Commodity Futures Trading Commission (CFCT) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 27 May 2024 11:39:58 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Commodity Futures Trading Commission (CFCT) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La CFTC sanctionne un intermédiaire en cryptomonnaies https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cftc-sanctionne-un-intermediaire-en-cryptomonnaies/ Mon, 27 May 2024 11:39:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100865 L’entreprise aurait aidé des investisseurs américains à se soustraire aux contrôles des plateformes offshore.

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Une société de cryptomonnaie offshore non enregistrée a réglé les allégations de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis selon lesquelles elle facilitait illégalement l’accès à la négociation de dérivés de cryptomonnaie sur des plateformes, telles que Binance, qui s’étaient engagées à cesser de traiter avec les investisseurs américains.

Le régulateur a publié une ordonnance réglant les accusations portées contre une entreprise basée aux Seychelles, Falcon Labs, qui prétendait ne pas s’être enregistrée en tant que marchand de commissions à terme lorsqu’elle facilitait les échanges pour les clients américains sur les bourses d’actifs numériques offshore.

Selon l’ordonnance, Falcon Labs a fourni à ses clients un accès direct aux bourses d’échange de cryptomonnaies en créant un compte principal auprès de ces plateformes en son nom propre, puis en ajoutant divers sous-comptes que ses clients pouvaient utiliser.

« Les Bourses n’ont généralement pas exigé, et Falcon Labs n’a généralement pas fourni, d’informations d’identification des clients pour les titulaires de sous-comptes », rapporte la CFTC.

Le régulateur souligne qu’il s’agit de sa première action contre une entreprise pour avoir facilité de manière inappropriée l’accès à des plateformes d’échange de cryptomonnaies.

« Le programme d’application de la CFTC a clairement indiqué qu’il ne tolérerait pas les échanges d’actifs numériques qui ne s’enregistrent pas auprès de la CFTC ou qui ne respectent pas les règles de l’agence visant à maintenir l’intégrité des marchés des produits dérivés », explique Ian McGinley, directeur de l’application de la CFTC, dans un communiqué.

« Aujourd’hui, la CFTC va plus loin en inculpant pour la première fois un intermédiaire qui a facilité de manière inappropriée l’accès à ces échanges, rapporte-t-il. L’action d’aujourd’hui montre que la CFTC n’hésitera pas à inculper toute entité — bourse ou intermédiaire — qui fournit à ses clients un accès à des produits et services d’actifs numériques nécessitant un enregistrement, mais qui n’a pas procédé à cet enregistrement de manière appropriée ».

Dans le cadre du règlement, Falcon Labs est tenu de cesser ses opérations et de s’abstenir de les reprendre, et de payer 1,18 million de dollars américains (M$ US) de restitution, en plus d’une pénalité civile de 589 504 $ US.

La CFTC estime que la pénalité imposée dans cette affaire reflète la « coopération substantielle » de l’entreprise avec les autorités de contrôle de la CFTC.

Elle note également que Falcon Labs a volontairement amélioré ses contrôles pour identifier ses clients à la suite des accusations portées par la CFTC contre Binance Holdings selon lesquelles des courtiers principaux fournissaient un accès à la plateforme par l’intermédiaire de « sous-comptes » créés par des intermédiaires.

« En reconnaissant la coopération et les mesures correctives substantielles de Falcon Labs dans cette ordonnance sous la forme d’une pénalité moins élevée, la CFTC espère encourager d’autres intermédiaires d’actifs numériques opérant illégalement à se manifester et à signaler leurs activités à l’agence », affirme Ian McGinley.

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Le ministère de la Justice des États-Unis prévoit de verser des indemnités aux dénonciateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-ministere-de-la-justice-des-etats-unis-prevoit-de-verser-des-indemnites-aux-denonciateurs/ Mon, 18 Mar 2024 11:20:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99554 Le programme vise à combler les lacunes concernant les crimes.

