter à la gamme des FNB thématiques existants. Le premier à sortir du lot en janvier a été l’Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI).

Au milieu de l’année, le FNB intelligence artificielle mondiale CI (TSX : CIAI), l’Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) et le FNB Global X Indice intelligence artificielle et technologie (TSX : AIGO) se sont joints à eux.

« Bien qu’elle en soit encore à ses débuts, l’IA est une véritable mégatendance qui transforme déjà les entreprises, les industries et l’économie mondiale », constate Jennifer Sinopoli, vice-présidente exécutive et responsable de la distribution pour Gestion mondiale d’actifs CI.

Cette année, deux nouveaux venus ont fait leur apparition parmi les manufacturiers : Capital International Asset Management (Canada). (Capital Group Canada) et JPMorgan Asset Management (Canada) (JPMAM), toutes deux filiales de grandes sociétés américaines.

Capital Group Canada, qui propose des fonds communs de placement aux particuliers au Canada depuis novembre 2002, a lancé quatre FNB gérés activement, comprenant des actions mondiales et internationales, ainsi que des obligations mondiales. JPMAM a démarré avec une paire de FNB d’actions américaines axés sur le revenu. Les deux nouveaux venus ont déjà annoncé qu’ils allaient étendre leurs activités au-delà de leurs offres initiales lancées en octobre.

Dans l’ensemble, cependant, l’expansion des FNB a principalement été menée par les émetteurs de fonds déjà présents sur le marché. Et à l’exception notable des thématiques liées à l’IA, il y a eu davantage d’imitation que d’innovation dans le secteur des FNB canadiens.

Parmi les FNB obligataires à échéance cible, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), leader de longue date du marché et premier émetteur à se spécialiser dans ces FNB, a dû faire face à trois nouveaux concurrents sur ce segment des titres à revenu fixe. Contrairement aux fonds obligataires et aux FNB classiques, ceux qui ont un mandat d’échéance cible détiennent des obligations jusqu’à des dates précises, date à laquelle les fonds sont clôturés et le produit de la liquidation restitué aux investisseurs.

RBC GMA propose des FNB à échéance cible depuis 2011 et n’avait pas de concurrent direct jusqu’à janvier dernier, lorsque Guardian Capital a lancé quatre FNB investissant dans des obligations canadiennes de bonne qualité.

Gestion de Placements TD (GPTD) s’est jointe à la concurrence en avril avec trois FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines. En juillet, une autre société appartenant à une banque, Gestion d’actifs CIBC, a ajouté six FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines.

RBC GAM n’est pas en reste en ce qui concerne les nouveaux lancements. Elle a élargi la portée de sa gamme d’échéances cibles avec six FNB d’obligations américaines, chacun étant disponible en dollars américains ou en dollars canadiens.

Dans une catégorie spécialisée relativement nouvelle, les FNB à titre unique, Harvest ETFs est devenu le deuxième émetteur de fonds. En août, il a lancé sept FNB Harvest High Income Shares basés sur des actions américaines, chacun étant disponible sous forme de parts libellées au Canada ou aux États-Unis. La stratégie consiste à détenir des actions de qualité et à vendre des options d’achat couvertes pour générer des revenus, selon Michael Kovacs, président-directeur général de Harvest.

La nouvelle gamme de produits de Harvest fait suite aux FNB actions à revenu d’Investissements Purpose, offertes pour la première fois en décembre 2022, et qui emploient également des options d’achat couvertes sur des titres uniques.

Les offres de Purpose et de Harvest sont toutes deux des concurrentes des certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) négociés en bourse et gérés par la CIBC. Lancés en juillet 2021, les CCAÉ offrent une exposition aux actions américaines couverte contre le risque de change, mais n’utilisent pas d’options sur actions.

Des dizaines d’autres nouveaux FNB utilisent des options d’achat couvertes et d’autres stratégies d’options pour générer des rendements plus élevés. L’une des sociétés les plus actives dans ce domaine est Global X Investments Canada. En mai, elle a ajouté sept produits à sa gamme de FNB axés sur le revenu, dont certains utilisent également l’effet de levier. Deux autres FNB obligataires à rendement amélioré ont suivi en novembre.

Hamilton ETFs a ajouté sept FNB à sa gamme Yield Maximizer, et Harvest a complété sa vaste gamme de FNB d’options d’achat couvertes avec des fonds à revenu fixe, des fonds équilibrés et des fonds sectoriels industriels.

Evolve Funds Group, Fidelity Investments Canada, Invesco Canada, JPMAM et Gestion de placements Manuvie ont également contribué à la prolifération des produits assortis d’options.

