Desjardins Gestion de patrimoine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 20 Feb 2025 20:36:03 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Desjardins Gestion de patrimoine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Mieux décaisser grâce à la rente viagère https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/mieux-decaisser-grace-a-la-rente-viagere-2/ Wed, 12 Feb 2025 05:53:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105428 Les clients perdent de la flexibilité avec leur capital.

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Avoir un bon dosage de revenus de retraite provenant de rentes viagères garanties peut rapporter de nombreux bénéfices à un client retraité : paix d’esprit, revenus prévisibles et Gestion du risque de survivre à ses épargnes. Selon les conditions du marché, la rente pourrait même lui permettre de vivre plus confortablement.

Voilà quelques constats qui découlent d’un atelier sur le décaissement de l’actif à la retraite organisé lors du ­Congrès de l’Institut de planification financière (l’Institut) en septembre dernier.

« ­La rente viagère est vue comme l’ennemi public numéro 1. [Pourtant], je suis convaincue qu’elle est nécessaire dans un plan de décaissement », a alors indiqué Caroline Marion, notaire, fiscaliste, fellow de l’Institut et conseillère principale, développement des affaires et rayonnement et Services fiduciaires aux particuliers, chez Desjardins Gestion de patrimoine.

Selon elle, lorsqu’un client est en bonne santé, en a les moyens et a un plan de décaissement qui comprend peu de revenus viagers garantis, l’achat d’une rente viagère devrait être évalué. Évidemment, avant d’acheter une rente auprès d’un assureur, un client devrait d’abord reporter le moment où il commence à toucher ses prestations de la Pension de la sécurité de la vieillesse (PSV) et du ­Régime de rentes du Québec (RRQ), lesquelles versent des revenus viagers garantis et indexés à l’inflation.

Un client qui souscrit une rente viagère perd certes la souplesse dans l’utilisation de son capital, car celui-ci lui est aliéné en faveur d’un assureur. Or, ce dernier partage avec le client le risque de survivre à ses épargnes ainsi que le risque de placement lors du décaissement. Ce partage peut avoir un effet décisif sur la viabilité de son plan de retraite.

Lors du congrès, Dany Lacoste, planificateur financier, fellow de l’Institut canadien des actuaires et conseiller principal, retraite et épargne, chez Normandin Beaudry, a exposé l’effet de la souscription d’une rente viagère pour un couple de clients qui ont cessé de travailler : ­Pierre, 60 ans, et ­Kim, 70 ans, tous deux en bonne santé.

Pierre a 600 000 $ dans un régime de retraite à cotisation déterminée. Il a un profil de risque équilibré. Il peut espérer obtenir un rendement net de frais de 4 %, il subit une inflation de 2,1 % et prévoit un épuisement de son capital à 94 ans (25 % de probabilité de vivre jusqu’à cet âge selon les normes d’hypothèses de projection de l’Institut).

Il a droit à la pleine PSV et à 90 % de la rente maximale du ­RRQ. Il prévoit de reporter à 70 ans le moment où il commencera à percevoir ces deux prestations. Il transfère de l’épargne accumulée dans un fonds de revenu viager (FRV) et l’investit dans un portefeuille équilibré. Pour financer son coût de vie, il décaisse de ce compte de manière accélérée entre 60 ans et 70 ans, puis de manière plus graduelle à partir de 70 ans, moment où il touchera 32 500 $ de rentes des régimes publics.

Résultat : il peut s’attendre à obtenir un revenu annuel de 45 000 $, en dollars constants, de 60 à 94 ans, puis un revenu de 34 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) à 94 ans, une fois qu’il aura épuisé son épargne.

Qu’­arriverait-il si, à 70 ans, il utilisait 200 000 $ du solde de 270 000 $ de son FRV pour l’achat d’une rente viagère annuelle de 15 000 $ avec une garantie de 15 ans de paiements, selon les conditions du marché de février 2024 ? ­Pierre pourrait obtenir un revenu annuel supérieur, soit 46 000 $ en dollars constants de 60 à 94 ans, puis un revenu viager de 41 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) à partir de 94 ans.

En contrepartie, ­Pierre perdrait de la flexibilité avec son épargne et nuirait à sa valeur successorale, advenant un décès dans les premières années suivant sa retraite.

