Equifax – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 30 Aug 2024 10:51:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Equifax – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Plus de paiements de crédit manqués chez les jeunes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/plus-de-paiements-de-credit-manques-chez-les-jeunes/ Fri, 30 Aug 2024 10:51:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102553 Selon Equifax.

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Un rapport d’Equifax Canada indique que les paiements de crédit manqués étaient plus élevés chez les jeunes Canadiens au deuxième trimestre en raison du coût de la vie et du chômage.

Equifax indique qu’un Canadien sur 17 âgé de 26 à 35 ans a manqué un paiement de crédit, contre un sur 23 dans l’ensemble de la population.

Le rapport indique que les taux de défaillance des prêts automobiles et des lignes de crédit étaient également particulièrement élevés chez les jeunes Canadiens, ce qui donne une idée des pressions financières auxquelles cette tranche d’âge est confrontée.

Equifax indique que le taux de paiements de crédit manqués chez les Canadiens âgés de 26 à 35 ans était de 1,99 % au deuxième trimestre de 2024.

Cela représente une augmentation de 21,6 % par rapport à l’année précédente.

Le rapport indique que l’endettement des consommateurs a atteint 2500 milliards $, en hausse de 4,2 % depuis le deuxième trimestre de 2023.

« L’inflation se stabilise et les taux d’intérêt commencent à baisser, ce qui est une bonne nouvelle pour de nombreux consommateurs », a déclaré Rebecca Oakes, vice-présidente de l’analyse avancée chez Equifax Canada.

« Malheureusement, la hausse du chômage a annulé certains des aspects positifs et aggrave le stress financier », a-t-elle ajouté.

Le taux de chômage au Canada est en constante augmentation, atteignant 6,4 % en juillet, selon les données de Statistique Canada, alors que les taux d’intérêt élevés ralentissent l’économie.

Les pressions économiques continues poussent également de nombreux jeunes Canadiens à retourner vivre avec leur famille.

« Nous voyons des consommateurs plus jeunes rester plus longtemps à la maison, peut-être vivre avec leurs parents […] peut-être avec leurs grands-parents », a indiqué Rebecca Oakes.

Elle a ajouté que le revenu moyen des jeunes consommateurs a tendance à être plus faible, beaucoup d’entre eux étant nouveaux sur le marché du travail ou travaillant à temps partiel. « Toutes ces choses rendent particulièrement difficile et plus difficile pour ces personnes de résister à la tempête. »

Dans l’ensemble, le taux de défaillance non hypothécaire était de 1,4 %, dépassant les niveaux records de 2020 et devenant le plus élevé depuis 2011, selon le rapport.

Le rapport ajoute que les dettes de carte de crédit sont le principal facteur des soldes impayés, soit 122 milliards $, en hausse de 13,7 % sur un an. En moyenne, un Canadien avait un solde de carte de crédit de plus de 4300 $ au cours du trimestre, soit le niveau le plus élevé depuis 2007.

Le ralentissement des ventes au détail ne semble pas avoir eu d’effet sur les soldes impayés des cartes de crédit, note le rapport. Au deuxième trimestre, les ventes au détail ont diminué de 0,5 %, selon Statistique Canada.

Le taux de défaut de paiement des prêts automobiles à solde de plus de 90 jours pour les prêteurs non bancaires a augmenté de 26,8 % par rapport à l’année dernière, tandis que le taux de défaut de paiement des prêts bancaires a augmenté de 13,7 % par rapport à l’année précédente, indique le rapport.

Il note que les taux de défaut de paiement des prêts automobiles pour les prêteurs automobiles non bancaires ont atteint un sommet historique, tandis que les défauts de paiement des prêts bancaires ont atteint leur taux le plus élevé depuis la pandémie.

Les prix élevés des maisons et les taux d’intérêt ont continué de créer des obstacles importants pour les acheteurs d’une première propriété résidentielle, indique le rapport.

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Equifax Canada s’intéresse aux données de prêts sur salaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/equifax-canada-sinteresse-aux-donnees-de-prets-sur-salaire/ Wed, 29 May 2024 10:39:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100947 Pour favoriser l’inclusion financière.

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Dans l’optique d’offrir un accès à tous les Canadiens aux possibilités de crédit équitables et responsables, Equifax Canada s’intéresse de près à la manière dont les sources de données non traditionnelles dans le calcul des pointages de crédit, comme les prêts sur salaire, permettraient d’obtenir un aperçu plus complet de la santé financière des consommateurs.

« Explorer de nouvelles sources de données telles que les prêts sur salaire et la possibilité d’inclure ces données dans les antécédents de crédit des consommateurs pourrait permettre à davantage de Canadiens et Canadiennes d’accéder aux services financiers traditionnels, ainsi que de promouvoir une meilleure inclusion financière », explique Rebecca Oakes, vice-présidente des analyses avancées chez Equifax Canada.

