Fidelity Investments – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Nov 2024 12:43:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fidelity Investments – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Fidelity Investments modifie le niveau de risque de quatre fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-investments-modifie-le-niveau-de-risque-de-quatre-fonds/ Wed, 20 Nov 2024 12:43:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104038 PRODUITS – Ces derniers augmentent.

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Fidelity Investments Canada modifie le niveau de risque pour certains de ses fonds.

Fidelity Investments Canada ajuste le niveau de risque de quatre fonds à partir du 6 décembre :

  • le Fonds Fidelity Actions d’innovation et Obligations multisectorielles passera de « faible à moyen » à « moyen » ;
  • le Fonds Fidelity FNB indiciel Obligations canadiennes – Approche systématique passera de « faible » à « faible à moyen » ;
  • et les niveaux de risque de la Fiducie de placement Fidelity Actions internationales et du Mandat privé Fidelity Actions internationales augmenteront de « moyen » à « moyen à élevé ».

De plus, depuis le 8 novembre, les exclusions de placement du Fonds Fidelity Leadership climatique sont mises à jour pour offrir davantage de flexibilité au gestionnaire de portefeuille. Ces ajustements permettent d’investir dans des solutions à faibles émissions de carbone et dans des entreprises renforçant leur stratégie d’adaptation au changement climatique.

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Force tranquille en soutien aux CP https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/force-tranquille-en-soutien-aux-cp/ Mon, 16 Sep 2024 04:03:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102799 Avec son équipe, elle souhaite leur faciliter la vie.

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Julie ­ouellet est devenue ­vice-présidente et directrice nationale des ventes, courtage en valeurs mobilières à ­Valeurs mobilières ­Desjardins (VMD) en mars 2022. Son arrivée survenait après une période tumultueuse qui avait ébranlé le courtier.

En 2019, un changement d’orientation stratégique assorti d’une restructuration amène plusieurs hauts dirigeants et conseillers en placement (CP) à quitter l’organisation au profit de la concurrence. De la fin de février 2019 à la fin de février 2020, le nombre de ­CP à ­VMD passe de 237 à 219.

« C’était le chaos chez ­VMD, témoignait ­David ­Lemieux, ­vice-président et directeur général à ­VMD, dans un entretien publié dans Finance et Investissement en juin 2023. Mais nous avons pu rallier les ­CP qui étaient les leaders chez nous et nous avons réussi à gagner leur confiance. »

Il a néanmoins fallu renforcer l’organisation afin de se donner une structure efficace, ­ajoute-t-il. David ­Lemieux s’est ainsi adjoint une équipe de direction pour l’épauler. C’est dans ce contexte que ­Julie Ouellet est embauchée. « Ça a été le point tournant », affirme le dirigeant.

« ­Mon rôle consiste à apporter une croissance à la firme », indique ­Julie Ouellet. Selon elle, la firme recherchait son expérience de dévelop­pement des affaires et de recrutement de conseillers.

Depuis ce moment, on constate un renversement de la tendance. De mars 2022 à mars 2024, le nombre de conseillers avec code de représentant est passé de 224 à 227 et l’actif sous gestion, de 41,2 à 48,9 milliards de dollars. Durant cette période, la part de marché des activités québécoises de ­VMD exprimée en termes d’actif géré par des sociétés de courtage en placement au ­Québec est passée de 12,1 % à 12,5 %, selon la ­Banque de données des statistiques officielles sur le ­Québec.

C’est ­Julie ­Ouellet qui reçoit le curriculum vitæ de ceux et celles qui désirent entrer au service de la firme. Elle a contribué à l’embauche de nombreux ­CP depuis son entrée en poste, dont plusieurs en provenance de la concurrence.

VMD compte aujourd’hui 233 ­CP, dont 21 % sont des conseillères. « ­Pour nos postes de conseillers adjoints et conseillers associés (bassin de relève), les femmes représentent 45 % », ­précise-t-elle.

La gent féminine est importante pour bâtir l’organisation, dit-elle : « ­Les femmes, on a tendance à être très empathiques, à prendre le temps et c’est ce dont nos clients ont besoin. Il y aura bientôt beaucoup de transferts intergénérationnels et de nombreuses femmes vont hériter. Ça va donc nous prendre encore plus de femmes pour les servir. »

Julie ­Ouellet en convient : l’industrie financière reste « un domaine pratiquement masculin ». Or, elle souhaite que beaucoup de jeunes femmes se joignent à ­VMD et à l’industrie, « parce que c’est une industrie extraordinaire pour elles ».

« ­Je suis ­moi-même maman. C’est donc important pour moi d’évoluer dans une firme où [une femme comme moi] se sent totalement à l’aise, ­dit-elle. L’équilibre ­travail-famille est hyper important pour moi ».

Selon elle, ­VMD prêche par l’exemple. Elle évoque le rôle de ­Marjorie ­Minet, grande patronne du secteur gestion de patrimoine, mais aussi le rôle de ­Francine ­Allaire, ­ex-présidente et chef de l’exploitation à ­VMD, qui a été la première femme à diriger une firme de courtage en valeurs mobilières au ­Canada.

Elle ajoute que la réputation de ­VMD « est aujourd’hui extrêmement bonne dans l’industrie ». En conséquence, « énormément de gens veulent se joindre à nous. Au point où on n’a pas assez de postes actuellement pour combler toutes les demandes selon les régions ». Le fait que tant de gens « cognent à notre porte comme ça indique que nous allons dans la bonne direction, ­estime-t-elle. C’est une fierté pour nous ».

Initiée jeune au placement

Julie ­Ouellet a toujours eu un intérêt pour les questions financières. C’est à la maison qu’elle a fait ses classes en matière de placements.

« ­Avec mes premiers emplois, dès que j’ai pu investir dans un régime enregistré d’­épargne-retraite (REER), mon père m’a dit : “­Si tu mets 500 $ dans ton ­REER, je mets aussi 500 $”. Alors, j’ai commencé à investir. »

L’enseignement et les conseils financiers dont elle a bénéficié tôt dans sa vie l’ont amenée à vouloir en faire profiter les autres, explique la dirigeante.

