Conference Board of Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 07 Apr 2025 18:16:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Conference Board of Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB : l’angle mort du nationalisme financier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-langle-mort-du-nationalisme-financier/ Wed, 09 Apr 2025 10:15:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106643 FOCUS FNB — « Acheter Canada » profite bien entendu à l’industrie canadienne.

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L’attrait grandissant pour les fonds négociés en Bourse (FNB) inscrits à la cote au Canada favorise le secteur canadien des fonds d’investissement et crée des retombées au pays. Par contre, des changements structurels du marché de l’inscription à la cote durant ces dernières années contrebalancent ces effets, selon une récente note de Valeurs mobilières TD.

En mars, le volume hebdomadaire de transactions de FNB canadiens a fracassé un nouveau record, observait le mois dernier Banque Nationale marchés financiers (BNMF). Celui-ci dépassait le précédent record de la deuxième semaine de mars 2020.

« À la différence du sursaut de 2020, écrit BNMF, cette hausse a vu une accélération soutenue depuis des mois. Le volume des FNB a été en hausse rapide depuis l’élection de Donald Trump à la fin de l’année dernière. Depuis le début de l’année, ce volume de transaction hebdomadaire était en hausse de 65 % par rapport à la période correspondante l’année dernière. »

La hausse de la volatilité tend à faire croître le nombre de transactions, lequel favorise les courtiers canadiens. L’arrivée au pouvoir du président américain a favorisé cette volatilité et, indirectement, a fait croître le volume de transactions.

L’écosystème des marchés financiers canadiens bénéficie de ce volume élevé de transactions, tout comme de la taille relative des sociétés cotées au Canada. « Chaque dollar investi dans un titre canadien par l’intermédiaire d’un FNB canadien est un dollar qui est utilisé deux fois au Canada. D’abord par la négociation du FNB canadien, puis par la négociation du titre canadien sous-jacent qui doit être livré pour créer des parts de FNB », écrit Valeurs mobilières TD, dans sa note.

Ces ressources allouées dans une société canadienne lui permettent également d’être mieux armée à la concurrence mondiale, ajoute l’étude. En clair, investir dans un FNB canadien ayant comme actif sous-jacent des titres canadiens soutient indirectement le secteur canadien des FNB (émetteurs et fournisseurs de services) et génère des recettes fiscales pour les autorités gouvernementales du Canada, souligne Valeurs mobilières TD.

La récente croissance du nombre de FNB cotés au Canada ainsi que de leur volume de transaction a donc eu un effet positif sur le secteur. Or, ces dernières années, d’autres tendances ont contrebalancé ces progrès, dont le rythme de croissance du nombre de premiers appels publics à l’épargne de sociétés de taille importante au Canada, constate Valeurs mobilières TD.

Au cours des deux dernières décennies, le nombre d’inscriptions à la cote de sociétés de premier rang et de sociétés de capital de risque (par exemple, les titres miniers juniors), ont augmenté de seulement 3,8 %, tandis que le nombre d’inscriptions de FNB ont été multipliées par 60, selon Valeurs mobilières TD. Ainsi, les FNB représentent 29 % de tous les titres cotés au Canada comparativement à 59 % pour les cotes de titres d’entreprises.

Or, les titres des sociétés de premier rang accaparent 86 % de la capitalisation totale sur les marchés canadiens, alors que l’actif en FNB canadien, seulement 12 %.

« Même si les cotations de FNB ont été le principal facteur de croissance du nombre de cotations au Canada, une plus grande partie de l’écosystème des marchés de capitaux est toujours représentée par l’activité de négociation et la taille de l’univers des cotations d’entreprises canadiennes », lit-on dans le rapport de Valeurs mobilières TD.

Selon ce rapport, en février, le roulement quotidien moyen sur 30 jours de tous les FNB canadiens était autour de 4,7 milliards de dollars (G$), comparé à 18,4 G$ pour tous les titres de sociétés cotées au Canada.

