Evolve – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 06 Feb 2025 19:54:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Evolve – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les FNB conserveront leur lancée en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-conserveront-leur-lancee-en-2025/ Wed, 12 Feb 2025 10:46:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105333 FOCUS FNB — Le point sur 6 tendances et occasions de l’année.

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En 2025, le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) continuera de surfer sur les tendances de 2024, dont l’attrait pour les FNB d’actions suivants des indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière et les FNB de titre à revenu fixe. Et les émetteurs devraient tenter de tirer avantage de nombreuses occasions, dont celles sur le plan des FNB gérés activement, des FNB d’actifs privés et certains changements règlementaires qui amèneront un vent de dos pour le secteur.

C’est ce qui ressort de deux notes envoyées à des clients par une équipe d’analystes en stratégies et en vente de FNB chez Valeurs mobilières TD. Voici un résumé des principales tendances.

Forte demande pour les FNB

En 2024, les FNB canadiens ont accumulé des créations nettes annuelles de 75,5 milliards de dollars (G$), dépassant de 30 % le record de 58 G$ enregistré en 2021.

Le mois de décembre 2024 a également battu les records de créations nettes mensuelles pour le marché canadien des FNB, avec 10,6 G$. « C’est la première fois que les FNB canadiens enregistrent des entrées de fonds de plus de 10 milliards de dollars en un seul mois ! » fait valoir VMTD.

Les actifs totaux en FNB canadiens ont franchi la barre des 500 G$, grâce aux gains du marché et à l’afflux d’argent dans les FNB de différentes catégories d’actifs.

Par ailleurs, à l’instar de 2023, les FNB et les fonds communs de placement canadiens ont obtenu des apports nets de capitaux divergeant. Les ventes nettes de fonds communs de placement ont totalisé 15,2 G$ en 2024, indique l’Institut des fonds d’investissement du Canada. « Il s’agit de la première année de ventes nettes positives depuis 2021. Les ventes de cette année ont été influencées par plusieurs facteurs importants. En particulier, les excellents rendements des marchés boursiers et obligataires ont probablement contribué à accroître la confiance des investisseurs. La réduction de l’inflation a créé un contexte économique plus stable qui, combiné à la baisse des taux d’intérêt et à la hausse des taux d’épargne des ménages, a augmenté les sommes disponibles à investir », lit-on dans leur rapport annuel.

VMTD s’attend à une adoption croissante des FNB parmi les clients, en particulier, parmi les investisseurs des générations les plus jeunes.

En 2024, les FNB d’actions indiciels ont accumulé le plus d’actifs, avec des créations nettes de 32,4 G$, suivis par les FNB d’obligations (excluant les FNB du marché monétaire ou de liquidités), avec des entrées nettes de 21,6 G$. Les FNB d’allocation d’actifs ont capté 10,9 G$ en créations nettes en 2024, les FNB d’actions ayant recours à des stratégies de ventes d’options d’achats couvertes, 4,5 G$ en entrées nettes, et les FNB d’actions gérées activement, 4,2 G$.

Davantage de fonds et d’émetteurs

En 2024, 231 nouveaux FNB ont été lancés au Canada (par rapport à 167 nouveaux FNB en 2023), ce qui représente une augmentation de 12 % des FNB d’une année à l’autre, selon Valeurs mobilières TD. La majorité des nouveaux FNB étaient des FNB d’actions (123), mais les FNB de titres à revenu fixe (76), d’allocation mixte (11) et alternatifs (11) ont également connu une bonne année de nouveaux lancements. Le nombre de FNB canadiens s’élève donc à 1 542 pour la fin de l’année.

Une partie de ces lancements proviennent de celles de nouveaux émetteurs de fonds, qui ont pénétré le marché canadien des FNB. En 2024, JP Morgan, Capital Group, LongPoint, Corton Capital, and Quadravest ont fait leur entrée sur le marché canadien, accumulant plus de 470 M$ en actifs. Capital Group et JP Morgan ont rassemblé des actifs FNB de 280 millions de dollars et 130 millions de dollars, respectivement.

Ainsi, alors qu’à la fin de l’année 2023 le marché comptait 41 émetteurs, on en comptait 45 à la fin de 2024, selon l’IFIC.

Parmi tous les émetteurs canadiens de FNB, RBC iShares a enregistré les entrées les plus importantes (18,2 G$) l’an dernier, suivi de BMO et de Vanguard avec 17,2 G$ et 13,7 G$ d’entrées nettes respectives.

Les émetteurs (dont l’actif sous gestion est supérieur à 1 milliard de dollars) qui ont enregistré la plus forte croissance de leur actif sous gestion net d’une année sur l’autre sont Fidelity, dont l’actif sous gestion a augmenté de 161 %, et Desjardins, dont l’actif sous gestion a augmenté de 142 %, selon Valeurs mobilières TD.

En vogue, la gestion active

Bien que les créations nettes de FNB à gestion passive aient été plus importantes que celles des FNB à gestion active l’année dernière, ces dernières ont continué à gagner du terrain auprès des investisseurs. Au total, les FNB à gestion active ont enregistré des entrées nettes de 31,9 G$, soit 42 % du total des entrées.

« Les FNB actifs ne représentent que 31 % des actifs sous gestion du marché canadien des FNB, alors que les FNB passifs en représentent 69 %. En outre, 70 % des nouveaux FNB lancés en 2024 étaient des FNB à gestion active, ce qui indique un intérêt croissant pour les stratégies actives. Cette tendance devrait se poursuivre en 2025 avec l’arrivée d’un plus grand nombre de gestionnaires de fonds actifs sur le marché des FNB », mentionne VMTD.

En effet, VMTD s’attend à ce que davantage de stratégies actives deviennent disponibles dans les enveloppes de FNB dans les prochaines années.

Par ailleurs, les stratégies actives et les FNB à tranche protégée pourraient intéresser certains investisseurs ayant déjà une forte position indicielle dans un portefeuille et qui s’inquièterait de marchés financiers potentiellement stables.

De plus, les FNB de titres à revenu fixe offrant des rendements plus faibles dans un cycle de réduction des taux, les clients peuvent également rechercher activement des FNB à rendement plus élevé, tels que des stratégies à revenu fixe et d’options d’achat couvertes à rendement plus élevé pour répondre à leurs besoins de revenus, fait valoir VMTD.

Par ailleurs, l’attrait pour les FNB offrant de meilleurs rendements pourrait se manifester parmi les FNB de titres à revenu fixe investissant dans des obligations d’entreprises à haut rendement, des titres adossés à des actifs et des prêts bancaires. Bien que ces FNB « aient été l’une des super vedettes du marché américain des FNB en 2024, ces fonds ont connu des entrées nettes modérées au Canada », indique VMTD.

D’autres FNB de ventes d’option d’achat

Bien que les FNB d’actions utilisant une stratégie de vente d’options d’achat couvertes soient déjà populaires au Canada et aux États-Unis, 2025 pourrait être une année record pour ce type de FNB. Ces FNB peuvent surclasser les marchés boursiers lorsque celui-ci est stable ou baissier, mais ils sous-performent souvent dans les marchés haussiers. Ces fonds pourraient donc battre la performance du marché en 2025 si la tendance haussière du marché des actions s’essouffle.

De plus, dans la perspective de nouvelles baisses de taux, la plupart des FNB de titres à revenu fixe peinent à atteindre le rendement de 5 % auquel de nombreux investisseurs se sont habitués. « Les FNB d’option d’achat couverte, en tant que stratégie moins touchée par les changements de taux, sont devenus des alternatives attrayantes pour les investisseurs en quête de rendement. L’un de nos précédents rapports hebdomadaires soulignait que la baisse des taux entraînait souvent un afflux de capitaux dans ce type de FNB. Par conséquent, les FNB d’options d’achat couvertes devraient s’attendre à des entrées plus importantes en 2025 », lit-on dans le rapport de VMTD.

Par ailleurs, les FNB de vente d’options d’achat couverte sur des titres de revenu fixe devraient aussi continuer de connaître de la croissance au Canada dans les prochaines années. Les émetteurs canadiens de FNB qui ciblent ce sous-secteur sont Harvest, Hamilton, Global X, Evolve et CI, selon VMTD.

Bientôt des FNB d’actifs privés

Les FNB ayant comme actif sous-jacent des actifs de marchés privés pourraient être à l’origine de la prochaine vague de croissance du secteur des FNB. Aux États-Unis, State Street et Apollo ont déposé une demande de FNB de crédit privé en septembre 2024. En outre, plusieurs grands gestionnaires d’actifs américains, dont BlackRock, étudient également les moyens de rendre les actifs privés plus accessibles aux investisseurs en utilisant l’enveloppe des FNB.

