Corporation Financière Power – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 25 Jul 2024 16:18:45 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Corporation Financière Power – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Henri-Paul Rousseau nommé représentant du PM pour la Francophonie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/henri-paul-rousseau-nomme-representant-personnel-du-premier-ministre-pour-la-francophonie/ Mon, 22 Jul 2024 12:18:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101972 NOUVELLES DU MONDE – L’ancien dirigeant de la CDPQ a aussi été nommé délégué général du Québec à Paris.

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Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé la nomination d’Henri-Paul Rousseau à titre de représentant personnel du premier ministre du Québec (sherpa) pour la Francophonie.

Membre de plein droit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Québec joue un rôle actif au sein des instances de la Francophonie. Il se prononce sur des enjeux primordiaux tels que la langue française, le développement économique, la culture, la démocratie, les droits de la personne, l’environnement et l’éducation. Ce faisant, le Québec contribue à bâtir un environnement mondial durable, juste et prospère.

Avec ces attributions et à l’approche du 19e Sommet de la Francophonie, Henri-Paul Rousseau veillera à promouvoir les intérêts, les valeurs et les orientations du Québec. En particulier, il portera les priorités du Québec en Francophonie afin de valoriser la langue française dans des domaines porteurs tels que le numérique et la découvrabilité des contenus francophones en ligne, l’économie et l’innovation, et la jeunesse. Il poursuivra l’action du Québec en faveur de la consolidation de la Francophonie économique afin de mettre toujours plus en valeur les nombreuses occasions d’affaires et de développement offertes par le marché dynamique que représente l’espace francophone.

« Je suis très heureux de la nomination d’Henri-Paul Rousseau et reconnaissant qu’il ait accepté ce rôle stratégique pour la diplomatie québécoise. Avec son impressionnant parcours professionnel et son expertise aiguë de l’économie, il a toute ma confiance pour représenter les intérêts du Québec en Francophonie, notamment en matière de développement économique. Ses compétences en gestion seront un atout considérable », a exprimé François Legault, premier ministre du Québec.

Cette fonction s’ajoute à celle de délégué général du Québec à Paris, annoncée en juin dernier. Les deux mandats se sont amorcés le 19 juillet 2024. Henri-Paul Rousseau prend la relève de Michèle Boisvert, qui occupait ces fonctions depuis mai 2020.

Henri-Paul Rousseau est professeur associé à l’Institut sur la retraite et l’épargne HEC Montréal. Il a notamment occupé des postes de haute direction au sein de différentes institutions financières, incluant la Banque Nationale, la Laurentienne compagnie d’assurances générales et la Banque Laurentienne, dont il a été le président et chef de la direction, de 1994 à 2002. Il a ensuite dirigé la Caisse de dépôt et placement du Québec jusqu’en mai 2008, avant de se joindre à Power Corporation à titre de vice-président du conseil. Depuis 2018, il a entre autres été professeur invité à l’École d’économie de Paris pendant 4 ans.

Henri-Paul Rousseau est titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en économie de l’Université Western Ontario. Il est Fellow principal à l’Institut C.D. Howe et Fellow invité au CIRANO.

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Sagard acquiert Performance Equity Management https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/sagard-acquiert-performance-equity-management/ Fri, 05 Jan 2024 12:58:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98244 Afin de développer son offre auprès des gestionnaires de patrimoine.

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Sagard fera l’acquisition d’une part stratégique de Performance Equity Management (PEM), une société de private equity de 8,9 milliards de dollars (G$). La transaction, lorsqu’elle sera complétée, devrait porter les actifs sous gestion de Sagard à plus de 25 G$ américains et offrir des possibilités de croissance accrue, a indiqué la société.

L’investissement de Sagard, qui a été créée en 2002 par Power Corporation du Canada, se traduira par la mise en place d’une plateforme de fonds de fonds, de secondaire et de co-investissement. L’accord permettra à Sagard d’acquérir toutes les actions de PEM au 31 décembre 2028. La transaction, financée par encaisse, devrait être finalisée au cours du premier trimestre de 2024.

