Credo Consulting – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 28 Mar 2022 12:11:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Credo Consulting – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les tendances des fonds évoluent dans une période « dangereuse » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-tendances-des-fonds-evoluent-dans-une-periode-dangereuse/ Mon, 28 Mar 2022 12:11:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85968 Explorer le nouveau paysage des produits.

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Les fonds communs de placement et les fonds négociés en Bourse (FNB) ont enregistré des ventes record l’an dernier, grâce à la reprise des marchés, à la distribution de fonds fédéraux destinés à la relance économique et à l’épargne supplémentaire des Canadiens. Avec des marchés plus volatils en ce début d’année, les sélections et les stratégies de fonds peuvent prendre une importance accrue pour les clients.

Les produits entrent dans « une nouvelle ère d’expérimentation diversifiée », commente Daniel Straus, directeur de la recherche et de la stratégie des FNB à la Financière Banque Nationale. L’époque des copies en série est révolue, ajoute-t-il ; le défilé des FNB qui suivent systématiquement des indices est terminé. Au lieu de cela, les fabricants apportent leur propre touche à des stratégies telles que l’ESG (environnement, social et gouvernance), parfois en partenariat avec des fournisseurs d’indices.

Les différences entre des fonds portant le même label peuvent être importantes, ce qui accroît la charge de travail des investisseurs, explique Daniel Straus. Il décrit les tendances en matière de FNB, telles que les produits thématiques, les cryptomonnaies, l’ESG et la gestion active, comme étant « bien ancrées et progressant à un rythme rapide ». Ces tendances continueront d’évoluer, estime-t-il, et seront influencées par la volatilité, la hausse des taux d’intérêt et l’inflation.

Compte tenu de ces défis économiques, une plus grande diversité de produits peut contribuer à de meilleurs rendements.

« Nous avons beaucoup de clients qui avancent en âge et qui dépendent de plus en plus de ce que leurs portefeuilles vont faire pour eux, et cela se produit à un moment très dangereux », alors que le cycle du marché se termine et que la politique monétaire évolue, observe Yves Rebetez, partenaire chez Credo Consulting. « Il est difficile de prévoir que nous serons en mesure de maintenir le type de résultats de performance dont les gens ont bénéficié ces dernières années. »

Compte tenu des bouleversements technologiques, prévoir…

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Nécessaire reddition de comptes sur les enjeux ESG harmonisés à l’échelle mondiale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/necessaire-reddition-de-comptes-sur-les-enjeux-esg-harmonises-a-lechelle-mondiale/ Mon, 25 Jan 2021 13:15:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77135 FOCUS FNB - Les conseillers et leurs clients bénéficieront d’une cohérence et d'une clarté accrues dans la divulgation et la transmission des données pertinentes.

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Faites une recherche en ligne avec l’acronyme « ESG » et vous obtiendrez des résultats d’une richesse embarrassante. Des résultats étonnants sur le plan du volume et en constante augmentation, car l’appétit des investisseurs pour ce sujet ne cesse de croître.

La variété des résultats obtenus témoigne de la complexité du sujet et de la mobilisation passionnée d’une foule de participants sectoriels, des agences de notation aux cabinets d’avocats en passant par les firmes d’experts-conseils. Il peut s’agir de documents d’introduction, d’une couverture médiatique d’un secteur professionnel ou encore de « documents de réflexion » complexes sur une politique.

Outre qu’ils sont compliqués et nuancés, les schémas et critères d’évaluation, la terminologie ainsi que les paramètres et les attributs qui définissent ce qui constitue ou non un véritable placement lié aux enjeux ESG font l’objet de débats. Certains font valoir que cette abondance et cette diversité sont souhaitables parce qu’elles permettent de recenser une gamme d’attributs propres aux enjeux ESG. D’autres critiquent la multitude des normes qui, selon eux, sont contradictoires, diluent les perceptions de la crédibilité des enjeux ESG et sèment la confusion dans la prise de décisions : lesquelles font vraiment autorité?

Des critères d’exclusion (négatifs) et d’inclusion (fondés sur des normes/positifs) sont notamment utilisés pour déterminer ce qui constitue un placement axé sur les enjeux ESG. La façon dont les caractéristiques environnementales (E), sociales (S) et de gouvernance (G) d’une entreprise ou d’un placement sont soupesées, intégrées dans un système de notation et présentées (notation, nombre, etc.) varie également d’une organisation de notation à l’autre. Selon la source, les placements socialement responsables, les placements thématiques et les placements à impact (qui représentent des objectifs qui dépassent la préoccupation première des enjeux ESG liés à l’évaluation de la valeur, et non des valeurs) peuvent être amalgamés, ce qui vient brouiller les cartes.

Du point de vue de l’Association canadienne des fonds négociés en Bourse (ACFNB), ce qui manque ce sont une reddition de comptes et une divulgation ESG harmonisées à l’échelle mondiale – cohérentes et valables à tous les égards principaux – auxquels les conseillers peuvent faire confiance pour guider leurs clients en matière de placements ESG. Le besoin est criant.

KPMG peut recenser une trentaine de fournisseurs importants de données sur les enjeux ESG dans le monde, mais « comme il n’existe aucune méthode unique et acceptée pour établir les notes ESG, il est fréquent que les agences de notation évaluent de façon très différente une même entreprise… ». Selon un article paru dans la publication Economist Intelligence Unit (EIU) en juin dernier, environ 600 entreprises s’estiment en mesure de dire ce qui est « vert ». En l’absence d’une « taxonomie globale » permettant de circonscrire ce terme, cependant, l’article de l’EIU souligne que les enjeux ESG favorisent « l’écoblanchiment » et que la multiplication des données n’arrange pas les choses.

