Gestion de patrimoine TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 09 Oct 2024 18:18:58 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Gestion de patrimoine TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Relevés parfois durs à comprendre https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-les-conseillers/releves-parfois-durs-a-comprendre/ Tue, 15 Oct 2024 04:17:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103393 Les portails en ligne sont mieux perçus.

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En dépit des efforts déployés par les courtiers pour rendre les relevés de comptes plus clairs et accessibles, de nombreux clients continuent de les trouver difficiles à comprendre. Cette situation crée un casse-tête pour les conseillers.

Les conseillers liés à des courtiers de plein exercice accordent une note de 8,2 sur 10 pour leurs relevés de compte et leur portail client en ligne, tandis que l’importance moyenne de ces éléments est évaluée à 8,9 sur 10. Ce décalage montre que les attentes des clients ne sont pas pleinement satisfaites. Bien que la moitié des conseillers (51 %) attribuent une note de 9 ou 10 sur 10 à leur courtier en placement pour ce critère d’évaluation, 16 % lui accordent une note de 6 sur 10 ou moins.

Chez les courtiers multidisciplinaires, l’écart de satisfaction est encore plus marqué. La note moyenne accordée par les conseillers liés à ces firmes est de 8,0, alors que l’importance moyenne est de 9,2. Moins de la moitié des répondants (48 %) donnent une note de 9 ou 10 sur 10, tandis que 17 % attribuent une note de 6 sur 10 ou moins.

Malgré les améliorations apportées aux portails en ligne chez certains courtiers ces dernières années, les relevés de compte restent souvent difficiles à lire et à interpréter, notamment en raison de la profusion d’information qu’on y retrouve de manière obligatoire.

Les représentants déplorent que la divulgation d’information (rendements, frais, etc.) soit effectuée par compte, ce qui empêche les clients d’avoir une vue consolidée de leur portefeuille. La quantité de données transmises confond parfois les clients, qui se rabattent sur leurs conseillers pour comprendre les relevés, leur grugeant ainsi un précieux temps. En général, les répondants sont moins sévères envers les portails clients. Bon nombre en sont satisfaits ou en vantent les améliorations continues. Leurs courtiers peuvent en effet l’ajuster pour en accroître la convivialité, répondre aux besoins des clients et des conseillers, le rendre plus facile d’utilisation. À condition que les portails soient exempts de pépins informatiques et que les données qui y sont présentées soient fiables, claires et mises à jour en temps réel.

« L’information sur la page d’accueil est mal présentée, les données sont inutilisables », estime un sondé. « Le client n’est pas satisfait parce qu’il ne comprend pas les données. Il finit par ne plus regarder cette page », dit-il.

Bien que l’accès aux comptes et la sécurité soient généralement bien perçus, la double authentification pose parfois des défis, surtout pour les clients plus âgés ou ceux en voyage, ou lorsque le portail client n’est pas adapté pour les téléphones mobiles.

L’absence d’informations clés, comme les revenus cumulés par titre ou un récapitulatif complet des actifs du client, est également soulignée. Si le client a un compte canadien et un américain, les devises ne sont pas converties en dollars canadiens, dit un sondé.

Certains courtiers ont pris des mesures pour améliorer l’expérience des clients sur leurs portails en ligne. Le principal progrès apporté par le portail client consiste à permettre aux gens de passer facilement, avec un seul accès, de leur compte bancaire à leur compte de placement, estime Charles Martel, directeur général et chef de la région du Québec à CIBC Gestion privée de patrimoine et Wood Gundy. Ils peuvent également recevoir la majorité de leurs documents fiscaux, qui sont téléversés sur leur site de façon sécuritaire. Le sommaire des gains et pertes en capital et le sommaire annuel des frais, absents du portail pour l’instant à CIBC Wood Gundy, devraient y être disponibles bientôt.

Les plateformes de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) doivent évoluer constamment afin de répondre aux attentes des clients, signale David Lemieux, vice-président et directeur général de VMD. En 2024, la firme a actualisé le visuel de son portail client. Elle a revu et simplifié l’intitulé de certains comptes. Elle a ajouté des mentions sur les intérêts courus pour les titres obligataires. Les taux de change ont été clarifiés. L’accès au portail client pour les outils mobiles a été amélioré.

À Gestion de patrimoine TD (GPTD), des conseillers jugent que le portail client est satisfaisant. Or, pour les relevés papier, certains se plaignent de la qualité du français dans les relevés ou du fait qu’ils ne sont offerts qu’en anglais. Suzanne Tremblay, vice-présidente et chef de région, Services privés à GPTD, signale que la mise en ligne des documents fiscaux sur le portail client s’est avérée un succès. Ces ajustements ont permis aux conseillers de gagner du temps. « Ils ont notamment apprécié la facilité avec laquelle les trousses fiscales ont pu être transmises aux comptables », indique-t-elle.

« Pour ce qui est de la francisation, nous entendons effectivement que c’est beaucoup mieux et nous continuons de nous améliorer. Nous avons une stratégie pour le segment francophone et une équipe travaille sur les documents en français », ajoute-t-elle.

