Citi – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Jul 2024 11:39:57 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Citi – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’activité des marchés de capitaux mondiaux en hausse au premier semestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lactivite-des-marches-de-capitaux-mondiaux-en-hausse-au-premier-semestre/ Tue, 09 Jul 2024 11:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101666 Les émissions d’actions et de titres de créance augmentent au cours des six premiers mois de l’année.

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La banque d’investissement mondiale a repris au premier semestre de 2024, les émissions de titres atteignant leur plus haut niveau en trois ans, selon LSEG Data & Analytics.

L’activité des marchés des capitaux a augmenté de 20 % au deuxième trimestre (d’un trimestre à l’autre), portant le total des émissions d’actions au premier semestre de l’année à 309,6 milliards de dollars américains (G$ US).

Les nouvelles émissions ont été menées par les États-Unis, où le nombre d’opérations a augmenté de 41 % au cours de la première moitié de l’année, ce qui a compensé le déclin de l’activité en Chine.

Alors que la valeur des transactions a augmenté de 10 % d’une année sur l’autre, le volume des transactions a baissé de 3 % au cours des deux premiers trimestres, selon le LSEG.

Les offres secondaires ont stimulé l’activité des actions, avec 203,8 G$ US de nouvelles émissions au premier semestre 2024, soit une hausse de 17 % par rapport à la même période l’an dernier, le nombre d’opérations ayant augmenté de 5 % d’une année sur l’autre.

En revanche, le marché mondial des introductions en bourse a été faible. Si l’on exclut les opérations impliquant des sociétés d’acquisition à vocation spéciale, l’activité mondiale d’introduction en bourse a baissé de 18 % au premier semestre 2024 — pour atteindre son niveau le plus faible depuis 2016.

La Chine a été à l’origine de la baisse du nombre d’introductions en bourse, avec une chute de 81 % d’une année sur l’autre pour atteindre 5,8 G$ US.

Toutefois, le marché américain des introductions en bourse s’est redynamisé cette année. Les nouvelles émissions ayant atteint 17 G$ US soit plus du double du niveau de l’année dernière, selon LSEG.

JP Morgan a pris la première place dans le classement des souscriptions d’actions de la société, passant de la quatrième place en 2023 à la deuxième place occupée par Goldman Sachs.

BofA Securities et Morgan Stanley ont également été relégués respectivement à la troisième et à la quatrième place, et Citi a complété le top cinq.

Parmi les entreprises canadiennes, RBC Marchés des Capitaux s’est classée au 13e rang, alors qu’elle occupait le 17e rang l’an dernier.

Valeurs mobilières TD est passée de la 25e place l’année dernière à la 17place, et BMO Marchés des Capitaux s’est classée à la 19e place, alors qu’elle était 32e l’année précédente.

Du côté de la dette, l’activité mondiale a également atteint son plus haut niveau depuis 2021, le total des émissions ayant augmenté de 11 % pour atteindre 5,4 billions de dollars américains au cours du premier semestre 2024, a indiqué LSEG.

L’augmentation de la valeur des transactions au cours du premier semestre 2024 s’est produite malgré une baisse de 20 % au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre.

Le volume des nouvelles offres de dette a augmenté de 6 % au cours de la période pour atteindre des niveaux record, selon le rapport.

Les émissions de dette d’entreprise de qualité supérieure ont augmenté de 13 % au cours du premier semestre de l’année pour atteindre 2,7 billions de dollars, et les émissions à haut rendement ont fait un bond de 83 % pour atteindre 222,1 G$ US, a déclaré LSEG.

Les émissions d’obligations vertes sont restées stables au premier semestre 2024, à 267,9 G$ US, malgré une augmentation de 20 % du volume des transactions d’obligations vertes, selon les données compilées par LSEG et The Climate Bonds Initiative.

Les émissions d’obligations vertes ont baissé de 14 % au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, a noté LSEG.

JP Morgan est également en tête du classement de la dette de LSEG, conservant sa première place au classement général.

Citi a progressé d’un rang pour atteindre la deuxième place du classement, tandis que BofA est passée à la troisième place. Barclays et Morgan Stanley restent respectivement à la quatrième et à la cinquième place.

Pour les courtiers canadiens, RBC est restée à la 12e place, tandis que TD est passée de la 19e place l’an dernier à la 14e place, et que BMO est passée de la 31e place en 2023 à la 16e place.

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Les banques américaines se lancent dans l’expérimentation de la blockchain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-americaines-se-lancent-dans-lexperimentation-de-la-blockchain/ Tue, 21 May 2024 10:51:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100800 PLANÈTE FINANCE —Le projet vise à rationaliser le règlement des marchés monétaires.

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Le secteur financier américain étudie l’idée de tokeniser divers instruments financiers, notamment les bons du Trésor américain, la monnaie des banques centrales de gros et la monnaie des banques commerciales, ce qui permettrait aux transactions sur ces instruments d’être réglées sur un seul grand livre partagé.

À l’heure actuelle, les transactions portant sur les différents éléments du système financier de gros sont toutes effectuées sur des systèmes distincts. Un nouveau projet examinera le concept de tokenisation de ces instruments afin de faciliter le règlement sur une plateforme unique, dans les cadres juridiques existants.

