Dynamic Funds – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 17 Dec 2024 18:22:38 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Dynamic Funds – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Attrait anticipé pour les fonds de dividende https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/attrait-anticipe-pour-les-fonds-de-dividende/ Wed, 08 Jan 2025 11:22:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104716 FOCUS FNB — La baisse des taux d’intérêt devrait le stimuler.

L’article Attrait anticipé pour les fonds de dividende est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avec la baisse prévue des taux d’intérêt, une catégorie de fonds d’investissement devrait gagner de l’attrait : les fonds d’actions canadiennes versant des dividendes, selon Marchés mondiaux CIBC.

« À notre avis, avec la baisse des taux et l’arrivée à maturité de certains investissements (dépôt à terme, certificat de placements garanti, fonds d’investissement du marché monétaire), il est fort probable qu’une grande partie de ces fonds deviendront mobiles — et les actions canadiennes à haut rendement en profiteront. La détention directe d’actions est certainement une option, mais les fonds négociés en Bourse (FNB) et les fonds communs de placement recueilleront une part raisonnable de ces fonds », lit-on dans une note à des clients de CIBC.

À la fin de juillet 2024, on comptait plus de 200 milliards de dollars (G$) en dépôt à terme, certificats de placements garantis et fonds d’investissement du marché monétaire, comme des fonds communs de placement du marché monétaire et des FNB de compte d’épargne à intérêt élevé, selon Marchés mondiaux CIBC. En avril 2020, c’était moins de 50 G$.

Ces capitaux pourraient s’orienter vers des fonds d’investissement à dividendes, certains offrant des rendements en dividendes variant de 2 à 4 %. « Historiquement, les dividendes ont généré un tiers des rendements totaux des actions au Canada et 20 % des rendements aux États-Unis. La très forte performance globale des actions au cours des cinq dernières années a atténué l’impact du rendement des dividendes, mais avec la baisse des taux, nous nous attendons à ce que les dividendes contribuent à nouveau de manière plus significative », lit-on dans l’étude de CIBC.

Selon cette étude, un différentiel de 2 points de pourcentage entre le rendement en dividende des actions et le rendement des titres à revenu fixe est, en général, l’écart nécessaire pour que l’on puisse s’attendre à ce que l’argent revienne vers les actions.

Pour les clients assoiffés de dividendes, il existe une panoplie de FNB qui sont orientés vers ces titres. Ces fonds ont à la fois des pour et des contre, mais semblent avoir la caractéristique commune suivante : ils sont concentrés dans certains secteurs.

« Malheureusement, si un investisseur souhaite un rendement en dividende élevé, un certain degré de concentration est nécessaire — les actions de croissance ont le plus souvent besoin de tout leur flux de trésorerie pour financer la croissance », lit-on dans l’étude. Par exemple, dans le marché canadien, les actions du secteur financier et de sociétés du secteur des ressources naturelles sont les principaux distributeurs de dividendes.

On retrouve, parmi les principaux FNB de dividendes sans effet de levier, à la fois des FNB indiciels et des FNB à gestion active. Par exemple, le Vanguard FTSE Canadian High Dividend Yield Index ETF est un FNB indiciel assorti de frais de gestion de 0,20 %.

De leur côté, les fonds Dynamic Active Canadian Dividend ETF (DXC) et CI WisdomTree Canada Quality Dividend Growth Index ETF (DGRC) ont les caractéristiques suivantes : ils gèrent respectivement des stratégies actives fondamentales et quantitatives, offrent des rendements à long terme inférieurs à ceux de certains de leurs concurrents, mais ciblent des actions de qualité à dividendes croissants. Leurs frais de gestion sont respectivement de 0,60 % et 0,21 %.

Il existe également des FNB d’actions à dividendes sectoriels, lesquels offrent l’occasion à des conseillers de surpondérer certains secteurs selon les besoins des clients. Selon la sélection de CIBC, le FNB du secteur financier ayant le plus d’actif sous gestion est le BMO Equal Weight Banks Index ETF (ZAB), assorti de frais de gestion de 0,25 %. Le meneur à ce chapitre du secteur des services publics est le iShares S&P/TSX Capped Utilities Index ETF (XUT), assorti de frais de gestion de 0,55 %. Et le meneur du secteur des fiducies de placement immobilier est le iShares S&P/TSX Capped REIT Index ETF (XRE), avec des frais de gestion de 0,55 %.

