GameStop – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 17 Aug 2021 12:08:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png GameStop – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Cryptomonnaies : le quart des Québécois en a dans son portefeuille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cryptomonnaies-le-quart-des-quebecois-en-a-dans-son-portefeuille/ Tue, 17 Aug 2021 12:08:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81549 Pourtant la majorité d’entre eux savent qu’il ne s’agit pas d’un placement sûr.

L’article Cryptomonnaies : le quart des Québécois en a dans son portefeuille est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Selon un sondage de Hardbacon, une application de finances personnelles, un Québécois sur quatre a des cryptomonnaies dans son portefeuille, incluant le bitcoin (80 %) et l’ethereum (69 %).

Même s’ils en achètent, très peu d’investisseurs (moins de 1 %) estiment que le bitcoin est un placement sûr, comparativement à 12 % pour les actions et 85,5 % pour les obligations gouvernementales.

Les actions-mèmes ont aussi trouvé preneur auprès de 8,9 % de Québécois. La plus forte proportion d’acheteurs (17 %) se retrouve chez les 25-44 ans qui ont investi dans ces actions très volatiles (rappelez-vous la saga Gamestop ou AMC) au cours des 12 derniers mois alors que 12 % en possèdent déjà dans leur portefeuille.

« Pendant la pandémie, les investisseurs de détail se sont révélés être sous-estimés par les professionnels. Les prix des actions d’une société en faillite (Hertz) et d’un détaillant mourant (GameStop) ont grimpé de façon spectaculaire. La même dynamique était en jeu avec la montée des cryptomonnaies. Étant donné que de nombreux Québécois utilisent déjà Hardbacon pour prendre des décisions financières, nous avons effectué un sondage pour demander aux Québécois quelle était leur position sur ces tendances de placement », explique Julien Brault, PDG de Hardbacon.

Questionnés sur la marque qui les met le plus en confiance en matière d’investissement, c’est Desjardins qui est ressortie au premier rang (20,3 % des répondants).

Les fintechs ont la cote auprès des jeunes investisseurs. Chez les 25-44 ans, c’est Wealthsimple (21 %) qui suscite la plus grande confiance, devant Desjardins (19 %).

L’article Cryptomonnaies : le quart des Québécois en a dans son portefeuille est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
GameStop, une histoire pas encore finie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gamestop-une-histoire-pas-encore-finie/ Thu, 29 Jul 2021 12:08:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81363 Certains investisseurs restent accrochés au titre.

L’article GameStop, une histoire pas encore finie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Six mois après avoir fait la Une de nombreux journaux et d’avoir fait trembler les grands de WallStreet, GameStop a encore nombre de partisans. Symbole d’une rébellion des petits investisseurs et responsable du succès de nouveaux acteurs du marché comme la jeune plateforme en vogue Robinhood, l’action de GameStop et l’intérêt qu’elle suscite n’est pas encore mort.

Rappelons qu’en quelques jours au début de 2021, l’action de la chaîne de magasins de jeux vidéo a explosé, passant de 17 $ environ à près de 500 $. Le titre était alors dopé par des petits investisseurs réunis sur Reddit et bien décidés à montrer aux puissants de WallStreet qu’ils avaient également un poids.

Cette hausse imprévue a forcé certains fonds spéculatifs qui avaient massivement parié sur l’effondrement boursier à mettre la clef sous la porte.

Six mois plus tard, les volumes d’échanges sont retombés, mais l’action vaut encore dix fois son prix de début janvier et ses partisans se comptent encore par centaines. Sur Reddit, plusieurs s’offusquent de constater que le titre n’est présenté que comme un moyen de faire de l’argent facile. Ces derniers soutiennent la « transformation » de l’entreprise, rapporte l’Agence France-Presse.

Plusieurs attendent de voir ce qu’il se passera quand les vendeurs à découvert devront sortir. Officiellement, les ventes à découvert pèsent un peu plus de 10 % des actions de GameStop, un pourcentage élevé. Les adeptes soupçonnent les investisseurs institutionnels d’utiliser des instruments financiers non déclarés pour spéculer massivement sur le titre.

Un poids lourd

Étonnés par l’ampleur du mouvement et ses impacts, beaucoup d’experts s’interrogent encore sur les retombées à long terme de la saga GameStop.

« Je ne pensais pas que des investisseurs particuliers pouvaient faire bouger autant les prix », reconnaît Meir Statman, professeur de finance à l’Université Santa Clara, spécialisé dans l’étude des décisions financières.

Cependant, il n’estime pas que ce mouvement soit de nature à bouleverser le monde de la finance. Les impacts se sont ainsi limités à quelques recoins des marchés financiers et n’ont pas représenté une menace pour l’intégralité du système.

Pour d’autres, comme Angelo Kourkafas, de la société d’investissement Edward Jones, il s’agit d’une manifestation d’une démocratisation du courtage. Il pense d’ailleurs que cet intérêt des petits épargnants pour la Bourse devrait durer.

L’article GameStop, une histoire pas encore finie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’indexation directe, un nouvel essentiel? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lindexation-directe-un-nouvel-essentiel/ Thu, 29 Jul 2021 12:07:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81295 Vanguard semble le penser…

L’article L’indexation directe, un nouvel essentiel? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Vanguard s’est très récemment lancée dans l’indexation directe. Cette firme connue pour ses fonds négociés en Bourse (FNB) à faible coût qui suivent les indices de référence a récemment annoncé son intention d’acheter Just Invest, une société basée à Oakland, en Californie, qui utilise l’analyse de données, les algorithmes et la modélisation des risques pour gérer plus d’un milliard de dollars, rapporte Financial Planning.