Pour le moment, Equifax Canada analyse des données et tente de comprendre leur incidence sur les antécédents et les pointages de crédit. L’entreprise mondiale de données estime qu’explorer de nouveaux modèles de crédit et des aperçus qui tirent parti de sources de données non traditionnelles pourrait permettre aux consommateurs, qui ont peu de renseignements dans leur dossier de crédit, de rétablir leur historique de crédit.

« En ajoutant ces données à l’adéquation, nous pourrions dresser un tableau plus précis pour les personnes qui ne disposent pas de données traditionnellement utilisées pour représenter la santé financière, ce qui pourrait se traduire par des modalités de prêt et des taux d’intérêt plus favorables de la part des prêteurs à l’avenir », résume Rebecca Oakes.

« Grâce à l’utilisation d’un autre type de données, les consommateurs qui remboursent leurs prêts sur salaire à temps pourraient voir leur pointage de crédit s’améliorer », continue-t-elle.

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Améliorer sa gestion de crise https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/ameliorer-sa-gestion-de-crise/ Mon, 13 Nov 2023 05:18:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97325 Les cyberattaques se multiplient, et le secteur des services financiers n’est pas épargné.

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Récemment, des incidents ont fait les manchettes:la fuite de données au Groupe Cloutier en avril dernier, et peu après, la brèche à InvestorCOM, qui a mis indirectement à risque les renseignements personnels des clients de Placements Mackenzie et Empire Vie.

Lorsqu’un incident survient, les conseillers, en particulier, se retrouvent en première ligne pour
informer et rassurer leurs clients. Ils sont alors confrontés au défi de savoir comment et quoi communiquer à ces derniers.

« ­Chaque cas d’intrusion génère un volume supérieur d’appels ou de courriels de la part des investisseurs », confirme ­Gino-Sébastian ­Savard, président de ­MICA Cabinets de services financiers, une victime collatérale des événements survenus chez ­Mackenzie et ­Empire ­Vie.

Pour guider ses conseillers, ­MICA a essentiellement repris les messages préparés par ces deux firmes faisant état de la situation et de la marche à suivre pour les individus concernés. « ­Personne n’aime apprendre que ses renseignements personnels se trouvent aux mains de cyberpirates. Les conseillers se devaient de transmettre l’information fournie pour rassurer les clients et les inciter à se protéger », explique ­Gino-Sébastian ­Savard.

Dans sa communication, ­Mackenzie — tout comme Empire vie et avant eux le ­Groupe ­Cloutier — offrait aux investisseurs un abonnement à un service de surveillance et de protection du crédit, à ses frais, pour une période de deux ans. La firme conseillait également à ses clients de verrouiller leur dossier de crédit auprès des principales agences de crédit, comme ­Equifax et ­TransUnion.

Placements ­Mackenzie indiquait également la date de l’incident et les renseignements personnels en cause dans la violation de données. L’émetteur de fonds soulignait aussi que les renseignements financiers (soldes de comptes et titres détenus) n’ont pas été exposés lors de l’incident. « ­Les placements des investisseurs détenus dans les fonds Mackenzie n’ont pas été touchés et nos systèmes n’ont pas été compromis », ­lit-on dans une note.

Par ailleurs, ­Finance et ­Investissement a également constaté comment un conseiller d’un autre courtier a géré la situation. Il a d’abord été transparent sur l’incident, communiquant par courriel avec ses clients afin qu’ils s’attendent à recevoir la lettre de ­Mackenzie à ce sujet.

En plus de rappeler l’essentiel de la communication de Mackenzie, il a souligné que l’incident n’avait rien à voir avec son courtier et, ainsi, n’a pas compromis ses données ni ses systèmes. Il a rappelé qu’aucun ordre ne peut être exécuté sans qu’il n’en soit avisé.

Le représentant termine en offrant sa disponibilité pour répondre aux questions de ses clients, y compris s’ils sont inquiets parce qu’ils détiennent un fonds de ­Mackenzie.

­Est-ce que ces messages suffisent à rassurer les clients ? Ces mesures, qui sont devenues courantes, n’offrent dans les faits qu’une protection limitée, selon ­Patrick R. Mathieu, cofondateur du ­Hackfest et conseiller en sécurité informatique. « ­Ce n’est pas une bonne façon de gérer les données de ses clients, affirme-t-il. De plus, la surveillance et le gel du dossier de crédit n’offrent aucune protection si les données piratées sont utilisées dans un pays où les agences ne sont pas actives. »

Plus de transparence souhaitée

Il plaide pour une meilleure communication en cas de cyberattaque. « ­Les messages se ressemblent d’une entreprise à l’autre, c’est presque du ­copier-coller, poursuit-il. Sans révéler des informations sensibles qui pourraient aider les cyberpirates, les organisations doivent faire preuve de plus de transparence envers leurs clients. »

Il est d’avis qu’elles devraient en dire davantage sur leur politique de cybersécurité (à condition qu’elles en aient une). Elles gagneraient à expliquer les différentes mesures mises en place pour protéger les données (sauvegardes, mises à jour des systèmes, tests d’intrusion, etc.) de manière à démontrer qu’elles se soucient réellement de la sécurité des données. Cela renforcerait également l’information que les conseillers pourraient transmettre à leurs clients.