Native de ­Rimouski, dans le ­Bas-Saint-Laurent, ­Julie Ouellet a passé une bonne partie de sa vie dans la région de ­Sherbrooke. C’est d’ailleurs à l’Université de Sherbrooke qu’elle a terminé son baccalauréat en finance (2002), tout en effectuant deux de ses trois stages auprès de ­Fidelity ­Investments, à ­Toronto.

Cette expérience a été déterminante : « ­Ce fut très formateur de se retrouver dans une grande firme. C’est vraiment là que j’ai eu le pouls de l’industrie et que j’ai rencontré beaucoup de wholesaler, un rôle que je ne connaissais pas. »

Julie ­Ouellet deviendra d’ailleurs démarcheuse (wholesaler) pendant une dizaine d’années à la ­Banque Nationale du ­Canada (BN). « ­Le travail de wholesaler est l’une des plus belles jobs. Tu as beaucoup de latitude, tu as un budget pour développer le marché et tu décides avec quels clients, quels conseillers tu veux faire affaire. »

Si elle n’avait pas occupé ces fonctions, elle ne serait pas là où elle est aujourd’hui. « ­Les conversations que j’ai eues avec les conseillers et ma curiosité pour leur pratique ont fait que j’ai accumulé un excellent bagage pour mon rôle actuel », ­affirme-t-elle.

C’est en 2001, d’abord à temps partiel pendant ses études, que ­Julie ­Ouellet débute son parcours à la BN, à titre de caissière. « C’est là que j’ai eu mon premier contact avec les clients. J’y ai appris ce qui se passe sur le terrain. » Elle y fait ensuite son troisième stage universitaire (2002), endossant cette fois le rôle de directrice des services financiers. Par la suite, elle se dirige à ­Montréal, où elle gravira les échelons jusqu’à devenir directrice régionale des ventes.

À l’automne 2015, elle reçoit un coup de fil de ­Richard Rousseau, un ancien de la ­Financière ­Banque Nationale devenu dirigeant chez ­Raymond ­James. Le courtier était alors très bien établi dans l’Ouest canadien, puis en Ontario. Mais la firme avait besoin de quelqu’un ayant énormément de contacts chez les ­CP pour faire du recrutement.

« J’ai réfléchi pendant un bon moment. Ce n’est pas évident quand tu es wholesaler de faire le saut vers une seconde carrière, car c’est un très bel emploi. Mais l’opportunité qu’on m’offrait, de développer le Québec, me semblait assez exceptionnelle », lance ­Julie ­Ouellet.

Elle entre chez ­Raymond ­James en 2015. On lui confie d’abord le développement des affaires pour le Québec et la région ­Atlantique pour plus de quatre ans. Puis elle est nommée ­vice-présidente, gestion de patrimoine, ­Groupe gestion privée, ­Québec, en 2019.

Elle garde de bons souvenirs de son passage dans cette firme : « J’ai eu la chance d’assumer tellement de rôles que cela m’a permis de toucher à tout dans l’espace de très peu de temps. »

Vient alors l’appel de ­VMD, en 2022. « ­Quand ­VMD m’a offert la chance, si jeune dans ma carrière, d’avoir un rôle aussi intéressant et motivant que ­celui-ci, je n’ai pas pu refuser », mentionne ­Julie Ouellet.

Vision commune

Il n’est pas toujours nécessaire d’accomplir de grandes choses pour faire évoluer la situation sur le terrain et constater un impact positif, ­affirme-t-elle. « L’une de nos priorités était que nos troupes travaillent dans le même sens que nous. Il nous semblait important de mieux véhiculer notre vision et les projets sur lesquels on travaille. »

Cette volonté d’établir une plus grande proximité avec les équipes s’est incarnée notamment dans un processus visant à diffuser des informations chaque mois auprès des conseillers des neuf territoires. VMD a aussi fait croître le nombre de formations offertes et a consigné ses processus d’affaires afin que les bonnes pratiques soient partagées d’une région à l’autre.

Un processus consultatif a également été mis en place. Que ce soit pour développer des politiques, tester de nouvelles pratiques ou réviser la grille de rémunération, on consulte un comité composé de ­CP de différentes régions, différents groupes d’âge et différents styles de pratique.

Le message maintenant véhiculé sur le terrain est que tout le monde travaille ensemble, illustre la dirigeante. Si on voyait parfois une certaine compétition à l’interne auparavant, « cet ­aspect-là s’est beaucoup atténué, ­dit-elle. Depuis deux ans, le grand ­Desjardins travaille comme une grande équipe ».

Julie ­Ouellet évoque une vision commune qui guide les actions de tous les services afin de déterminer vers qui le membre doit être dirigé pour être le mieux servi selon ses besoins. Elle ajoute que les recommandations de clients entre les secteurs a recommencé, un apport qui constitue « un aspect important de notre croissance ».

La dirigeante précise que « la grande nouveauté cette année », c’est la collaboration avec les centres Desjardins Entreprises. « ­Que ce soit chez ­VMD, chez ­Service Signature, ou chez ­Gestion privée Desjardins, on s’assure que nos entrepreneurs vont nous choisir pour gérer leur patrimoine. »

La technologie est un autre facteur d’impact. Un logiciel de gestion de la relation client est graduel­lement mis en service, « non seulement chez ­VMD, mais aussi à travers le réseau des caisses ». Les premiers blocs qui ont été déployés concernent justement les recommandations. « Maintenant, quand il y a des références, on est capable d’[assurer un suivi] », indique ­Julie ­Ouellet. D’autres blocs seront déployés dans les prochains mois.

Sur le plan du soutien pour les fonctions administratives (back-office), certains processus ont été automatisés et d’autres le seront, dont ceux d’ouverture de compte. L’amélioration de la technologie est une priorité, selon elle, « parce que c’est une des choses qui ralentit la productivité de nos gens sur le terrain ».

La dirigeante admet que les nouvelles exigences réglementaires, dont la mise à jour plus fréquente des dossiers clients et la documentation détaillée des transactions, « sont un gros irritant pour nos ­CP. Ça apporte une lourdeur administrative assez importante ». En réponse à ceci, ­VMD a fait évoluer le rôle de ses conseillers surveillants afin qu’ils ne soient pas juste « la police », illustre ­Julie ­Ouellet, mais qu’ils jouent un ­rôle-conseil en apportant de meilleures pratiques d’affaires.