La satisfaction des conseillers de RBC Dominion valeurs mobilières (RBC DVM) pour les relevés de compte et le portail client ont progressé en 2024, grâce à l’amélioration continue de ses plateformes. Jérôme Brassard, vice-président et directeur général régional de RBC DVM pour le Québec, mentionne que le principal défi consiste à satisfaire les attentes des clients, qui sont toujours en hausse. Il indique que RBC DVM affecte des ressources à temps plein pour faire évoluer ses plateformes afin de répondre aux besoins des clients et conseillers.

Un segment de conseillers de Financière Banque Nationale (FBN) juge que le portail client est désuet. « Nous travaillons à simplifier la communication et l’échange de documents avec nos clients par le biais du portail », déclare Simon Lemay, premier vice-président et directeur national, de FBN. Le portail reste adapté aux besoins des clients, considérant l’information qu’on y retrouve, selon lui.

La firme place la sécurité et la protection de l’information des clients en tête de liste de ses priorités. « Notre but n’est pas d’avoir la plateforme la plus high-tech. Pour nous, ce n’est pas le temps que passent nos clients sur le portail pour suivre leurs rendements qui est important. Nous misons avant tout sur la relation entre les conseillers et leurs clients. » À iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP), nombre de répondants jugent que le portail client fonctionne bien. Depuis début 2024, les conseillers peuvent avoir accès au portail de leurs clients afin de les aider à l’utiliser au besoin, y compris en cas de perte de mot de passe, selon Adam Elliott, vice-président principal, iAGPP. Le dirigeant espère ainsi faciliter l’adoption du portail par les clients.

Chez les courtiers multidisciplinaires, le portrait est similaire, avec quelques nuances.

À Services d’investissement Quadrus, où certains répondants jugent l’expérience client « très moyenne », l’accent est mis sur la protection des renseignements des clients. « Nous sommes déterminés à apporter des améliorations qui conviennent aux conseillers et aux clients », indique une porte-parole du courtier. La firme transmet désormais les confirmations de transactions aux clients par voie numérique. À partir de cet automne, les propositions de placement seront intégrées directement au registre des clients.

La Financière Sun Life poursuit quant à elle la numérisation des formulaires pour réduire la paperasse. La firme a amélioré l’expérience de signature électronique, indique Rowena Chan, vice-présidente principale de Financière Sun Life et présidente de Financière Sun Life distribution. Elle signale que l’an dernier, la firme a numérisé 45 formulaires et a lancé les formulaires préremplis et la sauvegarde de formulaire en cours. Cette fonction permet aux conseillers de retourner dans un formulaire pour terminer de le remplir sans avoir à recommencer la tâche au complet.

Quelques répondants de SFL Gestion de Patrimoine soulignent la difficulté de lecture des relevés papier, alors que d’autres estiment que la « plateforme client pourrait être plus élaborée. Il pourrait y avoir, par exemple, plus de graphiques ou de pointes de tarte, etc. »

SFL a rendu son portail client plus intuitif depuis deux ans et veut continuer à le rendre plus interactif, selon André Langlois, président de SFL. La firme s’apprête à déployer un nouveau portail dans le cadre d’une vaste refonte. Le nouveau portail sera notamment compatible avec les téléphones intelligents. En conséquence, « cela ne vaut plus la peine de continuer à investir dans le portail actuel », déclare le dirigeant.

Du côté d’IG Gestion de patrimoine, des répondants font part de la difficulté qu’ont les clients à lire les informations relatives à leurs placements sur le portail, notamment les rendements des portefeuilles. Cari Thibeault, vice-président principal Services financiers (Distribution), précise que la firme revoit actuellement le relevé de compte client pour le rendre plus compréhensible. Ces améliorations seront mises en place cette année et en 2025.

Des conseillers de Gestion de patrimoine Assante signalent que plusieurs clients qui possèdent un compte personnel et un compte pour une société par actions se plaignent de devoir utiliser deux connexions différentes. Éric Lauzon, vice-président développement des affaires et recrutement chez Assante, indique que « c’est sur la liste des améliorations, mais c’est vraiment un détail ». Ce qui compte davantage, selon lui, c’est que la firme se situe dans le top 5 de l’industrie pour l’accès électronique des clients, d’après un sondage de satisfaction récent de J.D. Power.

À Investia, les conseillers sont positifs, notant la facilité d’utilisation du portail. Selon Louis H. DeConinck, son président, l’évolution du portail client s’inscrit dans le virage technologique négocié par iA Services financiers depuis plusieurs années. « Notre ambition est d’utiliser le mieux possible la technologie en lien avec l’humain », dit-il.

Avec Alizée Calza et Guillaume Poulin-Goyer

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Planification financière : outils et expertise demandés https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-les-conseillers/planification-financiere-outils-et-expertise-demandes/ Tue, 15 Oct 2024 04:00:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103376 Pour ajouter de la valeur aux clients.

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Que ce soit dans le secteur du courtage de plein exercice ou multidisciplinaire, les conseillers accordent encore une fois cette année une importance élevée aux outils et au soutien qu’ils reçoivent de leur courtier en matière de planification financière. Bien que les attentes des conseillers varient selon leur secteur d’activité, les firmes de courtage cherchent à accompagner leurs conseillers de manière proactive, même lorsque leur modèle d’affaires ne prévoit pas de soutien direct.