Il est fréquent que les entreprises restent silencieuses après une attaque. Dans le cadre de cet article, plusieurs firmes ont été contactées, dont ­Placements ­Mackenzie, et seule MICA a accepté de répondre à nos questions. C’est pourtant en partageant ce qu’elles font de bien en matière de cybersécurité que les organisations peuvent s’inspirer les unes des autres et aider l’industrie à limiter les tentatives d’intrusion, soutient ­Patrick R. Mathieu.

Francis ­Ménard, ­vice-président, transformation numérique à ­MICA, reconnaît le besoin d’une plus grande transparence des entreprises, il comprend toutefois la réticence à médiatiser les incidents. Selon lui, une veille technologique est essentielle.

Pour améliorer les pratiques de l’entreprise, il a constitué un réseau d’experts composé notamment d’anciens collègues qui se réunissent sur une base régulière afin de partager les moyens mis en place pour déjouer les tentatives d’intrusion toujours plus sophistiquées, rétablir rapidement les systèmes dans le cas d’incidents, etc.

« C’est important de rester connectés entre professionnels du même domaine. On est ainsi exposés à diverses situations, et on saura mieux y répondre en bénéficiant de l’expérience des uns et des autres », dit ­Francis ­Ménard.

Protéger et pérenniser

Ces dernières années, ­MICA a investi massivement pour renforcer ses protections contre les attaques de pirates. « Nous détenons des informations très sensibles sur nos clients. C’est important de mettre en place des méthodes efficaces de cyberprotection pour faire en sorte qu’elles ne tombent pas entre les mains d’esprits malfaisants et assurer la pérennité de l’entreprise », rappelle ­Gino-Sébastian ­Savard.

Il a posé « un geste important » en embauchant ­Francis Ménard, qui était consultant en cybersécurité pour ­MICA depuis quelques années. Entre autres responsabilités, il s’assure d’informer en continu les conseillers sur les meilleurs moyens de contrer les menaces de sécurité.

« ­Les outils technologiques évoluent sans cesse. Il y a par exemple ­ChatGPT, que les conseillers utilisent de plus en plus pour corriger une communication qui sera envoyée aux investisseurs. On leur a recommandé de supprimer les informations personnelles de leurs clients avant de soumettre le texte au robot conversationnel. On ne sait pas comment sont conservées les données sur cette plateforme, il vaut mieux l’utiliser avec prudence », ­donne-t-il en exemple.

 Nouvelle loi, nouvelles obligations 

Les représentants de l’industrie ont l’obligation de préserver la confidentialité des renseignements personnels de leurs clients et d’en assurer la sécurité. « ­Concrètement, le représentant doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la confidentialité de ces renseignements, que ce soit lors de leur collecte, de leur utilisation, de leur communication, de leur conservation ou de leur destruction », indique le site ­Internet de la ­Chambre de la sécurité financière.

Par ailleurs, la ­Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels (loi 25) a récemment instauré d’autres obligations dans les cas d’incident de confidentialité impliquant un renseignement personnel.

Selon ­celle-ci, les entreprises doivent prendre les mesures raisonnables pour diminuer les risques qu’un préjudice soit causé aux personnes concernées et éviter que de nouveaux incidents de même nature ne se produisent ; aviser la ­Commission d’accès à l’information du ­Québec (CAIQ) et la personne concernée si l’incident présente un risque de préjudice sérieux ; tenir un registre des incidents, dont une copie devra être transmise à la ­CAIQ à sa demande.

Depuis septembre, selon la loi 25, les entreprises doivent avoir établi des politiques et des pratiques encadrant la gouvernance des renseignements personnels et publier de l’information détaillée sur ­celles-ci en termes simples et clairs sur leur site ­Internet, d’après la ­CAIQ. Ces politiques peuvent être utiles afin d’agir rapidement en cas d’incident.

– ­finance et investissement

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Les consommateurs canadiens sur la sellette https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-consommateurs-canadiens-sur-la-sellette/ Fri, 03 Nov 2023 11:58:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97118 Les factures, l’endettement et la protection des données les préoccupent.

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Les factures, l’endettement et la protection des données sont les sujets de préoccupation principaux des consommateurs canadiens, révèle un sondage récent mené par Equifax Canada en prévision du Mois de la littératie financière, qui aura lieu en novembre.

Notons toutefois que près de la moitié des répondants au sondage n’ont jamais reçu d’éducation financière.

