Deutsche Bank – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 25 Jul 2024 12:01:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Deutsche Bank – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Patrimoine Richardon recrute pour son bureau à Montréal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimoine-richardon-recrute-pour-son-bureau-a-montreal/ Thu, 25 Jul 2024 12:01:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102013 NOUVELLES DU MONDE – Dans l’équipe des gestionnaires de portefeuille.

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La succursale montréalaise de Patrimoine Richardson accueille un nouveau gestionnaire de portefeuille en la personne de Jean Courcelles, qui arrive de chez Mirabaud. Auparavant, le gestionnaire de patrimoine a été conseiller en gestion privée chez Manuvie et Desjardins.

« Son expertise en matière de gestion d’actifs, conseil en gestion de patrimoine et gestion privée démontre sa capacité à répondre aux exigences d’une clientèle variée », a indiqué la firme dans un communiqué.

Avant de se lancer dans la gestion de patrimoine, Jean Courcelles a passé une dizaine d’années chez Montrusco Bolton et IG Gestion de patrimoine en tant qu’analyste principal. Il a commencé sa carrière à la Deutsche Bank, à Londres, où il a occupé le poste d’analyste principal dans l’équipe des fusions et acquisitions.

Il possède une licence en finance de HEC Montréal et une maîtrise en finance de la City University de Londres. Il porte les titres de Chartered Financial Analyst (CFA) et de Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA).

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Une taxe sur le travail à domicile? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-taxe-sur-le-travail-a-domicile/ Wed, 25 Nov 2020 13:10:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76523 PLANÈTE FINANCE - La Deutsche Bank y réfléchit.

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Afin d’aider les travailleurs à faible revenu ou ceux qui ne peuvent plus travailler en raison du confinement, la Deutsche Bank propose d’instaurer une taxe quotidienne de 5 % pour les employés qui continuent de travailler à domicile après la pandémie.

De nombreux employés pensent effectivement continuer à faire du télétravail plusieurs jours par semaine même après la fin du confinement. La banque souligne qu’en travaillant depuis chez eux, les employés bénéficient de nombreux avantages dont plus de flexibilité et une baisse des frais de déplacement.

La banque souligne que ces économies des employés pourraient être réinvesties pour aider ceux qui en ont besoin. La Deutsche Bank ajoute que, puisqu’il n’est pas logique de soutenir les restaurants du centre-ville qui voient une baisse de leurs revenus en raison du télétravail, « il est logique de soutenir la masse de personnes qui ont été soudainement déplacées par des forces échappant à leur contrôle ».

En instaurant un tel impôt, la banque centrale allemande espère remettre plus rapidement d’aplomb son économie. Selon leurs calculs, une telle taxe rapporterait des dizaines de milliards de dollars aux gouvernements qui l’adopteraient.

Une solution qui ne fait pas l’unanimité

Certains experts s’opposent déjà à cette idée. C’est ainsi le cas d’Andrew Hunter, cofondateur du moteur de recherche d’emploi Adzuna.co.uk. Ce dernier juge cette proposition malavisée et prédit son impopularité.

« Elle punit les entreprises progressistes et les personnes ayant des enfants ou des responsabilités familiales, qui étaient responsables pendant la pandémie, qui assument déjà plus de coûts et qui aident l’environnement en restant chez elles, s’insurge-t-il. Soyons honnêtes, il y a de bien meilleures façons d’augmenter les impôts! »

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Des billions de dollars en fonds suspects transitent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-billions-de-dollars-en-fonds-suspects-transitent/ Mon, 21 Sep 2020 17:16:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75282 Et tout ça grâce à l’aval de grandes banques.

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Des billions de dollars en fonds suspects circulent dans le système bancaire mondiale grâce à cinq grandes banques, révèle une fuite de documents secrets du gouvernement américain auxquels Radio Canada a eu accès.

