Desjardins – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 09 Dec 2024 12:25:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Desjardins – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Soutenir les travailleurs âgés face au risque d’invalidité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/soutenir-les-travailleurs-ages-face-au-risque-dinvalidite/ Mon, 09 Dec 2024 12:25:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104209 Les avenants renforcent la protection, incluant maladies graves et soins de longue durée.

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Les Canadiens choisissent de travailler au-delà de l’âge traditionnel de la retraite (65 ans), certains par nécessité, d’autres par choix. Mais les clients doivent être conscients des options qui s’offrent à eux en matière d’assurance invalidité, alors que de moins en moins d’assureurs proposent des polices d’assurance invalidité individuelles.

Le marché de l’assurance invalidité individuelle au Canada s’est rétréci au cours des deux dernières décennies, explique Richard Burjoski, responsable de l’assurance chez Patrimoine Manuvie. Seule une poignée d’assureurs comme Canada Vie, RBC et Desjardins vendent encore des polices d’assurance invalidité individuelles traditionnelles.

« Des sociétés comme Manuvie se sont complètement retirées du marché de l’invalidité [individuelle] », a-t-il ajouté.

Alors que l’assurance soins de longue durée d’un régime collectif d’employeur expire généralement à l’âge de 65 ans, certains contrats individuels d’invalidité destinés aux professionnels et aux travailleurs qualifiés permettent à l’assuré de renouveler sa couverture au-delà de l’âge traditionnel de la retraite, explique Carolina Henao, conseillère à la Sun Life à Richmond Hill, en Ontario.

Lorsqu’un assuré est sur le point d’atteindre l’âge de 65 ans, l’assureur communique habituellement avec lui pour lui demander s’il travaille toujours et s’il souhaite rester couvert, souligne Chad Larmond, fondateur et directeur de Larmond Risk Management Insurance à Oshawa, en Ontario. Il se spécialise dans la recherche de couvertures pour les cadres et les professionnels.

Les renouvellements à l’âge de 65 ans sont généralement assortis d’une période d’indemnisation maximale de 24 mois et les primes restent les mêmes, souligne Chad Larmond.

Mais les clients devraient commencer à planifier tôt et souscrire une option d’achat futur qui leur permet d’augmenter leur couverture lorsque leurs revenus augmentent, estime Chad Larmond. Cette option ne peut généralement être exercée que jusqu’à l’âge de 55 ans.

Chad Larmond a un client qui perçoit plus de 10 000 $ par mois au titre d’une police d’assurance invalidité individuelle qu’il a souscrite auprès d’un ancien conseiller, mais ce client aurait souhaité que ce dernier reste en contact avec lui afin qu’il puisse augmenter sa prestation mensuelle à mesure que son revenu augmentait. Il aurait eu droit à un montant compris entre 4 000 à 5 000 $ de plus par mois avec une option d’achat futur.

« La plupart des gens essaient de minimiser les coûts, rapporte Chad Larmond. Mais la perspective change vraiment lorsque vous percevez les prestations. »

Les clients peuvent ajouter d’autres avenants s’ils sont abordables, estime Richard Burjoski. Sa propre police d’assurance invalidité lui a remboursé une partie de ses primes à la fin de chaque période de renouvellement sans sinistre grâce à un avenant de remboursement des primes et la prestation mensuelle augmente avec l’inflation grâce à un avenant d’ajustement au coût de la vie.

Les conseillers doivent travailler avec leurs clients pour déterminer ce dont ils ont besoin et ce qu’ils peuvent payer. « Plus le libellé est compliqué, plus il y a d’avenants. Cela s’accumule et devient une police assez coûteuse », prévient Richard Burjoski.

La contraction du marché de l’invalidité individuelle s’explique en partie par l’accessibilité croissante de la couverture de l’invalidité collective. Il y a vingt-cinq ans, les entreprises avaient besoin d’au moins 50 personnes pour bénéficier d’un régime collectif ; aujourd’hui, il leur suffit d’en avoir deux, explique Richard Burjoski.

Malgré la croissance de l’assurance de groupe incluant l’assurance soins de longue durée, sa définition professionnelle peut être limitée. Richard Burjoski a vu des cas où les polices ne couvraient l’assuré que pendant les deux premières années de son invalidité. Par la suite, la police ne versait des indemnités que si l’assuré ne pouvait exercer aucune activité professionnelle, comme l’ensachage des courses.

Il est important que les clients et les conseillers examinent les détails du régime collectif, car ils peuvent être moins favorables que la souscription d’une police individuelle, selon Chad Larmond.

Outre la souscription d’une assurance invalidité individuelle, les clients peuvent également couvrir leurs risques en souscrivant une assurance soins de longue durée ou une assurance maladie grave.

Les clients peuvent envisager de souscrire une assurance maladie grave à un âge plus jeune, car la couverture dure généralement jusqu’à 75 ans et les primes sont d’autant plus basses qu’elles sont souscrites tôt, affirme Chad Larmond. Il peut s’agir d’une assurance maladie grave temporaire de dix ans qui se renouvelle jusqu’à l’âge de 75 ans ou d’un produit à prix nivelé dont les primes restent les mêmes de 40 à 75 ans.

Une police d’assurance soins de longue durée peut également couvrir les frais médicaux et de soins liés à une invalidité, déclare Richard Burjoski. Une police d’assurance soins de longue durée permet d’envisager la situation suivante : « Je ne travaille pas, je ne veux pas brûler mes économies ».