En juillet dernier, dans son rapport de recherche thématique sur les FNB, la Banque Nationale du Canada a indiqué que 50 FNB canadiens axés sur les ESG se partageaient un actif géré de plus de deux milliards de dollars et que les apports de capital de ces fonds n’avaient cessé d’augmenter au cours des dernières années. En raison des différentes méthodologies préconisées, « la note relative aux enjeux ESG accordée à une entreprise donnée peut varier considérablement d’une agence à l’autre ». En outre, fait important pour les investisseurs en FNB, « les disparités au chapitre de la notation relative aux enjeux ESG accordée par les différentes agences donnent lieu à différentes compositions d’actif des portefeuilles ».

Quelle est la position des conseillers à l’égard des placements ESG?

Les recherches réalisées pour l’ACFNB par Credo Consulting au printemps de 2020 donnent à penser que les conseillers en placements n’ont encore qu’une connaissance limitée des enjeux ESG et qu’ils affectent une attitude attentiste face aux produits. Selon les données de Credo, 10 % des investisseurs conseillés détiennent des FNB axés sur les enjeux ESG. Rien n’indique encore que les conseillers se soient engagés de façon générale à l’égard de cette catégorie ou qu’ils en fassent la promotion. Par contre, ils sont attentifs.

Les comptes rendus exhaustifs des conseillers indiquent que la sensibilisation aux enjeux ESG est une tendance à surveiller, mais ils traduisent également un certain scepticisme lié à l’« écoblanchiment » qui « donne bonne conscience, mais qui n’a en fin de compte que peu d’incidence ».

Si on veut inciter un plus grand nombre de conseillers à adopter les placements sympathiques aux enjeux ESG, il faudra mettre davantage l’accent sur la formation et le perfectionnement professionnel. L’ACFNB appuie ce processus. D’autres organismes, comme la CFA Society Toronto, offrent des programmes de formation ou d’attestation destinés à l’avaliser. Par conséquent, si « l’intégration de rapports cohérents et financiers sur les enjeux ESG demeure un chantier en constante évolution », comme l’a observé l’OCDE dans le cadre d’un important examen réalisé l’année dernière, les travaux sur ce sujet s’intensifient.

En fait, la production de données harmonisées et uniformes sur les enjeux ESG pourrait se trouver actuellement à un point de bascule. Le Sustainability Accounting Standards Board (SASB) continue de fournir son apport important. Entre-temps, des dirigeants du secteur, dont l’Investment Company Institute (ICI) et l’Institute for International Finance, présentent des demandes en ce sens. Selon le Globe and Mail, en novembre, les dirigeants des huit plus grandes caisses de retraite canadiennes ont lancé un appel conjoint pour que les sociétés améliorent leurs divulgations « en présentant des données normalisées ».

Au printemps de 2021, la CFA Institute publiera les résultats d’une consultation qui « permettra d’établir pour la première fois un cadre provisoire régissant le recours à des normes de déclaration ESG claires spécifiquement applicables aux produits de placement, pour que les investisseurs puissent se faire une idée exacte de ce qu’ils obtiennent », a déclaré Sue Lemon, chef de la direction de la CFA Society Toronto.

« Les normes de divulgation que l’Institut élabore à l’égard des placements ESG, à partir de la terminologie existante du PRI des Nations Unies et du Global Risk Institute, permettront d’offrir un soutien aux investisseurs dans les FNB et à leurs conseillers. Nous nous attendons à ce que leur élaboration soit achevée d’ici l’automne 2021. »

Les défis à relever pour parvenir à un consensus sont réels et ne seront pas facilement surmontés malgré la volonté croissante de s’y attaquer. Cependant, une démarche concertée visant à concevoir et à adopter une reddition de compte et une divulgation harmonisées et acceptées à l’échelle mondiale reste utile et l’ACFNB peut envisager des progrès en ce sens. Les conseillers et leurs clients ne peuvent que bénéficier de ces efforts et de leurs résultats.

* texte rédigé par Patricia Dunwoody, directrice générale de l’ACFNB

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Cinq mauvaises raisons d’écarter les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cinq-mauvaises-raisons-decarter-les-fnb/ Tue, 07 Jul 2020 18:40:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67431 FOCUS FNB - L’Association canadienne des fonds négociés en Bourse (ACFNB) a récemment effectué une recherche sur les conseillers avec Credo Consulting et, avant de présenter les résultats complets à l’automne, voici certains éléments surprenants liés à la question : Pourquoi les conseillers n’utilisent-ils pas davantage les FNB dans les portefeuilles de leurs clients?

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Voici cinq des réponses fournies et notre réaction à chacune d’entre d’elles.

  1. Manque d’accès pour les conseillers de l’ACFM

Nous travaillons depuis cinq ans avec l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM) afin de garantir un accès au plus grand nombre possible de conseillers. Dès qu’un conseiller a suivi l’un des cours approuvés sur les fonds négociés en Bourse (FNB), il est autorisé à en vendre. Les sociétés membres de l’ACFM peuvent accéder aux FNB de multiples façons. Certaines entreprises font affaires avec une entreprise technologique externe pour gérer les opérations qui transitent entre une société membre de l’ACFM et une société membre de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) et pour passer l’ordre en Bourse. D’autres entreprises utilisent des logiciels d’arrière-guichet (back-office) qui leur permettent d’assurer la gestion des FNB et ainsi de pouvoir faire directement équipe avec une société membre de l’OCRCVM pour effectuer les opérations. D’une façon ou d’une autre, la difficulté d’accès n’est plus une excuse.