Pour accroître la productivité des ­CP, ­VMD travaille avec ceux qui souhaitent intégrer la gestion discrétionnaire à leurs activités. ­Celle-ci « va leur enlever beaucoup de coûts administratifs » et « at­ténuer un petit peu leur charge de travail ».

Avec son équipe, ­Julie ­Ouellet devra continuer de composer avec les tendances fortes du secteur, dont l’importance d’offrir des services personnalisés, qui incluent par exemple la gestion de l’aspect fiscal. Le soutien aux équipes de ­CP, lesquelles deviennent de plus en plus grosses, sera également une tendance à laquelle VMD devra s’adapter.

L’équipe de direction vise à « rendre la vie facile à nos conseillers dans leur pratique afin qu’ils passent le plus de temps avec leurs membres et leurs clients. D’être là pour eux et pour les soutenir », ­affirme-t-elle.

Et elle comprend l’importance de ce soutien : « ­Au fil de ma carrière, ce qui a été souvent le plus important, ce sont les gens qui m’ont entourée. J’ai travaillé avec des mentors qui le sont encore aujourd’hui ».

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L’Empire Vie lance un CELIAPP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lempire-vie-lance-un-celiapp/ Thu, 13 Jun 2024 11:43:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101283 PRODUITS – Et élargit sa gamme de fonds distincts.

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Afin de répondre à la demande croissante des Canadiens qui souhaitent accéder à la propriété, la compagnie d’assurance l’Empire, Compagnie d’Assurance-Vie (Empire Vie) inaugure un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP).

« Nous offrons le CELIAPP dans le cadre d’un contrat de FPG (fonds de placement garanti), pour permettre aux conseillères et aux conseillers d’appuyer leur clientèle et de l’aider à atteindre ses objectifs financiers », explique Geoff Gibson, vice-président, Produits et Marketing, Placements de l’Empire Vie.

Le CELIAPP, lancé en 2023 par le gouvernement du Canada, donne la possibilité aux personnes admissibles de cotiser jusqu’à 40 000 $ libres d’impôt pour l’achat d’une première propriété.

L’Empire Vie élargit par ailleurs son offre de fonds distincts et lance six nouveaux produits dans le cadre de ses contrats de FPG.

Deux de ces nouveaux fonds distincts ont pour sous-conseiller Fidelity Investments Canada :

  • Le FPG Fidelity Innovations mondiales adopte une approche thématique et cible des sociétés considérées comme perturbatrices dans leur secteur et novatrices dans le marché actuel
  • Le FPG Portefeuille Équilibré mondial Fidelity se compose de 60 % d’actions et de 40 % de titres à revenu fixe, visant une clientèle qui recherche une combinaison de croissance et de revenu.

L’Empire Vie introduit par ailleurs quatre fonds distincts indiciels, qui cherchent à reproduire le rendement d’un indice boursier en vue de bâtir des portefeuilles visant des objectifs financiers à long terme. Il s’agit des fonds suivants :

  • FPG indiciel d’actions américaines à forte capitalisation
  • FGP indiciel NASDAQ 100
  • FPG indiciel d’actions mondiales
  • FPG indiciel d’actions internationales.

Paul Holba, vice-président principal et chef des placements à Placements Empire Vie s’est dit enthousiaste d’offrir aux investisseurs des fonds distincts qui mettent à profit l’expertise de Fidelity et de plusieurs fournisseurs d’indices et de FNB.

Il est d’avis que ces ajouts contribueront à solidifier la gamme de fonds distincts existante de l’Empire Vie, en offrant aux investisseurs et aux conseillers les bases nécessaires à la conception de portefeuilles diversifiés afin de contribuer à réduire le risque et à accumuler un patrimoine.

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La demande pour les FNB d’actions persiste https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-demande-pour-les-fnb-dactions-persiste/ Wed, 12 Jun 2024 10:26:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101350 FOCUS FNB – Malgré un ralentissement en mai.

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Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadien continue à connaître de fortes créations nettes en mai. Durant ce mois, les FNB canadiens ont reçu des entrées nettes de 4,7 milliards de dollars (G$), selon un rapport de Banque Nationale Marchés Financiers. Elles sont moins élevées qu’en avril, où elles avaient atteint 5,3 G$. Des apports de capitaux ont eu lieu dans la majorité des catégories d’actifs, à l’exception des FNB de cryptomonnaie et des FNB de matières premières.

De janvier à la fin de mai, les FNB canadiens ont enregistré 23,9 G$ en créations nettes. Leur actif sous gestion total s’élevait à 431,2 G$ à la fin de mai.

La demande pour les FNB d’actions est demeurée forte en mai, mais elle a fléchi. Ce type de fonds affichent des entrées nettes de 2,6 G$, continuant à mener le bal des apports de capitaux en FNB canadiens, avec toutefois moins d’ardeur qu’en avril, où ils avaient engrangé 4 G$ en créations nettes.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions se taillent la part du lion des créations nettes de FNB canadiens, cumulant 16,9 G$ d’entrées nettes, dont plus de la moitié dans les FNB d’actions américaines. Les FNB composés d’actions américaines à grande capitalisation arrivent en tête, tandis que les FNB d’actions mondiales ont récolté des entrées nettes de plus de 4 G$ en cinq mois.

Diversification à l’extérieur des États-Unis

En mai, les investisseurs ont injecté 1,1 G$ dans les FNB d’actions américaines. Ils ont également investi plus d’1,3 G$ dans les actions mondiales, ce qui démontre qu’ils commencent à se diversifier en dehors des États-Unis, selon les analystes de BNMF. Ils se tiennent toutefois éloignés des marchés émergents. Cette sous-catégorie de FNB d’actions affiche de faibles rachats nets en mai. Cependant, les rachats de mai (37 M$) y sont moins importants qu’en avril (142 M$).