Selon les FinCEN files – soit plus de 2500 documents de rapports d’activité suspecte que les banques ont envoyés aux autorités américaines entre 1999 et 2017, qui ont été partagées avec le Consortium international des journalistes d’enquête (ICIJ) – plus de 2000 milliards de dollars (G$) de transactions suspectes ont été réalisés au cours de ce laps de temps de 17 ans.

Cette fuite, qui arrive quelques années seulement après les Panama Papers, montre que cinq grandes banques américaines, soit JPMorgan, HSBC, Standard Chartered, Deutsche Bank et la Bank of New York récolteraient une part de leurs profits par l’entremise de clients « douteux ». Ces banques seraient partie prenante à la transition de capitaux issus de criminels présumés, alors même qu’elles ont été condamnées il y a peu par les autorités américaines pour leur laxisme quant aux affaires de blanchiment d’argent.

Rappelons qu’après les différents scandales financiers des dernières années, les autorités américaines ont exigé que les grandes banques réforment leurs pratiques en plus de leur imposer des amendes.

Certaines sanctions pénales ont pu être évitées grâce à la signature d’accords de réparation. C’est le cas par exemple d’un accord signé en 2012 par HSBC après avoir été suspecté d’avoir blanchi près de 900 M$ pour des trafiquants de drogue, dont le cartel mexicain Sinaloa dirigé à l’époque par Joaquín « El Chapo » Guzmán. Dans la foulée de cette histoire, HSBC a payé 1,9 G$ en amendes et le gouvernement américain a accepté d’annuler les poursuites pénales après des démarches de cinq ans, à condition que la banque s’engage à lutter contre le flux de fonds illicite.

HSBC s’est défendue face aux accusations de l’ICIJ. Par voie de communiqué, elle affirme que ces dernières sont anciennes et sont antérieures à cet accord conclu sur le sujet en 2012. La banque dit avoir revu, depuis, ses manières de lutter contre la criminalité financière.

Selon les documents du FinCEN Files, toutefois, HSBC aurait continué à transférer des fonds pour des clients douteux, notamment pour des blanchisseurs d’argent russes présumés.

La Deutsche Bank assure, quant à elle, que les accusations de l’ICIJ sont des informations connues des régulateurs. La banque dit consacrer « d’importantes ressources au renforcement de ses contrôles », selon ce que révèle le journal français, Le Figaro.

Contrôle déficient ou corruption?

Les démentis des banques montrent que ces dernières ignorent avec qui elles font affaire même lorsque les sommes concernent plusieurs millions de dollars. Selon l’enquête de l’ICIJ, dans une bonne moitié des cas, les banques ne disposaient pas d’informations suffisantes sur les entités liées à ces opérations jugées douteuses. Dans nombre de cas, les demandes d’informations sont restées sans réponse. L’ICIJ remet donc en doute l’efficacité des programmes de lutte contre le blanchiment d’argent mises en place par les institutions.

« Ces documents, compilés par les banques, partagés avec le gouvernement, mais gardés hors de la vue du public, exposent le gouffre béant des garanties bancaires, et la facilité avec laquelle les criminels les ont exploitées », commente le média américain Buzzfeed News en préambule de son enquête sur le sujet.

Selon l’émission Enquête de Radio Canada, les systèmes de détection de fonds illicites présents dans les grandes banques reposent sur de petits employés. Les documents de la fuite montrent que ces derniers utilisent des outils tels que Google pour déterminer d’où proviennent ces gros transferts.

« En ne stoppant pas les transactions liées à la corruption, les institutions financières ont abandonné leur rôle de première ligne contre le blanchiment d’argent », déclare Paul Pelletier, ancien haut fonctionnaire du département américain de la Justice et procureur chargé des crimes financiers, à Radio Canada.

Les documents mis en lumière concernent des clients d’institutions financières de plus de 170 pays. Le Canada fait d’ailleurs partie du lot : puisque la fuite compte notamment près de 2500 opérations douteuses liées à des sociétés ou institutions bancaires du pays.