« Le secteur des FNB s’efforce de relever des défis tels que les écarts de liquidité entre la structure des FNB et leurs avoirs illiquides, ce qui fait des FNB d’actifs privés un ajout potentiellement révolutionnaire au marché. En décembre 2024, BondBloxx a lancé le premier FNB de crédit privé aux États-Unis, lançant officiellement la course aux FNB d’actifs privés », lit-on dans la note.

Le secteur canadien des FNB n’est pas en reste par rapport à cet attrait. Par exemple, l’Accelerate Diversified Credit Income Fund (INCM CN) offre une exposition à un portefeuille diversifié de prêts directs garantis de premier rang. D’autres FNB, comme le NBI Global Private Equity ETF (NGPE CN), visent à obtenir une exposition aux sociétés de capital-investissement cotées en Bourse, telles que KKR, Blackstone et Apollo, selon VMTD : « Compte tenu de l’environnement réglementaire progressiste du Canada, il ne serait pas surprenant de voir un FNB sur les actifs privés arriver au Canada prochainement. »

Bienvenue aux assureurs

En 2025, de nouvelles directives réglementaires qui favorisent la détention de FNB de titres à revenu fixe par des assureurs de personnes canadiens entreront en vigueur.

Les assureurs-vie canadiens sont d’importants détenteurs d’obligations, mais pas de FNB obligataires. « Historiquement, la détention d’un FNB peut entraîner des charges en capital réglementaire beaucoup plus élevées que la détention du même portefeuille par le biais d’obligations individuelles. Toutefois, la nouvelle méthode de calcul prévue par la directive LICAT de 2025 élimine en grande partie le traitement punitif du capital pour les FNB de titres à revenu fixe basés sur un indice, ce qui facilite l’achat et la détention de ce type de FNB par les assureurs vie », explique VMTD.

Selon une étude de la Banque du Canada, 41 % des actifs des assureurs-vie canadiens sont des obligations, soit environ 400 G$, rapporte VMTD : « Si les FNB obligataires peuvent attirer 5 % de ces actifs obligataires, 20 milliards de dollars afflueront dans les FNB obligataires. Cela équivaut au total des entrées de fonds dans les FNB obligataires au Canada en 2024. »

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Les séries FNB peuvent avoir des résultats divergents https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/les-series-fnb-peuvent-avoir-des-resultats-divergents/ Wed, 12 Feb 2025 05:23:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105432 Par rapport à la catégorie attenante de FCP.

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En théorie, les séries de fonds négociés en ­Bourse (FNB) devraient avoir des rendements très semblables dans leurs deux véhicules respectifs – un FNB doublé d’un fonds commun de placement (FCP) –, tous deux ancrés dans un même portefeuille ­sous-jacent. En pratique, cette similitude ne se vérifie pas toujours.

Depuis l’apparition de la première série FNB dans les dernières années de la décennie 2010, le secteur n’a cessé de gagner en popularité, leur nombre atteignant 234 séries en septembre 2024 selon ­Valeurs mobilières ­TD. Un FNB est un fonds d’investissement indépendant alors que la série FNB est une catégorie de titres cotés sur une Bourse, offerte par un fonds commun de placement traditionnel. D’un même portefeuille d’actifs, un manufacturier tire différentes séries, dont une négociable en Bourse : la série FNB. « ­Ce qui était auparavant deux solitudes, les FNB passifs et les FCP actifs, tend de plus en plus à se RAPprocher », souligne Elliot Johnson, chef des investissements à Evolve ETFs.

Le rapprochement entre FCP et FNB peut suggérer que les deux outils maintiennent une Gestion active. Ce n’est pas nécessairement le cas, prévient ­Erika ­Toth, directrice, distribution des FNB à BMO Gestion mondiale d’actifs. « ­Les 22 séries que nous offrons sont gérées activement, et c’est le cas chez la plupart des fournisseurs », ­dit-elle. On peut avoir affaire à un FCP qui est une collection de FNB, ­explique-t-elle, chacun suivant un indice précis ou obéissant à une Gestion automatisée par algorithme.

Un produit structuré en deux formats

« ­Nous avons été les premiers FNB à lancer en 2018 une catégorie attenante de FCP », affirme Elliot Johnson. Un de ces fonds, le Enhanced Yield Bond Fund, qui affiche le symbole très éloquent ­BOND dans sa version FNB, est un portefeuille construit autour du FNB 20+ Year Treasury Bond (TLT) d’iShares auquel le Gestionnaire ajoute une couche de protection d’options.

« ­Cette stratégie de couverture d’option est la part active, explique le Gestionnaire, où nous vendons des calls (options d’achat) pour augmenter le rendement du portefeuille. Ces ventes s’appliquent à environ 50 % des actifs en portefeuille. Nous récupérons ces primes d’options sur une base quotidienne et nous les négocions un peu hors cours sur des durées d’un mois. On sacrifie ainsi un peu des gains à la hausse de façon à offrir un rendement stable. »

La stratégie a été « un succès pour nous, lance Elliot Johnson. Depuis son lancement il y a un an, nous avons récolté 293 millions de dollars ». La série a été populaire autant dans sa version couverte et non couverte contre le risque de devises que dans ses séries A et F de fonds communs. L’initiative des banques centrales a beaucoup favorisé cette stratégie : « ­Sans les baisses de taux d’intérêt, nous n’aurions probablement pas connu le même succès », note Elliot Johnson.

Un fonds de couverture à l’origine en deux versions

À l’inverse du produit d’Evolve, le Credit Opportunities Fund de Purpose ­Investments a débuté sa carrière en 2013 en tant que fonds de couverture. Assez rapidement après que la nouvelle catégorie des fonds alternatifs liquides eut été admise au Canada, la société a créé en 2019 une version de son fonds conforme à cette nouvelle catégorie qui correspondait à un FCP. Puis, en 2021, la série FNB du même portefeuille a été lancée, offrant une valeur liquidative quotidienne en ­Bourse sous le symbole CROP.

Les fonds alternatifs liquides se distinguent par leur capacité à réaliser des ventes à découvert et utiliser le levier de l’endettement. Le ­Credit ­Opportunities ­Fund investit dans des titres de dette (obligations d’entreprises à haut rendement ou de qualité investissement, prêts bancaires, titres en détresse), parfois aussi dans des actions privilégiées, mais sans effet de levier, uniquement en vendant à découvert certains titres ou certains secteurs.

Par exemple, en 2020, lors de la chute des contrats à terme sur le pétrole en territoire négatif, le fonds a vendu à découvert le baril de pétrole West Texas Crude tout en achetant les obligations de compagnies pétrolières. « ­Notre couverture s’est avérée très profitable, même si nous avons perdu sur les obligations des firmes pétrolières, explique Sandy Liang, directeur des titres à revenu fixe chez Purpose. Nous visons à donner des rendements totaux semblables à ceux des actions, mais avec moins de risque. »

Les deux outils de placement, le fonds commun et le FNB ­CROP, sont tous deux ancrés dans la même stratégie du fonds de couverture original, qui n’a pas changé depuis sa création en 2013. « ­Les deux fonds sont des alternatifs liquides, sauf qu’on peut les acheter soit en tant que fonds commun, soit en tant que FNB », insiste Sandy Liang.

Élargir le bassin d’investisseurs potentiels

Pourquoi cette double personnalité ? ­Chacune correspond aux besoins d’investisseurs différents. « J’ai des clients qui ne veulent pas acheter des FNB, seulement des FCP, affirme Elliot Johnson, et vice versa. » ­En offrant deux outils de placement greffés au même tronc d’un portefeuille commun, les manufacturiers de fonds « peuvent ainsi avoir accès à un plus grand nombre d’investisseurs, soutient Erika ­Toth. Les conseillers, par exemple, préfèrent acheter des FCP et n’ont pas à se préoccuper d’écarts ­achat-vente en fin de journée, alors que c’est ce que d’autres recherchent. Aussi, les FCP facilitent les prélèvements systématiques de revenu, ce qu’on ne peut pas faire avec les FNB ».

Entre les deux formats FNB et FCP, « la performance devrait être très semblable », avance ­Erika ­Toth. On peut voir de minces différences entre les deux types de fonds, explique-t-elle, à cause du coût rattaché à l’écart cours ­acheteur-vendeur pour le FNB et le ratio de frais de transaction pour le FCP, mais elles devraient être minimes. À cela, il faut aussi rattacher les frais de Gestion des différentes catégories de FCP.