  1. Manque de connaissances et de formation

Nous nous efforçons, à l’instar de nos membres, d’offrir de l’information et de la formation sur les FNB depuis cinq ans, mais il est clair que nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Plus de neuf événements en lien avec les FNB sont prévus au Canada en 2020. Il y a des magazines, des encarts dans les journaux, des sites Web et des webinaires, tous offerts gratuitement aux conseillers; l’information est donc disponible pour les conseillers intéressés. L’ACFNB offre également à la communauté des conseillers de leur fournir toute la formation ou le matériel dont ils ont besoin, car nous savons que les conseillers doivent sentir qu’ils maîtrisent un produit avant de l’offrir à leurs clients. L’Institut canadien de planification financière a accepté notre offre et nous travaillons avec lui à l’élaboration d’un magazine trimestriel, de webinaires et de conférences. Nous espérons que d’autres organisations et entreprises profiteront elles aussi de notre offre.

  1. Option trop passive – forte prédilection pour la gestion active

Nous ne sommes pas opposés aux stratégies actives; d’ailleurs, près de moitié des FNB lancés ces dernières années utilisent des stratégies actives, qui représentent environ 20 % de l’actif géré sous forme de FNB canadiens. Nous pensons néanmoins que les FNB sont plus efficaces et plus transparents que les fonds communs de placement. La discussion ne devrait plus porter sur le choix entre stratégie active et passive, mais sur ce qui convient le mieux au client et sur le fonds de placement le plus efficace et le plus rentable.

  1. Les clients ne sont pas intéressés

Nous contestons cette affirmation dans la mesure où la recherche de Credo Consulting montre également que, si les investisseurs n’utilisent pas les FNB, c’est principalement parce qu’ils n’y connaissent rien et que leurs conseillers ne leur en ont jamais parlé. Selon Credo Consulting, 46 % des investisseurs interrogés ont indiqué ne pas savoir ce qu’était un FNB et 13 % ne comprennent pas assez bien les FNB pour y investir. Les FNB devraient selon nous systématiquement faire partie de l’offre des conseillers, dans la mesure où ils comportent un certain nombre de caractéristiques avantageuses pour les clients comparativement aux fonds communs de placement, comme des frais relativement faibles et des possibilités de diversification de portefeuille. Il ne s’agit pas de choisir entre fonds communs de placement et FNB, mais de les combiner.

  1. Il n’y a pas suffisamment de données sur le comportement des FNB en période de volatilité, ils n’ont pas fait leurs preuves

Vraiment? Les FNB ont fait leur apparition il y a 30 ans au Canada, à la Bourse de Toronto. Ils ont traversé plusieurs replis boursiers et les FNB, comme les actions, sont sensibles au marché. Ils évoluent avec le marché, et, lorsque la volatilité boursière augmente, les échanges de FNB ont tendance à augmenter également. En d’autres termes, lorsque les cours des FNB fluctuent, cela doit être considéré comme un symptôme de la volatilité du marché et non comme une cause.

Les cours de certains FNB peuvent maintenant être plus « réels » que les marchés qu’ils suivent.

En résumé, l’ACFNB et l’ensemble du secteur des FNB continueront de promouvoir les avantages des FNB et nous espérons que les conseillers se pencheront de plus près sur ce qui pourrait constituer un élément précieux du portefeuille des clients.

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Comprendre le rôle des indices au sein des marchés d’aujourd’hui https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comprendre-le-role-des-indices-au-sein-des-marches-daujourdhui/ Tue, 05 May 2020 18:51:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66223 Alors que le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) continue de prendre de l’expansion, le nombre et la diversité des indices offerts gagnent aussi en importance.

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Souvent, les FNB reproduisent le rendement d’un indice et, à mesure que l’appétit des investisseurs pour des stratégies indicielles augmente, les représentants en services financiers peuvent offrir une plus grande valeur en aidant les clients à mieux comprendre les indices et les produits d’investissement qui y donnent accès. En accordant une attention particulière à la conception des indices, les représentants peuvent mieux conseiller leurs clients à propos des placements qu’ils leur recommandent.

D’après une étude réalisée par Credo Consulting pour le compte de l’Association canadienne des FNB (ACFNB), les investisseurs qui optent pour des FNB ont de meilleures connaissances financières que les autres investisseurs. En particulier, ils « scrutent leurs placements », ils « accordent de l’importance à la transparence » et ils « sont plus susceptibles de demander des conseils ». Qui plus est, ils « sont davantage portés à quitter un représentant s’ils estiment ne pas obtenir ce dont ils ont besoin ». Il s’agit d’une occasion que les représentants peuvent exploiter en donnant des précisions et de précieuses informations sur les indices et sur les placements qui les composent.

Une riche histoire

Les indices de marché existent depuis des décennies et ne cessent d’évoluer. En 1896, Charles Dow a mis au point un indice qui est aujourd’hui connu sous le nom de moyenne Dow Jones des valeurs industrielles. En 1926, Standard Statistics Company (la société qui a précédé S&P Global) a lancé un indice composé des prix de 90 actions. Et près de 40 ans plus tard, l’indice FTSE TMX Canada obligations universel a fait son apparition. Le premier instrument de placement indiciel négocié en Bourse dans le monde – soit le Toronto 35 Index Participation Fund – a été lancé en 1990 à la Bourse de Toronto. Ainsi, le secteur des FNB a récemment célébré sa 30e année d’existence.

Dans le passé, les indices de marché au Canada étaient simples à quelques exceptions près. Conçus à l’intention des principaux marchés d’actions et de titres à revenu fixe, ils servaient de points de référence pour les produits de détail comme les fonds communs de placement et les FNB. Mais plus récemment, le milieu de la gestion indicielle a considérablement évolué, intégrant maintenant un large éventail d’approches qui procurent aux investisseurs particuliers et institutionnels une exposition à des portions particulières du marché.