La demande pour les FNB d’actions sur les marchés américain et étranger touche dans une moindre mesure les actions canadiennes, qui ont affiché seulement 206 M$ en créations nettes le mois dernier, soit environ quatre fois moins qu’en avril, signale BNMF. Les principaux rachats dans cette catégorie proviennent des FNB sectoriels, notamment de l’énergie (52 M$) et des services publics (21 M$).

En raison de sa volatilité, le secteur canadien de l’énergie, tire vers le bas la performance des FNB d’actions canadiennes depuis le début de l’année. Si la tendance se poursuit, ce secteur pourrait retrouver le creux historique qu’il avait connu en 2023, alors que les rachats nets de l’année avaient frôlé 392 M$, rapporte BNMF.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions canadiennes ont attiré 1,2 G$ en créations nettes. Les analystes de BNMF soulignent que plusieurs FNB indiciels canadiens se sont hissés en tête du classement, mais que cela s’est fait par à-coups. « Lorsqu’un FNB d’actions canadiennes de grande capitalisation attire un demi-milliard de dollars en un mois (comme XIC en mai), il est confronté à d’importants rachats d’un autre produit similaire. »

Les FNB d’obligations canadiennes ont la cote

La demande pour les FNB canadiens de titres à revenu fixe a été forte dans tous les domaines en mai. Ils ont enregistré leur meilleur résultat depuis le début de l’année avec des créations nettes de 1,7 G$, comparativement à 868 M$ en avril et à 776 M$ en mars. Les seuls rachats dans cette catégorie concernent les titres préfinancés et à court terme. Les FNB canadiens du marché monétaire ont reçu des entrées nettes de 431 M$ en mai, alors qu’ils avaient connu des rachats en avril.

Les FNB d’obligations canadiennes sont la catégorie la plus populaire, tandis que les FNB d’obligations de sociétés canadiennes, d’obligations nord-américaines et d’obligations étrangères ont chacun enregistré des entrées de fonds de plus de 200 M$.

Les FNB multiactifs ont engrangé 321 M$ en créations nettes. Les FNB de cryptoactifs ont quant à eux continué leur descente, affichant des rachats de 65 M$ en mai, ce qui porte les sorties nettes à 800 M$ depuis janvier pour cette catégorie d’actifs.

Les FNB de matières premières ont aussi enregistré des rachats, tandis que les FNB de liquidité, qui avaient été dans le rouge au cours des mois précédents, repassent dans le vert sur le plan des créations nettes.

Les investisseurs prennent des bénéfices sur la table

Selon BNMF, les FNB du marché monétaire ont dominé les créations nettes, tandis que les FNB alternatifs ont moins séduit les investisseurs. « Ils ont utilisé leurs liquidités tout au long de l’année, les marchés boursiers mondiaux ayant atteint des sommets historiques en mai. Il est possible qu’ils prennent des bénéfices sur la table », signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les analystes expliquent l’équilibre relatif des créations nettes entre les FNB « de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) » et les FNB du marché monétaire par « des changements réglementaires au niveau de la comptabilité bancaire qui ont provoqué une légère baisse des paiements des FNB de CEIE, faisant pencher la balance en faveur des produits du marché monétaire pour certains cas d’utilisation ».

Les FNB canadiens qui misent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré des entrées nettes de 95 M$. Ils ont récupéré une partie des rachats de 107 M$ enregistrés en avril, notamment grâce aux FNB ESG d’actions américaines. Plusieurs FNB ESG ont reçu chacun plus de 5 M$, ce qui suggère un niveau de croissance organique des actifs, indiquent les analystes.

Depuis le début de l’année, les créations nettes des FNB de titres à revenu fixe ont ralenti, totalisant 5,5 G$, principalement dans les obligations canadiennes à long terme et à très court terme ainsi que les obligations à échéance cible. Les FNB d’obligations à court terme, d’obligations à rendement réel et d’actions privilégiées ont enregistré des rachats depuis janvier.

Au chapitre des nouveautés, 25 FNB ont été lancés en mai. Global X (ex-Horizons), qui a réorganisé sa gamme à la suite de son récent changement de marque, est à l’origine à lui seul de la mise en marché de 17 produits. Fidelity, CI, Brompton et Accelerate sont à l’origine des autres lancements.

En mai, c’est Vanguard qui a connu les plus fortes créations nettes (927 M$), suivi de TD (615 M$), Fidelity (570 M$), Desjardins (540 M$), BMO (506 M$) et RBC iShares (491 M$). Pour les cinq premiers mois de 2024, Vanguard arrive en tête des entrées nettes (5,2 G$), suivie de RBC iShares (4,3 G$), BMO (3,9 G$), Fidelity (2,6 G$), TD (2,5 G$) et Desjardins (1,6 G$). Ce dernier émetteur enregistre la plus importante augmentation en pourcentage de l’actif (110 %) en raison des entrées nettes dans ses FNB de base.

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Les FNB Ethereum sur le point d’être approuvés par la SEC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-ethereum-sur-le-point-detre-approuves-par-la-sec/ Fri, 07 Jun 2024 11:49:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101126 Cette avancée survient plusieurs mois après l’approbation par le régulateur des FNB Bitcoin.

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Après de nombreuses attentes, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a donné le feu vert pour le déploiement éventuel de fonds négociés en Bourse (FNB) investissant dans la cryptomonnaie Ether.

L’agence a récemment déclaré qu’après un examen minutieux, elle avait approuvé les demandes de Nasdaq, de Cboe et de la Bourse de New York pour la cotation des FNB Ethereum, notant que les propositions des bourses étaient conformes à la loi sur les valeurs mobilières.

La décision survient seulement quelques mois après que le régulateur ait accepté à contrecœur les FNB Bitcoin.

Cependant, les FNB Ethereum ne pourront pas être négociés immédiatement. Les gestionnaires d’actifs devront toujours soumettre des demandes individuelles à la SEC pour lancer leurs fonds.

Les passionnés de cryptomonnaies et les gestionnaires d’actifs désireux de lancer ces fonds, tels que VanEck, ont applaudi cette avancée.

« Nous nous attendons à ce que le contexte politique amélioré entraîne de nouvelles victoires pour les investisseurs et les développeurs d’actifs numériques, via de nouvelles lois et dans les tribunaux, qui attirent les investissements vers Bitcoin, Ethereum et d’autres logiciels de blockchain open-source », a déclaré Matthew Sigel, responsable de la recherche sur les actifs numériques chez VanEck, dans un message sur X peu de temps après la décision de la SEC.