Ainsi, les conseillers en placement liés aux firmes de courtage en placement du Pointage des courtiers québécois leur accordent en moyenne une note de 8,4 sur 10 pour leurs outils et leur soutien à la planification financière ainsi qu’une importance moyenne de 9,3. Plus de 60 % accordent une note de 9 ou 10 sur 10, par rapport à 11 % leur attribuant 6 sur 10 ou moins.

L’écart de satisfaction est semblable pour les conseillers liés aux firmes du Pointage des courtiers multidisciplinaires : performance moyenne de 8,3 et importance moyenne de 9,2. En tout, 57 % accordent une note de 9 ou 10 sur 10 à leur courtier pour ce critère d’évaluation, par rapport à 14 % qui donnent une note de 6 sur 10 ou inférieure.

Les attentes des conseillers de plein exercice diffèrent sensiblement de celles des conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires. En effet, les premiers ont généralement accès à des spécialistes en planification financière et à des logiciels fournis par leur firme. Néanmoins, ces ressources sont souvent débordées, et les logiciels peuvent ne pas répondre pleinement aux attentes des conseillers parce qu’ils sont difficiles d’utilisation. « On a un tout nouveau logiciel. Il est bon, mais un peu plus compliqué. Moins intuitif. Ça prend un peu plus de travail pour le maîtriser », dit un répondant. D’autres déplorent les délais causés par la pénurie de personnel. « Il est difficile d’obtenir des réponses rapidement et, surtout, d’obtenir des solutions. On passe d’une personne à l’autre. Il manque de personnel », rapporte un sondé.

Dans le courtage multidisciplinaire, de nombreux conseillers sont des entrepreneurs qui choisissent eux-mêmes leurs logiciels et en paient les frais. Ces conseillers ont parfois accès à des spécialistes en planification financière ou en fiscalité par l’intermédiaire de leur courtier, mais cela n’est pas systématique, engendre parfois des frais, et le seuil d’actif minimal pour y avoir accès peut être élevé. Un répondant mentionne que sa firme n’offrait du soutien qu’aux clients ayant des produits maison et uniquement pour les dossiers complexes.

Plusieurs répondants mentionnent que la clientèle privée est mieux servie. « Pour les clients réguliers, on n’a pas d’outils de planification à part ceux qu’on acquiert nous-mêmes », dit un conseiller.

Des sondés déclarent que leur firme offre quelques logiciels et un peu d’assistance pour chacun d’entre eux. Les logiciels Naviplan, Snap, Un plan, Razor et Conquest sont les plus souvent cités par les conseillers. Ils soulignent que ces outils « aident énormément à la clarté des plans des clients ».

Cependant, certains conseillers critiquent les logiciels qui ne sont pas « conviviaux ». Un sondé remarque que « les plans financiers produits ne sont pas esthétiques et contiennent trop d’informations inutiles pour les clients ».

Chose certaine : les dirigeants comprennent que les outils et le service en planification financière peuvent accroître la valeur ajoutée du conseil financier et, ainsi, contribuer à fidéliser les clients.

À la Financière Banque Nationale (FBN), les conseillers sont satisfaits du logiciel offert, lequel vise à avoir une vision à 360 degrés des finances du client et à aider les conseillers à cerner les besoins en matière d’assurance. Simon Lemay, premier vice-président et directeur national, à la FBN, reconnaît que ses experts sont fortement sollicités, ce qui engendre des délais plus longs qu’à l’habitude. Il annonce que la firme renforcera son équipe de spécialistes pour réduire ces délais.

À RBC Dominion valeurs mobilières (RBC DVM), les répondants sont assez satisfaits des services sur ce plan ainsi que d’importantes ressources technos. Jérôme Brassard, vice-président et directeur régional pour le Québec de RBC DVM, insiste sur l’importance de disposer d’une expertise pointue. RBC DVM a constitué une équipe de professionnels (comptables, avocats, actuaires, fiscalistes) pour épauler ses conseillers dans les dossiers complexes. « Il faut les bonnes ressources pour avoir l’expertise à la table », déclare-t-il.

Gestion de patrimoine TD (GPTD) mise également sur une équipe de conseils en services spécialisés, incluant fiscalistes, planificateurs financiers et conseillers en transferts d’entreprises. Cela donne un avantage au courtier, selon Suzanne Tremblay, vice-présidente et cheffe régionale Québec et Atlantique, Services Privés, GPTD, qui promet de continuer de faire croître cette équipe.

De son côté, Valeurs mobilières Desjardins (VMD) propose un service d’accompagnement intégré à son offre 360, avec une quinzaine de spécialistes en planification complexe et quatre coachs en planification financière. Ce soutien est apprécié des conseillers, qui peuvent facilement contacter un coach via Teams ou par courriel pour améliorer leur service à la clientèle, rapporte David Lemieux, vice-président et directeur général de VMD.

Par ailleurs, VMD a également corrigé un enjeu lié aux nombres de licences d’utilisation de NaviPlan par équipe de conseillers, s’ajustant ainsi aux besoins de ces équipes.

