Fitch Ratings – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 15 Nov 2024 11:27:12 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fitch Ratings – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les gestionnaires d’investissements alternatifs prêts pour la croissance du crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-gestionnaires-dinvestissements-alternatifs-prets-pour-la-croissance-du-credit-prive/ Fri, 15 Nov 2024 11:27:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104061 Les sociétés acquièrent des actifs et s’associent avec des banques.

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L’environnement dans lequel évoluent les gestionnaires d’investissements alternatifs semble prometteur, car le marché du crédit privé se développe et les gestionnaires recherchent des partenariats avec les banques traditionnelles pour alimenter leurs portefeuilles, rapporte Fitch Ratings.

Dans un rapport publié le 4 novembre, l’agence de notation indique que les conditions pour les gestionnaires d’investissements alternatifs s’améliorent parallèlement aux changements stratégiques dans le secteur bancaire traditionnel.

« Les gestionnaires d’investissements alternatifs bénéficieront de la croissance significative du crédit privé, car de plus en plus d’emprunteurs se tournent vers des capitaux privés, flexibles et non traditionnels, et les banques se débarrassent de portefeuilles non stratégiques ou s’associent de plus en plus avec des sociétés non bancaires dans le cadre d’exigences réglementaires et de capitaux plus élevées », peut-on y lire.

Au cours des 18 derniers mois, les gestionnaires d’actifs alternatifs ont profité du fait que les banques cherchaient à se débarrasser de leurs actifs non essentiels.

Par exemple, le rapport note que :

  • KKR & Co. et Kennedy Lewis Investment Management ont acheté pour 7 milliards de dollars (G$) de prêts pour véhicules de loisirs à la Banque de Montréal ;
  • les filiales d’Apollo Global Management ont acheté pour 8 G$ d’actifs du Crédit Suisse après que celui-ci ait été en difficulté et finalement acquis par UBS AG ;
  • et Blackstone a acquis pour 1,1 G$ d’actifs de cartes de crédit auprès de Barclays plc.

« Le crédit privé s’est développé alors que les banques conservaient leur capital et cédaient des portefeuilles de prêts non stratégiques afin de redimensionner les actifs pondérés en fonction des risques », indique le rapport.

Dans le même temps, les gestionnaires d’actifs se sont associés aux banques pour créer des véhicules de financement conjoints.

Depuis le début de l’année, Apollo a lancé un programme de prêt privé avec Citigroup, de son côté AGL Credit Management s’est associé à Barclays et JP Morgan Chase s’est associé à une poignée de gestionnaires de fonds alternatifs dans le cadre d’un accord de prêt.

« Outre les partenariats de prêts directs, les gestionnaires d’actifs alternatifs ciblent le financement basé sur les actifs et la dette immobilière commerciale, des domaines de plus en plus délaissés par les banques commerciales », constate le rapport.

Les gestionnaires d’actifs forment également d’autres coentreprises, notamment pour faciliter l’accès des investisseurs de détail au capital-investissement et au crédit, ainsi que pour établir des partenariats stratégiques, à l’instar de l’accord entre Brookfield Asset Management et Castlelake, observe Fitch Ratings.

Malgré l’amélioration de l’environnement de croissance, Fitch Ratings estime que les performances d’investissement des gestionnaires de fonds alternatifs « continueront à être remises en question par une concurrence accrue, des risques géopolitiques élevés et l’incertitude entourant les élections américaines ».

« L’assouplissement des conditions de crédit et l’augmentation de la complexité peuvent également peser sur les rendements, les défaillances de crédit privé devant augmenter dans un contexte de ralentissement de la croissance économique et de taux toujours élevés », ajoute l’agence.

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Les régulateurs sont divisés sur les faillites bancaires numériques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-regulateurs-sont-divises-sur-les-faillites-bancaires-numeriques/ Tue, 10 Sep 2024 10:56:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102754 L’approche de la protection contre le risque de fuite des dépôts reste incertaine.

