Franklin Templeton – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 13 Jan 2025 13:33:56 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Franklin Templeton – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Perspective 2025 pour le secteur des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/perspective-2025-pour-le-secteur-des-fnb/ Wed, 08 Jan 2025 10:52:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104884 FOCUS FNB - Plusieurs firmes y vont de leurs prévisions.

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Le dilemme auquel sont confrontés les stratèges en matière d’investissement, lorsqu’ils répartissent leurs actifs à l’échelle mondiale, est que le marché boursier américain, très performant, est cher. « Les marchés sont confrontés à un point de tension croissant », selon les perspectives de marché 2025 publiées en décembre par la firme Vanguard et sa filiale torontoise, Placements Vanguard Canada Inc.

« Les actifs dont les fondamentaux sont les plus solides ont les valorisations les plus tendues, et vice versa », indique Vanguard. L’organisation a signalé qu’une évolution économique défavorable aux États-Unis « pourrait mettre en évidence la vulnérabilité des valorisations boursières actuelles et augmenter les chances d’un repli du marché ».

Les valorisations élevées aux États-Unis n’ont pas découragé les prévisionnistes tels que le BlackRock Investment Institute, une filiale américaine du leader du marché canadien des FNB, BlackRock Asset Management Canada Ltd.

« Une croissance économique robuste, une croissance généralisée des bénéfices et une tendance à la qualité étayent notre conviction et notre surpondération des actions américaines par rapport aux autres régions », a déclaré BlackRock dans ses perspectives pour 2025. « Nous voyons des valorisations pour les grandes entreprises technologiques soutenues par des bénéfices solides, et des valorisations moins élevées pour d’autres secteurs. »

La torontoise Brompton Funds Ltd. estime pour sa part que les craintes concernant l’achat de titres sur le marché américain aux niveaux actuels sont exagérées. Le fournisseur de fonds négociés en Bourse (FNB) et d’autres titres cotés en bourse, note que le rendement annuel moyen du S&P 500 au cours des trois années se terminant le 30 novembre était de 9,7 %, ce qui est plus proche de la limite inférieure de la fourchette depuis la crise financière de 2008-2009.

« Ce chiffre est plus proche de la limite inférieure de la fourchette des années qui ont suivi la crise financière de 2008-2009. Le rendement glissant sur trois ans, écrit Brompton, atteint généralement des sommets supérieurs à 20 %. Même après deux années fastes, le marché américain peut continuer à bien se comporter en 2025, conclut Brompton.

Tout en notant qu’il y a beaucoup d’optimisme dans le marché américain, Guardian Capital LP, de Toronto, déclare que les évaluations semblent encore « généralement raisonnables » en dehors du petit groupe de leaders du marché des méga-capitalisations. « Il n’y a aucune raison de penser que la dynamique ne se maintiendra pas à court terme.

La baisse des taux d’intérêt devrait encourager une rotation aux États-Unis, au détriment des entreprises comme les sept méga-capitalisations de croissance et au profit des actions de valeur et des petites capitalisations, selon les perspectives 2025 de l’organisation américaine Invesco, dont les filiales comprennent Invesco Canada Ltd. « L’amélioration des revenus, conjuguée à la baisse des taux d’intérêt et des dépenses, devrait se traduire par une plus forte croissance des bénéfices pour les entreprises de valeur et à faible capitalisation en 2025. »

Même les gestionnaires de fonds qui surpondèrent les États-Unis sont d’accord pour dire qu’il existe des risques politiques potentiels pour le plus grand marché boursier du monde. Les menaces de la future administration Trump, notamment les droits de douane élevés et les déportations massives, pourraient entraver la croissance économique et raviver l’inflation.

Bien que la croissance du PIB aux États-Unis devrait dépasser celle des autres pays développés et que les attentes actuelles en matière de croissance des bénéfices restent fortes, il existe des vents contraires, a déclaré Ian Riach, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton Investment Solutions, à Toronto. Les multiples fonctions de l’équipe de FTIS comprennent la gestion de portefeuilles disponibles sous forme de fonds communs de placement et de séries de FNB.

À court terme, FTIS surpondère les États-Unis et le Canada dans la répartition de ses actifs. Cependant, ses projections à 10 ans prévoient que les actions américaines seront à la traîne, avec un rendement annuel attendu de 6,5 %, contre 7,6 % pour les marchés internationaux et émergents et 6,7 % pour les actions canadiennes.

Forstrong Global Asset Management Inc. adopte une position contraire à celle des États-Unis, avec son tout nouveau FNB Forstrong Global Balanced, lancé en septembre. Forstrong observe que « la plupart des répartiteurs d’actifs sont maintenant fermement engagés dans une surpondération structurelle des actions américaines, en supposant que ce positionnement continuera à produire des rendements supérieurs ».

Forstrong doute que la surperformance du marché américain due à la technologie soit durable. « Les entreprises américaines doivent produire des résultats exceptionnels pour répondre aux attentes du marché, ce qui laisse peu de place à l’erreur. Les déceptions, même modestes, pourraient ébranler la confiance et peser lourdement sur les valorisations. »

En ce qui concerne le marché canadien, les stratèges en matière d’investissement ont tendance à se méfier du risque de tarifs douaniers punitifs aux États-Unis et de la faiblesse de la croissance économique. Placements Mackenzie se montre plus optimiste, citant les perspectives d’un allègement continu des taux d’intérêt. Mackenzie s’attend à ce que la détérioration de l’économie nationale « accélère la trajectoire de la Banque du Canada vers une politique neutre, en soutenant la demande intérieure et en améliorant les perspectives de bénéfices des entreprises ».

Ailleurs parmi les marchés développés, le Japon est considéré comme un point positif, la banque centrale du pays ayant abandonné en 2024 sa position déflationniste de longue date.