L’équipe de haute direction de PEM continuera à diriger ses activités, y compris la mise en œuvre de sa stratégie d’investissement et la gestion de ses programmes actuels de fonds mixtes et de CGD.

Paul Desmarais III, président du conseil et chef de la direction de Sagard, a précisé que le choix de PEM reposait sur « un historique de performance impressionnant en matière d’investissement, une équipe très talentueuse et des relations de confiance de longue date avec les GP ».

L’acquisition d’une participation stratégique dans PEM permettra d’accélérer le développement de l’offre auprès des réseaux de distribution, des sociétés de gestion de patrimoine et des family offices, a-t-il ajouté.

PEM gère des stratégies de capital de risque et de private equity par l’entremise de fonds mixtes et de comptes en gestion distincte (CGD) pour des clients institutionnels et des plateformes de gestion de patrimoine.

« La croissance impressionnante que Sagard connaît depuis 2016 et son accès à un puissant écosystème mondial de partenaires et d’actionnaires sont deux raisons clés pour lesquelles cette collaboration nous enthousiasme », a déclaré John Clark, président de PEM.

Le partenariat avec PEM s’inscrit dans la stratégie de Sagard visant à devenir une société mondiale d’actifs alternatifs multistratégies. L’ajout de fonds de fonds et de co-investissement permettra à la firme qui possède des bureaux au Canada, aux États-Unis, en Europe et au Moyen-Orient d’étendre son champ d’activités et d’élargir sa gamme de produits d’investissement alternatifs aux investisseurs et de leur donner accès à des gestionnaires performants.

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Power Corporation : des résultats supérieurs aux attentes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/power-corporation-des-resultats-superieurs-aux-attentes/ Thu, 16 Nov 2023 10:56:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97555 Mais enregistre des pertes avec ses plateformes de placements alternatifs

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Power Corporation veut prendre son temps avec le développement de ses plateformes de placements dans les actifs alternatifs, qui ne sont pas encore rentables.

Le conglomérat de la famille Desmarais a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes, notamment grâce à sa participation dans l’assureur Great-West et la Société financière IGM.

Les plateformes de placements alternatifs, qui ne représentent que 7 % de la valeur de l’actif brut de la société, ont enregistré une perte nette de 11 millions de dollars (M$) au troisième trimestre. Cette division comprend notamment le gestionnaire d’actifs Power Sustainable.

Questionné sur le sujet, le président et chef de la direction, Jeffrey Orr, s’est dit prêt à patienter avant d’amener cette division à la rentabilité, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes, mardi.

Il a expliqué que le lancement de nouvelles stratégies faisait en sorte de repousser le moment de l’atteinte de la rentabilité. Il croit toutefois qu’en offrant une diversité de stratégies, les plateformes de placements d’actifs alternatifs deviennent plus attrayantes pour les investisseurs. « Ça repousse l’atteinte de la rentabilité, mais ça crée plus de valeur sur un horizon de trois ou quatre ans. C’est le compromis que nous faisons. »

L’industrie financière doit composer avec des vents de face au moment où les activités tournent au ralenti, a souligné Jeffrey Orr.

« L’environnement est difficile, non seulement pour les levées de fonds, mais aussi pour leur déploiement. Il y a moins d’activités, il y a moins de fusions-acquisitions. On le lit tout le temps (dans la presse financière). »

« Lorsque vous lancez une nouvelle stratégie, vous le faites lorsque vous avez déployé les fonds de la précédente levée de fonds. Si vous déployez les fonds plus lentement, votre capacité de croître et de lancer de nouveaux produits est réduite. »

Résultats supérieurs aux attentes

Pour l’ensemble du conglomérat, Power a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes des analystes au troisième trimestre.

Son bénéfice net atteint 997 M$, comparativement à 642 M$ à la même période l’an dernier.