« Au cours de l’année écoulée, certains de ces secteurs axés sur le rendement se sont mieux comportés que d’autres. Après que les turbulences au sud de la frontière ont pris les valorisations des banques canadiennes entre deux feux, la plupart des noms se sont redressés. En revanche, les services publics et l’immobilier, deux secteurs fortement exposés à la volatilité des taux d’intérêt, ont enregistré des performances inférieures à celles du marché dans son ensemble », lit-on dans l’étude.

Les conseillers devraient porter une attention particulière au moment d’évaluer la pertinence d’ajouter à leur offre des FNB qui emploient de l’effet de levier et des options pour augmenter les distributions en dividendes, comme les FNB de vente d’options d’achat couvertes.

« Cette approche a donné de bons résultats dans certains domaines, tandis que d’autres ont constamment sous-performé leur secteur respectif ou l’indice de référence général du marché », lit-on dans l’étude.

Par exemple, sur une période d’un an, cinq des neuf FNB de la sélection de CIBC de fonds à rendement « accru » affichent une pire performance par rapport à un produit indiciel équivalent.

« Tout comme les FNB sectoriels constituent un outil utile pour la rotation sectorielle, ces produits peuvent être utiles aux investisseurs qui ont un appétit pour le risque suffisant, qui sont convaincus par la courbe de rendement et qui font confiance au gestionnaire de portefeuille pour prendre les bonnes décisions en matière d’effet de levier. Toutefois, ces produits peuvent se situer en dehors de la fourchette idéale pour un investisseur en dividendes typique qui a une aversion pour le risque », lit-on dans l’étude.

Par ailleurs, les FNB qui ont recours à des options, à l’effet de levier ou aux deux sont assortis de frais de gestion supérieurs, variant de 0,40 % à 0,85 %, voire certains à 1,50 %.

Vérification diligente

Malgré l’attrait des fonds d’investissement versant des dividendes, un conseiller diligent devrait comparer l’effet à long terme de ce genre de stratégie par rapport à d’autres options. Par exemple, un conseiller pourrait avoir un portefeuille diversifié d’actions et de titres à revenu fixe et générer des liquidités en vendant une part de celui-ci périodiquement, ce qui offre une occasion au passage de rééquilibrer ce portefeuille.

Par ailleurs, selon la théorie de la non-pertinence des dividendes de Merton Miller and Franco Modigliani, les dividendes devraient avoir peu ou pas d’impact sur le prix des actions d’une société. Selon cette théorie, c’est la capacité d’une entreprise à réaliser des bénéfices et à croître qui détermine la valeur de marché de l’entreprise et qui détermine le cours de l’action.

« D’après cette théorie, les dividendes nuisent à l’entreprise, car l’argent serait mieux réinvesti. Les entreprises peuvent s’endetter pour honorer les paiements de dividendes au lieu de rembourser leurs dettes pour améliorer leur bilan », résume Investopedia.

Cette théorie a été développée dans un monde « sans impôt ». Les critiques de cette théorie font valoir que la capacité d’une société à honorer ses dividendes est un signe de force et de stabilité pour les investisseurs, ce qui peut avoir un effet favorable sur le prix de son action.

L’article Attrait anticipé pour les fonds de dividende est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Record annuel de créations nettes de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/record-annuel-de-creations-nettes-de-fnb/ Wed, 13 Nov 2024 10:50:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104011 FOCUS FNB – Il n’a fallu que les 10 premiers mois de 2024 pour battre le précédent record de l’année 2021.

L’article Record annuel de créations nettes de FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En octobre, les fonds négociés en Bourse canadiens (FNB) ont réalisé leur deuxième meilleure performance de l’année avec des créations nettes de 8 milliards de dollars (G$), un résultat surpassé seulement en juin (9,7 G$) cette année. En comparaison, les entrées nettes en septembre s’élevaient à 5,8 G$.

Ces créations nettes ont porté l’actif sous gestion des FNB canadiens à 488,6 G$ à la fin d’octobre. Depuis janvier, ils ont accumulé des entrées nettes de 56,5 G$ ce qui est supérieur au record de créations nettes annuelles établit en 2021, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Si cette tendance se maintient pour le reste de l’année, les créations nettes pourraient dépasser 70 G$, soit presque le double des entrées observées en 2023 et 2022, précisent les analystes Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma de BNMF.