Si la souscription d’une nouvelle police d’assurance invalidité individuelle après l’âge de 60 ans est coûteuse et a moins de chances d’être acceptée, les polices d’assurance soins de longue durée peuvent être souscrites par des personnes âgées de plus de 65 ans, précise Carolina Henao. Les clients devraient envisager de souscrire une assurance soins de longue durée lorsqu’ils atteignent l’âge de 50 ans, car certaines polices prévoient des prestations à vie, alors que l’assurance invalidité prévoit des périodes de prestations limitées.

Il est important d’aider le client à trouver la bonne combinaison de protection au fur et à mesure que sa vie et ses obligations évoluent. « Ce qui était important pour vous à 25 ans est différent de ce qui est important pour vous à 85 ans, rappelle Richard Burjoski. À mesure que les gens passent de ce qu’ils font à ce qu’ils ont, il faut s’assurer que ce qu’ils ont leur permettra de survivre. »

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Desjardins lance cinq nouveaux FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/desjardins-lance-cinq-nouveaux-fcp/ Mon, 02 Dec 2024 12:51:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104194 PRODUITS – Découvrez-les.

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Desjardins Société de placement (DSP), le gestionnaire des Fonds Desjardins, lance cinq nouveaux fonds communs de placement, dont trois Fonds Desjardins Obligations de qualité à échéance cible.

« Avec le lancement de ces fonds obligataires, Desjardins vient offrir aux investisseurs prudents une solution de rechange aux certificats de placement garanti et aux obligations individuelles qui offre un potentiel d’efficience fiscal accrue tout en étant flexible, et ce, à faible coût », affirme Jean-François Girard, directeur, Développement et gestion des fonds d’investissement.

Depuis le 18 novembre, DSP propose ainsi trois nouveaux fonds d’obligations de qualité à échéance cible offerts dans différentes catégories de parts, soit :

  • le Fonds Desjardins Obligations de qualité à échéance cible 2025 en catégorie C, F et D ;
  • le Fonds Desjardins Obligations de qualité à échéance cible 2026 en catégorie C, F et D ;
  • et le Fonds Desjardins Obligations de qualité à échéance cible 2027 en catégorie C, F et D.

Ces produits veulent procurer à leurs investisseurs un revenu régulier tout en assurance une stabilité du capital. Pour ce faire, ils investissent principalement dans des titres à revenu fixe de qualité émis par des entreprises canadiennes sur le marché local, dont l’échéance est prévue pour 2025, 2026 ou 2027, année de dissolution anticipée du fonds.

DSP lance également deux nouveaux fonds d’actions mondiales, soit :

  • le Fonds Desjardins Opportunités mondiales, disponible en catégorie de parts A, C, D, F, I et W ;
  • et le Fonds Desjardins Actions mondiales fondamentales, disponible en catégorie de parts I.

Le Fonds Desjardins Opportunités mondiales a pour objectif d’offrir une appréciation du capital à long terme en investissant principalement dans des actions et des titres liés à des actions de sociétés situées à l’échelle mondiale, y compris dans les marchés émergents. Le fonds cherche à constituer un portefeuille qui reflète les perspectives du gestionnaire concernant l’environnement macroéconomique, l’évaluation des marchés et le sentiment des investisseurs.

Le Fonds Desjardins Actions mondiales fondamentales, géré par Guardian Capital LP, a pour objectif d’offrir une appréciation du capital à long terme en investissant principalement dans des actions et des titres liés à des actions de sociétés situées à travers le monde, y compris dans les marchés émergents. En privilégiant une approche d’analyse fondamentale pour la sélection des titres, le fonds vise à investir dans des sociétés de qualité, capables de maintenir une croissance soutenue à long terme et disposant d’un potentiel de valorisation en hausse.

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Desjardins sanctionné par l’OCRI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-sanctionne-par-locri/ Mon, 18 Nov 2024 12:12:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104166 La firme n’aurait pas surveillé adéquatement les activités professionnelles de certains représentants.

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Une formation d’instruction de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a approuvé, en vertu des Règles sur les courtiers en placement et des règles partiellement consolidées, l’accord de règlement, incluant des sanctions, conclu entre le personnel de la mise en application de l’OCRI et Valeurs mobilières Desjardins (VMD).

L’OCRI reprochait ainsi à VMD de ne pas avoir mis en place un système adéquat pour surveiller les activités professionnelles d’au moins deux de ses représentants inscrits.

En conséquence, un de ses représentants a permis, à trois occasions entre 2019 et 2021, à des clients résidents du Québec de participer à de nouvelles émissions et à une offre publique d’achat auxquelles ils n’étaient pas éligibles. Un autre représentant, quant à lui, a mis en œuvre une stratégie de négociation active sur options qui ne respectait pas les principes d’une pratique des affaires saine. Pour l’un de ses clients, cette stratégie a conduit à des opérations sur options inappropriées pour ses besoins, apprend-on dans l’entente de règlement.

L’OCRI estime ainsi que VMD a manqué à ses devoirs de supervision pour le premier représentant concernant le respect des restrictions applicables quant aux provinces de distribution. L’OCRI estime aussi que VMD n’a pas fait les suivis appropriés au temps opportun.

Dans le deuxième cas, des manquements furent observés quant à la supervision du représentant, notamment en ce qui concerne :

  • Les examens de niveau 1 (commissions brutes mensuelles d’au moins 1 500 $) ;
  • Les examens de niveau 2 (commissions brutes mensuelles d’au moins 3 000 $) ;
  • Les ratios commissions/valeur des comptes ;
  • Le profil des clients concernés ainsi que de la stratégie employée ;
  • L’absence de suivis appropriés en temps opportun.

