Edward Jones – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 13 Dec 2024 12:09:16 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Edward Jones – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Edward Jones ouvre des succursales à conseillers multiples dans les Maritimes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/edward-jones-ouvre-des-succursales-a-conseillers-multiples-dans-les-maritimes/ Fri, 13 Dec 2024 12:09:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104528 L’ouverture récente d’une succursale à Halifax fait suite à celle de Frederiction plus tôt cet automne.

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Edward Jones a ouvert sa première succursale à conseillers multiples à Halifax le 4 décembre dernier, poursuivant ainsi sa stratégie d’établissement de succursales à conseillers multiples.

Le courtier en valeurs mobilières à service complet adopte de plus en plus une approche d’équipe, passant de ses bureaux typiques à conseiller unique, dirigés par un conseiller et un administrateur de bureau, à des bureaux à conseillers multiples comprenant de deux à six équipes de conseillers et d’administrateurs. Cette évolution s’explique en partie par le fait que de plus en plus de réunions avec les clients se font de manière virtuelle.

Le lancement du bureau de Halifax fait suite à un lancement similaire à Fredericton plus tôt cet automne.

Au Canada, Edward Jones compte 871 conseillers, selon un communiqué, et son objectif est d’atteindre 1 000 conseillers en 2030.

Le bureau de Halifax accueille les conseillers Adrienne Power et Chris Keefe — deux des huit conseillers Edward Jones de la région de Halifax.

La nouvelle succursale cherche à recruter un conseiller supplémentaire, a déclaré Adrienne Power lors d’une entrevue. Elle en a profité également pour souligner les efforts déployés par l’industrie pour augmenter la proportion de femmes parmi les conseillers.

« Nous aimerions beaucoup attirer une femme expérimentée dans le domaine de la gestion de patrimoine ou peut-être une femme qui change de carrière », assure-t-elle.

Adrienne Power, qui travaille chez Edward Jones depuis près de six ans, est une ancienne sprinteuse olympique spécialisée dans le 200 mètres.

En tant qu’athlète, « vous devez faire face à beaucoup d’adversité », dit-elle, et elle remercie ses entraîneurs à tous les niveaux et l’ensemble de la communauté pour leur soutien au fil des ans.

En ce qui concerne ses clients, elle estime avoir tendance à attirer d’autres « personnes performantes de la communauté », telles que des entrepreneurs.

Edward Jones possède environ 62 milliards de dollars (G$) d’actifs au Canada, selon le courriel d’un porte-parole. La firme sert plus de 190 000 familles canadiennes. La société a précédemment déclaré à Advisor.ca qu’elle visait un actif de 100 G$ au Canada d’ici 2030.

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Une nouvelle fondation pour renforcer la résilience financière des Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-nouvelle-fondation-pour-renforcer-la-resilience-financiere-des-canadiens/ Mon, 09 Dec 2024 12:25:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104291 Son ambition : offrir un soutien financier pour tous.

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L’Institut de planification financière (Institut) et FP Canada unissent leurs forces pour lancer la Fondation canadienne pour la planification financière, une initiative visant à démocratiser l’accès à la planification financière pour les populations vulnérables.

Cet organisme de bienfaisance indépendant a pour mission de fournir des outils, des ressources et des conseils en planification financière à ceux et celles qui en ont le plus besoin.

La Fondation concentrera ses efforts sur des groupes spécifiques comme les personnes à faible revenu, les jeunes, les peuples autochtones, les nouveaux arrivants, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Grâce à des partenariats avec des organismes communautaires et des planificateurs financiers, elle offrira des séminaires gratuits, un programme de services bénévoles de planification financière, ainsi que des ressources et des outils en ligne.

« La planification financière est un outil puissant qui peut permettre de renforcer la résilience financière et de naviguer avec confiance dans un monde financier complexe », affirme Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale de l’Institut et membre du conseil d’administration de la Fondation.

Un récent sondage publié par Edward Jones révélait qu’une majorité de Canadiens manquaient d’éducation financière et de confiance dans la gestion de leur argent. Un autre coup de sonde de l’Institut mettait en lumière le fait que le stress financier perturbait le sommeil et nuisait à la performance au travail de nombreux Québécois.

Des initiatives pancanadiennes 

La Fondation aspire à avoir un impact à l’échelle nationale. Ses initiatives visent à répondre aux besoins des diverses communautés en adoptant une approche pertinente d’un point de vue culturel. « Bien des Canadiens et Canadiennes sont aux prises avec des difficultés financières et ne savent pas vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. La Fondation contribuera à éliminer les obstacles qui empêchent d’obtenir les conseils professionnels nécessaires », ajoute Carolyn Fallis, présidente du conseil d’administration de la Fondation.

Le lancement de la Fondation bénéficie d’un soutien de RBC Fondation, qui agit en tant que partenaire fondateur.

Les premières initiatives verront le jour en 2025, incluant des services bénévoles qui mettront en contact des planificateurs financiers qualifiés avec des familles ayant besoin de conseils. La Fondation espère ainsi renforcer la littératie financière et réduire le stress financier des ménages.