Les FNB Ethereum permettront aux investisseurs de s’exposer à l’Ether sans avoir à acheter et stocker directement l’actif numérique eux-mêmes.

Voici quelques autres choses à savoir sur les FNB Ethereum.

Pourquoi toute cette excitation autour des FNB Ethereum ?

L’Ether, qui alimente le réseau Ethereum, est le deuxième jeton numérique le plus populaire après le bitcoin, la cryptomonnaie originale. C’est également la deuxième plus grande cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière.

Alors que le bitcoin a été créé comme une alternative à la monnaie physique, Ethereum est une plateforme qui permet de construire et d’exécuter des contrats intelligents et des applications décentralisées sur un réseau peer-to-peer plutôt que sur un ordinateur unique.

Depuis que les FNB Bitcoin ont obtenu le feu vert de la SEC en janvier, les passionnés de cryptomonnaie attendent l’approbation des FNB Ethereum. Cette approbation pourrait faire grimper le prix de l’Ether à un nouveau record. Cela pourrait également ouvrir la voie à une adoption accrue d’autres cryptomonnaies.

Combien de FNB Ethereum au comptant pourrait-il y avoir ?

La SEC a déclaré qu’elle finalisait l’approbation des demandes pour huit FNB Ethereum.

BlackRock, Franklin Templeton, Fidelity Investments et VanEck font partie des entreprises souhaitant lancer ces véhicules d’investissement.

Quand vaut-il mieux détenir de l’Ethereum réel ?

Un FNB ne mettra pas de cryptomonnaie réelle sur les comptes des investisseurs, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas l’utiliser.

De plus, un FNB ne fournirait pas aux investisseurs le même anonymat que la cryptomonnaie, ce qui est l’un des grands attraits pour de nombreux investisseurs en cryptomonnaie.

Quelles préoccupations les investisseurs devraient-ils avoir ?

La plus grande préoccupation pour un investisseur dans l’un de ces FNB est la volatilité associée aux cryptomonnaies.

Il existe également des préoccupations mitigées concernant les risques de fraude et de manipulation associés au réseau Ethereum.

Dans son dépôt, la SEC a noté que certains commentateurs ont affirmé que la Commission devrait désapprouver les FNB Ethereum parce que la nature de l’Ether et du réseau Ethereum les rend « intrinsèquement susceptibles à la fraude », tandis que d’autres commentateurs ont argumenté le contraire.

Ce que cela signifie pour le Canada

Les investisseurs canadiens ont pu s’exposer aux FNB Bitcoin et Ethereum au comptant dans leurs portefeuilles depuis 2021. Ces FNB comprennent le Purpose Ether ETF (ETHH), le Evolve Ether ETF ( ETHR) et le FNB d’Ethereum CI Galaxy (ETHX).

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Fusions et dissolutions à Fidelity https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fusions-et-dissolutions-a-fidelity/ Tue, 04 Jun 2024 12:42:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100895 PRODUITS – Sept fonds et un portefeuille sont ainsi concernés.

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Fidelity Investments Canada compte procéder aux fusions et aux dissolutions de sept fonds et un portefeuille le 6 septembre prochain, sous réserve de l’approbation des porteurs de titres dans certains cas.

Dans l’optique de simplifier sa gamme de produit, Fidelity veut fusionner :

  • le Portefeuille Fidelity Passage (fonds dissous) au Portefeuille Fidelity Passage Revenu (Fonds prorogé) ;
  • le Fonds Fidelity Actions américaines — Couverture systématique des devises (fonds dissous) au Fonds Fidelity Actions américaines (Fonds prorogé) ;
  • le Fonds Fidelity Petite Capitalisation Amérique — Couverture systématique des devises (fonds dissous) au Fonds Fidelity Petite Capitalisation Amérique (Fonds prorogé) ;
  • le Fonds Fidelity Dividendes américains — Couverture systématique des devises (fonds dissous) au Fonds Fidelity Dividendes américains (Fonds prorogé) ;
  • le Fonds Fidelity Actions américaines — Ciblé — Couverture systématique des devises (fonds dissous) au Fonds Fidelity Actions américaines — Ciblé (Fonds prorogé) ;
  • le Fonds Fidelity Leadership au féminin — Couverture systématique des devises (fonds dissous) au Fonds Fidelity Leadership au féminin (Fonds prorogé) ;
  • le Fonds Stratégies et tactiques (fonds dissous) au Portefeuille Fidelity Équilibre mondial (Fonds prorogé) ;
  • et le Fonds Fidelity Petite Capitalisation mondiale (fonds dissous) au Fonds Fidelity Potentiel mondial (Fonds prorogé).

L’impôt à payer par suite des fusions proposées sera reporté, sauf dans le cas du Portefeuille Fidelity Passage 2005. Pour ce dernier, la fusion aura vraisemblablement une incidence fiscale.

Si les fusions nécessitant un vote des porteurs de titres sont approuvées, à la date d’effet, les investisseurs cesseront automatiquement de détenir des titres des fonds dissous et deviendront des investisseurs dans les fonds prorogés respectifs.

Des dissolutions à venir

En plus de ces fusions, Fidelity annonce la dissolution de 13 de ses fonds soit :

  • le FNB Fidelity Métavers total (FMTV) ;
  • le FNB Fidelity Dividendes américains pour hausses de taux — Devises neutres (FCRH) ;
  • le FNB Fidelity Actions américaines à faible volatilité — Devises neutres (FCLH) ;
  • le FNB Fidelity Momentum Amérique — Devises neutres (FCMH) ;
  • le Fonds Fidelity FNB Actions canadiennes de grande qualité Fonds Fidelity ;
  • le FNB Actions canadiennes à faible volatilité Fonds Fidelity ;
  • le FNB Actions internationales à faible volatilité Fonds Fidelity ;
  • le FNB Métavers total Fonds Fidelity ;
  • le FNB Dividendes américains pour hausses de taux — Devises neutres Fonds Fidelity ;
  • le FNB Dividendes américains pour hausses de taux Fonds Fidelity ;
  • le FNB Dividendes américains élevés — Devises neutres Fonds Fidelity ;
  • le FNB Actions américaines de grande qualité — Devises neutres Fonds Fidelity ;
  • et le FNB Actions américaines à faible volatilité — Devises neutres.