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Les régulateurs bancaires n’ont pas encore pris la mesure du risque de ruée sur les dépôts bancaires à l’ère numérique, les banques en ligne risquant de subir d’importantes pertes de dépôts beaucoup plus rapidement que les banques traditionnelles de type « brique et mortier ». Selon Fitch Ratings, il sera probablement difficile de parvenir à un consensus sur la manière de se prémunir contre ce risque.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique qu’une récente proposition de la banque centrale indienne visant à réviser les exigences en matière de liquidités pour tenir compte de l’essor des services bancaires en ligne et mobiles met en évidence les divergences entre les régulateurs mondiaux sur la manière de gérer les risques de stabilité financière posés par les services bancaires numériques.

« En dehors de l’Inde, peu d’autorités ont encore émis des propositions de réforme spécifiques pour répondre aux défis posés par des services bancaires de plus en plus numérisés dans des situations de stress de liquidité », constate le rapport.

Ces risques ont été mis en évidence au début de l’année 2023, lorsque plusieurs banques américaines ainsi que le géant suisse Credit Suisse ont fait faillite à la suite de retraits rapides de dépôts.

À la suite de cet épisode, certaines autorités ont soutenu une révision de la réglementation des liquidités par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, tandis que d’autres ont appelé à se concentrer sur le régime de gestion de crise, note Fitch Ratings.

« Les régulateurs bancaires mondiaux discutent de l’opportunité de modifier les régimes de réglementation et de supervision des liquidités, ou les cadres de gestion de crise, en termes de fourniture de liquidités et d’outils de résolution », continue l’agence de notation.

Fitch Ratings s’attend à ce que la plupart des régulateurs attendent que le Comité de Bâle publie ses avis sur le sujet avant d’adopter des réformes spécifiques.

Dans l’intervalle, les régulateurs « s’appuieront sur une supervision plus stricte, y compris des tests de résistance, pour traiter les risques supplémentaires posés à la couverture de la liquidité par les services bancaires numériques », affirme Fitch Ratings.

« Forger un consensus pour aborder la question dans le cadre du processus d’établissement des normes du Comité de Bâle sera probablement difficile étant donné les différentes opinions des régulateurs sur la manière de traiter ces risques », conclut le rapport.

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Le signal de récession aux États-Unis est probablement un faux positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-signal-de-recession-aux-etats-unis-est-probablement-un-faux-positif/ Wed, 14 Aug 2024 11:54:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102255 La hausse du taux de chômage est due à l’augmentation de la population active plutôt qu’aux licenciements.

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Selon Fitch Ratings, la récente hausse du taux de chômage aux États-Unis, qui a ravivé les craintes de récession, était probablement un faux positif.

La semaine dernière, les chiffres de l’emploi aux États-Unis pour le mois de juillet ont été bien inférieurs au consensus et le taux de chômage a augmenté de 0,2 point pour atteindre 4,3 %, ce qui a ravivé les craintes d’une récession de l’économie américaine.

Toutefois, dans un nouveau rapport, l’agence de notation avance que la hausse du taux de chômage serait due en grande partie à l’entrée et à la réinsertion des travailleurs dans la population active, plutôt qu’à des pertes d’emploi significatives.

« Les pertes d’emploi permanentes restent contenues et ne représentent que moins de 20 % de l’augmentation du taux de chômage », affirme l’agence.

« Si les taux d’embauche ont sensiblement ralenti, les taux de licenciement restent proches de leur niveau le plus bas depuis 20 ans », précise Olu Sonola, responsable de la recherche économique pour Fitch Ratings aux États-Unis.

Le signal de récession apparent du rapport, basé sur la règle dite de Sahm, qui indique que l’économie entre en récession lorsque la moyenne mobile sur trois mois du taux de chômage augmente de 0,5 point de pourcentage par rapport à son niveau le plus bas au cours des 12 derniers mois, n’était probablement pas valable, suggère Fitch Ratings.