« La hausse des salaires, l’augmentation des prévisions d’inflation et l’amélioration du pouvoir de fixation des prix des entreprises soutiennent une toile de fond économique plus robuste », signale Stephen Way, premier vice-président et responsable des actions mondiales et des marchés émergents chez Placements AGF. « Les entreprises sont désormais en mesure de répercuter la hausse des coûts sur les consommateurs, ce qui accroît leur rentabilité. »

Parmi les marchés émergents, l’Inde, qui connaît une croissance rapide, est à surveiller. La FTIS prévoit une croissance du PIB réel de 6,2 % pour l’Inde, soit plus du double de sa projection de 2,5 % pour l’ensemble des marchés mondiaux.

L’Inde bénéficie des investissements du gouvernement dans l’infrastructure et d’un environnement commercial favorable, a déclaré Regina Chi d’AGF, gestionnaire du fonds négocié en bourse AGF Emerging Markets ex China Fund. « La rentabilité croissante des entreprises, la réduction des niveaux d’endettement et l’intérêt marqué des investisseurs locaux, ainsi que l’augmentation de la demande intérieure, contribuent également à l’amélioration des perspectives », affirme Regina Chi.

Outre la diversification géographique, les gestionnaires de fonds cherchent à identifier les thèmes les plus prometteurs pour 2025. « Nous pensons que les investisseurs devraient se concentrer davantage sur les thèmes et moins sur les grandes classes d’actifs, car des forces gigantesques remodèlent des économies entières », indique l’Institut BlackRock.

L’intelligence artificielle (IA) figure en bonne place sur de nombreuses listes thématiques, ce qui explique pourquoi tant de stratèges restent optimistes à l’égard du marché américain. L’IA est encore en phase de construction, a déclaré BlackRock, qui estime que les dépenses en infrastructures liées à l’IA pourraient dépasser 700 milliards de dollars (G$) d’ici à 2030, soit l’équivalent de 2 % du PIB des États-Unis. « Des investissements de cette ampleur créent un rôle vital pour les marchés de capitaux — et une occasion pour les investisseurs. »

Tout en reconnaissant l’immense potentiel de l’IA, Vanguard met en garde contre le fait que l’adoption généralisée ne se fera pas avant plusieurs années. « Une croissance significative de la productivité liée à l’utilisation de l’IA ne se produirait probablement pas avant la fin des années 2020, même dans notre scénario le plus optimiste. »

Forstrong se méfie également, estimant que le boom de l’IA « présente toutes les caractéristiques d’une manie : des valorisations astronomiques, un élan narratif et un ancrage fragile dans les fondamentaux économiques ». L’approche de Forstrong consiste à se concentrer sur les « adoptants » de l’IA, tels que les entreprises de logistique, de soins de santé et de finance, plutôt que sur les constructeurs de matériel d’IA.

Dans le même temps, les rendements attendus des titres à revenu fixe sont devenus légèrement moins attrayants, selon les perspectives de l’équipe Franklin, car les rendements ont baissé au cours de l’année écoulée. Sur un horizon de 10 ans, Ian Riach et ses collègues s’attendent à ce que les actions surpassent les obligations. Le positionnement du portefeuille de l’équipe à l’approche de la nouvelle année, par rapport à son allocation neutre, était surpondéré en actions, sous-pondéré en titres à revenu fixe et neutre en liquidités.

Vanguard signale que les arguments à long terme en faveur des obligations restent solides, car les rendements sont suffisamment élevés pour amortir les rendements obligataires en cas de hausse des taux en 2025, tout en permettant aux investisseurs de tirer parti d’une baisse des taux.

Vanguard est d’avis que ce qu’elle appelle le « mur des coupons » crée un environnement risque-rendement favorable pour les investisseurs obligataires. « Les rendements ne seraient négatifs que si les rendements augmentaient suffisamment pour franchir le mur des coupons et induire une perte en capital plus importante que le revenu généré par les coupons ».

Pour leur part, les stratèges de BlackRock privilégient les obligations de qualité à court et moyen terme, qui offrent des rendements similaires, mais avec un risque de taux d’intérêt moindre que les obligations à long terme.

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Des prévisions sous le signe de la croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-previsions-sous-le-signe-de-la-croissance/ Wed, 18 Dec 2024 12:45:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104664 Malgré les incertitudes politiques.

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« Notre économie n’a pas été aussi résiliente et nous avons dû couper les taux plus rapidement et de façon plus prononcée qu’au sud de la frontière, les prochaines baisses de taux d’intérêt par la Banque du Canada risquent d’être plus graduelles et plus petites, nous en prévoyons encore deux à trois au cours de la prochaine année », expliquait Ian Riach, premier vice-président, à l’occasion de l’événement annuel Perspectives de placement mondiales 2025, organisé par Franklin Templeton le jeudi 12 décembre 2024.

Dans sa présentation sur les perspectives des marchés financiers pour 2025 et au-delà, le gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton s’est dit encouragé par les tendances à long terme (horizon de plus de dix ans) sur le plan de la croissance, notamment en matière de productivité qui devrait s’accélérer et profiter des avancées de l’intelligence artificielle (IA) et de son financement accru. « On est d’avis, comme l’an dernier, que le vieillissement de la population et une baisse des taux d’immigration pourraient toutefois représenter de légers vents de face sur le plan de la croissance, même si, de façon générale, le gouvernement a mis de l’avant un certain nombre de politiques et de mesures favorables au soutien de celle-ci. »

Il anticipe une certaine stabilisation de l’inflation alors que les taux se rapprochent des cibles fixées par les banques centrales. « Les anticipations d’inflation à long terme restent ancrées : on s’attend donc à ce qu’elle reste stable et sous contrôle. » Ian Riach croit également qu’il va continuer d’y avoir des enjeux liés aux chaînes d’approvisionnement, « il y en a toujours », mais que, malgré un léger fléchissement ces dernières années, l’interdépendance économique mondiale reste une réalité dominante.