Un conseil d’administration composé de dix membres bénévoles, dont des experts en planification financière et des professionnels du secteur financier, supervisera les activités de l’organisme. La Fondation continue actuellement de solliciter des partenaires supplémentaires pour soutenir ses activités.

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Les Canadiens manquent de connaissances financières et de confiance dans la gestion de leur argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-manquent-de-connaissances-financieres-et-de-confiance-dans-la-gestion-de-leur-argent/ Wed, 30 Oct 2024 11:14:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103726 Inclure la nouvelle génération dans les discussions familiales peut aider les conseillers à instaurer la confiance et à fidéliser leurs clients.

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La plupart des Canadiens estiment qu’ils manquent d’éducation financière et de confiance dans la gestion de leur argent, selon les résultats d’un sondage publié le 21 octobre par Edward Jones.

Près des deux tiers (64 %) des Canadiens interrogés ont déclaré qu’ils n’avaient pas reçu d’éducation financière à l’école et qu’ils cherchaient des moyens d’améliorer leurs connaissances, selon le sondage. De plus, 84 % des répondants croient que l’apprentissage de l’argent à l’école les aurait aidés à gérer leurs finances personnelles avec moins de stress.

Plus des trois quarts des répondants (78 %) qui ont dit avoir appris au moins un peu de choses sur la gestion de l’argent considèrent que leurs compétences en la matière sont bonnes, comparativement à 59 % de ceux qui n’ont pas acquis ces connaissances.

Les adolescents peuvent ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et un compte d’épargne pour la première maison à l’âge de 18 ans, et accumuler des droits de cotisation à un Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) dès qu’ils gagnent un revenu et commencent à produire des déclarations de revenus, souligne Julie Petrera, stratège principale, besoins des clients, chez Edward Jones, lors d’une entrevue avec Investment Executive. Il est important que les Canadiens aient des connaissances financières de base pour comprendre ces comptes et leur fonctionnement, précise-t-elle.

Edward Jones a créé quatre modules gratuits d’éducation financière en ligne sur la gestion des dettes, les impôts, l’achat d’une maison et les conversations sur l’argent avec la famille, informe l’entreprise dans un communiqué.

Idéalement, l’éducation financière devrait être intégrée au programme scolaire, car chaque élève a le droit d’apprendre à gérer son argent, affirme Julie Petrera. « Certains parents ne sont pas en mesure d’éduquer leurs enfants en matière d’argent », rappelle-t-elle, tout en soulignant qu’il peut exister des différences culturelles quant à la manière dont les familles parlent de l’argent.

L’enquête a également révélé que les personnes interrogées qui ont reçu une éducation financière à l’école sont plus susceptibles de dire qu’elles géreraient mieux leur argent avec un conseiller en services financiers (78 %) que celles qui n’ont pas reçu cette éducation (69 %).

Les conseillers peuvent établir une relation de confiance avec les membres de la famille de leurs clients en les encourageant à assister aux réunions qui pourraient avoir un impact sur eux, suggère Julie Petrera.

Par exemple, lorsqu’un client établit un plan successoral, les membres de sa famille devraient être inclus, recommande-t-elle, et le conseiller peut informer les parents les plus proches de la façon dont le plan les affectera.

« Un conseiller peut être une grande source de continuité », précise Julie Petrera. Ces discussions familiales peuvent aider les conseillers à conserver leurs clients lorsque les actifs sont transmis à la génération suivante.

Le sondage en ligne a été réalisé par Pollara Strategic Insights entre le 30 août et le 3 septembre 2024, auprès de 1 516 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Les résultats ont été pondérés à l’aide des données de Statistique Canada afin d’être représentatifs de la population canadienne.

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Violation de données : qu’en est-il des recours collectifs proposés ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/violation-de-donnees-quen-est-il-des-recours-collectifs-proposes/ Tue, 12 Mar 2024 11:14:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99497 « Il n’existe pas de plan détaillé pour gérer des réclamations multiples dans différentes provinces », selon un avocat.

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Les clients touchés par le piratage de données de l’année dernière impliquant des sociétés de services financiers et le service de transfert de fichiers GoAnywhere sont en droit de se demander quelle sera la suite des choses , étant donné que de nombreuses propositions de recours collectifs ont été déposées dans tout le pays.

La réponse courte ? C’est compliqué.

Quatre recours collectifs ont été déposés contre Placements Mackenzie en relation avec l’incident. La société InvestorCOM, spécialisée dans les technologies de l’information et de la communication, est défenderesse dans trois des quatre recours. Les autres défendeurs sont Edward Jones (deux plaintes) et Franklin Templeton (une).

Une plainte a été déposée en Colombie-Britannique, deux en Saskatchewan et une en Ontario, la plus récente ayant été déposée le 18 décembre et annoncée dans un communiqué de presse le 22 février.