Il s’agirait de la première acquisition en 47 ans pour Vanguard, un signe qui prouve l’intérêt que porte la firme à ce type d’investissement qui permet de reproduire la performance d’un fonds indiciel en achetant les titres sous-jacents plutôt qu’un produit qui les regroupe.

« Si j’étais à la place de Vanguard, je dirais que l’indexation directe menace en quelque sorte la proposition de valeur des FNB et des fonds communs de placement indiciels », déclare Tom O’Shea, directeur de recherche chez Cerulli Associates.

L’indexation directe offre plusieurs avantages notamment la récolte des pertes fiscales et l’investissement ESG. Avec le temps ce type de produits pourraient attirer les flux destinés à des produits comme les FNB ESG.

Ce type d’investissement n’est pas nouveau, mais n’était disponible qu’aux clients ultra-riches. Vanguard s’y intéresse déjà depuis quelques années, mais jusqu’ici la firme était limitée par les coûts, les données et les défis liés à la réglementation. Toutefois, avec la technologie introduite par les robots-conseillers, la firme a pu automatiser ce qui était traditionnellement un processus de construction et de rééquilibrage de portefeuille exigeant en matière de main-d’œuvre.

De plus, l’essor de l’investissement en actions fractionnées (aux États-Unis) et du courtage sans commission rend la stratégie accessible à d’autres que les investisseurs ultra-riches.

Depuis un an, Vanguard teste donc un service d’indexation directe et prévoit désormais d’utiliser Just Invest pour donner aux clients des banques, des courtiers et des conseillers indépendants « la possibilité de personnaliser les portefeuilles d’investissement pour refléter les valeurs des investisseurs, leurs objectifs financiers et leurs besoins en matière de récupération des pertes fiscales », selon un communiqué.

Vanguard n’est pas la seule firme intéressée par cette voie. En octobre dernier, Morgan Stanley a acheté Eaton Vance pour 7 milliards de dollars, une transaction qui incluait le pionnier de l’indexation directe, Parametric. De son côté, BlackRock a racheté Aperio, pionnier de l’indexation directe, en février et Charles Schwab devrait lancer un service d’indexation directe qui combine la technologie acquise auprès de Motif et de Stock Slices.

En fait, selon Tom O’Shea, deux tiers des sociétés de gestion d’actifs ont identifié la gestion des impôts et l’investissement ESG comme des opportunités importantes pour l’indexation directe. Un récent rapport de Celent est arrivé à la conclusion que la possibilité de récolter les pertes avec l’indexation directe peut générer une moyenne de 1% à 2% par an en alpha fiscal par rapport aux FNB ou aux fonds communs de placement.

L’indexation directe pourrait également faire en sorte de retenir les clients, car il leur sera plus difficile de changer de société lorsqu’il possède des parts fractionnées de 200 actions différentes au lieu de dix FNB.

Lire également : Regard sur les fractions de parts de FNB

« Il y a un sentiment d’urgence de la part des grandes entreprises à s’assurer qu’elles entrent dans cet espace, assure Tom O’Shea. Si elles n’agissent pas rapidement, elles seront laissées pour compte. »

L’article L’indexation directe, un nouvel essentiel? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Quel type d’investisseurs vos clients sont-ils? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/quel-type-dinvestisseurs-vos-clients-sont-ils/ Tue, 27 Jul 2021 12:06:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81141 FI RELÈVE – Cette question en révèle beaucoup sur eux.

L’article Quel type d’investisseurs vos clients sont-ils? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’âge et le niveau d’expérience dans les placements sont des facteurs qui influencent le type d’investisseur que seront vos clients et leur aptitude à prendre des risques qui pourraient être fatals pour leur patrimoine, analyse Morningstar.

Avec la COVID-19, le confinement qui s’en est suivi et l’explosion des applications de courtage, nombre d’investisseurs néophytes sont apparus sur le marché. Et la plupart sont avides de sensations fortes, une mauvaise nouvelle pour leurs finances, constate de nouvelles recherches sur l’investissement autonome menées au Royaume-Uni par la Financial Conduct Authority (FCA).

Des affaires comme GameStop, qui ont fait la une des journaux, ont pu donner l’impression que la Bourse rimait avec gains spectaculaires, une idée qui s’est gravée dans la tête des jeunes investisseurs.

Suite à cette arrivée de nouveaux investisseurs, BritainThinks, un groupe de chercheurs, a analysé les investisseurs autonomes en les divisant en trois grands groupes :

  • Les « tentons le coup », soit les investisseurs qui prennent des décisions rapides et se jettent parfois sur les options populaires du moment;
  • Les « réfléchissons bien » représentent les investisseurs plus expérimentés et souvent plus âgés qui ne font des placements qu’après mûre réflexion;
  • Et les « joueurs » qui pensent que les investissements fonctionnent comme des paris et espèrent en tirer de gros gains. Cette catégorie ressemble à la première dans le sens où les deux aiment le frisson du risque et espèrent un meilleur rendement.

Les investisseurs faisant partie de la première catégorie sont généralement jeunes et investissent dans des actifs ou des sociétés très en vogue, comme Bitcoin, Tesla ou Amazon. Les médias sociaux ont un impact non négligeable sur ce groupe et plusieurs d’entre eux avouent avoir investi dans certains placements après avoir visionné une vidéo sur YouTube ou TikTok.

Ces derniers auraient bien besoin de votre aide, car plusieurs investissent de l’argent qu’ils ne peuvent pas se permettre de perdre.

Il est ainsi bon de leur prodiguer certains conseils de base :

     1) Ne rien faire est parfois la meilleure chose à faire

Typiquement si l’on regarde les montagnes russes du Bitcoin ou la montée, puis la descente drastique de GameStop, l’on peut en conclure que le marché boursier est d’humeur « frénétique », comme le décrit Morningstar. Les investisseurs craignent de rater l’opportunité de leur vie, particulièrement les moins expérimentés, toutefois il est bon de rappeler que parfois ne rien faire est la meilleure solution.

