Dynamique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 15 Nov 2024 11:27:07 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Dynamique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Changement de sous-conseiller chez Fonds Dynamique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-sous-conseiller-chez-fonds-dynamique/ Fri, 15 Nov 2024 11:27:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103841 PRODUITS — Jarislowsky, Fraser a été choisi à ce titre.

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Jarislowsky Fraser a été désigné comme le nouveau sous-gestionnaire du Fonds d’actions Asie-Pacifique Dynamique, qui est géré par Gestion d’actifs 1832 S.E.C.

Malgré cette nomination, l’objectif de placement du fonds reste inchangé.

À noter que les investissements dans les fonds communs peuvent entraîner des commissions, des frais de suivi, des frais de gestion et d’autres charges. Il est important de consulter le prospectus avant d’investir. Les parts de fonds communs ne sont ni garanties ni assurées par la Société d’assurance-dépôts du Canada ou tout autre organisme public d’assurance-dépôts. Leur valeur fluctue fréquemment et les rendements passés ne garantissent pas des résultats futurs.

Pour en savoir davantage sur ce fonds ou sur d’autres produits de Fonds Dynamique, rendez-vous sur dynamique.ca.

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Fonds Dynamique lance deux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-dynamique-lance-deux-fnb/ Thu, 14 Nov 2024 12:43:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103836 PRODUITS – Ceux-ci seront inscrits à la Bourse de Toronto.

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Fonds Dynamique lance deux fonds négociés en Bourse (FNB), soit le FNB actif d’obligations Dynamique (DXBB) et le FNB actif d’obligations de sociétés Dynamique (DXCB). Ces derniers sont inscrits à la Bourse de Toronto depuis le 31 octobre.

« Il s’agit d’un bon moment pour investir dans les titres à revenu fixe, où une connaissance approfondie du secteur et de la souplesse sont essentielles pour tirer profit des occasions. Nos deux nouveaux FNB actifs d’obligation seront gérés par l’équipe des titres à revenu fixe de base, qui dispose de la souplesse et des outils nécessaires pour faire face à l’évolution des conditions du marché », souligne Mark Brisley, directeur général de Fonds Dynamique.

Le DXBB cherche à générer un revenu tout en préservant le capital grâce à un portefeuille diversifié. Constitué principalement de titres à revenu fixe d’État nord-américains et de sociétés, ce fonds dirigé par Derek Amery, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal, Domenic Bellissimo, vice-président et gestionnaire de portefeuille, et Romas Budd, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal, est géré de façon active. Une équipe de dix spécialistes des titres à revenu fixe chez Fonds Dynamique épaulera également les gestionnaires du fonds. Ses frais de gestion sont de 0,30 %

Le DXBC quant à lui, veut également générer un revenu tout en offrant un potentiel d’appréciation du capital à long terme au moyen d’un portefeuille diversifié, géré activement et composé essentiellement de titres à revenu fixe de sociétés de qualité. Ce produit sera aussi géré par Derek Amery, Domenic Bellissimo et Romas Budd avec l’aide de l’équipe des titres à revenu fixe de base de Fonds Dynamique. Ses frais de gestion s’élèvent à 0,35 %.

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Les choix stratégiques d’un conseiller en placement https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/les-choix-strategiques-dun-conseiller-en-placement/ Mon, 16 Sep 2024 04:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102807 Protection du capital et production de revenus sont les mots d'ordre.

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« J’exerce un des métiers du monde où n’importe qui peut faire mieux que nous, lance Sébastien St-Hilaire, mi-figue, mi-raisin. N’importe quel investisseur peut avoir une stratégie qui fonctionne, mais on ne trouverait certainement pas la même chose avec un chirurgien cardiaque. »

Cependant, le conseiller, gestionnaire principal de patrimoine et gestionnaire de portefeuille à Valeurs mobilières Desjardins multiplie les stratégies pour donner à ses clients des rendements solides et fiables, notamment en ayant recours à des outils parfois non traditionnels.

Son entrée dans la carrière de conseiller en placement est originale. Après avoir décroché un baccalauréat en mathématiques et un certificat en analyse financière dans les années 1990, il a occupé divers rôles de gestion en entreprise. Un jour de 2008, il appelle les deux gestionnaires de son portefeuille, Stéphane Martineau et Marc Leblanc, et leur demande à brûle-pourpoint : « Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour me joindre à vous ? » Ils lui ont répondu qu’il devait suivre le cours en gestion de valeurs mobilières, ce qu’il a fait. Et cela fait 17 ans qu’il a rejoint l’équipe d’une quinzaine d’employés, qui gère aujourd’hui environ 1,5 milliard de dollars d’actifs.

Si n’importe qui peut faire de l’argent en Bourse, le gestionnaire aguerri sait, à l’instar de Warren Buffett, que la première loi du placement est de ne pas en perdre — la deuxième loi étant de ne pas oublier la première. Sébastien St-Hilaire juge que les investisseurs suivent une voie dangereuse en ce moment, qui risque de leur coûter cher. « Il y a trop de consensus présentement dans le marché, dit-il. Les gens se basent sur des stratégies qui ont cours dans les médias sociaux en privilégiant l’investissement passif. »

Pourtant, le marché actuel appelle à la prudence. « On n’a pas eu de prises de profits, souligne le conseiller, les mauvaises nouvelles ne font pas sursauter les marchés. »Ce sont tous des signes suspects qui imposent « d’être prudent dans l’allocation de capital ».