C’est ce qu’on constate pour le fonds de Purpose Investments. Sur un an au 29 novembre 2024, le FNB a donné un rendement de 15,62 % ; sur trois ans, de 4,41 %. La série F de l’équivalent FCP a donné 15,59 % et 4,26 % pour les mêmes périodes, la série A, 14,69 % et 3,25 %. Du côté des fonds de Evolve, les écarts peuvent être un peu plus grands, mais ils tiennent essentiellement aux différentes stratégies de couverture de change. Ainsi, le FNB avec couverture du dollar canadien a donné un rendement de 3,56 % sur un an au 30 novembre 2024, alors que le FCP équivalent (EVF401, série A) a donné un rendement de 3,58 %, et le FCP de série F, un rendement de 2,63 %.

Cependant, les résultats de certaines séries FNB peuvent diverger de façon inattendue. Par exemple, le FNB ­SIA ­Fonds ciblé d’actions canadiennes (ZFC) de BMO Gestion mondiale d’actifs présente les résultats suivants au 30 novembre 2024 : 1 an : 16,07 % ; 3 ans : 7,17 % ; 5 ans : 7,08 %. Le FCP équivalent de série F, pour sa part, affiche 1 an : 16,82 % ; 3 ans : 5,03 % ; 5 ans : 7,14 %. Pour tous deux, le ratio de frais de Gestion (RFG) est de 0,83 %. Par ailleurs, le FCP de série A affiche pour 1 an 15,6 % ; 3 ans, 3,94 % ; 5 ans, 5,77 %. Ici, on peut supposer que le ­RFG de 1,9 % peut faire une différence sensible.

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L’année s’est terminée en force pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lannee-sest-terminee-en-force-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 08 Jan 2025 10:40:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104861 FOCUS FNB – Avec des créations nettes de plus de 10 milliards de dollars en décembre.

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Pour la première fois de leur histoire, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont franchi en décembre le seuil des 10 milliards de dollars (G$) de créations nettes en un seul mois (10,6 G$). Ce nouveau record dépasse les 9,2 G$ enregistrés en novembre, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB d’actions renforcent leur position

Les FNB d’actions continuent de dominer le marché, avec des créations nettes de 7,8 G$ en décembre, comparativement à 6,9 G$ en novembre. Toutes les catégories de fonds d’actions ont enregistré des entrées nettes. Sur le plan géographique, les fonds d’actions canadiennes et américaines se distinguent avec plus de 3 G$ d’entrées nettes chacun, suivis par les FNB d’actions mondiales (1,6 G$).

Les FNB pondérés par la capitalisation boursière ont capté l’essentiel des apports de capital (5 G$). Par secteur, les FNB de titres de sociétés de l’énergie ont enregistré les plus importantes entrées nettes (326 M$), tandis que les fonds des sociétés des soins de santé sont les seuls à avoir affiché des rachats nets.

Les titres à revenu fixe se redressent

Après plusieurs mois en demi-teinte, les FNB de titres à revenu fixe ont redressé la tête avec des entrées nettes de 2,3 G$ en décembre, contre à 1,4 G$ en novembre. Cette performance est largement attribuée à un regain d’intérêt pour les obligations canadiennes, selon les analystes de BNMF.

Cependant, les FNB du marché monétaire, moteurs de cette catégorie pendant une grande partie de l’année, ont marqué le pas avec seulement 46 M$ d’entrées nettes en décembre, bien en deçà des 646 M$ du mois précédent. En revanche, les FNB d’obligations canadiennes agrégées se sont démarqués, attirant 798 M$ de créations nettes, le plus haut niveau de la catégorie en décembre.

Performance contrastée des autres catégories

Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont enregistré des entrées nettes solides de 897 M$, confirmant leur attrait auprès des investisseurs. Les FNB de matières premières ont attiré des entrées nettes de 20 M$ en raison de l’attrait pour l’or qui se poursuit, mais qui ralentit, comparé aux entrées nettes de 216 M$ de novembre.

À l’inverse, les FNB de cryptomonnaies ont continué à subir des rachats massifs, avec des sorties nettes de 606 M$, soit les plus importantes de l’année.

Les émetteurs et les nouvelles offres dominent la scène

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu un mois de décembre fructueux sur le plan des créations nettes. RBC iShares mène la charge avec 4 G$ d’entrées nettes. BMO suit avec 2 G$ et Vanguard se positionne avec 1,7 G$. Global X et TD complètent le top 5 avec respectivement 501 G$ et 413 M$ en créations nettes en décembre. CI GAM et Evolve ont connu des rachats nets de 362 M$ et 155 M$ respectivement.

Côté innovations, LongPoint Asset Management a lancé quatre FNB à effet de levier ou inverse sur le pétrole brut et le gaz naturel, basés sur les indices Solactive. Par ailleurs, Harvest prévoit élargir sa gamme en 2025. La firme a déposé un prospectus préliminaire pour la création de six FNB auprès des régulateurs canadiens.

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Le marché canadien des FNB est de plus en plus encombré https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-marche-canadien-des-fnb-est-de-plus-en-plus-encombre/ Wed, 11 Dec 2024 11:10:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104614 FOCUS FNB — Plus de 180 nouveaux FNB ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens jusqu’à présent en 2024.

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Dans un marché des FNB déjà très encombré, le rythme des lancements de nouveaux produits est incessant. Au cours des 11 premiers mois de l’année, plus de 180 nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens. C’est environ 40 de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente.

Plusieurs fonds offrant une exposition à l’intelligence artificielle (IA), le thème le plus en vogue de 2024, sont venus s’ajouter à la gamme des FNB thématiques existants. Le premier à sortir du lot en janvier a été l’Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI).

Au milieu de l’année, le FNB intelligence artificielle mondiale CI (TSX : CIAI), l’Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) et le FNB Global X Indice intelligence artificielle et technologie (TSX : AIGO) se sont joints à eux.

« Bien qu’elle en soit encore à ses débuts, l’IA est une véritable mégatendance qui transforme déjà les entreprises, les industries et l’économie mondiale », constate Jennifer Sinopoli, vice-présidente exécutive et responsable de la distribution pour Gestion mondiale d’actifs CI.

Cette année, deux nouveaux venus ont fait leur apparition parmi les manufacturiers : Capital International Asset Management (Canada). (Capital Group Canada) et JPMorgan Asset Management (Canada) (JPMAM), toutes deux filiales de grandes sociétés américaines.

Capital Group Canada, qui propose des fonds communs de placement aux particuliers au Canada depuis novembre 2002, a lancé quatre FNB gérés activement, comprenant des actions mondiales et internationales, ainsi que des obligations mondiales. JPMAM a démarré avec une paire de FNB d’actions américaines axés sur le revenu. Les deux nouveaux venus ont déjà annoncé qu’ils allaient étendre leurs activités au-delà de leurs offres initiales lancées en octobre.

Dans l’ensemble, cependant, l’expansion des FNB a principalement été menée par les émetteurs de fonds déjà présents sur le marché. Et à l’exception notable des thématiques liées à l’IA, il y a eu davantage d’imitation que d’innovation dans le secteur des FNB canadiens.

Parmi les FNB obligataires à échéance cible, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), leader de longue date du marché et premier émetteur à se spécialiser dans ces FNB, a dû faire face à trois nouveaux concurrents sur ce segment des titres à revenu fixe. Contrairement aux fonds obligataires et aux FNB classiques, ceux qui ont un mandat d’échéance cible détiennent des obligations jusqu’à des dates précises, date à laquelle les fonds sont clôturés et le produit de la liquidation restitué aux investisseurs.

RBC GMA propose des FNB à échéance cible depuis 2011 et n’avait pas de concurrent direct jusqu’à janvier dernier, lorsque Guardian Capital a lancé quatre FNB investissant dans des obligations canadiennes de bonne qualité.

Gestion de Placements TD (GPTD) s’est jointe à la concurrence en avril avec trois FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines. En juillet, une autre société appartenant à une banque, Gestion d’actifs CIBC, a ajouté six FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines.

RBC GAM n’est pas en reste en ce qui concerne les nouveaux lancements. Elle a élargi la portée de sa gamme d’échéances cibles avec six FNB d’obligations américaines, chacun étant disponible en dollars américains ou en dollars canadiens.

Dans une catégorie spécialisée relativement nouvelle, les FNB à titre unique, Harvest ETFs est devenu le deuxième émetteur de fonds. En août, il a lancé sept FNB Harvest High Income Shares basés sur des actions américaines, chacun étant disponible sous forme de parts libellées au Canada ou aux États-Unis. La stratégie consiste à détenir des actions de qualité et à vendre des options d’achat couvertes pour générer des revenus, selon Michael Kovacs, président-directeur général de Harvest.