Les investisseurs peu expérimentés sont particulièrement sujets à deux erreurs fréquentes, soit l’effet de possession, qui fait que l’on attribue à un actif une valeur supérieure juste parce qu’on le possède, et le « biais de récence », soit lorsque l’on assume que les rendements récents se poursuivront toujours.

Évidemment, le passé en placement n’est que peu souvent garant de l’avenir et il n’est jamais bon de surestimer la valeur d’un placement. Deux rappels bons à faire à tout investisseur.

      2) Imiter n’est jamais la solution

Tous les profils ne sont pas identiques, la façon d’investir son argent devrait donc être propre à chacun. Ce n’est pas une solution d’imiter ce qu’un ami ou un membre de sa famille a fait. Rappelez aux investisseurs l’importance de faire un profil de risque et une planification financière à long terme et expliquez-leur bien les placements qui ne sont pas faits pour eux et surtout pourquoi.

Aider ces investisseurs

Les plateformes de courtage proposant des prix compétitifs ont été décrites comme une « démocratisation » de l’investissement, une façon de rendre ce dernier plus transparent et d’élargir le nombre d’investisseurs.

Mais comment agir pour aider ces nouveaux investisseurs en tant que conseiller?

Voici trois questions que vous devriez donner à ceux qui veulent se lancer dans l’investissement autonome afin de leur offrir des pistes de réflexion avant de choisir un placement :

  • Est-ce que je comprends ce que j’achète?
  • Suis-je à l’aise avec le niveau de risque?
  • Que se passera-t-il si ça tourne mal? Suis-je assez protégé et diversifié?

L’article Quel type d’investisseurs vos clients sont-ils? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Syndrome FOMO et FNB thématiques https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/syndrome-fomo-et-fnb-thematiques/ Mon, 14 Jun 2021 04:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80505 Ces FNB présentent des risques à considérer dans ses vérifications diligentes.

L’article Syndrome FOMO et FNB thématiques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ces derniers mois, on a assisté à la prolifération des fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques, qui exposent les clients à un sous-segment de marché lié à un thème ou une tendance en vogue. Même s’ils peuvent paraître attrayants et constituer des occasions d’investissement, une analyse convenable de leurs risques propres, y compris celui de concentration sectorielle, s’impose.

Ainsi, je ne connais aucun investisseur qui n’aimerait pas surfer sur la vague haussière de la toute dernière meilleure idée du siècle. L’appétit pour les titres spéculatifs, avec leurs promesses de richesses futures, fluctue en fonction des conditions des marchés et de l’humeur générale des investisseurs.

Durant les périodes de marchés haussiers, les investisseurs, y compris nos clients parfois, ont da v a nt a ge tenda nce à sous-estimer le réel risque du marché et à devenir plus téméraires. C’est à ces moments qu’ils commencent à être moins patients avec les portions plus défensives de leurs portefeuilles diversifiés et à tendre vers les placements plus spéculatifs.

Or, l’humeur des clients et des marchés peut se renverser. Lors de marchés baissiers, le réflexe est de larguer ses titres volatils et de se réfugier dans des placements plus conservateurs.

Bref, en période de baisse, l’investisseur est motivé par la peur, et en période de hausse, par l’appât du gain.

Récemment, il semble que ce dernier phénomène ait propulsé la prise de risque dans le marché. Et cette situation m’incite à la prudence.

Si vous avez le sens de l’aventure, on observe une croissance du nombre de petites firmes émettrices de FNB qui souhaiteraient bien vous donner de grosses émotions. En effet, plusieurs d’entre elles offrent des FNB thématiques, même si les plus grands manufacturiers de FNB en proposent aussi.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Par le passé, les gros acteurs de l’industrie établis depuis longtemps, tels BlackRock, Vanguard, State Street, BMO Gestion mondiale d’actifs, etc., ont bien servi le segment des FNB exposés aux catégories d’actifs plus traditionnelles. Or, ces firmes ont largement ignoré les FNB de type «saveur du mois», misant plutôt sur la thématique ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) pour leur croissance future. Ce sont principalement les plus petites et nouvelles firmes de FNB qui sont à l’origine de l’offre de FNB thématiques et qui permettent de participer aux toutes dernières sensations. Une nouvelle firme cherchant à se procurer une part du marché trouverait extrêmement difficile de concurrencer les acteurs établis sur le tableau des catégories d’actifs traditionnelles. Elles misent donc sur les produits de niche qui n’intéressent pas particulièrement les grandes firmes.

Voici quelques FNB thémat iques populaires par ces temps-ci.

Commençons par les cryptomonnaies. Elles ne laissent personne indifférent. Certains y voient la plus grande innovation monétaire du dernier siècle redonnant au peuple le pouvoir d’échange depuis trop longtemps monopolisé par les grandes institutions, les gouvernements et la classe dirigeante.

D’autres y voient la plus grande sottise de ce dernier siècle, peut-être même une arnaque orchestrée par un petit groupe anonyme et qui est majoritairement utilisée par des organisations ayant une réputation peu enviable pour négocier dans l’obscurité réglementaire. Seul l’avenir nous dira ce qu’il en est réellement. Peu importe le camp dans lequel on se trouve, il est possible au Canada de participer aux folles variations du bitcoin grâce au FNB BTCC de la firme Purpose. D’autres manufacturiers canadiens en offrent, dont Evolve et Placements CI.

Des fois, l’investisseur peut connaître beaucoup de succès grâce à ces produits thématiques ou hyper ciblés. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. La cryptomonnaie illustre bien l’attrait des «trades qu’il ne faut pas manquer». On se rappelle les histoires pathétiques de petits spéculateurs qui avaient tout perdu en misant ce qu’ils possédaient dans le but de pouvoir faire partie de la vague à la hausse du bitcoin en 2017-2018.