Par ailleurs, la cotation de FNB reste moins rentable que celui des titres de sociétés. « Les frais de cotation des FNB sont considérablement moins élevés que les frais payés par les entreprises lors de l’inscription d’une action, signale VMTD. Les bourses, les banques d’investissement, les avocats, etc. tirent des revenus beaucoup plus élevés de chaque société cotée et de chaque action de la société qui découle de cette cotation, par rapport à la cotation des FNB. » À titre d’exemple, le manque d’introductions en bourse d’entreprises de premier plan au Canada a pesé sur les revenus des banques d’investissement canadiennes au cours des dernières années, note la firme.

Par ailleurs, il faut relativiser l’attrait pour les FNB cotés au Canada. Plus qu’un sentiment anti-Trump, ce qui a animé les investisseurs canadiens, laisse entendre BNMF, tiendrait davantage à une volonté de leur part de diversifier leurs avoirs hors d’un marché américain potentiellement surévalué alors que le marché haussier des deux dernières années fait face à une correction.

Autre défi pour le secteur canadien est le fait que les investisseurs de détails détiennent environ 60 G$ en FNB cotés aux États-Unis « et ce chiffre est sans doute beaucoup plus élevé quand on tient compte de la part en FNB américains détenue par les institutions canadiennes ».

« Ces investissements dans des FNB domiciliés à l’étranger et dans des titres à l’étranger, constate VMTD, n’apportent pas à l’écosystème canadien des FNB et aux marchés de capitaux la même ampleur de revenus que si ces dollars étaient investis dans des FNB canadiens. »

Reste à voir si ces investissements en FNB américains diminueront au profit de FNB canadiens.

Selon un rapport du Conference Board du Canada, l’industrie des fonds d’investissement est rentable pour l’économie canadienne. Au cours de la dernière décennie, les contributions de l’industrie au PIB canadien ont augmenté de 82 %, comparées à 23 % pour l’ensemble de l’économie. Les salaires, pour leur part, ont augmenté de 46 % comparé à 35 % pour toutes les autres industries. En 2023, l’industrie a produit des revenus de 48,1 G$, soit 2,1 % du PIB canadien, donnant support à 415 320 emplois, dont 121 259 exclusifs à l’industrie. Les revenus de taxation se sont élevés à 10,2 G$ au plan fédéral, 8,7 G$ pour les provinces et 2,8 G$ pour les municipalités.

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Maria Demertzis est nommée à la tête du portefeuille économique pour l’Europe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/maria-demertzis-est-nommee-a-la-tete-du-portefeuille-economique-pour-leurope/ Fri, 06 Sep 2024 10:57:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102722 NOUVELLES DU MONDE – Par le Conference Board.

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Le Conference Board choisit Maria Demertzis pour succéder à John Metselaar à la tête de son Centre d’économie, de stratégie et de finance en Europe, à partir de septembre. Dans ce rôle, Maria Demertzis guidera l’équipe économie du Conference Board Europe et fournira des recherches et des conseils aux entreprises membres sur des sujets tels que la compétitivité européenne, la productivité et la sécurité économique.

Maria Demertzis est professeur à temps partiel de politique économique à School of Transnational Governance, European University Institute. Avant de rejoindre le Conference Board, elle travaillait à Bruegel où elle a été directrice adjointe de 2016 à 2022 et, plus récemment, Senior Fellow.

« Le travail de Maria à l’intersection de la macroéconomie mondiale et de la politique européenne sera d’une valeur inestimable pour les chefs d’entreprise et les cadres dirigeants en cette période de bouleversements et d’opportunités pour les entreprises, assure Sara Murray, directrice générale, International, The Conference Board. Sa nomination souligne notre engagement à être une voix fiable et non partisane sur l’économie européenne. »

Maria Demertzis a également exercé ses compétences à la Commission européenne et au département de recherche de la Banque centrale néerlandaise, où elle s’est spécialisée dans les prévisions macroéconomiques, la modélisation et les conseils en matière de politique. Elle a également occupé des postes à la Harvard Kennedy School of Government, à l’université d’Amsterdam et à l’université de Strathclyde.