C’est pourquoi les stratégies que retient Sébastien St-Hilaire sont axées d’abord et avant tout sur la protection du capital en marché baissier et sur la production de revenus. Fidèle à la politique de Desjardins, il refuse d’identifier des fonds en particulier et s’en tient à des choix stratégiques généraux, ce qui constitue une première pour cette chronique.

Notes structurées à revenu conditionnel

Nous sommes ici dans le domaine des produits financiers dérivés, dont il existe une très grande variété et qui sont du ressort exclusif des conseillers de plein exercice. « Dans le contexte de bas taux, rapporte Sébastien St-Hilaire, on aime le fait que, si le marché fait zéro dans les prochaines années, ils offrent quand même des garanties de revenu. »

Avec un tel produit, le gestionnaire s’engage dans un contrat avec une institution financière où celle-ci lui garantit le rendement d’un actif sous-jacent. Il peut s’agir tout simplement du rendement de l’indice S&P 500 ou d’un panier sur mesure de titres sectoriaux, en télécommunications, par exemple. Un contrat typique va garantir un rendement de 8 %, payé semi annuellement en deux tranches de 4 % « à la condition que le sous-jacent ne baisse pas de plus que 30 % dans sa durée, qui s’étend typiquement sur cinq ou sept ans, explique le conseiller. Le capital est garanti tant que cette barrière n’est pas brisée ». En contrepartie de cette protection à la baisse, le contrat peut offrir un potentiel de gains, mais plafonné, à 10 % par exemple.

Outre le risque de marché implicite, le principal risque attaché à de tels produits en est un de solvabilité, lié à la possibilité que l’institution financière fasse faillite. Mais au Canada, précise Sébastien St-Hilaire, c’est une éventualité peu probable. Quand même, « on évite de concentrer les contrats dans une seule banque », lance-t-il.

Par ailleurs, un tel contrat peut offrir un revenu substantiel et son rendement est peu corrélé aux marchés courants. Bien qu’il s’agisse de contrats liés au marché des actions, un tel produit a sa place dans la part obligataire d’un portefeuille et « il est rare qu’on y investisse plus que 15 % du portefeuille d’un client ».

Fonds communs thématiques

« On n’achète pas des fonds communs classiques, dit Sébastien St-Hilaire, on gère plutôt nos propres portefeuilles. Par contre, certains manufacturiers offrent des thématiques attrayantes qu’on juge indispensables dans certains secteurs. »

Le plus souvent, ces fonds thématiques logent à l’enseigne de ce qu’on appelle communément les « fonds alternatifs liquides », car de façon typique, indique le conseiller, ils ont recours à des stratégies de vente à découvert, qui sont une marque de commerce de certains de ces fonds. « On achète ainsi une police d’assurance quand on pense que les marchés sont élevés. »

Fidelity, Dynamique et Piéton Mahoney sont des manufacturiers de tels fonds. Par exemple, explique Sébastien St-Hilaire, « si on juge que le secteur des technologies est cher, on va le vendre à découvert via un tel fonds, qui achète plutôt dans des titres de valeur. Plutôt que de le faire à l’interne, ce qui n’est pas notre mission de base, cette approche nous donne accès à des équipes aguerries ».

FNB intelligents

Sébastien St-Hilaire distingue ces fonds négociés en Bourse (FNB) factoriels ou « à bêta intelligent » des produits indiciels, dont il n’est pas friand. « Ils nous permettent de mettre en place une stratégie de diversification rapidement à très peu de frais », fait-il ressortir.

La faveur actuelle accordée aux FNB indiciels est hasardeuse, juge-t-il. « Les gens ne réalisent pas nécessairement qu’ils achètent surtout les Magnificent Seven (M7), qui ont généré 95 % du rendement de l’indice et dont les valeurs sont très élevées. On pense, pour notre part, que le potentiel de rendement pourrait se trouver ailleurs. »

Certes, ces FNB comportent certains désavantages, notamment des frais plus élevés, une certaine complexité et une liquidité parfois réduite. Par contre, ils permettent de faire un découpage très sélectif dans le marché général. Par exemple, Sébastien St-Hilaire pourrait recourir à un FNB plus axé sur la qualité des entreprises. « On pourrait y retrouver des titres des M7, mais on serait moins exposé à une thématique qui ne cesse d’enfler. »

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Changements proposés par Fonds Dynamique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changements-proposes-par-fonds-dynamique/ Mon, 26 Sep 2022 12:25:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89123 PRODUITS – La firme veut modifier deux de ses fonds.

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Fonds Dynamique veut apporter des changements aux objectifs de placements de deux de ses fonds soit :

  • le Fonds de revenu de retraite+ Dynamique;
  • et le FNB actif de revenu de retraite+ Dynamique.