Autres ajouts notables à l’univers des FNB en 2024 :

  • Franklin Templeton Canada est entré dans la compétition des FNB à faible volatilité avec des stratégies d’actions canadiennes, américaines et internationales qui recherchent également des dividendes supérieurs à la moyenne. « Cette stratégie combinée de recherche de dividendes élevés et durables et de faible volatilité offre aux conseillers le meilleur des deux mondes et complète un portefeuille de stratégies actives et passives en visant à fournir un revenu plus élevé et à réduire le risque global », décrit le premier vice-président Ahmed Farooq, responsable de la distribution des FNB aux particuliers chez Franklin Templeton. La société a également rejoint les rangs des fournisseurs de portefeuilles de FNB, dont les actifs sont constitués d’autres FNB, en lançant des portefeuilles conservateurs, de base, de croissance et entièrement composés d’actions.
  • Une variante de d’indicialisaiton passive sur le marché boursier américain est l’iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (TSX : XUSC), qui limite chaque participation, quelle que soit sa capitalisation boursière. Le plafonnement à 3 % réduit l’exposition aux actions dites « les sept Magnifiques », telles que Nvidia, Apple et Microsoft, qui ont connu une croissance impressionnante, mais se négocient à des valorisations élevées par rapport à l’ensemble du marché.
  • Fidelity a lancé une série de FNB de fonds acheteur/vendeurs et de fonds neutres par rapport au marché. Il s’agit notamment du fonds Fonds Fidelity Alternatif canadien à positions longues/courtes (Cboe : FCLS), axé sur le marché intérieur, et d’une stratégie long-short mondiale. Fonds Dynamic est intervenu avec deux produits de stratégies alternatives à revenu fixe lancés en novembre.

Les changements de produits survenus dans l’industrie en 2024 n’ont pas tous impliqué un lancement. Depuis le début de l’année, une quarantaine de FNB ont été supprimés. GPTD, par exemple, s’est débarrassé des cinq FNB de sa gamme TD Morningstar ESG. Cette suppression, intervenue en juin, reflète la baisse de popularité des mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le FNB Global X sur les obligations d’entreprises ESG, qui a été supprimé en février, est une autre victime de ce type de stratégie.

Parmi les stratégies thématiques, Evolve et Fidelity ont tous deux mis fin à leurs FNB métavers, tandis que CI et Global X ont maintenu les leurs. Cependant, les victimes de l’élagage des produits de Global X comprenaient des produits de niche investissant dans la marijuana, les psychédéliques et l’hydrogène aux États-Unis.

À la fin du mois de novembre, il y avait plus de 1 500 FNB cotés au Canada.

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BMO et CIBC dévoilent leurs résultats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-et-cibc-devoilent-leurs-resultats/ Fri, 06 Dec 2024 12:48:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104487 Les deux ont enregistré un bénéfice au quatrième trimestre.

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BMO Groupe financier a augmenté son dividende trimestriel après avoir annoncé un bénéfice de 2,30 milliards de dollars (G$) au quatrième trimestre, stimulé par l’annulation d’un verdict de 2022 dans un procès lié à une escroquerie à la Ponzi aux États-Unis.

La banque a déclaré qu’elle verserait désormais un dividende trimestriel de 1,59 $ par action, en hausse par rapport à 1,55 $ par action.

BMO dit avoir gagné 2,94 $ par action pour le trimestre clos le 31 octobre, comparativement à un bénéfice de 1,71 G$, ou 2,19 $ par action, un an plus tôt.

Ses revenus ont totalisé 8,96 G$, en hausse par rapport à 8,32 G$ au même trimestre l’année dernière, tandis que sa provision pour pertes sur créances a augmenté à 1,52 G$, contre 446 millions de dollars (M$) un an plus tôt.

Sur une base ajustée, BMO affirme avoir gagné 1,90 $ par action au cours de son dernier trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,93 $ par action il y a un an.

L’estimation moyenne des analystes était d’un bénéfice ajusté de 2,41 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

CIBC : un bénéfice en hausse par rapport au T4 de 2023

La Banque CIBC a augmenté son dividende trimestriel après avoir annoncé un bénéfice de 1,88 G$ au quatrième trimestre, en hausse par rapport à 1,49 G$ au même trimestre l’année dernière.

La banque a annoncé qu’elle verserait désormais un dividende trimestriel de 97 cents par action, comparativement à 90 cents.

L’augmentation du paiement intervient alors que la banque dit avoir gagné 1,90 $ par action pour le trimestre clos le 31 octobre, une augmentation par rapport à un bénéfice de 1,53 $ par action il y a un an.