CIBC Wood Gundy dispose d’une équipe de planification financière spécialisée composée d’une dizaine de planificateurs financiers pour les clients qui ont des actifs d’un million de dollars et plus. Pour faire des plans plus rapidement, les conseillers utilisent un nouveau logiciel, Pro objectif CIBC, qui remplace l’ancien outil, et qui a été testé durant l’été 2023 au Québec. « C’est très convivial et permet de faire différents scénarios. Il y a eu de la formation à l’été et à l’automne. Le taux d’adoption frise les 45 % », dit Charles Martel, directeur général et chef régional, région du Québec de Gestion privée CIBC et Wood Gundy.

Parmi les courtiers en placement, iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP) fait bande à part avec son modèle de conseiller entrepreneur qui reçoit une part importante de ses revenus, mais assume davantage de dépenses. Dans cette firme, le conseiller choisit le logiciel de planification financière qu’il utilise et doit en payer les frais. iAGPP n’impose aucun outil, mais a créé des passerelles entre ses systèmes internes et ceux des conseillers pour les logiciels Naviplan, Snap Projections, Razor et Conquest Planning, explique Adam Elliott, vice-président principal, iAGPP.

Parmi les courtiers multidisciplinaires, certaines firmes ont un modèle d’affaires semblable et offrent peu ou pas de soutien en la matière. « On a une architecture ouverte. Le rôle d’Investia n’est pas de pousser un logiciel plutôt qu’un autre », dit Louis H. DeConinck, président d’Investia. À l’instar d’iAGPP, le courtier a établi des passerelles pour l’utilisation de ces logiciels.

Sun Life offre un « écosystème complet de soutien » pour ses conseillers, comprenant la gestion de la pratique, la formation et le perfectionnement, la structure d’équipe, la planification de la relève, la planification successorale et financière, et les équipes de soutien, selon Rowena Chan, vice-présidente principale de la Financière Sun Life et présidente de Financière Sun Life distribution. « Nous offrons de la formation et des ateliers aux conseillers, entre autres sur la planification financière et sur les contrats d’assurance de taille importante », indique-t-elle.

Le logiciel Un Plan, propulsé par l’intelligence artificielle, a permis de créer plus de 165 000 parcours financiers personnalisés pour les clients depuis 2022. « Cet outil offre de la valeur aux clients et les conseillers en éprouvent de la satisfaction », note-t-elle.

À SFL Gestion de patrimoine, les conseillers peuvent utiliser les outils, dont Conquest, ainsi que l’expertise de leurs centres financiers régionaux et celle de l’équipe centrale pour tout le réseau. Cette dernière est composée de planificateurs financiers, fiscalistes et juristes, rapporte André Langlois, président de SFL. Les conseillers peuvent également se faire rembourser une partie de leurs frais d’obtention du permis de planificateur financier.

Certaines firmes, comme IG Gestion de patrimoine, envisagent d’étendre l’accès des services de planification financière avancée, réservée pour l’instant aux clients à valeur nette élevée, à une clientèle plus large, en fonction de la complexité des dossiers. « Que vous ayez 100 000 $ ou 10 M$, vous avez accès à cette équipe pour livrer votre plan sur votre téléphone », dit Cari Thibeault, vice-président principal, Services financiers (Distribution IG). « Dans bien des cas, je ne facture rien aux conseillers à cet effet. Ça fait partie de notre modèle d’affaires. Pour nous, c’est nécessaire d’avoir une planification financière complète », dit-il.

Avec Alizée Calza et Guillaume Poulin-Goyer

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FNB : 3 tendances qui propulsent le secteur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-3-tendances-qui-propulsent-le-secteur/ Wed, 11 Sep 2024 10:39:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102656 FOCUS FNB — Les fonds de titre à revenu fixe sont en demande.

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À la mi-août, le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) a atteint 500 milliards de dollars (G$) en actif, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Ce chiffre clé a été atteint en raison non seulement de la performance des indices boursiers nord-américains cette année, mais également en raison des créations nettes importantes depuis le début de l’année. Celles-ci s’établissaient à 38,8 G$, de janvier à juillet 2024.

Valeurs mobilières TD s’est penché sur les moteurs actuels de la croissance du secteur, selon une étude publiée en août dernier.

FNB de titres à revenu fixe

Les FNB d’actions ont affiché des créations nettes de 21,7 G$ pour les sept premiers mois de 2024 par rapport à 13,9 G$ pour les FNB de titres à revenu fixe, selon BNMF. Ce sont les FNB d’actions basés sur des indices de marché large et de grandes capitalisations qui ont dominé les créations nettes.

Or, si l’on tient compte des ventes nettes de fonds communs de placement, les titres à revenu fixe continuent de dominer les entrées de fonds de cette année, selon Valeurs mobilières TD. « Contrairement aux actions et aux fonds équilibrés, pour lesquels les FNB ont enregistré des entrées nettes et les fonds communs de placement des sorties nettes, les FNB et les fonds communs de placement de titres à revenu fixe ont tous deux enregistré d’importantes entrées nettes cette année. La popularité des fonds obligataires actifs en est l’un des principaux facteurs », lit-on dans la note de VMTD publiée en août.

Aux États-Unis et au Canada, la situation est très similaire. Les fonds communs de placement ayant enregistré les plus fortes entrées sont des fonds obligataires actifs investissant dans des stratégies de revenu, à haut rendement et sur le marché monétaire, selon le document.