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Les initiés d’une entreprise ayant connaissance d’une mauvaise conduite n’impliquant pas nécessairement une violation de la législation sur les valeurs mobilières pourront bientôt être récompensés s’ils informent le ministère de la Justice des États-Unis (DOJ).

Lors d’une conférence sur la criminalité en col blanc qui s’est tenue le 7 mars dernier à San Francisco, Lisa Monaco, vice-procureur générale des États-Unis, a annoncé que le ministère de la Justice allait lancer un programme de dénonciation qui récompensera les dénonciations aboutissant à des condamnations.

« Aujourd’hui, nous lançons un sprint de 90 jours pour développer et mettre en œuvre un programme pilote, avec une date de lancement officielle plus tard dans l’année », a-t-elle déclaré.

La Securities and Exchange Commission (SEC), la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) et l’Internal Revenue Service, ainsi que d’autres agences fédérales, rémunèrent déjà les tuyaux. Mais Lisa Monaco a précisé que cette pratique était limitée aux juridictions spécifiques de ces agences.

« Ces programmes se sont avérés indispensables, mais ils ressemblent à un patchwork qui ne couvre pas tout le lit. Ils ne couvrent tout simplement pas l’ensemble des fautes professionnelles et financières pour lesquelles le ministère engage des poursuites », a-t-elle expliqué.

Le programme du ministère de la Justice acceptera les dénonciations concernant toute violation de la législation fédérale, mais il sera particulièrement intéressé par les informations relatives aux abus criminels du système financier américain, aux affaires de corruption à l’étranger qui ne relèvent pas de la compétence de la SEC et à la corruption nationale, notamment en ce qui concerne les paiements illégaux versés par des entreprises à des fonctionnaires du gouvernement.

« Utilisé de manière proactive, ce programme comblera les lacunes. Il créera de nouvelles incitations pour que les individus signalent les cas de mauvaise conduite au département. Et il incitera les entreprises à investir davantage dans leurs propres systèmes internes de conformité et de signalement », a affirmé Lisa Monaco.

Stephen Kohn, avocat spécialiste des dénonciations au cabinet Kohn, Kohn & Colapinto à Washington, D.C., et président du National Whistleblower Center, a appelé le DOJ à adopter certaines des caractéristiques du programme de la SEC pour sa propre initiative.

« Nous espérons que le DOJ suivra l’exemple de la SEC et de la CFTC et établira un bureau central de dénonciation qui pourra accepter des plaintes anonymes et confidentielles. Un tel programme est exigé depuis plus de trois ans par la loi sur les dénonciateurs en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, mais le ministère de la Justice n’a tout simplement pas respecté la loi », a-t-il dit dans un communiqué.

Stephen Kohn a également critiqué l’intention du ministère de la Justice de ne récompenser que les personnes qui ne sont pas impliquées dans des activités criminelles. « La décision du ministère de la Justice d’exclure les personnes susceptibles d’avoir participé à l’activité criminelle est un pas en arrière », a-t-il martelé.

« Lorsque le False Claims Act a été promulgué par le président Abraham Lincoln en 1863, il était largement admis que les lois sur les récompenses fonctionnaient mieux lorsqu’elles incitaient les personnes qui faisaient partie de la conspiration à dénoncer leurs anciens associés dans le crime, a-t-il ajouté. La justice doit comprendre qu’en ne respectant pas les principes de base des lois les plus efficaces jamais adoptées en matière de dénonciation, son programme part du mauvais pied. »

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BMO et des sociétés de Wall Street sanctionnées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-et-des-societes-de-wall-street-sanctionnees/ Fri, 11 Aug 2023 09:55:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95557 Les régulateurs ont imposé des amendes d'un montant total de 549 M$

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La Banque de Montréal (BMO) a versé 60 millions (M$) de dollars américains en guise de réponse à des allégations d’infractions en matière de tenue de dossiers formulées par des organismes américains de réglementation des valeurs mobilières et des produits dérivés.