Les revenus du trimestre ont totalisé 6,62 G$, une hausse comparativement à 5,85 G$ au même trimestre l’année dernière.  La provision pour pertes sur créances de la Banque CIBC s’est élevée à 419 M$, contre 541 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la CIBC affirme avoir gagné 1,91 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,57 $ par action il y a un an.

L’estimation moyenne des analystes était de 1,79 $ par action ajustée, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

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Banque du Canada : jusqu’à 75 points de baisse ?! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-du-canada-jusqua-75-points-de-baisse/ Tue, 22 Oct 2024 13:05:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103705 Les paris sont ouverts.

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Alors que la Banque du Canada doit dévoiler sa décision concernant une éventuelle réduction de son taux directeur mercredi, les économistes partagent leurs prévisions. Bien qu’ils s’accordent tous sur l’idée d’une baisse, leurs opinions divergent quant à son ampleur. La majorité s’accorde sur une diminution de 50 points de base, mais certains estiment qu’une baisse plus radicale pourrait être envisagée, rapporte La Presse.

Pour rappel, depuis juin 2024, la Banque du Canada a déjà procédé à trois baisses consécutives de 25 points de base, abaissant ainsi son taux directeur de 5 % à 4,25 %.

Sa décision de mercredi matin pourrait bien accélérer le mouvement, puisque la majorité des économistes s’entendent sur une réduction de 50 points de base.

Pour soutenir leur opinion, ces experts soulignent que, depuis la dernière décision en septembre, l’inflation a diminué plus que prévu et que l’économie a montré des signes de faiblesse.

Lors de la réunion du Conference Board, qui se tient avant chaque décision de la banque centrale, cinq des sept membres du Conseil de politique monétaire ont recommandé une baisse de 50 points de base. Les deux autres préconisaient une réduction de 25 points de base.

L’économiste Nathan Janzen, de la Banque Royale, estime qu’une diminution de 50 points de base serait appropriée, car l’économie a besoin d’oxygène pour éviter un recul trop marqué de l’inflation.

« Si une réduction de 50 points de base est décidée, le taux directeur au jour le jour du Canada pourrait chuter à 3,75 %, un seuil qui n’a pas été atteint depuis décembre 2022 », commente Philippe Simard, Directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca.

Jusqu’à 75 points de base

Certains experts, dont Avery Shenfeld de la CIBC, estiment que la Banque du Canada devrait envisager de frapper un grand coup et de réduire son taux directeur de 75 points, à 3,50 %. Cette recommandation s’appuie sur le recul de l’inflation en septembre, avec l’indice des prix à la consommation tombant de 2 % en août à 1,6 % en septembre, alors que la plupart des économistes anticipaient un chiffre de 1,8 %.

La plupart des économistes s’entendent sur une telle baisse d’ici la fin de l’année, pourquoi ne pas anticiper celle-ci, se questionne l’économiste. Une telle décision pourrait être bénéfique pour l’économie, selon ce que l’expert a confié à un média de Toronto.

Toutefois une baisse aussi brusque est très rare, sauf en période de crise. À titre de rappel, en 2020, la banque centrale avait exceptionnellement annoncé deux baisses de taux de 50 points de base, espacées de seulement deux semaines. Cela s’était produit dans le contexte de la pandémie, un événement véritablement exceptionnel.

Seulement 25 points de base

À l’inverse, Beata Caranci, l’économiste en chef de la Banque TD, préconise plutôt une réduction de 25 points de base. Selon elle, une baisse plus rapide enverrait un signal négatif à l’économie, car de telles mesures annoncent souvent l’imminence d’une récession, et personne ne semble évoquer la possibilité d’une telle situation.

Si la croissance économique est inférieure aux prévisions de la Banque du Canada dans son dernier Rapport sur la politique monétaire (en juillet), l’économiste note toutefois que le marché du travail demeure solide, que les salaires continuent d’augmenter à un rythme supérieur à l’inflation et que le taux d’épargne des ménages reste élevé.

Elle rappelle également que le recul de l’inflation est dû à une baisse des prix de l’essence, un facteur temporaire qui peut être renversé d’un mois à l’autre.

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TD : des sanctions aux longues répercussions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/td-des-sanctions-aux-longues-repercussions/ Thu, 17 Oct 2024 10:40:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103563 Selon certains analystes.

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Certains analystes préviennent que les sanctions pour blanchiment d’argent imposées cette semaine à la Banque TD par les autorités réglementaires américaines pourraient peser sur le cours de l’action de la banque à long terme.

Le 10 octobre, la TD a accepté de payer des amendes totalisant 3,09 milliards de dollar américains (G$ US) après avoir plaidé coupable à de multiples accusations liées à des manquements dans le programme de lutte contre le blanchiment d’argent de la banque.