VMD a admis les faits et a été condamnée à une amende de 225 000 $, ainsi qu’à rembourser une somme de 623 924,73 $.

VMD devra également s’acquitter d’une somme de 25 000 $ au titre des frais.

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DSP modifie sa gamme de FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/dsp-modifie-sa-gamme-de-fcp/ Wed, 13 Nov 2024 12:01:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103816 PRODUITS – Des changements de sous-gestionnaire et de stratégies de placement sont au programme.

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Desjardins Société de placement (DSP) modifie sa gamme de fonds communs de placement en remplaçant notamment un sous-gestionnaire de portefeuille et en modifiant les stratégies de placement d’un fonds.

Le 3 décembre prochain, Ninety One North America remplacera Addenda Capital à titre de sous-gestionnaire du Fonds Desjardins SociéTerre Actions internationales. Dans le cadre de ce changement, DSP a ajusté le placement du Fonds pour mieux l’aligner avec le nouveau mandat.

Les principales caractéristiques de cette stratégie incluent :

  • une combinaison d’un processus de sélection systématique et d’une recherche fondamentale pour identifier les entreprises, selon le sous-gestionnaire, offrant des opportunités d’investissement à long terme, en prenant en compte leur qualité, leur croissance et leur évaluation ;
  • un cadre de recherche exclusif intégrant l’évaluation des enjeux ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) pertinents et l’analyse de la stratégie climatique, afin de sélectionner les entreprises disposant des prérequis pour créer de la valeur durable sur le long terme ;
  • et enfin, le sous-gestionnaire s’efforce de maintenir un portefeuille présentant un niveau de risque inférieur à celui de l’indice de référence.

L’objectif fondamental de placement et le niveau de risque du Fonds demeureront toutefois les mêmes.

En plus de ce changement, DSP augmentera le taux annuel cible de distribution des parts de catégories T5, R5 et S5 du Portefeuille Diapason Revenu modéré le 20 janvier 2025. Celui-ci passera à 6 %.

De plus, le taux annuel cible de distribution des parts de catégories T6, R6 et S6 du Portefeuille Diapason Revenu diversifié passera à 7 %.

Les modifications mentionnées ci-dessus seront mises en œuvre sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires. DSP se réserve toutefois le droit de suspendre ou de reporter la mise en œuvre de ces changements à une date ultérieure.

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Pourquoi les FNB passifs sont-ils une solution économique pour les investisseurs ? https://www.finance-investissement.com/le-savoir-dentreprise_/desjardins/pourquoi-les-fnb-passifs-sont-ils-une-solution-economique-pour-les-investisseurs/ Mon, 30 Sep 2024 12:00:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100965 Découvrez pourquoi les FNB à gestion passive sont en demande croissante et comment ils peuvent compléter les stratégies actives

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Au Canada, les fonds négociés en bourse (FNB), sont de plus en plus réclamés par les investisseurs, ce qui fait que de nouveaux produits et de nouvelles solutions sont créés. Et effectivement, un rapport de l’Institut des fonds d’investissement du Canada montre que les actifs des FNB ont augmenté de 22 % en 2023.

C’est pourquoi afin d’aider les conseillers à répondre à la demande des investisseurs, Desjardins a lancé une gamme de FNB indiciels à gestion passive à des prix concurrentiels.

Dans le texte suivant, Jean-François Girard, directeur, Développement et gestion des fonds d’investissement chez Desjardins, explique comment ces FNB à gestion passive peuvent compléter une stratégie de gestion active et pourquoi ils conviennent à tous les investisseurs.

Q: Comment les FNB indiciels à gestion passive peuvent-ils compléter les stratégies de gestion active ?

Jean-François Girard: Du fait de leur structure de coûts peu élevés et de leur faible taux de rotation, les FNB indiciels à gestion passive peuvent être utilisés pour offrir une exposition de base et pour établir une allocation d’actifs stratégique à un marché, une région ou une catégorie d’actif spécifiques, qui peut être complétée par d’autres fonds actifs susceptibles d’offrir une exposition plus large.

Par exemple, disons que 40 % du portefeuille soit exposé aux actions américaines par le biais d’un FNB passif et que le reste soit géré activement. Au cours des trois prochaines années, les marchés pourraient favoriser les petites capitalisations, à même de surperformer. Le portefeuille peut alors être réorienté vers des fonds communs de placement ou des FNB à petite capitalisation gérés activement.

On peut également utiliser les FNB indiciels à gestion passive pour un positionnement stratégique afin d’augmenter ou de réduire l’exposition à des marchés spécifiques ou pour une conversion rapide des liquidités. Mais, en général, il est plus intéressant de privilégier une allocation à long terme pour profiter au maximum de leur efficacité en matière de coûts.

Q: Comment Desjardins répond-il à la demande croissante de FNB ?

JFG: Desjardins Société de placement, l’un des plus importants gestionnaires d’actifs au Canada, reste axé sur ses membres et sur ses clients. Nous utilisons une approche centrée sur le client pour développer nos produits. Nous demeurons à l’écoute de leurs besoins et mettons sur le marché des solutions de placement qui les aident à atteindre leurs objectifs.

Q: À quels types d’investisseurs ces FNB conviennent-ils ?

JFG: Ces FNB indiciels à gestion passive conviennent à toutes les catégories d’investisseurs. Par ailleurs, il est primordial que les conseillers s’assurent que ces FNB sont tous réunis dans un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale qui tient compte de la tolérance au risque, de l’horizon temporel et des objectifs de placement de leurs clients.

Q: Quels sont les avantages des FNB à gestion passive tant pour les investisseurs que pour les conseillers ?