La nouvelle gamme de produits de Harvest fait suite aux FNB actions à revenu d’Investissements Purpose, offertes pour la première fois en décembre 2022, et qui emploient également des options d’achat couvertes sur des titres uniques.

Les offres de Purpose et de Harvest sont toutes deux des concurrentes des certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) négociés en bourse et gérés par la CIBC. Lancés en juillet 2021, les CCAÉ offrent une exposition aux actions américaines couverte contre le risque de change, mais n’utilisent pas d’options sur actions.

Des dizaines d’autres nouveaux FNB utilisent des options d’achat couvertes et d’autres stratégies d’options pour générer des rendements plus élevés. L’une des sociétés les plus actives dans ce domaine est Global X Investments Canada. En mai, elle a ajouté sept produits à sa gamme de FNB axés sur le revenu, dont certains utilisent également l’effet de levier. Deux autres FNB obligataires à rendement amélioré ont suivi en novembre.

Hamilton ETFs a ajouté sept FNB à sa gamme Yield Maximizer, et Harvest a complété sa vaste gamme de FNB d’options d’achat couvertes avec des fonds à revenu fixe, des fonds équilibrés et des fonds sectoriels industriels.

Evolve Funds Group, Fidelity Investments Canada, Invesco Canada, JPMAM et Gestion de placements Manuvie ont également contribué à la prolifération des produits assortis d’options.

Autres ajouts notables à l’univers des FNB en 2024 :

  • Franklin Templeton Canada est entré dans la compétition des FNB à faible volatilité avec des stratégies d’actions canadiennes, américaines et internationales qui recherchent également des dividendes supérieurs à la moyenne. « Cette stratégie combinée de recherche de dividendes élevés et durables et de faible volatilité offre aux conseillers le meilleur des deux mondes et complète un portefeuille de stratégies actives et passives en visant à fournir un revenu plus élevé et à réduire le risque global », décrit le premier vice-président Ahmed Farooq, responsable de la distribution des FNB aux particuliers chez Franklin Templeton. La société a également rejoint les rangs des fournisseurs de portefeuilles de FNB, dont les actifs sont constitués d’autres FNB, en lançant des portefeuilles conservateurs, de base, de croissance et entièrement composés d’actions.
  • Une variante de d’indicialisaiton passive sur le marché boursier américain est l’iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (TSX : XUSC), qui limite chaque participation, quelle que soit sa capitalisation boursière. Le plafonnement à 3 % réduit l’exposition aux actions dites « les sept Magnifiques », telles que Nvidia, Apple et Microsoft, qui ont connu une croissance impressionnante, mais se négocient à des valorisations élevées par rapport à l’ensemble du marché.
  • Fidelity a lancé une série de FNB de fonds acheteur/vendeurs et de fonds neutres par rapport au marché. Il s’agit notamment du fonds Fonds Fidelity Alternatif canadien à positions longues/courtes (Cboe : FCLS), axé sur le marché intérieur, et d’une stratégie long-short mondiale. Fonds Dynamic est intervenu avec deux produits de stratégies alternatives à revenu fixe lancés en novembre.

Les changements de produits survenus dans l’industrie en 2024 n’ont pas tous impliqué un lancement. Depuis le début de l’année, une quarantaine de FNB ont été supprimés. GPTD, par exemple, s’est débarrassé des cinq FNB de sa gamme TD Morningstar ESG. Cette suppression, intervenue en juin, reflète la baisse de popularité des mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le FNB Global X sur les obligations d’entreprises ESG, qui a été supprimé en février, est une autre victime de ce type de stratégie.

Parmi les stratégies thématiques, Evolve et Fidelity ont tous deux mis fin à leurs FNB métavers, tandis que CI et Global X ont maintenu les leurs. Cependant, les victimes de l’élagage des produits de Global X comprenaient des produits de niche investissant dans la marijuana, les psychédéliques et l’hydrogène aux États-Unis.

À la fin du mois de novembre, il y avait plus de 1 500 FNB cotés au Canada.

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De nouveaux FNB à revenu fixe tirent parti de la baisse des taux d’intérêt https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/de-nouveaux-fnb-a-revenu-fixe-tirent-parti-de-la-baisse-des-taux-dinteret/ Tue, 29 Oct 2024 11:20:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103702 Les lancements d’Evolve ETFs et de BlackRock interviennent dans un contexte d’assouplissement des banques centrales.

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Les gestionnaires d’actifs saisissent l’opportunité d’offrir de nouveaux produits à revenu fixe, car les investisseurs cherchent à prendre de la durée et du risque dans le cadre d’une politique monétaire plus souple.

Les investisseurs ont anticipé « un environnement de réduction des taux d’intérêt et un regain d’intérêt pour les titres à revenu fixe, en particulier pour les durées plus longues, observe Raj Lala, PDG d’Evolve ETFs à Toronto. Nous nous sommes donc dit qu’il s’agissait d’un domaine intéressant […]. Comment allons-nous faire face à la concurrence ? »

Evolve ETFs a lancé le Evolve Canadian Aggregate Bond Enhanced Yield Fund (TSX : AGG) à la fin du mois de septembre.

Ce fond négocié en Bourse (FNB) géré activement comprend le FINB BMO obligations totales (TSX : ZAG) et le FINB iShares Core Canadian Universe Bond (TSX : XBB). Il utilise une stratégie d’options d’achat couvertes et ses frais de gestion s’élèvent à 0,45 %.

Le nouveau fonds s’inspire du Fonds rendement amélioré d’obligations Evolve (TSX : BOND), d’une valeur de 268 millions de dollars (M$), qui a été lancé en octobre 2023 et qui investit principalement dans des FNB de titres à revenu fixe cotés aux États-Unis et qui utilise une stratégie d’options d’achat couvertes.

AGG, cependant, cherche à tirer parti de la préférence nationale des investisseurs canadiens, de la baisse des taux d’intérêt et du fait que le marché obligataire canadien a tendance à être plus conservateur et moins volatil que le marché du Trésor américain, précise Raj Lala.

Le portefeuille sous-jacent d’AGG est composé d’environ 1 685 obligations — y compris des obligations fédérales, provinciales, municipales et de sociétés — avec une cote de crédit moyenne pondérée de AA et une durée moyenne pondérée de 7,36 ans, spécifie Raj Lala.

« Celui-ci a une durée d’un peu plus de sept ans, mais suffisamment longue pour que, si l’on anticipe de nouvelles baisses de taux, ce que la plupart des gens anticipent au Canada, les obligations à plus long terme devraient en bénéficier », assure-t-il.

En vendant des options d’achat couvertes sur 50 % de l’exposition du FNB, Evolve ETFs vise à atteindre un rendement cible de 6 % — « bien meilleur que ce que vous obtiendriez en détenant simplement l’obligation individuelle », souligne Raj Lala.

Fin septembre également, BlackRock a lancé un nouveau FNB actif qui offre une exposition aux titres à revenu fixe mondiaux : le iShares Flexible Monthly Income ETF (TSX : XFLI, XFLI.U). Il existe également une version couverte en dollars canadiens (TSX : XFLX).

Les avoirs comprennent le iShares Flexible Income Active ETF (TSX : BINC), d’une valeur de 5,9 milliards de dollars (G$), ainsi que des liquidités (en dollars canadiens et américains).

Le fonds cherche à maximiser le revenu à long terme « d’une manière flexible, globale et en allouant principalement à ce que nous percevons comme des secteurs plus difficiles à atteindre du marché des revenus fixes — des choses comme le haut rendement et la dette des marchés émergents, les actifs titrisés », explique Rachel Siu, responsable de la stratégie des revenus fixes au Canada chez BlackRock.

L’objectif est de maximiser le revenu « efficacement à travers différents cycles et différents environnements de marché », continue Rachel Siu. Elle précise que « nous avons traversé une période où les banques centrales ont commencé à réduire leurs taux, et les rendements ont beaucoup bougé au cours de l’été ».

Dans un rapport récent, FTSE Russell observe que « l’assouplissement des banques centrales et la baisse de l’inflation ont soutenu les marchés obligataires mondiaux » au troisième trimestre 2024, et que la courbe de rendement canadienne s’est normalisée après trois réductions des taux d’intérêt par la Banque du Canada (BdC).

Alors que la BdC et d’autres banques centrales devraient procéder à de nouvelles baisses de taux, Raj Lala et Rachel Siu ont tous deux exprimé un point de vue optimiste sur les titres à revenu fixe.