« Je suis ravi de rejoindre le Conference Board, affirme Maria Demertzis. Grâce à la profondeur de sa base de membres et à son engagement à fournir des analyses économiques faisant autorité, le Conference Board offre une plateforme unique pour comprendre l’avenir économique de l’Europe et façonner le rôle que les entreprises y jouent. »

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La confiance des consommateurs américains chute encore https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-confiance-des-consommateurs-americains-chute-encore/ Wed, 26 Apr 2023 11:15:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93329 Il s’agit d’un troisième recul en quatre mois.

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La confiance des consommateurs américains a reculé de nouveau en avril, alors que l’inquiétude entourant un ralentissement de l’économie et une possible récession pesait sur les ménages des États-Unis.

Le Conference Board des États-Unis a indiqué mardi que son indice de confiance du consommateur avait reculé à 101,3 points en avril, après s’être établi à 104,0 points en mars.

L’optimisme vis-à-vis des conditions actuelles a avancé, même si les consommateurs se disaient moins positifs face à l’avenir à court terme.

L’indice reste en deçà de son niveau moyen pour 2022, soit 104,5 points.

L’indice de la situation actuelle du groupe de recherche d’affaires, qui mesure l’évaluation que font les consommateurs des conditions d’affaires et du marché du travail actuelles, a avancé à 151,1 points, alors qu’il était de 148,9 points le mois dernier.

L’indice des attentes du Conference Board, qui mesure les perspectives des consommateurs sur six mois pour les conditions des revenus, des affaires et du travail, a reculé à 68,1 points en avril, comparativement à 74,0 points en mars. Une lecture inférieure à 80 points annonce souvent une récession dans l’année à venir. Le Conference Board a souligné que cette lecture avait été en deçà de la barre des 80 points tous les mois, sauf un, depuis février 2022.

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Nouveau directeur régional à la Banque du Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-directeur-regional-a-la-banque-du-canada/ Wed, 08 Jul 2020 12:04:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67563 NOUVELLES DU MONDE – Mario Lefebvre revient travailler à la Banque du Canada après 22 ans.

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Mario Lefebvre a été nommé Directeur régional (économie), au Bureau régional du Québec de la Banque du Canada. Il dirige ainsi les travaux de recherche et d’analyse sur l’évolution économique et sectorielle de la région et supervise notamment l’enquête de la Banque sur les perspectives des entreprises dans la région. De même, il doit communiquer les messages de la Banque et favoriser l’échange de points de vue sur l’économie et la politique monétaire.

Il s’agit d’un retour à la Banque du Canada pour Mario Lefebvre. Il y a commencé sa carrière en 1991 en tant qu’économiste. Il travaillait alors à la fois au département des Recherches et au département des Relations internationales.

Il a quitté en 1998 afin d’intégrer le Conference Board of Canada, pour lequel il a travaillé pendant près de 16 ans. Il a notamment travaillé pour le groupe des services internationaux, a participé à des projets avec plusieurs ministères des Finances et a été directeur du Centre for Municipal Studies du Conference Board of Canada de 2002 à 2013.

En 2014, il a quitté le Conference Board of Canada pour se joindre à l’Institut de développement urbain du Québec où il a occupé pendant deux ans le poste de président-directeur général. En 2016, il a intégré l’équipe d’Ivanhoé Cambridge, où il a dirigé et supervisé l’équipe de recherche chargée de surveiller les fondamentaux économiques et immobiliers des marchés du monde entier.

Mario Lefebvre est également actif dans plusieurs comités, incluant le comité de recherche de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Il a occupé la place de président du Comité des politiques économiques et publiques de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain de 2011 à 2013, et a présidé le Comité des politiques publiques de l’Association économique du Québec de 2014 à 2016. Il est également co-auteur du livre Power Play: The Business Economics of Pro Sports, publié en mars 2014.

Il est diplômé d’un baccalauréat et d’une maîtrise en économie de l’Université de Montréal.

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La confiance au cœur de la reprise économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-confiance-au-coeur-de-la-reprise-economique/ Thu, 02 Jul 2020 12:03:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67320 Les mesures politiques doivent maintenant encourager les entreprises à ouvrir et à réembaucher.