« Je ne suis pas surpris que les criminels internationaux considèrent le Canada comme un endroit facile pour faire du blanchiment d’argent. Mais ce que je trouve vraiment choquant et inacceptable, c’est la complicité des banques », commente Charlie Angus, un député du NPD qui s’intéresse depuis longtemps à la criminalité financière, à Radio-Canada.

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Les banques durement frappées par la crise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-durement-frappees-par-la-crise/ Fri, 14 Aug 2020 12:07:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68192 Alors que de nombreuses entreprises sont en voie de faire faillite, elles ne pourront pas continuer leur politique conciliante.

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Comme pour beaucoup d’autres industries, le secteur bancaire a été lourdement frappé par la crise. Les institutions financières doivent faire face à de lourdes baisses du cours de leurs actions. Il est ainsi intéressant de noter qu’ensemble Barclays, Deutsche Bank et UniCredit valent moins que Zoom, souligne le Financial Post.

La banque suisse UBS résiste relativement bien à la crise, mais elle accuse toutefois une baisse de 10 % du cours de son action cette année. Une baisse plus modeste que celle de tout autre prêteur mondial, à l’exception de Morgan Stanley.

Ces deux institutions ont mieux résisté en raison de leurs services de gestion de patrimoine qui représentent plus de 2000 milliards de dollars (G$) d’actifs et génèrent des commissions régulières.

Le reste de l’industrie, particulièrement les institutions qui se spécialisent dans le prêt aux petites entreprises et aux consommateurs, est confronté à sa plus dure épreuve depuis la crise financière de 2008, alors que des millions d’entreprises sont menacées de faillite.

Pour les plus petits, le coronavirus pourrait être fatal. Pour les plus grands, il laisse présager une période de survie au jour le jour où faibles bénéfices, baisse ou disparition des dividendes et baisses des primes pourraient devenir leur pain quotidien. Tout cela à un moment où les investisseurs pensent déjà à abandonner le navire.

« Pour les grandes banques nationales, confrontées à des taux d’intérêt nuls dans un avenir prévisible et à un risque de crédit important, comment peut-on être confiant ? s’interroge Bob Diamond, qui dirigeait Barclays pendant la dernière crise. S’il vous plaît, expliquez-moi d’où viennent les bénéfices ? »

Amortir le choc des défaillances

Les pertes de crédit considérables sont la principale préoccupation. Les 15 plus grandes banques américaines ont mis de côté 76 G$ US pour couvrir les créances douteuses prévues et leurs 32 plus grandes cousines européennes 56 milliards d’euros, selon les données de Citigroup.

Le total combiné de 139 G$ US de provisions pour pertes sur prêts est le plus élevé depuis les 186 G$ US atteints au second semestre 2009. En s’appuyant sur un échantillon plus large de banques, les consultants d’Accenture avertissent que les pertes estimées pour créances douteuses pourraient atteindre 880 G$ US d’ici la fin de l’année 2022.

La valeur requise de provisions pour pertes sur prêts a été augmentée par de nouvelles règles comptables mondiales établies après la crise de 2008, obligeant les prêteurs à constituer des réserves bien avant les défaillances.

Certains se montrent plus optimistes en affirmant que les pertes devraient être moins élevées qu’à cette époque, car les consommateurs ont certainement tiré des leçons de la crise.

« Ils sont assez prudents, ils utilisent une partie de cet argent qu’ils reçoivent du gouvernement pour rembourser leur dette ou réduire leur solde d’emprunt. Ils dépensent un peu moins », déclare-t-il.

Pour le moment, JPMorgan n’a radié que 1,6 G$ US de prêts dans son portefeuille de prêts de 998 G$ US. Le plus grand prêteur hypothécaire du Royaume-Uni, Lloyds, n’a jusqu’à présent radié que 10,5 millions de livres sterling de son portefeuille de prêts aux petites entreprises de 38,4 milliards de livres sterling.