« D’une manière générale, nous sommes très enthousiastes quant aux opportunités offertes par les titres à revenu fixe dans le contexte actuel, affirme Rachel Siu. Maintenant que les banques centrales sont sur la voie de l’assouplissement, nous pensons que les investisseurs ont la possibilité de bénéficier d’un bon rapport prix-rendement. »

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Apparition d’une nouvelle stratégie d’options d’achats couvertes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/apparition-dune-nouvelle-strategie-doptions-dachats-couvertes/ Wed, 11 Oct 2023 10:33:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96595 FOCUS FNB - Des FNB de titres à revenu fixes sont les actifs sous-jacents de ces fonds.

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En septembre, le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) a vu apparaître un nouveau genre de FNB, soit les FNB de vente d’options d’achat couverte sur titres à revenu fixe.

Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) notait cette première canadienne avec l’arrivée sur le marché du Hamilton U.S. Bond Yield Maximizer ETF (HBND). D’autres manufacturiers, dont Harvest, ont emboité le pas ou le feront, car une poignée d’émetteurs de fonds (Evolve, Horizons) avaient, en septembre, rempli un prospectus préliminaire dans le but d’ajouter ce type de fonds à leur gamme.

Jusqu’à présent, les premiers FNB lancés ont quelques traits communs. D’abord, comme bon nombre de fonds ayant comme actif sous gestion des titres à revenu fixe étrangers, on retrouve une couverture contre le risque change. De plus, des gestionnaires actifs tentent de dégager pour l’investisseur un revenu de prime supplémentaire en vendant des options d’achats couvertes sur les actifs qu’ils gèrent.

En raison de ces opérations, ces FNB ont des taux de distribution mensuelle plus élevés que les autres FNB obligataires.

Que peut-on s’attendre de ce nouveau genre de FNB? Deux équipes d’analystes ont tenté de répondre à cette question en regardant l’expérience américaine où ce type de fonds est offert depuis un an.

Celle de Banque Nationale Marchés financiers note que ces lancements font suite au succès récent de l’iShares 20+ Year Treasury Bond BuyWrite Strategy ETF (TLTW) aux États-Unis, qui a été lancé il y a un peu plus d’un an et qui a connu un énorme succès dans un marché obligataire en difficulté.

« Depuis son lancement, le TLTW a attiré plus de 740 millions de dollars d’entrées nettes et détient désormais 660 millions de dollars d’actifs. Depuis le début de l’année, TLTW a surperformé de 7,4 % son homologue TLT, qui n’est pas un FNB d’options d’achat couvertes, ce qui s’explique en grande partie par le rendement supplémentaire. Cela n’est pas surprenant puisque les stratégies d’options d’achat couvertes sont susceptibles de surperformer les versions d’options d’achat non couvertes lorsque les marchés sous-jacents sont à la baisse », écrivent les auteurs de la note de BNMF.

Il existe trois autres fonds obligataires d’options d’achat aux États-Unis, dont deux proposent une exposition aux obligations d’entreprises et un seul aux bons du Trésor américain, ajoutent-ils. Ils n’ont pas tous connu le même succès en termes de ventes nettes.

Les fonds iShares High Yield Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (HYGW US Equity, frais de gestion: 0,69%), et iShares Investment Grade Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (LQDW US Equity, frais de gestion de : 0,34%) ont eu des ventes nettes plutôt faibles.

Expérience américaine

La stratégie spécifique mise en œuvre pour les options d’achat couvertes a un impact important sur la performance et le rendement des options d’achat couvertes mise en œuvre, souligne l’équipe d’analystes de Valeurs mobilières TD. En effet, iShares a implanté une stratégie selon laquelle elle vend des options d’achat hors du cours (out of the money) de 2 % sur 100 % du portefeuille sous-jacent.

« Si iShares adoptait une stratégie différente de vente d’options d’achat, la performance pourrait être très différente », écrivent les auteurs de la note de Valeurs mobilières TD, dont entre autres Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB et Mary Jane Young, cheffe des négociations, ventes et stratégies de FNB. Ils notent que les FNB obligataires à option d’achat couverte ne vendent que des options sur des FNB obligataires, et non sur les obligations sous-jacentes. Ils ajoutent que Hamilton, contrairement à iShares, vend des options d’achats dans le cours (at the money).

Par ailleurs, TLTW a obtenu le plus de succès auprès des investisseurs, tandis que les flux vers HYGW et LQDW ont été relativement faibles.

Étant donné que ces FNB existent depuis plus d’un an, leurs données historiques donnent un aperçu du comportement de ces FNB par rapport à leurs FNB sous-jacents traditionnels. Les données montrent que le TLTW a offert un rendement stupéfiant de 18,66 % sur 12 mois, contre 3,39 % pour le TLT. La différence de 15,28 points de pourcentage correspond au revenu des primes d’options d’achat couvertes.

« Il convient de souligner qu’aux États-Unis, les primes des options d’achats sont imposées comme un revenu, alors qu’au Canada, elles sont généralement imposées comme des gains en capital. Les primes d’option d’achat sont largement déterminées par la volatilité du prix du sous-jacent, qui a évolué de manière significative tout au long de l’année. En fait, le rendement indiqué sur la base de la distribution la plus récente a déjà baissé à 13,21 %, ce qui suggère des primes moins élevées pour la vente d’options d’achat en raison d’une moindre volatilité des prix du TLT », lit-on dans la note de VMTD. La même tendance est observée pour HYGW et LQDW.

Dans l’ensemble, les niveaux de rendement des FNB d’obligations à option d’achat couverte peuvent varier considérablement d’un moment à l’autre. Cette variabilité est probablement la raison pour laquelle les FNB cotés au Canada visent un rendement de 10 %, malgré la possibilité de rendements plus élevés, selon Valeurs mobilières TD.

Par ailleurs, les FNB obligataires de vente d’options d’achat couvertes peuvent surperformer ou sous-performer leur FNB sous-jacent en fonction de l’environnement, soulignent les auteurs de VMTD : « Il n’y a aucune certitude que le FNB d’options d’achat couvertes affichera une performance supérieure ou inférieure à celle des FNB sous-jacents au cours d’une période donnée. » Cette performante dépend largement de la volatilité des prix et des mouvements des FNB sous-jacents.

Notons que les TLTW et HYGW ont surperformé leurs FNB sous-jacents (TLT et HYG) sur une période de 12 mois, tandis que le LQDW a légèrement sous-performé.

Potentiel à la hausse limité

Même si les FNB d’options d’achat couvertes présentent un taux de distribution élevé, ce qui peut être attrayant pour certains, les investisseurs devraient bien les comprendre avant d’y investir. Ces FNB ont des défauts, dont le principal est de perdre le potentiel à la hausse de ces fonds. En effet, le potentiel à la hausse de ces FNB est limité par l’option d’achat. Si le prix du FNB sous-jacent monte rapidement, l’acheteur de l’option d’achat va exercer son option ce qui nuit au potentiel d’appréciation de l’actif sous-jacent à long terme.

Les investisseurs achètent des FNB d’obligations gouvernementales à long terme pour se protéger de la récession, car on s’attend à ce que ces FNB montent en flèche si les taux à long terme chutent pendant une récession, ce qui pourrait servir de couverture contre les pertes du marché des actions, souligne VMTD : « Les FNB de vente d’options d’achats sur obligations gouvernementales peuvent se comporter différemment en cas de récession, car le potentiel de hausse des prix est quelque peu limité par la vente d’options d’achat. Les investisseurs doivent tenir compte de cette limite. »

Par ailleurs, en raison de la popularité des FNB d’obligations totales (aggregate bond ETFs) et des FNB d’obligations à court terme parmi les investisseurs canadiens, VMTD ne serait pas surpris qu’ils deviennent l’actif sous-gestion de FNB canadiens de vente d’options d’achats sur titre à revenu fixe.

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L’investissement indiciel n’est pas passif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/linvestissement-indiciel-nest-pas-passif/ Wed, 09 Aug 2023 10:21:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95510 FOCUS FNB - Le rééquilibrage de l’indice Nasdaq le rappelle.

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Vers le 21 juillet, Nasdaq mettait en œuvre un rééquilibrage spécial de son indice phare, le Nasdaq-100 Index (NDX). Cette opération vise à réduire la surconcentration de l’indice dans certains titres. Aucun titre n’a été retiré ou ajouté à l’indice.

Cet événement rappelle aux clients et aux conseillers qu’un fonds négocié en Bourse (FNB) indiciel est issu d’une méthodologie et laquelle est gérée par une organisation. En fonction de cette méthodologie, un indice est périodiquement rééquilibré et souvent reconstitué annuellement en fonction des règles de l’indice, des événements de marchés, comme les fusions et acquisitions, fermetures d’entreprises et les fluctuations dans les valeurs des titres en portefeuille.