Il est là le danger des investissements thématiques qui carburent à la frénésie populaire, multipliée par les campagnes d’émoustillement menées sur les réseaux sociaux. On a intérêt à être parmi les premiers à participer à ces bulles spéculatives. Tous les autres ne sont là que pour aider la bulle à gonf ler, même si elle se dégonflera lorsque les premiers venus décideront de prendre leurs profits, avant qu’ils puissent éviter d’énormes pertes.

Le FNB BUZZ de la firme Van Eck offre d’investir dans les titres qui font le plus parler d’eux sur les réseaux sociaux, tels REDDIT, StockTwits et Twitter. Ce FNB détient 75 titres américains et, à ce jour, compte 500 M$US en actif sous gestion. Il investit aussi dans les actions de type chèque en blanc, mieux connues sous leur acronyme SPAC (special purpose acquisiton company). Ces sociétés n’ont aucune activité commerciale et sont formées strictement afin de récolter des capitaux dans le but d’acheter une entreprise existante. Généralement, on sait dans quel secteur elles visent à faire une acquisition. Les SPAC servent aux jeunes pousses à obtenir des capitaux.

Le FNB UFO de la firme Procure investit dans tout ce qui touche la conquête de l’espace.

Pour les fanas du sport professionnel, il y a le FNB MVP de la firme Roundhill Investments. Il investit dans les équipes de sport professionnelles, les ligues, les réseaux sportifs, et… les SPAC. Vous craignez un retour de l’inflation ? Vous pourriez utiliser le INFL de la firme Horizon Kinetics Asset Management qui tente de déterminer ces entreprises qui pourraient bénéficier d’une reprise de l’inflation. On n’y retrouve pas de SPAC !

Un FNB FOMO ? Pourquoi pas !

La popularité des FNB thématiques semble liée au syndrome FOMO (fear of missing out), caractérisé par la peur de rater quelque chose d’important.

Pourquoi ne pas boucler la boucle en offrant un FNB permettant d’investir d’un coup dans tous les thèmes chauds ? La petite firme Tuttle Tactical Management tentera d’attirer l’intérêt des investisseurs pour les toutes dernières modes avec son FNB portant évidemment le symbole… FOMO. La firme a récemment déposé une demande d’enregist rement auprès de la Securit ies and Exchange Commission. Tuttle propose d’appliquer des filtres de momentum sur tout ce qui bouge pour investir dans les thèmes les plus populaires parmi les investisseurs. Par exemple, il serait présentement investi dans les actions de momentum, Gamestop, BlackBerry, et autres titres en vogue sur les réseaux sociaux, les cryptomonnaies, l’hydrogène… et les SPAC.

Il est rendu si abordable et relativement simple d’émettre un nouveau FNB aux États-Unis si l’on est prêt à partager les revenus de gestion avec l’une des multiples firmes qui se spécialisent dans l’accompagnement de mise en marché. On dirait presque qu’il ne suffit que d’un acronyme accrocheur pour que certains se lancent dans l’industrie des FNB.

Ces produits représentent un niveau de risque jamais vu dans le passé. Les FNB offrant une concentration accrue, tels les FNB sectoriels, ou des catégories d’actifs volatiles existent depuis longtemps. Ces FNB sont certes plus volatils, mais permettent à l’investisseur une précision supérieure des allocations lorsqu’ils sont utilisés de manière modérée. Ils permettent aussi à l’investisseur convaincu de prendre une position dont le niveau de risque n’est pas pour tout le monde. Les nouveaux produits FOMO jouent toutefois sur une tout autre dimension, soit l’émotion de l’investisseur et la peur de manquer la nouvelle sensation. Cela les rend plus risqués et en fait des produits qui devraient être utilisés avec beaucoup de prudence.

Guy Lalonde est conseiller en placement, gestionnaire de portefeuille

L’article Syndrome FOMO et FNB thématiques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les leçons à tirer de GameStop https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-lecons-a-tirer-de-gamestop/ Thu, 27 May 2021 12:12:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80116 Les gestionnaires de patrimoine peuvent retirer quelque chose de cette saga du début 2021.

L’article Les leçons à tirer de GameStop est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les transactions instantanées massives que les utilisateurs peuvent faire grâce à des applications comme Robinhood ont de quoi inquiéter les gestionnaires de patrimoine. Toutefois, certaines leçons bénéfiques peuvent être tirées de cette nouvelle façon d’investir.

Voilà la conclusion d’une table ronde organisée dans le cadre de la conférence INVEST de Financial Planning. Les experts réunis à cette occasion ont ainsi réussi à identifier plusieurs points positifs de ce nouveau mode d’investissement.

Le premier est que des sagas aussi médiatisées que GameStop permettent de rejoindre des jeunes qui jusque-là ne s’intéressaient pas à l’investissement.

Rappelons que GameStop est une entreprise contre laquelle des fonds spéculatifs avaient parié. Afin d’ébranler les grands investisseurs, de nombreux membres du forum Reddit se sont associés en janvier à des utilisateurs de Robinhood pour tenter de « faire tomber » ces fonds spéculatifs.

« Il y a là une opportunité pour tout le monde dans notre industrie de tirer parti de cela et d’essayer de l’utiliser pour guider les utilisateurs et les clients vers le type d’outils et de programmes financiers qui vont leur profiter le plus, a affirmé Ryan Spradlin, vice-président des produits de la société de gestion d’actifs automatisée M1 Finance. Je pense qu’il y a une réelle opportunité de tirer parti de cet effet de halo. »

L’autre leçon est que la « gamification » est très puissante. Évidemment, jouer en Bourse n’est pas une bonne idée, surtout pour les investisseurs non avertis. Mais utiliser ce phénomène de « gamification » pour entraîner des comportements positifs pourrait être très efficace, a souligné la conseillère financière Marguerita Cheng de Blue Ocean Global Wealth.