En matière de politique fiscale, le gestionnaire de portefeuille à Franklin Templeton est d’avis que le soutien de la politique budgétaire est appelé à se modérer en raison de l’augmentation des niveaux d’endettement public. « Cela vaut pour les marchés des pays développés et ceux émergents. » Il voit aussi la montée du nationalisme dans certains pays, comme un facteur pouvant influencer négativement le commerce international, en renforçant les politiques protectionnistes. « Alors que l’inflation décélère, les banques centrales auront plus de flexibilité pour ajuster leurs politiques monétaires et on s’attend donc à ce que les taux se normalisent. »

À long terme, il croit que le marché des actions mondiales devrait surpasser le rendement des obligations et offrir une prime de risque moyenne. « Les rendements attendus des titres à revenu fixe sont devenus légèrement moins attrayants à mesure que les taux ont diminué au cours de l’année écoulée. » Il s’attend toutefois à ce qu’avec le temps, des valorisations et des marges plus élevées constituent des obstacles au rendement des actions mondiales. « Quoi qu’il en soit, à nos yeux les actions des marchés développés (EAFE, i.e hors Amérique du Nord) et des marchés émergents devraient surperformer celles des États-Unis et du Canada. »

À plus court terme, le premier vice-président à Franklin Templeton fait remarquer que les différentes thématiques macro-économiques (croissance, inflation, et politique fiscale et monétaire) sont sous le signe de la « divergence », alors qu’ils ne suivent pas tous la même direction ou tendance. « La reprise économique mondiale synchronisée après les confinements et la pandémie est derrière nous. Il y a désormais des divergences et des économies qui ne progressent plus au même rythme ».

Il observe par exemple que les États-Unis continuent d’être les chefs de file en termes de croissance. « On remarque également que le Canada améliore ses marges, alors que d’autres régions, comme l’Europe, font face à des défis. Il en a va de même avec l’inflation, où elle semble plus persistante ailleurs. Divergence. »

Pas de récession en vue, l’économie américaine en expansion

Jeff Schulze, directeur général et responsable de la stratégie économique et de marché chez ClearBridge Investments, filiale de Franklin Templeton, a dressé un bilan de santé économique somme toute reluisant des États-Unis, « en voie de réaliser son atterrissage en douceur ».

« De l’ensemble des douze indicateurs qui ont traditionnellement laissé présager une récession, seulement quelques-uns sont au rouge, et plusieurs voyants jaunes sont en voie de devenir verts », a-t-il expliqué, prévoyant que globalement, dans une forte probabilité de 85 %, l’expansion de l’économie américaine se poursuivrait en 2025.

« Même si le rythme de création d’emploi a quelque peu fléchi au cours des dernières années, il a atteint une vitesse de croisière qui s’aligne avec celle de précédentes phases d’expansion et qui repose sur de solides fondations. »

L’expert fait remarquer que les grands consommateurs, qui réalisent plus de 38,9 % des dépenses en consommation, sont le fait du 20 % des plus grands salariés. « La consommation est l’un de facteurs clés de ce cycle économique. Et bien que les consommateurs à plus petit salaire font face à des défis, la force des consommateurs à plus haut revenu contrebalance ce déséquilibre. »

Selon le directeur général de ClearBridge Investments, le consommateur américain est devenu moins sensible aux taux d’intérêt depuis la crise financière mondiale lorsque des taux très bas ont encouragé une plus grande utilisation des hypothèques à taux fixe par rapport aux taux variables. « Une très grande partie d’entre eux a verrouillé des taux fixes bas : 90 % des Américains ont des hypothèques fixes de 15-30 ans. » La dette hypothécaire représente plus des deux tiers des emprunts des consommateurs américains. « Bien que le taux actuel des hypothèques à taux fixe sur 30 ans soit d’environ 7 %, le taux moyen payé par les Américains n’est que de 3,9 %. »

Autre indicateur positif, les bénéfices des entreprises sont en hausse et supposent une forte résilience économique qui réduit la probabilité d’ajustements draconiens, comme des réductions de personnel. « Contrairement aux cycles économiques passés (remontant à 1965), où un déclin des bénéfices des entreprises précédait souvent une récession, la tendance actuelle ne pointe pas dans cette direction. »

Jeff Schulze note également que la productivité est de retour aux États-Unis, après être tombée bien en dessous de la moyenne historique après la crise financière. « Elle s’est récemment redressée et est maintenant de nouveau alignée sur la moyenne à long terme. » Il est d’avis que bien que les bénéfices de l’IA ne se soient pas encore concrétisés, cette technologie pourrait déclencher une vague de productivité soutenue, semblable à la révolution d’Internet, en améliorant les processus, en automatisant des tâches complexes et en créant de nouvelles occasions économiques.

Une effervescence sur les marchés boursiers qui pourrait se poursuivre

L’expert chez ClearBridge Investments fait remarquer que les évaluations actuelles des 7 magnifiques, ces géants technologiques du S&P 500, se négocient avec une prime significative et fausse l’évaluation globale de l’indice de référence, ce qui peut donner une impression exagérée de cherté pour l’indice. « Les autres titres (les 490 autres), se négocient à une évaluation plus raisonnable, plus alignée sur des niveaux de valorisation historiques. »

« N’ayez pas peur des sommets en bourse, au contraire c’est le moment d’agir. » Dans le contexte d’un marché qui atteint des sommets et où certains investisseurs sont réticents à investir, Jeff Schulze a démontré qu’historiquement ces moments ont pourtant constitué de bons points d’entrée pour les investisseurs sur le long terme. « Fait surprenant, investir ton argent pendant de telles périodes (sommets) a historiquement surperformé les investissements réalisés lorsque l’indice de référence est en dessous de son pic, en moyenne. »

Le responsable de la stratégie économique et de marché chez ClearBridge Investments se dit convaincu que nous serions dans un nouveau marché haussier séculaire (Secular Bull Market), soit une période prolongée, durant laquelle les prix des actifs financiers, comme les actions, augmentent de manière générale. « On risque d’avoir d’autres sommets à mesure que l’on progresse dans cette deuxième partie de la décennie. »

« Dans les 12 mois suivant un sommet historique, les actions ont historiquement enregistré une hausse de 8,3 % en moyenne, avec des rendements positifs dans 70 % des cas. » S’il entrevoit à la fois de la volatilité et un mouvement à la hausse des marchés aux États-Unis (« l’exception américaine qui va surperformer les autres régions du globe »), l’expert croit que les titres dits de valeur pourraient retrouver leur lustre d’antan, après avoir cédé le haut du pavé aux titres de croissance.