Kim, 70 ans, est déjà à la retraite, reçoit ses rentes gouvernementales (25 000 $ par an) et est en bonne santé. Elle a 600 000 $ en REER. Elle a un profil de risque plus audacieux (rendement espéré de 4,25 %) et prévoit un épuisement de son capital à 96 ans (25 % de probabilité de survie).

En transférant l’épargne accumulée dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) et en l’investissant dans un portefeuille personnalisé, elle peut s’attendre à un revenu annuel de 56 000 $ en dollars constants, de 70 à 96 ans, puis à un revenu de 26 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) à 96 ans, une fois qu’elle aura épuisé son épargne.

Qu’­adviendrait-il si elle utilisait dès maintenant 300 000 $ des 600 000 $ de son FERR pour acheter une rente payable à vie de 21 000 $ avec une garantie de 15 ans de paiements, selon les conditions du marché de février 2024 ?

Kim pourrait obtenir un revenu annuel supérieur, soit 58 000 $ en dollars constants de 60 à 96 ans, puis 38 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) à 96 ans, à l’épuisement de son épargne. À l’instar de ­Pierre, elle perdrait de la flexibilité avec son épargne et nuirait à sa valeur successorale si elle décédait de manière prématurée.

Vaincre l’inertie

Malgré cette démonstration, les conférenciers comprennent la réticence des clients à souscrire une rente. Selon Caroline Marion, la rente permet de composer avec le risque de déclin cognitif à la retraite : « ­Les gens ne veulent rien savoir et disent : “Je vais m’arranger. Je vais décaisser ­moi-même plutôt que de donner mon capital à une compagnie d’assurance.” C’est vrai qu’ils peuvent le faire pour les premières années de décaissement, mais, qu’­est-ce qu’il arrive à 75 ans, 80 ans, 85 ans ? ­Vais-je être capable et assez habile pour le gérer ? ­On ne le sait pas. Les gens vivent de plus en plus vieux et pas nécessairement en bonne santé. »

La rente viagère devrait être perçue comme une manière d’optimiser le décaissement.

D’après Caroline Marion, il est sécurisant pour les salariés de recevoir le revenu régulier d’une rente, reproduisant ce qu’ils ont connu durant leur vie active. « C’est assez rare que les salariés qui ont accumulé de bonnes valeurs dans le REER sachent comment décaisser de manière efficace. Ils n’ont jamais eu à gérer des périodes où il n’y a pas d’argent qui rentre. Ce sont souvent les plus faciles à convaincre », ­a-t-elle dit.

Les entrepreneurs ayant peu cotisé au ­RRQ, étant donné qu’ils se sont rémunérés sous forme de dividendes pendant une partie de leur carrière, peuvent avoir avantage à utiliser une rente viagère pour sécuriser leurs dépenses de retraite de base.

Dany Lacoste a même lancé le défi suivant aux planificateurs financiers : « Au prochain client qui va vous lancer : “Il est donc bien chanceux, lui, d’avoir un régime à prestations déterminées”, vous allez dire : “Il est très possible d’avoir un régime à prestations déterminées en achetant une rente” ».

Pour les clients qui craignent de laisser de l’argent sur la table en faveur d’un assureur, Dany Lacoste a comparé le coût de l’ajout des garanties de paiement pendant 10 ans et 15 ans, lesquelles permettent de récupérer une part importante du capital. Même si elle peut varier en fonction de l’âge du rentier, cette garantie est souvent à faible coût, voire à coût nul, par rapport à une rente pure, sans garantie de paiement.

En effet, ce dernier type de rente engendre un risque réputationnel et de poursuite pour un assureur si bien que certains d’entre eux n’offrent pas de rentes pures. « ­Disons que quelqu’un souscrit pour un demi-million de rente, puis que le lendemain il décède, il y aurait de fortes chances que, s’il n’a pas pris une garantie, même s’il savait ce qu’il faisait, la succession décide de poursuivre l’assureur », ­a-t-il noté.

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Changement de garde à la direction des ventes chez UV Assurance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-garde-a-la-direction-des-ventes-chez-uv-assurance/ Thu, 19 Sep 2024 10:58:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102992 NOUVELLES DU MONDE – Une relève pour Guillaume Fauteux.