D’après l’Index Industry Association (IIA), une association commerciale de fournisseurs d’indices établie à New York, il y avait 2,96 millions d’indices dans le monde en octobre 2019. Or, c’est le nombre d’indices de titres à revenu fixe qui a connu la plus forte augmentation en un an, soit 7,15 %.

Des innovations à profusion

Au cours de la dernière décennie, les produits négociés en Bourse ont suscité un plus grand intérêt, ce qui a stimulé les innovations en matière de gestion indicielle. De nouveaux indices ont été mis au point pour répondre aux besoins des investisseurs et des fournisseurs de FNB, et leur nombre ne cesse d’augmenter. Ils comprennent des indices de niche portant sur des régions, des secteurs et différents thèmes de placement. Par exemple, les indices qui reproduisent les placements durables liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont considérablement gagné en popularité. D’autres indices thématiques ont récemment fait leur apparition, dont certains sont liés à la marijuana, aux sports électroniques et aux placements alternatifs liquides.

Des indices rendent compte d’autres thèmes de marché, notamment de concepts basés sur des facteurs comme le momentum ou une faible volatilité. Il y a également des indices de pondération non traditionnelle comme les indices équipondérés et les indices pondérés en fonction des dividendes. Les fournisseurs de FNB recherchent des indices qui cadrent avec leurs exigences. Selon Vanguard Canada, le choix d’un indice de référence approprié pour ses produits de FNB constitue un aspect crucial du processus. « Les fournisseurs d’indices utilisent des méthodologies qui varient, de sorte que deux indices de référence qui reproduisent le même segment du marché peuvent générer des résultats très différents. Nous croyons qu’il est crucial de sélectionner un indice de référence approprié pour offrir un FNB hors pair. »

Étant donné l’éventail des options de gestion indicielle offertes aux investisseurs, les représentants ont une occasion unique d’enrichir leurs connaissances afin d’utiliser les outils convenant le mieux pour répondre aux besoins de leurs clients.

Des perspectives

Les innovations en matière de gestion indicielle se poursuivent, façonnées par les capacités technologiques, les nouvelles idées et la demande du marché. Selon un commentaire de l’ACFNB, des entrées nettes totalisant 15,3 milliards de dollars ont été injectés dans les FNB de titres à revenu fixe sur le marché canadien, en 2019. « Tout au long de 2019, les investisseurs ont préféré les fonds de titres à revenu fixe aux fonds d’actions, en raison d’une correction prévue du marché et de la hausse des évaluations des obligations », a conclu le rapport. En raison d’une préférence marquée pour les FNB de titres à revenu fixe ces derniers mois, nous pouvons nous attendre à d’autres innovations à leur égard pour aider les investisseurs à faire face à un contexte de taux d’intérêt de plus en plus incertain.

Anticiper l’évolution de la situation

Les actifs détenus dans des FNB cotés au Canada ont franchi le seuil des 200 milliards de dollars (G$) l’année dernière, atteignant 204,8 G$ avant la fin du compte à rebours de la veille du jour de l’An. C’était un jalon historique, à tous les égards, mais moins en raison du montant de ces actifs que de la vitesse à laquelle ils se sont accumulés. Il aura fallu 26 ans – depuis le lancement du premier FNB à Toronto, en 1990 – pour atteindre la barre des 100 G$, en mai 2016. Mais il a fallu seulement trois ans pour accumuler la tranche suivante de 100 G$. Au cours de cette même période, soit de mai 2016 à décembre 2019, la part du total des actifs des fonds d’investissement que représentent les FNB est passée de 7,3 % à 11,2 %.

Alors que la demande des investisseurs pour des FNB ne montre aucun signe de ralentissement et que les Canadiens sont mieux informés du rôle que la gestion indicielle joue dans leurs portefeuilles, les conseillers peuvent se distinguer sur le marché en répondant mieux aux demandes de leurs clients – en particulier, lorsqu’il est question de stratégies indicielles novatrices.

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À la défense des fonds indiciels https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/a-la-defense-des-fonds-indiciels/ Fri, 01 Nov 2019 04:54:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61998 C'est une erreur de les comparer aux CDO.

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Une pluie de critiques s’est abattue sur les fonds indiciels au cours des derniers mois. L’une des plus virulentes est venue du gestionnaire de portefeuille américain Michael Burry, l’un de ceux qui avaient prédit l’effondrement du marché des prêts hypothécaires à haut risque (subprimes) en 2008.

Michael Burry, qui gère la firme Scion Asset Management, en Californie, a fait fortune en misant sur cet effondrement. Son histoire a été portée au grand écran dans le film The Big Short.

Dans une entrevue accordée à Bloomberg, il a comparé les ventes nettes de fonds indiciels avec les entrées d’argent d’avant 2008 dans les titres garantis par des créances (TGC), ou collateralized debt obligations (CDO). Les fonds indiciels créeraient une distorsion dans le prix des actions et des obligations de la même manière que les TGC ont créé une distorsion dans les prix des subprimes, il y a une décennie.

«Comme toutes les bulles, plus elles durent, pire est le krach qui suit», a indiqué Michael Burry dans un courriel à Bloomberg. C’est pourquoi ce portefeuilliste préfère les titres de petite capitalisation : ils tendent à être sous-représentés dans les indices.

Selon Michael Burry, les fonds indiciels peuvent aussi connaître des problèmes de liquidité, en raison du volume quotidien de transactions relativement petit de nombreux titres. La faible liquidité des actifs sous-jacents des fonds indiciels le préoccupe, compte tenu de la quantité d’actifs qui sont investis dans ces titres. «La salle de cinéma devient de plus en plus remplie, mais la porte de sortie est la même», utilise-t-il comme analogie.