La banque est désormais la plus importante de l’histoire des États-Unis à avoir plaidé coupable de manquements au programme de la Loi sur le secret bancaire et la première à avoir admis une conspiration en vue de commettre un blanchiment d’argent, selon le procureur général américain Merrick Garland, qui a fait ces commentaires lors d’une conférence de presse jeudi après-midi.

Le cours de l’action de TD a chuté de plus de 5 % jeudi après l’annonce des sanctions, et a encore baissé de plus de 3 % vendredi vers 15 h pour osciller autour de 79,30 $ à la Bourse de Toronto.

Les autorités réglementaires ont également imposé des sanctions non monétaires sous la forme d’un plafond d’actifs qui limite la capacité de la TD à croître aux États-Unis.

L’analyste Gabriel Dechaine, de la Banque Nationale du Canada, a déclaré dans une note de recherche vendredi que le terme « non monétaire » est trompeur, car un plafond imposé aux actifs des principales filiales américaines de la TD pourrait avoir des répercussions financières importantes pour l’entreprise.

Il a souligné que les activités bancaires personnelles et commerciales de la TD aux États-Unis ont représenté 30 % des bénéfices totaux de la banque au cours de la dernière année. La banque a déjà déclaré qu’elle réduirait sa base d’actifs aux États-Unis d’environ 10 % pour maintenir un tampon avec le plafond d’actifs. Ce plafond ne s’applique pas à Valeurs Mobilières TD ni à aucune des activités canadiennes ou mondiales de la banque.

« Les sanctions et restrictions non monétaires pourraient peser sur le titre à long terme », a écrit Gabriel Dechaine.

Baisse des bénéfices

La banque d’investissement Jefferies a averti le 11 octobre que l’augmentation des dépenses et la restructuration du bilan de TD pour se conformer à l’ordonnance réglementaire réduiraient encore davantage les bénéfices de son segment de détail américain en 2025.

« Bien que la banque puisse éventuellement être en mesure de générer une croissance moyenne par rapport à ses pairs, nous prévoyons que cela prendra plusieurs années », est-il écrit dans une note de recherche de Jefferies.

Jefferies a également suggéré que TD deviendrait probablement plus agressive dans ses tentatives de gagner des parts de marché dans ses autres secteurs d’activité, afin de compenser ses nouvelles restrictions aux États-Unis.

Cela pourrait à son tour conduire à une réponse concurrentielle de la part d’autres banques canadiennes, « ce qui pourrait conduire à une baisse de la rentabilité du secteur au cours des deux prochaines années », a indiqué Jefferies.

L’analyste de la CIBC Paul Holden a déclaré dans une note que le règlement pour blanchiment d’argent et le plafond des actifs sont « pires » que ce qu’il avait prévu pour TD. La CIBC a réduit son objectif de cours pour l’action TD de 100 $ à 96 $ le 10 octobre.

Paul Holden a déclaré que TD se négocie actuellement avec une décote de 12 % par rapport à la moyenne de ses pairs des grandes banques, et a déclaré qu’il pensait que c’était « trop punitif » étant donné que le plafond des actifs aux États-Unis réduit le potentiel de croissance de TD, mais ne l’élimine pas.

L’agence de notation internationale Morningstar DBRS a publié vendredi une note dans laquelle elle indique que l’envergure et la diversité du modèle d’affaires de TD devraient lui permettre de réorienter sa croissance vers le Canada et Valeurs Mobilières TD, atténuant ainsi une partie de l’impact négatif à moyen et long terme du plafond d’actifs sur les bénéfices.

Morningstar DBRS a déclaré qu’elle pensait que TD serait en mesure de surmonter cet épisode, mais a également émis un avertissement sévère sur les répercussions possibles si la banque devait subir des impacts supplémentaires sur sa réputation ou sa capacité bénéficiaire.

« Nous notons que nos notations de crédit ont très peu de tolérance pour tout faux pas ou échec supplémentaire ou nouveau dans la remédiation, ou si la rentabilité globale reste affectée négativement pendant une période prolongée », a déclaré l’agence.

La TD est la deuxième plus grande banque canadienne par capitalisation boursière.

L’institution a admis dans son accord de plaidoyer avoir permis à trois réseaux de blanchiment d’argent de transférer plus de 670 millions $ US par l’intermédiaire de comptes de la Banque TD sur une période de six ans.

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Gestion d’actifs CIBC apporte un changement à un de ses mandats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gestion-dactifs-cibc-apporte-un-changement-a-un-de-ses-mandats/ Thu, 10 Oct 2024 11:30:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103229 PRODUITS — Celui-ci touche les sous-conseillers en valeurs du Fonds.