« Bien qu’il s’agisse traditionnellement d’un signal fiable de récessions antérieures, le déclenchement de la règle de Sahm en juillet était quelque peu inhabituel, car il était dû à une augmentation de l’offre de main-d’œuvre. Cela signifie probablement qu’il s’agissait d’un faux positif », résume Olu Sonola.

Fitch Ratings s’attend à ce que le taux de chômage atteigne 4,4 % d’ici la fin de l’année, car « la demande continue de ralentir en réponse à l’effet retardé de la hausse des taux d’intérêt et du resserrement des conditions de crédit ».

Dans ce contexte, la croissance économique devrait s’établir à 2,1 % en 2024.

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Les géants du secteur des retraites sont prêts à faire face à la volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-geants-du-secteur-des-retraites-sont-prets-a-faire-face-a-la-volatilite/ Fri, 02 Aug 2024 10:25:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101931 Les fonds ont déplacé leurs actifs vers les titres à revenu fixe, au détriment du capital-investissement.

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Malgré un environnement d’investissement difficile qui devrait entraîner des pertes et des défaillances sur certains actifs, les grandes caisses de retraite du secteur public canadien sont suffisamment bien financées et liquides pour résister à la volatilité du marché à court terme, observe Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport examinant les grands fonds de pension — notamment l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, l’Alberta Investment Management Corp, la British Columbia Investment Management Corp, la Caisse de dépôt et placement du Québec, OMERS Administration Corp, le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public — l’agence de notation avance que les géants des fonds de pension sont bien placés pour faire face à des tensions telles que l’augmentation des pertes sur les investissements immobiliers.

« Les portefeuilles d’investissement des fonds de pension canadiens resteront sous la pression d’un contexte de marché difficile, l’augmentation du coût de la dette et le ralentissement anticipé de la croissance pesant sur les évaluations des actifs privés », indique l’agence dans son rapport.

En particulier, Fitch Ratings s’attend à des pertes croissantes sur les investissements des grands fonds de pension dans l’immobilier de bureau jusqu’en 2025, car les effets de la hausse des taux d’intérêt et de la baisse de la demande d’espaces de bureaux pèsent sur la valeur des biens immobiliers.

Les défaillances sur les crédits privés devraient également augmenter dans les mois à venir, les emprunteurs étant confrontés à « des charges de service de la dette plus élevées […] et à un ralentissement de la croissance », rapporte Fitch Ratings.

Cependant, les finances des fonds de pension sont suffisamment solides pour résister à ces défis.

« La liquidité exceptionnellement forte des fonds leur fournit un coussin suffisant pour absorber la volatilité des investissements et leur donne la flexibilité nécessaire pour résoudre les problèmes d’investissement, car ils ne sont pas des vendeurs forcés d’actifs », affirme Dafina Dunmore, directrice principale chez Fitch Ratings, dans un communiqué.

« Les fonds de pension qui investissent directement dans le crédit privé seront mis à l’épreuve en ce qui concerne leurs capacités de redressement », ajoute-t-elle.

Selon le rapport, les grands fonds de pension ont vu leurs actifs augmenter d’environ 8 % l’année dernière pour atteindre 2,1 billions de dollars, avec des allocations d’actifs se détournant du capital-investissement au profit des actifs à revenu fixe.

« Les fonds de pension se tournent de plus en plus vers les obligations d’État, étant donné que les taux d’intérêt sont de plus en plus élevés », constate le rapport.

Les grands acteurs du secteur des retraites ont été vendeurs nets d’actifs de capital-investissement en 2023 « après avoir été sur-alloués à la classe d’actifs, à la suite de plusieurs années d’augmentation des allocations et de rendements élevés », note-t-il.

Malgré ce changement récent, Fitch Ratings s’attend à ce que les fonds restent des investisseurs à long terme dans les actifs privés, en particulier le crédit privé.

« Les fonds de pension s’attendent à des possibilités accrues d’investir directement dans la dette privée, étant donné que les banques sont confrontées à des contraintes de capital plus importantes qui réduisent leur capacité de prêt », déclare l’agence.