Elle-même trouve que son Apple Watch l’encourage à s’entraîner notamment grâce à son interface ludique.

« Je trouve cela motivant, car cela m’incite et m’encourage à adopter des comportements positifs. Je pense donc que les sociétés de gestion de patrimoine peuvent utiliser la gamification pour améliorer l’éducation et encourager les comportements positifs », a-t-elle avancé.

Le conseiller Douglas Boneparth de Bone Fide Wealth propose quant à lui de s’inspirer de Robinhood en se concentrant sur un service particulier et en développant une technologie « incroyable » autour de celui-ci.

« La façon dont il est conçu, l’interface utilisateur, cela le rend très puissant et très unique lorsqu’on travaille dans ce domaine, a-t-il ajouté. J’aimerais avoir quelque chose d’aussi souple et bien conçu, qui englobe les six domaines des finances personnelles et que je puisse distribuer à mes clients. »

« Cette évolution est nécessaire. La gestion de patrimoine n’est plus une activité statique, qui se produit une fois par trimestre ou à certaines périodes, et toute cette expérience doit être construite comme faisant partie de la vie financière quotidienne des gens », a conclu Neel Ganu, fondateur du service de compte-chèques et d’investissement Finch.

L’article Les leçons à tirer de GameStop est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Prudence avec l’effet de levier https://www.finance-investissement.com/edition-papier/editorial-et-analyses/prudence-avec-leffet-de-levier/ Mon, 17 May 2021 10:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79921 L’actualité des derniers mois a été riche en occasions de montrer à quel point l’effet de levier peut être à la fois créateur et destructeur de richesse. D’où l’importance pour les conseillers de l’industrie financière de l’utiliser avec parcimonie et prudence.

L’article Prudence avec l’effet de levier est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Penchons-nous sur quelques cas. Dans la frénésie associée à l’action de GameStop et au désir d’un groupe de nuire à ceux qui prenaient une position vendeur sur ce titre, certains individus ont utilisé l’effet de levier pour acheter davantage de titres. Ils l’ont fait entre autres en empruntant pour investir.

Certains ont eu la chance d’avoir à la fois un moment d’achat favorable et un moment de vente favorable. Ils en ont profité. Mais d’autres non. L’effet de levier a été pour ceux-ci destructeur de richesse.

Rappelons que l’effet de levier a l’avantage de grossir les gains lorsqu’il joue en faveur d’un client, mais aussi d’accroître ses pertes lorsque cet effet joue contre lui.

La chute de la firme de gestion de patrimoine américaine Archegos est un aut re bon exemple des risques liés à l’effet de levier et à la concentration. Selon différents médias financiers, le fonds d’Archegos s’est endetté afin d’obtenir une exposition à différents titres financiers. Ses avoirs étaient sous la forme de swaps sur rendement total, un instrument f inancier où les titres sous-jacents sont détenus par des banques. Celles-ci devaient lui livrer le rendement du titre.

Incapable de respecter ses appels de marge, Archegos a implosé en mars, ce qui a forcé plusieurs banques à essuyer des pertes importantes. Dans ce cas, l’effet de levier a été destructeur de richesse.

Ces deux cas extrêmes, qui n’ont rien à voir avec les activités des conseillers, présentent malgré tout quelques leçons pour les clients et donnent matière à penser aux conseillers. Comme on peut le lire dans l’article «Tendances de l’industrie»présenté en première page, le recours à l’effet de levier existe encore dans l’industrie.

D’abord, l’effet de levier accroît le risque. Il augmente le potentiel à la hausse et le potentiel à la baisse. Le conseiller et son client doivent en être conscients et bien en comprendre les conséquences.

L’effet de levier peut convenir à un client qui a une tolérance au risque de moyenne à élevée ainsi qu’une capacité financière à prendre des risques. Selon la réglementation, l’effet de levier ne s’adresse qu’à un segment limité de clients, qui ont une situation financière saine, les connaissances requises, un horizon temporel suffisamment long, qui ne sont pas trop vieux et qui ont généralement un taux d’imposition élevé.

Le conseiller doit bien connaître son client et faire un suivi ponctuel du dossier afin de s’assurer que la stratégie d’emprunt du client lui convient toujours.

En vertu des nouvelles règles de convenance qui entreront en vigueur en 2021, avec les réformes axées sur le client, les régulateurs s’attendent à ce que l’on recueille des informations supplémentaires sur la capacité du client à s’acquitter de ses obligations financières si son conseiller emprunte pour investir. La récente hausse du prix des propriétés immobilières pourrait inciter certains clients à refinancer leur prêt hypothécaire et en investir une partie. Prudence et vigilance sont de mise.

Parmi les autres leçons à tirer de ces actualités, on note l’importance de la gestion des risques dans le processus d’investissement. Bien entendu, le risque de concentration permet de créer des fortunes, y compris quand on le jumelle à l’effet de levier. Toutefois, il peut être défavorable au client, voire lui causer des pertes permanentes qui peuvent handicaper ses projets futurs. La gestion des risques passe souvent par la diversification et une gestion des attentes du client quant aux rendements espérés de son portefeuille.

Autre leçon : nos émotions peuvent nous jouer de mauvais tours, surtout en ce qui concerne les questions financières. En effet, l’histoire démontre encore une fois que de suivre les mouvements de foule ou de tomber en amour avec certains titres peut être contreproductif lorsqu’on gère ses actifs. Conseillers et clients peuvent prendre de mauvaises décisions ou souffrir de biais compor tementaux, comme l’excès de conf iance, qui peuvent les mener à recourir à l’effet de levier. D’où l’importance d’avoir un processus de placement réfléchi et appliqué de manière disciplinée en faisant abstraction du bruit du moment.