Bien que les FNB à revenu fixe représentent déjà 30 % de l’actif total du marché canadien des FNB, les fonds communs de placement de titres à revenu fixe (y compris les fonds du marché monétaire) enregistrent toujours plus de créations nettes que les FNB. « Cela indique qu’une partie des investisseurs canadiens en titres à revenu fixe n’est pas prise en compte par le marché des FNB. Ces investisseurs recherchent peut-être des stratégies qui ne sont pas disponibles dans les FNB, ou n’ont tout simplement pas accès aux FNB comme les investisseurs du réseau de distribution des (courtiers en épargne collective traditionnels de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels) », lit-on dans l’étude de VMTD.

FNB d’actions

Les FNB d’actions restent populaires cette année, en particulier ceux qui recherchent une exposition liée à l’indice S&P 500. Or, l’histoire est opposée pour les fonds communs de placement. Au Canada, les rachats de fonds communs de placement en actions ont été modérés (2,4 G$ au premier semestre 2024), tandis que les créations nettes dans les FNB d’actions se sont élevées à 19 G$ au cours de la même période.

« Cela montre que les FNB canadiens ne se contentent pas de prendre les actifs en actions des fonds communs de placement, mais qu’ils attirent également de nouveaux actifs et connaissent une croissance organique », lit-on dans la note de VMTD.

Les FNB ont déjà été l’outil d’investissement privilégié de nombreux investisseurs à la recherche d’une exposition indicielle. Cependant, lorsqu’il s’agit de stratégies actives, de nombreux investisseurs peuvent encore se tourner vers les fonds communs de placement en raison de leur historique plus long et de leur plus grande diversité de stratégies, selon les auteurs de la note.

« Les données de Morningstar montrent que la plupart des fonds communs de placement ayant enregistré les plus fortes entrées cette année étaient gérés activement. Des FNB plus actifs sont nécessaires pour attirer les investisseurs qui investissent actuellement dans des fonds communs de placement actifs. Il convient de noter que de nombreux grands émetteurs de FNB ont élargi leur gamme d’actifs », fait mention l’étude VMTD.

FNB de répartition d’actif

Au Canada, ce sont les fonds équilibrés, qui dominent le secteur des fonds communs de placement, qui ont subi le plus de rachats nets cette année. En revanche, malgré leur actif relativement faible, les FNB équilibrés ou de répartition d’actifs connaissent une croissance rapide, car ils constituent un guichet unique pour les investisseurs individuels.

« Selon un rapport de Morningstar, la quasi-totalité des sorties nettes de capitaux au cours des deux dernières années est venue des catégories d’actions plus chères basées sur les commissions. Morningstar estime que les frais sont le principal moteur des sorties importantes des fonds communs de placement équilibrés et des entrées dans les FNB. En moyenne, les investisseurs paient 1,31 % et 0,58 % pour les fonds communs de placement équilibrés et les FNB, respectivement », lit-on dans l’étude.

Baisse des taux d’intérêt

Le prix d’une obligation monte lorsque les taux d’intérêt baissent. La durée indique la sensibilité d’une obligation ou d’un portefeuille d’obligations aux variations des taux d’intérêt. Pour bénéficier de la baisse des taux, les investisseurs peuvent choisir d’allonger leur duration de leur portefeuille de titres à revenu fixe.

« Ainsi, les investisseurs peuvent envisager de passer d’une exposition aux obligations à court terme à une exposition aux obligations à long terme afin d’allonger la durée. Au Canada, les flux entrants des FNB de titres à revenu fixe se sont concentrés sur la partie courte et ultra-courte de la courbe, ce qui peut s’expliquer par un rapport récent que nous avons publié et selon lequel les réductions de taux à court terme cette année n’ont pas été entièrement prises en compte », indique Valeurs mobilières TD, dans une autre étude.

La firme de courtage souligne par ailleurs que les petites et moyennes entreprises bénéficient souvent davantage des baisses de taux que les grandes entreprises. « Les sociétés à petite et moyenne capitalisation ont généralement des niveaux d’endettement plus élevés, et la dette de ces sociétés a tendance à être à court terme et à taux variable. Les baisses de taux pourraient avoir un impact immédiat sur leurs coûts d’emprunt, car les dettes à taux variable seront ajustées pour refléter la baisse du taux de référence », lit-on dans l’étude.

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Les FNB de matières premières font un retour en force https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-matieres-premieres-font-un-retour-en-force/ Wed, 11 Sep 2024 09:44:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102784 FOCUS FNB – La demande d’or propulse ce segment de marché.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 4,2 milliards de dollars (G$) en août, un résultat inférieur à juillet (5,2 G$) et juin (10 G$). Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont cumulé des créations nettes de 43 G$, portant leur actif sous gestion à 468 G$ à la fin d’août 2024, d’après un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF)

Malgré l’intérêt pour les FNB d’actions et de titres à revenu fixe en août, un autre segment du secteur des FNB canadiens a connu un regain d’intérêt, propulsé par la demande d’un investisseur institutionnel : les fonds négociés en Bourse (FNB) de matières premières.

Ce segment des commodités a enregistré des créations nettes de 576 millions de dollars (M$) en août. Ce regain est principalement dû à la demande croissante pour l’or, dont le prix a grimpé à 2 500 $ l’once le mois dernier, selon BNMF. La majorité de ces entrées proviennent d’un FNB d’or de BMO (ZGLD).