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UV Assurance a nommé Silvia Breahna au poste de vice-présidente nationale, Développement des affaires, Assurance individuelle et Investissement. Elle sera responsable du développement des affaires à l’échelle nationale et de la mise en œuvre des stratégies pour soutenir la croissance et l’évolution de l’entreprise, a précisé la société basée à Drummondville.

Silvia Breahna succède à Guillaume Fauteux, qui occupait cette fonction depuis 2019 avant d’être nommé vice-président exécutif au développement des affaires et marketing au sein de l’équipe Stratégie et innovation. Dans ses nouvelles fonctions, il supervisera les stratégies de développement des affaires en assurance collective, une structure récemment mise en place pour regrouper la gestion des ventes de ces trois services d’UV Assurance sous une direction unifiée.

Avant de se joindre à UV Assurance, Silvia Breahna a occupé plusieurs postes stratégiques dans l’industrie. Elle arrive de Canada Vie, où elle a travaillé pendant 5 ans en tant que directrice pour le Québec du réseau indépendant et directrice régionale des ventes.

Avant cela, elle a fait partie de l’équipe d’Aurrea Signature. Elle a fait ses débuts à la Banque Laurentienne et a fait carrière au sein de Desjardins Gestion d’actifs, BMO et Berkshire Securities.

UV Assurance a salué l’approche collaborative et structurée de Silvia Breahna, ainsi que ses compétences en communication, en gestion des ventes, en développement des affaires et en optimisation des processus, des qualités importantes pour guider l’entreprise dans sa phase de croissance et d’innovation.

À la tête de l’équipe des ventes nationales, Silvia Breahna sera notamment chargée de promouvoir deux nouveaux produits récemment lancés par UV Assurance, à savoir une assurance vie entière payable jusqu’à l’âge de 100 ans et une assurance vie temporaire d’un terme de 15 ans. Ces innovations visent à répondre aux besoins évolutifs des clients tout en renforçant la présence de l’entreprise sur le marché de l’assurance individuelle.

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Du sang neuf chez Gestion privée Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/du-sang-neuf-chez-gestion-privee-desjardins/ Mon, 27 Feb 2023 13:01:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92049 NOUVELLES DU MONDE – Pour développer la clientèle fortunée.

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Gestion privée Desjardins a nommé Martin Bray au poste de vice-président et directeur général. Ce gestionnaire spécialisé dans la gestion de patrimoine pour la clientèle fortunée œuvre depuis près de 20 ans chez Desjardins. Il y est entré comme gestionnaire de portefeuille en 2003, et occupait au cours des deux dernières années le poste de vice-président, développement stratégique en gestion de patrimoine.

Dans le cadre de ces fonctions, il a contribué à positionner les services en placement pour les clientèles aisées et fortunées. Il a également mis en place un plan d’action sur l’investissement responsable dans les réseaux spécialisés en gestion de patrimoine, en collaboration avec d’autres équipes de Desjardins.

« Sa vision stratégique en gestion de patrimoine, sa passion pour les services financiers et sa proximité avec le réseau des caisses depuis de longues années en font la personne toute désignée pour relever les défis du Mouvement Desjardins dans le développement de la clientèle fortunée », a déclaré Marjorie Minet, vice-présidente, Services-conseils en gestion de patrimoine.

Martin Bray a débuté sa carrière comme conseiller en placement à la Banque Nationale. Il est titulaire d’un baccalauréat en finance de HEC Montréal et d’un MBA en services financiers de l’UQAM. Il porte les titres de planificateur financier de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) et de gestionnaire de placements agréé de l’Institut canadien de valeurs mobilières.

Il a été nommé conseiller en placement de l’année chez Valeurs Mobilières Desjardins en 2007 et il a remporté en 2019 le prix de Conseiller émérite du concours Les conseillers à l’honneur ! organisé par le magazine Conseiller, publication sœur de Finance et Investissement.

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Ennuyeux relevés de compte https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-les-conseillers/ennuyeux-releves-de-compte/ Mon, 10 Oct 2022 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89532 L’insatisfaction est récurrente à leur sujet.

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Les conseillers en placement (CP) et les conseillers liés à un courtier multidisciplinaire (CM) continuent d’être déçus, voire frustrés, du manque de clarté des communications de la firme touchant les placements du client.