Elle ajoute que les fonds ont également développé « des partenariats stratégiques et des relations de syndication avec de grands gestionnaires d’investissements alternatifs axés sur le crédit privé afin d’accéder au marché ».

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Les performances des titres adossés à des actifs vont souffrir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-performances-des-titres-adosses-a-des-actifs-vont-souffrir/ Mon, 15 Jul 2024 10:56:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101802 Fitch voit les défauts de paiement et les arriérés augmenter.

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Avec le ralentissement de la croissance économique mondiale et la persistance de l’inflation, le secteur du financement structuré verra la performance de ses actifs s’affaiblir au second semestre, selon Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation prévoit une baisse de la performance du financement structuré mondial, y compris divers segments de titres adossés à des actifs et à des créances hypothécaires, pour le second semestre de 2024, après une stabilité générale observée au cours du premier semestre.

Alors que la croissance s’affaiblit et que l’inflation élevée empêche les taux d’intérêt de baisser plus rapidement, « la grande majorité » des indicateurs de performance des actifs devraient diminuer par rapport à 2023, résume Fitch Ratings.

Un peu plus de la moitié des sous-secteurs mondiaux « ont des perspectives de performance des actifs qui se détériorent […] reflétant l’impact de l’inflation, des taux plus élevés et de l’endettement des entreprises et des ménages emprunteurs », explique l’agence de notation. Les perspectives restantes sont neutres.

Fitch Ratings s’attend également à des augmentations « modestes » des prix de l’immobilier et des arriérés de prêts hypothécaires en 2024 pour la plupart des pays qu’elle couvre.

Malgré les tendances à la détérioration de la performance des actifs, Fitch Ratings pense que la plupart des notations de crédit des financements structurés resteront stables, « soutenues par la croissance du rehaussement de crédit due à la poursuite du désendettement et à des protections structurelles solides ».

Les titres garantis par des hypothèques commerciales nord-américaines représentent la majeure partie des émetteurs dont les perspectives de notation sont négatives [78 %], compte tenu de la détérioration de l’immobilier de bureau.

« Nous prévoyons que les défaillances des titres américains adossés à des créances hypothécaires commerciales augmenteront progressivement jusqu’en 2025, les défaillances des bureaux doublant presque d’ici [la fin de 2024] », révèle l’agence de notation.

Les titres américains adossés à des créances hypothécaires résidentielles représentent 7 % des perspectives négatives, selon Fitch Ratings, mais les émetteurs de ce segment représentent également la plupart des perspectives positives.

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Les perspectives du Groupe Banque TD revues à la baisse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-perspectives-du-groupe-banque-td-revues-a-la-baisse/ Wed, 29 May 2024 10:41:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101137 Le couperet est tombé.

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Fitch annonce avoir abaissé ses perspectives sur le Groupe Banque TD, de stable à négative, en raison des retombées potentielles des lacunes de la banque en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

L’agence de notation, qui a en même temps confirmé la note de crédit à long terme AA — de la banque, affirme que la perspective négative reflète l’incertitude découlant des multiples enquêtes auxquelles TD fait face concernant ses pratiques anti-blanchiment d’argent aux États-Unis.

Fitch affirme que les conséquences pourraient inclure des sanctions financières et non financières, y compris des obstacles à de nouvelles acquisitions aux États-Unis, tandis que les efforts visant à remédier aux lacunes pourraient détourner l’attention des opérations en cours.

TD a publié la semaine dernière des résultats montrant que ses bénéfices étaient en baisse de 22 % par rapport à l’année dernière, en grande partie à cause de frais de 615 millions de dollars liés à l’une de ces enquêtes.

La banque a déclaré qu’elle retirait également ses projets d’expansion aux États-Unis alors qu’elle poursuivait ses discussions avec les régulateurs.

Le Groupe Banque TD affirme que d’autres agences de notation ont jusqu’à présent maintenu leur perspective stable à son égard.

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La guerre commerciale menace le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-guerre-commerciale-menace-le-canada/ Wed, 22 May 2024 11:01:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100827 Le protectionnisme a des répercussions négatives sur la production, l’emploi et l’inflation.

