Les investisseurs ont tiré un signal positif de l’ordre donné par la Cour, le 28 novembre, au SEBI de conclure son enquête et des observations du juge en chef de l’Inde selon lesquelles le rapport Hindenburg ne pouvait être considéré comme « crédible ».

Après une enquête de deux ans, la firme de recherche affirmait dispose de preuves selon lesquelles le conglomérat indien Adani Group, qui pèse 218 milliards de dollars américains (G$), s’était livré à la manipulation boursière et à la fraude comptable sur plusieurs dizaines d’années.

Baisse du niveau de risque

De son côté, le SEBI a assuré à la Cour qu’elle n’avait pas besoin d’un délai supplémentaire et qu’elle avait achevé d’examiner 22 des 24 affaires qui faisaient l’objet d’une enquête.

La décision du tribunal indien de ne pas sanctionner le milliardaire a fait passer le niveau de risque des actions du groupe de haut à moyen, a estimé le fondateur d’une société de conseil basée à Mumbai, selon Forbes.

Les actions des sociétés Adani ont bondi de 9 % (Adani Enterprises) à 20 % (Adani Total Gas) en une seule journée. Adani Energy Solutions a enregistré la deuxième plus forte hausse (19 %), tandis que les actions d’Adani Green Energy, d’Adani Power et du radiodiffuseur NDTV ont progressé de 12 %.

De 2^e à 23^e personne la plus riche au monde

La frénésie autour des actions du groupe a fait grimper la valeur nette d’Adani de 6 G$. Selon le classement des milliardaires en temps réel de Forbes, sa valeur nette estimée s’élève désormais à 57,1 G$, ce qui fait de lui la 23e personne la plus riche du monde. Il s’agit néanmoins d’une chute considérable pour quelqu’un qui était classé en 2022 deuxième personne la plus riche du monde, derrière Elon Musk, avec une valeur nette de 155 G$.

Bien que le groupe Adani ait déclaré que le rapport Hindenburg n’avait pas affecté ses activités, les actions du groupe se sont effondrées à la suite de ses allégations, réduisant de plusieurs milliards la valeur nette d’Adani.

En mai, un comité d’experts constitué par le SEBI avait conclu qu’il n’y avait « pas de modèle évident de manipulation ». Cependant, en août, un nouveau rapport d’enquête a révélé des liens présumés entre Adani et des investisseurs offshores, ce qui a fait chuter les actions du groupe. Le groupe a rejeté ces allégations en déclarant que toutes les transactions avaient été effectuées conformément à la loi.

Rapport incriminant

Le rapport Hindenburg allègue que les sept principales sociétés cotées en bourse du groupe Adani « affichent une baisse de 85 % sur une base purement fondamentale, en raison de valorisations très élevées ».

Il prétend également que ces sociétés se sont lourdement endettées, notamment en mettant en gage des actions de leur stock gonflé pour obtenir des prêts, ce qui place l’ensemble du groupe dans une situation financière précaire.

Le rapport allègue par ailleurs que le groupe Adani a déjà fait l’objet de quatre grandes enquêtes gouvernementales sur des fraudes, portant sur le blanchiment d’argent, le vol de fonds publics et la corruption, pour un montant total estimé à 17 G$.

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Forbes a recensé 372 magnats en mesure d’aligner neuf zéros sur un chèque, dans l’industrie de la finance. On retrouve dans ce club VIP plusieurs dirigeants de fonds spéculatifs et de fonds de capital-investissement, des banquiers, des investisseurs en capital-risque et des fondateurs de fintech.

Le nombre de personnes richissimes dans ce secteur d’activité est cependant en baisse par rapport à l’année dernière, pour laquelle Forbes recensait 21 milliardaires de plus.

Malgré ce léger fléchissement, les nababs de la finance et de l’investissement restent les plus nombreux en 2023, représentant 14 % des milliardaires recensés par Forbes. Le plus fortuné d’entre eux est la légende de l’investissement Warren Buffett, cinquième personne la plus riche du monde, avec une valeur nette estimée à 106 milliards de dollars (G$).