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La COVID-19 a été dévastatrice pour l’économie. Les implications du confinement et de l’arrêt de l’économie sont maintenant évidentes. En mars et avril, le Canada a perdu trois millions d’emplois, soit 15,6 % de sa population active.  Le nombre total d’heures travaillées a diminué de près de 28 % en avril par rapport à février. Les dépenses et investissements des ménages ont chuté, à l’image de la demande mondiale d’exportations, révèle un article du Conference Board of Canada.

Si les dernières semaines ont apporté leur lot de bonnes nouvelles, la situation est encore délicate. La propagation de la COVID-19 semble avoir atteint un pic et les mesures de distanciation sociale ont été allégées, cependant le nombre d’heures travaillées en mai était à 77 % de la capacité de février.

À l’avenir, les dirigeants doivent s’adonner à un exercice d’équilibre extrême : réussir à stimuler l’économie canadienne tout en faisant face à la menace d’une nouvelle épidémie de la COVID-19.

Pour le moment, la part du lion des mesures budgétaires fédérales a servi à soutenir les ménages en leur offrant un revenu. Les transferts directs du gouvernement, comprenant la Prestation canadienne d’urgence (PCU), l’aide aux étudiants et d’autres mesures, sont estimés à 80 milliards de dollars (G$).

Grâce à cela, malgré les pertes d’emploi et les réductions des heures de travail, le revenu des ménages devrait se maintenir en 2020. Plus que cela même, avec la forte baisse des dépenses de consommation, on peut s’attendre à ce que l’épargne des ménages gonfle. Toutefois, une question demeure en suspens : quand les consommateurs vont-ils recommencer à dépenser, donnant ainsi un beau coup de pouce à l’économie?

Selon le Conference Board of Canada, la solution réside dans l’emploi et la confiance. Le gouvernement doit contribuer à renforcer la confiance des consommateurs et des entreprises pour accélérer la reprise. Les mesures politiques doivent encourager les entreprises à ouvrir et réembaucher, notamment en établissant des lignes directrices claires à cet égard et en fournissant un soutien direct pour aider à faire face aux coûts élevés d’une telle démarche. Cette clarté devrait encourager les entreprises à ouvrir et à fournir un environnement sûr aux clients et à leurs employés.

La subvention fédérale canadienne d’urgence est essentielle pour que les entreprises puissent faire face aux coûts de fonctionnement qu’implique la COVID-19, soutient le Conference Board of Canada. Si le programme a peu été utilisée pour le moment, c’est parce que les entreprises commencent seulement à ouvrir. Son utilisation devrait s’accélérer dans les prochaines semaines et certainement, devra même être prolongée après août, date planifiée initialement pour la fin du programme.

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Croissance économique attendue en 2021 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/croissance-economie-attendue-en-2021-selon-le-conference-board-du-canada/ Mon, 22 Jun 2020 17:42:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67378 À condition qu'il n'y ait pas de nouvelles fermetures liées à la COVID-19.

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Le Conference Board du Canada a estimé lundi que l’économie avait peut-être déjà commencé à se remettre de la récession la plus profonde jamais enregistrée, si le pays pouvait éviter de nouvelles fermetures liées à la COVID-19.

Les prévisions trimestrielles du groupe du secteur privé estiment que l’économie canadienne se contractera de 8,2 % cette année, après la perte d’environ trois millions d’emplois en mars et avril en raison des mesures de confinement attribuables à la pandémie.

Le Conference Board prévoit également que le taux de chômage national au Canada atteindra un sommet de 13,7 % au deuxième trimestre qui prendra fin le 30 juin. Il s’agirait du taux de chômage le plus élevé depuis que cette mesure a commencé à être calculée, en 1976.

Mais le rapport indique que l’ajout de près de 300 000 emplois en mai et l’assouplissement continu des restrictions en juin indiquent probablement que le pire impact de la pandémie sur le marché du travail est passé.

Le groupe de recherche prévoit l’ajout de 1,3 million d’emplois supplémentaires au cours du trimestre de juillet à septembre, ce qui devrait ramenant le taux de chômage national à 10,5 %.