Enfin, la récente actualité, y compris la pandémie, nous rappelle que l’avenir reste imprévisible, même quand on a une très bonne stratégie d’investissement. Quand vient le moment d’emprunter pour investir, mieux vaut bien avoir cette pen-sée en tête. Prudence devrait rimer avec effet de levier.

L’article Prudence avec l’effet de levier est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le syndrome FOMO et les FNB thématiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-syndrome-fomo-et-les-fnb-thematiques/ Wed, 12 May 2021 10:59:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79827 Ces FNB présentent des risques à considérer dans ses vérifications diligentes.

L’article Le syndrome FOMO et les FNB thématiques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ces derniers mois, on a assisté à la prolifération des fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques, qui exposent les clients à un sous-segment de marché, lequel est lié à un thème ou une tendance en vogue. Même s’ils peuvent paraître attrayants et constituer des occasions d’investissement, une analyse convenable de leurs risques propres, y compris celui de concentration sectorielle, s’impose.

Ainsi, je ne connais aucun investisseur qui n’aimerait pas surfer la vague haussière de la toute dernière meilleure idée du siècle. L’appétit pour les titres spéculatifs, avec leurs promesses de richesses futures, fluctue en fonction des conditions des marchés et de l’humeur générale des investisseurs.

Durant les périodes de marchés haussiers, les investisseurs, y compris parfois nos clients, ont davantage tendance à sous-estimer le réel risque du marché et devenir plus téméraires. C’est à ces moments qu’ils commencent à être moins patients avec les portions plus défensives de leurs portefeuilles diversifiés, et à tendre vers les placements plus spéculatifs.

Or, l’humeur des clients et des marchés peut se renverser. Lors de marchés baissiers, le réflexe est de larguer ses titres volatils et de se réfugier dans des placements plus conservateurs.

Bref, en périodes de baisse, l’investisseur est motivé par la peur, et en périodes de hausses, par l’appât du gain.

Ces derniers mois, il semble que ce dernier phénomène ait propulsé la prise de risque dans le marché. Et cette situation m’invite à la prudence.

Si vous avez le sens de l’aventure, on observe une croissance du nombre de petites firmes émettrices de FNB qui souhaiteraient bien vous donner de grosses émotions. En effet, plusieurs d’entre elles offrent des FNB thématiques, même si les plus grands manufacturiers de FNB en proposent aussi.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Par le passé, les gros acteurs de l’industrie établis depuis longtemps tels BlackRock, Vanguard, State Street, BMO Gestion mondiale d’actifs, etc. ont bien desservi le segment des FNB exposés aux catégories d’actifs plus traditionnelles. Or, ces firmes ont largement ignoré les FNB de type « saveur du mois », misant plutôt sur la thématique ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) pour leur croissance future. Ce sont plutôt les plus petites et nouvelles firmes de FNB qui sont derrière l’offre de FNB thématiques et qui permettent de participer aux toutes dernières sensations. Une nouvelle firme cherchant à se procurer une part du marché trouverait extrêmement difficile de concurrencer les joueurs établis sur le tableau des catégories d’actifs traditionnelles. Elles misent donc sur les produits niches qui n’intéressent pas particulièrement les grandes firmes établies.

Voici quelques FNB thématiques populaires par les temps qui courent.

Commençons par les cryptomonnaies. Elles ne laissent personne indifférent. Certains y voient la plus grande innovation monétaire du dernier siècle permettant la démocratisation de l’échange, redonnant au peuple le pouvoir d’échange depuis trop longtemps monopolisé par les grandes institutions les gouvernements et la classe dirigeante. D’autres y voient la plus grande sottise de ce dernier siècle, peut-être même une arnaque initialement orchestrée par un petit groupe anonyme et qui est majoritairement utilisée par des organisations ayant une réputation peu enviable pour négocier dans l’obscurité réglementaire. Seul l’avenir nous dira ce qu’il en est réellement. Peu importe le camp dans lequel on se trouve, il est possible au Canada de participer aux folles variations du bitcoin grâce au FNB BTCC de la firme Purpose. D’autres manufacturiers canadiens en offre, dont Evolve et Placements CI.

Des fois, l’investisseur peut connaître beaucoup de succès grâce à ces produits thématiques ou hyper ciblés. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. La cryptomonnaie illustre bien  l’attrait des « trades qu’il ne faut pas manquer ». On se rappelle des histoires pathétiques de petits spéculateurs qui avaient littéralement tout perdu en misant ce qu’ils possédaient dans le but de pouvoir faire partie de la vague à la hausse du bitcoin en 2017-2018.

Il est là le danger des investissements thématiques qui carburent à la frénésie populaire, multipliée par les campagnes d’émoustillement livrées sur les réseaux sociaux. On a intérêt à être parmi les premiers à participer à ces bulles spéculatives. Tous les autres ne sont là que pour aider la bulle à gonfler même si elle se dégonflera lorsque les premiers venus décideront de prendre leurs profits, avant qu’ils puissent éviter d’énormes pertes.

Le FNB BUZZ de la firme Van Eck offre d’investir dans les titres qui font le plus parler d’eux sur les réseaux sociaux tels REDDIT, StockTwits et Twitter. Ce FNB détient 75 titres américains et à ce jour compte 500 M$ US en actif sous gestion. Il investit aussi dans les actions de type chèque en blanc, mieux connues sous leur acronyme special purpose acquisition company (SPAC). Ces sociétés n’ont aucune opération commerciale et sont formées strictement afin de récolter des capitaux dans le but d’acheter une entreprise existante. Généralement, on sait dans quel secteur ces entreprises visent de faire une acquisition. Les SPAC servent aux entreprises jeunes pousses (start up) afin d’obtenir des capitaux.