L’analyste Graham Ryding, de Valeurs mobilières TD, souligne que le bénéfice ajusté dilué par action à 1,52 $ est supérieur au consensus des analystes à 1,06 $. L’écart est attribuable en grande partie à la vente d’une société détenue par la division Groupe Bruxelles Lambert (GBL). « Sans cet élément, que nous jugeons exceptionnel, le bénéfice aurait été de 1,06 $ », nuance l’analyste.

Valeur de l’actif net

Un des objectifs que poursuit Power Corporation, qui a réorganisé ses activités en 2020, est de réduire l’écart entre la valeur de son actif net et le prix de son action. L’écart avoisinait les 35 % en 2015. Cet écart était tombé à 17 % en juin 2022, mais il a remonté à 32 % depuis. « C’est un écart beaucoup plus grand que la moyenne de 25 % sur un an et cinq ans », souligne l’analyste Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux.

Avec cet écart et un rendement du dividende supérieur à 6 %, Geoffrey Kwan trouve le titre attrayant pour « les investisseurs à la recherche de revenus qui ont un horizon à long terme ». « Ils pourraient profiter d’une importante réévaluation, nous croyons que Power va continuer à faire des transactions pour simplifier sa structure et faire émerger de la valeur. »

L’action de Power gagne 1,19 $, ou 3,48 %, à 35,26 $ à la Bourse de Toronto vers midi.

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Financière IGM entre sur le marché américain de la gestion de patrimoine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/financiere-igm-entre-sur-le-marche-americain-de-la-gestion-de-patrimoine/ Wed, 05 Apr 2023 10:35:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92937 Elle acquiert une participation dans Rockefeller Capital Management.

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La Société Financière IGM (IGM), membre du groupe de sociétés de Power Corporation du Canada, a annoncé qu’elle avait acheté une participation de 20,5 % dans Rockefeller Capital Management (Rockefeller), société indépendante de services-conseils financiers, pour une somme d’environ 622 millions de dollars américains (M$).

Par conséquent, IGM, dont le siège social est situé à Winnipeg, au Manitoba, devient le second actionnaire en importance de Rockefeller, derrière Viking Global Investors, qui reste l’actionnaire principal.

De plus, avec cette opération, la famille Rockefeller augmente son investissement dans Rockefeller Capital Management.

IGM a déclaré que sa participation dans Rockefeller s’inscrit dans sa stratégie d’expansion dans les segments de la clientèle à valeur élevée et très élevée, tout en marquant son entrée dans le marché américain de la gestion de patrimoine, le premier en importance au monde.

Cette participation lui procure aussi une position stratégique dans la structure de propriété au moyen de deux sièges au conseil d’administration et de droits lui donnant la possibilité d’augmenter dans le futur sa participation au capital-actions de Rockefeller. Elle créera également des occasions de collaboration et de partage de connaissances entre Rockefeller et IG Gestion de patrimoine.

« C’est une occasion stratégique qu’il faut saisir, a affirmé le président et chef de la direction de la Financière IGM, James O’Sullivan. Rockefeller est une marque emblématique qui a un modèle de croissance éprouvé et une équipe de direction de haut calibre dirigée par Gregory Fleming. »

Au 31 mars 2023, Rockefeller, une société établie à New York en 2018 et tirant son origine du bureau de gestion de fortune de John D. Rockefeller fondé en 1882, avait la responsabilité de plus de 100 G$ d’actifs clients répartis dans trois entreprises : Rockefeller Global Family Office, Rockefeller Asset Management et Rockefeller Strategic Advisory.

Quant à IGM, contrôlée par la famille Desmarais, le total de l’actif géré et de l’actif sous services-conseils était d’environ 258 G$ canadiens au 28 février 2023. IGM exerce principalement ses activités par l’entremise d’IG Gestion de patrimoine, de Placements Mackenzie et d’Investment Planning Counsel.

Vente d’Investment Planning Counsel

Parallèlement à cette transaction avec Rockefeller, IGM a annoncé qu’elle avait conclu une entente visant la vente de 100 % d’Investment Planning Counsel (IPC) à La Compagnie d’Assurance du Canada sur la Vie (Canada Vie), pour un montant de 575 M$ canadiens.