Mais il est difficile de prédire les pertes de crédit ultimes dues à la crise, affirme quant à lui Jaime Ramos Matin, gestionnaire de Fonds, chez Aviva Investors.

Pour ceux qui combinent de grandes opérations de banque d’investissement, l’augmentation des revenus tirés de marchés historiquement volatils, combinée aux commissions sur les émissions record de titres de créance et d’actions des entreprises, a adouci le coup.

Morgan Stanley a ainsi enregistré ses revenus les plus élevés pour un seul trimestre, avec notamment une augmentation de 168 % des opérations sur les titres à revenu fixe, la plus forte du marché. Cependant, le boom commercial ne durera pas.

Des investisseurs méfiants

L’incertitude sur les pertes sur prêts, les inquiétudes sur les revenus dans des environnements à très bas taux et les interdictions sur les dividendes et les rachats d’actions se sont traduites par une vente massive du secteur.

Les actions des banques européennes ont chuté de 39 % cette année, contre une baisse de 13 % pour l’indice de référence Stoxx Europe 600. Aux États-Unis, l’indice bancaire Nasdaq a chuté de plus d’un tiers, tandis que l’indice S&P 500 est stable pour l’année, rapporte le Financial Post.

Même ceux qui ont le mieux résisté à la pandémie n’ont pas été épargnés par ces ventes massives.

« Je me sens un peu exaspéré », admet Thomas Gottstein, directeur général du Crédit suisse, en évoquant la réaction négative au bénéfice de 1,8 G$ réalisé par sa banque au deuxième trimestre, en hausse de 19 % par rapport à l’année précédente. « Après ces chiffres, pourquoi le cours de notre action est à la baisse ? »

Les banques européennes se négocient en moyenne à 48 % de la valeur comptable de leurs actifs nets, contre 89 % aux États-Unis.

« Je dois croire que nous sommes au plus bas ou proche du bas (de l’évaluation), considère David Herro, vice-président du gestionnaire d’actifs Harris Associates. Il n’est pas facile de garder la foi, mais ce virus passera comme tous ceux qui l’ont précédé. »

Tous les banquiers ne partagent pas son optimisme. Avec peu de perspectives d’augmentation des revenus, les dirigeants réduisent les coûts pour protéger des bénéfices déjà anémiques, en particulier en Europe.

« Jusqu’à présent, la direction de la banque s’est concentrée sur la survie, en évitant les peaux de bananes et en paraissant socialement utile, ce qu’elle a très bien fait, déclare Stuart Graham, fondateur d’Autonomous Research. Mais alors que les banques se mettent à l’air libre et se tournent vers 2021 et 2022, il y a beaucoup de pression pour réajuster fondamentalement leur base de coûts, organiquement ou par le biais d’une consolidation. Si cette crise n’est pas la motivation pour y remédier enfin, qu’est-ce qui l’est ? »

Vers une consolidation bancaire?

Bien qu’elles soient douloureuses, les crises précipitent souvent des changements structurels attendus depuis longtemps.

Certains, comme Ana Botín, présidente exécutive de Santander, s’attendent à ce que la COVID-19 ouvre la porte à éventuelle une consolidation bancaire transfrontalière en Europe.

En ce sens, la Banque centrale européenne s’est récemment engagée à supprimer certains obstacles de longue date aux grandes fusions.

D’autres se montrent moins optimistes quant à cette vague de consolidations qui sauverait le secteur.

« Attendre la consolidation, c’est comme attendre Godot, ça ne vient pas, commente Ronit Ghose, responsable de la recherche bancaire chez Citi. Au lieu de cela, nous devons faire face à de nouvelles réductions de coûts, malheureusement. »

La fin du rôle de héros

Des personnes parmi les plus influentes dans la création du système réglementaire d’après-crise appellent à la prudence. Selon eux, les retombées de la pandémie ne sont pas encore tout arrivées.