Lorsque des recours collectifs sont introduits dans différentes provinces, « aucun tribunal provincial n’est compétent pour décider de la suite à donner à l’affaire », souligne Garth Myers, associé du cabinet Kalloghlian Myers à Toronto. (Garth Myers, comme les autres avocats interrogés dans le cadre de cet article, n’a pas commenté spécifiquement l’affaire du piratage informatique). « L’ouverture de recours collectifs nationaux qui se chevauchent dans différents tribunaux du pays a posé l’un des plus gros problèmes pour les recours collectifs au Canada ».

En revanche, « le système judiciaire fédéral [américain] a le pouvoir de résoudre ce problème », affirme Daniel Bach, associé, recours collectifs, chez Siskinds à Toronto.

Les cabinets d’avocats peuvent accepter de travailler en coopération pour faire avancer une action. Bien que ce soit « un résultat très fréquent », a déclaré Garth Myers, cela « dépend de la capacité des avocats, ou du plaignant et des membres du groupe, à se mettre d’accord et à conclure une sorte d’arrangement ».

Par ailleurs, les cabinets d’avocats pourraient essayer d’empêcher les affaires des uns et des autres d’avancer en déposant des requêtes dans d’autres provinces, mais « c’est un défi, et il n’y a pas beaucoup de grands précédents en la matière », précise-t-il.

Du point de vue du défendeur, il est inefficace et coûteux d’être poursuivi par les mêmes personnes devant différents tribunaux à travers le pays. Pour cette raison, un défendeur pourrait demander au tribunal de suspendre la procédure de manière temporaire ou permanente afin de permettre à une ou plusieurs autres affaires d’aller de l’avant, explique Garth Myers. Il a ajouté que les provinces diffèrent dans leur réceptivité à ces requêtes, qui sont appelées requêtes de suspension.

« Il n’y a pas de grand plan pour gérer les questions interjuridictionnelles soulevées par l’introduction d’une multiplicité de recours collectifs à travers le Canada », nous apprend Garth Myers.

Selon Daniel Bach, les modifications apportées en 2020 à la loi ontarienne sur les recours collectifs aident à résoudre les cas de chevauchement. Plus précisément, lorsqu’une affaire arrive au stade de la certification, le tribunal peut examiner si une affaire concurrente a été certifiée dans une autre province et si la réclamation en Ontario devrait plutôt être résolue dans une autre procédure. Mais une motion de certification peut intervenir des années après l’introduction d’un recours collectif, précise-t-il.

Lorsque plusieurs plaintes sont déposées dans la même province et que les avocats ne s’entendent pas pour travailler ensemble, le tribunal décide dans une motion de transport quelle action collective concurrente sera poursuivie.

« Le tribunal applique un test multifactoriel qui se résume essentiellement à déterminer lequel de ces recours collectifs est dans le meilleur intérêt du groupe », résume Daniel Bach. Les facteurs pris en compte sont notamment le fondement de l’affaire et l’expérience des avocats. (Le Québec fait exception avec sa règle du premier à déposer).

Affaires de piratage informatique et intrusion dans la vie privée

Par ailleurs, la Cour d’appel de l’Ontario, dans une série de décisions, a « limité l’étendue de la récupération » dans les affaires de piratage de données, souligne Garth Myers.

Quelques-unes des plaintes déposées contre les sociétés de services financiers invoquent la responsabilité pour « intrusion dans la vie privée ». Mais la Cour d’appel a effectivement déclaré qu’un « défendeur de base de données » — qui détient des données personnelles et qui est piraté par un tiers — n’est pas responsable de l’intrusion dans la vie privée, nous informe Garth Myers.

« La responsabilité ne peut s’attacher qu’à une partie qui participe activement à l’accès illicite aux informations privées d’autrui », écrit Ellen Snow, associée du groupe de contentieux commercial de Clyde & Co. à Toronto, dans un article expliquant le point de vue de la Cour.

À la suite des décisions de la Cour d’appel, « je pense que nous avons constaté une diminution significative du nombre d’affaires relatives à la protection de la vie privée déposées au Canada », rapporte Garth Myers, qui qualifie l’approche de la Cour de « régressive » en ce qui concerne les informations personnelles.

« Pour l’instant, c’est la réalité à laquelle nous sommes confrontés, dit-il. Il n’y a pas de plainte automatique pour violation de la vie privée contre le défendeur d’une base de données, qui détient des informations privées, à chaque fois qu’il est piraté. »

Les autres causes contenues dans l’action sont la négligence et la violation des lois provinciales sur la protection de la vie privée.

Jusqu’à ce que les actions collectives proposées se concrétisent, les clients concernés devront se résigner à une approche attentiste.

Dans le rapport de gestion publié avec les résultats du quatrième trimestre, la société mère de Mackenzie, la Société financière IGM, a déclaré qu’elle ne s’attendait pas à ce que ces actions en justice aient un « effet négatif important » sur sa situation financière consolidée.

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Adriano Giordano passe chez Edward Jones https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/adriano-giordano-passe-chez-edward-jones/ Mon, 18 Dec 2023 12:59:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98147 NOUVELLES DU MONDE - Après presque un quart de siècle chez Placements Mackenzie.

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Après avoir passé près de 24 ans chez Placements Mackenzie, Adriano Giordano devient conseiller chez Edward Jones à Toronto.