JFG: Tout d’abord, les FNB indiciels à gestion passive offrent aux investisseurs une approche peu coûteuse pour bâtir un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale. En effet, les stratégies passives ont généralement un ratio de frais de gestion (RFG) plus bas, car elles demandent moins d’efforts de gestion de la part des gestionnaires de portefeuilles.

L’autre aspect est la structure du produit. Les FNB sont fondés sur un mécanisme de création et de rachat qui protège les détenteurs à long terme des coûts de négociation des autres détenteurs de FNB. Toutes ces économies se retrouvent dans des rendements pour les détenteurs de FNB indiciels.

De plus, le style d’investissement passif allié aux stratégies de réduction de la rotation des indices sous-jacents permet d’obtenir un produit à faible rotation susceptible de réduire la facture fiscale des détenteurs de FNB dans les comptes non enregistrés.

Enfin, les conseillers qui ne possèdent pas les ressources nécessaires pour procéder à une vérification préalable approfondie des titres et déterminer les futurs gagnants pourraient utiliser ces FNB comme des positions clés dans les portefeuilles des clients. Ils peuvent alors se concentrer sur la communication avec leurs clients afin de mieux comprendre leurs objectifs de placement et de renforcer leurs relations.

Q: Pourquoi Desjardins a-t-il lancé une série de FNB indiciels à gestion passive et qu’est-ce qui distingue ceux-ci ?

JFG: Conformément à notre approche centrée sur le client, nous avons décidé d’élargir notre gamme de FNB en ajoutant quatre nouvelles solutions indicielles pour répondre à un besoin croissant de nos partenaires. Nous offrons ainsi le FNB Desjardins Indice actions canadiennes (DMEC), le FNB Desjardins Indice actions américaines (DMEU), le FNB Desjardins Indice actions internationales (DMEI) et le FNB Desjardins Indice obligations corporatives canadiennes (DCBC). Ces produits de diversification de base couvrent une variété de régions et de secteurs.

Ce qui les distingue, c’est leurs prix concurrentiels. D’une part, les frais de gestion du FNB Desjardins Indices actions américaines sont de 5 points de base. Ce sont actuellement les frais de gestion les plus bas de la catégorie Actions américaines et cela représente 3 points de base de moins que l’offre des trois plus importants acteurs. N’oublions pas qu’en général, la catégorie des actions américaines constitue la plus importante allocation d’un portefeuille. Donc, si 1 milliard de dollars est alloué aux actions américaines dans ce portefeuille, cela se traduit par des économies d’environ 300 000 $ en frais de gestion annuels par rapport aux trois plus importants acteurs du secteur des FNB.

D’autre part, les frais de gestion des FNB Desjardins Indice actions canadiennes, Indice actions internationales et Indice obligations corporatives canadiennes sont respectivement de 5, 20 et 15 points de base, ce qui représente également certains des frais de gestion les plus bas de leurs catégories respectives. Vu la nature des échanges sur certains marchés internationaux et émergents, vous remarquerez que les FNB qui suivent ces marchés sont offerts à des prix légèrement plus élevés que ceux qui suivent les marchés nord-américains.

Dans l’ensemble, les stratégies tant actives que passives ont un rôle à jouer dans le portefeuille d’un client. L’objectif de Desjardins est de faire en sorte que ses partenaires, ses clients et ses membres disposent des produits dont ils ont besoin pour s’exprimer sur le marché.

Les Fonds négociés en bourse Desjardins ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les placements dans des fonds négociés en bourse (FNB) peuvent donner lieu à des commissions, à des frais de gestion et à d’autres frais. Veuillez lire le prospectus du FNB avant d’investir. Desjardins Gestion internationale d’actifs est le gestionnaire de portefeuille des Fonds négociés en bourse Desjardins. Les Fonds négociés en bourse Desjardins sont offerts par des courtiers inscrits.

DesjardinsMD, les marques de commerce comprenant le mot Desjardins et leurs logos sont des marques de commerce de la Fédération des caisses Desjardins du Québec, employées sous licence.

Jean-Francois-Girard

Jean Francois Girard,
Directeur principal, Produits de fonds d’investissement, Desjardins

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Levée de boucliers des courtiers https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/levee-de-boucliers-des-courtiers/ Mon, 16 Sep 2024 04:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102797 Le projet de tarification proposé suscite de vives résistances.

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La création de l’organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) devait générer d’importantes économies de coûts aux courtiers du secteur de la distribution des fonds et valeurs mobilières. Or, le projet de tarification proposé brise cette promesse et suscite de vives résistances.

C’est ce qu’on apprend au terme de la consultation sur ce projet de tarification, qui se terminait à la fin de juin dernier. À cette occasion, au moins une demi-douzaine de mémoires soumis à l’OCRI soulignent cette promesse rompue.

« À plusieurs reprises, au cours de la phase de consultation sur la création de l’OCRI, affirme l’institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), les organismes de réglementation ont déclaré que la création de l’OCRI mènerait, entre autres, à des efficiences accrues, à des synergies et à l’évitement des dédoublements auxquels nous nous attendions raisonnablement. »« Le fait que seulement 36 % des personnes inscrites profiteront d’une réduction de la tarification dans le cadre du modèle proposé n’atteint pas les objectifs poursuivis », ajoute l’IFIC.

Le projet de l’OCRI, dont l’entrée en vigueur est prévue pour avril 2025, met de l’avant de nouvelles grilles tarifaires pour les courtiers en placement (CP) et les courtiers en épargne collective (CEC) du pays. Le modèle comprend trois volets, soit les cotisations annuelles, les droits d’adhésion et les frais relatifs à une nouvelle demande d’adhésion. Les cotisations seraient fondées sur les revenus générés et sur le nombre de personnes autorisées. Il comprendrait une cotisation minimale.