Le secteur de la finance accueille également le plus grand nombre de nouveaux venus : ils sont 24 dirigeants à faire leur entrée au club cette année. Parmi ceux-ci figurent les cofondateurs de la société de courtage en ligne indienne Zerodha, Nithin et Nikhil Kamath, (2,7 G$ et 1,1 G$). On y retrouve également Rajiv Jain (2 G$), qui dirige la société de gestion d’actifs GQG Partners, et Hayes Barnard (3,7 G$), créateur de l’application GoodLeap, une fintech américaine spécialisée dans le financement de l’industrie solaire résidentielle.

L’industrie manufacturière constitue également un vivier d’ultrariches, avec 324 milliardaires (337 en 2022). Au sommet de cette catégorie trône le fabricant allemand de vis Reinhold Wuerth, dont la valeur est estimée à 29,7 G$. Les propriétaires du distributeur d’emballages, Uline Richard et Elizabeth Uihlein (3,8 G$ chacun), et le groupe tchécoslovaque de Michal Strnad (2 G$), l’un des principaux fournisseurs d’armes et de munitions de l’armée ukrainienne, gagnent leur ticket d’entrée au classement cette année.

Le secteur de la technologie continue à abriter des comptes en banque bien garnis, malgré une année plus difficile, marquée par des réductions massives de personnels chez plusieurs géants. Le nombre de milliardaires y est en baisse pour une deuxième année consécutive (313 contre 341 en 2022). La tech demeure néanmoins le secteur le plus riche, cumulant une valeur de 1 900 G$. Le plus important magot revient au fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, troisième fortune du monde (180 G$).

La mode et le commerce de détail brillent avec 266 milliardaires, soit 16 de plus qu’en 2022. Ce secteur abrite l’homme le plus riche du monde, le Français Bernard Arnault, PDG du géant du luxe LVMH, dont la fortune a gonflé de 53 G$ lors de l’année écoulée, pour atteindre un montant estimé à 211 G$.

L’alimentation et les boissons attirent également la richesse. On dénombre 212 milliardaires dans ce secteur, dont Zhong Shanshan (68 G$), président de la société d’eau embouteillée Nongfu Spring, et Mark Mateschitz, fils du cofondateur autrichien de Red Bull, qui a fait son entrée au palmarès après la mort de son père en octobre dernier.

La baisse des marchés, la hausse des taux d’intérêt et les difficultés du secteur technologique ont contribué à limiter l’enrichissement des milliardaires en 2023. Forbes recense ainsi 2 640 personnes dans son classement annuel, soit 28 de moins qu’en 2022 et 115 de moins qu’en 2021. Quelque 150 nouvelles têtes sont tout de même apparues cette année au palmarès, cumulant une valeur nette de 344 G$. Ces nouveaux riches ont fait fortune dans des domaines qui vont de la finance aux équipements de conditionnement physique en passant par la Formule 1 et la mode.

Les 10 secteurs qui comptent le plus de milliardaires en 2023 :

(valeurs nettes au 10 mars 2023)

1. Finance et investissements

372 milliardaires | 14% de la liste

2. Fabrication

324 milliardaires | 12% de la liste

3. Technologie

313 milliardaires | 12% de la liste

4. Mode et commerce de détail

266 milliardaires | 10 % de la liste

5. Alimentation et boissons

212 milliardaires | 8% de la liste

6. Santé

201 milliardaires | 8% de la liste

7. Immobilier

193 milliardaires | 7% de la liste

8. Diversifié

187 milliardaires | 7% de la liste

9. Énergie

100 milliardaires | 4 % de la liste

10. Médias et divertissement

91 milliardaires, 3 % de la liste

Le plus riche dans cette catégorie est Michael Bloomberg (94,5 G$), cofondateur de la société d’information financière et de médias Bloomberg LP.

(Source : Forbes)

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L’équipe compte Eden Lopez, Leslie Schwartz et Paula Steinberg, trois vétéranes de l’industrie qui cumulent à elles trois près de 80 ans d’expérience dans le domaine. Elles font d’ailleurs partie de la liste établie par Forbes des meilleures conseillères. En plus de ces trois expertes, l’équipe compte également Carmilita Aching, associée principale à la clientèle enregistrée; et l’associée client enregistrée Alanna Hitscherich.