« L’événement rappelle que l’investissement indiciel n’est pas nécessairement synonyme d’investissement passif et que la construction et le maintien d’un indice impliquent souvent de nombreuses décisions actives de la part des fabricants d’indices », lit-on dans une note à des clients sur la question produite à la mi-juillet par une équipe d’analyse de Marchés des capitaux CIBC, dont fait partie Jin Yan, Ian de Verteuil, Shaz Merwat et Jinzhu Zhai.

Selon cette note, environ 11 % de la pondération l’indice Nasdaq-100 a été redistribué à des plus petits émetteurs de l’indice. Les 10 plus importants titres de l’indice devaient passer d’une pondération de 59,6 % à 48,9 %, selon le plan prévu en juillet.

En juillet, Marchés des capitaux CIBC soulignait que ce genre de changement peut avoir différentes conséquences pour les investisseurs. D’abord, un rééquilibrage constitue un événement important de liquidité. Un volume de titres est vendu et d’autres sont achetés. Le défi est que les titres nouvellement achetés doivent avoir un volume suffisant pour absorber la demande. Pour une poignée de titres, le volume qui devait être acheté était supérieur au volume quotidien moyen.

Ensuite, un rééquilibrage est aussi synonyme que certains titres réalisent un gain en capital, ce qui engendre des conséquences fiscales dans les comptes non enregistrés. « Compte tenu de l’appréciation substantielle du prix des actions des principaux composants du NDX depuis le début de l’année, le rééquilibrage est susceptible de générer des gains en capital pour la plupart des FNB liés à l’indice. Les détenteurs de ces FNB devraient considérer la cristallisation des gains comme le résultat de décisions d’investissement « réussies », malgré les conséquences fiscales à court terme », écrivaient les auteurs de la note.

En outre, les investisseurs doivent garder en tête que ceux qui administrent les indices peuvent faire des choix qui se révèleront parfois financièrement moins rentables, comme le relatent les analystes de Marchés des capitaux CIBC : « Un autre excellent exemple est l’indice S&P 500 (SPX), où les composants de l’indice sont déterminés par un comité de l’indice plutôt que par des mesures purement quantitatives telles que la capitalisation boursière ou la liquidité. Notamment, Tesla Inc. (TSLA) n’a été ajouté à l’indice qu’en décembre 2020, alors que l’action était devenue éligible à l’inclusion en juillet de la même année, suite à la publication de ses résultats du deuxième trimestre. La décision de ne pas inclure TSLA initialement a certainement coûté aux investisseurs liés à l’indice SPX, car ils ont manqué une partie de la hausse de l’action. »

Par ailleurs, ce rééquilibrage met en lumière les effets potentiellement inattendus qu’ils peuvent engendrer. Par exemple, pour un client qui investissait dans l’indice Nasdaq précisément pour sa forte concentration dans le secteur technologique, ce rééquilibrage peut être mal accueilli.

Le secteur des FNB a répondu à cette insatisfaction en créant un produit unique, comme l’a fait valoir l’infolettre mensuelle Market Structure update de juillet, produite par Banque Nationale Marchés financiers. En effet, le mois dernier, Evolve Funds Group a lancé le Evolve NASDAQ Technology Index Fund (QQQT). QQQT est le premier FNB canadien qui mise uniquement sur les valeurs technologiques de l’indice Nasdaq-100.

« D’une certaine manière, la coexistence d’un FNB Nasdaq-100 (XQQ, par exemple) et d’un FNB Nasdaq-100 Technology (QQQT) dément le mythe de l’investissement passif. Bien que les investisseurs cherchent à minimiser les coûts de transaction et le risque idiosyncrasique par le biais des FNB, nombreux sont ceux qui cherchent encore à utiliser des fonds thématiques ou autrement ciblés pour exprimer leur point de vue sur le marché. Si les fonds indiciels ont tué la gestion active, ils seront également à l’origine de sa renaissance », lit-on dans la note de Banque Nationale Marchés financiers.

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Agiles fonds alternatifs liquides https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/agiles-fonds-alternatifs-liquides/ Mon, 05 Jun 2023 04:13:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94276 Certains se sont illustrés en 2022.

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Durant la chute des marchés qui a sévi pendant les neuf premiers mois de 2022, l’indice S&P 500 a reculé de 19,7 % et le S&P TSX, de 11,1 %. Tandis que la plupart des portefeuilles mordaient la poussière, dans la foulée, les détenteurs des meilleurs fonds alternatifs enregistraient des gains positifs.

Le Fonds Fidelity Valeur mondiale à positions longues/courtes sur neuf mois a récolté un vertigineux 45,8 %, le Fonds d’occasions en difficulté Black Diamond a affiché un gain de 44,8 % tandis que le Fonds de stratégies sur devises Ninepoint a réalisé 34,3 %.

Rendements spectaculaires, certes, en période de détresse boursière, mais attention à la suite. Dans les six mois qui ont suivi la débandade, le fonds de Fidelity a été à la traîne des deux indices, soit une remontée de 7,1 % contre 14,2 % pour le S&P 500 et 10,8 % pour le S&P/TSX. Dans le cas du fonds de Black Diamond, c’est au lendemain de la chute des marchés que les choses se sont détériorées, le fonds s’engloutissant de 86,5 %, et celui de Ninepoint, de 14,7 %.

Défensif… Ou défoncé

Pour cette chronique, nous avons demandé à Fundata de produire deux tableaux (dont nous montrons des extraits ci-joints). D’une part, Fundata a établi un classement des fonds alternatifs liquides qui ont montré la plus forte résistance à la baisse durant la chute boursière, d’autre part, un classement des fonds qui ont montré la plus forte remontée après la chute.

Pour consulter le tableau en grand format, cliquez ici.

Les différences sont étonnantes. Dans le premier cas, les fonds les plus défensifs, au point de profiter même de la baisse boursière, ont démontré peu de vigueur dans la remontée. Le fonds qui se détache le plus à ce chapitre est le Fonds de couverture à rendement absolu Accelerate, qui a augmenté de 3,8 % durant la baisse et continué sur sa lancée, progressant par la suite de 12,4 %.

Dans l’autre classement, on assiste à des remontées spectaculaires. Par exemple, le FNB Bitcoin carbo-négatif Accelerate a grimpé de 45,8 % et le FNB des crypto-monnaies Evolve, de 39 %. Cependant, ni l’un ni l’autre n’a réussi à rattraper les pertes subies durant la débâcle : le premier a reculé de 53,8 %, l’autre de 56,4 %. En fait, aucun des fonds de ce classement n’a vraiment réussi à récupérer les pertes des neuf mois précédents, sauf le Friedberg Global-Macro Hedge Fund:après avoir cédé 7,9 % (moins que les deux grands indices), il s’est hissé hardiment de 26,4 %.

Notons aussi que les trois premiers fonds du deuxième classement sont tous consacrés aux crypto-monnaies, un marché hautement spéculatif dont les hauts et les bas semblent échapper à toute rationalité.

L’effet « vente à découvert »

L’élément clé dans la recette des fonds qui ont résisté à la chute boursière – qui ont en fait gagné durant cette période – tient à la vente à découvert. L’autre composante importante est celle du levier financier.

La stratégie d’Accelerate recourt aux grands facteurs bien connus : valeur, momentum, qualité, croissance, comme plusieurs fonds classiques, d’ailleurs. « Mais ce qui manque à ces fonds est la partie de la vente à découvert », tranche Julian Klimochko, chef de la direction et chef des investissements à Accelerate Financial Technologies, à Calgary.

Le fonds procède en filtrant mensuellement les 4 000 titres boursiers en Amérique du Nord pour en tirer deux classements de 50 titres. Les 50 meilleurs titres présentent une foule de composantes positives relatives aux facteurs énumérés plus haut et sont les candidats qu’Accelerate achète. Puis il y a les 50 titres « cancres » que la firme vend à découvert. À partir de ces sélections, les titres sont constamment rééquilibrés.

« Nous établissons le point d’équilibre à 110 % acheteur et 50 % vendeur, de façon telle que notre exposition brute est de 160 %, mais notre exposition nette, de 60 % », dit le dirigeant. C’est ainsi que le portefeuille préserve sa neutralité par rapport au marché des actions.