Pour les CEC du Québec qui étaient déjà inscrits auprès de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM), les frais seraient réduits durant la période de transition. Le projet de tarification ne s’appliquerait pas aux 17 CEC qui étaient uniquement inscrits au Québec, comme l’exige la décision de reconnaissance au Québec, excepté afin de couvrir certains coûts engagés par l’OCRI, comme l’inspection.

Selon l’OCRI, la tarification intégrée, comparativement à celle qui est provisoire, ferait que 36 % des courtiers membres verraient leurs cotisations diminuer. Or, les autres courtiers verraient leurs cotisations augmenter, soit 40 % en raison de la cotisation minimale et 24 % pour d’autres raisons.

L’Association des banquiers canadiens rappelle également qu’on annonçait que l’intégration de l’OCRCVM et de l’ACFM « pouvait être effectuée sans perturber les structures de frais existantes. […] Les frais nouveaux et accrus du modèle proposé “perturbent” effectivement la structure de frais existante dans une mesure telle qu’un examen plus approfondi de la part de l’OCRI est justifié ».

Groupe Cloutier évoque une étude de Deloitte qui, au moment de l’intégration des deux organismes de réglementation, « prévoyait des économies allant de 380 à 490 millions de dollars sur une période de dix ans ». À ce moment-là, Groupe Cloutier faisait déjà preuve de scepticisme, affirmant que les économies des uns se feraient au détriment des autres, un développement qu’il jugeait « totalement inacceptable ».

Le projet de l’OCRI confirme ces craintes. Les mémoires soumis proviennent majoritairement de CEC, qui voient le projet d’un mauvais œil. Certains groupes semblent s’en accommoder, malgré les réserves générales quant à la difficulté d’évaluer les économies de coûts possibles pour l’OCRI.

Mérici Services financiers fait état du risque d’iniquité découlant de la tarification dans son mémoire : « Nous avons eu vent, déjà, que de grands groupes intégrés membres de l’OCRI ont reçu une évaluation de leurs coûts de membership projetés et que cette évaluation représente une diminution [importante] en comparaison de leurs coûts actuels. »

Il n’en est pas ainsi pour les plus petits courtiers indépendants. Mérici calcule que ses cotisations à venir augmenteront de 41 %, MICA, de 42 %, Groupe Cloutier, de 80,7 %. « On parle ici d’une augmentation se calculant en centaines de milliers de dollars pour un courtier de notre taille », illustre le Groupe Cloutier.

L’OCRI inscrit son projet sous une demi-douzaine de principes directeurs, par exemple la « proportionnalité », la « transparence », « l’intérêt public » et « l’uniformité ». Il demande aux courtiers membres si un aspect ou l’autre du projet « entre en conflit de façon importante avec un principe directeur ». Hélas, oui, répondent presque en chœur de nombreux intéressés. Sous le thème de la proportionnalité, le Conseil indépendant finance et innovation du Canada (CIFIC) affirme qu’un tel principe « assure que les frais s’alignent avec le niveau de supervision réglementaire et des ressources requises. Des frais uniformes imposent un fardeau élevé de façon disproportionnée sur les courtiers plus petits. Par exemple, des frais de 15 000 $ représentent un pourcentage beaucoup plus élevé des revenus d’un petit joueur comparativement à un plus grand. »

Groupe Cloutier soutient l’assertion du CIFIC : « Le modèle de tarification devrait inclure une variable basée sur le niveau de complexité pour l’OCRI de superviser les activités d’un membre. Du fait de la nature des produits distribués, les courtiers en placement (CP) devraient imposer des efforts de supervision supplémentaires au personnel de l’OCRI par rapport aux CEC. Or, il n’en est pas question. »

L’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM) renverse cette proposition en partie : « Les courtiers en fonds, écrit-elle, ne devraient pas, en théorie, avoir moins recours aux services réglementaires ou en tirer moins d’avantages après la fusion. »

Certains déplorent le nonrespect du principe de l’intérêt public, du point de vue de l’accès à la profession. « Malheureusement, soutient Primerica Services financiers, l’augmentation de la redevance ne serait qu’un obstacle de plus à l’obtention du statut de personne agréée et au maintien de cet enregistrement. »

Dans la foulée, des frais accrus ne feraient qu’accroître un fardeau déjà lourd : recruter de nouveaux représentants, les former, les assurer, etc. Du coup, un nombre moindre de représentants se traduit par une offre réduite de services financiers au public.

La Fédération des courtiers indépendants reprend le même thème : « Les firmes de fonds communs sont le canal de conseil financier pour le marché de masse au Canada. […] La tarification proposée va limiter les possibilités de recrutement et de formation. »

Primerica s’en prend aussi au principe de transparence : « Nous sommes préoccupés par le manque de transparence concernant la redevance proposée pour les personnes autorisées (PA) et par le raisonnement qui sous-tend l’allocation de la redevance à tous ceux-ci, quelles que soient les activités qu’ils sont autorisés à exercer. L’allocation uniforme de la redevance ne tient pas compte de la diversité des rôles et des responsabilités des PA, ce qui pourrait conduire à une distribution inéquitable des redevances. »

Mérici remet en question le principe même d’uniformité : « Si on tient au principe de l’uniformité, on choisit sciemment de ne pas considérer la taille, les différences de modèles d’affaires, la réalité du marché, les réalités territoriales, les segments de marchés desservis, la structure de propriété, les autres avantages découlant de la fusion des OAR, etc. »