Le Conference Board estime que, si le pays peut éviter une deuxième paralysie nationale, l’économie canadienne pourrait croître de 6,7 % en 2021 et de 4,8 % en 2022.

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Pas de récession technique au Canada, prédit le Conference Board https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pas-de-recession-technique-au-canada-predit-le-conference-board/ Tue, 17 Mar 2020 20:04:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65151 Le Conference Board du Canada s'attend à ce que le pays évite une récession technique et prédit que l'économie rebondira après avoir enregistré une contraction de 2,7 % au deuxième trimestre.

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Le groupe d’étude prévoit un déclin substantiel des investissements des entreprises et des exportations, jumelé à une diminution des dépenses de consommation, au deuxième trimestre, alors que l’impact de la pandémie de COVID-19 sera à son plus fort.

Cependant, le Conference Board s’attend à ce que la croissance reprenne au troisième trimestre et à ce que l’économie canadienne termine 2020 avec une progression de 0,3 % pour l’année, puis de 2,5 % pour 2021.

La réponse mondiale au nouveau coronavirus, incluant la fermeture d’entreprises et l’annulation d’événements sportifs, devrait entraîner d’importants déclins dans le nombre de touristes qui se présenteront au pays cette année, ainsi qu’une baisse de leurs dépenses.

Le Conference Board calcule cependant que le marché de l’emploi devrait enregistrer un léger repli en n’entraînant la création que de 138 000 emplois cette année, comparativement à 391 000 emplois l’an dernier.

Cependant, le groupe croit que la nature temporaire de la pandémie convaincra la plupart des sociétés à faire de leur mieux pour retenir leurs travailleurs, afin d’être en bonne position pour renouer avec la croissance plus tard cette année.

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Économie : le protectionnisme demeurera la principale menace https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/economie-le-protectionnisme-demeurera-la-principale-menace/ Fri, 20 Dec 2019 20:44:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63340 L'économie canadienne termine l'année avec plus de vigueur qu'elle ne l'avait commencée, mais l'on devrait continuer à assister à la montée du protectionnisme aux quatre coins du globe au cours des 12 prochains mois, ce qui risque de peser sur la croissance.

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Pendant des décennies, les politiques ont favorisé l’ouverture des marchés, une mondialisation accrue et une diminution de la réglementation, de l’ère de Margaret Thatcher et Ronald Regan jusqu’à la crise financière de 2008, a expliqué l’économiste en chef chez Deloitte Canada, Craig Alexander.

Celui-ci a toutefois prévenu que le contexte a changé et qu’il est désormais moins favorable à l’ouverture des marchés ainsi qu’au libre-échange.

« Je pense que nous allons devoir vivre avec cela pendant un certain temps », a déclaré M. Alexander.

Les tensions liées au commerce, notamment les craintes que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne (UE) sans accord ainsi que la guerre commerciale sino-américaine, se sont retrouvées parmi les principales manchettes de 2019.

Alors que l’année tire à sa fin, ces risques ont diminué.

Les chances sont plus grandes de voir le Royaume-Uni quitter l’UE de façon ordonnée, tandis que les États-Unis et la Chine semblent se diriger vers un accord commercial après l’annonce, plus tôt ce mois-ci, d’une entente entourant une première phase visant à réduire les tarifs.

En territoire canadien, le nouvel accord de libre-échange nord-américain semble de nouveau sur la bonne voie étant donné que le Canada, les États-Unis et le Mexique ont accepté de modifier l’entente signée l’an dernier. La ratification de l’accord avait été bloquée au Congrès américain.

Mais M. Alexander a indiqué que la politique sous-jacente à ces problèmes commerciaux persistait et qu’il y avait un risque de protectionnisme accru en Europe dans la foulée du Brexit.

« Aux États-Unis, nous allons assister à une élection présidentielle en 2020 et si le président Trump l’emporte, eh bien, nous savons qu’il aime le protectionnisme, a-t-il déclaré. Mais s’il perd et que les démocrates gagnent, les démocrates ne sont pas un parti favorable au commerce. »

L’économiste en chef chez Deloitte Canada a expliqué que les incertitudes politiques à l’échelle mondiale devraient continuer d’affecter l’économie canadienne.