Après avoir obtenu son diplôme de l’Université de Toronto en 1998, Adriano Giordano a directement commencé à travailler pour Placements Mackenzie. Il y occupait le poste de vice-président de district et travaillait avec des conseillers.

Dans un message en ligne, Adriano Giordano a fait part de son « désir croissant de servir les clients de première main et d’avoir un impact direct sur leur vie », ajoutant qu’il avait choisi Edward Jones parce que la société ne propose pas de produits exclusifs et qu’elle permet l’autonomie dans l’exercice des activités.

Avec la collaboration de Katie Keir.

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Il n’est pas facile de trouver un bon adjoint https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/il-nest-pas-facile-de-trouver-un-bon-adjoint/ Wed, 07 Jun 2023 14:51:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94449 DÉVELOPPEMENT - Les entreprises doivent se concentrer sur la rétention et le recrutement.

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Le marché du travail canadien a fait preuve d’une constance impressionnante – le taux de chômage s’est établi à 5 % en avril, inchangé pour le cinquième mois consécutif et tout près du creux historique de 4,9 % enregistré en juin dernier.

Pour les conseillers du secteur financier, cela signifie que le recrutement d’un bon adjoint* n’est certainement pas une tâche plus facile. Cela signifie également que les entreprises devraient se concentrer sur la rétention des talents internes, a déclaré Cal Jungwirth, directeur des services de placement permanent de la société de recrutement Robert Half, basée à Edmonton.

« Du point de vue des demandeurs d’emploi, le marché de l’embauche reste fantastique », a-t-il déclaré. « Il y a plus de postes ouverts que de personnes disponibles. Non seulement cela rend l’embauche plus difficile, mais il faut aussi se préoccuper de la fidélisation. La meilleure façon d’embaucher est de ne pas avoir besoin à embaucher ».

L’année dernière, les adjoints occupant des postes stables auraient pu hésiter à changer d’employeur – même pour un salaire plus élevé – par crainte d’être licenciés dans le cadre d’un scénario « dernier arrivé, premier parti » en cas d’un effondrement de l’économie. Mais, selon Cal Jungwirth, l’inflation élevée, combinée à une économie stable, a largement apaisé ces craintes et les gens sont plus disposés à changer d’employeur pour une meilleure rémunération ou une plus grande flexibilité.

« Le coût de la vie a augmenté, ce qui incite les gens à rechercher des opportunités », a-t-il déclaré.

Erin Roy, directrice de l’optimisation du marché de l’équipe de la succursale au siège social d’Edward Jones, à Mississauga, en Ontario, affirme qu’il faut creuser un peu pour trouver l’adjoint idéal. Il est impossible d’identifier un candidat idéal sur papier, mais encore faut-il poser les bonnes questions lors d’un entretien.

« Nous aimons utiliser un entretien de type comportemental », dit-elle. Par exemple, elle leur demande de lui raconter une fois où ils ont dû jongler avec des priorités concurrentes et comment ils ont su à laquelle s’attaquer en premier. Une autre question qu’elle aime bien est celle qui consiste à approfondir un scénario dans lequel ils ont offert une expérience client exceptionnelle.

« À quoi cela ressemblait-il ? Comment le client a-t-il réagi ? », illustre Erin Roy.

Elle est moins préoccupée par les compétences techniques, ou même par une expérience dans le secteur financier. D’après son expérience, les meilleurs adjoints ont des traits communs : ils sont travailleurs, ambitieux, bons communicateurs et capables de nouer des relations.

« On peut enseigner des compétences, mais on ne peut pas enseigner la personnalité. On ne peut pas enseigner la bienveillance », rappelle-t-elle.

La plupart des candidats font leurs devoirs avant de postuler, en effectuant des recherches sur votre entreprise sur des sites tels que LinkedIn et en discutant avec des collègues de l’environnement de travail, signale Erin Roy.

Lors des entretiens, elle recommande de tirer parti de la réputation de votre entreprise et de mettre l’accent sur certains aspects non salariaux du poste. Elle met en avant les avantages tels que les primes, les vacances et le remboursement des frais de scolarité.

« Les formes de rémunération intangibles sont souvent aussi importantes que celles qui sont tangibles », dit-elle. « À quel point aimez-vous venir travailler au quotidien ? Parfois, cela n’a vraiment pas de prix ».

Selon Cal Jungwirth, la barre est constamment placée plus haut en ce qui concerne les compétences requises pour les adjoints. Ils doivent s’approprier la technologie, maîtriser les médias sociaux et même être prêts à explorer le rôle de l’intelligence artificielle (IA).

« Je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ne comprenne vraiment l’impact de l’IA sur les différents postes », dit-il. « Mais l’essentiel est que les gens soient curieux et se sentent à l’aise pour explorer la manière de l’utiliser ».

Erin Roy souhaite que les adjoints soient non seulement à l’aise avec la technologie, mais qu’ils soient également capables d’encadrer des clients moins avertis sur le plan technologique. Il s’agit notamment de prendre le temps de les aider à comprendre comment utiliser les outils numériques, d’organiser des réunions virtuelles et de renforcer leur confiance dans la technologie.