Ces fonds seront retirés de la Bourse de Toronto ou de Cboe Canada le 6 septembre prochain, à la fermeture des bureaux. Les investisseurs dans les FNB et les fonds FNB dissous recevront un avis de dissolution au moins 60 jours avant la date d’effet.

À noter que ces différents produits n’acceptent généralement plus de souscriptions de la part de nouveaux investisseurs depuis le 15 mai.

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Comment utiliser un FNB de répartition d’actif ou d’allocation d’actif cible https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/comment-utiliser-un-fnb-de-repartition-dactif-ou-dallocation-dactif-cible/ Wed, 08 May 2024 09:37:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97529 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, explique comment un conseiller pourrait utiliser ce type de produit et les principaux avantages de ces produits pour les investisseurs et les conseillers.

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Finance et Investissement (FI) : Selon vous, comment un conseiller en placement pourrait-il utiliser un fonds négocié en Bourse (FNB) de répartition d’actif ou d’allocation d’actif cible?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : C’est une question que est régulièrement soulevée ces derniers temps. La raison en est plutôt simple, on a beaucoup parlé de volatilité ces dernières années – donc 2022, 2023, même je dirais que depuis 2020 on a des années assez spéciales. il apprt qu’avec ces produits, on est capable de diversifier un portefeuille en ayant une répartition cible, une répartition tactique.

Ce ne sont pas tous les conseillers qui veulent faire cet exercice par eux-mêmes. Déjà, d’avoir la responsabilité d’offrir d’autres services aux clients comme la planification, la fiscalité dans plusieurs cas, c’est beaucoup. La répartition d’actifs peut être un ajout supplémentaire non nécessaire. D’autant qu’une firme comme Fidelity peut offrir ce service aux conseillers et indirectement, aux investisseurs.

Cela peut faciliter la tâche de façon administrative, mais également, ça peut augmenter le rendement potentiel. Le fait de pouvoir compter sur des rééquilibrages systématiques, de ne pas avoir à penser qu’à telle date, il faut le faire, ou lorsque l’on atteint des paramètres ou des déviations maximales, c’est pratique. On retourne alors vers une position neutre qui, à long terme, fait plus de sens en matière de rendement, mais aussi en ce qui a trait à la gestion du risque.

Dans la direction où s’en va l’industrie, donc de mieux connaître les investisseurs et les produits (KYP et KYC), ce sont des choses de plus en plus importantes pour les courtiers. Avoir des produits qui ont des allocations cibles permet de simplifier la tâche, mais aussi de rendre service aux investisseurs.

Ça permet d’avoir non seulement accès à du revenu fixe et aux actions, mais on y retrouve aussi des produits alternatifs et même des commodités. Bref, il y a plusieurs composantes. Même les cryptomonnaies, jusqu’à un certain point, sont intégrées dans certains des portefeuilles pour offrir un produit diversifié et simple à utiliser.

FI : Pour quelles raisons les FNB de répartition d’actif de Fidelity contiennent-ils une part de cryptoactifs?

EJB : Il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement, c’est une nouvelle classe d’actifs. Cela fait plus ou moins dix ans qu’elle fait partie du portrait et, chez Fidelity, ça fait environ vingt ans qu’on fait de la recherche sur les cryptomonnaies. On a un département à Boston qui s’appelle Fidelity Digital Assets. Il est dédié à comprendre comment ces devises fonctionnent, comment on peut les intégrer dans les portefeuilles et quel sera leur rôle dans les services financiers et dans d’autres applications dans le futur.

Il y a deux raisons principales pour lesquelles on les a intégrées. D’abord, on croit à son utilité dans le futur, notamment en sécurité numérique.

Deuxièmement, si on utilise les données historiques (même si ces données ne sont pas garantes du futur), malgré l’extrême volatilité de cette classe d’actifs qui est environ dix fois celle des actions, si on ajoute une petite portion de 1-3% dans les portefeuilles – nous on a fait une évaluation dans un portefeuille 60 % actions 40 % revenu fixe – on est capable d’augmenter ce qu’on appelle le ratio Sharpe, donc le rendement ajusté pour le risque.

Dès qu’on dépasse le 3 %, malheureusement, la volatilité prend le dessus et on n’ajoute plus de rendement ajusté pour le risque au portefeuille. Ainsi, le faire de façon contrôlée peut être bénéfique. Mais il faut vraiment comprendre et respecter la volatilité de cette classe d’actifs parce que, si on en a trop dans le portefeuille, cela pourrait détruire le rendement d’autres solutions qui font leur travail.

FI : Quels sont les principaux avantages des FNB de répartition d’actif pour les investisseurs et les conseillers?

EJB : Le principal avantage, c’est la simplicité.

On veut quand même essayer d’offrir quelque chose qui procure une diversification complète, sans être obligés d’aller bonifier avec d’autres pièces satellites et sous-jacentes. Dans les portefeuilles de répartition d’actifs en FNB de Fidelity, vous détenez 2000 à 2600 titres d’actifs sous-jacents. Je pense que tout investisseur dirait que c’est une diversification adéquate, même si des portefeuilles chez d’autres firmes vont détenir jusqu’à 20 000 titres, ce qui correspond à pas mal tout ce qui est disponible. Peut-être qu’il y a un juste milieu, mais le point important c’est que ces produits offrent la simplicité à un coût abordable. Ils permettent de bâtir un cœur de portefeuille qui va naviguer dans les différents cycles (début de cycle, milieu de cycle, fin de cycle, récession). Il y a des FNB et des fonds sous-jacents qui sont là pour tout type de scénarios. Après ça, à long terme, on peut adapter les portefeuilles avec des compléments si on voit une nécessité.