Les 650 conseillers d’IPC resteront en place et fonctionneront de manière indépendante, a déclaré la société.

Cette opération devrait être conclue d’ici la fin de 2023, sous réserve des approbations réglementaires et des formalités juridiques habituelles, précise le communiqué.

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Power Corp subira des effets limités de la débâcle de Silicon Valley Bank https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/power-corp-subira-des-effets-limites-de-la-debacle-de-silicon-valley-bank/ Sun, 19 Mar 2023 20:56:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92609 Et présente des résultats en deçà des attentes des analystes.

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Les nuages qui planent sur le secteur bancaire dans la foulée de la crise de liquidités qui a frappé la Silicon Valley Bank ne devraient pas avoir d’effets « matériels » sur le portefeuille de Power Corporation, anticipe la direction du conglomérat de la famille Desmarais.

La clientèle de la Silicon Valley Bank, qui est passée sous contrôle du gouvernement américain, est majoritairement issue du milieu des entreprises technologiques. Dans les derniers jours, Power Corp a fait le tour de ses différents investissements dans le secteur des fintechs afin d’évaluer le risque encouru. « Il n’y a rien de « matériel » en ce qui concerne le groupe dans son ensemble », assure le chef des finances, Gregory Tretiak, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes financiers, vendredi.

Ça ne veut pas dire que toutes les fintechs en portefeuille ne sont pas concernées par les manchettes économiques des derniers jours. « C’est sûr que pour certaines entreprises en démarrage, ça perturbe les activités, admet Gregory Tretiak. Elles doivent trouver différentes sources de crédit à court terme. »

Ces entreprises ne sont toutefois pas à risque, assure-t-il. « On n’a pas vu de perturbations majeures pour les entreprises en portefeuille, que ce soit au Canada ou en Europe. »

Power Corporation détient des participations majoritaires dans l’assureur Great-West, la Société financière IGM et Whealtsimple. Elle a également des investissements dans les entreprises québécoises Lion Électrique, un constructeur d’autobus et de camions électriques, et Lumenpulse, un spécialiste de l’éclairage.

Résultats inférieurs aux attentes

Power Corporation a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes des analystes, après la fermeture des marchés la veille.

Dans sa présentation aux analystes vendredi, le président et chef de la direction, Jeffrey Orr, a mentionné que le contexte économique était difficile pour le secteur financier. Il a souligné que l’industrie des fonds communs canadiens avait enregistré des retraits records en 2022 dans un contexte où les marchés boursiers et obligataires affichaient des rendements négatifs. « Ce n’était pas une année où la confiance des investisseurs était très élevée. »

Au quatrième trimestre, le bénéfice net du conglomérat s’établit à 486 millions de dollars (M$), comparativement à 626 M$ à la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté dilué par action était de 59 cents, par rapport à 1 $.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 98 cents, selon la firme de données financières Refinitiv.

Par filiale, l’analyste Graham Ryding, de Valeurs mobilières TD, estime que la Great-West, la Société financière IGM et le Groupe Bruxelles Lambert ont donné des résultats similaires aux prévisions. « Cependant, cela a été contrebalancé par les pertes dans les plateformes d’investissements et les entreprises autonomes », commente-t-il dans une note.

Au cours du trimestre, Power a déprécié la valeur de son actif dans Lion Électrique de 109 M$. Le conglomérat juge cependant que le constructeur d’autobus et de camions électriques est sur la bonne voie. La direction est satisfaite des plus récents résultats de l’entreprise.

« Ça ne veut pas dire que nous avons perdu de l’argent, je veux le clarifier, insiste Jeffrey Orr. Nous avons investi un peu plus de 100 M$ et la valeur de notre participation est d’environ 220 M$. Nous avons dû prendre une charge, mais la valeur est significativement plus élevée que l’argent investi. »

L’analyste Phil Hardie, de Banque Scotia, croit qu’il n’y a pas de grandes conclusions à tirer des résultats trimestriels tandis que les résultats « volatiles » des entreprises autonomes sont une source de « bruit ».