Les principaux faits saillants

Parmi les principales constatations du sondage d’Equifax :

  • les jeunes adultes de 18 à 34 ans sont plus susceptibles d’utiliser les médias sociaux à des fins d’éducation financière (42 % contre 22 % chez l’ensemble des répondants);
  • 36 % des jeunes adultes ont déclaré avoir manqué un paiement de facture en 2023, contre 23 % pour l’ensemble des répondants;
  • 45 % des répondants s’inquiètent du remboursement de leurs dettes (prêts hypothécaires, prêts étudiants). Or, seulement 18 % ont sollicité l’aide de professionnels à ce sujet.

Des problèmes d’abordabilité

Selon le sondage, l’abordabilité des logements constitue une préoccupation majeure, 86 % des répondants ayant déclaré que les gouvernements devraient en faire plus pour régler ce problème.

De plus, 36 % craignent que leur prêt hypothécaire soit renouvelé à un taux d’intérêt supérieur à leurs moyens, laissant entrevoir des difficultés financières futures.

Les données indiquent également que 31 % des répondants ont dû trouver un revenu supplémentaire pour absorber la hausse de leurs paiements hypothécaires ou de leur loyer, et que 35 % s’inquiètent pour leur sécurité d’emploi.

Finalement, 19 % ont mentionné être dans une situation financière précaire et ressentent le besoin de déménager en raison de problèmes d’abordabilité.

Un stress financier accru

D’après le sondage, les jeunes adultes au Canada semblent ressentir davantage les difficultés financières comparativement à leurs homologues plus âgés.

De fait, 52 % des répondants de 18 à 34 ans éprouvent de l’anxiété au sujet de leur endettement personnel, contre 39 % chez les autres répondants.

Ces jeunes adultes sont également plus susceptibles d’explorer les « petits boulots » (69 % contre 47 %) ou de songer à occuper un deuxième et même un troisième emploi (48 % contre 30 %) pour augmenter leur revenu et s’acquitter de leurs obligations financières.

La protection des données financières

Chez les jeunes adultes de 18 à 34 ans, 32 % estiment qu’il est peu probable qu’ils soient victimes d’un vol d’identité, comparativement à 19 % pour l’ensemble des répondants.

De plus, les jeunes adultes interrogés ont déclaré qu’ils sont moins susceptibles d’installer un logiciel antivirus à jour sur leur ordinateur (61 % contre 72 % de la population générale).

Enfin, les jeunes adultes vérifient plus régulièrement leur dossier de crédit (68 % contre 62 % pour l’ensemble des répondants). Cela dit, 32 % ne consultent jamais leur dossier de crédit, alors que « la vérification du dossier de crédit est l’une des meilleures façons de repérer rapidement le vol d’identité », fait valoir Equifax.

Le sondage d’Equifax a été réalisé du 15 au 18 septembre 2023 auprès de 1564 Canadiens au moyen du panel en ligne de Léger.

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Croissance des fraudes dans le secteur des prêts hypothécaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/croissance-des-fraudes-dans-le-secteur-des-prets-hypothecaires/ Fri, 22 Sep 2023 12:13:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96352 Signale Equifax.

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La hausse de la fraude dans les secteurs de l’automobile, des cartes de crédit et des prêts hypothécaires est attribuable aux pressions financières croissantes exercées sur les consommateurs et aux fraudeurs qui recourent à des stratagèmes audacieux, suggèrent de nouvelles données.

Un rapport d’Equifax Canada montre que la fraude dans le secteur automobile a augmenté de 28 % d’une année à l’autre, tandis que celle des cartes de crédit a connu un bond de 37,9 %. Le secteur hypothécaire a connu une augmentation de 18,8 % du taux de fraude.

Carl Davies, chef de la prévention de la fraude et du vol d’identité chez Equifax Canada, croit que si les taux d’intérêt restent élevés, les tendances des activités frauduleuses pourraient s’accélérer dans les mois à venir.

Il explique que des facteurs tels que les problèmes de la chaîne d’approvisionnement dans l’industrie automobile ont également encouragé les fraudeurs et les voleurs à cibler plus effrontément les concessionnaires automobiles, parallèlement à la fraude à l’identité dans les applications.

Carl Davies affirme que les réseaux de vol de voitures sont plus rusés que jamais pour utiliser de fausses pièces d’identité convaincantes et que les concessionnaires automobiles devraient améliorer leurs processus de vérification pour prévenir la fraude.

Le rapport indique que les fraudeurs utilisent des identités synthétiques, qui sont une combinaison de détails réels et faux, ce qui représente 68,5 % de toutes les demandes frauduleuses de carte de crédit.

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Endettement par carte de crédit : niveau record atteint https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/endettement-par-carte-de-credit-niveau-record-atteint/ Thu, 14 Sep 2023 12:03:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96216 Au deuxième trimestre, selon Equifax.