Repérer les changements positifs

Une stratégie similaire anime Jeff Bradacs, cochef des stratégies d’actions et chef de la gestion de portefeuille et négociation chez Picton Mahoney Asset Management, à Toronto. L’objectif de son fonds, typique pour la catégorie non traditionnelle, est « de produire des rendements positifs quelle que soit la direction des marchés, dit-il. Nous tâchons de produire de l’alpha entre nos positions longues et à découvert, éliminant ainsi tout bêta. Car le rendement résulte souvent d’une catégorie d’actifs (bêta) plutôt que de l’habileté du gestionnaire (alpha). En étant un marché neutre, on retranche le bêta et on se concentre sur l’alpha que peut produire le gestionnaire. »

L’approche de Jeff Bradacs se distingue de celle de Julian Klymochko en ce qu’il se concentre sur les entreprises où il repère des changements positifs ou des changements négatifs, achetant les premières, vendant à découvert les secondes. Par changement positif, il entend des situations où une entreprise gagne un nouveau marché ou un président de premier plan; un changement négatif signale évidemment le contraire.

Le FNB d’investissements alternatifs liquides de Banque Nationale Investissements (BNI) adopte une stratégie complètement différente des deux fonds précédents, axée sur les contrats à terme. Ici, le portefeuille est réparti entre des obligations gouvernementales américaines (T-Bills) à environ 95 %, et des contrats à terme concentrés dans le secteur des denrées de base et des devises.

Il faut dire que les contrats à terme introduisent une valeur notionnelle qui compose en quelque sorte le levier du portefeuille. Ainsi, contre une mise au jeu de 5 $, le fonds retient un contrat à terme sur le maïs qui peut engager une valeur notionnelle de 60 $, alors qu’un autre contrat sur le cuivre engagerait une valeur notionnelle de 35 $, explique Zaid Shoufan, associé à BNI. Ainsi, le portefeuille se retrouve avec un levier de 100 % en contrepartie de ses positions obligataires de 95 $. « Le fonds maintient un levier moyen autour de 120%, mais on peut aussi monter à 250 % et même jusqu’à 300 % », explique le gestionnaire.

L’objectif du fonds est de produire un rendement absolu de 3 % net de frais au-dessus du rendement de la partie obligataire. « Ce sont les contrats à terme qui donnent cette valeur ajoutée », note Zaid Shoufan. Cependant, dans le cas de la chute boursière de 2022, c’est la vente à découvert de titres obligataires qui a permis au fonds de générer un rendement à contre-courant de 10,3 %.

Les rendements positifs exceptionnels des lauréats de notre classement étaient-ils opportunistes? Julian Klymochko s’en défend bien. Son approche n’est pas « tactique », insiste-t-il. Avant que les marchés ne sombrent, les positions longues et à découvert étaient déjà fermement établies, laissant les choses suivre leur cours dans la chute générale. Une position opportuniste, par exemple, aurait été de se précipiter pour vendre à découvert des titres technologiques. Or, « nous n’avons jamais vendu à découvert les FANG (Facebook, Amazon, Netflix, Google, Microsoft), affirme le gestionnaire, parce qu’il s’agit de titres de haute qualité, bien qu’ils soient surévalués; mais ils ne ressortent pas ni dans notre décile supérieur ni dans le décile inférieur ».

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Occasions chez les FNB de cybersécurité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/occasions-chez-les-fnb-de-cybersecurite/ Wed, 10 May 2023 10:08:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93924 FOCUS FNB - Face à l’augmentation des menaces des pirates informatiques, les entreprises de cybersécurité pourraient devenir les services publics du monde de la technologie.

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L’activité économique se déroulant de plus en plus en ligne, les cyberattaques constituent une menace permanente. C’est pourquoi les entreprises de cybersécurité, souvent considérées comme le segment des services publics du monde numérique, continuent de croître rapidement, même dans une économie morose.

La cybersécurité n’est probablement pas un secteur auquel les gens pensent lorsqu’ils se demandent : « Où vais-je investir dans un contexte de récession ? Mais ils devraient probablement le faire », a déclaré Raj Lala, président-directeur général d’Evolve Funds Group Inc.

Selon lui, la cybersécurité est l’un des rares domaines technologiques à être considéré comme une dépense non discrétionnaire par les entreprises clientes : « Même si les clients ont des difficultés financières, la cybersécurité est l’un des derniers domaines dans lesquels elles réduiront leurs dépenses ».

Evolve, dont le siège social est situé à Toronto, gère le fonds Evolve Cyber Security Index Fund, lancé en 2017 et doté de 133 millions de dollars en actif géré. Il s’agit du plus ancien et du plus important fonds négocié en Bourse (FNB) thématique de ce type au Canada. Il s’agit de l’un des cinq FNB de cybersécurité cotés au Canada, et chacun d’eux est indiciel.

En 2021, le FNB First Trust Nasdaq Cybersecurity et le FNB Horizons GX Cybersecurity Index ont rejoint ce thème d’investissement. Les nouveaux venus, tous deux lancés l’année dernière, sont le CI Digital Security ETF et l’iShares Cybersecurity and Tech Index ETF.

Karl Cheong, responsable de la distribution chez First Trust Portfolios Canada, de Toronto, a déclaré qu’il s’attendait à ce que les investisseurs en actions se concentrent davantage sur les fondamentaux et moins sur les actions conceptuelles dans le marché léthargique actuel.

Si c’est le cas, cela devrait favoriser les entreprises de cybersécurité. « Des ventes aux marges d’exploitation en passant par les bénéfices, les entreprises connaissent une croissance saine », a déclaré Karl Cheong.

Mark Noble, vice-président exécutif, stratégie FNB, chez Horizons ETFs Management (Canada), de Toronto, a déclaré que la cybersécurité est plus mature et établie que d’autres secteurs tels que les cryptoactifs ou l’intelligence artificielle, qui se trouvent à des stades d’adoption plus précoces par les investisseurs. « Je considérerais que la cybersécurité est probablement plus proche des sociétés technologiques traditionnelles de logiciels Internet », a-t-il dit.

Le FNB Horizons obtient son exposition en détenant des parts couvertes en devises d’un FNB coté au NASDAQ et géré par sa filiale américaine Global X Management Co. LLC. Global X s’attend à ce que les dépenses en matière de cybersécurité dépassent celles du reste du secteur des technologies de l’information, à court et à moyen terme, car les cyberattaques sont de plus en plus fréquentes et sophistiquées.

La tendance du télétravail ou du travail hybride, ainsi que le passage au stockage de données dans l’infonuagique, contribuent à augmenter la vulnérabilité des entreprises face aux pirates informatiques.

De même, les entreprises, les gouvernements et les autres types d’organisations ne sont pas réellement en mesure de lutter seuls contre les pirates informatiques et traiter leur demande de rançons (ransomwares) en raison notamment de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. « En raison de cette pénurie de capital humain, les entreprises ne peuvent pas trouver suffisamment de personnel pour répondre à leurs besoins en matière de cybersécurité », a déclaré Raj Lala. « Elles finissent donc par externaliser la majeure partie de leur travail de cybersécurité. »

Cela se traduit par une forte croissance pour des entreprises telles que Fortinet Inc., basée en Californie, qui figure parmi les principaux titres des cinq FNB. En 2022, Fortinet a enregistré une croissance de 32 % de son chiffre d’affaires, qui a atteint 4,4 milliards de dollars américains (G$), et un bénéfice net de 857 M$ US. Il s’agit de sa 14e année consécutive de rentabilité depuis son premier appel public à l’épargne en 2009.

Parmi les autres titres fréquemment détenus, émis par des entreprises toutes basées aux États-Unis, figurent Palo Alto Networks Inc, Okta Inc et CrowdStrike Holdings Inc.

En adoptant une approche de panier, comme avec les 40 actions du FNB d’Horizons, les investisseurs peuvent être assurés de participer à la croissance du secteur, a signalé Mark Noble. « La dernière chose que l’on souhaite, c’est de choisir un titre qui présente une dispersion individuelle par rapport au thème pour une raison ou une autre, ce qui fait que l’on ne participe pas à ce thème. »

Bien que les portefeuilles des cinq FNB présentent de nombreuses similitudes, certains d’entre eux ont une exposition plus large aux technologies. Les titres détenus par le fonds de CI, par exemple, comprennent les grandes capitalisations comme Microsoft Corp, Alphabet Inc et NVIDIA Corp, dont aucune n’est principalement un fournisseur de cybersécurité.

Le FNB d’Evolve, qui détient environ 43 actions de sociétés de matériel, de logiciels et de conseil, dont la capitalisation boursière est d’au moins 100 M$, fait partie fonds les plus orientés vers leurs thèmes.

« Nous voulions vraiment nous assurer que les entreprises qui réalisaient 90 à 100 % de leur chiffre d’affaires dans le domaine de la cybersécurité étaient bien présentes », a expliqué Raj Lala.