Cela remet également en question le principe de proportionnalité, poursuit Mérici : « Selon le projet, un(e) adjoint(e) avec un permis représente la même charge qu’un(e) représentant(e) ayant 100 M$ d’actifs sous gestion. Ils ne représentent toutefois ni la même charge d’encadrement, ni le même risque, ni la même capacité à générer des revenus. »

« Nous suggérons que seules les personnes inscrites administrant une clientèle et posant des actes réservés à l’inscription devraient être incluses », écrit MICA. Plusieurs intervenants requièrent plus de détail et de précision. Les revenus, demande MICA, « comprennent-ils tous les revenus de la société inscrite sans égard à leur provenance (par exemple, les revenus de certaines entreprises comprennent des éléments de recouvrement des frais, des revenus d’intérêts, des revenus de location, etc.) ou seulement les revenus générés en lien direct avec la discipline de valeurs mobilières » ? L’OCRI devrait considérer seulement les revenus directement liés à l’exercice de ses activités reliées à la discipline d’inscription d’une société.

Groupe financier PEAK pose les mêmes questions : « Certains types de revenus, tels que le recouvrement des frais, les revenus d’intérêts et les gains sur conversion monétaire ne sont pas liés aux activités régulières des courtiers. Ces activités ne nécessitent pas de surveillance réglementaire continue et, conséquemment, les frais associés à leur supervision ne devraient pas être [facturés]. De plus, l’inclusion de ces revenus dans le calcul des frais de tarification pourrait inciter les firmes à maintenir moins de capital, ce qui contredit les objectifs de l’OCRI en matière de stabilité financière. »

Différent au Québec

Nombre d’intervenants s’interrogent sur le statut des activités au Québec. Desjardins résume l’enjeu : « Avec la pleine inclusion des produits générés par les CEC au Québec, les cotisations à l’OCRI seront substantielles, ce qui aurait pour effet de singulariser les courtiers québécois par rapport à leurs homologues canadiens en raison des cotisations additionnelles versées à l’Autorité des marchés financiers et à la Chambre de la sécurité financière. Or, la présence de ces deux acteurs supplémentaires et de cotisations substantiellement plus élevées au Québec nuirait à l’uniformité des règles et risquerait de limiter l’accès et la compétitivité du marché québécois. »

Le mot de la fin revient à Mérici, qui perçoit dans le projet de l’OCRI une attaque renouvelée à l’endroit des acteurs plus petits et indépendants. « Lorsque les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont sorti le lapin de leur chapeau et ont annoncé leur intention d’officier à la fusion des OAR du secteur et de donner vie à ce qui est maintenant l’OCRI, le lapin était en réalité la créature de grands groupes financiers intégrés qui y voyaient l’occasion de réduire leurs dépenses et d’optimiser leurs structures. Il n’y avait pas grand-chose dans cette aventure pour les plus petits joueurs, les joueurs régionaux ou les joueurs inscrits dans une seule catégorie si ce n’est de la turbulence, des risques et, au mieux, l’espoir d’opportunités qui pourraient, peut-être, se manifester. »

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Besoin de sensibilisation https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/besoin-de-sensibilisation/ Fri, 13 Sep 2024 13:51:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102811 Les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires doivent ­redoubler d’efforts en matière de cybersécurité.

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Même si leur courtier déploie des efforts pour accroître la cybersécurité, les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires doivent ­eux-mêmes redoubler d’efforts, surtout lorsqu’ils se considèrent travailleurs autonomes ou entrepreneurs.

À l’occasion du ­Pointage des courtiers multidisciplinaires 2024, les représentants devaient évaluer les efforts de leurs courtiers afin de renforcer la sécurité et de lutter contre les cyberattaques. En moyenne, ils accordent une note de 9 sur 10 à leur firme, jugeant que ­celle-ci déploie des efforts suffisants. Seuls 6 % des répondants donnent une note de 6 sur 10 ou moins.

« ­Nous avons des formations sur le sujet toutes les deux à trois semaines, nous recevons des courriels, comme des tentatives d’hameçonnage, pour nous assurer que nous suivons les bonnes lignes directrices », rapporte un conseiller de ­CI ­Gestion de patrimoine ­Assante. « ­Ils n’arrêtent jamais de nous donner des formations pour qu’on reste à jour », déclare un autre de la ­Financière ­Sun ­Life.

Cependant, les fraudes et les fuites de données restent une préoccupation d’actualité. En effet, plusieurs répondants ont indiqué que leur courtier avait déjà été victime d’une cyberattaque. « ­Je suis certain qu’ils font tout pour se protéger. Ils ont déjà été piratés et ils ont augmenté la sécurité à tous les niveaux », mentionne ainsi un sondé de ­Services d’investissement ­Quadrus. « ­On a eu une brèche l’an dernier et ensuite on a fait de bons efforts pour avoir une meilleure sécurité, comme l’a fait le reste de l’industrie », témoigne un autre de ­Groupe ­Cloutier Investissements.

Ainsi, même parmi ceux qui ont connu des problèmes de cybersécurité, les conseillers affichent une grande confiance. Cependant, l’excès de tests et de mesures de sécurité semble agacer les conseillers.

« C’est comme la ­NASA, on a un paquet de mots de passe », se plaint un répondant de la ­Financière Sun ­Life. « J’ai été victime d’un courriel d’hameçonnage et ils nous ont ensuite bombardés de formations, c’est vraiment ennuyeux », renchérit un autre d’une autre firme.

