Fiera Capital – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 10 Dec 2024 12:41:12 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fiera Capital – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Jean-Philippe Lemay se joint à Connor, Clark & Lunn https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/jean-philippe-lemay-se-joint-a-connor-clark-lunn/ Tue, 10 Dec 2024 12:41:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104553 NOUVELLES DU MONDE — Celui-ci entrera en poste le 6 janvier.

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Le Groupe financier Connor, Clark & Lunn a annoncé l’embauche de Jean-Philippe Lemay. Il se joindra à l’équipe de direction de la firme à compter du 6 janvier 2025.

Depuis le bureau de Montréal, celui-ci supervisera ses équipes responsables de la distribution institutionnelle mondiale et du marketing, en plus d’assurer un leadership efficace pour le Groupe financier CC&L au Québec.

Jean-Philippe Lemay possède près de 25 années d’expérience en tant que dirigeant dans le domaine des placements. Il a travaillé durant 13 ans chez Fiera Capital, où il a exercé ses activités en mettant au point des solutions de placement axées sur le passif, avant d’occuper le poste de chef de la direction. Avant de se joindre à Fiera, il a été spécialiste de la gestion des risques et de la recherche quantitative à la Standard Life. Il a aussi été gestionnaire de portefeuille indiciel pour les actions internationales à la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Titulaire d’un baccalauréat spécialisé en actuariat de l’Université Laval et d’une maîtrise en mathématiques financières de l’Université Stanford, il est également Fellow de la Society of Actuaries (FSA), Fellow de l’Institut canadien des actuaires (FCIA), et possède la certification CAIA (analyste agréé en placements alternatifs).

« Nous sommes ravis d’accueillir M. Lemay au sein de notre société », a déclaré Warren Stoddart, chef de la direction de Groupe financier CC&L. « Il s’agit d’une personne accomplie qui possède une vaste expérience et des compétences éprouvées en matière de leadership. Il constituera un ajout précieux à notre équipe de direction. L’intégration d’une personne de son calibre à notre équipe du bureau de Montréal est une étape importante dans le développement de notre présence au Québec au cours des prochaines années. »

« Je suis honoré de me joindre au Groupe financier CC&L et j’ai hâte de contribuer au progrès de la société », a indiqué Jean-Philippe Lemay. « Le Groupe financier CC&L, dont le succès dans le secteur des services financiers au Canada n’est plus à prouver, est devenu peu à peu l’une des plus importantes sociétés indépendantes de gestion d’actifs au pays. Ses sociétés affiliées, notamment Gestion d’actifs Global Alpha, Baker Gilmore & Associés et Gestion privée CC&L, font affaire avec de nombreux clients institutionnels et fortunés de la province. Je me réjouis à l’idée de collaborer avec l’équipe talentueuse du Groupe financier CC&L pour continuer sur cette lancée et favoriser une croissance soutenue à l’échelle locale et mondiale. »

Le Groupe financier CC&L et ses sociétés affiliées gèrent un actif de plus de 135 milliards de dollars répartis dans un éventail de stratégies de placement traditionnelles et non traditionnelles, à partir de bureaux au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Inde.

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Retour sur la mutation de Kaleido https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/retour-sur-la-mutation-de-kaleido/ Mon, 16 Sep 2024 04:00:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102796 Le courtier a redéfini son image.

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Actif sous le nom de Fondation Universitas jusqu’en 2019, le courtier en plans de bourses d’études Kaleido Croissance fête cette année ses 60 ans et poursuit sa croissance dans une formule transformée.

Pour la petite histoire, la Fondation Universitas est née en 1964, dix ans avant l’apparition du régime enregistré d’épargneétudes (REEE). À l’Université Laval, des étudiants ont formé un club de placement visant à investir pour les études de leurs enfants. Les investisseurs-parents renonçaient aux revenus de leurs placements et pouvaient retirer seulement leur capital. Émergeant de ces origines modestes et sous l’impulsion de Jean Marchand, qui a plus tard fondé la compagnie d’assurance L’Unique, « on a participé à la conception du REEE au Québec », affirme Isabelle Grenier, présidente et chef de la direction de Kaleido depuis 2019.

En 2021, un recours collectif intenté contre six distributeurs canadiens de régimes enregistrés d’épargne-études (REEE) a mis Kaleido sur la sellette à titre d’un de ces distributeurs. Le recours mettait en question les frais de souscription, qu’on jugeait « abusifs » ou « illégaux ». Ainsi, selon un article de Marie-Ève Fournier paru dans La Presse, ces frais s’élevaient à 3798,70 $ sur une contribution annuelle de 5 000 $ la première année, à CST Consultants et non pas à Kaleido. Ces frais atteignaient un plafond de 5194,80 $ la deuxième année.

Pour l’heure, « la date d’audition de cette cause n’a pas encore été fixée », affirme Isabelle Grenier. Les premiers remous de cette poursuite remontent à 2016, précise-t-elle, au moment où « les plans collectifs comme les nôtres étaient de plus en plus critiqués pour leurs restrictions ».

La dirigeante prend soin de dissocier sa société de toute notion d’abus : « Toutes les fondations au Canada ont appliqué les mêmes réglementations, mais on était les seuls à rembourser les frais de souscription en totalité à la maturité du plan quand le bénéficiaire atteignait 17 ans. Les autres fondations remboursaient ces frais seulement en partie. »

Or, depuis 2017, la société a entrepris de transformer sa présentation et son offre. En 2017, la Fondation Universitas fait voter ses clients sur un projet de réforme qui vise à assouplir les critères et à refléter la plus grande diversité des parcours post-secondaires des bénéficiaires. Or, le vote est fortement critiqué parce qu’il entraîne un spectre plus large de bénéficiaires et un partage plus grand des actifs. Un second vote en 2018 confirme le premier.