* L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.

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Edward Jones reprend sa politique d’embauche intensive https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/edward-jones-reprend-sa-politique-dembauche-intensive/ Tue, 22 Mar 2022 12:05:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85894 La firme compte embaucher 1500 conseillers.

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Après avoir perdu 350 représentants en 2021, soit 2 % de ses conseillers, pour atteindre 1 791, Edward Jones reprend sa politique d’embauches, bien décidée à atteindre son objectif de 20 000 employés fixés en 2015, rapporte Financial Planning.

À l’époque, la firme comptait atteindre ce chiffre en 2020 et ainsi dépasser les 1 000 milliards de dollars (G$) d’actifs de clients. Si le premier objectif n’a pas encore été atteint, le second l’a été en 2017, selon les rapports annuels de la firme. Alors qu’en 2021, l’objectif des 20 000 conseillers en prenait un coup, les actifs des clients pris en charge ont bondi de 18% par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,78 trillion de dollars.

La maison de courtage n’a toutefois pas perdu de vue son objectif de 20 000 conseillers. Elle a perdu du terrain après un gel de l’embauche des stagiaires et un changement dans la stratégie de recrutement et de développement des conseillers pendant la pandémie, mais les embauches reprennent dès cette année.

« En réponse à la pandémie de COVID-19, le cabinet a mis en œuvre des mesures visant à optimiser les ressources du cabinet et à contrôler les coûts, y compris une pause temporaire sur le recrutement de conseillers financiers non agréés au cours de 2020 », selon leur porte-parole Regina Deluca-Imral.

La société Edward Jones compte ainsi embaucher environ 1 500 conseillers en 2022.

« Le cabinet reste engagé dans la croissance des conseillers pour continuer à servir les clients actuels et futurs et créer un impact positif dans nos communautés en recrutant à la fois des conseillers expérimentés et des candidats non licenciés dans les périodes futures », précise la porte-parole.

Parmi ces embauches, il y a fort à parier que nombre de candidats seront issus de la diversité ou seront des femmes. La société a ainsi commencé à publier des données démographiques limitées sur leurs conseillers et autres employés et la firme a partagé ses objectifs pour 2025. Edward Jones qui compte au moins 22 % de femmes parmi ses conseillers et 9 % de personnes de couleurs espère atteindre 30 % de femmes et 15 % de personnes de couleurs d’ici trois ans.

À noter toutefois que récemment, d’anciens courtiers ainsi que des employés actuels de la firme ont intenté une action collective potentielle devant le tribunal fédéral de Saint-Louis, alléguant que la société continue de faire preuve de discrimination à l’égard des femmes et des minorités lors de l’attribution des comptes clients. La firme nie les allégations.

De même l’an passé, des ex-conseillers issus de la diversité avaient soulevé des problèmes analogues dans une précédente action en justice qui s’est terminée par un règlement majeur, soit 34 M$, dans lequel Edward Jones s’est engagé à modifier ses politiques.

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Edward Jones perd plus de 400 conseillers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/edward-jones-perd-plus-de-400-conseillers/ Thu, 17 Feb 2022 13:04:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85101 PLANÈTE FINANCE - Mais enregistre de gros bénéfices.

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Malgré une baisse de 402 conseillers en 2021, la société mère d’Edward Jones a enregistré un revenu net avant allocations aux partenaires de 1,6 milliards de dollars (G$) en 2021, rapporte Financial Planning.

Ainsi Edward Jones a fini l’année 2021 avec 18 823 courtiers, contre 19 225 si l’on en croit le dépôt de janvier auprès de la Securities and Exchange Commission. Cette baisse de 2 % est en partie attribuable à la pandémie, mais aussi à un changement de stratégie de la part de la firme. Alors que celle-ci visait autrefois 30 000 courtiers, elle a réorganisé son recrutement pour miser davantage sur le développement et la rétention de ses effectifs, précise Advisor Hub.

À l’inverse, LPL, un autre courtier a clôturé l’année 2021 avec 19 876, soit une augmentation de ses effectifs de 15 % en un an. Les dirigeants ont ainsi adopté de nouveaux modèles de recrutement qui semblent porter leurs fruits.

Ces deux différentes visions apparaissent à un moment où le secteur est confronté à une diminution du nombre de courtiers. En réaction à cette tendance, Morgan Stanley et Merrill Lynch ont d’ailleurs décidé de ne plus divulguer leur nombre de courtiers.

Mais, bien qu’Edward Jones ait maintenant moins de courtiers que LPL, la firme a conservé une large avance en termes de revenu et de bénéfice net. La société a réalisé un revenu net de 12,3 G$ pour l’ensemble de l’année 2021, soit une hausse de 22% par rapport à un peu plus de 10 G$ en 2020. À noter que le modèle de courtiers salariés est historiquement plus rentable.

LPL a annoncé un chiffre d’affaires annuel de 7,7 G$ pour 2021, en hausse de 31 % par rapport à il y a un an. Son bénéfice net a toutefois baissé de 3 %, à 459 M$, les dépenses ayant augmenté de 36 % en raison notamment de la hausse des coûts de recrutement et de transition.