L’événement Perspectives de placement mondiales 2025, s’est clos avec lallocution de John Kasich, ancien gouverneur républicain de l’Ohio et candidat à l’investiture présidentielle républicaine, venu partager ses réflexions dans la foulée des derniers résultats électoraux au sud de la frontière.

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Le marché canadien des FNB est de plus en plus encombré https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-marche-canadien-des-fnb-est-de-plus-en-plus-encombre/ Wed, 11 Dec 2024 11:10:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104614 FOCUS FNB — Plus de 180 nouveaux FNB ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens jusqu’à présent en 2024.

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Dans un marché des FNB déjà très encombré, le rythme des lancements de nouveaux produits est incessant. Au cours des 11 premiers mois de l’année, plus de 180 nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens. C’est environ 40 de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente.

Plusieurs fonds offrant une exposition à l’intelligence artificielle (IA), le thème le plus en vogue de 2024, sont venus s’ajouter à la gamme des FNB thématiques existants. Le premier à sortir du lot en janvier a été l’Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI).

Au milieu de l’année, le FNB intelligence artificielle mondiale CI (TSX : CIAI), l’Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) et le FNB Global X Indice intelligence artificielle et technologie (TSX : AIGO) se sont joints à eux.

« Bien qu’elle en soit encore à ses débuts, l’IA est une véritable mégatendance qui transforme déjà les entreprises, les industries et l’économie mondiale », constate Jennifer Sinopoli, vice-présidente exécutive et responsable de la distribution pour Gestion mondiale d’actifs CI.

Cette année, deux nouveaux venus ont fait leur apparition parmi les manufacturiers : Capital International Asset Management (Canada). (Capital Group Canada) et JPMorgan Asset Management (Canada) (JPMAM), toutes deux filiales de grandes sociétés américaines.

Capital Group Canada, qui propose des fonds communs de placement aux particuliers au Canada depuis novembre 2002, a lancé quatre FNB gérés activement, comprenant des actions mondiales et internationales, ainsi que des obligations mondiales. JPMAM a démarré avec une paire de FNB d’actions américaines axés sur le revenu. Les deux nouveaux venus ont déjà annoncé qu’ils allaient étendre leurs activités au-delà de leurs offres initiales lancées en octobre.

Dans l’ensemble, cependant, l’expansion des FNB a principalement été menée par les émetteurs de fonds déjà présents sur le marché. Et à l’exception notable des thématiques liées à l’IA, il y a eu davantage d’imitation que d’innovation dans le secteur des FNB canadiens.

Parmi les FNB obligataires à échéance cible, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), leader de longue date du marché et premier émetteur à se spécialiser dans ces FNB, a dû faire face à trois nouveaux concurrents sur ce segment des titres à revenu fixe. Contrairement aux fonds obligataires et aux FNB classiques, ceux qui ont un mandat d’échéance cible détiennent des obligations jusqu’à des dates précises, date à laquelle les fonds sont clôturés et le produit de la liquidation restitué aux investisseurs.

RBC GMA propose des FNB à échéance cible depuis 2011 et n’avait pas de concurrent direct jusqu’à janvier dernier, lorsque Guardian Capital a lancé quatre FNB investissant dans des obligations canadiennes de bonne qualité.

Gestion de Placements TD (GPTD) s’est jointe à la concurrence en avril avec trois FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines. En juillet, une autre société appartenant à une banque, Gestion d’actifs CIBC, a ajouté six FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines.

RBC GAM n’est pas en reste en ce qui concerne les nouveaux lancements. Elle a élargi la portée de sa gamme d’échéances cibles avec six FNB d’obligations américaines, chacun étant disponible en dollars américains ou en dollars canadiens.

Dans une catégorie spécialisée relativement nouvelle, les FNB à titre unique, Harvest ETFs est devenu le deuxième émetteur de fonds. En août, il a lancé sept FNB Harvest High Income Shares basés sur des actions américaines, chacun étant disponible sous forme de parts libellées au Canada ou aux États-Unis. La stratégie consiste à détenir des actions de qualité et à vendre des options d’achat couvertes pour générer des revenus, selon Michael Kovacs, président-directeur général de Harvest.

La nouvelle gamme de produits de Harvest fait suite aux FNB actions à revenu d’Investissements Purpose, offertes pour la première fois en décembre 2022, et qui emploient également des options d’achat couvertes sur des titres uniques.

Les offres de Purpose et de Harvest sont toutes deux des concurrentes des certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) négociés en bourse et gérés par la CIBC. Lancés en juillet 2021, les CCAÉ offrent une exposition aux actions américaines couverte contre le risque de change, mais n’utilisent pas d’options sur actions.

Des dizaines d’autres nouveaux FNB utilisent des options d’achat couvertes et d’autres stratégies d’options pour générer des rendements plus élevés. L’une des sociétés les plus actives dans ce domaine est Global X Investments Canada. En mai, elle a ajouté sept produits à sa gamme de FNB axés sur le revenu, dont certains utilisent également l’effet de levier. Deux autres FNB obligataires à rendement amélioré ont suivi en novembre.