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Equifax Canada affirme que les soldes des cartes de crédit ont atteint un niveau record de 107,4 milliards de dollars (G$) au cours du deuxième trimestre de 2023, signe que le stress financier continue de s’accroître face à l’inflation et à la hausse des taux d’intérêt.

L’agence indique que la dette totale des consommateurs canadiens a atteint 2,4 mille G$ au cours du deuxième trimestre.

La vice-présidente des analyses avancées, Rebecca Oakes, explique que la croissance de l’endettement non hypothécaire est due en grande partie à l’augmentation substantielle des soldes de cartes de crédit et à une augmentation notable de l’endettement chez les consommateurs à risque élevé et très élevé.

Le rapport d’Equifax Canada indique que l’endettement non hypothécaire moyenne par consommateur ayant recours à des activités de crédit a grimpé pour atteindre 21 131 $.

Selon Rebecca Oakes, malgré l’augmentation de l’endettement par carte de crédit, les défauts de paiement n’augmentent pas aussi rapidement que prévu, en partie à cause de l’afflux de nouveaux utilisateurs de cartes de crédit qui a également contribué à l’augmentation de l’endettement non hypothécaire global.

Equifax Canada affirme que de nombreux Canadiens ralentissent leurs dépenses par carte de crédit, mais que les ménages à faible revenu ont plus de difficulté à le faire, et que moins de consommateurs ont été en mesure de payer le solde mensuel de leur carte de crédit en entier au cours du deuxième trimestre

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Inquiétante évolution du recours au crédit par les entreprises https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/inquietante-evolution-du-recours-au-credit-par-les-entreprises/ Thu, 22 Jun 2023 06:17:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94691 Elles sont sous pression, analyse Equifax.

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Les entreprises ont modifié de façon importante leur utilisation du crédit au premier trimestre de 2023, révèlent de nouvelles données publiées mardi par Equifax Canada.

Selon l’agence de notation du crédit, les derniers chiffres mettent en évidence un stress financier croissant dans les secteurs des opérations financières et non financières, et jettent un doute sur la stabilité de l’économie canadienne.

Le solde impayé total des entreprises sur les prêts à tempérament émis par les banques avait diminué de 2,4 % par rapport au premier trimestre de l’année dernière, pour s’établir à 12,9 milliards de dollars (G$), a précisé Equifax.

Cependant, les soldes des cartes de crédit ont augmenté de 15 % et les marges de crédit ont augmenté de 11 %.

Jeff Brown, responsable des solutions commerciales chez Equifax Canada, a déclaré que le changement dans l’utilisation du crédit par les entreprises est alarmant.

Le chef des solutions commerciales chez Equifax Canada, Jeff Brown, a estimé que le changement dans l’utilisation du crédit par les entreprises était alarmant.

« Ce n’est pas quelque chose que nous avons vu ces dernières années, a-t-il affirmé. C’est un peu comme un indicateur précoce d’alerte. »

Les prêts à tempérament sont généralement utilisés pour la croissance et l’expansion, a expliqué Jeff Brown.

« Il faut dépenser de l’argent pour gagner de l’argent lorsqu’on est une petite entreprise, a-t-il souligné. Lorsqu’on voit un trou dans ce processus, on constate une croissance des dépenses par carte de crédit, et c’est généralement un signe d’instabilité financière. »

Equifax a affirmé que les hausses de taux de la Banque du Canada pourraient avoir contribué à cette tendance, en convainquant les entreprises à se tourner vers des produits de crédit qui n’enferment pas les propriétaires dans des périodes de remboursement fixes et offrent une plus grande flexibilité au chapitre des taux d’intérêt.

Alors que de nombreuses entreprises ont déjà contracté des dettes supplémentaires pendant la pandémie, notamment en ayant recours à des programmes de prêts gouvernementaux, l’accumulation de dettes de cartes de crédit pourrait mettre les entreprises dans un trou dont il sera difficile de se sortir d’elles-mêmes, a estimé Jeff Brown.

Les conditions générales pour les entreprises se durcissent, a affirmé Pedro Antunes, économiste en chef du Conference Board du Canada.

Les entreprises qui s’appuient sur des produits de crédit à court terme ne sont « pas un bon signe », a-t-il prévenu.

Les niveaux de faillite ne sont pas un désastre à ce stade et ils ont maintenant renoué avec les niveaux prépandémiques, mais la tendance à la hausse donne néanmoins une idée des défis auxquels les entreprises sont confrontées avec le ralentissement économique, a affirmé Pedro Antunes.

Une habitude dangereuse

La baisse des prêts à tempérament et le passage à l’utilisation des cartes de crédit pourraient entraver le potentiel de croissance des entreprises et leur capacité à faire des investissements plus importants, a fait valoir Equifax.

C’est le premier trimestre que nous voyons ce changement, a souligné Jeff Brown, notant que les entreprises sont peut-être simplement en train d’expérimenter en espérant que les taux d’intérêt se normalisent. Les banques sont probablement un peu plus strictes en matière de prêts depuis la crise bancaire américaine, a-t-il noté.