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Selon Fitch Ratings, le Canada serait l’une des principales victimes d’une guerre commerciale menée par les États-Unis qui pèserait sur la production économique mondiale.

Et le risque d’une telle guerre commerciale est en hausse.

« Des hausses agressives des droits de douane sous une éventuelle deuxième présidence de Donald Trump entraîneraient probablement une réduction de la production américaine et mondiale », analyse Fitch Ratings dans un rapport. Donald Trump a déjà menacé d’augmenter les droits de douane de 10 % sur l’ensemble des produits, et de 60 % sur les importations en provenance de Chine.

Une augmentation unilatérale des droits de douane américains réduirait le PIB mondial de 0,4 % à 0,8 %, calcule Fitch Ratings. Si les partenaires commerciaux des États-Unis prennent des mesures de rétorsion, l’impact pourrait atteindre 1,1 % et durer plus longtemps.

« Pour les partenaires commerciaux des États-Unis, l’impact est plus important dans les scénarios de représailles, la Chine, et en particulier le Canada et le Mexique, subissant les impacts les plus importants sur le PIB (en moyenne 1,8 % dans le scénario le plus pessimiste) », rapporte Fitch Ratings.

L’augmentation des droits de douane entraînerait également une hausse de l’inflation estimée à 0,4 point de pourcentage à court terme.

Toutefois, à plus long terme, « l’impact sur l’inflation serait négatif », assure Fitch Ratings, « car la baisse de la demande se traduit par un relâchement des pressions sur les prix. »

La première présidence de Trump a produit une augmentation significative du protectionnisme commercial, commente Fitch Ratigns, notant que les effets globaux de la politique étaient négatifs, « avec des baisses modestes du PIB et de l’emploi, et une augmentation des prix. »

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Fitch revoit à la baisse la note de crédit de la Chine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fitch-revoit-a-la-baisse-la-note-de-credit-de-la-chine/ Thu, 25 Apr 2024 11:10:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100263 PLANÈTE FINANCE — S’attirant ainsi les foudres du gouvernement du pays.

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En raison des risques accrus pesant sur les finances publiques chinoises, l’agence de notation Fitch a revu à la baisse la perspective de la note de crédit du pays asiatique, rapporte le Journal de l’économie.

« Les déficits budgétaires importants et l’augmentation de la dette publique au cours des dernières années ont érodé les réserves budgétaires du point de vue de la notation », résume l’agence pour expliquer sa décision.

En effet, depuis 2018, la dette publique a plus que doublé. La Chine a franchi la barre des 14 000 milliards de dollars de dette en 2023, et ce gouffre ne cesse de grandir.

« La politique budgétaire est de plus en plus susceptible de jouer un rôle important dans le soutien de la croissance au cours des prochaines années, ce qui pourrait maintenir la dette sur une tendance régulière à la hausse », évalue Fitch Ratings.

Évidemment, cette décision n’a pas plu au gouvernement chinois qui conteste la méthodologie de l’agence de notation. Il faut se rappeler que la révision à la baisse de la perspective de crédit souveraine a de lourdes conséquences pour un pays, puisque cela peut entamer la confiance des investisseurs et augmenter le coût d’emprunt pour la Chine sur les marchés internationaux.

Une telle décision pourrait à long terme obliger le pays à repenser ses stratégies de développement et de financement de ses projets d’infrastructures, clés de sa croissance économique.

Selon Pékin, la révision de la note de crédit du pays va à l’encontre des efforts déployés pour promouvoir la croissance économique et stabiliser le marché immobilier, un secteur particulièrement sensible dans l’économie chinoise.

Fitch Ratings rappelle toutefois que la Chine conserve une note de A+ pour sa dette souveraine en raison de « ses perspectives de croissance du PIB toujours solides ».

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Les dépenses pèsent sur les bénéfices des grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-depenses-pesent-sur-les-benefices-des-grandes-banques/ Mon, 11 Mar 2024 11:37:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99453 Malgré la croissance des revenus.