Hamilton ETFs a ajouté sept FNB à sa gamme Yield Maximizer, et Harvest a complété sa vaste gamme de FNB d’options d’achat couvertes avec des fonds à revenu fixe, des fonds équilibrés et des fonds sectoriels industriels.

Evolve Funds Group, Fidelity Investments Canada, Invesco Canada, JPMAM et Gestion de placements Manuvie ont également contribué à la prolifération des produits assortis d’options.

Autres ajouts notables à l’univers des FNB en 2024 :

  • Franklin Templeton Canada est entré dans la compétition des FNB à faible volatilité avec des stratégies d’actions canadiennes, américaines et internationales qui recherchent également des dividendes supérieurs à la moyenne. « Cette stratégie combinée de recherche de dividendes élevés et durables et de faible volatilité offre aux conseillers le meilleur des deux mondes et complète un portefeuille de stratégies actives et passives en visant à fournir un revenu plus élevé et à réduire le risque global », décrit le premier vice-président Ahmed Farooq, responsable de la distribution des FNB aux particuliers chez Franklin Templeton. La société a également rejoint les rangs des fournisseurs de portefeuilles de FNB, dont les actifs sont constitués d’autres FNB, en lançant des portefeuilles conservateurs, de base, de croissance et entièrement composés d’actions.
  • Une variante de d’indicialisaiton passive sur le marché boursier américain est l’iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (TSX : XUSC), qui limite chaque participation, quelle que soit sa capitalisation boursière. Le plafonnement à 3 % réduit l’exposition aux actions dites « les sept Magnifiques », telles que Nvidia, Apple et Microsoft, qui ont connu une croissance impressionnante, mais se négocient à des valorisations élevées par rapport à l’ensemble du marché.
  • Fidelity a lancé une série de FNB de fonds acheteur/vendeurs et de fonds neutres par rapport au marché. Il s’agit notamment du fonds Fonds Fidelity Alternatif canadien à positions longues/courtes (Cboe : FCLS), axé sur le marché intérieur, et d’une stratégie long-short mondiale. Fonds Dynamic est intervenu avec deux produits de stratégies alternatives à revenu fixe lancés en novembre.

Les changements de produits survenus dans l’industrie en 2024 n’ont pas tous impliqué un lancement. Depuis le début de l’année, une quarantaine de FNB ont été supprimés. GPTD, par exemple, s’est débarrassé des cinq FNB de sa gamme TD Morningstar ESG. Cette suppression, intervenue en juin, reflète la baisse de popularité des mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le FNB Global X sur les obligations d’entreprises ESG, qui a été supprimé en février, est une autre victime de ce type de stratégie.

Parmi les stratégies thématiques, Evolve et Fidelity ont tous deux mis fin à leurs FNB métavers, tandis que CI et Global X ont maintenu les leurs. Cependant, les victimes de l’élagage des produits de Global X comprenaient des produits de niche investissant dans la marijuana, les psychédéliques et l’hydrogène aux États-Unis.

À la fin du mois de novembre, il y avait plus de 1 500 FNB cotés au Canada.

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Franklin Templeton propose une fusion de fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/franklin-templeton-propose-une-fusion-de-fonds/ Mon, 26 Aug 2024 11:48:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102429 PRODUITS – Ces derniers ont la même structure de frais, un objectif similaire et la même classification du risque.

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Franklin Templeton Canada aimerait procéder à une fusion à imposition reportée entre le Fonds mondial équilibré durable Templeton et le Fonds équilibré durable Franklin Brandywine Global. Cette fusion semble logique puisque les deux produits partagent un même objectif de placement et une structure de frais similaire en plus d’avoir le même niveau de risque.

Les investisseurs du Fonds équilibré durable Franklin Brandywine Global auront l’opportunité de donner leur avis sur cette fusion lors d’une assemblée extraordinaire qui aura lieu vers le 14 novembre 2024 à Toronto.

Si cette opération est approuvée, la fusion devrait entrer en vigueur à la fermeture des bureaux le 6 décembre 2024. Les investisseurs du Fonds mondial équilibré durable Templeton recevront des parts du Fonds équilibré durable Franklin Brandywine Global, de valeur égale et de même série.

Étant donné qu’il s’agit d’une fusion à imposition reportée, les périodes fiscales en cours des deux fonds concernés prendront fin à la date de la fusion proposée, ce qui entraînera des exercices fiscaux plus courts.

À noter toutefois qu’avant le 6 décembre 2024, le Fonds mondial équilibré durable Templeton et le Fonds équilibré durable Franklin Brandywine Global distribueront suffisamment de leurs bénéfices nets et de leurs gains en capital réalisés aux porteurs de parts pour éviter toute imposition sur le revenu ordinaire pour l’année fiscale en cours.

En prévision de la fusion, le Fonds mondial équilibré durable Templeton est fermé aux nouveaux investisseurs depuis le 15 août. Si les investisseurs du Fonds équilibré durable Franklin Brandywine Global n’approuvent pas la fusion proposée, ce fonds sera liquidé après la clôture des marchés le 6 décembre 2024.

Tous les investisseurs détenant le fonds dans des comptes enregistrés verront leurs placements transférés dans la même série du Fonds du marché monétaire canadien Franklin, à l’exception des séries T et FT, qui seront respectivement transférées aux séries A et F, sans conséquence fiscale. Pour les comptes non enregistrés, les parts seront rachetées selon la valeur liquidative par part de la série, et le produit de ce rachat sera reversé à l’investisseur ou à son courtier.

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Franklin Templeton Canada étoffe son offre avec du crédit privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/franklin-templeton-canada-etoffe-son-offre-avec-du-credit-prive/ Thu, 08 Aug 2024 10:57:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102080 PRODUITS — Via la plateforme Benefit Street Partners-Alcentra.