Mais avec le temps, l’utilisation des cartes de crédit pourrait devenir une habitude dangereuse, et une baisse des dépenses des petites entreprises pourrait avoir des retombées, a-t-il prévenu.

« Toutes ces dettes commencent à s’accumuler, nous avons donc vu les impayés remonter à des niveaux proches de ceux d’avant la pandémie, a noté Jeff Brown. Nous ne voulons tout simplement pas voir cette tendance se poursuivre. »

Le consommateur a fait preuve de résilience, alors que les ménages ont dépensé les économies qu’ils avaient accumulées pendant la pandémie, mais Pedro Antunes s’attend à ce que les dépenses ralentissent à l’avenir, ce qui pèsera sur les entreprises.

« Beaucoup de ces excédents que détiennent les ménages sont, je crois, réduits par l’inflation et par les taux d’intérêt », a-t-il estimé.

L’indice de confiance du Conference Board montre que les entreprises ne se sentent pas optimistes, a poursuivi Pedro Antunes, et qu’elles sont susceptibles de retenir leurs dépenses ou leurs investissements.

Equifax a indiqué que les secteurs industriels et financiers en particulier montraient des signes de stress financier, ce qui pourrait avoir des effets d’entraînement sur l’économie globale.

Le premier trimestre a également vu un ralentissement des ouvertures de nouvelles entreprises, une tendance qu’Equifax qualifie de préoccupante. Les mois de janvier, février et mars ont montré une augmentation constante, sur une base mensuelle, de l’ouverture de nouvelles entreprises ces deux dernières années, a indiqué l’agence, mais une baisse notable a eu lieu en 2023.

À la fin février, les démarrages de nouvelles entreprises avaient diminué d’une année à l’autre de 16,5 % en Ontario, de 14,2 % en Colombie-Britannique, de 11,4 % en Alberta et de 7,5 % au Québec.

Jeff Brown a indiqué que cette tendance devrait se poursuivre tout au long de l’été, alors que les conditions économiques s’affaiblissent dans un contexte de taux d’intérêt plus élevés.

« Il pourrait y avoir tout un arriéré d’entrepreneurs en herbe qui veulent démarrer leur entreprise, mais qui savent que ce n’est tout simplement pas le bon moment, a-t-il affirmé. Le coût d’emprunt de l’argent est trop cher. »

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Ralentissement du marché hypothécaire mais croissance du crédit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ralentissement-du-marche-hypothecaire-mais-croissance-du-credit/ Tue, 06 Jun 2023 11:07:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94414 Au Canada.

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La demande de crédit a été élevée au Canada au premier trimestre de l’année en cours, tandis que le marché hypothécaire a connu un ralentissement important.

L’agence Equifax Canada indique dans son plus récent rapport sur le crédit à la consommation qu’en moyenne, les consommateurs dépensent 21,5 % de plus chaque mois sur leurs cartes de crédit par rapport aux niveaux d’avant la pandémie.

La vice-présidente de l’analyse avancée d’Equifax Canada, Rebecca Oakes, constate que le premier trimestre apporte normalement une baisse de la dette non hypothécaire alors que les dépenses de consommation ralentissent après les vacances. Mais elle signale que cette année, les soldes des cartes de crédit ont continué d’augmenter au premier trimestre.

Les paiements manqués sur des dettes non hypothécaires ont également progressé, avec 175 000 consommateurs de plus manquant des paiements sur au moins un produit, en hausse de 18,8 % par rapport à l’année précédente.

Rebecca Oakes affirme que la hausse du coût de la vie et l’afflux de nouveaux clients de crédit ont fait grimper les soldes des cartes de crédit de 14,5 % d’une année sur l’autre.

Equifax Canada a aussi observé qu’à la fin de 2022, les défauts de paiement étaient plus prononcés chez les non-titulaires d’hypothèques. De plus, il y a eu au premier trimestre de 2023 un nombre croissant de titulaires d’hypothèques manquer des paiements sur la dette non hypothécaire.

Rebecca Oakes s’attend à voir davantage de groupes de consommateurs éprouver des difficultés financières au cours des prochains mois.

L’agence indique que les nouveaux prêts hypothécaires ont chuté de 42 % au premier trimestre par rapport à il y a un an, le volume le plus bas depuis 2014. Le montant moyen des prêts a diminué de 13,9 % d’une année sur l’autre, mais seulement de 2,9 % par rapport au trimestre précédent. Selon Equifax, cela fait croire à une fin potentielle à la correction des prix sur le marché du logement.

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Le Groupe Cloutier confronté à une violation de données https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-groupe-cloutier-confronte-a-une-violation-de-donnees/ Tue, 25 Apr 2023 21:27:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93338 Les données personnelles de clients ont été compromises.