Les FNB canadiens d’actions ont accueilli 1,6 G$ d’entrées nettes le mois dernier. La demande a légèrement fléchi par rapport à juillet, où elles avaient atteint 2,6 G$. Cependant, la demande pour les actions américaines reste forte. Les FNB d’actions des États-Unis ont reçu des créations nettes de 1,9 G$ en août, malgré une correction des marchés au début du mois. En juillet, elles avaient totalisé 2,2 G$. Depuis le début de l’année, plus de la moitié des entrées nettes dans les actions ont été dirigées vers les États-Unis.

En août, les FNB d’actions canadiennes ont quant à eux subi des rachats nets de 1 G$, tout comme les FNB sectoriels des secteurs financier (396 M$), de l’immobilier (18 M$) et de l’énergie (16 M$). Les FNB des secteurs des technologies ont affiché à eux seuls des créations nettes de 290 M$ en août.

Les investisseurs semblent privilégier les FNB pondérés par la capitalisation boursière, alors que l’engouement pour les petites et moyennes capitalisations s’est estompé en raison de la volatilité accrue du marché, selon les analystes de BNMF.

« Lors de la première semaine d’août, les entrées dans les FNB d’actions américaines ont atteint leur maximum, alors que le S&P 500 chutait fortement après des données décevantes sur l’emploi. Cela peut se produire lorsque les investisseurs vendent des actions individuelles et réinvestissent les fonds dans des FNB passifs pour monétiser leurs positions », indiquent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les FNB à revenu fixe et cryptoactifs en mouvement

En août, les FNB canadiens de titres à revenu fixe ont enregistré des entrées nettes de 1,1 G$. Cependant, les fonds d’obligations gouvernementales à long terme ont fait l’objet de rachats institutionnels important s’élevant à 963 M$.

Les FNB de dépôt, quant à eux, ont subi des rachats de plus de 300 M$, à la suite de la deuxième baisse du taux directeur de la Banque du Canada en juillet. Les principaux rachats ont été enregistrés par HSAV et CSAV.

Du côté des cryptoactifs, les FNB ont retrouvé une dynamique positive avec des créations nettes de 102 M$, principalement dans les FNB de bitcoins et d’Ethereum. Bien que la tendance soit encourageante, grâce à l’amélioration des prix et au ralentissement des échanges vers les FNB plus récents aux États-Unis, le bilan des FNB de cryptoactifs reste négatif, avec des rachats nets totalisant 432 M$ depuis le début de l’année.

Classement des fournisseurs de FNB

RBC iShares a dominé le marché le mois dernier avec des créations nettes de 1,6 G$, suivi de près par Vanguard (1,2 G$) et BMO (823 M$). Certains fournisseurs ont subi des rachats nets en août, comme Mackenzie (310 M$), TDAM (150 M$) et Global X (79 M$).

Au niveau des fonds, le XIU de iShares et le XUS indexé sur le S&P 500, reçoit les plus importantes créations nettes (580 M$) de fonds d’actions, tandis que XIC, du même fournisseur, enregistre les plus importants rachats du mois (705 M$).

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré un demi-milliard de dollars de rachats nets en août, principalement chez deux FNB de la gamme Max Diversification de Mackenzie (MWD et MKC), qui doivent être fusionnés avec la gamme Low Volatility de Mackenzie, selon une nouvelle approche d’investissement.

Au total, 24 nouveaux FNB ont été lancés en août. Harvest a créé 8 FNB sur actions individuelles. Les nouveaux FNB utilisent des stratégies de vente d’options couvertes, à part le FNB d’actions mondiales de Russell Investments, le FNB obligataire de PIMCO et deux des quatre fonds lancés par Invesco.

Depuis le début de l’année, les créations nettes dans les FNB d’actions ont dominé le marché des FNB canadiens. Elles atteignent 23,4 G$ à la fin août, comparativement à 14 G$ pour les FNB de titres à revenu fixe. Ces derniers ont accumulé des entrées de 15 G$ pour les 8 premiers mois de l’année, ce qui fait dire à BNMF qu’elles pourraient réduire l’écart avec les FNB d’actions si elles continuent à ce

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FNB vs FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-vs-fcp/ Wed, 04 Sep 2024 11:48:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102532 Les FNB mènent définitivement le bal.

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En Amérique du Nord, les fonds négociés en Bourse (FNB) ont poursuivi leur forte lancée dans la première moitié de 2024, tandis que les fonds communs de placement (FCP) continuaient leur saignée d’actifs, rapporte Gestion de placements TD (GPTD). Par ailleurs, les FCP ne sont certainement pas impotents, la gestion active qui les caractérise « infiltrant » de plus en plus les FNB.

Les FNB sont assurément devenus « la seule force motrice de l’industrie des fonds d’investissement », affirme une récente étude de GPTD. Tout particulièrement en 2024, les entrées de fonds dans les FNB canadiens étaient suffisamment larges pour couvrir les sommes qui ont quitté les FCP. Ainsi, dans la première moitié de 2024, les FNB canadiens ont attiré 33 milliards de dollars (G$) de nouvelles entrées, tandis que les FCP ont perdu 8 G$. « Cela veut dire que, non seulement les FNB ravissent des parts de marché aux FCP, mais ils accroissent par eux-mêmes l’étendue de l’industrie des fonds d’investissement, » observe GPTD.