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Les firmes et les conseillers aux prises avec la cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-firmes-et-les-conseillers-aux-prises-avec-la-cryptomonnaie/ Tue, 01 Jun 2021 12:13:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80187 L'augmentation spectaculaire du prix du bitcoin a intrigué de nombreux clients.

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Les sociétés d’investissement canadiennes adoptent une approche prudente à l’égard du bitcoin et des autres cryptomonnaies, alors que l’intérêt des clients pour celles-ci augmente et que de nouveaux produits offrent aux investisseurs particuliers un accès plus facile à ce type de produits.

Les conseillers sont divisés sur la place des cryptomonnaies dans les portefeuilles des clients. Certains évitent complètement les monnaies numériques tandis que d’autres les adoptent, mais seulement pour certains clients et avec une exposition limitée.

« Nous incorporons des fonds négociés en Bourse (FNB) adossés au bitcoin dans les REER et les CELI », rapporte Michael Zagari, conseiller en placement à Montréal auprès de la société Mandeville Private Client. « Si [les prix des cryptomonnaies] vont se rendre aussi loin que vous l’imaginez, vous voudriez que [ces investissements] soient dans un environnement exempt d’impôt. »

Michael Zagari recommande une position de 1% à 5% dans les cryptomonnaies sur le long terme pour les clients dont les portefeuilles sont déjà en voie d’atteindre leurs objectifs financiers.

Pendant ce temps, Peter Guay, un investisseur de valeur et gestionnaire de portefeuille chez PWL Capital à Montréal, assure qu’il ne voit pas de place pour les cryptomonnaies dans les portefeuilles de la plupart des clients : « Il n’y a pas de flux de trésorerie tangibles autour desquels évaluer [les cryptomonnaies] ». Cependant, une petite position en cryptomonnaies pourrait être appropriée dans le compte personnel d’un client si cela l’aide à « être plus discipliné » avec son portefeuille principal, tempère-t-il.

Les clients peuvent être intéressés par les cryptomonnaies pour un certain nombre de raisons. Ils peuvent croire au potentiel de la technologie blockchain qui sous-tend la cryptomonnaie, ou vouloir utiliser la cryptomonnaie comme une couverture contre les devises traditionnelles ou comme un moyen de diversification du portefeuille.

Mais le principal moteur de l’intérêt des clients pour les cryptomonnaies semble être leur potentiel de croissance démesurée. Au début du mois de mai, le bitcoin s’échangeait à environ 57 000 dollars américains, doublant presque sa valeur depuis le début de l’année et augmentant de plus de 500 % sur un an. Le 19 mai, sa valeur avait toutefois retraité à un peu plus de 39 000 $.

« Lorsqu’une classe d’actifs prend de la valeur aussi rapidement, comme ce fut le cas l’année dernière, il est évident que de nombreux clients s’y intéressent », affirme Peter Pomponio, vice-président d’Assante Capital Management et propriétaire du bureau d’Assante à Dorval, à Montréal. Celui-ci se dit à l’aise avec une allocation de 2 % à 3 % en cryptomonnaies ou en produits liés aux cryptomonnaies pour les clients ayant une tolérance élevée au risque. « Je crois fermement aux cryptomonnaies, mais en termes de volatilité de la classe d’actifs ou de la monnaie, cela ne convient définitivement pas à la plupart de mes clients. »

Investir dans les cryptomonnaies est devenu de plus en plus accessible aux investisseurs canadiens. À la fin de 2019, la société torontoise 3iQ Corp a lancé le fonds à capital fixe Bitcoin Fund à la Bourse de Toronto. Depuis février, plusieurs gestionnaires d’actifs canadiens, dont CI Investments, Purpose Investments, Evolve Funds Group, 3iQ et Ninepoint Partners LP, ont lancé des FNB investissant soit dans le bitcoin, soit dans l’Ethereum.

Les FNB de cryptomonnaies ont été une denrée très prisée depuis leur arrivée sur le marché. En avril, ils ont attiré des flux de 1,3 milliard de dollars (G$), ce qui a plus que doublé le total des actifs sous gestion de la catégorie, qui a atteint 2,5 G$.

Ces produits offrent aux investisseurs une exposition aux monnaies numériques sans avoir à acheter des cryptomonnaies directement sur une bourse et à les détenir dans un « portefeuille numérique ».

« Les fonds [de cryptomonnaies] comblent un vide », estime Peter Pomponio.

Investment Executive a demandé à 14 grandes sociétés de courtage canadiennes si elles autorisaient leurs clients à détenir des cryptomonnaies sous quelque forme que ce soit. Huit d’entre elles le font, une refuse et cinq n’ont pas répondu au moment de la publication de cet article. Aucune société n’a toutefois indiqué qu’elle facilitait la détention directe de cryptomonnaies.

RBC Dominion valeurs mobilières, par exemple, offre aux clients une exposition aux cryptomonnaies par le biais de FNB et de fonds fermés cotés, mais ne propose pas ces fonds dans des comptes gérés ou discrétionnaires. « Nous continuons à surveiller activement cette politique et nous ferons les mises à jour nécessaires au besoin », assure la société.