Si ces changements sont approuvés, ces deux produits deviendront des fonds traditionnels aux fins des lois sur les valeurs mobilières applicables. La nouvelle structure des fonds permettrait aux gestionnaires de portefeuille de respecter les objectifs de placement avec plus d’efficacité, selon la firme. De plus, les frais de gestion seraient réduits de 5 points de base aux alentours du 28 octobre.

Les fonds changeraient également de nom pour devenir respectivement, le Fonds de revenu de retraite Dynamique et le FNB actif de revenu de retraite Dynamique. Le symbole boursier du FNB actif de revenu de retraite+ Dynamique demeurerait toutefois DXR.

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Le retour du conseil avec un grand C https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-retour-du-conseil-avec-un-grand-c/ Wed, 11 May 2022 19:35:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86927 Pour faire face aux nouveaux enjeux de l’industrie.

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Changements démographiques, économiques et géopolitiques, l’industrie doit s’adapter à une réalité de plus en plus complexe, où les conseillers sont en première ligne.

La démographie du Québec affiche une double réalité. D’un côté, une population composée de baby-boomers au bas de laine garni, de l’autre une génération qui héritera de biens importants à court terme. Ces deux générations ont des besoins d’investissement et de conseils différents. C’est sur ce constat que s’est ouverte la table ronde sur les enjeux et tendances de l’industrie présentée à l’occasion du 15e Colloque du Conseil des fonds d’investissement du Québec (CFIQ), le 10 mai dernier.

Premier constat : Le vieillissement de la population impacte fortement l’industrie. « La population est vieillissante, ce qui amène un décaissement important, donc un plus grand besoin de conseils. Or, notre force de vente, elle aussi, est vieillissante », a souligné d’emblée Stéphane Blanchette, vice-président exécutif, chef de la conformité et chef de la gestion des risques d’Investia Services Financiers.

Près de 30 % de ses conseillers sont âgés de 60 ans et plus, alors que cette tranche d’âge constitue 25 % de la population canadienne. Les représentants de moins de 40 ans gèrent seulement 17 % des actifs. « Notre principal défi est le transfert des affaires des représentants expérimentés vers les plus jeunes », signale le vice-président d’Investia.

Pour ce faire, la firme a adapté ses stratégies au profil des conseillers. Les plus âgés, ceux que Stéphane Blanchette surnomme affectueusement « les éternels » ont un volume d’affaire en croissance mais n’envisagent pas de se retirer. « Leur travail, c’est leur passion, leur vie », résume le dirigeant. La firme les amène donc à avoir un plan de transition pour pouvoir prendre en charge rapidement leur clientèle au cas où ils devraient cesser soudainement leur activité. « Nous avons aussi des conseillers plus passifs, qui font peu de démarchage. Ils constituent notre bassin cible pour attirer les nouveaux conseillers en les amenant à travailler avec eux. »

Une des difficultés consiste à briser l’équation selon laquelle les conseillers doivent avoir plus d’actifs pour maintenir leur niveau de vie, et donc travailler davantage, estime Stéphane Blanchette. « Servir une plus vaste clientèle ne signifie pas automatiquement travailler plus. Pour cela, les conseillers doivent maximiser l’utilisation de la technologie. C’est le facteur de succès. »

Conseils financiers sur Tik Tok

Le profil des clients évolue également. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à utiliser les plateformes numériques et les robots conseillers pour gérer eux-mêmes leurs avoirs. « Ils héritent de sommes importantes. Or, à mesure que le montant d’argent grandit, la complexité des dossiers augmente », constate Éric Hallé, vice-président régional, Est du Canada, de Fonds Dynamique.

Est-ce que cette génération qui prend ses conseils financiers sur Tik Tok a la capacité à gérer ses investissements ? « Pas totalement ! » lance le dirigeant, rappelant que seulement 9 % des investisseurs ont les connaissances nécessaires pour s’occuper de leurs placements, selon une étude de Fidelity Personal Investing.

« Le conseiller doit avoir une conversation avec son client sur les opportunités et les risques liés aux placements alternatifs, tels que les petites capitalisations boursières et les fonds de cryptomonnaies. Il ne doit pas vouloir gérer 100 % du son portefeuille du client, mais plutôt le laisser gérer un certain montant de manière autonome », estime Éric Hallé.

Stéphane Blanchette croit que cette situation permettra au conseil « avec un grand C » de retrouver ses lettres de noblesse. « Le client doit pouvoir trouver l’information dont il a besoin, 24 heures par jour et 7 jours sur 7, mais il doit aussi pouvoir s’appuyer sur un conseiller, quel que soit le véhicule de placement choisi, et à toutes les étapes de sa vie. »

Tommy Baltzis, président et fondateur de WhiteHaven, une firme d’investissement indépendante, soulève un autre enjeu relatif à la démographie qui passe souvent sous le radar, celui des nouveaux arrivants. « On voit de plus en plus de clients issus de cultures différentes. Certains ne sont pas à l’aise avec notre environnement réglementaire. Par exemple, certains nouveaux arrivants viennent de pays où l’on croit seulement à l’immobilier, car ce type de biens ne peut pas être saisi par le gouvernement. Les conseillers doivent s’adapter à cette réalité dans leurs recommandations. »

Les produits alternatifs, une porte de sortie

La chute des marchés affecte durement les investisseurs. En adoptant une position plus défensive dans les placements, la répartition 60-40 risque de ne plus tenir, met en garde Éric Hallé. Certains clients pourraient devoir retarder leur départ à la retraite de plusieurs années.