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Les revenus des grandes banques ont augmenté, mais leurs bénéfices ont baissé au premier trimestre, selon Fitch Ratings, les charges liées aux suppressions d’emplois et aux dépenses technologiques s’étant accumulées.

Alors que les revenus globaux des six grandes banques ont augmenté de 5 % d’une année sur l’autre au cours de leur premier trimestre fiscal, les bénéfices ajustés ont baissé de 6 %, rapporte Fitch Ratings.

« Les grandes banques canadiennes ont connu un départ difficile, car la plupart d’entre elles ont chargé d’avance leurs budgets de dépenses d’exploitation pour 2024 en effectuant de nombreux investissements visant à améliorer l’efficacité au cours du trimestre. »

Ces dépenses initiales ont entraîné une baisse de 3 % du levier d’exploitation d’une année sur l’autre, selon Fitch Ratings, bien que cela devrait devenir positif plus tard cette année, car les banques « profitent des avantages d’une main-d’œuvre plus rationalisée et des améliorations technologiques ».

Dans l’ensemble, la croissance des prêts a baissé de 2 % au premier trimestre par rapport au même trimestre de l’année précédente, « les consommateurs donnant la priorité à leurs dépenses dans un contexte de taux d’intérêt toujours élevés ».

Fitch Ratings explique que, pour la plupart des grandes banques, la croissance des prêts hypothécaires était également faible « car les banques se sont positionnées stratégiquement dans un environnement hautement concurrentiel dans un contexte de ralentissement du marché de l’immobilier ».

La croissance des prêts commerciaux a été relativement forte, bien que l’on s’attende à ce qu’elle s’affaiblisse à mesure que les dépenses de consommation ralentissent, ainsi que les dépenses d’investissement correspondantes.

« La qualité du crédit a continué à se normaliser, avec une pression plus forte sur les prêts à la consommation non garantis, les cartes de crédit et les prêts automobiles, le ratio des prêts douteux ayant atteint des niveaux prépandémiques, mais restant gérable à une moyenne de 0,6 % », indique Fitch Ratings.

Dans ce contexte, les banques ont continué à augmenter leurs provisions pour pertes sur prêts « en prévision de certaines pressions économiques ».

Dans l’ensemble, les divisions bancaires canadiennes des grandes banques ont enregistré une croissance à un chiffre de leur chiffre d’affaires, « avec des résultats mitigés de la gestion de patrimoine qui ont été plus que compensés par les services bancaires non canadiens et les marchés de capitaux », affirme Fitch Ratings.

Le rendement ajusté des actifs des six grandes banques et du Mouvement Desjardins s’est établi en moyenne à 0,7 % au premier trimestre, inchangé par rapport au même trimestre de l’année précédente.

En outre, Fitch Ratings note que les banques « ont relâché leurs efforts de constitution de capital réglementaire » au premier trimestre, le Bureau du surintendant des institutions financières ayant laissé inchangé le coussin de stabilité national en décembre, maintenant le ratio de capital minimum à 11,5 %.

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Faiblesse des banques américaines au T4 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/faiblesse-des-banques-americaines-au-t4/ Tue, 30 Jan 2024 12:09:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98614 La baisse des revenus nets d'intérêts et l'augmentation des tensions sur le crédit pèseront sur les résultats en 2024

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Selon Fitch Ratings, la faiblesse des résultats des grandes banques américaines au quatrième trimestre (T4) laisse présager des difficultés en matière de bénéfices pour l’année à venir.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que, parmi les grandes banques américaines qui ont publié leurs résultats, le revenu net avant provision a baissé de 37 % au quatrième trimestre, ce qui ramène la croissance annuelle à seulement 6 %.

« Les grandes banques américaines ont publié des résultats médiocres au quatrième trimestre, en raison de charges non récurrentes importantes, qui viennent couronner une année difficile marquée par une baisse des revenus de commissions, une augmentation des coûts de financement, un levier d’exploitation négatif et une normalisation de la qualité du crédit », résume Fitch Ratings.