Excepté les FNB de cryptoactifs, les FNB de toutes les catégories d’actifs enregistrent des créations nettes significatives en octobre. Les FNB d’actions affichent des créations nettes de 4,1 G$ et les FNB de titres à revenu fixe, de 3,1 G$, selon BNMF.

Parmi les catégories de FNB ayant profité de cette hausse, les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont enregistré des entrées nettes de 124 millions de dollars (M$) en octobre, inversant la tendance des deux trimestres précédents marqués par des rachats nets, d’après BNMF.

Contrairement aux rachats ciblés sur quelques produits au cours des trimestres passés, les entrées nettes d’octobre proviennent d’une large gamme de FNB. Le fonds Wealthsimple Developed Markets ex North America Socially Responsible Index (WSRD) a reçu à lui seul des entrées nettes cumulées de 95 M$ cette année, représentant près de 20 % de son actif sous gestion. Cette dynamique suggère que la demande des investisseurs de détail pour les FNB ESG reste solide en 2024, malgré des ajustements ponctuels dans certains portefeuilles institutionnels, signale le rapport de BNMF.

Les États-Unis en tête des FNB d’actions

Les FNB d’actions ont attiré 4,1 G$ en créations nettes en octobre contre 2,8 G$ en septembre. Chacune des trois principales régions (Canada, États-Unis et international) a attiré des fonds. Les actions américaines ont été les plus prisées en octobre, avec 1,6 G$ de créations nettes, comparativement à 1,4 G$ pour le Canada. Les actions internationales ont enregistré un apport de 1 G$, notamment grâce à un FNB mondial sur l’intelligence artificielle (CIAI) qui a reçu des entrées nettes de 132 M$ en un mois, selon BNMF.

Dans les FNB sectoriels d’actions, le secteur financier a été le plus prisé avec 679 M$ d’entrées nettes, tandis que les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, comme l’immobilier et les services publics, ont aussi bénéficié de créations nettes, respectivement de 218 M$ et 167 M$.

Les titres du marché élargi attirent

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 3 G$ en octobre, dépassant les 2,3 G$ de septembre, d’après BNMF. Les entrées se sont élargies à presque toutes les catégories de titres à revenu fixe, et plus seulement les FNB du marché monétaire, qui avaient dominé le tableau en septembre. Les FNB de titres à revenu fixe de marché large ont enregistré des entrées nettes de 2,5 G$. Les FNB d’obligations à long terme et de marché monétaire ont moins bien performé en octobre, enregistrant des rachats nets. La catégorie des obligations canadiennes agrégées a affiché des entrées de 1,9 G$, tandis que les FNB d’obligations à très court terme ont par ailleurs affiché la plus forte croissance en pourcentage en octobre.

Les cryptoactifs redescendent

Après un bref retour en territoire positif en septembre, les FNB de cryptomonnaies ont affiché des rachats nets de 81 M$ en octobre, portant le solde annuel de cette catégorie à des rachats nets totaux de 483 M$ de janvier à octobre. Pendant ce temps, l’or a continué à propulser les FNB de matières premières, avec des entrées nettes de 49 M$.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu d’importantes créations nettes en octobre. BMO est en tête avec 2 G$, suivi de RBC iShares avec 1,7 G$, Vanguard avec 1,1 G$, CI avec 767 M$ et Fidelity avec 528 M$, selon BNMF.

À l’inverse, TDAM a subi des rachats de 80 M$. Parmi les fonds individuels, CAGG de CI a capté 1 G$ en octobre, tandis que TCLB (fonds d’obligations fédérales canadiennes à long terme) de TD a subi les plus importants rachats nets du mois (322 M$).

Lancement de nouveaux FNB

Le mois d’octobre a vu le lancement de 15 nouveaux FNB au Canada, dont quatre FNB par les émetteurs de FNB américains Capital Group et J. P. Morgan, portant le nombre de fournisseurs à 44. Capital Group a d’ailleurs récolté plus de 200 M$ dès le lancement de ses FNB. La majorité des nouveaux produits sont gérés activement, à l’exception de ZIQ de BMO, qui suit un indice MSCI. Manuvie, Guardian et Dynamic ont également mis de nouveaux fonds sur le marché.

Depuis janvier, les FNB canadiens ont dépassé le précédent record annuel d’entrées nettes établi en 2021. Les FNB d’actions représentent près de la moitié des entrées avec 30 G$. Les FNB obligataires en accumulent 20 G$. Les FNB pondérés par la capitalisation boursière dominent les entrées, alors que les FNB à faible volatilité perdent de l’attrait. Les FNB multifactoriels et fondamentaux enregistrent également des entrées nettes significatives, avec des créations nettes supérieures de 20 % à leur actif de départ.