« En 1998, avec un portefeuille de revenu fixe investi 100 % dans des titres américains, on pouvait espérer un rendement de 7 %. En 2015, pour ce même objectif, il faudrait introduire plus de 90% en actions, avec un écart type supérieur à 17 », illustre le spécialiste.

Les investisseurs doivent s’exposer à plus de volatilité pour espérer obtenir du rendement, d’où la popularité des produits alternatifs. Depuis mars 2021, 16 milliards de dollars (G$) sont entrés dans cette catégorie d’actifs avec 40 firmes, 88 fonds et 35 fonds négociés en Bourse (FNB) impliqués dans ce marché, résume Éric Hallé.

Un nombre important de nouveaux produits arrivent rapidement sur le marché, tels des fonds axés sur les commodités, les devises et l’immobilier, ou des fonds événementiels. Les principaux fonds de pension canadiens, tels que PSP et Teachers, détiennent actuellement près de 50 % de leurs actifs dans des stratégies alternatives.

Avant de recommander ce type d’investissement, les conseillers doivent se questionner sur l’objectif d’ajouter des placements alternatifs dans les portefeuilles, souligne Éric Hallé. Que soit à des fins de diversification, de protection ou pour générer du rendement, l’élément clé est de savoir pourquoi on les utilise, estime-t-il.

Stéphane Blanchette considère pour sa part les placements alternatifs comme une occasion de revoir les processus de contrôle qui encadrent la distribution de ces produits. « Cela oblige notre équipe d’encadrement et de surveillance à aller chercher ces compétences. » Il estime toutefois que l’obligation de connaissance du produit représente une charge supplémentaire en raison de la vérification diligente que le distributeur doit effectuer sur certains produits et fournisseurs.

Des investissements plus verts

En période d’incertitude géopolitique et de volatilité, l’ajout des critères ESG dans les investissements ajoute une complexité supplémentaire pour obtenir du rendement, considère Tommy Baltzis.

Éric Hallé constate que le critère social tend à prendre plus d’importance en raison de la guerre en Ukraine par rapport au critère environnemental, qui avait pris beaucoup de place ces derniers temps dans le sillage de la transition énergétique. Face à l’influence parfois exagérée des facteurs externes dans la définition des critères ESG, il juge important « d’établir un processus pour s’assurer qu’on ne soit pas distrait par les événements du quotidien », souligne-t-il.

Dans l’évaluation de la performance ESG, il prône une approche active et inclusive, qui ne s’arrête pas au pointage attribué par les agences de notation. « On doit faire notre propre revue diligente pour intégrer des compagnies qui investissent pour améliorer leur position actuelle, qui ont de beaux cash flows et qui offrent des opportunités d’augmenter leur dividende. »

Il ne faudrait pas toutefois que l’imposition de critères ESG s’accompagne d’un encadrement supplémentaire en fonction du profil du client, estime Stéphane Blanchette. « Tant que l’approche continue à reposer sur la bonne volonté, c’est positif. La journée où cela deviendra une obligation réglementaire, la distribution sera plus impactée. »

Un œil attentif sur les aspects réglementaires

Interrogés sur la réforme des frais d’acquisition reportés (FAR), qui seront abolis le premier juin, les participants à la table ronde ont émis des réserves. Tommy Baltzis considère que les petits clients seront les grands perdants de la réforme, car les conseillers risquent d’avoir moins de temps à leur consacrer. Il voit également la réforme comme un enjeu pour la relève, car les jeunes pourraient être moins tentés de faire carrière dans l’industrie.

Avec cette réforme, les conseillers seront amenés à aller chercher une rémunération sur d’autres produits que l’épargne, estime Stéphane Blanchette. « Cela pourrait laisser croire que le consommateur avec un plus petit portefeuille sera moins bien servi. » Une des avenues pour les conseillers consiste selon lui à automatiser davantage l’accès à l’information de base pour certains clients afin de se concentrer sur la recherche d’autres sources de revenus.

Au nombre des autres défis présents sur le radar, Éric Hallé évoque le Modèle de relation client-conseiller (MRCC3) qui succédera au MRCC2, un ensemble de règles qui exigent une plus grande transparence quant au coût et au rendement des comptes clients. L’impact des réformes axées sur le client préoccupe également Stéphane Blanchette. Il attend avec intérêt le résultat des premières rondes d’examens du nouvel organisme d’autoréglementation (OAR) prévues cet automne, avant le début de la phase transitoire qui débutera au 1er janvier, ainsi que son interprétation des obligations des membres.

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Changement de niveau de risque à Fonds Dynamique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-niveau-de-risque-a-fonds-dynamique/ Fri, 03 Dec 2021 13:07:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84013 PRODUITS – 11 fonds sont concernés par ces modifications.

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Fonds Dynamique a modifié le niveau de risque de 11 de ses fonds le 23 novembre dernier afin de respecter la méthode de classification du risque de placement des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).