Certains sont sceptiques ou ignorent juste ce que fait le courtier avec lequel ils sont liés. « ­On sait [qu’ils nous protègent], mais on ne sait pas comment précisément », souligne un conseiller de ­Groupe financier ­PEAK, alors qu’un autre de la même firme nous dit qu’« une formation sur la cybersécurité offerte par une firme externe spécialisée a été proposée à tous les conseillers ».

Risque pour tous

Ce manque de connaissance et d’intérêt est sûrement le problème numéro un de la cybersécurité.

Pourtant, les brèches de sécurité peuvent entraîner des coûts élevés, non seulement en termes de pertes financières, mais aussi de préjudices à la réputation. « Quand on perd confiance en son conseiller, on s’en va ailleurs », prévient ­Dominic ­Villeneuve, directeur principal, cybersécurité et infrastructure à ­UV ­Assurance.

L’enjeu est encore plus criant pour les conseillers qui se considèrent comme travailleurs autonomes ou entrepreneurs et doivent payer ­eux-mêmes leur matériel informatique et outils technologiques. Ils peuvent non seulement représenter une faille pour leur courtier, mais également pour leurs autres activités, dont leur cabinet.

Mais même sans les problèmes financiers ou de réputation, « une fuite des données personnelles de leurs clients pourrait entraîner d’importantes conséquences judiciaires », avertit la ­Chambre de la sécurité financière (CSF) par courriel, rappelant que « les conseillers propriétaires de ­PME sont soumis à la loi 25 » (la ­Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels).

La ­CSF souligne également que « l’obligation des conseillers d’assurer la protection des renseignements personnels de leurs clients est aussi prévue dans leur code de déontologie et s’applique lors de leur collecte, leur utilisation et leur communication ». Ainsi, la responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des courtiers, mais aussi sur celles des conseillers.

Dominic ­Villeneuve estime que la loi 25 est un pas dans la bonne direction, mais il pense que le gouvernement ne l’a pas suffisamment publicisée, ce qui fait que beaucoup de conseillers ne la connaissent pas ou ignorent comment l’appliquer dans leur pratique.

« ­La solution serait de leur donner les outils, puis de les sensibiliser, ensuite le travail va se faire tout seul », assure l’expert. ­Celui-ci est mandaté depuis plusieurs années par ­UV ­Assurance pour donner des conférences, notamment aux personnes qui vendent ses produits.

La compagnie d’assurance a ainsi décidé d’offrir cette formation après s’être aperçue que la plus grande menace sur le plan de la cybersécurité provenait des conseillers avec qui elle travaillait.

Coût non négligeable

Toutefois, la cybersécurité a un prix et ­celui-ci est non négligeable. « ­Un spécialiste va coûter entre 130 et 180 $ de l’heure, parfois plus », témoigne ­Dominic ­Villeneuve, soulignant qu’un conseiller seul n’a sûrement pas les moyens de s’offrir cela.

Il est donc d’avis que ces connaissances devraient être enseignées dès l’école. Il collabore d’ailleurs avec une université pour développer un cours sur le sujet. Selon lui, il devrait exister des unités de formation continue en sécurité, et non seulement en conformité.

Il pense également que le gouvernement « devrait faire un bout ; pas juste mettre des lois, mais mettre des outils à la disposition des usagers ».

Il souligne toutefois que les conseillers ne sont pas sans ressource. Il est toujours possible de crypter son disque dur pour une somme modique. Il invite également les professionnels à toujours mettre à jour leurs logiciels et à consulter le site pensezcybersecurite.gc.ca.

La ­CSF ajoute que les conseillers pourront trouver nombre d’informations sur son site dans la section « Protection des renseignements personnels » et celle sur l’« utilisation des technologies de l’information ».

Pour consulter le tableau du pointage, veuillez cliquer ici.

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Des baisses de taux attendues https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-baisses-de-taux-attendues/ Wed, 28 Aug 2024 11:37:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102558 Le nombre de baisses reste encore flou.

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La Banque du Canada va multiplier les baisses de taux d’ici la fin de l’année, selon les experts. Les deux réductions de taux qui ont eu lieu en 2024 ne seraient que le début. Les moins optimistes anticipent encore au moins deux baisses de taux d’ici à la fin de l’année dont une en septembre, tandis que les plus optimistes en envisagent trois.

Ces baisses pourraient également se poursuivre en 2025, si l’on en croit les chiffres rapportés par Radio Canada. Les institutions financières s’attendent à ce que le taux directeur reviennent aux alentours de 3 % d’ici la fin de l’année prochaine. Ainsi, la Banque Scotia, qui est la moins optimiste, prévoit un taux de 3,25 % d’ici fin 2025. Desjardins et CIBC parient quant à eux sur 2,5 %.

De son côté, Pierre Cléroux affirme sur le site de Les Affaires que la Banque du Canada pourrait annoncer des réductions de taux à chaque réunion d’ici la fin de l’année, ce qui porterait alors le taux à 3,75 %.

Des mesures qui ne trompent pas

L’inflation, facteur qui influence énormément les décisions de la Banque du Canada, a beaucoup ralenti en juillet atteignant ainsi 2,5 %, son taux le plus bas depuis plus de trois ans, selon les données publiées par Statistique Canada.

Si l’on exclut le coût de l’intérêt hypothécaire, le taux d’inflation serait passé de 1,9 % à 1,8 %. Le taux d’inflation est donc dans la fourchette cible de la Banque du Canada, soit entre 1 % et 3 %, depuis sept mois.