Par ailleurs, pour les dix premiers mois de 2024, BMO affiche les plus importantes créations nettes avec 13,6 G$, suivie de RBC iShares 11,5 G$, Vanguard 10,6 G$, Fidelity (4,5 G$) et TD (3,4 G$).

L’article Record annuel de créations nettes de FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Quels secrets expliquent le succès des gestionnaires de fonds spéculatifs en début de pandémie ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quels-secrets-expliquent-le-succes-des-gestionnaires-de-fonds-speculatifs-en-debut-de-pandemie/ Mon, 22 Mar 2021 12:08:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78435 Les lauréats parlent de COVID-19 et de taux d'intérêt.

L’article Quels secrets expliquent le succès des gestionnaires de fonds spéculatifs en début de pandémie ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des fonds de titres à revenu fixe dotés d’une forte exposition aux liquidités et aux obligations gouvernementales, un fonds d’actions axé sur la transformation numérique et un fonds à faible volume couvert pour les risques extrêmes figurent au nombre des fonds spéculatifs qui se sont illustrés lors de la première vague de la pandémie en 2020.

Les gestionnaires de ces fonds spéculatifs ont évoqué leurs stratégies lors du Canadian Hedge Fund Awards Winners Showcase 2021, une conférence virtuelle organisée par Alternative IQ.

Ils ont expliqué comment leurs fonds ont pu prospérer malgré le choc de la pandémie et de quelle manière ils s’efforceront de générer de l’alpha dans l’actuel contexte d’incertitude permanente et de taux historiquement bas.

Paul Sandhu, président et directeur général de Marret Asset Management, a présenté le fonds obligataire diversifié de sa société, récompensé pour avoir rapporté le meilleur rendement sur un an dans la catégorie crédit. (Tous les fonds gagnants, annoncés à l’automne 2020, sont répertoriés en ligne et ont été jugés sur la base des performances obtenues à la fin juin 2020).

En raison des écarts de rendement qui étaient particulièrement limités à l’époque, le fonds n’avait pratiquement aucune exposition au crédit à l’approche de la pandémie.

« Le fond était presque totalement exposé aux obligations gouvernementales au début de 2020 », a expliqué Paul Sandhu. Puis, lorsque les banques centrales ont baissé les taux d’intérêt en réponse à la pandémie, le fonds a pu améliorer « la duration de son exposition pendant cette période », a-t-il ajouté.

Une grande partie du fonds est constituée de transactions basées sur de fortes convictions (high-conviction trades) provenant d’autres fonds spéculatifs de la firme, a précisé Paul Sandhu. Les expositions peuvent également inclure des actions, des matières premières, des devises et des titres liés à l’inflation.

Sans contrainte de classe d’actifs, le fonds peut rechercher les meilleurs rendements ajustés au risque dans les titres à revenu fixe, en fonction des cycles économiques, des taux d’intérêt et du crédit, a précisé Paul Sandhu.

Interrogé sur le resserrement des ventes à découvert alimenté par les sous-revendeurs, observé cette année, il a déclaré que cela avait effectivement influencé certains choix, mais de façon modeste, étant donné que les titres à revenu fixe sont négociés de gré à gré et qu’ils sont ainsi moins exposés que le sont les actions.

« Nous sommes plus conscients de nos positions courtes », en ce qui concerne des éléments tels que la taille et la liquidité, a-t-il souligné.

Sandy Liang, gestionnaire de portefeuille chez Purpose Investments, gère un fonds d’opportunités de crédit qui a remporté la première place pour le meilleur rendement sur trois ans et la deuxième place pour le meilleur ratio de Sharpe sur trois ans, dans la catégorie crédit. Le fonds utilise une approche ascendante qui intègre de 50 à 70 titres.

Le fonds dispose généralement d’une liquidité élevée pour mettre en œuvre des idées d’investissement, ce qui s’est avéré positif à l’approche de la pandémie. « Vous voulez acheter alors que tout le monde vend », a expliqué Sandy Liang. Le fonds a ainsi profité de la dislocation du marché l’année dernière pour prêter à des sociétés de placement immobilier.