CI Gestion de patrimoine Assante permet aux clients d’être exposés aux cryptomonnaies par le biais de produits approuvés par un comité d’investissement.

La Société financière IGM affirme que, bien que les produits de cryptomonnaies ne figurent pas dans ses rayons, ses conseillers « peuvent trouver des options d’investissement spécifiques pour leurs clients, s’ils le demandent ».

La firme Edward Jones, quant à elle, ne permet pas aux clients de détenir des cryptomonnaies sous quelque forme que ce soit. « Les cryptomonnaies sont hautement spéculatives et ne sont pas alignées sur notre philosophie d’investissement », s’explique-t-elle.

Les cryptomonnaies restent un investissement très volatile. Le bitcoin a connu six marchés baissiers de plus de 70 % depuis 2010, selon une étude publiée cette année par le CFA Institute. Le plus important a été une chute de 84 % entre décembre 2017 et décembre 2018. Cependant, le rapport note que la volatilité relative du bitcoin a diminué ces dernières années, une tendance que les auteurs prévoient se poursuivre.

Neil Bosch, directeur de la gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille chez Richardson Wealth à Edmonton, se réjouit de l’accessibilité qu’offrent les nouveaux produits de cryptomonnaies, mais il craint que les investisseurs particuliers « achètent dans cet univers sans connaître tous les risques », surtout s’ils n’ont pas de conseiller.

« Les marchés évoluent entre la peur et la cupidité, et en ce moment, nous sommes dans une phase de cupidité », constate Neil Bosch.

Néanmoins, le développement de la technologie blockchain a été « fascinant » à observer, déclare-t-il. « [La blockchain] va vraiment changer la façon dont nous allons tous effectuer nos transactions commerciales à l’avenir ». Il inclut ainsi des produits cryptographiques dans les portefeuilles des clients dans « une capacité limitée si [les clients] peuvent en tolérer le risque. »

Keith Costello, PDG de l’Institut canadien des planificateurs financiers, estime que les conseillers « ont la responsabilité de se renseigner sur ce qui se passe [avec les cryptomonnaies], comme ils le feraient pour tout nouveau type de technologie. Ils devraient se tenir à jour. »

Lorsqu’ils envisagent des investissements dans l’espace cryptographique, selon Keith Costello, les conseillers devraient suivre les mêmes étapes d’adéquation des produits et des clients qu’ils le feraient avec toutes autres nouvelles opportunités d’investissement. Et ces opportunités peuvent s’étendre au-delà des monnaies numériques, suggère-t-il. « Il y a des entreprises entièrement nouvelles qui s’appuient sur la technologie blockchain dans lesquelles il est possible d’investir. »

En août 2020, l’Institut canadien des valeurs mobilières a lancé un cours sur l’investissement dans le bitcoin pour aider les conseillers à comprendre la cryptomonnaie et à répondre aux questions des clients. Le nouveau cours, qui a déjà été mis à jour pour suivre l’évolution de l’univers des cryptomonnaies, a suscité beaucoup d’attention jusqu’à présent, note Marshall Beyer, directeur principal de CSI Global Education à Toronto.

« J’ai l’impression que beaucoup de gens dans notre secteur souhaiteraient que la cryptomonnaie n’ai jamais existé », avance-t-il, notant que la cryptomonnaie est une classe d’investissement nouvelle et très volatile, et que certains conseillers peuvent être préoccupés par le fait d’amener leurs clients dans un investissement où « le plancher peut céder ».

« Néanmoins, les conseillers doivent être prêts à répondre aux questions de leurs clients sur les cryptomonnaies, estime-t-il. Si les conseillers en incapables de répondre à leurs questions et que les clients ne sont pas en mesure de négocier ou d’investir par l’intermédiaire de leur conseiller, ils iront voir ailleurs. »

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COVID-19 : le vaccin nourrit l’optimisme des investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/covid-19-le-vaccin-nourrit-loptimisme-des-investisseurs/ Thu, 24 Dec 2020 13:16:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77138 Le 1er janvier, les investisseurs qui célébraient les meilleurs rendements affichés par Bay Street depuis la dernière crise financière mondiale ne pouvaient savoir ce qui les attendait.

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La dernière année en Bourse a été marquée par de fréquentes et d’importantes fluctuations liées aux événements d’actualité, comme les mises à jour sur les cas d’infection à la COVID-19, les essais de vaccins et les indicateurs économiques plus traditionnels comme le taux de chômage ou les changements de politique de la banque centrale.

À l’approche de 2021, les analystes sont généralement optimistes. Ils préviennent néanmoins que la volatilité marquera le début de 2021 à mesure que de nouvelles vagues d’infection à la COVID-19 émergent et que l’on aura plus de détails sur la façon dont se déroule la vaccination à grande échelle.

Un bon début

Les attentes étaient grandes après 2019, où la renégociation de l’ALÉNA a rassuré les investisseurs qui s’inquiétaient de la trajectoire des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis.