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Franklin Templeton Canadarenforce son portefeuille d’investissements en intégrant la stratégie de crédit privé de Benefit Street Partners grâce à un partenariat stratégique avec iCapital.

La plateforme Benefit Street Partners-Alcentra, qui gère plus de 74 milliards de dollars américains d’actifs, utilise une approche à stratégies multiples pour cibler des occasions sur les marchés mondiaux du crédit, précise Franklin Templeton dans un communiqué.

« Le crédit privé est depuis longtemps un élément important pour les investisseurs institutionnels en raison de ses rendements attrayants et de ses avantages en matière de diversification », déclare Dennis Tew, chef des ventes de Franklin Templeton Canada.

La plateforme de Benefit Street Partners permet de diversifier les portefeuilles avec des placements dans le crédit privé, les situations spéciales, le crédit structuré, et le crédit immobilier commercial.

La stratégie d’investissement met l’accent sur la gestion du risque de baisse, une souscription de crédit individualisée et l’investissement à travers l’ensemble de la structure de capital.

« Notre approche multistratégie combine les meilleures occasions du crédit privé, offrant aux investisseurs accès à des idées très convaincantes couvrant l’ensemble du spectre du crédit. Nous nous engageons à fournir des rendements ajustés au risque attractifs tout en générant un revenu constant », explique Richard Byrne, président de Benefit Street Partners.

Cette nouvelle offre s’ajoute aux autres solutions d’investissement de Franklin Templeton, telles que les placements immobiliers privés via Clarion Partners, les stratégies de fonds de couverture avec K2 Advisors, et la gestion de fonds du marché secondaire d’actions privées et de co-investissements par Lexington Partners.

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Fiera Capital entend rayonner davantage aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/fiera-capital-entend-rayonner-davantage-aux-etats-unis/ Thu, 18 Jul 2024 10:52:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101832 NOUVELLES DU MONDE — Le gestionnaire d’actifs nomme une personne chargée de nourrir les relations avec les consultants américains.

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Corporation Fiera Capital a nommé Miriam Tai au poste de cheffe, Relations avec les consultants, États-Unis. Établie à New York, elle est entrée en fonction le 8 juillet dernier et relève d’Eric Roberts, directeur exécutif et chef de la direction de Fiera États-Unis.

Ce poste vise à permettre à Fiera Capital d’étendre davantage sa présence aux États-Unis et de continuer à établir et à faire évoluer des relations étroites avec un réseau mondial de consultants.

Miriam Tai travaillera en partenariat avec Mandy Adamou, directrice générale et cheffe, Relations avec les consultants, EMOA et Asie, et Claude Lockhead, chef, Relations avec les consultants, Canada. Leur objectif consiste à optimiser les relations de Fiera avec les consultants et d’assurer les meilleurs résultats pour les clients du monde entier. À cette fin, Miriam Tai collaborera également beaucoup avec les parties prenantes internes de la direction et avec l’équipe de distribution institutionnelle pour les États-Unis.

« En tant que dirigeante chevronnée qui a entretenu des relations étroites avec des consultants dans diverses classes d’actifs, Miriam constitue un atout exceptionnel pour Fiera Capital, alors que nous cherchons à étendre davantage nos activités aux États-Unis, a déclaré Eric Roberts. Je suis convaincu que le vaste réseau de Miriam et sa crédibilité exceptionnelle au sein du marché étatsunien la rendent bien préparée pour nous aider à atteindre nos objectifs de croissance interne. »

Miriam Tai est titulaire d’un MBA de la Haas School of Business, UC Berkeley, et d’un A.B. en sciences politiques de l’Université de Chicago. Elle est aussi titulaire des titres CFA et CAIA et met au service de Fiera Capital près de 20 ans d’expérience dans les relations avec les consultants pour des institutions financières mondiales.

Dans ses plus récentes fonctions, elle était directrice, Relations avec les consultants chez Putnam Investments, qu’elle avait rejoint en 2017, un gestionnaire de placements des États-Unis racheté par Franklin Templeton en janvier 2024. Auparavant, elle a été directrice générale chez CIFC Asset Management, responsable mondiale des relations avec les consultants chez Itau Asset Management, responsable des relations avec les consultants américains chez Man Investments et directrice des relations avec les consultants chez BlackRock. Avant de se consacrer à la gestion d’actifs, elle a travaillé dans le domaine de la finance structurée et du conseil en gestion.

« Je suis ravie de me joindre à Fiera Capital à cette étape passionnante du parcours de l’entreprise, a affirmé Miriam Tai. En tant que personne axée sur les résultats et engagée envers l’excellence du service à la clientèle, je m’identifie fortement à la culture et à la vision de Fiera Capital. Je suis enthousiaste à l’idée de travailler avec une équipe mondiale talentueuse pour atteindre les objectifs stratégiques de la firme. »

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Le premier semestre se conclut en lion pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-premier-semestre-se-conclut-en-lion-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 17 Jul 2024 10:01:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101682 FOCUS FNB – 2024 pourrait être une année record sur le plan des créations nettes.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 9,7 milliards de dollars (G$) d’entrées nettes en juin. C’est le plus important volume de créations nettes réalisé historiquement pour un mois. Les créations nettes de juin représentent plus de deux fois les entrées nettes de 4,7 G$ récoltées en mai. Ce résultat dépasse de 25 % le précédent record, qui avait été établi en février 2020, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Pour les six premiers mois de 2024, les FNB canadiens ont enregistré 33 G$ en créations nettes, un record par rapport aux entrées nettes des premiers semestres des années précédentes. En 2021, meilleure année à ce jour, les créations nettes avaient totalisé 30 G$ au premier semestre et 52 G$ pour toute l’année.

Si la tendance se maintient, ce record pourrait être battu en 2024, signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élève à 441 M$.