Aussi, nouvelle donne, le paysage concurrentiel en transformation, un nombre croissant d’institutions financières offrant des REEE. Aujourd’hui, dans le site de Revenu du Québec, on compte 58 fournisseurs autorisés, mais on y trouve beaucoup de filiales d’une même institution. Par exemple, BMO y est présente trois fois à titre de BMO Investissements, BMO Ligne d’action et BMO Nesbitt Burns.

Au moment où elle accède à la présidence, Isabelle Grenier accélère la réforme. « On a changé le nom, qui était trop évocateur de l’université et portait une connotation élitiste qui ne reflétait pas notre réalité. »

Le modèle d’affaires a également été modifié. « On voulait une approche moins transactionnelle et plus relationnelle », illustre-t-elle. Surtout, en mai 2022, Kaleido lance des produits individuels sous le nom IDEO+, sur le modèle des REEE individuels des concurrents et, en même temps, ajoute-t-elle, « on cesse la distribution de nos plans collectifs, mais sans les dissoudre et en continuant d’honorer les plans existants ».

Un peu avant la pandémie, la Fondation Universitas amorce un virage numérique, permettant à un client de suivre un parcours quasi autonome pour ouvrir un compte en ligne, avec possibilité d’accompagnement par clavardage ou par télérencontre. Aujourd’hui, les produits de Kaleido circulent via trois canaux : un canal traditionnel avec représentants sur le terrain qui rencontrent les clients en présentiel ou virtuellement, un canal en ligne et, depuis 2023, une offre en entreprise pour les employeurs qui veulent ajouter une option REEE à leurs avantages sociaux.

Offre individuelle 

L’offre de Kaleido se résume maintenant à trois portefeuilles IDEO+, qui n’imposent ni frais d’entrée ni frais de sortie. À l’instar des fonds à date cible, ils sont conçus « pour permettre une gestion évolutive du risque où celui-ci est modulé selon l’âge du jeune bénéficiaire », dit Isabelle Grenier.

Ainsi, on retrouve un fonds IDEO+ Prudent, un IDEO+ Évolutif et un IDEO+ Responsable. Dans ces portefeuilles, AlphaFixe Capital gère les actifs de marché monétaire et à revenu fixe, tandis que Fiera Capital gère la part en actions, qu’elles soient canadiennes, américaines, internationales ou de petite capitalisation.

Chacun des plans IDEO + présentait au 31 mars 2024 une feuille de route supérieure à son indice Morningstar de référence, selon Kaleido. Depuis la création des portefeuilles le 1er mai 2022, le portefeuille Prudent affichait un rendement de 2,70 % comparativement à 2,12 % pour l’indice Morningstar Canadian Fixed Income Balanced ; l’Évolutif affichait 4,90 % par rapport à 4,34 % pour l’indice Morningstar Global Neutral Balanced, et le Responsable, 8,34 % contre 4,34 % du même indice. Notons que ce dernier indice de référence n’est pas un indice de marché « responsable ». Pour chaque fonds, les frais totaux se présentent comme suit : Prudent, 2,12 % ; Évolutif, 2,42 % ; Responsable, 2,51 %.

Par comparaison, les plans REEE de la Banque Nationale proposent un choix d’investissements plus large et des frais plus bas. Le titulaire d’un plan peut composer son portefeuille à partir de CPG ou de titres individuels via Banque Nationale Courtage direct, ou choisir parmi des solutions pré-formatées : six portefeuilles complets (équilibré, croissance, prudent, etc.), six fonds d’actions canadiennes, huit d’actions mondiales, trois fonds spécialisés et trois fonds indiciels.

Le ratio des frais de gestion (RFG) va de 0,48 % pour le Fonds indiciel d’actions canadiennes à 2,36 % pour le Fonds d’actions canadiennes toutes capitalisations BNI. Par contre, pour les portefeuilles, les RFG varient de 1,88 % à 2,48 %.

Enfin, le client peut avoir accès à un conseiller de la banque à tout moment et sans frais, souligne Ravy Pung, planificatrice financière à la Banque Nationale.

Face à la vive concurrence, Kaleido maintient une croissance respectable. De 32 millions de dollars (M$) en 2020, la valeur des contrats émis est passée à 43 M$ en 2023 tandis que les actifs totaux sont passés, dans la même période, de 1,77 milliard à 1,9 milliard.

En janvier 2023, une nouvelle ombre a plané sur Kaleido à la suite d’une fraude informatique au cours de laquelle les actifs accumulés dans les comptes de quelques dizaines de clients ont été volés, pour une somme totale dépassant 100 000 $, indique Isabelle Grenier sans vouloir préciser davantage. Il ne n’agissait pas d’un événement de cyberpiratage, précise-t-elle, mais plutôt d’un vol d’identité perpétré hors des réseaux de Kaleido. À l’aide de ces identités falsifiées, les fraudeurs ont pu avoir un accès illégal aux comptes de leurs victimes.

« On a pris sur nous de rembourser la totalité des sommes », affirme la PDG, et procédé au renforcement des mesures de sécurité. « Le risque zéro n’existe pas, signale-t-elle, mais on fait régulièrement des tests sur nos systèmes, on conduit des audits de sécurité régulièrement ; des experts externes suivent notre plan de sécurité et on a instauré des mesures d’authentification robustes, notamment avec une double authentification implantée après la fraude, avec des alertes sur tout comportement douteux. »

Malgré ces défis, l’avenir de Kaleido « s’annonce radieux », lance Isabelle Grenier.

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GLOBAL X réduit les frais de gestion d’un FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/global-x-reduit-les-frais-de-gestion-dun-fnb/ Mon, 05 Aug 2024 12:09:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102000 PRODUITS - Il s’agit du FNB Global X Actif obligations canadiennes.