En moyenne, les revenus nets d’intérêts ont baissé de 8 % par rapport à l’année précédente. Mais ces résultats varient considérablement en fonction des différences de modèle d’entreprise.

Alors que les banques régionales à vocation commerciale ont dû faire face à des baisses à deux chiffres de leurs revenus nets d’intérêts, les banques disposant d’importants portefeuilles de cartes de crédit et de détail, telles que JPMorgan Chase et Citigroup, ont mieux résisté, selon l’agence.

Pour l’avenir, les banques s’attendent à une poursuite de la baisse des revenus nets d’intérêts, « entravée par une croissance des prêts toujours lente, une réévaluation continue des dépôts et des baisses de taux attendues dans la dernière partie de l’année », précise Fitch Ratings.

Les marges d’intérêt nettes moyennes ont diminué de six points de base au quatrième trimestre, après une baisse de 7 points de base au trimestre précédent et une baisse de 16 points de base au deuxième trimestre.

« Les marges d’intérêt nettes semblent avoir atteint ou approché un plancher dans l’ensemble du groupe. »

Du côté positif, les banques s’attendent à une amélioration des revenus de commissions, les marchés financiers réagissant positivement à la conviction que le cycle des taux s’inversera au cours de l’année à venir.

Toutefois, au quatrième trimestre, les revenus autres que d’intérêts sont restés stables en moyenne.

« Les grandes banques d’affaires ont à nouveau enregistré des revenus de banque d’investissement en demi-teinte au cours du trimestre, clôturant une année exceptionnellement mauvaise pour ces activités », rapporte Fitch Ratings.

« Toutefois, la souscription de dettes a été un point positif modéré, les revenus ayant augmenté d’environ un tiers au total, tandis que la situation de la souscription d’actions et du conseil en fusions et acquisitions a été mitigée selon les entités », ajoute l’agence.

Dans les segments de la gestion de patrimoine et de la gestion d’actifs, les résultats des banques ont également été mitigés, selon Fitch Ratings.

Alors que JP Morgan et Goldman Sachs ont enregistré de fortes augmentations de revenus, pour beaucoup de leurs rivaux, ces revenus sont restés stables ou ont légèrement baissé, note l’agence.

« Cependant, les actifs des clients ou les actifs sous gestion ont augmenté de manière uniforme, reflétant les nouveaux apports nets et l’appréciation du marché », précise-t-elle.

Dans le même temps, les dépenses des banques ont été gonflées au quatrième trimestre, avec des charges ponctuelles importantes liées aux suppressions d’emplois et à la reconstitution du fonds d’assurance-dépôts du secteur, déclare Fitch Ratings.

« Pour l’ensemble de l’année, les dépenses ont augmenté de plus de 11 % en moyenne dans l’ensemble du groupe. Cependant, les banques sont confiantes quant à la stabilité des dépenses en 2024, soutenue par des réductions d’emplois dans l’ensemble du secteur », dit l’agence.

Les pressions croissantes sur le crédit dans les segments des prêts à la consommation et de l’immobilier de bureau ont également entraîné une augmentation des ratios d’impayés nets dans la plupart des banques. D’une année sur l’autre, le ratio médian d’impayés nets a augmenté de 24 points de base, selon Fitch Ratings.

Au cours de l’année à venir, les banques devraient être confrontées à des « niveaux gérables de détérioration » de leur qualité de crédit, « y compris une détérioration légèrement supérieure aux niveaux pré-pandémiques pour les cartes de crédit », précise l’agence.

« Il est important de noter que la capacité d’absorption des pertes des banques est restée historiquement forte, ce qui montre qu’elles sont prêtes à gérer un environnement macroéconomique et réglementaire incertain », assure Fitch Ratings.

L’agence s’attend à ce que les banques « continuent à préserver leur capital compte tenu de l’incertitude réglementaire dans l’attente de la finalisation des règles proposées en matière de capital ».

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