Sept ont vu leur niveau de risque augmenter, soit :

  • le Mandat privé Catégorie d’actions canadiennes Dynamique, dont le niveau de risque est passé de « faible à moyen » à « moyen »;
  • la Catégorie Valeur canadienne Dynamique, dont le niveau de risque est passé de « faible à moyen » à « moyen »;
  • le Fonds diversifié d’actif réel, dont le niveau de risque est passé de « faible à moyen » à « moyen »;
  • le Fond d’actions européennes Dynamique, dont le niveau de risque est passé de « moyen » à « moyen à élevé »;
  • le Mandat privé de dividendes internationaux Dynamiques, dont le niveau de risque est passé de « faible à moyen » à « moyen »;
  • la Catégorie de ressources stratégie Dynamique, dont le niveau de risque est passé de « moyen à élevé » à « élevé »;
  • et le Fonds Valeur du Canada Dynamique, dont le niveau de risque est passé de « faible à moyen » à « moyen ».

Les quatre autres ont vu leur niveau de risque baisser. On parle ainsi :

  • du Fonds immobilier mondial Dynamique, dont le niveau de risque est passé de « moyen » à « faible à moyen »;
  • de la Catégorie Croissance américaine Power Dynamique, dont le niveau de risque est passé de « élevé » à « moyen à élevé »;
  • du Fonds Croissance américaine Power Dynamique (exclusion faite des séries N et FNB), dont le niveau de risque est passé de « élevé » à « moyen à élevé »;
  • et de la Catégorie de rendement d’actions privilégiées Dynamique, dont le niveau de risque est passé de « moyen » à « faible moyen ».

Interdiction des FAR

Fonds Dynamiques a profité de cette annonce pour signaler que dès le 31 mars 2022, afin de respecter les changements réglementaires, les nouveaux placements ne seront plus acceptés en vertu des options de frais reportés modérés et de frais reportés modérés 2.

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Mars : un autre bon mois pour les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mars-un-autre-bon-mois-pour-les-fnb/ Tue, 13 Apr 2021 15:39:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79119 FOCUS FNB – Leurs créations nettes ont frôlé les 5 G$ au mois de mars.

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Après un mois de février impressionnant avec 5,8 milliards de dollars (G$) de créations nettes, le mois de mars a également été un autre bon mois pour les fonds négociés en Bourse (FNB) inscrit à une Bourse canadienne avec des créations nettes de 4,7 G$. Une belle entrée d’argent si l’on compare avec le mois de mars de l’année dernière avec ses 2,9 G$. Toutefois, cela porte le total des entrées pour le premier trimestre de 2021 à 13,4 G$, soit moins que les 15,3 G$ de 2020, d’après le rapport sur les FNB de Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB d’actions internationales, les FNB prenant en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance et les FNB de cryptomonnaies ont enregistré des entrées nettes particulièrement importantes en mars. Les premiers ont ainsi enregistré des créations nettes de 1,79 G$ durant ce mois. Le FNB BMO MSCI USA ESG Leaders Index ETF CAD hedged a enregistré à lui seul des créations nettes de 1,22 G$ et les FNB de cryptomonnaies ont enregistré des créations nettes de 483 M$, soit une croissance de 76,5 % en un mois. À noter que dans cette dernière catégorie, les actifs ont franchi, depuis la création récente des FNB de cryptomonnaie, la barre du milliard de dollars, s’établissant à 1,3 G$ à la fin du mois de mars.

En fait, le mois de mars est clairement celui des actions. Les FNB d’actions représentent plus de 60 % des apports nets de capitaux en mars. Les FNB d’actions internationales ont très bien performé, mais la catégorie des actions américaines n’a pas été en reste avec des créations nettes de 1 G$, principalement vers les FNB ESG. En fait, les flux entrants des FNB ESG en 2021 a déjà dépassé l’année record de 2020. En 2020, ceux-ci avaient enregistré des créations nettes d’un peu moins de 2 G$, en mars 2021, ce type de produits a déjà dépassé les 2,8 G$.

Il est intéressant de noter également que les principaux moteurs du marché haussier semblent être passés des secteurs de la technologie et des soins de santé, avec leurs méga-capitalisations et leurs grandes capitalisations, aux secteurs cycliques (énergie, finance et industrie) ainsi qu’aux portions du marché à moyenne et petite capitalisation. Les créations nettes dans les FNB de moyennes et petites capitalisations n’ont cessé de croître depuis le début de l’année. Le total des flux nets de cette catégorie au premier trimestre à 374 millions de dollars, soit 29 % de l’actif sous gestion de fin d’année 2020.

Au Canada, le rendement des obligations d’État à dix ans a plus que doublé, un élément qui n’a pas manqué d’avoir un impact sur les FNB d’obligations. Les investisseurs en FNB à revenu fixe ont réagi en préférant nettement les outils de placement à court terme aux véhicules à long terme pour réduire le risque de taux d’intérêt.

En mars 2021, les FNB de titres à revenu fixe ont recueilli 485 M$ en créations nettes. Un montant bien plus bas que les FNB d’actions, mais nettement supérieur aux rachats nets de 1,3 G$ de l’an passé.