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Global X Investments Canada abaisse les frais de gestion du FNB Global X Actif obligations canadiennes (HAD), l’un de ses 125 fonds négociés en Bourse (FNB).

Les frais de gestion annuels réels pour ce FNB s’élevaient à 0,42 % et ont été réduits de douze points de base au 23 juillet dernier pour s’élever à 0,30 % plus les taxes de vente applicables.

Rohit Mehta, président et chef de la direction de Global X, se dit « heureux d’offrir cette possibilité d’économie de coûts aux investisseurs à la recherche d’une solution à faible coût qui offre une exposition à un vaste portefeuille de titres de créance canadiens et de titres assimilables à des titres de créance canadiens dans l’ensemble des gouvernements, sociétés et secteurs ».

HAD, qui a pour sous-conseiller Corporation Fiera Capital, a été lancé le 12 octobre 2012. Le FNB vise à générer des rendements à long terme, principalement en maximisant le revenu d’intérêts et la plus-value du capital et en investissant principalement dans un portefeuille de titres de créance canadiens (y compris des titres assimilables à des titres de créance) libellés en dollars canadiens. Il cherche à obtenir des rendements ajustés au risque supérieurs en offrant la souplesse nécessaire pour modifier sa durée en prévision des changements de taux d’intérêt.

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Fiera Capital obtient un mandat de 600 M$ de la part de la CDPQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fiera-capital-obtient-un-mandat-de-600-m-de-la-part-de-la-cdpq/ Thu, 01 Aug 2024 12:02:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102075 Le gestionnaire de régimes de retraite et d’assurances publics prévoit confier jusqu’à 8 G$ à des gestionnaires québécois.

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La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé avoir accordé 600 millions de dollars (M$) à la société de gestion de placement indépendante Fiera Capital, de Montréal.

Cet actif sera principalement réparti entre les stratégies Revenu fixe actif et stratégique et Fiera Atlas de sociétés mondiales. Une part servira aussi à appuyer le développement de la firme à l’international.

Fiera Capital a nommé Miriam Tai au poste de cheffe, Relations avec les consultants, États-Unis, le 8 juillet dernier. Son mandat consiste à étendre davantage la présence de Fiera aux États-Unis ainsi qu’à nourrir et à faire évoluer les relations établies avec un réseau mondial de consultants. Miriam Tai, qui est établie à New York, a notamment travaillé chez Franklin Templeton.

« Contribuer au développement économique du Québec est au cœur de la mission de la CDPQ. En confiant 600 M$ à Fiera Capital, un gestionnaire bien établi et performant, nous tirons parti de l’expertise financière locale et soutenons la croissance de l’industrie de la gestion d’actif au Québec, tout en contribuant à la diversification et à la performance de notre portefeuille », a déclaré Vincent Delisle, premier vice-président et chef des Marchés liquides de la CDPQ.

En octobre dernier, la CDPQ a fait part de sa volonté de soutenir l’expertise financière locale. Elle s’est engagée à porter à 8 G$ les sommes confiées à des gestionnaires québécois d’ici 2028, faisant ainsi plus que doubler les sommes alors confiées à divers gestionnaires de fonds locaux. Dans la foulée, la CDPQ a réalisé des investissements dans le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) et dans les fonds Investi et Inovia Capital. Elle indique avoir aussi confié des mandats en gestion externe au cours des derniers mois à des gestionnaires québécois, incluant Gestion d’actifs Bastion, Placements Montrusco Bolton et Van Berkom Gestion mondiale d’actifs.

Au 31 décembre 2023, l’actif net de la CDPQ s’élevait à 434 G$ CA.

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Fiera Capital entend rayonner davantage aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/fiera-capital-entend-rayonner-davantage-aux-etats-unis/ Thu, 18 Jul 2024 10:52:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101832 NOUVELLES DU MONDE — Le gestionnaire d’actifs nomme une personne chargée de nourrir les relations avec les consultants américains.

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Corporation Fiera Capital a nommé Miriam Tai au poste de cheffe, Relations avec les consultants, États-Unis. Établie à New York, elle est entrée en fonction le 8 juillet dernier et relève d’Eric Roberts, directeur exécutif et chef de la direction de Fiera États-Unis.

Ce poste vise à permettre à Fiera Capital d’étendre davantage sa présence aux États-Unis et de continuer à établir et à faire évoluer des relations étroites avec un réseau mondial de consultants.

Miriam Tai travaillera en partenariat avec Mandy Adamou, directrice générale et cheffe, Relations avec les consultants, EMOA et Asie, et Claude Lockhead, chef, Relations avec les consultants, Canada. Leur objectif consiste à optimiser les relations de Fiera avec les consultants et d’assurer les meilleurs résultats pour les clients du monde entier. À cette fin, Miriam Tai collaborera également beaucoup avec les parties prenantes internes de la direction et avec l’équipe de distribution institutionnelle pour les États-Unis.

« En tant que dirigeante chevronnée qui a entretenu des relations étroites avec des consultants dans diverses classes d’actifs, Miriam constitue un atout exceptionnel pour Fiera Capital, alors que nous cherchons à étendre davantage nos activités aux États-Unis, a déclaré Eric Roberts. Je suis convaincu que le vaste réseau de Miriam et sa crédibilité exceptionnelle au sein du marché étatsunien la rendent bien préparée pour nous aider à atteindre nos objectifs de croissance interne. »

Miriam Tai est titulaire d’un MBA de la Haas School of Business, UC Berkeley, et d’un A.B. en sciences politiques de l’Université de Chicago. Elle est aussi titulaire des titres CFA et CAIA et met au service de Fiera Capital près de 20 ans d’expérience dans les relations avec les consultants pour des institutions financières mondiales.