Les FNB de titres à revenu fixe surpassent les actions

La demande pour les FNB de titres à revenu fixe a été plus forte en juin, avec 6,8 G$ de créations nettes comparativement à 1,7 G$ en mai. Elle a battu en brèche la demande pour les actions, qui a dominé le bal des créations nettes en avril et en mai.

Les FNB d’obligations canadiennes mondiales (ZAG) et d’obligations de sociétés canadiennes (ZCS, ZCM, ZST) ont reçu chacun plus de 2 G$ d’entrées nettes le mois dernier. Les FNB du marché monétaire (ZMMK) ont réalisé 1,3 G$ de créations nettes. Elles se sont élevées à 108 M$ dans les FNB de trésorerie alternative.

La demande pour les FNB canadiens d’actions a ralenti en juin. Ils ont attiré 2,3 G$ de créations nettes, comparativement à 2,6 G$ en mai. Les FNB multiactifs ont reçu des entrées de 439 M$, soit 128 M$ de plus que le mois précédent.

La popularité des actions américaines, qui avait été forte en mai, a ralenti en juin. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des rachats de 432 M$ comparativement à des entrées nettes de 1,1 G$ en mai.

Les investisseurs leur ont privilégié les actions canadiennes ainsi que celles des marchés internationaux, qui ont reçu des créations nettes de plus d’un milliard de dollars chacun. En mai, les actions canadiennes avaient récolté 206 M$ en créations nettes, comparativement à 1,4 G$ en juin.

Des rachats dans les FNB canadiens

Les rachats dans la catégorie des FNB d’actions se sont concentrés dans le FNB BMO ESG Leaders pour la région des États-Unis, qui a enregistré 1,8 G$ de sorties nettes dans le cadre d’une opération de substitution de la part d’investisseurs institutionnels, précise le rapport de BNMF.

Les autres rachats proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur de l’énergie, qui a enregistré des sorties de 39 M$ le mois dernier, et du secteur des soins de santé (21 M$). Les secteurs de la finance et des matières premières ont chacun reçu plus de 100 M$ de créations nettes. Les technologies, les services publics et l’immobilier sont aussi dans le vert.

Les FNB de cryptomonnaies ont subi des rachats de 20 M$, en partie en raison des sorties d’un fonds fermé converti en FNB (ETHC/B), dont les premiers détenteurs de parts ont cherché à obtenir de la liquidité, signalent les analystes de BNMF. Au cours des six premiers mois de 2024, les sorties nettes dans les FNB de cryptomonnaie totalisent 832 M$.

En juin, BMO se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes de 5,8 G$. RBC IShares arrive deuxième (1,1 G$), suivi par Vanguard (899 M$).

Au total, 14 nouveaux FNB ont été lancés en juin. Quadravest entre en scène avec un nouvel FNB à actions privilégiées divisées, ce qui porte à 41 le nombre d’émetteurs. Les nouveaux FNB comprennent des FNB de portefeuille d’allocation d’actifs, des FNB factoriels gérés activement et un FNB d’Ether staking. Franklin Templeton a émis 4 nouveaux FNB, Mackenzie en a lancé 3, et 2 proviennent de Manuvie.

Vers une année record ?

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens d’actions ont reçu des créations nettes de 19 G$ menées par les actions américaines, qui ont représenté près de la moitié des créations nettes durant cette période.

Les FNB de titres à revenu fixe ont récolté 12 G$. Les obligations de sociétés canadiennes ont créé 4 G$, suivies par les obligations mondiales canadiennes, les obligations étrangères et les FNB du marché monétaire.

Le VFV de Vanguard a reçu 2,9 G$ au cours des six premiers mois de l’année. En conséquence, il a dépassé le XIU et s’est emparé du titre de « plus grand FNB au Canada », à la fois sur une base non ajustée et ajustée, précisent les analystes de BNMF.

Les FNB ESG canadiens auraient enregistré des créations nettes de 888 M$ depuis le début de l’année, n’eut été un rachat institutionnel de 1,8 G$ en juin.

Les analystes de BNMF signalent par ailleurs que le projet de loi C-59 adopté le 20 juin pourrait impacter l’investissement ESG au Canada et stimuler les investissements dans les technologies propres. En revanche, les dispositions de la loi en matière de communication contre l’écoblanchiment pourraient inciter les entreprises à réduire leurs informations ESG de peur de tomber sous le coup de nouvelles règles, ce qui constituerait un frein à l’adoption accrue des investissements dans les FNB ESG à des fins d’information, indique Batej Sidhu, analyste des ESG chez BNMF. L’experte envisage un impact potentiel de la nouvelle loi sur les secteurs des services publics, de l’énergie et de la finance.

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Élargissement de la gamme de portefeuilles de Franklin Templeton https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/elargissement-de-la-gamme-de-portefeuilles-de-franklin-templeton/ Thu, 20 Jun 2024 11:00:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101361 PRODUITS – La firme étend sa gamme de portefeuilles de FNB multiactifs et ajoute une option d’achat de FNB.

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Franklin Templeton Canada élargit sa gamme de portefeuilles de FNB multiactifs avec une nouvelle stratégie entièrement axée sur les actions et ajoute une option d’achat de FNB pour chacun des portefeuilles. Ceux-ci sont maintenant inscrits à la Bourse de Toronto.

Ces portefeuilles sont gérés activement par Franklin Templeton Investment Solutions au moyen d’un processus de répartition dynamique des actifs pour la gestion d’un portefeuille de FNB exclusifs et non exclusifs.

Gérés par l’équipe de Franklin Templeton Investment Solutions au Canada et appuyés par son équipe multiactifs mondiale, ces quatre portefeuilles sont :

  • le Portefeuille FNB de revenu prudent Franklin (CNV) ;
  • le Portefeuille FNB équilibré Franklin (CBL) ;
  • le Portefeuille FNB de croissance Franklin (GRO) ;
  • et le Portefeuille FNB d’actions Franklin (EQY).