Quelques membres de l’industrie se sont levés afin de répondre à ces allégations. D’abord, comparer les fonds indiciels ou les fonds négociés en Bourse (FNB) avec les CDO est une erreur.

Mauvaise comparaison

«C’est une mauvaise comparaison et une mauvaise information», juge Kevin Gopaul, chef – Fonds négociés en Bourse chez BMO Gestion mondiale d’actifs.

«Les CDO qui ont contribué à la crise de 2008 se démarquaient par leur complexité, la misérable qualité de leurs actifs sous-jacents, leur manque de transparence et par le rôle des agences de notation de crédit, qui ont lamentablement échoué dans leur évaluation des risques. La plupart des fonds passifs ne revêtent aucune de ces caractéristiques», a souligné Raymond Kerzérho, directeur de la recherche chez PWL Capital, dans un article publié récemment dans notre infolettre Focus FNB.

Les fonds indiciels, dont les FNB courants, n’investissent que dans des actions inscrites en Bourse et des obligations. Ces actifs sous-jacents sont soumis à de rigoureuses normes de divulgation de l’information et sont relativement liquides.

«Comme catégorie au sens le plus large, les FNB ont toujours présenté la transparence comme l’une de leurs caractéristiques les plus attrayantes», dit Yves Rebetez, conseiller exécutif principal chez Credo Consulting et ancien rédacteur pour ETF Insight.

«C’est quelque chose qui n’aurait pu être plus éloigné de la vérité en ce qui concerne les obligations adossées à des créances, et Michael Burry serait certainement d’accord là-dessus», ajoute-t-il.

Cible ratée

L’argument à propos de la faible liquidité des titres sous-jacents rate sa cible, selon Guy Lalonde, conseiller en placement et gestionnaire de portefeuille à la Financière Banque Nationale.

Le problème ne vient pas de l’outil de placement en soi, mais bien du fait que «trop d’investisseurs ont la malheureuse tendance de se ruer vers la sortie tous en même temps et au mauvais moment lorsque les émotions prennent le dessus, qu’ils détiennent des FNB, des fonds communs ou des actions chez un courtier à escompte», soutient-il dans un texte publié dans l’infolettre Focus FNB.

Les marchés n’ont jamais eu besoin de FNB ou de fonds indiciels pour créer des bulles ou pour subir des périodes de ventes massives, ajoute Guy Lalonde : «Pensons aux corrections de 1987, 2001, 2002 et même 2008.»

«Les FNB sont liés au marché et évoluent avec le marché, et par conséquent, n’entraînent pas de transformation du marché, ce qui signifie que les changements de prix des FNB sont un signe de volatilité du marché, pas une cause», soutient l’Association canadienne des FNB (ACFNB) en réponse aux affirmations de Michael Burry.

Argument non fondé

Par ailleurs, Raymond Kerzérho juge que Michael Burry ne fournit aucun fait qui prouve la thèse selon laquelle les fonds indiciels créeraient une distorsion dans le prix des titres financiers.

Selon Morningstar Direct, la part de marché des fonds communs de placement et des FNB dits «indiciels» à l’échelle mondiale était de 26,5 % en juillet 2019, note Raymond Kerzérho. Un autre rapport publié par CREATE Research attribue une part de marché de 34 % aux fonds indiciels parmi les caisses de retraite interrogées, précise-t-il.

«Il reste donc au moins les deux tiers des capitaux qui sont gérés activement. De plus, les prix des actions et des obligations ne sont pas fixés par vous et moi, mais bien par les grands investisseurs institutionnels, qui représentent la majorité des volumes de transaction», explique Raymond Kerzérho.

«Affirmer que les prix des actions et des obligations sont faux, c’est juste… faux», tranche-t-il.

L’argument voulant que les fonds indiciels créent une distorsion du prix des titres financiers fait abstraction du fait que les marchés financiers sont justement un marché où se rencontrent acheteurs et vendeurs, d’après Guy Lalonde.

«Le vendeur peut être un gestionnaire qui veut cristalliser une partie de ses profits en vendant une partie de sa position. Il peut être un investisseur qui a besoin de fonds pour l’achat d’une voiture, pour se payer un voyage ou pour toute autre bonne raison qui n’a rien à voir avec la Bourse. C’est à ce niveau que le price discovery [détermination des prix] a lieu», souligne-t-il.

«La détermination des prix se porte très bien, affirme l’ACFNB. Une déclaration générale sur la disparition de l’analyse fondamentale et de la détermination naturelle des prix n’est tout simplement pas raisonnable.»

L’ACFNB convient toutefois que l’intervention sans précédent des banques centrales au cours des dernières années a eu un effet sur la détermination des prix, et que la liquidité des actions individuelles varie.

«La détermination des prix pourrait-elle à un certain moment présenter des défis ? Oui, mais il est important de noter que cela pourrait toucher quelques actions, parfois, ce qui constitue un défi vraiment très différent de l’affirmation « la détermination des prix telle que nous la connaissons a disparu »», indique l’ACFNB.

L’Association souligne que Michael Burry est un gestionnaire de portefeuille actif axé sur les titres de petite capitalisation et que ses intérêts créent un biais potentiel. «L’intelligence brillante en matière de finance de Michael Burry ne l’exempte pas d’avoir d’autres intentions», conclut-elle.

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Mythe : « Investir dans les FNB ne requiert pas de conseil » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mythe-investir-dans-les-fnb-ne-requiert-pas-de-conseil/ Tue, 01 Oct 2019 13:18:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61284 FOCUS FNB - Un conseiller et une méthode ancrée dans les meilleurs principes de gestion de portefeuille aide les clients à investir avec succès avec des fonds négociés en Bourse (FNB).