Un des objectifs que poursuit Power Corporation, qui a réorganisé ses activités en 2020, est de réduire l’écart entre la valeur de son actif net et le prix de son action. L’écart avoisinait les 35 % en 2015. Cet écart était tombé à 17 % en juin, mais est remonté à 24 %.

Jeffrey Orr estime que l’écart est sur une tendance baissière. Cette tendance n’est pas linéaire et la réduction de l’écart s’accompagne de soubresaut, défend-il.

Phil Hardie croit, pour sa part, que l’écart se résorbera. Il estime que l’évaluation est attrayante quand on tient compte de l’élargissement de l’aubaine sur la valeur de l’actif net dans les derniers mois. « En attendant, les investisseurs sont récompensés par un généreux dividende de 6 % », ajoute l’analyste.

Vendredi, l’action reculait de 1,10 $, ou 3,12 %, à 34,18 $ à la Bourse de Toronto, vers midi.

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Wealthsimple connaît des moments difficiles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/wealthsimple-connait-des-moments-difficiles/ Mon, 15 Aug 2022 13:47:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88595 Toutefois, Power Corporation n'aura pas à se porter au chevet de la fintech.

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Wealthsimple est « bien financée » dans l’immédiat, assure Jeffrey Orr, le président et chef de la direction de Power Corporation du Canada.

Le conglomérat de la famille Desmarais, qui a une participation de 54,5 % dans la fintech de services financiers, a déprécié de 57 % la valeur de son investissement, dans le cadre de ses résultats du deuxième trimestre. L’investissement vaut 900 millions de dollars (M$) en date du 30 juin 2022, comparativement à 2,1 G$ à la même période l’an dernier.

Wealthsimple compte parmi les entreprises technos canadiennes qui ont dû revoir leurs ambitions de croissance maintenant que les consommateurs reviennent dans les commerces physiques et que l’horizon économique semble incertain. L’entreprise, basée à Toronto, a dit à ses employés, en juin, qu’elle mettait à pied 13 % de ses effectifs.

Malgré ce revers, Jeffrey Orr a défendu Wealthsimple, lundi, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes financiers. « La direction a fait un travail incroyable afin de créer une marque. Elle a un grand bassin de clientèle. Les clients sont satisfaits et rapportent une bonne expérience. Ce segment du marché, c’est la prochaine génération. »

Wealthsimple est « bien financée » pour le moment et n’aurait pas besoin davantage de capitaux à court terme, assure le dirigeant, qui ajoute que la question demeure ouverte à plus long terme.

Pour Power Corporation, son investissement dans Wealthsimple était une manière de s’exposer aux fintechs et de « voir ce qui allait se passer ». La direction n’a pas déterminé quel sera le rôle de l’entreprise au sein du conglomérat à long terme et garde ses options ouvertes.

« Ce n’est pas que le pari d’un gestionnaire d’actif: nous sommes dans l’industrie des services financiers. Nous avions voulu prendre une participation pour voir ce qui allait arriver et avoir un pied dans le secteur numérique en émergence. Si nous allons rester à long terme ou pas, je crois que c’est une décision à prendre dans le futur. »

En juin, le chef de la direction de Wealthsimple, Michael Katchen, avait écrit à ses employés que la société se recentrait sur ses activités principales, comme les services d’investissement et bancaires, et sur les produits qui, selon lui, alimenteront l’innovation financière, comme les cryptomonnaies.

L’entreprise réduira ses investissements dans d’autres domaines tels que les paiements entre pairs, les services fiscaux et marchands et restructurera les équipes dédiées au recrutement, au marketing, à la réussite des clients et à la recherche.

Résultats inférieurs aux attentes

La direction a fait cette mise à jour tandis que Power Corporation a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes du marché au deuxième trimestre dans un contexte économique « difficile » pour l’industrie financière.

Jeffrey Orr a mentionné que les marchés boursiers et les marchés obligataires ont descendu en tandem. Les sorties de fonds pour l’industrie des fonds communs canadiens ont atteint une somme record pour un deuxième trimestre depuis au moins dix ans.