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Le Groupe Cloutier, qui fournit des services à plus de 1000 conseillers en sécurité financière à travers le Canada, a été victime d’un incident de cybersécurité à la mi-février qui aurait permis de mettre la main sur les renseignements personnels de certains de ses clients, rapporte un article du Journal de Montréal.

« Il y a quelques semaines, nos systèmes de surveillance de la sécurité des données ont effectivement détecté et immédiatement bloqué des activités suspectes sur nos serveurs informatiques », nous a confirmé par courriel Karine Cloutier, vice-présidente marketing et développement corporatif au Groupe Cloutier.

Après la remise en marche sécuritaire des systèmes de l’entreprise, qui s’est faite dans un « délai extrêmement court », selon elle, une investigation a été menée révélant que des renseignements personnels de certains de ses clients avaient été « potentiellement compromis ».

Les données incluent des informations telles que le nom, l’adresse, le numéro d’assurance sociale et la date de naissance.

« Il est important de rappeler que, pour l’instant, rien n’indique que ces données auraient été utilisées à des fins malveillantes », assure Karine Cloutier.

Le Groupe Cloutier s’est conformé à son obligation d’informer la Commission d’accès à l’information (CAI) de la cyberattaque, précise le Journal de Montréal.

Même si l’entreprise n’en avait pas l’obligation, elle a aussi avisé l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui suit de près l’évolution de la situation afin de s’assurer que « les mesures mises en place par l’entreprise sont efficaces », a expliqué Sylvain Théberge, porte-parole de l’AMF, par courriel.

Qui sont touchés ?

Les personnes qui détiennent (ou ont détenu) des fonds d’un conseiller faisant affaire avec le Groupe Cloutier dans l’assurance ont pu être touchées. Il en va de même pour les investisseurs qui ont (ou avaient) des fonds de commun de placement d’un représentant rattaché à Groupe Cloutier Investissements.

« Par mesure de précaution, tous les individus concernés par la situation ont été dûment notifiés afin de les informer de la marche à suivre et des mesures de protection qui seront déployées, notamment un abonnement à un service de surveillance et de protection du crédit, à nos frais, de même qu’une procédure pour demander un gel de sécurité de leur dossier de crédit auprès des agences Equifax et TransUnion », affirme Karine Cloutier.

Des centaines de cas

Actuellement, il ne se passe pas une journée ou presque sans que l’on apprenne qu’une entreprise a été victime d’une cyberattaque. Ce ne serait que la pointe de l’iceberg puisque bon nombre d’organisations préfèrent taire le fait qu’elles ont été attaquées.

« Selon des données recueillies par ceux qui suivent les activités du dark web, il y aurait entre 500 et 600 entreprises qui auraient été hackées au Québec ces deux dernières années », précise Patrick R. Mathieu, cofondateur du Hackfest et conseiller en sécurité informatique.

Il déplore le manque de transparence des entreprises en la matière. « Connaître la source de l’attaque, comment elle a été décelée, c’est de l’information qui serait utile pour tous. Cela permettrait aux entreprises de savoir si elles sont aussi à risque », affirme-t-il.

Même si le Groupe Cloutier se veut rassurant en disant que les données n’auraient pas été utilisées à des fins malveillantes, il n’en reste pas moins que les victimes de cette fuite sont à risque d’un vol d’identité.

« Les cyberpirates détiennent les principales informations nécessaires pour faire des demandes de crédit. Une fois que les données sont entre leurs mains, elles peuvent être utilisées », affirme Patrick R. Mathieu

« Abonner les victimes au service de surveillance d’Equifax ou de Transunion, ça ne donne pas grand-chose à part financer ces sociétés », déplore-t-il.

Contrairement aux idées reçues, une entreprise n’a pas forcément besoin de dépenser des millions de dollars pour se protéger des hackers. « Procéder à des sauvegardes régulières et faire les mises à jour de ses systèmes permet de prévenir environ 80 % des attaques », affirme Patrick R. Mathieu.

Réparer les dommages après une cyberattaque peut par contre coûter cher à une entreprise tant sur le plan réputationnel que financier. Selon un rapport d’IBM Security, le coût moyen d’une cyberattaque est évalué à 4,35 M$.

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Le casse-tête financier s’accentue pour les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-casse-tete-financier-saccentue-pour-les-canadiens/ Thu, 16 Mar 2023 11:10:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92538 Ils s’endettent davantage et sont à la recherche de solutions pour équilibrer leur budget.

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L’équilibre financier devient plus difficile à trouver sous la pression inflationniste et la hausse des coûts d’emprunt. Signe que les temps sont durs, les Canadiens sont de plus en plus nombreux à utiliser activement le crédit pour payer les dépenses courantes.

Cela fait en sorte que l’endettement sur les cartes de crédit a grimpé en flèche au quatrième trimestre de 2022, en hausse de 15,3 % par rapport à l’année précédente, selon le récent rapport trimestriel sur les tendances du marché du crédit à la consommation d’Equifax Canada.