« La première phase de la COVID-19 a été bien gérée et ce que le secteur a fait était impressionnant, déclare Bill Coen, ancien responsable du comité de Bâle des régulateurs bancaires internationaux. Mais nous approchons maintenant d’une deuxième vague de stress, un raz-de-marée de problèmes de crédit, il est donc bien trop tôt pour crier victoire. »

Alors que les programmes d’aide gouvernementaux touchent à leur fin et que les emprunteurs commencent à manquer de crédit, on peut s’attendre à ce que les banques changent leurs politiques conciliantes.

Jusqu’à présent, elles ont été des intermédiaires consentantes du soutien gouvernemental dans le cas de billions dollars et ont largement solidarisé avec les clients en détresse, mais cela va changer.

« Nous arriverons à un point où la dette devra être recouvrée et alors les choix difficiles commenceront. Beaucoup de ces entreprises vont faire faillite, nous devrons effacer la dette et cela sera douloureux. Il sera alors difficile d’être les héros », explique le directeur général d’une grande banque britannique.

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La Deutsche Bank adopte des considérations ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-deutsche-bank-adopte-des-considerations-esg/ Mon, 27 Jul 2020 20:24:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67924 La Deutsche Bank a rejoint une liste de plus en plus longue de prêteurs et d'assureurs européens qui ne désirent plus soutenir de nouveaux projets de sables bitumineux.

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La banque allemande, établie à Francfort, a précisé que sa nouvelle politique en matière de combustibles fossiles lui interdirait également d’investir dans des projets utilisant la fracturation hydraulique dans les pays où l’approvisionnement en eau est limité et tous les nouveaux projets pétroliers et gaziers de la région arctique.

Elle a expliqué que son interdiction du financement des sables bitumineux, en vigueur immédiatement, viserait l’exploration, la production, le transport ou le traitement, y compris apparemment les oléoducs et les usines de valorisation ou les raffineries.

La Deutsche Bank a ajouté qu’elle arrêterait le financement et les transactions sur les marchés financiers impliquant l’extraction du charbon d’ici 2025 au plus tard. La banque a déjà atteint son objectif, l’année dernière, consistant à réduire de 20 % son exposition aux prêts aux centrales électriques au charbon. Elle a indiqué qu’elle ne financerait aucune nouvelle centrale électrique au charbon.

La Deutsche Bank affirme que ces mesures font partie de son engagement à aligner ses portefeuilles de crédit sur les objectifs de réduction des gaz à effet de serre de l’Accord de Paris.

Il y a deux ans, la plus grande banque d’Europe, HSBC Holdings, a annoncé qu’elle n’offrirait plus de services financiers pour les nouveaux projets de sables bitumineux ou les pipelines, une décision qui a conduit le producteur Suncor Énergie à s’engager à mettre fin à toutes ses activités avec HSBC, y compris dans ses activités de pétrole conventionnel en Europe.

« La politique mise à jour de la Deutsche Bank sur les combustibles fossiles est le dernier coup de semonce qui nous dit que de continuer avec le charbon, le pétrole et le gaz naturel fera sombrer notre économie tout en déstabilisant le climat », a estimé Keith Stewart, un militant de Greenpeace Canada.

« Nous avons encore le temps de protéger les travailleurs, les collectivités et les régions qui dépendent actuellement du pétrole alors que nous prenons ce virage et que nous nous assurons que tous les Canadiens prospèrent dans la nouvelle économie à faibles émissions de carbone. »

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La Deutsche Bank sous enquête https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-deutsche-bank-sous-enquete/ Fri, 10 Jul 2020 12:08:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67598 PLANÈTE FINANCE - Le Département des services financiers de New York (DFS) enquête sur ses relations avec Jeffrey Epstein.

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La Deutsche Bank n’a pas fini d’entendre parler de Jeffrey Epstein. Bien que l’investisseur et délinquant sexuel soit maintenant décédé depuis près d’un an, le DFS enquête sur les relations qui liaient le criminel et la banque.