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Gestion d’actifs CIBC (GAC) annonce un changement de conseiller en valeurs pour le Mandat privé de revenu fixe multisectoriel CIBC.

Dès le 4 octobre, GAC et DoubleLine Capital assumeront les responsabilités de gestion de portefeuille pour une partie de ce mandat.

Ainsi, dès cette date, la répartition du portefeuille du Mandat privé de revenu fixe multisectoriel CIBC sera la suivante :

DoubleLine Capital 42,5 %
PIMCO Canada par l’entremise du Fonds de créances mondiales CIBC 42,5 %
GAC 10 %
Ares Capital Management par l’entremise du Fonds de revenu stratégique Ares 5 %

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Beaucoup d’argent devrait affluer vers les FNB axés sur les dividendes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/beaucoup-dargent-devrait-affluer-vers-les-fnb-axes-sur-les-dividendes/ Wed, 09 Oct 2024 10:18:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103243 FOCUS FNB — Le contexte y est propice au retour.

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Au cours des deux dernières années, plus de 200 milliards de dollars (G$) ont été dirigés vers les titres de revenu à court terme comme les certificats de placement garanti (CPG) et les fonds négociés en Bourse (FNB) de marchés monétaires et de compte d’épargne à intérêt élevé, constate une récente étude de CIBC Marchés des capitaux. Mais la baisse des taux d’intérêt va atténuer l’attrait de ces produits d’épargne et favoriser un exode vers les produits susceptibles de donner de meilleurs rendements, notamment des FNB de divers types, parfois plus exotiques.

Les véhicules à dividendes sont ainsi susceptibles de retrouver leur attrait. « Historiquement, les dividendes ont produit un tiers du rendement total des actions au Canada et 20 % aux États-Unis », fait ressortir l’étude. Leur attrait est d’autant plus fort qu’au Canada, les rendements de dividendes sont sensiblement plus musclés qu’aux États-Unis. « Présentement, le dividende anticipé sur le S&P/TSX est de 3,0 %, le double de ce qu’offre le S&P 500 », rapporte CIBC.

Cette faveur historique accordée aux titres à dividendes ne s’est certainement pas vérifiée au cours des dernières années. La très forte performance des actions des cinq années récentes a réduit l’impact des rendements de dividende. Toutefois, avec la baisse des taux, « on s’attend à ce que les dividendes fassent une plus forte contribution à nouveau », écrivent les auteurs de l’étude.

Un retour en force

Le contexte est propice au retour des dividendes. En faisant l’hypothèse d’un retour vers des rendements généraux plus traditionnels (ce que CIBC juge plus probable), « les dividendes vont devenir plus importants, même en considérant leur attrait à titre de simples générateurs de flux de trésorerie ».

Évidemment, ceux qui sont allés vers les produits de revenu à court terme comptent parmi les investisseurs les plus conservateurs, de telle sorte que, s’ils sortent de ces produits, on peut s’attendre à ce qu’ils aillent vers les produits à dividende fondamentaux qui offrent une solide diversification et une part d’appréciation du capital à long terme. De façon typique, ces investisseurs cherchent une différence dans le rendement de l’ordre de deux points de pourcentage, évalue CIBC. Ils sont donc susceptibles de tarder à quitter les produits d’épargne très conservateurs et, quand ils le feront, ils préféreront plus probablement des produits à dividende avec une longue feuille de route plutôt que des produits nouveaux et affriolants.

CIBC identifie une dizaine de FNB généraux de base où les rendements totaux sur douze mois, et notamment les rendements de dividendes sur la même période, ont été significatifs. C’est le cas au premier chef du FNB Global X actif actions privilégiées (HPR), lancé en novembre 2010, avec un rendement total de 33,1 % et un rendement en dividende de 4,5 %. Très proche, le Vanguard FNB indiciel FTSE canadien à dividende élevé (VDY), lancé en novembre 2012, affiche 22,2 % et 4,5 % respectivement.

Pour l’investisseur qui est prêt à se lancer dans les secteurs vedettes canadiens des financières, des services publics et des fiducies immobilières, un peu plus risqués parce que plus concentrés, CIBC repère une autre dizaine de candidats heureux. Dans les financières, le rendement total de 12 mois a été en moyenne de 27,2 % et le dividende, de 5,3 % ; dans les services publics, de 16,2 % et 5,9 % respectivement, dans les fiducies immobilières, de 19,2 % et 4,8 %.