On assiste à la même dynamique au sud de la frontière, où les FNB ont vu affluer des entrées de 423 G$ tandis que les FCP laissaient échapper 151 G$. Là aussi, l’afflux du côté des FNB compense largement pour les pertes dans les FCP.

Les titres à revenu fixe profitent à tous

Les trois grandes catégories des fonds d’action, des fonds obligataires et des fonds équilibrés évoluent de façon fort différente. La catégorie obligataire est celle qui connaît la plus forte montée du côté des FNB, où les stratégies de gestion active propulsent la hausse. Par contre, elle a aussi gagné du côté des FNB, constate GPTD.

Dans la première moitié de 2024, les FNB d’actions ont accaparé 60 % des entrées au Canada et plus de 70 % du côté américain. « Par contre, quand on tient compte des flux dans les FCP, les titres obligataires dominent les afflux de l’année », note l’étude. En effet, même si les FNB de titres à revenu fixe abritent 30 % de l’actif total des FNB au Canada, « il y a encore plus d’entrées dans les FCP obligataires (incluant les marchés monétaires) que dans les FNB », rapporte GPTD.

La répartition d’actifs diverge considérablement entre le Canada et les États-Unis. Au Canada, les fonds équilibrés occupent une importante part des actifs, logeant du côté des FCP avec une forte proportion de 45 %. Aux États-Unis, les actions dominent totalement les FNB avec une part de 81 %, tandis qu’ils accaparent une portion de 54 % des FCP. Par ailleurs, toujours aux États-Unis, les titres obligataires sont plus populaires du côté des FCP, occupant une part de 40 % des actifs, alors que la proportion du côté des FNB est de seulement 17 %.

Des FCP « déséquilibrés »

Tandis que les titres à revenu fixe suscitaient des entrées d’argent tant dans les FNB que dans les FCP, ces derniers laissaient filer l’argent autant du côté des fonds d’action que des fonds équilibrés. Car les fonds équilibrés sont le point faible le plus notable des FCP. Alors qu’ils dominent dans l’univers des FCP, ils ont souffert le plus de sorties de fonds cette année, calcule GPTD, mais sans fournir de chiffres précis.

En contrepartie, les FNB en font leurs choux gras : « Malgré un relativement faible actif sous gestion, fait ressortir GPTD, les FNB équilibrés croissent très rapidement grâce à leur offre de guichet unique aux investisseurs individuels. » Selon une étude de Morningstar que cite GPTD, l’exode hors des FCP équilibrés est motivé par une quête de frais de gestion plus abordables. « En moyenne, les investisseurs payent 1,31 % et 0,58 % pour les FCP et FNB équilibrés respectivement. » GPTD prévoit que la tendance qui voit les FNB gagner en actifs d’actions et équilibrés va se poursuivre en 2024.

Contamination par les FCP

Un développement que traite marginalement l’étude de GPTD est celui où la gestion active — caractéristique essentielle des FCP — gagne du terrain dans l’univers des FNB. Par exemple, Morningstar constate que les FCP qui ont vu les plus fortes entrées d’argent étaient à gestion active. « Plus de FNB actifs sont requis pour gagner les investisseurs qui investissent présentement dans les FCP actifs », commente GPTD.

Car la gestion active fait des avancées importantes chez les FNB. Plusieurs grands manufacturiers de FNB ont étendu leur offre de FNB actifs, observe GPTD. Ainsi, BlackRock affirme que les FNB actifs ont représenté 76 % de tous les lancements de nouveaux FNB aux États-Unis en 2023, et 43 % au plan mondial. La grande société américaine prévoit que les actifs sous gestion active dans les FNB atteindront 4 billions de dollars en 2030, ce qui représenterait une hausse de 400 % sur six ans.

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Dave Kelly prendra les rênes de Patrimoine Richardson https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/dave-kelly-prendra-les-renes-de-patrimoine-richardson/ Mon, 05 Aug 2024 12:09:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102115 NOUVELLES DU MONDE — Kish Kapoor passera le flambeau en octobre.

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Dave Kelly succédera à Kish Kapoor à titre de président et chef de la direction de la société torontoise RF Capital, société mère de la société de courtage indépendante Patrimoine Richardson, à compter du 1er octobre.

La société, qui compte 154 équipes de conseillers qui gèrent collectivement 38 milliards de dollars (G$) d’actifs, a annoncé la semaine dernière, au moment de divulguer ses résultats du deuxième trimestre.

Kish Kapoor, âgé de 67 ans, continuera de siéger aux conseils d’administration de RF Capital Group Inc. et de Richardson Financial Group Ltd.

La société a également annoncé que Tim Wilson, chef de la direction financière (CFO) de RF Capital, allait quitter la société à la fin du troisième trimestre pour devenir directeur financier de Peoples Group à Toronto. RF Capital a entamé la recherche d’un nouveau directeur financier, a annoncé la société.