Les créations nettes ont été bien réparties entre les différents fournisseurs. En mars, seuls Franklin Templeton et Smartbe ont enregistré des rachats nets.

Vanguard en tête des créations nettes

Pour les trois premiers mois de 2021, la catégorie d’actifs des actions domine les créations nettes de FNB, absorbant plus de 60 % d’entre elles. Les actions pondérées par la capitalisation boursière, les secteurs (technologie et finance) et les actions thématiques (ESG et innovation perturbatrice) ont alimenté les flux.

Les FNB des catégories « revenu fixe » et « multi-actifs » ont chacune amassé près de 2 G$ depuis le début de l’année. Le nouveau segment de FNB ayant comme sous-jacent des cryptomonnaies a rassemblé 1,3 G$ d’actifs depuis le début de l’année.

Par ailleurs, pour cette période, Vanguard affiche la tête des créations nettes avec 2,53 G$. Cet émetteur de fonds est suivi de BMO (2,20 G$) et RBC iShares (1,53 G$). Placements Mackenzie (1,15 G$) et Gestion de Placements TD (1,14 G$) complète les cinq manufacturiers affichant les créations nettes les plus élevées pour les trois premiers mois de l’année, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Nombreux lancements de produits

Le mois de mars a également été le mois des lancements de produits. On enregistre ainsi 23 nouvelles inscriptions de FNB en mars, notamment des FNB ESG, de bêta à faible coût, de gestion active et un nouveau FNB de bitcoins.

CI First Asset a lancé trois FNB, la CIBC quatre. Desjardins a décidé d’élargir sa gamme de FNB RI Low CO2 avec un nouveau produit.

Dynamic a ajouté deux autres FNB à sa gamme de FNB actifs, Emerge a lancé le FNB Ark Space Exploration, la First Trust a lancé deux FNB à gestion active, la Guardian Capital a lancé quatre FNB à gestion active et Purpose a lancé des parts de FNB de deux fonds alternatifs.

Finalement, RBC a élargi son offre de FNB ESG avec trois FNB qui suivent les indices MSCI ESG Leaders pour le Canada, les États-Unis et le segment EAEO (pour Europe, l’Australasie et l’Extrême-Orient).

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Ce qu’il faut rechercher dans les FNB de dividendes mondiaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ce-quil-faut-rechercher-dans-les-fnb-de-dividendes-mondiaux/ Wed, 10 Feb 2021 12:05:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77725 FOCUS FNB - Le rendement total de la catégorie a traîné de la patte l’an dernier, mais de nombreux fonds offrent des dividendes sains.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) mondiaux qui emploient des stratégies axées sur les dividendes présentent des caractéristiques attrayantes pour les investisseurs en quête de revenu provenant d’actions. Ils enregistrent généralement des rendements supérieurs à la moyenne tout en offrant une large diversification à l’étranger, et leurs frais de gestion ne sont généralement que modérément plus élevés que ceux des FNB indiciels passifs, pondérés en fonction de la capitalisation boursière, de leur groupe de pairs.

Pourtant, ces FNB occupent actuellement une place discrète dans la catégorie des actions mondiales. En 2020, ils étaient presque tous à la traîne par rapport aux grands indices mondiaux. Pire encore, beaucoup ont perdu de l’argent l’année dernière, même si les marchés boursiers mondiaux ont fortement rebondi après le marché baissier de courte durée qui a débuté au premier trimestre de 2020. Autre point négatif : pour les détenteurs de comptes non enregistrés, les dividendes étrangers ne bénéficient pas de crédits d’impôt, contrairement aux dividendes canadiens.

Ce sous-ensemble de FNB d’actions mondiales dispose d’un actif sous gestion relativement modeste de 1,9 milliard de dollars (G$) sur le marché canadien, d’après Morningstar. En comparaison, les FNB canadiens de dividendes et d’actions à revenu, qui appartiennent à une catégorie distincte reconnue par le Canadian Investment Funds Standards Committee (Comité de normalisation des fonds d’investissement canadiens), gèrent près de 7 G$.

Bien que les FNB d’actions orientés vers les dividendes mondiaux n’aient pas ce statut distinct, on s’attend généralement à ce que ces fonds aient des distributions de dividendes plus élevées que la catégorie mondiale dans son ensemble. « En règle générale, les portefeuilles de dividendes devraient rapporter au moins 100 points de base de plus que l’indice général », explique Chris Heakes, directeur et gestionnaire de portefeuille des FNB chez BMO Gestion mondiale d’actifs, à Toronto.

Le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés mondiales à dividendes élevés (ZWG), dont Chris Heakes assure la surveillance, dépasse ce seuil de revenu par une marge confortable, avec un rendement en dividendes de 3,3 %, soit environ 1,5 point de pourcentage de plus que l’indice MSCI World. En outre, les gestionnaires de portefeuille de la BMO vendent des options d’achat couvertes sur certains titres, ce qui porte le rendement total des distributions du FNB à environ 6,5 %.

« Les fonds d’options d’achat couvertes basés sur les dividendes peuvent vraiment aider à générer des revenus, en particulier lorsque les rendements des titres à revenu fixe ont certainement diminué encore plus », affirme Chris Heakes.