Le FNB UFO de la firme Procure investit dans tout ce qui touche la conquête de l’espace.

Pour les fanas du sport professionnel, il y a le FNB MVP de la firme Roundhill Investments. Celui-ci investit dans les équipes de sport professionnelles, les ligues, les réseaux sportifs, et… les SPAC.

Vous craignez un retour de l’inflation? Vous pourriez utiliser le INFL de la firme Horizon Kinetics Asset Management qui tente d’identifier ces entreprises qui pourraient bénéficier d’une reprise de l’inflation. On n’y retrouve pas de SPAC!

Un FNB FOMO? Pourquoi pas!

La popularité des FNB thématiques semble être liée au syndrome FOMO, caractérisé par la peur de rater quelque chose d’important, qui provient de l’expression anglaise fear of missing out.

Pourquoi ne pas boucler la boucle en offrant un FNB permettant d’investir d’un coup dans tous les thèmes chauds? Bien voilà qu’une petite firme appelée Tuttle Tactical Management tentera d’attirer l’intérêt des investisseurs pour les toutes dernières modes avec son FNB portant évidemment le symbole… FOMO. La firme vient tout juste de déposer une demande d’enregistrement auprès de la Securities and Exchange Commission. Tuttle propose d’appliquer des filtres de momentum sur tout ce qui bouge pour investir dans les thèmes les plus populaires parmi les investisseurs. Par exemple, il serait présentement investi dans les actions de momentum, Gamestop, Blackberry, et autres titres populaires sur les réseaux sociaux, les cryptomonnaies, l’hydrogène…et les SPAC.

Il est rendu si abordable et relativement simple d’émettre un nouveau FNB aux États-Unis si l’on est prêt à partager les revenus de gestion avec l’une des multiples firmes que se spécialisent dans l’accompagnement de mise en marché. On dirait d’ailleurs qu’il est rendu tellement facile et abordable de le faire qu’il ne suffit presque que d’un acronyme accrocheur pour que certains se lancent dans l’industrie des FNB.

Ces produits représentent un niveau de risque jamais vu dans le passé. Les FNB offrant une concentration accrue tels les FNB sectoriels ou sur des classes d’actifs volatiles existent depuis longtemps. Ces FNB sont certes plus volatils, mais permettent à l’investisseur une précision supérieure des allocations lorsqu’utilisés de manière modérée. Ils permettent aussi à l’Investisseur qui a une conviction élevée de prendre une position dont le niveau de risque n’est pas pour tout le monde. Les nouveaux produits FOMO jouent toutefois sur une tout autre dimension, soit l’émotion de l’investisseur et la peur de manquer la toute nouvelle sensation. Ceci les rend plus risqués, et en fait des produits qui devraient être utilisés avec beaucoup de prudence.

* Conseiller en placement, Financière Banque Nationale

Les informations contenues aux présentes proviennent de sources que nous jugeons fiables; toutefois nous n’offrons aucune garantie à l’égard de ces informations et elles pourraient s’avérer incomplètes. Les opinions exprimées sont fondées sur notre analyse et notre interprétation de ces informations et elles ne doivent pas être interprétées comme une sollicitation ou une offre visant l’achat ou la vente des titres mentionnés aux présentes. Les opinions exprimées ici ne reflètent pas nécessairement celles de la FBN. J’ai rédigé le présent rapport au mieux de mon jugement et de mon expérience professionnelle afin de vous donner mon avis sur différentes solutions et considérations en matière d’investissement. Les titres ou les secteurs mentionnés dans cette chronique ne s’adressent pas à tous les types d’investisseurs et ne devraient en aucun cas être considérés comme une recommandation. Veuillez consulter votre conseiller en placement afin de vérifier si ce titre ou secteur vous convient et pour avoir des informations complètes, incluant les principaux facteurs de risque. Certains titres ou secteurs mentionnés dans cette chronique peuvent ne pas être suivis par les analystes de la FBN.

L’article Le syndrome FOMO et les FNB thématiques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Vers une prise de conscience grâce à l’affaire Gamestop? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/vers-une-prise-de-conscience-grace-a-laffaire-gamestop/ Fri, 16 Apr 2021 12:07:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79102 Les petits investisseurs ont une force cachée qu'ils pourraient bien commencer à utiliser.

L’article Vers une prise de conscience grâce à l’affaire Gamestop? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La ruée des petits investisseurs sur les titres de Gamestop pourrait présager de l’avenir des relations entre les plus petits et les plus grands acteurs des marchés financiers.

Là où le mouvement Occupy Wall Street a finalement obtenu peu d’avancées, la vague spéculative sur Gamestop a contraint le courtier Robinhood à intervenir pour suspendre les transactions. Et même la puissante Securities and Exchange Commission (SEC) a dû annoncer des mesures de surveillance sur les titres de l’entreprise de distribution de jeux vidéo.

Cet événement a fait comprendre aux petits investisseurs qu’ils avaient l’avantage du nombre, affirme Pierre-Luc Trudel, le rédacteur en chef du magazine Avantages.

Et le même événement devrait faire comprendre aux régimes de retraite qu’une nouvelle ère a commencé.

D’autres initiatives pourraient désormais être organisées pour profiter de cet avantage du nombre. De telles opérations pourraient être structurées par des petits investisseurs désireux de remettre en question des choix d’investissement controversés par les grands investisseurs, comme les régimes de retraite.

Ces initiatives pourraient donner une résonance considérable à des polémiques jusque-là peu connues du grand public, comme lorsque la presse spécialisée a relevé les placements de l’Office d’investissement du régime de pensions du ­Canada (OIRPC) dans des exploitants de prisons américaines, qui détenaient des milliers de migrants latino-américains.