« En tant que puissance moyenne, économie de taille moyenne, nous allons être secoués par ces vents politiques », a dit M. Alexander.

Des fluctuations

La croissance économique au Canada a été inégale cette année. L’économie a progressé à un rythme annuel de 0,8 % au cours des trois premiers mois de l’année avant d’afficher une croissance de 3,5 % au deuxième trimestre pour ensuite ralentir à 1,3 % au troisième trimestre.

Économiste principale au Conference Board du Canada, Alicia Macdonald a dit s’attendre à ce que la croissance de l’économie du pays demeure modeste.

Le Conference Board table sur une croissance de 1,8 % l’an prochain et de 1,9 % en 2021, notamment grâce à la vigueur du marché de l’emploi ainsi qu’à une croissance modeste des dépenses de consommation.

Alicia Macdonald ne croit pas que la Banque du Canada devra réduire son taux directeur l’an prochain pour relancer l’économie, mais affirme qu’une rupture des pourparlers commerciaux entre les États-Unis et la Chine pourrait changer la donne.

L’endettement des ménages et la façon dont les familles canadiennes gèrent ce fardeau pourrait représenter un autre problème pour l’économie canadienne, croit l’experte.

« Il existe un certain risque de baisse du côté des ménages », a déclaré Mme Macdonald, en notant que la croissance du crédit à la consommation non hypothécaire a ralenti.

Risques et incertitudes

Malgré les attentes d’une croissance modeste pour 2020, les plus récentes données économiques ne sont pas toutes bonnes. Le rapport sur l’emploi pour novembre est resté bien en deçà des attentes avec une perte de 71 200 postes au cours de cette période.

Le rapport mensuel sur l’emploi de Statistique Canada est notoirement volatil, de sorte que les économistes mettent en garde de ne pas accorder trop de poids aux résultats d’un mois, mais les données décevantes de novembre ont été publiées après un mois d’octobre n’ayant pas suscité l’enthousiasme.

Les cas d’insolvabilité sont également en progression.

Selon le Surintendant des faillites Canada, le nombre de cas d’insolvabilité, qui regroupent les faillites et les propositions, a augmenté de 13,4 % en octobre par rapport à la même période l’année précédente. Pour la période de 12 mois terminée en octobre, le nombre cas a grimpé de 8,9 % comparativement à la période correspondante d’il y a un an.

Doug Hoyes, un syndic autorisé en insolvabilité, a déclaré que le nombre d’insolvabilités personnelles était inférieur aux sommets atteints pendant la crise financière, mais que la tendance observée à l’heure actuelle survient au moment où l’économie continue de progresser et que le taux de chômage était près d’un creux record.

« Plus de gens ont des ennuis », a-t-il dit.

Doug Hoyes a déclaré que 80 % de ses clients travaillent, mais que leurs dépenses augmentent plus rapidement que leurs revenus.

« En conséquence, ils se tournent vers le crédit pour survivre et ils n’ont pas l’argent pour rembourser leur dette », a-t-il souligné.

Tout cela survient alors que la Banque du Canada est à la recherche d’un nouveau gouverneur puisque Stephen Poloz quittera son poste lorsque son mandat viendra à échéance, en juin.

Carolyn Wilkins, la sous-gouverneure principale, est considérée par plusieurs comme la favorite pour succéder à M. Poloz. Elle serait la première femme à occuper la fonction la plus importante au sein de la banque centrale. Toutefois, la personne dans le siège du numéro deux de la Banque du Canada ne semble pas avoir beaucoup de chance lorsque vient le temps de trouver un nouveau gouverneur.

Gordon Thiessen a été le dernier sous-gouverneur en chef à être promu gouverneur de la Banque du Canada lorsqu’il a pris ses fonctions en 1994.