Encore une fois en 2022, les représentants sondés accordent des notes moyennes nettement inférieures à l’importance qu’ils accordent à ce critère d’évaluation qui touche les relevés de compte virtuels ou papier, portail client, etc. Ceci témoigne d’attentes insatisfaites. Les CP ont accordé une note moyenne de 7,7 sur 10 aux firmes du Pointage des courtiers québécois de 2022, alors que l’importance moyenne était de 9,1. Du côté des CM, la moyenne s’établissait à 7,9 pour les entreprises du Pointage des courtiers multidisciplinaires de 2022, par rapport à une importance moyenne de 9,2.

Bien que certaines firmes fassent bonne figure sur ce plan, la majorité des 19 courtiers des deux Pointages affichent pour ce critère une note inférieure à celle de leur Indice FI. Le bât blesse sur divers plans. Les relevés de compte sont souvent difficiles à comprendre pour le client, notamment en raison des trop nombreuses exigences réglementaires de divulgation. Le conseiller se retrouve à gérer les plaintes de clients à ce sujet. La quasi-totalité des firmes ont ce genre d’ennuis. Chez certains courtiers établis à l’extérieur du Québec, certains documents sont uniquement en anglais, ce qui frustre les clients francophones.

Sur le plan des portails clients en ligne, les avis sont polarisés, certains répondants étant satisfaits, d’autres non. Chez certains courtiers, le relevé est « horrible et dépassé » ou envoie le client devant un mur de textes plutôt que devant des graphiques clairs. Selon bon nombre de sondés, le portail ne permet pas au client d’obtenir ses rendements ni d’avoir une vision consolidée de ses comptes. Parfois, les clients ont des ennuis technologiques pour accéder au portail ou y naviguer.

La bonne nouvelle est que de nombreux courtiers ont investi récemment ou prévoient le faire afin d’améliorer leurs portails et d’en corriger les lacunes et imprécisions, selon des répondants. Certaines firmes tardent à s’y mettre, au grand dam des conseillers.

« Un relevé de compte de courtage est un outil comptable et réglementaire. Ça fait 25 ans que je travaille dans le courtage et je n’ai jamais entendu personne dire : “On aime nos relevés de compte”. Bien qu’on essaie toujours de s’améliorer, ça demeure difficile », résumait, en avril, David Lemieux, vice-président et directeur général du courtage en valeurs mobilières chez Desjardins Gestion de patrimoine.

Contrairement à ce qu’affirme un CP de VMD, l’information de son portail web n’est pas erronée, ajoutait-il. En général, les gens retrouvent l’information et l’accès a été amélioré. Bien que Valeurs mobilières Desjardins ait pris les moyens pour corriger la situation, le courtier a eu des problèmes sur le plan des relevés fiscaux, en raison de volumes exceptionnels à la fin de 2021 et début 2022, a admis David Lemieux.

SFL Gestion de patrimoine a aussi amélioré son portail client au cours de la dernière année, indiquait, en mai, André Langlois, vice-président, ventes et distribution, Réseaux indépendants chez Desjardins sécurité financière : « L’information disponible est plus détaillée et la navigation est simple et intuitive. Il reste quelques améliorations à apporter d’ici la fin de l’année, mais on travaille déjà sur la prochaine génération de portail. »

À IG Gestion de patrimoine, un conseiller déplore l’absence d’information fiscale, entre autres sur le gain en capital. Ces problèmes momentanés s’expliquent par des ajustements de système, qui visent à en améliorer la clarté et à en faciliter l’utilisation, a précisé en mai Carl Thibeault, vice-président principal, Québec à IG.

À la Financière Sun Life, tout comme chez différents courtiers, un conseiller considère que « le portail en ligne ma Sun Life ne permet pas de visualiser le rendement annuel des clients ni de voir le montant investi net », tandis qu’un autre aimerait que les rendements trimestriels affichent les rendements des clients.

Des améliorations au taux de rendement ont été apportées au portail ma Sun Life en janvier 2022 et une version mobile bonifiée était prévue pour juin 2022, selon Rowena Chan, présidente, Distribution Financière Sun Life (Canada) et vice-présidente principale, distribution et solutions d’assurance.

« La version de janvier a amélioré la vue du client et l’expérience Web. Elle a également posé les bases pour afficher plus tard des taux de rendement additionnels. Les rendements sont calculés et présentés sur une base mensuelle », précisait-elle en mai.

(Avec la collaboration d’Alizée Calza et de Richard Cloutier)

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