Le taux de chômage au Canada comme au Québec est à la hausse. En deux ans, celui du Canada est passé de 4,8 % à 6,4 %, soit son plus haut depuis janvier 2022. Au Québec, il a grimpé de 3,9 % en novembre 2022 à 5,7 % en juillet 2024, rapporte Radio Canada.

Le taux de participation au marché du travail au Canada est tombé à un plancher depuis 1998, en excluant la période de la pandémie. Preuve que l’accès au marché du travail est de plus en plus difficile, surtout pour les jeunes. Le taux de chômage chez les 15 à 24 ans serait d’ailleurs de 14,2 %.

D’ailleurs, on ne rapporte pas de création d’emplois au pays durant deux mois consécutifs, en juin et juillet derniers. L’économie canadienne aurait même perdu 1400 emplois en juin et 2800 emplois en juillet, souligne Pierre Cléroux.

Chez nos voisins du Sud

Aux États-Unis, la situation ressemble à la nôtre, sauf que nombre d’observateurs se questionnent sur la retenue de la Réserve fédérale américaine (Fed) vis-à-vis des taux d’intérêt. Pour rappel, cette dernière n’a pas encore commencé ses baisses de taux.

Toutefois, les craintes de récession seraient trop hâtives, selon les experts. Les dernières données statistiques montrent un ralentissement de l’économie, mais rien d’alarmant surtout si la Fed procède à une baisse de taux lors de sa prochaine réunion.

Le taux d’inflation quant à lui est passé de 3 % en juin à 2,9 % en juillet, son plus bas depuis mars 2021. Les niveaux d’inflation sur les prix de l’énergie et de l’alimentation sont rendus plus faibles que le taux moyen, ce qui laisse entrevoir une victoire contre l’inflation.

En raison des différents chiffres et de l’inquiétude économique, certains experts estiment que la Fed pourrait même descendre ses taux de 50 points plutôt que de 25 points. L’annonce prévue le 18 septembre nous montrera si leurs prévisions sont exactes.

Du temps pour impacter les citoyens

Les baisses de taux pourraient mettre un moment à se répercuter positivement dans l’économie et le portefeuille des Canadiens.

Selon Desjardins, la croissance économique va demeurer relativement faible, surtout au Québec. La Coopérative ne prévoit que 0,7 % de croissance en 2024 et 1,5 % en 2025 dans la belle province. Elle prévoit également que le chômage continue de grimper pour atteindre 5,3 % à la fin de 2024 et 5,8 % l’an prochain.

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Excédents en hausse chez Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/excedents-en-hausse-chez-desjardins/ Tue, 13 Aug 2024 10:52:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102222 La Coopérative publie ses résultats du deuxième trimestre.

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Le Mouvement Desjardins a engrangé des excédents avant ristournes de 918 millions de dollars au deuxième trimestre de l’année, représentant une hausse de 365 M$ par rapport à la même période en 2023.

La coopérative financière explique cette croissance en grande partie par la performance de ses activités d’assurance de dommages. Celles-ci ont enregistré moins de charges liées aux sinistres et une hausse des revenus tirés de l’assurance automobile et de biens.

Le président et chef de la direction de Desjardins s’est réjoui des excédents avant ristournes aux membres révélés vendredi au terme du trimestre s’étant conclu le 30 juin.

« Ces résultats suivent la même tendance à la hausse du premier trimestre. Elle permet à Desjardins de redonner à la collectivité notamment par notre implication dans un partenariat avec le gouvernement pour rendre disponibles plus de 1750 logements abordables », a déclaré Guy Cormier, dans un communiqué.

Pour la première moitié de l’année, l’institution rapporte avoir engendré des excédents avant ristournes totalisant 1,77 milliard de dollars (G$), une hausse de 878 M$ par rapport à ceux de la même période en 2023.

La provision pour ristournes s’est chiffrée à 110 M$ au deuxième trimestre, ce qui est environ similaire à la même période l’an dernier.

Du côté des revenus, ils se sont élevés à 3,75 G$ contre 3,23 G$ un an plus tôt.

En plus de l’assurance de dommages, le Mouvement Desjardins fait état d’une « très bonne performance » pour son secteur particuliers et entreprises.

Il a affiché une augmentation des excédents qui ont atteint 459 M$ contre 302 M$ il y a un an. Desjardins attribue notamment cet écart positif « à la hausse du revenu net d’intérêts en lien notamment avec la croissance des affaires ».

Toutefois, la croissance des excédents dans ce secteur a été atténuée par une dotation à la provision pour pertes de crédit plus importante qu’à pareille date en 2023. Elle était de 87 M$ contre 66 M$ au deuxième trimestre de l’an dernier.

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Les banques ajustent leurs taux préférentiels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-ajustent-leurs-taux-preferentiels-2/ Thu, 25 Jul 2024 12:07:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102020 Après l’annonce de la Banque du Canada.

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Les institutions financières canadiennes abaissent leurs taux préférentiels à la suite de la baisse par la Banque du Canada de son taux directeur.

La banque centrale a abaissé mercredi son taux d’intérêt directeur d’un quart de point de pourcentage, à 4,5 %.

Les six grandes banques, soit RBC, TD, BMO, la Banque Scotia, la CIBC et la Banque Nationale, ont diminué leur taux préférentiel de 6,95 à 6,70 %, tout comme la Banque Laurentienne et Desjardins.

Il s’agit de la deuxième baisse cette année, après que la Banque du Canada et les banques privées ont abaissé leurs taux d’intérêt en juin.

Les taux préférentiels aident à déterminer les taux des prêts bancaires sur tout, des prêts hypothécaires à taux variable aux marges de crédit.

La prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt est prévue le 4 septembre.

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