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Quels que soient les outils utilisés pour investir, Robyn Graham, une analyste financière agréée qui compte une dizaine d’années d’expérience en gestion de portefeuille auprès de deux chefs de file de la gestion d’actifs en FNB seulement, affirme que les investisseurs ont besoin de conseil financier.

Ces conseils peuvent les aider notamment à vérifier leur composition d’actifs en fonction de leur niveau de risque et de leurs objectifs, tels que définis dans une politique d’investissement personnelle. Car en tant qu’outils de placement dans un portefeuille, les FNB peuvent être simples ou complexes. Par exemple, un seul FNB équilibré à gestion active pourrait suffire pour un investisseur autonome, alors qu’un gestionnaire d’expérience pourrait négocier de façon active plusieurs FNB quotidiennement.

Pour John C. Bogle, fondateur de Vanguard, l’investisseur moyen devrait éviter les effets d’érosion de la richesse qu’entraînent les transactions coûteuses. Ainsi, son conseil en matière d’investissement, qui n’a pas changé à mesure que les FNB gagnaient en popularité au cours de sa vie, était : trouvez un fonds indiciel traditionnel pas cher et conservez-le à long terme. Aux investisseurs qui aimaient la notion de FNB sectoriels, il disait dans son livre : « Investissez dans les FNB adéquats et ne les échangez pas ».

Deborah Frame est présidente et chef des placements chez Frame Global Asset Management, à Toronto, une filiale de Quintessence Wealth. Elle décrit l’investissement dans les FNB comme une occasion d’accéder à la partie du marché dirigée par la macroéconomie et la géopolitique. Son entreprise utilise les FNB à large spectre pour créer des portefeuilles modèles afin de réduire le risque dans différents contextes économiques.

« Il s’agit d’un ensemble de compétences » distinctes de celles de la sélection de titres, dit-elle. Ces compétences sont particulièrement importantes, vu qu’une étude qui fait référence (Brinson et al) montre que les rendements de portefeuille sont en grande partie déterminés par la répartition d’actif, alors que seulement 10 % le sont par des investissements spécifiques.

Par ailleurs, les investisseurs prêts à payer pour obtenir du conseil et ceux qui s’intéressent aux FNB pourraient être les mêmes. Les résultats d’une étude de Credo consulting montrent que ceux qui investissent dans les FNB sont plus susceptibles d’avoir un conseiller que les autres investisseurs (28 % par rapport à 19 %, respectivement). Cela pourrait venir du fait que ces derniers n’ont pas suffisamment de connaissances en investissement pour être conscients de ce qu’ils ignorent. L’étude montre également que ceux qui investissent dans les FNB ont plus de connaissances en finances que ceux qui n’y investissent pas : les premiers obtiennent une note de 79 % dans un test, alors que les seconds obtiennent 29 %.

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Plus à l’aise avec un conseiller indépendant https://www.finance-investissement.com/edition-papier/economie-et-recherche-edition-papier/plus-a-laise-avec-un-conseiller-independant/ Tue, 09 Apr 2019 13:56:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=57687 Les clients seraient plus à l'aise de se faire servir par un conseiller qui oeuvre pour une firme de gestion de patrimoine indépendante que par un conseiller qui travaille pour une firme de courtage détenue par une banque ou pour une succursale bancaire, selon une recherche effectuée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario.

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Dans le sondage, on a demandé aux clients ayant un conseiller de noter leur degré d’accord avec diverses affirmations touchant leur représentant, sur une échelle de 0 à 10, où 0 signifie pas du tout d’accord, et 10, tout à fait d’accord.

Pour l’affirmation « Mon conseiller me met à l’aise », les répondants ont accordé des notes variant de 7,7 à 8,9 sur 10 lorsque leur conseiller provenait d’un groupe de firmes indépendantes (premier groupe), alors qu’ils ont attribué des notes allant de 7,2 à 7,7 lorsque leur représentant travaillait pour une firme de courtage détenue par une banque ou pour une succursale bancaire (second groupe).

Pour l’affirmation « Mon conseiller fait passer mes intérêts avant les siens », les répondants ont donné des notes variant de 7,3 à 8,5 sur 10 lorsque leur conseiller provenait du premier groupe, alors qu’ils ont attribué des notes allant de 6,7 à 7,2 lorsque leur représentant travaillait pour le second groupe.

À l’affirmation « Je discute de mes préoccupations et problèmes avec mon conseiller financier sans aucune gêne », les clients du premier groupe ont attribué des notes variant de 8,2 à 8,8 alors que ceux du second groupe ont donné des notes variant de 7,4 à 8,1.

Par ailleurs, les répondants servis par le premier groupe ont indiqué dans une proportion de 4 % à 25 % qu’ils envisagent de trouver un nouveau conseiller en services financiers, alors que c’était le cas de 16 % à 36 % pour les répondants servis par le second groupe.

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Étude exclusive : portrait-robot des détenteurs de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/etude-exclusive-portrait-robot-des-detenteurs-de-fnb/ Tue, 04 Dec 2018 17:59:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=53322 Les détenteurs de fonds négociés en Bourse (FNB) ont généralement plus d’actifs financiers à investir et ont une meilleure éducation financière par rapport à ceux qui n’en possèdent pas.

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C’est ce qui ressort d’une étude de Credo Consulting sur le comportement des clients, menée en collaboration avec l’Association canadienne des FNB.

D’après celle-ci, seulement 6 % des investisseurs canadiens utilisent des FNB dans leur portefeuille, ce qui signifie que les FNB constituent un marché à potentiel élevé, d’après Hugh Murphy, directeur général de Credo Consulting, une firme de recherche.

« Il y a une énorme occasion de développement dans l’utilisation des FNB comme produit d’investissement », explique-t-il en faisant référence aux résultats d’une recherche faite en partenariat entre Credo et l’Association canadienne des FNB (ACFNB), lors du ETF Summit 2018, organisé par Investment Executive, en octobre.