« S’appuyant sur les résultats d’une précédente [initiative] de l’industrie, ce projet approfondira la recherche sur le règlement des espèces et des titres tokenisés sur un système commun », déclare la Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA) dans un communiqué.

La SIFMA assure la gestion du projet, avec la participation de plusieurs grandes institutions financières, dont Citi, J. P. Morgan, Mastercard, Swift, la Banque TD, U.S. Bank, USDF, Wells Fargo, Visa et Zions Bancorp.

Parmi les autres contributeurs au projet figurent la Bank of New York Mellon, Broadridge, DTCC, l’International Swaps and Derivatives Association, Tassat Group et MITRE.

La Federal Reserve Bank of New York sera un observateur technique « pour acquérir des connaissances sur l’utilisation de la technologie du grand livre partagé comme infrastructure pour effectuer des transferts entre les institutions financières réglementées, y compris le règlement de la monnaie de banque centrale de gros tokenisée, de la monnaie de banque commerciale et des titres du Trésor américain », précise la SIFMA.

« Cette exploration de la technologie du grand livre partagé est une initiative importante pour explorer les innovations travaillant avec des formes numériques d’espèces et de titres en dollars américains, alors que les acteurs du marché continuent d’innover pour soutenir des marchés de capitaux efficaces et résilients », souligne Charles de Simone, directeur général de la SIFMA.

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Les banques canadiennes aident « démesurément » l’industrie fossile https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-canadiennes-aident-demesurement-lindustrie-fossile/ Tue, 14 May 2024 10:37:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100818 Et ce malgré le réchauffement climatique.

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Alors que la planète a connu les températures les plus chaudes jamais enregistrées l’an dernier, les principales banques canadiennes se distinguent par leur aide « démesurée » à l’industrie des combustibles fossiles et continuent d’être parmi les plus grandes bailleuses de fonds de ce secteur au niveau mondial, selon les données de la plus récente étude de Banking on Climate Chaos.

L’aide financière des 60 plus grandes banques du monde au secteur des combustibles fossiles aurait atteint 708 milliards de dollars américains (G$ US) pour l’année 2023, portant le total depuis l’Accord de Paris à 6900 G$ US.

Sur ces 6900 G$ US octroyés depuis 2016, « une contribution démesurée » de 911 G$ US provient des cinq principales banques canadiennes selon le dernier rapport de Banking on Climate Chaos, publié lundi par un consortium de groupes écologistes.

Trois banques canadiennes dans le « top 12 »

Le rapport publié lundi souligne que la palme du plus grand bailleur de l’industrie fossile revient, pour l’année 2023, à l’américaine JPMorgan Chase qui a augmenté son financement de 38,9 milliards de dollars en 2022 à 41 G$ US en 2023.

Trois banques canadiennes font partie de la liste des 12 plus grands financiers de l’industrie fossile.

La Banque Royale du Canada (RBC), qui occupait la deuxième place au classement en 2022, est désormais au septième rang avec 28,25 G$ US d’investissement.

La Banque Scotia figure au dixième rang avec 24,29 G$ US, suivie de près par la Toronto Dominion au 11e rang avec 20,25 G$ US.

La Banque de Montréal (15,754 G$ US) occupe le 15e rang et la CIBC est au 16e rang (15, 506 G$ US) des 60 plus grands financiers des énergies fossiles.

Principaux bailleurs des sables bitumineux

Le rapport souligne qu’à l’échelle mondiale, le financement des entreprises œuvrant dans les sables bitumineux a diminué en 2023 par rapport aux années précédentes. Toutefois, quatre banques canadiennes continuent d’investir massivement dans ce secteur, au point d’occuper les quatre premières places du classement dans la catégorie des sables bitumineux. La CIBC, la RBC, la Banque Scotia et la TD ont chacune investi entre 516 et 523 millions de dollars (M$) dans ce secteur en 2023, selon le rapport.

Projets d’expansion

Selon les données du rapport Banking on Climate Chaos, la RBC (4e) et la Banque Scotia (6e) figurent toutes deux parmi les dix principales bailleuses de projets d’expansion des combustibles fossiles en 2023.

Elles auraient financé respectivement 14,9 G$ US et 14,7 G$ US aux entreprises qui ont l’intention de construire de nouvelles infrastructures qui ajouteront des gaz à effet de serre pour les décennies à venir.

Le rapport souligne également que quatre banques canadiennes se démarquent en finançant de manière disproportionnée les combustibles fossiles.

« Compte tenu de la taille de leurs actifs, certaines banques financent de manière disproportionnée les combustibles fossiles, notamment la Banque Scotia, la CIBC, BMO et RBC, devançant leurs homologues américaines comme JPMorgan Chase, Citi et Bank of America », peut-on lire dans le rapport.

Risques d’actifs échoués

Selon Alex Walker, du groupe Environmental Defense, en continuant « d’injecter des milliards dans les combustibles fossiles, les banques canadiennes s’exposent à des risques d’actifs échoués ».