Dans ses plus récentes fonctions, elle était directrice, Relations avec les consultants chez Putnam Investments, qu’elle avait rejoint en 2017, un gestionnaire de placements des États-Unis racheté par Franklin Templeton en janvier 2024. Auparavant, elle a été directrice générale chez CIFC Asset Management, responsable mondiale des relations avec les consultants chez Itau Asset Management, responsable des relations avec les consultants américains chez Man Investments et directrice des relations avec les consultants chez BlackRock. Avant de se consacrer à la gestion d’actifs, elle a travaillé dans le domaine de la finance structurée et du conseil en gestion.

« Je suis ravie de me joindre à Fiera Capital à cette étape passionnante du parcours de l’entreprise, a affirmé Miriam Tai. En tant que personne axée sur les résultats et engagée envers l’excellence du service à la clientèle, je m’identifie fortement à la culture et à la vision de Fiera Capital. Je suis enthousiaste à l’idée de travailler avec une équipe mondiale talentueuse pour atteindre les objectifs stratégiques de la firme. »

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BeeQuest obtient 50 M$ supplémentaire du PGEQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/beequest-obtient-50-m-supplementaire-du-pgeq/ Wed, 03 Jul 2024 10:30:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101470 Un an après sa sélection initiale par le programme d’allocation d’actifs.

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BeeQuest Gestion d’actifs obtient ainsi une deuxième allocation de la part du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) en autant d’années. L’investissement est de 50 millions de dollars (M$) et concerne le Volet traditionnel – stratégie actions canadiennes du programme.

L’allocation sera investie au sein du Fonds BeeQuest Actions canadiennes ESG s.e.c. Son objectif est d’offrir aux clients une exposition diversifiée aux actions canadiennes de haute qualité avec une approche axée sur l’intégration des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Au 31 mai 2024, le fonds affichait un rendement de 10,09 % depuis sa création au 31 janvier 2023, selon les données de Fundata.

BeeQuest est une firme de gestion d’actifs spécialisée en investissement responsable. Elle a été fondée à Montréal en 2021 par deux anciens gestionnaires ayant notamment fait leur classe chez Fiera Capital. Ses stratégies d’investissement durable ciblent des entreprises qui ont des activités d’exploitation responsables, des normes élevées en éthique des affaires, et qui gèrent de manière compétente et efficace les risques ESG qui sont matériels à leur secteur d’activités.

« Après maintenant 3 années d’existence, BeeQuest arrive à un point tournant de son développement, et cette nouvelle allocation nous permettra de passer à la prochaine étape de notre croissance. L’appétit des investisseurs demeure élevé pour des stratégies d’investissement responsables novatrices, et ce partenariat renouvelé avec le PGEQ est une belle démonstration de la qualité de notre approche d’investissement durable », a témoigné Tommy Ouellet, Co-Fondateur & Gestionnaire de portefeuille, BeeQuest.

« Cette allocation s’inscrit dans le cadre de l’engagement du PGEQ à confier des mandats structurants à des gestionnaires émergents afin d’accélérer leur croissance », indique le communiqué. Créé en 2016, le PGEQ a pour objectif de soutenir l’écosystème local, encourager les meilleures pratiques, et promouvoir les gestionnaires d’ici.

Par le biais d’Innocap, le programme offre un cadre institutionnel rigoureux pour l’accompagnement des gestionnaires, la gouvernance, la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu des firmes de gestion impliquée dans le programme. Le PGEQ bénéficie de la collaboration de 12 investisseurs institutionnels québécois. Au 31 juillet 2023, l’actif sous gestion du Programme était de 428 M$.

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La retraite pour cet expert en FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/la-retraite-pour-cet-expert-en-fnb/ Mon, 10 Jun 2024 04:17:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101218 Il attribue son succès à son équipe.

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Après trois décennies dans l’industrie financière, Alain Desbiens, qui a fait sa marque à titre d’expert en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), a pris sa retraite le 1er mai dernier.

Il occupait alors le poste de directeur, FNB BMO à BMO Gestion mondiale d’actifs, qui l’avait engagé en avril 2010. Alain Desbiens fut le premier employé recruté comme démarcheur de la division FNB de BMO, il y a 14 ans. « Rapidement, un collègue de l’Ontario et un autre de la Colombie-Britannique sont arrivés et nous avons créé le volet de la représentation auprès des conseillers », relate-t-il.

Au moment d’entrer à BMO, Alain Desbiens était depuis près de deux ans vice-président régional des ventes, est du Québec, à Fiera Capital.

« J’étais très heureux chez Fiera », dit-il. Or, pour lui, le défi était « trop grand, trop excitant, pour ne pas le relever ».

Nombreux sont ceux qui remettent en question sa décision. « Les gens disaient : “Tu es fou ! Tu pars de chez Fiera pour offrir des FNB chez BMO ?!” ».

À l’époque, les FNB sont méconnus. Certains les dénigrent. D’autres estiment qu’ils sont une mode vouée à disparaître.

Alain Desbiens comprendra rapidement qu’il doit éduquer les conseillers, les gestionnaires de portefeuilles et les clients ainsi que vulgariser plusieurs concepts propres aux FNB, dont leur liquidité, leurs coûts et le rôle des mainteneurs de marché.

Quand Alain Desbiens arrive à BMO, cela fait moins d’un an qu’elle est active dans ce segment. C’est le 4 juin 2009 que la firme lance quatre fonds cotés à la Bourse de Toronto. Elle devient alors le quatrième fournisseur de FNB au Canada, aux côtés de iShares, Horizons ETFs et Claymore.