L’attrait du synthétique exotique

Par contre, pour ceux qui sont prêts à prendre un peu plus de risque (et théoriquement à empocher plus de rendements), avec des FNB plus jeunes, l’offre est maintenant devenue diversifiée et attrayante, juge CIBC. Ici, l’investisseur plus entreprenant ne veut pas se contenter d’un rendement de 4 %, prêt à recourir aux options et à l’effet de levier pour amplifier les dividendes. Toutefois, dans ces produits, les performances sont inégales, certaines catégories de produit ayant bien fait, d’autres affichant des rendements inférieurs à leurs indices de référence.

Ici, les FNB avec ventes d’options d’achat couvertes se sont distingués. C’est le cas notamment du FNB Harvest de revenu Leaders des soins de santé (HHL) : rendement total sur 12 mois, 20,7 %, dividendes sur 12 mois, 8.0 %. Dans la catégorie des FNB alternatifs à effet de levier, CIBC repère le Fonds indiciel Rendement amélioré des banques et assureurs vie canadiens Evolve (BANK) : rendement total sur 12 mois, 24,9 %, dividendes sur 12 mois, 16,1 %.

« Ces produits spécialisés ont une utilité, soutient CIBC. Tout comme les FNB sectoriels constituent un véhicule utile pour la rotation sectorielle, ces produits peuvent être utiles aux investisseurs qui ont suffisamment d’appétit pour le risque, qui sont convaincus par la courbe des rendements et qui font confiance au gestionnaire de portefeuille pour prendre les bonnes décisions en matière d’effet de levier. Toutefois, ces produits peuvent se situer en dehors de la fourchette idéale pour un investisseur en dividendes typique qui penche du côté de l’aversion au risque. »

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CIBC lance de nouveaux CCAÉ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cibc-lance-de-nouveaux-ccae/ Mon, 30 Sep 2024 11:04:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103147 PRODUITS – Dix nouveaux produits de ce type sont disponibles à la Bourse Cboe Canada.

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La Banque CIBC élargit sa gamme de certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) lancée il y a plus de trois ans avec dix nouveaux produits. Ces derniers, qui portent la gamme de ce type de produits à 65, sont disponibles à la Bourse Cboe Canada.

Ces dix produits sont donc les suivants :

  • Certificats canadiens d’actions étrangères de 3M (couverts en $ CA) — MMMM ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères d’American Express (couverts en $ CA) — AXP ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères de Booking (couverts en $ CA) — BKNG ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères de CrowdStrike (couverts en $ CA) — CRWD ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères de Ford (couverts en $ CA) — F ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères de General Electric (couverts en $ CA) — GE ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères d’Intuitive Surgical (couverts en $ CA) — ISRG ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères de Micron (couverts en $ CA) — MU ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères de Qualcomm (couverts en $ CA) — QCOM ;
  • Certificats canadiens d’actions étrangères de Texas Instruments (couverts en $ CA) — TXN.

Les CCAÉ permettent d’investir plus aisément dans plusieurs des plus grandes sociétés mondiales en dollars canadiens. Les CCAÉ, proposés à un prix fractionnaire par rapport à l’action de référence, intègrent une couverture de change notionnelle. Ils permettent ainsi aux investisseurs d’accéder à des actions cotées aux États-Unis à moindre coût, tout en réduisant le risque de conversion des devises lié aux investissements internationaux.

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Nominations à la CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nominations-a-la-cibc/ Tue, 10 Sep 2024 10:56:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102767 NOUVELLES DU MONDE – À des postes de cadres supérieurs.

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Dans l’optique d’améliorer le rendement opérationnel, la Banque CIBC continue de modifier son équipe de leadership et annonce plusieurs nominations par la voix de son président et chef de la direction, Victor Dodig.

« Nous favorisons un rendement solide et constant à l’échelle de notre banque, grâce à une équipe de leadership qui a une vue d’ensemble des besoins de nos clients et à une culture d’intercommunication afin d’offrir le meilleur de la Banque CIBC à nos clients, assure Victor Dodig, président et chef de la direction, Banque CIBC. Les changements que nous annonçons aujourd’hui multiplieront les occasions pour un certain nombre de leaders et permettront de mieux connaître les besoins de nos clients à l’échelle de notre banque, alors que nous continuons de produire de bons résultats pour nos parties intéressées. »

À partir du 1er novembre, Jon Hountalas deviendra vice-président du conseil, Services bancaires nord-américains et s’occupera de Groupe Détail et de Groupe Entreprises et Gestion des avoirs. Il a été choisi à ce poste, car sous sa direction, les Services bancaires canadiens ont réalisé des avancées notables en attirant de nouveaux clients, en améliorant l’expérience client et en favorisant la croissance.