Mais en grande majorité, ça nous offre une diversification adéquate aux marchés financiers mondiaux.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Un gestionnaire de portefeuille de Fidelity prend sa retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/un-gestionnaire-de-portefeuille-de-fidelity-prend-sa-retraite/ Fri, 03 May 2024 10:46:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100618 NOUVELLES DU MONDE – À la fin de 2024.

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Jeff Moore, gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe pour Fidelity Investments Canada, prendra sa retraite à la fin de l’année. D’ici là, il continuera de cogérer les Fonds Fidelity dont il est actuellement responsable et aidera au processus de transition.

Son cogestionnaire Michael Plage continuera d’assumer son rôle. Des ressources supplémentaires seront également mises à la disposition de l’équipe de placement responsable de ces stratégies.

Les Fonds Fidelity que Jeff Moore cogère avec Michael Plage sont :

  • le Fonds Fidelity Obligations multisectorielles ;
  • le Fonds Fidelity Obligations multisectorielles — Devises neutres ;
  • le Fonds Fidelity Obligations multisectorielles Composantes multi-actifs — Couvert ;
  • le FNB Fidelity Obligations mondiales de base Plus ;
  • le Fonds Fidelity FNB Obligations mondiales de base Plus ;
  • le FNB Fidelity Obligations mondiales de qualité
  • le Fonds Fidelity FNB Obligations mondiales de qualité ;
  • le Fonds Fidelity Obligations de qualité multisectorielles ;
  • le Fonds Fidelity Obligations de qualité multisectorielles — Devises neutres ;
  • le Fonds Fidelity Obligations multisectorielles à rendement tactique ;
  • le Fonds Fidelity Obligations américaines Composantes multi-actifs ;
  • et le Fonds Fidelity Obligations américaines Composantes multi-actifs — Devises neutres.

Jeff Moore cogère également quatre fonds avec Andrew Lewis, Michael Foggin et Lisa Esterbrook, soit :

  • le Fonds Fidelity Obligations mondiales ;
  • le Fonds Fidelity Obligations mondiales Composantes multi-actifs ;
  • le Fonds Fidelity Obligations mondiales — Devises neutres ;
  • le Fonds Fidelity Obligations mondiales Composantes multi-actifs — Devises neutres ;

Et deux fonds avec Sri Tella et Lee Ormiston, soit :

  • le Fonds Fidelity Revenu fixe tactique ;
  • et le Mandat privé Fidelity Revenu fixe tactique — Plus.

À noter que les objectifs et les stratégies de placement de ces fonds demeureront identiques après la retraite de Jeff Moore.

« Au nom de Fidelity Investments Canada, je tiens à remercier sincèrement Monsieur Moore pour son dévouement et sa contribution au succès financier de notre clientèle canadienne, a déclaré Kelly Creelman, vice-présidente principale, Produits et marketing. L’apport bénéfique de Monsieur Moore s’est fait sentir à de nombreux égards, notamment par sa saine gestion à titre de cogestionnaire de fonds, par le soutien qu’il apporte à nos clients pour les accompagner dans leurs démarches de placement et par le mentorat qu’il prodigue à la prochaine génération de gestionnaires de portefeuille. Cette influence positive se poursuivra jusqu’à sa retraite. Nous tenons à féliciter Monsieur Moore et lui souhaitons le meilleur pour ce prochain chapitre de sa vie. »

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Forte demande pour les FNB d’actions américaines et internationales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines-et-internationales/ Wed, 10 Apr 2024 09:01:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100052 FOCUS FNB – Mais les créations nettes diminuent en mars par rapport au mois précédent.

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Après un mois de février faste sur le plan des créations nettes, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a connu des résultats mitigés en mars. Durant ce mois, les FNB canadiens ont cumulé des entrées nettes de 4 G$, soit 2 G$ de moins que le mois précédent. Il faut dire que février avait enregistré les plus importantes entrées nettes mensuelles des 11 derniers mois, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Cette performance ne s’est pas renouvelée en mars. Cependant, les créations nettes de FNB canadiens ont reflété la popularité des actions américaines et internationales. En effet, la demande pour les FNB d’actions a dominé en mars, avec des créations nettes s’élevant à 2,9 G$ pour cette catégorie d’actifs, devant les FNB de titres à revenu fixe, qui ont enregistré des entrées nettes de 776 millions de dollars (M$).

En mars, les FNB d’actions américaines et les FNB d’actions internationales ont enregistré respectivement des entrées nettes de 1,7 G$ et 1,4 G$. Les actions canadiennes ont affiché pour leur part des rachats nets de 312 M$, après un mois de février légèrement positif.

Pour le premier trimestre de 2024, les entrées nettes des FNB canadiens ont totalisé 13,9 G$, pour un actif sous gestion de 419 G$. Depuis le début de l’année, les FNB d’actions mènent le bal, avec des créations nettes de 10 G$.

Les entrées nettes des FNB de titres à revenu fixe sont inférieures à celles de janvier et février, qui s’élevaient alors à 1 G$. Depuis le début de l’année, les entrées nettes pour cette catégorie d’actifs totalisent 2,8 G$.

En mars, les FNB de répartition d’actifs affichent des créations nettes de 351 M$, alors qu’ils étaient de 1,2 G$ pour les trois premiers mois de l’année 2024. Les FNB à effet de levier et les FNB à effet de levier inversé ont affiché des créations nettes de 155 M$ en mars et de 377 M$ pour le premier trimestre de 2024.

Blues des FNB de cryptoactifs canadiens

Les FNB de cryptoactifs poursuivent la descente amorcée au début de l’année. Les rachats de FNB de cryptoactifs cotés au Canada enregistrés lors des deux premiers mois de l’année se sont poursuivis en mars, avec des sorties nettes de 139 M$. Pour le premier trimestre, les rachats nets de FNB de cryptoactifs s’élèvent à 684 M$. Ces résultats contrastent avec la tendance aux États-Unis, où les FNB de bitcoins « en détention physique », approuvés par la Securities and Exchange Commission (SEC) en janvier, continuent d’engranger des actifs, signalent les auteurs du rapport de BNMF.

En mars, les FNB américains pondérés en fonction de la capitalisation boursière et axés sur la croissance ont eu la faveur des investisseurs (VFV, HXS, ZNQ, XUS). La popularité des FNB d’actions s’est aussi reflétée par la demande de FNB d’allocation d’actifs, en particulier les FNB avec une allocation de 100 % en actions (XEQT, VEQT).