À ce moment, le marché sort tout juste de la crise financière de 2008-2009. Le contexte économique incite les investisseurs à se montrer sensibles aux frais de gestion, et les FNB, qui sont justement dotés de frais modiques, devaient capter leur attention.

Au moment de créer la division des FNB BMO, l’institution avait embauché par ailleurs Rajiv Silgardo, qui était président de Barclays Global Investors Canada, ainsi que son équipe. Ce sont eux qui ont créé les FNB iShares au Canada, et ces fonds dominent alors environ 80 % du marché des FNB en matière d’actifs sous gestion (ASG). Ils ont choisi de se joindre à BMO après la vente de la division iShares par Barclays à une filiale de CVC Capital Partners, en 2009.

« J’ai été séduit à l’idée de travailler avec les Rajiv Silgardo, Kevin Gopaul, et la dizaine d’employés qui sont venus chez BMO pour développer les FNB, témoigne Alain Desbiens. C’est l’équipe qui a pratiquement créé le secteur des FNB, et elle est l’une des plus expérimentées au monde. »

Le pari de BMO paye. À leur cinquième anniversaire, les quatre premiers FNB lancés ont un ASG combiné de 14,7 milliards de dollars (G$). Quant à la part de marché de la gamme totale des FNB de BMO au Canada, elle passe de 3,9 % en 2010 à 25,8 % en mars 2015, selon l’Association canadienne des FNB (ACFNB). Pour y parvenir, Alain Desbiens sillonne le Québec. Il rencontre de nombreux conseillers. Il devient au fil du temps un démarcheur (wholesaler) respecté, au sourire contagieux, qui travaille de longues heures, mais avec passion.

Alain Desbiens fonde sa proposition de valeur sur la confiance, l’éthique et sa connaissance de l’industrie. Ses présentations auprès des conseillers sont étoffées. Il les informe non seulement sur les produits de BMO, mais sur des tendances qui touchent l’industrie, comme les clients fortunés, les risques d’échec d’un plan de retraite.

Aujourd’hui, BMO Groupe financier est l’un des principaux fournisseurs de FNB cotés à la Bourse au Canada. Il gère plus de 100 stratégies (151 fonds différents) et sa part de marché était de plus de 23,7 % au Canada en avril 2024, selon l’ACFNB. On compte aujourd’hui 40 manufacturiers de FNB.

« Il s’agit d’une croissance spectaculaire. Nous sommes partis de zéro il y a 14 ans et nous avons atteint 100 G$ d’ASG [en FNB cotés au Canada]. C’est phénoménal », lance Alain Desbiens. C’est l’une de ses plus grandes fiertés, qu’il partage avec son équipe.

Né dans le secteur

Celui qui a contribué à cette réalisation est originaire de la région de l’Outaouais. Selon lui, il est « né dans le secteur financier ». Son père a fait carrière au Mouvement Desjardins, notamment comme directeur de caisse, puis comme dirigeant de la branche ontarienne du réseau coopératif.

Pourtant, Alain Desbiens ne se destine pas au départ à évoluer dans l’industrie. « Mon père aimait énormément l’art, et ma mère, qui évoluait dans le milieu des galeries d’art, aimait le secteur financier. Cela m’a rapidement fait comprendre qu’il n’y a pas qu’une seule façon de voir la vie ni le milieu des affaires », explique-t-il.

Cette perspective l’amène à s’intéresser aux relations industrielles. Il en apprécie l’approche, qui se nourrit à la fois des ressources humaines, de la psychologie, du droit, de la conformité et de la finance.

Il obtient son baccalauréat en relations industrielles à l’Université Laval, en 1985. Alain Desbiens travaille brièvement dans ce domaine, mais son intérêt pour le secteur financier prend rapidement l’ascendant. Il fait ses premiers pas en assurance générale, et sa véritable entrée dans le secteur s’est faite en 1992, au Trust Royal.

« Je m’intéressais toujours à la psychologie et je trouve que l’écoute, lorsqu’on est un conseiller, c’est essentiel, car on y apprend tout : ce qui est conscient et inconscient. Je crois qu’ils ont aimé cette approche », raconte-t-il.

Cette capacité d’écoute lui a servi toute sa carrière, ajoute Alain Desbiens, qui amorce alors un parcours au cours duquel il travaillera au sein de nombreux secteurs de l’industrie.

Au cours des 14 dernières années, s’il a fait la promotion et la distribution de FNB, ce qu’il apportait à ses rencontres, c’était ses 30 ans d’expertise, dit-il. « J’amenais en fait le point de vue de quelqu’un qui a travaillé dans des sociétés de fiducie, qui a été conseiller en placement dans le secteur du courtage, qui a géré une firme de valeurs mobilières, puis qui a distribué à peu près tous les produits financiers qui existent. »

De 1995 à 1998, Alain Desbiens retourne dans la région de l’Outaouais. « À cette époque, Planification financière CIBC a recruté un certain nombre de personnes au Trust Royal afin de lancer la division au Québec », précise-t-il. 11 y travaille comme conseiller, puis passe à BMO-Harris Trust, où on le nomme directeur de succursale. Mais en 1998, il fait son retour à Montréal, de nouveau à Planification financière CIBC. « J’y ai été conseiller quelques années, puis, quand mon patron a pris sa retraite, on m’a nommé pour diriger la firme au Québec. »

En 2001, il quitte pour Talvest, tout juste acquise par CIBC. Il assure tour à tour la vice-présidence régionale et la vice-présidence des ventes. En 2004, Alain Desbiens est nommé directeur de district, Québec et Atlantique, à Gestion d’actifs CIBC et, en 2007, il se voit confier un rôle similaire au sein d’une autre division de CIBC, soit Investissements Renaissance.