« Jon est un leader respecté, notamment dans la communauté des affaires, et il reconnaît la valeur de l’établissement de relations pour la vitalité à long terme de notre banque, précise Victor Dodig. Nous sommes reconnaissants envers lui pour ses 40 années d’expérience dans le secteur bancaire. Cette expérience lui permet de faire progresser notre stratégie axée sur la clientèle en Amérique du Nord et de mettre les clients en relation avec nos activités dans l’ensemble de la banque. »

Toujours le 1er novembre, Susan Rimmer, qui est actuellement directrice générale et chef, Services financiers aux entreprises et services de Banque d’investissement, réseau mondial, occupera le poste de vice-présidente à la direction et chef de groupe, Groupe Entreprises et Gestion des avoirs, et se joindra au comité de direction de la banque.

« Susan a grandement contribué à la culture d’intercommunication à l’échelle de notre banque en dirigeant nos fonctions de services financiers aux entreprises et de banque d’investissement, en travaillant en étroite collaboration avec d’autres équipes pour répondre aux besoins plus généraux des clients à l’échelle de la Banque CIBC, décrit Victor Dodig. Ses solides relations de travail à l’échelle de notre banque assureront la continuité alors qu’elle assumera le leadership de ce groupe, et ses antécédents éprouvés en matière de croissance contribueront à multiplier nos occasions à l’échelle de ces secteurs à l’avenir. »

Harry Culham, qui est à la CIBC depuis 2008 où il a occupé des postes de plus en plus élevés au sein de Marchés des capitaux avant d’assumer la direction du service, puis des responsabilités plus générales à l’échelle de l’entreprise, sera nommé premier vice-président à la direction et chef de groupe, Marchés des capitaux, Gestion globale d’actifs et Stratégie de l’entreprise, alors qu’il assumera des responsabilités élargies pour Gestion globale d’actifs CIBC en plus de ses responsabilités actuelles.

Regrouper ces activités en Amérique du Nord sous un même leadership devrait permettre à la Banque CIBC de tirer parti de la force des produits et de la distribution afin de stimuler la prochaine phase de croissance de ce secteur.

Christian Exshaw, quant à lui, sera nommé co-chef, Marchés des capitaux CIBC, la responsabilité de Services financiers aux entreprises et services de Banque d’investissement étant ajoutée à son mandat actuel. À ce titre il relèvera de Harry Culham.

Hratch Panossian, premier vice-président à la direction et chef de groupe, Services bancaires personnels et PME, se verra confier une responsabilité élargie pour la Financière Simplii.

Shawn Beber continuera d’occuper ses fonctions actuelles de premier vice-président à la direction et chef de groupe, région des États-Unis, et de président et chef de la direction, CIBC Bank USA, mais il assumera également une responsabilité supplémentaire à l’égard de CIBC Cleary Gull, la société d’investissement dans le marché intermédiaire de la Banque CIBC.

« Les changements d’aujourd’hui s’appuient sur notre priorité en matière de talents, qui consiste à offrir continuellement aux membres de notre équipe de leadership des responsabilités élargies, affirme Victor Dodig. En approfondissant notre expertise en offrant à nos leaders de nouvelles expériences, nous renforcerons l’accent que nous mettons sur les clients et le rendement de l’entreprise. »

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Des baisses de taux attendues https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-baisses-de-taux-attendues/ Wed, 28 Aug 2024 11:37:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102558 Le nombre de baisses reste encore flou.

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La Banque du Canada va multiplier les baisses de taux d’ici la fin de l’année, selon les experts. Les deux réductions de taux qui ont eu lieu en 2024 ne seraient que le début. Les moins optimistes anticipent encore au moins deux baisses de taux d’ici à la fin de l’année dont une en septembre, tandis que les plus optimistes en envisagent trois.

Ces baisses pourraient également se poursuivre en 2025, si l’on en croit les chiffres rapportés par Radio Canada. Les institutions financières s’attendent à ce que le taux directeur reviennent aux alentours de 3 % d’ici la fin de l’année prochaine. Ainsi, la Banque Scotia, qui est la moins optimiste, prévoit un taux de 3,25 % d’ici fin 2025. Desjardins et CIBC parient quant à eux sur 2,5 %.

De son côté, Pierre Cléroux affirme sur le site de Les Affaires que la Banque du Canada pourrait annoncer des réductions de taux à chaque réunion d’ici la fin de l’année, ce qui porterait alors le taux à 3,75 %.

Des mesures qui ne trompent pas

L’inflation, facteur qui influence énormément les décisions de la Banque du Canada, a beaucoup ralenti en juillet atteignant ainsi 2,5 %, son taux le plus bas depuis plus de trois ans, selon les données publiées par Statistique Canada.

Si l’on exclut le coût de l’intérêt hypothécaire, le taux d’inflation serait passé de 1,9 % à 1,8 %. Le taux d’inflation est donc dans la fourchette cible de la Banque du Canada, soit entre 1 % et 3 %, depuis sept mois.