Le retard des rendements totaux de la plupart des fonds mondiaux axés sur les dividendes est imputable à leur sous-pondération dans les secteurs les plus chauds du marché. Le fonds iShares Core MSCI Global Quality Dividend Index ETF, ayant un actif de 179 M$, par exemple, a récemment détenu une pondération totale combinée d’environ 15 % dans les secteurs des technologies de l’information et des communications, soit environ la moitié de celle de l’indice MSCI World.

« Ces secteurs ont tendance à être moins représentés dans les stratégies axées sur les dividendes que les secteurs à dividendes plus élevés comme les services publics ou les services financiers, note Steven Leong, responsable des produits FNB chez Gestion d’actifs BlackRock Canada, basé à Toronto. En 2020, les secteurs orientés vers la technologie ont vraiment été un grand moteur du rebond des marchés après le krash. »

À long terme, Chris Heakes de la BMO s’attend à ce que les stratégies de dividendes aient des rendements similaires à ceux du marché général, mais avec une volatilité légèrement moindre en raison de leur concentration sur les actions de grande capitalisation.

Sur de courtes périodes, cependant, tout peut arriver. Avec sa combinaison de filtres portant sur les dividendes élevés et la faible volatilité, le fonds de 11 M$ Invesco S&P Global ex. Canada High Dividend Low Volatility Index ETF – CAD hedged (GHD.F) a perdu 12,6 % l’année dernière, ce qui est la pire de toutes les stratégies de dividendes mondiaux.

Steven Leong de BlackRock met en garde contre le fait de supposer que les secteurs riches en revenus sont moins volatils que les autres. « Je serais prudent si je m’attendais à ce que certains secteurs comme les finances ou les services publics soient moins vulnérables ou moins risqués que des secteurs de plus haut vol comme les communications et la technologie. Il est certain qu’en 2020, les choses ne se sont pas déroulées de cette manière. »

Steven Leong pense ainsi aux fiducies de placement immobilier souvent pris pour la sécurité qu’ils offrent et qui, malgré leur réputation de rendements lents et réguliers, n’ont pas été épargné lors du krach de 2020.

À l’avenir, la technologie continuera d’être un thème d’investissement important. Or Chris Heakes estime que les stratégies de dividende de type valeur pourraient faire relativement mieux cette année, avec le déploiement des vaccins contre la COVID-19 et la réouverture des économies. « Il existe une corrélation naturelle entre le dividende et la valeur, estime-t-il. Et nous savons que la valeur en tant que facteur n’a pas été très performant. »

Les stratégies de dividende font généralement appel à une certaine forme de sélection des attributs positifs, tels que la croissance historique et projetée des dividendes et les ratios de distribution durables, par opposition au « piège de la valeur » potentiel qui consiste à choisir simplement les actions susceptibles d’offrir un rendement important. « Parfois, les titres ont un rendement très élevé, en fait parce que le marché a essentiellement considéré que l’entreprise n’était pas viable », relève Steven Leong.

Au-delà de leurs similitudes, les FNB à dividendes mondiaux se répartissent en deux grands types :

  • ceux qui reposent principalement ou exclusivement sur une sélection quantitative,
  • et ceux dont la sélection des titres est gérée activement.

Gestion de placements TD (GPTD) est représentée dans les deux camps. Le FNB à gestion active de dividendes bonifiés mondiaux TD (TGED), géré par une équipe de GPTD dirigée par Ben Gossack, est orienté vers les actions de croissance. Bien qu’il puisse détenir jusqu’à 15 % de ses actifs en titre ne versant pas de dividende, des options d’achat couvertes sont utilisées pour générer des revenus de primes d’options sur ces actions. Le FNB de dividendes mondiaux Q TD (TQGD), géré par l’équipe de gestion quantitative (quant) de GPTD, utilise un style axé sur la valeur et ne détient que des payeurs de dividendes.

« Nous allons obtenir des résultats très différents de ces deux FNB malgré le fait qu’ils soient tous deux dans cette catégorie de dividendes », déclare Jonathan Needham, vice-président de la distribution des FNB chez GPTD, basé à Toronto. C’était certainement vrai en 2020. La stratégie active a obtenu un rendement de 19,7 %, tandis que le FNB TQGD a enregistré une perte de 5,8 %.

Le fournisseur à faible coût parmi les FNB de dividendes mondiaux est BlackRock, dont les ratios de frais de gestion pour l’iShares Core MSCI Global Quality Dividend et sa version couverte contre les risques de change ne sont que de 23 points de base, soit environ la moitié du ratio de frais de gestion (RFG) de 0,47 % du FNB iShares MSCI World Index géré passivement.

Bien que toutes les stratégies de dividendes mondiaux aient un RFG inférieur à 1 %, les gestionnaires actifs facturent des frais dans la partie supérieure de cette fourchette. Jonathan Needham affirme que le RFG de 0,71 % du FNB actif sur dividendes mondiaux de TD est un coûts qui vaut la peine d’être payé. « Jusqu’à présent, non seulement nous avons généré un flux de revenus qui est presque le double de l’indice de référence, mais votre rendement total en tant que client a été bien mieux servi avec notre stratégie active. »

Le Dynamic Active Global Dividend ETF, dont l’actif est de 1,16 G$, a réalisé un rendement de 35,3 % en 2020, avec un RFG de 0,83 %. Ce fonds, de loin le plus important du groupe, est une valeur aberrante parmi les stratégies de dividendes identifiées par les investisseurs eux-mêmes. Son dernier rendement en dividendes sur 12 mois était de zéro. En fait, depuis sa création en janvier 2017, il n’a pas versé un sous en distributions de dividendes.