Le portefeuille d’Evolve permet également d’obtenir une exposition à des entreprises que les investisseurs ne détiendraient pas autrement, étant donné qu’il y a peu de chevauchement avec les titres des indices de grandes capitalisations comme le S&P 500 ou le NASDAQ 100.

Le FNB de First Trust est également exposé à des sociétés technologiques plus larges, dont Broadcom Inc. et Cisco Systems Inc. et exige une capitalisation boursière minimale de 500 M$ pour ses quelque 35 titres en portefeuille

Selon Karl Cheong, le fait d’inclure des sociétés à grande capitalisation dans le portefeuille permet d’obtenir de meilleures caractéristiques de protection à la baisse par rapport à ses homologues davantage spécialisés, ce qui devrait se vérifier au fil du temps. Mais le portefeuille de First Trust pourrait être à la traîne par rapport à ses pairs, a-t-il ajouté, alors que les conditions du marché favoriseraient les actions à plus petite capitalisation et à bêta plus élevé.

Malgré les attributs positifs du secteur de la cybersécurité, les trois FNB ayant une année civile complète de rendement en 2022 ont perdu de l’argent l’année dernière. Raj Lala, dont le fonds Evolve a perdu 36,6 %, blâme les ventes indiscriminées en période de marché baissier.

Karl Cheong de First Trust, dont le FNB a perdu 21,4 %, partage cet avis. Il a fait remarquer que parmi les quelque 90 % de titres de First Trust dont les flux de trésorerie étaient positifs, certains se vendaient plus que d’autres.

Les valorisations élevées sont en partie responsables de la volatilité des valeurs liées à la cybersécurité. « L’ensemble du marché reconnaît la demande à long terme en matière de cybersécurité, et ces actions sont tout simplement chères », a déclaré Mark Noble, dont le FNB Horizons a perdu 35,4 % l’année dernière. « Le fait que les valorisations élevées sont généralement très vulnérables à la hausse des taux d’intérêt a nui à ces titres. »

Les rendements des FNB sur la cybersécurité sont devenus positifs cette année, ce qui est une bonne nouvelle.

Le FNB d’Evolve, le seul à disposer d’un historique de cinq ans, a affiché un rendement annuel de 9,1 % sur cette période.

Bien que les valorisations des entreprises de cybersécurité restent légèrement supérieures à celles du marché général, elles ont considérablement baissé. Au début de l’année, le ratio cours-bénéfice moyen des actions rentables du FNB de First Trust était de 21, contre 28 l’année dernière.

« Les valorisations ne sont pas excessives par rapport à l’indice de référence [S&P 500], explique Karl Cheong, mais les bénéfices et les ventes sont nettement supérieurs et devraient continuer sur cette voie dans un avenir prévisible. C’est donc là que nous pensons qu’il y aura un plancher pour ce secteur, étant donné sa tendance favorable. »

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Vague de fermetures de FNB pour débuter l’année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/vague-de-fermetures-de-fnb-pour-debuter-lannee/ Wed, 08 Feb 2023 14:55:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91738 FOCUS FNB - Ce qui est sain pour l’industrie, selon un observateur.

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À la fin de janvier, les manufacturiers de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens avaient annoncé déjà 29 fermetures de FNB au courant de 2023, observe Valeurs mobilières TD. Il s’agit des deux tiers du nombre moyen de fermetures annuelles observé depuis les cinq dernières années.

« Il ne fait aucun doute que de nombreux émetteurs anticipent leurs annonces de fermeture de FNB, mais il est probable que l’année 2023 dépassera les fermetures annuelles récentes de FNB. Il s’agit d’un élément positif pour l’industrie des FNB, car les fermetures sont un indicateur clé d’un écosystème sain », écrivent les auteurs de l’étude chez Valeurs mobilières TD, dont Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB, ainsi que Mary Jane Young, chef de la négociation de FNB.

Selon eux, la fermeture de FNB signifie une utilisation prudente du capital, une prudence sur le plan des lancements de FNB et la volonté des émetteurs de fonds de capituler sur une idée et de passer à de nouveaux FNB avec des perspectives plus reluisantes.

Le nombre de lancements de FNB en 2022 (154 lancements) a été en baisse de 28 % par rapport à l’année précédente (215 émissions de fonds en 2021) en raison du fait que de nombreux émetteurs ont attendu, considérant l’environnement difficile sur le plan des marchés financiers. C’est notamment pour cette raison l’on observe une petite vague de fermetures en ce début de 2023, selon Valeurs mobilières TD.

La concurrence structurelle du marché canadien des FNB est un autre facteur expliquant la baisse significative du nombre de lancements de FNB en 2022. Avec une taille de marché totale de 340 G$, le marché canadien des FNB compte plus de 1 300 produits, comparativement au marché américain des FNB qui compte plus de 6000 G$ d’actifs et plus de 3 000 produits.

« Compte tenu de la taille limitée du marché et du grand nombre de produits, les gestionnaires de FNB canadiens ont naturellement plus de difficultés à atteindre une taille suffisante et à devenir rentables au niveau des fonds. En fait, les FNB canadiens ont connu une baisse de l’actif moyen par fonds en 2022, car le marché a subi d’importantes baisses », lit-on dans la note.

À la fin de 2022, plus de la moitié des FNB canadiens avaient un actif sous gestion de moins de 50 millions de dollars, ce qui est considéré comme un actif sous gestion commun pour qu’un FNB devienne rentable, selon Valeurs mobilières TD.

En comparaison, le secteur des FNB américains a connu plus de 440 nouveaux lancements de FNB en 2022, soit un niveau similaire à celui de 2021. Le nombre de fermetures de FNB a presque doublé en 2022 par rapport à celui de 2021, mais il est resté comparable à celui des années précédentes. Avec un actif moyen sous gestion de 2,3 G$ par FNB, les émetteurs de FNB américains sont mieux protégés en ce qui concerne le maintien de la rentabilité, ce qui se traduit par une pression moindre sur la fermeture des FNB ou le report des lancements par rapport à leurs homologues canadiens, d’après les auteurs de l’étude.

La majeure partie des fermetures de FNB annoncées en 2023 découle de la rationalisation de la gamme de produits de Invesco. En effet, le manufacturier annonçait, le 23 janvier 2023, qu’il fermera 25 FNB au Canada dont l’actif total est supérieur à 200 M$.

Cette fermeture touche un tiers des FNB d’Invesco au Canada, mais ne représente que 4 % de ses actifs sous gestion, selon Valeurs mobilières TD. Les FNB touchés ont principalement de petits actifs sous gestion, allant de moins de 1 million de dollars à 49 M$.

« En fermant les FNB qui ont moins de succès, Invesco vise à se concentrer davantage sur les secteurs où la demande des clients est élevée et à offrir un meilleur service et un meilleur soutien tout en investissant dans de nouveaux produits à forte demande. Invesco ferme également 26 FNB aux États-Unis pour des raisons similaires. Ces FNB ne représentent qu’une petite partie de l’actif total sous gestion, soit moins de 0,5 % des plus de 340 G$ détenus par plus de 240 FNB d’Invesco aux États-Unis », lit-on dans l’étude.

Le cas d’Invesco n’est qu’un exemple. De 2018 à 2022, c’est RBC iShares qui affiche la part la plus importante du nombre de FNB fermés (23 %), suivie de Placements CI (14 %), Evolve (11 %), Horizons ETFs (10%) et First Trust (6 %).

« Certains émetteurs de FNB au Canada sont plus ouverts aux fermetures de FNB que d’autres émetteurs dans le passé. Il ne s’agit pas nécessairement d’une mesure de succès ou d’échec, mais plutôt de la position idéologique de l’émetteur de FNB ou de l’économie générale de cet émetteur », lit-on dans l’analyse des auteurs.

Selon eux, les FNB qui investissent dans les titres les plus risqués et qui sont les moins en demande pourraient aussi être fermés ou fusionnés en 2023.

Les auteurs soulignent que ces fermetures sont saines et suivent une récente vague de lancements, lesquels ont été plus nombreux que les fermetures depuis 2018. Au début de cette dernière année, le marché canadien des FNB affichait un actif total de 150 G$ investis dans 692 FNB, par rapport à 340 G$ et 1331 FNB, à la fin de décembre. « Parmi les nouveaux actifs depuis 2018, 57 % sont allés dans des FNB cotés avant 2018, tandis que les FNB plus récents ont bénéficié de 43 % de la croissance des actifs du secteur depuis 2018. Il s’agit là d’un signe significatif d’attrait pour les nouveaux FNB. Cette croissance significative a attiré de nombreux gestionnaires de fonds à participer au secteur émergent des FNB en lançant des FNB », observent les analystes de Valeurs mobilières TD.

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