Le prêteur allemand pourrait ainsi être sanctionné par le régulateur new-yorkais pour avoir gardé ce criminel comme client des années après sa première condamnation. Jeffrey Epstein avait ainsi encore des dizaines de comptes à la Deutsche Bank jusqu’à l’été dernier, rapporte le NY Post dans un article récent. Le criminel a même emprunté de l’argent après avoir plaidé coupable d’avoir payé des filles mineures pour des relations sexuelles en 2009.

L’enquête de la DFS se concentre essentiellement sur les raisons qui ont permis à la Deutsche Bank d’acquérir Epstein comme client après que JPMorgan Chase ait décidé de ne plus faire affaire avec lui en 2013. Cette enquête pourrait déboucher sur une action en justice contre la Deutsche Bank dès le mois de juillet, révèle le NY Times, soit un an après l’arrestation de Jeffrey Epstein, le 6 juillet 2019, et après son suicide un mois plus tard en détention.

Il est reproché à la banque d’avoir continué à faire affaire avec le criminel même après que des agents de conformité de la banque chargés de la lutte contre le blanchiment d’argent aient alerté le gouvernement fédéral sur plusieurs transactions en 2015 dans lesquelles Jeffrey Epstein a envoyé de l’argent à l’étranger.

La Deutsche Bank a commencé à se désengager de sa relation avec le criminel fin 2018, après qu’une série d’articles du Miami Herald aient examiné l’accord secret de non-poursuite que les procureurs fédéraux avaient conclu avec lui en 2007.

« Nous regrettons la décision de nous être associés avec Epstein », déclare Daniel Hunter, un porte-parole de la Deutsche Bank, avant d’ajouter que la banque tenait à sa réputation.

Après l’arrestation de Jeffrey Epstein en juillet 2019, les dirigeants de la Deutsche Bank ont entamé une enquête interne sur les relations de la banque avec lui pour comprendre la décision de la banque de le garder comme client malgré les réticences exprimés par les autres banques. Les responsables de la banque ont fait part de leurs conclusions aux régulateurs de New York, selon les personnes informées de l’affaire.

 Pas une première pour la banque

Ce n’est pas la première fois que la Deutsche Bank apparaît sur les radars des régulateurs. Ces dernières années, les autorités fédérales et étatiques ont infligé des milliards de dollars d’amendes à la banque allemande pour ne pas avoir mis fin au blanchiment d’argent dans le cadre de certains dossiers et pour avoir enfreint les sanctions, entre autres choses.

La banque a aussi subi un contrôle par les démocrates du Congrès et les procureurs de l’État pour son rôle de banquier de longue date du président Trump, de sa famille et de ses entreprises.

Cette action contre la Deutsche Bank serait la première prise par les régulateurs contre une des banques de Jeffrey Epstein, dont la fortune serait évaluée à plus de 600 millions de dollars. Mais d’autres institutions financières et banquiers sont également surveillés par des fonctionnaires du gouvernement aux États-Unis et à l’étranger.

TD aussi impliquée

La Banque TD a accueilli l’argent d’Epstein après que la Deutsche Bank ait coupé les liens avec le financier disgracié, selon un article du Financial Post. L’institution canadienne a accepté des comptes appartenant à Jeffrey Epstein devenant ainsi le troisième grand prêteur mondial lié à lui depuis qu’il a été reconnu comme un criminel.

Il faut savoir que la Banque Toronto-Dominion, la deuxième banque du Canada, a une importante activité de banque de détail aux États-Unis, notamment dans la gestion de patrimoine et la banque privée.

On ne sait pas exactement combien d’argent de Jeffrey Epstein a été transféré à la TD, ni même si les actifs sont toujours là.

« Par principe, nous ne partageons pas ce genre d’informations publiquement », explique Paolo Pasquini, un porte-parole du prêteur basé à Toronto.

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