L’équipe entièrement féminine, aussi appelée LSS Groupe, qui s’occupe principalement de clients dans les secteurs de l’immobilier, du divertissement et de la musique, a rejoint le bureau de RBC dans le centre-ville de New York.

« La force et la stabilité de RBC et la capacité de doubler notre présence à L.A., Nashville et New York ont ​​toutes conduit à la décision de déplacer notre cabinet », souligne Eden Lopez.

Un autre élément les a poussés à sauter le pas, la façon dont RBC travaille sur le marché des titres à revenu fixe.

« Le marché des titres à revenu fixe est un marché négocié, donc la capacité d’avoir une conversation et d’interagir directement avec les courtiers est essentielle. Pourtant, la plupart des entreprises ne permettent pas aux conseillers d’accéder directement aux commerçants. Mais à RBC, la négociation n’est pas purement électronique. Il y a un élément humain dans l’entreprise qui nous a vraiment séduits », témoigne Leslie Schwartz.

En passant à RBC, les trois femmes retrouvent leur ancien collègue de Smith Barney: John Moran qui occupe actuellement le poste de directeur du complexe de RBC à New York. Ce dernier ne tarit pas d’éloges à leurs sujets.

« Ayant travaillé avec ces femmes incroyables dans le passé, je peux dire de première main comment leur dynamisme, leur ambition, leur expertise et leur solide pratique de gestion de patrimoine conviendront parfaitement à notre équipe », les décrit-il.

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Les fermetures de nombreux commerces ont fait bondir les achats en ligne et le nombre de personnes présentes sur les réseaux sociaux. Évidemment, cela a eu un impact considérable sur la valeur des titres d’Amazon et Facebook notamment.

Le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, a ainsi vu sa fortune augmenter de plus de 30 % en deux mois. Le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a vu sa fortune grimper de plus de 46 %, selon un rapport d’Americans for Tax Fairness et de l’Institute for Policy Studies Program for Inequality, qui ont compilé les données de Forbes.

La valeur des titres de ces deux entreprises a également connu une belle hausse. La valeur du titre de Facebook a bondi de près de 60 % et celle d’Amazon de près de 45 %. Et cela ne semble pas être encore le sommet puisque les titres d’Amazon et Facebook ont atteint leur plus haut historique la semaine dernière.

Parmi les autres entreprises favorisées par la crise, on peut penser à Netflix et Apple dont la valeur des titres a respectivement connu une hausse de 46 % et de 31 %. À l’inverse, les grands perdants de la crise sont les milliardaires du secteur des voyages, de l’hôtellerie ou de la vente au détail dont la fortune a fondu au cours de ces mêmes deux mois.

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Plus de la moitié des classés (51 %) ont vu leur fortune reculer entre 2019 et 2020, note le journal français Les Echos.

Si on additionne les pertes, comme l’a fait Forbes, la fortune des plus riches de ce monde a diminué de 700 milliards de dollars pour atteindre 8 billions de dollars.

La liste de ces milliardaires déchus devrait encore s’allonger puisque de nombreux pays ont depuis ordonné un confinement strict donnant ainsi un coup de frein spectaculaire à plusieurs entreprises. Sans compter que les Bourses ont continué leur plongeon vertigineux.

Les tops des tops

Malgré cette crise, Jeff Bezos, le patron et fondateur d’Amazon, garde sa position de premier de classe et d’homme le plus riche du monde pour la troisième année consécutive avec 113 milliards de dollars (G$).

En deuxième position, on retrouve le fondateur de Microsoft, Bill Gates, avec 102 G$, suivi par le Français Bernard Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, avec 90 G$.

Parmi les personnes étant entrées dans le classement, on peut noter Eric S. Yuan, le patron de la startup de visioconférence Zoom, qui connaît un véritable boom de popularité depuis le début de la crise.

Les États-Unis comptent le plus de milliardaires au monde avec 614 milliardaires, devant la Chine et ses 456 milliardaires.

Côté répartition, homme-femme, ce classement reste très masculin puisque les femmes ne représentent qu’un peu plus de 10 % des plus grandes fortunes de la planète.

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