La pénétration de marché est toutefois supérieure pour les clients ayant davantage d’actif à investir. Ainsi, 11 % de ceux qui ont de 250 000 $ à 500 000 $ à investir détiennent des FNB. Cette proportion passe à 17 % chez ceux qui ont de 500 000 $ à 1 M$ à investir et à 27 % chez ceux qui ont plus de 1 M$ à investir. Elle est toutefois de seulement 2 % pour les investisseurs ayant moins de 100 000 $ en actifs à investir.

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La recherche montre que les FNB sont appréciés par leurs utilisateurs en raison de leurs ratios de frais de gestion bas (64 %), ainsi que son bas coût d’acquisition (56 %). De plus, 53 % de ceux qui en utilisent font valoir que les FNB offrent une diversification d’une manière simple.

Credo a voulu cerner les raisons pour lesquelles 94 % des répondants n’ont pas de FNB dans leur portefeuille.

En tout, 52 % de ceux qui n’utilisent pas de FNB ne les connaissent tout simplement pas. De plus, 16 % des répondants disent ne pas connaître assez bien les FNB pour vouloir y investir.

« Les clients ne savent juste pas qu’est-ce que c’est, dit Hugh Murphy. Ceux qui les connaissent, mais ne les utilisent pas, se questionnent. Ils ne comprennent pas vraiment l’intérêt, ce qui est une barrière gigantesque à l’utilisation. »

Priorité : la voiture
Par rapport aux détenteurs de FNB, les répondants canadiens qui n’ont pas de FNB dans leur portefeuille considèrent la voiture, les soins aux enfants et les assurances comme étant des questions financières plus importantes.

« Les personnes qui n’utilisent pas de FNB dans leur portefeuille sont 7 points de pourcentage supérieur à indiquer qu’un véhicule est plus important pour eux dans une perspective financière », indique Hugh Murphy.

À l’inverse, les investissements et la retraite sont des questions financières beaucoup plus importantes pour les clients possédant des FNB que ceux n’en ayant pas.

Lorsqu’on compare les détenteurs de FNB avec ceux qui n’en possèdent pas, on constate que les premiers aiment davantage prendre des risques financiers et sont plus enclins à avoir recours aux régimes fiscalement avantageux comme le REER, le CELI et le régime enregistré d’épargne-études (REEE).

Par ailleurs, les détenteurs de FNB sont davantage disposés à prendre des risques en matière de finance, d’après les résultats de la recherche.

Comparativement aux détenteurs de FNB, les non-utilisateurs sont plus enclins à estimer qu’ils ont trop de dettes et à éprouver un sentiment d’échec quand ils pensent à leurs finances personnelles.

Tous les investisseurs se rejoignent néanmoins sur deux affirmations, c’est-à-dire qu’il est aussi probable que les uns ou les autres affirment « Je ne passe pas suffisamment de temps avec les personnes que j’aime. » et « Je pense que ma vie est trop centrée sur la recherche de revenus. »

Les clients ayant des FNB obtiennent des résultats plus élevés que les autres investisseurs en matière de littératie financière, d’après l’étude.

En effet, ces derniers ont réussi à atteindre une note moyenne de 75 % sur les questions de littératie financière, comparativement à 83 % pour les investisseurs ayant des FNB.

Cet écart devient beaucoup plus important lorsqu’on isole les questions touchant spécifiquement les FNB. Les clients qui en détiennent obtiennent une note moyenne de 79 % à ce groupe de question, par rapport à 29 % pour ceux qui n’en ont pas.

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La littératie financière pour resserrer le lien client-conseiller https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-litteratie-financiere-pour-resserrer-le-lien-conseiller-client/ Tue, 06 Nov 2018 15:28:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=52601 FI RELÈVE - Les conseillers en services financiers et les autres professionnels du secteur peuvent avoir un impact positif sur le niveau d’éducation financière de leur client, bien que cet impact soit difficile à mesurer statistiquement.

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C’est notamment l’analyse qu’a fait Hugh Murphy, directeur général chez Credo, à la suite d’une recherche réalisée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario dans le cadre de l’étude en cours sur la Zone de confort financier, un sondage pancanadien qu’il mène auprès des consommateurs en partenariat avec le Groupe Finance de TC Media, de Montréal, qui publie Finance et Investissement.

Selon cette recherche, le niveau de littératie financière des Canadiens ne s’améliore pas, « malgré les tentatives faites par les gouvernements fédéral, provinciaux et d’autres groupes pour aider les consommateurs à mieux comprendre les concepts financiers et à gérer leur argent plus prudemment, selon une récente recherche réalisée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario », rapportait Finance et investissement en avril dernier.

En octobre 2018, l’Autorité des marchés financiers (AMF), en marge de la publication de son Indice Autorité, indiquait que « les Québécois, bien qu’ils adoptent sensiblement les mêmes comportements avisés qu’il y a deux ans en matière de finances personnelles, doivent toujours renforcer plusieurs de ces comportements ».

Des résultats tirés de cet indice démontrent « qu’il faut continuer de sensibiliser les Québécois à l’importance d’adopter de nouvelles habitudes dans la gestion de leurs finances », selon l’AMF. Parmi ces résultats, moins de 50 % des investisseurs sondés affirment lire l’information accompagnant leurs placements, et à peine 16 % des participants sont en mesure de reconnaître les trois principaux signes d’une possible tentative de fraude.

L’Indice Autorité mesure la perception de l’utilité et le taux d’adoption d’un ensemble de 40 comportements financiers, répartis dans des catégories liées à la gestion des finances personnelles, aux assurances, à l’investissement, à la relation avec un représentant, à la planification de la retraite et à la prévention de la fraude.