Les FNB sectoriels d’actions accusent un recul important en mars. Tous secteurs confondus, ils affichent des rachats nets de 813 M$. Le secteur financier enregistre les plus importantes sorties nettes (1 G$). Elles s’élèvent à 166 M$ dans le secteur de l’énergie. Ces deux secteurs sont d’ailleurs les principaux responsables des rachats nets des FNB canadiens en mars, souligne le rapport de BNMF. L’immobilier, les technologies et les services publics enregistrent des entrées nettes.

Parmi les FNB de titres à revenu fixe, les FNB du marché monétaire ont affiché des rachats nets en mars (CSAV, CBIL, HISA), tout comme les FNB à court terme (VSB, QSB) et à moyen terme. Ces deux dernières catégories de FNB ont enregistré des rachats nets d’environ 200 M$ chacune. Les FNB à long terme (XLB, ZFL) ont bénéficié de créations nettes de 328 M$.

Attrait pour les FNB ESG

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) canadiens ont enregistré des créations nettes de 509 M$ en mars, le meilleur résultat depuis juillet 2023, signale le rapport de BNMF. La part du lion de la croissance va aux FNB de titres à revenu fixe (296 M$) et aux actions (205 M$). Parmi les titres qui ont le mieux réussi, le NBI Sustainable Canadian Bond FNB (NSCB) a reçu des entrées nettes de 200 M$ depuis le début de l’année, tandis que la gamme « investissement responsable » du Mouvement Desjardins a reçu des entrées nettes de 96 M$ en mars, « peut-être en raison d’un transfert institutionnel du Canada et des actions des marchés émergents vers les États-Unis et les marchés développés », avancent les auteurs du rapport de BNMF. Depuis le début de l’année, les entrées nettes dans les FNB ESG totalisent 908 M$.

Engouement pour l’IA

En mars, certains émetteurs de FNB ont enregistré des rachats nets comme Horizons (410 M$), et BMO (599 M$). Par contre, RBC iShares et Vanguard ont enregistré respectivement 1,6 G$ et 1,0 G$ en créations nettes.

Pour les trois premiers mois de l’année, RBC iShares affiche les plus fortes créations nettes (3,1 G$), suivie de Vanguard (3,0 G$), de Fidelity 1,6 G$, de TD (1,5 G$) et de BMO (1,4 G$).

Par ailleurs, les lancements de FNB ont ralenti en mars, avec 11 FNB lancés sur le marché, comparativement à 18 nouveaux FNB le mois précédent. Les nouveaux produits sont répartis dans toutes les catégories d’actifs, avec des spécialisations. Surfant sur la vague de l’or comme valeur refuge, BMO a lancé trois FNB cherchant à reproduire le rendement du cours du lingot d’or, tandis que deux des FNB lancés en mars par Evolve (ARTI) et par NBI (EVO) sont gérés par l’intelligence artificielle ou des modèles quantiques propriétaires. Témoin de la percée de l’IA dans les nouveaux produits, le FNB lancé en janvier par Invesco sur le thème de l’intelligence artificielle (INAI), a recueilli 100 M$ au cours de son troisième mois d’existence seulement.

« Bien que ce concept ne soit pas nouveau (Horizons a lancé MIND en 2017 et l’a retiré de la cote en 2022), nous nous attendons à ce que l’expérimentation dans ce domaine se poursuive compte tenu du battage médiatique autour de l’IA générative », écrivent les experts de BNMF.

Selon les projections de BMNF, si la tendance se maintient, les FNB canadiens devraient afficher des créations nettes de 55,6 G$ d’ici la fin de l’année, dépassant de peu le record de 51 G$ établi au cours de l’année 2021, qui avait été une année de reprise exceptionnelle en raison de la pandémie. Les auteurs du rapport de BNMF estiment cependant qu’« il faudra un certain nombre de facteurs pour maintenir cet élan pendant neuf mois de plus à ce rythme ».

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Fidelity procède à la migration de 12 FNB vers Cboe Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-procede-a-la-migration-de-12-fnb-vers-cboe-canada/ Thu, 07 Mar 2024 12:26:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99409 PRODUITS - Les produits devraient être radiés de la Bourse de Toronto le 27 mars prochain.

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Fidelity Investments Canada compte modifier le lieu d’inscription de 12 de ses fonds négociés en Bourse. Inscrits pour le moment à la Bourse de Toronto (TSX), les parts des produits suivants seront prochainement négociées sur Cboe Canada :

  • FNB Fidelity Actions canadiennes à faible volatilité (FCCL)
  • FNB Fidelity Momentum Canada (FCCM)
  • FNB Fidelity Obligations de sociétés canadiennes à court terme (FCSB)
  • FNB Fidelity Obligations mondiales de base Plus (FCGB/FCGB.U)
  • FNB Fidelity Obligations mondiales de qualité (FCIG/FCIG.U)
  • FNB Fidelity Actions internationales à faible volatilité (FCIL)
  • FNB Fidelity Momentum international (FCIM)
  • FNB indiciel Fidelity Obligations canadiennes – Approche systématique (FCCB)
  • FNB Fidelity Actions américaines à faible volatilité – Devises neutres (FCLH)
  • FNB Fidelity Actions américaines à faible volatilité (FCUL/FCUL.U)
  • FNB Fidelity Momentum Amérique – Devises neutres (FCMH)
  • FNB Fidelity Momentum Amérique (FCMO/FCMO.U)

Cboe Canada a déjà accepté l’inscription. Fidelity s’attend donc à ce que ces FNB soient volontairement radiés de la Bourse de Toronto à la fermeture des bureaux le mercredi 27 mars 2024, et inscrits à Cboe Canada le jeudi 28 mars 2024.

Étant donné que les conditions énoncées à l’alinéa 720b) du Guide à l’intention des sociétés de la TSX ont été remplies – à savoir qu’il existe, à la date de radiation proposée, un autre marché acceptable auquel les titres seront inscrits – l’approbation des porteurs de parts n’est pas nécessaire.

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