« Maintenant offerts dans le cadre d’une option d’achat de FNB moyennant des frais de 18 points de base, nos portefeuilles de FNB multiactifs se démarquent de la concurrence grâce à une répartition dynamique des actifs et à l’utilisation de titres à revenu fixe actifs dans les portefeuilles équilibrés », souligne Andrew Ashton, président du CA de Franklin Templeton Canada.

Le 1 juin dernier, les employés de Franklin Templeton sonneront la cloche signalant l’ouverture de la Bourse de Toronto pour célébrer les inscriptions de CNV, CBL, GRO et EQY.

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Les FNB Ethereum sur le point d’être approuvés par la SEC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-ethereum-sur-le-point-detre-approuves-par-la-sec/ Fri, 07 Jun 2024 11:49:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101126 Cette avancée survient plusieurs mois après l’approbation par le régulateur des FNB Bitcoin.

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Après de nombreuses attentes, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a donné le feu vert pour le déploiement éventuel de fonds négociés en Bourse (FNB) investissant dans la cryptomonnaie Ether.

L’agence a récemment déclaré qu’après un examen minutieux, elle avait approuvé les demandes de Nasdaq, de Cboe et de la Bourse de New York pour la cotation des FNB Ethereum, notant que les propositions des bourses étaient conformes à la loi sur les valeurs mobilières.

La décision survient seulement quelques mois après que le régulateur ait accepté à contrecœur les FNB Bitcoin.

Cependant, les FNB Ethereum ne pourront pas être négociés immédiatement. Les gestionnaires d’actifs devront toujours soumettre des demandes individuelles à la SEC pour lancer leurs fonds.

Les passionnés de cryptomonnaies et les gestionnaires d’actifs désireux de lancer ces fonds, tels que VanEck, ont applaudi cette avancée.

« Nous nous attendons à ce que le contexte politique amélioré entraîne de nouvelles victoires pour les investisseurs et les développeurs d’actifs numériques, via de nouvelles lois et dans les tribunaux, qui attirent les investissements vers Bitcoin, Ethereum et d’autres logiciels de blockchain open-source », a déclaré Matthew Sigel, responsable de la recherche sur les actifs numériques chez VanEck, dans un message sur X peu de temps après la décision de la SEC.

Les FNB Ethereum permettront aux investisseurs de s’exposer à l’Ether sans avoir à acheter et stocker directement l’actif numérique eux-mêmes.

Voici quelques autres choses à savoir sur les FNB Ethereum.

Pourquoi toute cette excitation autour des FNB Ethereum ?

L’Ether, qui alimente le réseau Ethereum, est le deuxième jeton numérique le plus populaire après le bitcoin, la cryptomonnaie originale. C’est également la deuxième plus grande cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière.

Alors que le bitcoin a été créé comme une alternative à la monnaie physique, Ethereum est une plateforme qui permet de construire et d’exécuter des contrats intelligents et des applications décentralisées sur un réseau peer-to-peer plutôt que sur un ordinateur unique.

Depuis que les FNB Bitcoin ont obtenu le feu vert de la SEC en janvier, les passionnés de cryptomonnaie attendent l’approbation des FNB Ethereum. Cette approbation pourrait faire grimper le prix de l’Ether à un nouveau record. Cela pourrait également ouvrir la voie à une adoption accrue d’autres cryptomonnaies.

Combien de FNB Ethereum au comptant pourrait-il y avoir ?

La SEC a déclaré qu’elle finalisait l’approbation des demandes pour huit FNB Ethereum.

BlackRock, Franklin Templeton, Fidelity Investments et VanEck font partie des entreprises souhaitant lancer ces véhicules d’investissement.

Quand vaut-il mieux détenir de l’Ethereum réel ?

Un FNB ne mettra pas de cryptomonnaie réelle sur les comptes des investisseurs, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas l’utiliser.

De plus, un FNB ne fournirait pas aux investisseurs le même anonymat que la cryptomonnaie, ce qui est l’un des grands attraits pour de nombreux investisseurs en cryptomonnaie.

Quelles préoccupations les investisseurs devraient-ils avoir ?

La plus grande préoccupation pour un investisseur dans l’un de ces FNB est la volatilité associée aux cryptomonnaies.

Il existe également des préoccupations mitigées concernant les risques de fraude et de manipulation associés au réseau Ethereum.

Dans son dépôt, la SEC a noté que certains commentateurs ont affirmé que la Commission devrait désapprouver les FNB Ethereum parce que la nature de l’Ether et du réseau Ethereum les rend « intrinsèquement susceptibles à la fraude », tandis que d’autres commentateurs ont argumenté le contraire.

Ce que cela signifie pour le Canada

Les investisseurs canadiens ont pu s’exposer aux FNB Bitcoin et Ethereum au comptant dans leurs portefeuilles depuis 2021. Ces FNB comprennent le Purpose Ether ETF (ETHH), le Evolve Ether ETF ( ETHR) et le FNB d’Ethereum CI Galaxy (ETHX).

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Changement de cote de risque à Franklin Templeton https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-cote-de-risque-a-franklin-templeton/ Wed, 29 May 2024 10:39:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100924 PRODUITS – La cote de risque d’un portefeuille augmente.

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Franklin Templeton Canada a modifié la cote de risque du Portefeuille d’actions diversifiées Franklin Quotentiel le 16 mai dernier, suite au processus de renouvellement annuel de la société.

Ainsi la cote de risque du Portefeuille d’actions diversifiées Franklin Quotentiel passe de « faible à modérée » à « modérée ».

À noter qu’aucune modification n’a été apportée à l’objectif de placement, à la stratégie ou à la gestion de ce fonds.

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