Le taux de chômage au Canada comme au Québec est à la hausse. En deux ans, celui du Canada est passé de 4,8 % à 6,4 %, soit son plus haut depuis janvier 2022. Au Québec, il a grimpé de 3,9 % en novembre 2022 à 5,7 % en juillet 2024, rapporte Radio Canada.

Le taux de participation au marché du travail au Canada est tombé à un plancher depuis 1998, en excluant la période de la pandémie. Preuve que l’accès au marché du travail est de plus en plus difficile, surtout pour les jeunes. Le taux de chômage chez les 15 à 24 ans serait d’ailleurs de 14,2 %.

D’ailleurs, on ne rapporte pas de création d’emplois au pays durant deux mois consécutifs, en juin et juillet derniers. L’économie canadienne aurait même perdu 1400 emplois en juin et 2800 emplois en juillet, souligne Pierre Cléroux.

Chez nos voisins du Sud

Aux États-Unis, la situation ressemble à la nôtre, sauf que nombre d’observateurs se questionnent sur la retenue de la Réserve fédérale américaine (Fed) vis-à-vis des taux d’intérêt. Pour rappel, cette dernière n’a pas encore commencé ses baisses de taux.

Toutefois, les craintes de récession seraient trop hâtives, selon les experts. Les dernières données statistiques montrent un ralentissement de l’économie, mais rien d’alarmant surtout si la Fed procède à une baisse de taux lors de sa prochaine réunion.

Le taux d’inflation quant à lui est passé de 3 % en juin à 2,9 % en juillet, son plus bas depuis mars 2021. Les niveaux d’inflation sur les prix de l’énergie et de l’alimentation sont rendus plus faibles que le taux moyen, ce qui laisse entrevoir une victoire contre l’inflation.

En raison des différents chiffres et de l’inquiétude économique, certains experts estiment que la Fed pourrait même descendre ses taux de 50 points plutôt que de 25 points. L’annonce prévue le 18 septembre nous montrera si leurs prévisions sont exactes.

Du temps pour impacter les citoyens

Les baisses de taux pourraient mettre un moment à se répercuter positivement dans l’économie et le portefeuille des Canadiens.

Selon Desjardins, la croissance économique va demeurer relativement faible, surtout au Québec. La Coopérative ne prévoit que 0,7 % de croissance en 2024 et 1,5 % en 2025 dans la belle province. Elle prévoit également que le chômage continue de grimper pour atteindre 5,3 % à la fin de 2024 et 5,8 % l’an prochain.

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Plafond établi pour certains fonds d’obligations CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/plafond-etabli-pour-certains-fonds-dobligations-cibc/ Fri, 23 Aug 2024 11:00:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102427 PRODUITS – Certaines séries du Fonds d’obligations de première qualité 2025 CIBC sont concernées.

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Gestion d’actifs CIBC imposera un plafond pour les séries A, F, O et S du Fonds d’obligations de première qualité 2025 CIBC pour tous les achats réalisés à partir du 21 août 2024.

À partir de cette date, les séries A, F, O et S seront fermées à tous les nouveaux achats effectués autant par les porteurs de parts existants que par les nouveaux acheteurs, y compris dans le cadre des régimes de prélèvements automatiques.

Depuis son lancement le 29 janvier dernier, le Fonds d’obligations de première qualité 2025 CIBC connait une grande popularité. Sa taille a rapidement augmenté, et son actif sous gestion vient de franchir la barre des 1,5 milliard de dollars.

« Nous sommes très heureux que cette solution axée sur les résultats réponde aux besoins de nos clients, affirme David Scandiffio, président et chef de la direction, Gestion d’actifs CIBC. Nous avons pris la décision de fermer les Séries plafonnées du Fonds aux nouveaux achats, à titre de mesure proactive. Nous nous attendons à ce que cela contribue à préserver l’objectif du Fonds pour les investisseurs actuels et à préserver notre intégrité dans le cadre de notre méthode rigoureuse de gestion des placements. Cette décision n’a pas d’incidence sur les objectifs de placement du Fonds et ces derniers resteront inchangés. »

Il est important de noter que, malgré cette décision, les détenteurs de parts des séries concernées par le plafonnement pourront toujours racheter ou transférer leurs placements dans le Fonds.

De plus, la série de fonds négociés en Bourse (FNB) du Fonds d’obligations de première qualité 2025 CIBC n’est pas plafonnée, les investisseurs pourront donc encore acheter ou vendre des parts de la série de FNB du Fonds sur Cboe Canada par l’intermédiaire de courtiers inscrits.

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