Un actif échoué est un investissement qui perd sa valeur avant la fin de sa durée de vie utile en raison de l’impact de changements dans la société, comme la transition énergétique qu’impose la lutte aux changements climatiques.

« On dirait que les banques n’ont pas reçu le mémo que l’avenir n’est pas dans les industries fossiles », a fait valoir Alex Walker.

Les banques canadiennes qui figurent dans le classement de Banking on Climate Chaos font pourtant partie de l’alliance bancaire Net Zéro, une initiative des Nations unies.

Les institutions qui se joignent à cette alliance doivent s’engager à aligner leurs portefeuilles de prêts et d’investissements en vue d’atteindre l’objectif zéro émission de gaz à effet de serre nette d’ici 2050, ainsi qu’à fixer des objectifs intermédiaires pour 2030 ou plus tôt.

Mais pour Alex Walker, le fait que « les principales banques canadiennes aient investi plus de 100 G$ US dans l’industrie fossile l’an dernier souligne que les initiatives volontaires ne fonctionnent pas » et qu’il faut « réglementer les banques ».

Un avis que partage Karine Peloffy, responsable du projet de finance durable chez Ecojustice, pour qui la réglementation du secteur financier « est la pièce manquante » de la politique climatique du Canada.

« Nos institutions financières sont en train de mettre l’huile sur le feu » et « on risque de subir les impacts disproportionnels d’une crise climatique et d’une crise financière quand le reste du monde va avoir fait la transition », a-t-elle indiqué, en faisant référence elle aussi aux risques des actifs échoués.

Réactions des banques

La Presse Canadienne a sollicité une réaction au nouveau rapport de la part de l’Association des banquiers canadiens.

La porte-parole Maggie Cheung a déclaré que « les banques canadiennes sont conscientes de l’importance du rôle que joue le secteur financier dans une transition harmonieuse vers un avenir sobre en carbone » et qu’en « finançant des projets verts, actuels et nouveaux, les banques aident le Canada à atteindre la carboneutralité ».

Une récente étude du groupe de réflexion InfluenceMap montre toutefois que les cinq principales banques canadiennes ont investi quatre fois plus dans les énergies fossiles que dans les projets d’approvisionnement en énergie à faible émission de carbone, entre 2020 et 2024.

Une loi pour réglementer les banques 

La responsable du projet de finance durable chez Ecojustice Karine Peloffy est l’une des rédactrices du projet de loi S-243, déposé par la sénatrice Rosa Galvez.

Ce projet de loi imposerait notamment aux institutions bancaires l’obligation d’élaborer des plans d’action contre les changements climatiques, d’avoir des cibles d’émissions de gaz à effet de serre et de soumettre des rapports d’étape pour lutter contre la crise climatique.

Au printemps 2023, des députés des principaux partis fédéraux, à l’exception du Parti conservateur, avaient fait front commun en donnant leur appui au projet de loi.

S-243 est actuellement en examen au Sénat.

Entre-temps, le Comité permanent de l’environnement et du développement durable de la Chambre des communes a débuté jeudi dernier une étude de l’impact du système financier canadien sur le climat et l’environnement.

Les dirigeants des cinq principales institutions bancaires du Canada sont appelés à témoigner.

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Les opérations d’emprunt font grimper les commissions des banques d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-operations-demprunt-font-grimper-les-commissions-des-banques-dinvestissement/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100039 Trois courtiers canadiens se hissent dans les classements mondiaux.

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Selon les nouvelles données de LSEG Data & Analytics, les revenus totaux en banque d’investissement ont augmenté au cours du premier trimestre, grâce à une augmentation de l’activité d’émission de titres de créance.

Les commissions bancaires globales se sont élevées à 26,7 milliards de dollars américains (G$ US) pour les trois premiers mois de 2024, soit une hausse de 5 % par rapport au trimestre précédent et une quasi-stabilité par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Les commissions de prise ferme de titres d’emprunt ont augmenté de 17 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 10,3 G$ US, ce qui a fait grimper le total trimestriel.

Les autres segments d’entreprise ont affiché des commissions globales inférieures à celles du premier trimestre de 2023.

Les commissions sur les fusions et acquisitions ont diminué de 12 % pour s’établir à 7,1 G$ US ; les recettes des prêts syndiqués ont baissé de 11 % pour s’établir à 5,8 G$ US ; et les commissions de prise ferme d’actions ont diminué de 3 % pour s’établir à 3,5 G$ US, relève LSEG.

Les géants habituels de Wall Street ont continué à dominer le classement des banques d’investissement, JP Morgan conservant la première place, avec une part de marché globale estimée à 8,1 %, représentant 2,2 G$ US de commissions totales.

Goldman Sachs reste en deuxième position, avec une part estimée à 6,7 %, suivie par BofA Securities. Morgan Stanley et Citi complètent le top cinq, selon le rapport.

Un trio de banques canadiennes a également grimpé dans le classement, avec en tête RBC Marchés des Capitaux à la dixième place, gagnant une place par rapport à 2023.

Valeurs Mobilières TD est, quant à elle, passée de la 21e place en 2023 à la 15e place dans le classement mondial, et BMO Marchés des capitaux est passée de la 23e place l’an dernier à la 22e place.

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