Le Trust Royal a été une école extraordinaire, affirme Alain Desbiens. Tout comme le fut Planification financière CIBC, ajoute-t-il.

Quant à son passage au sein de Talvest, qui « était le plus grand gestionnaire d’actifs québécois à l’époque », il lui aura permis de côtoyer Jean-Guy Desjardins, qui a cofondé TAL Gestion globale d’actifs en 1972.

« Quand tu as du succès, c’est souvent parce qu’il y a eu des personnes qui t’ont fait confiance. Pour ma part, il y a des gens qui ont fait mon succès », affirme Alain Desbiens. 11 n’hésite pas à considérer Jean-Guy Desjardins comme un mentor. « Il est l’un des plus grands entrepreneurs financiers au Québec. »

Alain Desbiens le rejoint d’ailleurs à Fiera Capital en 2008. « J’ai trouvé Alain engagé, enthousiaste, avec beaucoup d’énergie et une attitude toujours positive, tous les traits d’un leader », confie Jean-Guy Desjardins à Finance et Investissement.

De même, Jacques Ménard, qui fut président pendant 17 ans de BMO Groupe financier au Québec, l’a « pris sous son aile dès le début » comme mentor.

Travail d’équipe

Pour Alain Desbiens, le succès de BMO tient d’ailleurs au fait que l’équipe de vente, celle de produits, et les gestionnaires de FNB, sont tous orientés vers le service à la clientèle. « Ce sont également tous des gens qui ont cru dans le marché québécois, qui ont cru dans ce qu’on faisait et qui ont tenu compte de l’aspect culturel différent qu’on a au Québec. »

Si l’éducation et la formation des conseillers ont toujours été importantes, Alain Desbiens rappelle que, jusqu’à récemment, « tout était en anglais ». Il a donc fallu développer plusieurs outils pour nourrir la littératie des FNB dans la langue de Molière et ainsi faciliter son travail et la vie des conseillers. « Nous avons véritablement créé une firme. Pas seulement en termes de produits : nous avons développé des infrastructures. Nous avons eu beaucoup d’espace de jeu pour créer des forums, des outils, et ç’a été extraordinaire. »

Tout le monde dans l’équipe a été partie prenante, insiste Alain Desbiens. « Si certains d’entre nous, comme moi, ont peut-être eu un peu plus de visibilité en raison des relations avec les médias, tout ce qui a été fait l’a été en équipe. »

D’après lui, la croissance des actifs en FNB se poursuivra. Le produit a évolué et c’est loin d’être terminé, juge-t-il. « L’avantage d’un FNB, c’est qu’il peut être utilisé par trois types de clientèle : l’investisseur individuel, le conseiller et l’investisseur institutionnel. On peut donc faire évoluer certaines solutions développées pour un segment afin qu’il réponde aux besoins d’un autre. »

« La partie principale du portefeuille peut être développée avec des fonds indiciels de base, des fonds factoriels de base, auxquels se rajoutent de la gestion active, des titres individuels, des stratégies alternatives, illustre-t-il. On peut investir en dollars canadiens, en dollars américains, couverts, non couverts. Ça n’a jamais coûté si peu cher d’investir au Canada. »

Le défi tient au fait que d’un point de vue de conformité, « il faut être capable d’expliquer et de vulgariser ces solutions aux investisseurs », rappelle Alain Desbiens.

Heureusement, le milieu s’est professionnalisé au fil des ans, observe le nouveau retraité. Ça va de pair avec les exigences réglementaires accrues pour protéger les investisseurs, mais cela fait en sorte que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail ont une formation beaucoup plus élaborée que leurs prédécesseurs.

Il leur conseille d’ailleurs ceci : « Formez-vous, trouvez des mentors, respectez vos interlocuteurs. »

Selon lui, l’avenir de l’industrie passe dorénavant par un mélange de générations au sein des équipes. « Si la pandémie a favorisé le développement des affaires pour beaucoup de conseillers, et permis l’adoption d’outils numériques et d’approches différentes, il faut dorénavant avoir des membres de toutes les générations qui vont travailler de pair pour mieux parler à la population. »

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Fonds Investi : qui a été choisi pour gérer les premiers mandats de titres à revenu fixe? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fonds-investi-qui-a-ete-choisi-pour-gerer-les-premiers-mandats-de-titres-a-revenu-fixe/ Fri, 24 May 2024 12:15:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100861 L’identité des trois gestionnaires a été dévoilée.

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Le Fonds Investi a profité du Sommet de la finance durable 2024 pour annoncer l’identité de trois nouveaux gestionnaires choisis pour gérer les premiers mandats de titres à revenu fixe. Addenda Capital, Beutel Goodman et Fiera Capital ont ainsi été sélectionnés pour faire évoluer leurs pratiques et la finance durable au Québec.

Les candidatures des trois gestionnaires ont été retenues parmi des dizaines de propositions. Ils se sont démarqués autant par leurs performances financières que par la robustesse de leurs approches ESG (environnement, social et gouvernance).

Un an après son lancement, le fonds d’investissement de 300 millions de dollars lancé par Innocap et Finance Montréal et créé au bénéfice de l’écosystème québécois de la finance durable poursuit donc sur sa lancée.

« La sélection de ces gestionnaires souligne la réussite des engagements du Fonds Investi. Le Fonds joue un double rôle : il stimule le développement économique et renforce le secteur financier québécois. Le mouvement de la finance durable gagne en importance au Québec, et nous en avons une nouvelle preuve. Et d’autres bonnes nouvelles suivront. J’encourage tous les professionnels de l’investissement à participer à cette initiative essentielle pour garantir un avenir durable », affirme Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

Innover en finance durable

Le Fonds Investi cherche également à favoriser l’émergence de stratégies d’investissement innovantes et durables en créant un espace sécuritaire de discussions où les investisseurs échangent sur les enjeux qui occupent le secteur financier et les solutions à y apporter.