L’avantage du nombre pourrait donner des idées aux participants des régimes de retraite, y compris les plus importants comme l’OIRPC, afin d’influer sur leurs choix d’investissements.

De telles pressions ont déjà été exercées sur des régimes de retraite pour qu’ils revoient leurs investissements dans des manufacturiers d’armes à feu, dans le secteur des énergies fossiles ou dans la production de tabac par le passé.

Ces grands investisseurs doivent dès à présent se préparer à démontrer de la transparence, à répondre aux questions voire à consulter leurs investisseurs et participants, dès que ceux-ci se seront entièrement emparés du pouvoir que leur nombre peut leur conférer. À condition qu’ils parviennent à suffisamment s’organiser pour devenir audibles.

L’article Vers une prise de conscience grâce à l’affaire Gamestop? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un seul titre peut nuire à la liquidité d’un FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-seul-titre-peut-nuire-a-la-liquidite-dun-fnb/ Tue, 13 Apr 2021 15:45:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79197 FOCUS FNB - La liquidité secondaire du FNB reste cependant moins touchée.

L’article Un seul titre peut nuire à la liquidité d’un FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une seule action peut avoir un impact significatif sur la négociabilité d’un fonds négocié en Bourse (FNB). Toutefois, il est moins évident que cet impact soit inquiétant pour les clients.

C’est ce que nous apprend une note de Valeurs mobilières TD. En effet, un seul titre peut bel et bien nuire à la liquidité primaire d’un FNB, sans avoir un impact significatif sur sa liquidité secondaire.

Pour arriver à ce constat, les experts de Valeurs mobilières TD reviennent aux bases de la liquidité des FNB. Ceux-ci trouvent leur liquidité auprès de deux sources principales.

Les mainteneurs de marché constituent cette première source. Ceux-ci servent d’intermédiaires entre les FNB et leurs investisseurs en créant ou en rachetant des parts d’un fonds chaque jour. « Cette source primaire de liquidité permet aux teneurs de marché de fournir de la liquidité en couvrant leur exposition et en livrant/recevant ensuite le panier de titres ou des espèces en échange de parts du FNB », lit-on dans la note.

Deuxièmement, les FNB font l’objet de transactions naturelles, les acheteurs et les vendeurs se retrouvent sur le parquet boursier et effectuent des transactions entre eux. « Cette source secondaire de liquidité peut ne pas nécessiter de teneur de marché et consiste en un simple échange d’actifs entre deux parties », écrit une équipe de spécialistes dirigée par Andres Rincon, directeur des stratégies et des ventes sur les FNB chez Valeurs mobilières TD.

Cette dernière source de liquidités fonctionne indépendamment du mainteneur de marché et de sa fonction d’arbitrage. Si le vendeur et l’acheteur se mettent d’accord sur un prix, il y aura probablement une transaction.

Un exemple de cette liquidité en l’absence de teneurs de marché sur FNB a été la négociation des produits négociés en Bourse de pétrole brut pendant la déroute du pétrole brut d’avril 2020. Des millions de dollars ont continué à être négociés chaque jour, alors que le fonds a restreint les mainteneurs de marché à créer des unités des fonds.

Cependant, la principale source de liquidité d’un FNB exige que les mainteneurs de marché soient en mesure d’interagir librement avec le fonds et, surtout, de couvrir leur exposition intrajournalière avant de livrer/recevoir des espèces ou des titres vers ou depuis le fonds. « Toute perturbation de la capacité d’un teneur de marché à couvrir (hedge) un FNB aura un impact sur les écarts cours acheteurs-cours vendeurs et la liquidité de ce FNB. Un exemple où la liquidité d’un FNB peut être affectée par une seule action est le deuxième volet de la saga GameStop (GME US) et son inclusion dans plusieurs FNB », écrivent les auteurs de Valeurs mobilières TD.

Par exemple, à la mi-mars GME US représentait 23,23 % du FNB ETFMG Video Game Tech (GAMR US). Dans le cadre du cours normal des affaires, les mainteneurs de marché doivent acheter ou vendre GME US, car ils fournissent des liquidités à GAMR US afin de couvrir leur exposition intra ou pluriquotidienne.

Plus précisément, lorsque les investisseurs vendent GAMR US, les mainteneurs de marché deviennent naturellement des détenteurs de GAMR US en position acheteur. Cette position acheteur sur ce FNB est couverte par la vente à découvert des titres sous-jacents du FNB, qui dans ce cas inclut GME US. Compte tenu de l’extraordinaire volatilité de GME US, il était à la mi-mars très difficile d’emprunter ce titre et, par conséquent, de le vendre à découvert, d’après Valeurs Mobilières TD.

Dans l’impossibilité de pouvoir emprunter le titre GME US, les mainteneurs de marché sur GAMR US sont obligés soit de ne pas publier de cote sur ce FNB, soit de le faire en sachant qu’ils ne sont pas couverts sur près d’un quart du portefeuille sur une position très volatile sur l’action GME US.

« Cet environnement dissuade les teneurs de marché de coter en masse ou avec des écarts cours acheteurs/vendeurs serrés étant donné les risques plus importants. Dans ce cas, l’impossibilité d’obtenir la couverture d’une seule action peut avoir un impact sur la liquidité primaire d’un FNB. Cependant, comme on a pu le constater récemment, GAMR US et de nombreux autres FNB qui détiennent des positions importantes dans GME US continuent de se négocier en taille malgré les conditions difficiles de tenue de marché. Remarque : un autre exemple remontant dans le temps au Canada est la représentation de 45 % de Nortel dans le FNB indiciel S&P/TSX 60 (XIU) à sa pondération maximale en juillet 1999 », écrivent les auteurs de la note.

L’article Un seul titre peut nuire à la liquidité d’un FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>