Le conglomérat a dévoilé un bénéfice net de 527 M$, comparativement à 994 M$ à la même période l’an dernier.

Le bénéfice ajusté dilué par action s’établit à 87 cents, contre 1,51$ par action. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 95 cents, selon la firme de données financières Refinitiv. « C’était un contexte difficile, mais les résultats demeurent solides », estime le chef des finances, Gregory Tretiak.

Un des objectifs que poursuit Power Corporation, qui a réorganisé ses activités en 2020, est de réduire l’écart entre la valeur de son actif net et le prix de son action. L’écart qui avoisinait les 35% en 2015 atteint 17% en juin 2022.

L’analyste Graham Ryding, de Valeurs mobilières TD, estime que cette réévaluation du marché est justifiée. « Ce rabais moins important sur la valeur de l’actif net est justifié quand on tient compte des progrès réalisés dans la simplification de l’entreprise, de l’amélioration de la divulgation de l’information financière, de la réduction des dépenses, de la création de valeur dans certains investissements et de la création d’une plateforme de placements alternatifs en forte croissance. »

L’action de Power Corporation perdait 72 cents, ou 2,07%, à 33,99$ à la fermeture de la Bourse de Toronto.

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Power Corporation accepte une proposition du MÉDAC en matière de rémunération https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/power-corporation-accepte-une-proposition-du-medac-en-matiere-de-remuneration/ Mon, 20 Apr 2020 18:32:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65816 La réorganisation chez Power Corporation du Canada se traduira également par des changements en matière de gouvernance, puisque les actionnaires du conglomérat auront l'occasion de se prononcer sur les salaires des membres de la haute direction.

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Dans sa circulaire récemment déposée auprès des autorités réglementaires en vue de son assemblée annuelle du 15 mai, la société établie à Montréal a finalement accepté la proposition du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) visant l’implantation d’un vote consultatif non contraignant sur la rémunération des hauts dirigeants, mais seulement à compter de 2021.

L’an dernier, le MÉDAC avait récolté 23,3 % d’appuis en faveur de cette initiative adoptée par de plus en plus d’entreprises au pays. En excluant les droits de vote multiple détenus par Pansolo Holding, contrôlée par la Fiducie familiale résiduaire Desmarais, c’est plus de 70 % des actionnaires ordinaires qui étaient favorables à ce vote, a fait valoir le MÉDAC dans le document.

« Nous sommes heureux, mais nous ne pouvons pas nous empêcher de constater que cela coïncide avec le changement de garde », a expliqué lundi le coordonnateur de l’organisme, Willie Gagnon, au cours d’une entrevue téléphonique.

Même si les actionnaires ordinaires auront un mot à dire, il sera pratiquement impossible de faire plier la famille Desmarais puisqu’elle contrôle 50,6 % des droits de vote.

Importants changements

En février, Power Corporation a absorbé sa principale filiale, la Corporation Financière Power, concrétisant une vaste réorganisation visant à ne former qu’une seule société de portefeuille, principalement axée sur les services financiers. Paul Desmarais fils et André Desmarais ne sont plus cochefs de la direction, mais ils demeurent président et vice-président du conseil d’administration. Le conglomérat est dirigé par Jeffrey Orr, président et chef de la direction de la Financière Power depuis 2005.

Dans une déclaration envoyée par courriel, le vice-président, chef du contentieux et secrétaire de Power Corporation, Stéphane Lemay, a indiqué que l’implantation du vote consultatif n’était « aucunement » liée au départ de MM. Desmarais puisque ces derniers, a-t-il fait valoir, sont « activement impliqués dans la gouvernance de l’entreprise ».

« Le conseil évalue à chaque année la meilleure décision à prendre pour la société », a écrit M. Lemay.

Le budget fédéral de 2019 comprenait une disposition, au sujet de laquelle le Parlement n’a pas encore légiféré, qui exigerait la tenue d’un vote non contraignant des actionnaires sur la rémunération à chaque assemblée annuelle des entreprises de compétence fédérale.