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L’industrie des fonds d’investissement pèse de plus en plus lourd https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lindustrie-des-fonds-dinvestissement-pese-de-plus-en-plus-lourd/ Fri, 09 Aug 2019 13:51:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60271 Sa taille a plus que doublé depuis 2006.

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Le poids économique de l’industrie des fonds d’investissement s’accroit au pays, révèle un rapport de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) publié mercredi.

En 2018, son empreinte économique totale était évaluée à 37,1 G$, soit 1,7 % du PIB national. Cela représente la somme des revenus annuels générés, des salaires versés aux employés, de l’achat de produits et services, des recettes fiscales, etc.

L’an dernier, le secteur employait 260 000 personnes (équivalent à temps plein) et a versé 8,3 G$ en salaires et autres formes de rémunération. Il a rapporté 7,3 G$ au trésor public.

Par l’importance de son activité économique, l’industrie se compare au secteur de la construction aéronautique ou du raffinage du pétrole. En termes d’emplois, elle dépasse légèrement le transport aérien.

Un véhicule privilégié

L’étude, rédigée par le Conference Board du Canada, démontre également que   les Canadiens recourent de plus en plus aux fonds d’investissement pour atteindre leurs objectifs d’épargne. Ils gagnent en âge, bénéficient moins qu’avant d’un régime de retraite dans leur milieu de travail, ils doivent donc trouver d’autres véhicules pour faire fructifier leur argent.

En mai 2019, les placements gérés par cette industrie atteignaient 1,71 billion de dollars comparativement à 100 G$ au début des années 1990.

Ces fonds représentent aujourd’hui environ 38 % de tout le patrimoine financier privé au Canada.

Les clients de l’Ontario détiennent la plus grande part de cet actif (45,4 %), suivis du Québec (18,6 %), de la Colombie-Britannique (13,5 %) et de l’Alberta (11,5 %).

Entre 2006 et 2018, les frais de gestion exigés par les gestionnaires de fonds ont légèrement diminué. En 2018, le ratio se situait à 1,8 % au lieu de 2,02 % en 2006. Il varie très peu d’une province à l’autre.

« L’étude démontre comment le secteur des fonds d’investissement profite aux Canadiens tant sur le plan de l’épargne individuelle que selon une perspective économique plus large », affirme Paul Bourque, président et chef de la direction de l’IFIC.

Portrait mondial

À l’échelle mondiale, les actifs des fonds d’investissement atteignaient 50,4 billions de dollars américains en 2018, en baisse par rapport à l’année précédente (53,1 billions).

Au classement par pays, le Canada se positionnait au sixième rang, à environ 97,8 % du PIB en 2016. Quand on mesure l’actif par rapport au PIB national, les trois pays en tête sont l’Irlande, Singapour et Hong Kong, qui sont des centres financiers extraterritoriaux. Une grande partie des actifs gérés par leur industrie des fonds d’investissement vient donc de l’étranger. Si on les exclut de ce palmarès, le Canada arrivait donc au troisième rang derrière les Pays-Bas et les États-Unis.

Ce rapport est le premier d’une série de deux. Après avoir fait le portrait de l’industrie, l’IFIC se penchera dans le second volet sur l’effet que peuvent avoir les conseils financiers sur le taux d’épargne des Canadiens et sur l’économie dans son ensemble. La date de publication n’a pas été précisée.

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Craig Alexander nommé économiste en chef chez Deloitte Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/craig-alexander-nomme-economiste-en-chef-chez-deloitte-canada/ Mon, 28 May 2018 13:14:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=48354 NOUVELLES DU MONDE - Deloitte Canada a confirmé la nomination de Craig Alexander à titre de premier économiste en chef.

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Il entrera en poste à la mi-juillet et sera chargé de superviser et renforcer les capacités de recherche et de production de projections macroéconomiques de Deloitte pour assurer la réalisation de recherches sur les tendances économiques du pays.

Craig Alexander a été économiste en chef du Groupe Financier Banque TD; vice-président, Analyses économiques du C.D. Howe Institute; et premier vice-président et économiste en chef du Conference Board du Canada. Il détient un diplôme d’études supérieures en économie de l’Université de Toronto.

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