Les membres des comités d’Investi se pencheront d’ailleurs sur les investissements dans les activités liées à l’extraction, la distribution, le stockage des énergies fossiles et la transition énergétique.

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Trois sociétés financières présentent leurs résultats trimestriels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/trois-societes-financieres-presentent-leurs-resultats-trimestriels/ Tue, 14 May 2024 10:37:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100803 Il s’agit d’iA Groupe financier, de Manuvie et de Fiera Capital.

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Voici pour chacune les principaux faits saillants des résultats pour le premier trimestre de 2024.

Un BPA en hausse de 17 % d’une année à l’autre

Au premier trimestre de 2024, iA Société financière rapporte avoir enregistré un bénéfice tiré des activités de base de 243 millions de dollars (M$), comparativement à 217 M$ au même trimestre en 2023, témoignant d’une « forte croissance des affaires » et d’une « robuste position de capital », souligne le communiqué.

Le bénéfice par action ordinaire (BPA) résultat par action ordinaire dilué tiré des activités de base se chiffre pour sa part à 2,44 $ pour le premier trimestre, en hausse de 17 % par rapport au résultat pour la même période en 2023.

À 14,6 %, le ROE (Return on Equity) tiré des activités de base pour les 12 derniers mois atteignait presque, au 31 mars 2024, l’objectif à moyen terme de 15 % et plus.

La valeur comptable par action ordinaire était quant à elle de 68,93 $ au 31 mars 2024, en hausse de 8 % au cours des douze derniers mois, si l’on exclut l’incidence du rachat d’actions, précise l’annonce.

Les ventes sont également en forte progression des ventes, signale le communiqué, avec une augmentation de 11 % des actifs (sous gestion et sous administration) d’une année à l’autre et de 8 % des primes et dépôts d’une année à l’autre également.

Le ratio de solvabilité était de 142 %, avec une génération organique de capital de l’ordre de 130 M$ au premier trimestre, et 1,5 milliard de dollars (G$) de capital disponible pour déploiement en date du 31 mars 2024.

Finalement, iA Société financière a enregistré une diminution de plus de 40 %, au 31 mars 2024, de la sensibilité du bénéfice tiré des activités de base aux variations de taux d’intérêt OPRA dans le cours normal des activités modifiés, en mai, pour hausser le nombre maximal d’actions pouvant être achetées et annulées à 8 %.

Une croissance de 20 % du RPA tiré des activités de base

Manuvie a clos son premier trimestre de 2024 « au cours duquel elle a dégagé, relève-t-elle, un solide RCP tiré des activités de base et une croissance robuste du chiffre d’affaires et clôturé la plus importante transaction de réassurance de produits d’assurance soins de longue durée du secteur », indique le communiqué.

Ainsi, Manuvie a enregistré un résultat tiré des activités de base de 1,8 G$, en hausse de 16 %, selon un taux de change constant par rapport à celui du premier trimestre de 2023.

Le résultat net attribué aux actionnaires se chiffre à 0,9 G$, soit une baisse de 0,5 G$ par rapport à celui du premier trimestre de 2023. Compte non tenu de l’incidence de la transaction de réassurance avec Global Atlantic, qui a eu une incidence généralement neutre sur la valeur comptable, le résultat net attribué aux actionnaires du premier trimestre 2024 s’est établi à 1,6 G$, en hausse de 0,2 G$ par rapport à celui du premier trimestre de 2023.

Le résultat par action ordinaire (RPA) tiré des activités de base était de 0,94 $, en hausse de 20 % par rapport à celui du premier trimestre 2023.

Le RPA était de 0,45 $, en baisse de 38 % par rapport à celui du premier trimestre de 2023. Compte non tenu de l’incidence de la transaction de réassurance avec GA, le RPA s’est établi à 0,87 $, en hausse de 21 % par rapport à celui du premier trimestre de 2023.

Le rendement des capitaux propres (RCP) tiré des activités de base était de 16,7 % et le RCP de 8,0 %. Compte non tenu de l’incidence de la transaction de réassurance avec GA, le RCP s’est établi à 15,5 %.

Quant au ratio du Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV), il était de 138 %.

Les souscriptions d’équivalents primes annualisées étaient en hausse de 21 %, le MSC au titre des affaires nouvelles en hausse de 52 % et la valeur des affaires nouvelles en hausse de 34 % par rapport à celles du T1 2023.

Enfin, les entrées de fonds nettes de Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde se chiffraient à 6,7 G$, contre 4,4 G$ au premier trimestre de 2023

Une croissance globale des actifs sous gestion de 3,5 G$

Après avoir conclu 2023 en force, Fiera Capital a commencé 2024 avec une croissance globale des actifs sous gestion de 3,5 G$ au cours du premier trimestre, signale le communiqué.

Parmi les saillants financiers du premier trimestre 2024, les produits ont augmenté de 11,0 M$, ou 7,0 %, par rapport au premier trimestre de 2023.

Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ajusté a augmenté pour sa part de 6,6 M$, ou 17,0 %, par rapport au premier trimestre de 2023.

Pour ce qui est du résultat net ajusté, celui-ci a augmenté de 2,6 M$, ou 11,1 %, par rapport au premier trimestre de 2023.

Le résultat net attribuable aux actionnaires de la Société a augmenté de 10,1 M$, par rapport au premier trimestre de 2023.

Les flux de trésorerie disponibles des douze derniers mois ont augmenté de 3,9 M$, ou 5,7 %, par rapport au premier trimestre de 2023.