L’indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto a bondi de 19,1 % en 2019 et les hausses ont été encore plus impressionnantes aux États-Unis. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a grimpé de 22 % et l’indice élargi S&P 500 a pris près de 29 %. L’indice composé du Nasdaq, à forte coloration technologique, a fait encore mieux en bondissant de 35 %.

Des querelles entre la Russie et l’Arabie saoudite à propos des prix du pétrole ont pesé sur les prix des matières premières en janvier 2020. Par la suite, une nouvelle épidémie de coronavirus à Wuhan, en Chine, a miné les marchés à travers le monde en raison du ralentissement de l’économie chinoise.

Néanmoins, la confiance que le coronavirus serait contenu a maintenu le moral des investisseurs. Le S&P/TSX a atteint un nouveau sommet le 20 février. Le S&P 500 et le Nasdaq ont également fait de même.

L’épidémie de COVID-19 s’accélère

L’humeur a changé presque immédiatement en raison de la propagation du virus. Le 26 février, après quatre journées de baisses marquées, les indices avaient effacé leurs gains de 2020.

Une baisse surprise des taux de la Réserve fédérale américaine le 3 mars a semblé accroître la nervosité des investisseurs plutôt que de les calmer.

« (Cela) a fait craindre à certains investisseurs que l’impact du coronavirus puisse être bien plus grave sur l’économie américaine que ce que les investisseurs anticipaient à l’origine », explique Anish Chopra, directeur général de Portfolio Management.

Quelques semaines après avoir atteint un nouveau sommet, la Bourse de Toronto est entrée en territoire baissier le 11 mars, le jour même où l’Organisation mondiale de la santé a déclaré une pandémie mondiale de COVID-19. La Banque du Canada a réduit son taux d’intérêt directeur et a lancé un plan de relance deux jours plus tard, et le gouvernement fédéral a lancé des mesures d’allégement sans précédent pour les Canadiens qui se sont soudainement retrouvés au chômage et les entreprises dont les ventes ont chuté.

Les responsables de la santé publique à travers le Canada ont imposé des restrictions ayant provoqué des fermetures d’entreprises dans de nombreux secteurs de l’économie et les entreprises ont eu du mal à réduire ou mettre leurs activités sur pause, tandis que d’autres tentaient d’effectuer un virage vers le télétravail.

Le retour du balancier

Néanmoins, le rythme de la reprise au cours des cinq mois suivants a été surprenante, et ce, même pour les observateurs du marché.

« Nous avons traversé des marchés baissiers avant, (mais) je pense que la vitesse de la reprise a été sans précédent », affirme Candice Bangsund, gestionnaire de portefeuille pour Fiera Capital.

Celle-ci a attribué le rebond à la réponse des banques centrales et des gouvernements, qui ont agi de manière décisive pour soutenir les économies à travers le monde malgré les restrictions provoquées par la crise sanitaire.

Mike Archibald, gestionnaire de portefeuille adjoint chez Placements AGF, a été « surpris » de constater « à quel point (la baisse a été) brutale en mars et à quelle vitesse le marché s’est rétabli ».

La résilience générale du marché boursier au sens large a été « très impressionnante », a-t-il ajouté, en attribuant le mérite aux banquiers centraux qui ont agi rapidement et qui ont été le moteur de la poussée boursière.

De solides bases

Craig Fehr, stratège en investissement chez Edward Jones, a estimé que l’année avait été sans précédent non seulement pour les marchés, mais aussi pour ce que le public en général a été contraint d’endurer.

Quiconque se concentre uniquement sur la pandémie s’étonnerait de la tendance des marchés, mais il est logique d’observer des gains, a-t-il souligné.

« Le vaccin jette les bases (d’éléments) qui, je pense, sembleront plutôt positifs au cours de l’année prochaine », a estimé Craig Fehr.

Les vaccins ont également contribué au début d’un déplacement vers des secteurs cycliques et axés sur la valeur tels que la finance, l’énergie et l’industrie, ainsi que des sociétés à petite capitalisation. Au plus fort de la pandémie, certains secteurs, comme celui de la technologie, ont affiché d’importants gains.

L’année prochaine s’annonce comme une « année phénoménale » pour la croissance et les actifs à risque en raison des vaccins que devrait recevoir la majeure partie de la population d’ici la fin de l’année, a déclaré Candice Bangsund.

« Nous passons de l’année de la pandémie à l’année du vaccin et de la reprise, a-t-elle dit. Donc, je pense que ce sera un retour à la normale assez rapide dans la seconde moitié de 2021. »

Les prédictions de Candice Bangsund prévoient que le l’indice composé S&P/TSX termine 2021 à 19 000 points, ce qui représenterait une augmentation de 8,4 % par rapport aux niveaux actuels.

Elle voit également le S&P 500 atteindre 3800 points, le pétrole se transiger à 50 $ US le baril et l’or osciller autour de 1800 $ US l’once.

Mike Archibald s’attend à observer « un fort rebond de la croissance économique » aux deuxième et troisième trimestres, ce qui poussera les marchés à la hausse.

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