C’est ainsi que la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a réglé des accusations portées contre quatre entreprises, dont la BMO. Les manquements allégués concernent l’omission d’empêcher les employés d’utiliser des applications de messagerie non approuvées – comme WhatsApp, Signal et iMessage – et le fait de ne pas avoir consigné les communications effectuées par l’entremise de ces canaux.

BMO a accepté de payer 35 M$ pour régler les allégations de la CFTC. Les autres institutions financières, soit BNP Paribas, Société Générale et Wells Fargo, ont chacune accepté de payer 75 M$.

Parallèlement, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a également réglé des accusations portées contre 11 sociétés de Wall Street, dont BMO Marchés des capitaux, pour des violations similaires liées à des exigences en matière de tenue de dossiers concernant des applications de communication non approuvées.

Dans ce cas, BMO a accepté de verser une pénalité de 25 M$ en guise de règlement avec la SEC.

La SEC a également sanctionné diverses filiales de BNP Paribas, Société Générale et Wells Fargo, ainsi qu’une poignée d’autres institutions financières. Au total, les entreprises ont payé 289 M$ pour répondre aux accusations du régulateur.

Outre les sanctions financières, les sociétés ont reçu l’ordre de cesser ces pratiques, de s’abstenir de toute violation future, et de faire appel à des consultants indépendants en matière de conformité pour revoir leurs politiques et procédures relatives à la conservation des communications électroniques.

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Interactive Brokers condamnée à une amende de 38 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/interactive-brokers-condamnee-a-une-amende-de-38-m/ Mon, 17 Aug 2020 12:02:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68219 Pour ne pas avoir détecté des transactions frauduleuses de clients.

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Trois régulateurs ont imposé une amende à Interactive Brokers pour avoir prétendument échoué à détecter des transactions frauduleuses de clients qui ont coûté à plus de 50 investisseurs des millions de dollars, rapporte le Financial Planning.

Les régulateurs ont constaté de nombreuses lacunes dans les systèmes de conformité de la société, lui faisant manquer « de nombreux signaux d’alerte ».

La Securities and Exchange Commission (SEC) affirme qu’en un an Interactive Brokers a omis de déposer plus de 150 rapports d’activités suspectes pour signaler la manipulation potentielle de titres de microcapitalisation dans les comptes de ses clients.

La FINRA dit quant à elle que la société n’a pas surveillé de manière appropriée des centaines de millions de dollars de virements électroniques effectués par des clients à des fins de blanchiment d’argent, y compris des dépôts provenant de pays considérés comme « à haut risque » par les États-Unis.

La Commodity Futures Trading Commission (CFCT) ajoute que dans plusieurs cas, des titulaires de comptes ont utilisé leurs comptes dans le cadre de stratagèmes frauduleux, sans qu’Interactive Brokers ne le détecte.

« Dans chaque cas, Interactive Brokers a omis de déposer un rapport d’activité suspecte alors qu’elle en avait le devoir », résume le CFCT dans son ordonnance.

Interactive Brokers est une des plus grandes plateformes de négociation électronique des États-Unis en termes de nombre de transactions. Sa popularité a explosé entre 2013 et 2018 et, selon la FINRA, elle « n’a pas consacré les ressources nécessaires pour remplir ses obligations [de lutte contre le blanchiment d’argent] ».

La FINRA a donc infligé une amende de 15 M$ à Interactive Brokers. De leur côté la SEC et la CFTC ont infligé des amendes de 11,5 M$ chacune. Interactive Brokers a également accepté de payer plus de 706 000 $ en dédommagement aux clients lésés par ses manquements en matière de surveillance, selon la CFTC.

Il s’agit de la première action en justice pour faire respecter le règlement obligeant les personnes inscrites à se conformer à la législation sur le secret bancaire.

La société a accepté de payer les amendes et dit avoir pris des mesures importantes pour améliorer ses programmes de conformité.

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