La dette totale a franchi les 100 milliards de dollars au pays, un sommet jamais atteint jusqu’à maintenant.

Dans son rapport, la société d’évaluation de la solvabilité note aussi une augmentation des paiements manqués sur les cartes de crédit (+23 %) et les prêts autos (+11 %).

La pression financière est aussi plus forte chez les propriétaires de maison. Au dernier trimestre, le versement hypothécaire mensuel a augmenté en moyenne de 170 $ par rapport à avant la pandémie.

Des solutions pour réduire le stress financier

Un sondage de H&R Block nous apprend que même ceux qui ont un salaire décent sont préoccupés par l’augmentation du coût de la vie et envisagent diverses solutions pour joindre les deux bouts.

Les Québécois sont nombreux à vouloir réduire leurs dépenses (85 %) ou à reporter les achats importants (73 %). Près de deux répondants sur trois (63 %) prévoient de diminuer leur cotisation à leur compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou leur régime enregistré d’épargne retraite (REER). Enfin, un sur quatre (26 %) a trouvé un second revenu pour arrondir les fins de mois.

Il y a aussi une majorité de sondés (81 %) qui cherche à réduire la facture fiscale ou maximiser le remboursement d’impôt pour renflouer les coffres.

« La bonne nouvelle, c’est qu’il y a de nombreuses nouveautés et mises à jour dans les crédits et les déductions d’impôt, affirme Peter Bruno, président de H&R Block Canada. Toutefois, notre étude montre que la population canadienne a de la difficulté à s’y retrouver parmi tous ces changements et à déterminer leur admissibilité en fonction de leur situation personnelle. »

Voici un aperçu des nouvelles mesures fiscales susceptibles d’aider les Québécois à rééquilibrer leur budget :

  • Supplément unique à l’Allocation canadienne pour le logement: il s’agit d’un paiement unique non imposable de 500 $ offert aux familles canadiennes dont le revenu est inférieur à 35 000 $, ou inférieur à 20 000 $ pour les personnes célibataires, qui consacrent au moins 30 % de leur revenu au loyer. À noter que les personnes admissibles ont jusqu’au 31 mars 2023 pour en faire la demande auprès de l’Agence du revenu du Canada,
  • Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT) : ce crédit d’impôt remboursable permet aux contribuables canadiens à faible revenu de bénéficier d’une aide allant jusqu’à 1 428 $ pour les personnes célibataires et jusqu’à 2 461 $ pour les familles. L’allocation est versée chaque trimestre.
  • Nouvelle prestation dentaire canadienne : les parents ou tuteurs d’enfants âgés de 12 ans ou moins (en date du 1er décembre 2022) qui n’ont pas de couverture dentaire et dont le revenu familial annuel est inférieur à 70 000 $ peuvent demander jusqu’à 650 $ pour chaque enfant admissible.
  • Modification des tranches d’imposition fédérales :les tranches d’imposition ont été modifiées pour tenir compte de l’inflation. De nombreux Canadiens pourraient donc se retrouver dans une tranche inférieure et payer moins d’impôt. Par exemple, pour ceux dont le revenu est de 50 197 $ et moins, le taux d’imposition est de 15 %. Il est de 20,5 % pour ceux qui déclarent un revenu se situant entre 50 197 $ et 100 392 $. Le taux est de 26 % pour ceux qui ont un revenu entre 100 392 $ et 155 625 $.
  • Augmentation du montant personnel de base (MPB) :le MPB a lui aussi été ajusté en fonction de l’inflation et d’autres facteurs. Pour l’année d’imposition 2022, ce montant est passé à 14 398 $, comparativement à 13 808 $ en 2021.
  • Augmentation des droits de cotisation au CELI et au REER : le plafond pour le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est passé de 6 000 à 6 500 $. Celui du régime enregistré d’épargne-retraite atteint maintenant 30 780 $ (ou 18 % du revenu). Les contribuables peuvent donc épargner davantage tout en réduisant leur revenu imposable.

Selon le sondage, 40 % des Québécois s’attendent à recevoir un remboursement d’impôt cette année. Comment vont-ils le dépenser ?

Plus du quart (29 %) prévoit l’utiliser pour rembourser les dettes ou le solde de leur carte de crédit, 24 % pour payer les articles de base et 24 % pour régler leurs factures. Ils sont 22 % à désirer se constituer une réserve pour les temps difficiles et 18 % pensent l’investir dans un CELI, un REER ou un régime enregistré d’épargne études (REEE).

Seulement 6 % des répondants prévoient de se payer des vacances et 10 % se gâteront ou gâteront un proche.

Le sondage de H&R Block Canada a été mené par le Forum Angus Reid du 14 au 16 février 2023, auprès de 1 501 Canadiens.

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