Sandy Liang a fait remarquer que les sociétés d’acquisition à vocation spécifique (SAVS) apporteront « des vents favorables » à de hauts rendements en 2021, car elles ont acquis des sociétés privées au moment où les politiques monétaires étaient accommodantes. « Si vous êtes un prêteur sur ce marché, vous allez en bénéficier [des acquisitions des SAVS] parce qu’on y retrouve beaucoup de capitaux propres », a-t-il déclaré.

Puisque le fonds mise largement sur le retour de rendements élevés, l’un des moyens de se prémunir contre une éventuelle hausse des taux d’intérêt tient dans la vente à découvert. « Nous pensons qu’il y a une opportunité asymétrique à disposer ainsi de titres de dettes d’entreprises de qualité », a affirmé Sandy Liang.

Noah Blackstein, vice-président et gestionnaire de portefeuille senior chez Dynamic Funds, a parlé du fonds d’opportunités de croissance mondiale de sa société (ce fonds a été salué pour avoir obtenu les meilleurs rendements sur trois et cinq ans dans la catégorie des actions).

Le fonds, qui adopte une approche ascendante, a notamment bénéficié l’année dernière de l’accent qu’il met sur la croissance à long terme dans des secteurs tels que la transformation numérique.

Noah Blackstein a fait remarquer que la technologie s’est transformée au cours des deux dernières décennies, passant des produits aux plates-formes. Il a aussi mentionné que les industries qui en sont aux premiers stades de cette révolution offriront des opportunités d’investissement à l’avenir. Les banques qui n’utilisent qu’Internet sur les marchés émergents en sont un exemple, a-t-il illustré.

Pour évaluer les joueurs du secteur, Noah Blackstein a expliqué qu’il analysait les bénéfices des trois à cinq prochaines années. « Si les perspectives futures ne nous permettent pas d’espérer dépasser le prix de l’action, alors nous allons passer à autre chose », a-t-il déclaré.

La faiblesse des taux d’intérêt pose toutefois un défi pour faire une évaluation basée sur les flux de trésorerie actualisés, a noté James Cole, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille chez Portland Investment Counsel. Cela peut représenter un défi particulier pour ce gestionnaire, étant donné que son fonds d’actions ciblé se concentre sur un petit nombre de titres avec une forte pondération en pourcentage – jusqu’à 40 %.

Lorsque les taux sont bas, il utilise un plancher de 8 % – le rendement à long terme des actions – comme taux d’actualisation pour les comparaisons entre les entreprises.

Alors que le fonds utilise l’effet de levier pour capitaliser sur la volatilité, James Cole a déclaré que son approche avait été utilisée de manière mesurée en 2020. « Il y a eu de réels dommages économiques, et je voulais … être sûr que nous irions jusqu’au bout. » Le fonds ne détenait pas de titres qui ont été affectés par la pandémie tels que des titres dans les secteurs du voyage et l’hébergement, et de l’énergie.

Avec des taux historiquement bas, James Cole a déclaré qu’il s’attendait à ce que les actions soient « la classe d’actifs la plus performante pour une période de temps encore considérable ». Lorsque les taux commenceront à augmenter, et que cela provoquera des perturbations, le fonds saisira les opportunités, a-t-il précisé. Il s’est classé troisième pour le rendement sur cinq ans dans la catégorie des actions.

Jim McGovern, président-directeur général d’Arrow Capital Management, a déclaré que son équipe vise à fournir un alpha, une faible corrélation aux actions et aux obligations, et une faible volatilité à son fonds macro alternatif (il a remporté la troisième place pour le rendement sur cinq ans dans la catégorie macro mondiale). Le fonds gère notamment le risque grâce à des couvertures de risques pour les événements imprévus.

Le processus d’investissement du fonds repose en partie sur des prévisions économiques à court terme, ce qui permet au fonds de tirer parti des changements marginaux du PIB et de l’inflation (qui affectent respectivement les bénéfices et les taux d’actualisation pour l’analyse des flux de trésorerie actualisés).

Il s’attend à un environnement désinflationniste au troisième trimestre, ce qui nécessite une position plus défensive. « Nous commencerons à nous positionner pour cela probablement en avril ou mai de cette année », a déclaré Jim McGovern.

Indépendamment de l’évolution du marché, Sandy Liang a déclaré que l’avantage réside en fin de compte dans « le sens de l’investissement et le fait de faire le travail », de sorte que les thèses risque/récompense sont bien fondées.

L’article Quels secrets expliquent le succès des gestionnaires de fonds spéculatifs en début de pandémie ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>