Celle-ci avait été remise en question par Paul Desmarais fils, l’an dernier, lors du rendez-vous annuel à Toronto. Il avait estimé que cela pourrait créer un précédent inquiétant, en estimant qu’une fois une telle tendance amorcée, il n’y aurait plus de fin en ce qui a trait aux sujets sur lesquels les actionnaires pourraient vouloir se prononcer.

En hausse

Par ailleurs, pour l’exercice 2019, la rémunération totale de la haute direction de Power Corporation s’est établie à 29,7 millions de dollars (M$), en hausse d’environ 16,5 %. Cela tient compte des salaires, primes, actions ainsi que les options d’achat d’actions versées par la Financière Power.

L’an dernier, le conglomérat a pourtant vu son bénéfice net fléchir de 14 %, à 1,1 G$, ou 2,53 $ par action.

La rémunération globale des deux cochefs de la direction, Paul Desmarais fils et André Desmarais, a été respectivement de 8,77 M$ et de 8,42 M$. Il s’agit d’augmentations de 21,4 % et de 8,6 %, respectivement.

Généralement, M. Orr était le mieux rémunéré parmi les dirigeants du conglomérat. Il n’y a toutefois pas eu de circulaire de sollicitation déposée par la Financière Power à la suite de la réorganisation, a souligné M. Lemay, dans son courriel.

Financière Power est une société internationale de gestion et de portefeuille qui détient des participations dans des sociétés des secteurs des services financiers et de la gestion d’actifs au Canada, aux États-Unis et en Europe, parmi lesquelles Great-West Lifeco, qui exerce notamment ses activités au Canada par l’intermédiaire de la Canada Vie, et Société financière IGM, qui le fait notamment par l’intermédiaire de IG Gestion de patrimoine et Placements Mackenzie.

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L’incubateur de Power Corp. nomme un nouveau chargé d’affaires principal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lincubateur-de-power-corp-nomme-un-associe/ Tue, 11 Feb 2020 13:03:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64246 NOUVELLES DU MONDE - L'incubateur de technologies financières Diagram Ventures a promu Landriault-Arbour au poste de chargé d’affaires principal.

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Il était, jusqu’alors, chargé d’affaires. Il a joint Diagram en 2018 après un passage d’un peu plus de deux ans chez RBC marchés de capitaux à titre d’analyste.

Antoine Landriault-Arbour est bachelier en administration de l’Université Concordia (2015).

Lancé en janvier 2017 par l’héritier de la fortune familiale, Paul Desmarais III, ainsi que par François Lafortune, un ex-associé de McKinsey, Diagram Ventures a levé deux fonds d’investissement d’une valeur totale de 85 M$.

L’incubateur a investi une partie de cet argent dans les jeunes pousses Dialogue (plate-forme de santé et mieux-être destinée aux employeurs), Collage (automatisation de processus de gestion des RH et d’avantages sociaux), Breathe Life (produits d’assurance vie temporaires et gestion automatisée des pistes de vente), nesto (financement hypothécaire) et dfuse (technologie de la chaîne de blocs).

Le principal investisseur de Diagram est Portag3, un fonds d’investissement réunissant la Corporation Financière Power, IGM et Great-West Lifeco. Ces trois entités sont la propriété de Power Corporation du Canada.

Une cinquantaine d’investisseurs privés sont également de la partie.

Selon un article de Finance et Investissement d’octobre 2017, on y trouve notamment Luc Bachand (ex-BMO Marchés des capitaux), Éric Martineau-Fortin (assoWhite Star Capital), Adam D’Angelo (Quora) et Dan Robichaud (ex-PasswordBox, maintenant associé directeur de Diagram).

Lors d’un second appel à capital, d’autres investisseurs individuels se sont ajoutés, dont Hamnett Hill (ex-Zero-Knowledge, maintenant associé de Diagram), Henri de Castries Castries (ex-AXA) et Mark Britto (PayPal).

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