Géré par David Fingold et Peter Rozenberg de la société torontoise 1832 Asset Management LP et détenant un portefeuille concentré d’environ 25 sociétés, pour la plupart de grande capitalisation, le FNB a pour mandat d’investir dans des sociétés qui sont censées « initier ou accroître » leurs dividendes. Avec un portefeuille concentré très différencié du marché général, les gestionnaires cherchent à investir dans des sociétés dont les valorisations sont attrayantes, dont la croissance prévue des dividendes est supérieure et dont les perspectives de croissance sont sous-estimées par le marché.

« La croissance la plus rapide des dividendes tend à provenir des entreprises ayant les rendements les plus faibles et les ratios de distribution les plus bas. Ce n’est donc pas une stratégie de revenu, assure David Fingold. Le revenu que vous générez sera sensiblement inférieur à celui de l’indice référence. »

Le FNB Dynamic est le seul FNB autoproclamé sur les dividendes à avoir obtenu la meilleure note de cinq étoiles de Morningstar pour les rendements historiques ajustés en fonction du risque dans la catégorie des actions mondiales. Bien qu’il suive une stratégie qui n’a pas versé de dividendes, ce qui le rend inadapté aux personnes à la recherche de revenus, son rendement total à ce jour a largement récompensé les investisseurs.

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Dynamique ajout un fonds à sa gamme de produits spécialisés liquides https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/dynamique-ajout-un-fonds-a-sa-gamme-de-produits-specialises-liquides/ Tue, 03 Sep 2019 14:38:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60773 PRODUITS - Fonds Dynamique lance le Fonds à rendement absolu de titres de créance II Dynamique.

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Ce fonds est son quatrième produit spécialisé liquide. Cette nouvelle solution axée sur le crédit utilise des stratégies de placement qui ne sont pas à la portée des fonds communs ordinaires.

« Cette stratégie à rendement absolu non corrélé avec celui d’autres types placement aidera à combler les besoins en constante évolution des clients, surtout dans le contexte actuel. En effet, la conjoncture est marquée par de faibles taux d’intérêt et une volatilité accrue », indique Neal Kerr, président et chef de la direction, Fonds Dynamique.

Le Fonds à rendement absolu de titres de créance II Dynamique a pour objectif de maximiser le rendement absolu pendant un cycle complet du marché en prenant principalement des positions acheteur et vendeur diversifiées sur des titres de créance nord-américains. Il cherche aussi à atténuer la volatilité et le risque de taux d’intérêt tout en conservant une notation moyenne pondérée de « premier ordre ».

Son gestionnaire, Marc-André Gaudreau, chef de l’équipe de crédit spécialisée de Dynamique, compte plus de 20 ans d’expérience pertinente et se trouve aussi à la tête d’un mandat analogue qui a été lancé en janvier 2014.

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Canoe pige chez CI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/canoe-pige-chez-ci/ Tue, 23 Jul 2019 13:02:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59860 NOUVELLES DU MONDE - Deux nouveaux responsables des ventes de Canoe Financial ont été formés à l'école de Placements CI.

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Il s’agit de Issa George Kazan et de Shaun-Simon Langlois, nommés en mai dernier responsables régionaux des ventes à Montréal.

Bachelier de l’Université de Montréal, Issa George Kazan a été responsable des ventes internes (internal wholesaler) chez Placements CI entre décembre 2017 et mai 2019. Il a été associé, ventes district chez Gestion de placements Sentry d’avril 2015 à décembre 2017.

Bachelier de l’Université Concordia, Shaun-Simon Langlois a été représentant des ventes internes (inside sales representative) chez Placements CI entre novembre 2017 et mai 2019 ainsi que responsable des ventes de district chez Gestion de placements Sentry entre septembre 2014 et novembre 2017.

Rappelons que CI a conclu l’acquisition de Sentry en octobre dernier.

Société en expansion, ayant notamment acquis neufs fonds communs de Fiera Capital en février dernier, Canoe avait embauché en janvier 2018 Tino Di Libero à titre de vice-président de district à Montréal. Détenteur d’un baccalauréat de l’Université Concordia, Tino Di Libero avait passé un peu plus de sept ans chez Fonds Dynamique.

En septembre 2017, Canoe nommait Mickey Koutsoukos à titre de vice-président de district à Montréal. Mickey Koutsoukos avait passé près de quinze ans chez Fonds Dynamique, dont sept à titre de vice-président, développement d’affaires dans la région de Montréal.

Pour sa part vice-président de district à Montréal depuis février 2016, Eric Desrosiers a été formé par Manuvie (juin 2010 à février 2016), Investissements Renaissance (août 2008 à juin 2010) et AGF (2006 à août 2008).

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