Le fait d’être en relation d’affaires avec un représentant figure au nombre des principaux facteurs ayant un impact significatif sur l’Indice Autorité, aux côtés de facteurs tels l’âge et le niveau scolaire.

En 2016 et 2017, Credo a sondé plus de 24 000 Canadiens dans le cadre de l’étude en cours sur la Zone de confort financier.

Une occasion à saisir

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) offrent une belle occasion aux conseillers de faire valoir leur rôle éducatif auprès de leurs clients.

Les (ACVM) ont en effet amorcé, début novembre, une campagne de sensibilisation encourageant les investisseurs à lire l’aperçu du fonds négocié en bourse (FNB) remit par leur courtier lorsqu’ils investissent dans ce type de fonds.

Rappelons qu’à compter du 10 décembre 2018, les courtiers seront tenus de transmettre l’aperçu du FNB aux investisseurs qui souscrivent ou acquièrent des titres d’un tel fonds.

« L’aperçu du FNB aide les investisseurs à tenir des conversations éclairées avec leur conseiller en placement inscrit sur la possibilité d’investir dans pareil fonds, qu’il s’agisse de vérifier comment un FNB s’intégrerait à leur portefeuille ou de comparer certaines de ses caractéristiques, comme ses frais, à celles d’autres FNB », a déclaré Louis Morisset, président des ACVM et président‑directeur général de l’Autorité des marchés financiers.

L’aperçu du FNB doit fournir, dans une forme accessible et facile à comprendre, des renseignements essentiels au sujet d’un FNB, dont les avantages, les risques et les coûts éventuels qui y sont associés.

La campagne menée par les ACVM prendra notamment la forme d’une nouvelle page Web et d’un exemple d’aperçu du FNB interactif soulignant l’information que les investisseurs peuvent s’attendre à y trouver, comme le rendement du FNB, le ratio des frais de gestion (RFG) et ses placements. Il existe aussi sur YouTube de brèves vidéos explicatives.

De quoi nourrir les conversations.

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Occasions chez les clients qui priorisent l’éducation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/occasions-chez-les-clients-qui-priorisent-leducation/ Tue, 25 Sep 2018 17:50:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=51339 Les conseillers ont avantage à nouer des liens d’affaires avec des clients qui accordent une priorité élevée à l’éducation.

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Non seulement ces clients accordent généralement une priorité plus élevée à la retraite comparativement à la population en général, mais ils sont aussi plus susceptibles d’être à leur affaire en matière de finances personnelles.

C’est ce que révèle une récente recherche effectuée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario. Cette recherche est tirée de l’étude sur la Zone de confort financier, un sondage en ligne pancanadien en cours effectué par Credo en partenariat avec le Groupe Finance de TC Media, de Montréal, qui publie Finance et Investissement.

En tout, 26,6 % des investisseurs interrogés par Credo indiquent que l’éducation est leur priorité numéro un parmi une série de thèmes de nature financière comme la retraite, les soins de santé, l’investissement et la propriété immobilière.

Credo a isolé ce groupe d’investisseurs qui accordent une priorité élevée à l’éducation. Par rapport aux investisseurs en général, les membres du premier groupe accordent une priorité plus élevée à la retraite, aux investissements, aux assurances et aux soins de santé.

« Nous en déduisons que les investisseurs qui priorisent l’éducation sont plus sensibles aux questions financières que les autres investisseurs », lit-on dans l’étude de Credo.

Notons que les membres de ce groupe accordent une importance 50 % plus élevée aux services de garde par rapport aux autres investisseurs. Ils sont aussi significativement plus sensibles aux questions financières qui touchent le mariage et les soins aux personnes âgées.

Engagés financièrement

Les clients qui priorisent l’éducation prennent également davantage au sérieux la gestion de leurs finances personnelles par rapport aux répondants en général, selon la recherche de Credo.

En comparaison avec le reste des répondants, ce groupe d’investisseurs est plus susceptible à être en accord avec les affirmations suivantes : « Je vérifie régulièrement ma progression vers l’atteinte de mes objectifs financiers. » et « Je comprends bien les questions financières que je dois régler à cette étape de ma vie. »

Les répondants qui priorisent l’éducation se disent également plus confiants en leur capacité d’évaluer la qualité du conseil financier qu’ils reçoivent par rapport aux autres répondants.

En outre, le sondage de Credo révèle que les investisseurs qui accordent une priorité élevée à l’éducation ont un niveau d’épanouissement personnel plus élevé par rapport aux autres répondants. Entre autres, les premiers sont plus enclins à indiquer que leurs activités personnelles et professionnelles renforcent leurs capacités cognitives et leurs connaissances par rapport aux seconds. Les premiers sont aussi plus enclins à dire que ces activités participent au développement de leur humanité et leur donnent une raison d’être par rapport aux seconds.

Par ailleurs, les répondants au sondage ayant atteint les niveaux d’études les plus élevés sont aussi les plus enclins à avoir davantage d’actif à investir.

« Credo croit que les conseillers en services financiers peuvent créer de la valeur pour leurs clients en les incitant à comprendre la relation entre l’éducation et la richesse et d’autres bénéfices personnels plus grands », apprend-on dans l’étude.

En ce sens, la valeur qu’un conseiller peut apporter à un client s’étend au-delà de l’amélioration de sa situation financière, d’après Credo : « Faire comprendre aux investisseurs la valeur de l’éducation (et la nécessité d’épargner pour financer l’éducation) est une bonne façon, pour les conseillers, de créer de la valeur pour le client et de prouver leur valeur. C’est une autre bonne stratégie pour bâtir une base de clients fidèles. »

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