Finalement, les flux de trésorerie disponibles des douze derniers mois ont diminué de 17,4 M$, ou 19,5 %, par rapport au trimestre précédent.

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Desjardins annonce la vente de ses parts dans Fiera Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-annonce-la-vente-de-ses-parts-dans-fiera-capital/ Wed, 24 Apr 2024 18:05:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100564 Fiera perd un actionnaire de la première heure.

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Le gestionnaire montréalais d’actifs Fiera Capital serait sur le point de perdre un actionnaire de longue date tandis que le Mouvement Desjardins souhaite vendre sa participation.

Desjardins holding financier inc., une filiale en propriété exclusive indirecte de la Fédération des caisses Desjardins du Québec, a effectivement informé Fiera Capital de son intention de vendre la totalité des parts de Fiera S.E.C. et des actions de Gestion Fiera qu’elle détient.

L’avis d’intention a été communiqué le 23 avril. À cette date, les « titres offerts représentent 7 257 960 actions avec droit de vote subordonné de catégorie A de la Société, soit 6,8 % du nombre total d’actions en circulation de la Société », selon le communiqué diffusé par Fiera Capital.

L’analyste de Valeurs mobilières TD, Graham Ryding, croit qu’il s’agit d’une mauvaise nouvelle. « Notre première impression est que c’est une mauvaise nouvelle. Un important actionnaire à long terme et un partenaire du fondateur Jean-Guy Desjardins souhaite vendre. »

Desjardins a été un partenaire de la première heure de Fiera. En 2003, Desjardins a vendu sa participation majoritaire dans Elantis à Jean-Guy Desjardins. Cette transaction sera le premier chapitre de la création de Fiera. Elle a permis à Jean-Guy Desjardins de se relancer en affaires après avoir vendu TAL Gestion globale d’actifs à la Banque CIBC.

Graham Ryding évalue la participation de Desjardins dans Fiera a une valeur de 55 millions de dollars.

« Nous sommes au capital de Fiera dans une forme ou une autre depuis sa création en 2003. En tant qu’investisseur, nous avons seulement appliqué notre stratégie d’investissement », a signalé Chantal Corbeil, porte-parole principal, Relations publiques, au Mouvement Desjardins, à Finance et Investissement, dans un courriel.

Fiera traverse une période difficile tandis que son action a perdu près de la moitié de sa valeur depuis 2017. Au cours de cette période, Fiera a vu les dirigeants se succéder à la tête de l’entreprise.

En 2017, Vincent Duhamel prenait les rênes à titre de président et chef de l’exploitation globale jusqu’en 2020. Le 1er janvier 2022, Jean-Philippe Lemay a été nommé président mondial et chef de la direction. Il est demeuré en poste une seule année, amenant Jean-Guy Desjardins, qui agissait alors comme président exécutif du conseil de Fiera Capital, à reprendre ses fonctions de chef de la direction, comme il l’avait fait dans l’intervalle Duhamel – Lemay. En janvier 2024, Maxime Ménard a été nommé président et chef de la direction, Fiera Canada et Gestion privée mondiale.

Le départ du gestionnaire de portefeuille vedette, Nadim Riz, en 2021 a soulevé des inquiétudes chez les investisseurs qui craignent l’exode de clients.

L’analyste Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux, voit aussi d’un mauvais œil le départ d’un partenaire de longue date. Il se questionne également à savoir si le désinvestissement de Desjardins aura un impact sur les fonds que Fiera gère pour le compte de la coopérative québécoise.

« Fiera Capital demeure un partenaire d’affaires important pour Desjardins », a précisé Chantal Corbeil, évoquant à titre d’illustration les fonds que le gestionnaire indépendant gère pour Desjardins.

« La vente de ces parts ne remet pas en question notre relation d’affaires avec Fiera », a ajouté la porte-parole de Desjardins.

La transaction pourrait toutefois entraîner des conséquences sur le contrôle qu’exerce la haute direction de Fiera sur l’entreprise, souligne Geoffrey Kwan. La structure en capital où sont les actions de Desjardins détient des actions de catégorie B avec le fondateur Jean-Guy Desjardins et des membres de la haute direction de Fiera.

Les actions de catégorie A et B ont le même poids pour les droits de vote, sauf pour l’élection des administrateurs. Les actionnaires de la catégorie A élisent le tiers des 9 administrateurs tandis que les actionnaires de catégorie B élisent les deux tiers.

La haute direction de Fiera Capital a mentionné « son intention de présenter une offre, avec un partenaire financier, en vue d’acheter les titres offerts auprès de Desjardins ».

Les actions détenues par Desjardins se trouvent dans une structure en capitale différente du reste de l’actionnariat. Ainsi, conformément aux modalités de la convention de la société en commandite régissant Fiera S.E.C., les porteurs de parts détiennent donc un droit de premier refus qui leur permet d’acheter les titres offerts avant que les actions de catégorie A que les titres offerts représentent soient vendues.

« L’équipe de gestion de Fiera est en train de structurer une offre pour pouvoir acquérir les parts que Desjardins est en train de vendre », a confirmé Yasmine Sardouk, vice-présidente, Communications corporatives, à Fiera Capital, dans un entretien téléphonique avec Finance et investissement.

La porte-parole a réitéré le fait que « la transaction de Desjardins fait vraiment partie de la réalisation de leur stratégie d’investissement ».

« Nos relations d’affaires et commerciale avec Desjardins restent évidemment intactes », a ajouté Yasmine Sardouk.

Fiera Capital, dont le siège social est situé à Montréal, est une société de gestion de placement indépendante avec une présence à l’échelle mondiale. Ses actifs sous gestion se chiffraient approximativement à 164,2 milliards de dollars canadiens au 30 juin 2023.

(Avec La Presse Canadienne)

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