Fort de 29 ans d’expérience dans l’industrie, Dave Kelly, âgé de 54 ans, s’est joint à Patrimoine Richardson à titre de chef de l’exploitation le 15 janvier après que la firme eut commencé à chercher un successeur à Kish Kapoor.

Dave Kelly a été à la tête de Gluskin Sheff + Associates Inc., une entreprise torontoise, de janvier 2022 à septembre 2023. Avant d’occuper ce poste, il a travaillé à la Banque Toronto-Dominion pendant 15 ans, soit de 2019 à 2022, notamment à titre de chef de la gestion privée de patrimoine à la TD. Il a aussi travaillé à la CIBC pendant 10 ans.

Dans une entrevue conjointe jeudi aux côtés de Kish Kapoor, Dave Kelly a déclaré qu’il était encore plus « convaincu » depuis qu’il s’est joint à la société, que Richardson est « vraiment bien positionné pour devenir une marque dominante de choix au Canada pour les meilleurs conseillers ».

« [J’ai] vingt-cinq ans d’expérience dans le canal bancaire, n’est-ce pas ? Je le sais vraiment, vraiment bien », a déclaré Dave Kelly. « Je crois fermement qu’il y a un élan en faveur d’un choix de gestion de patrimoine indépendant au Canada, je pense, qui est motivé à la fois par les clients et les conseillers. »

Dave Kelly a déclaré qu’il allait également se concentrer sur le maintien et le développement de la culture entrepreneuriale centrée sur les conseillers de la société.

« La prochaine étape du parcours [de la société] consistera à viser l’excellence opérationnelle », a déclaré Dave Kelly, en mettant l’accent sur l’intégration plus transparente des outils et des technologies de bureau, et en aidant les conseillers à « développer d’excellentes pratiques » en leur donnant accès à des ressources, des produits et des services de planification.

Patrimoine Richardson a annoncé un certain nombre d’embauches clés depuis que Dave Kelly s’est joint à la société, dont certaines avaient des liens avec la TD.

En mars, Kevin Shubley, qui travaillait auparavant chez Gluskin Sheff et à la TD, s’est joint à l’équipe à titre de vice-président de la stratégie et de l’analyse d’affaires. En avril, Steve Hunter, un ancien employé de la TD, s’est joint à l’équipe à titre de directeur de succursale du bureau de London, en Ontario, de Richardson Wealth. De plus, en mai, Derek Perritt, également ancien employé de la TD, s’est joint à l’équipe à titre de vice-président, Planification et solutions de patrimoine.

Plus tôt cette semaine, la société a annoncé que Marcus Chun, qui travaillait jusqu’à récemment à la Banque de Montréal, avait été nommé chef des stratégies numériques et des services aux conseillers, en remplacement de Scott Stennett, qui occupait auparavant ce poste. Scott Stennett a été nommé vice-président de Patrimoine Richardson.

Dave Kelly a déclaré qu’il s’efforcerait d’attirer les meilleurs talents provenant de l’ensemble de l’industrie, et pas seulement des banques.

« Pour les mêmes raisons que les conseillers réfléchissent à d’autres choix en ce qui concerne l’endroit où héberger leur cabinet, je pense qu’il y a un groupe de dirigeants très talentueux dans le secteur de la gestion de patrimoine, y compris au sein des banques, qui cherchent l’occasion de faire partie d’une véritable histoire de croissance. »

Kish Kapoor n’a pas voulu dire si Patrimoine Richardson allait combler le poste de directeur de l’exploitation occupé par Dave Kelly. « Nous allons travailler au cours des deux prochains mois en réfléchissant à tout cela », a-t-il déclaré.

Kish Kapoor a indiqué qu’il avait décidé que le moment était venu de « passer le relais » lors de la conférence des conseillers de la société plus tôt cet été.

« Une entreprise a besoin d’un leadership fort à long terme pour atteindre ses objectifs », a déclaré Kish Kapoor. « M. Kelly a une longue expérience et il est immensément talentueux. »

Kish Kapoor a déclaré qu’il ne prenait pas sa retraite, et qu’il comptait se concentre sur la croissance de Patrimoine Richardson dans un nouveau rôle.

« Je ne vais pas le laisser aller nulle part. Je serai vraiment bien soutenu par la présence de Kish à ce titre. Et il est, de loin, le meilleur pom-pom girl de ce programme », a déclaré Dave Kelly.

Au deuxième trimestre de 2024, RF Capital Group a annoncé un chiffre d’affaires total de 91,2 M$, soit une augmentation de 3 % par rapport aux 88,8 M$ du même trimestre de l’année dernière. Les charges d’exploitation se sont élevées à 38,5 M$, en hausse de 4 % par rapport à 37,0 M$ au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le bénéfice net lié aux activités poursuivies s’est établi à 2,7 M$, comparativement à une perte de 1,4 M$ au deuxième trimestre de 2023.

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GPTD espère quintupler ses actifs dans les FNB d’ici 2029 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-espere-quintupler-ses-actifs-dans-les-fnb-dici-2029/ Wed, 26 Jun 2024 11:35:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101465 La croissance provenant d’autres secteurs, la fermeture imminente des FNB ESG de la société s’inscrit dans une tendance plus large du secteur.

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La décision de Gestion de Placements TD (GPTD) de fermer ses cinq fonds négociés en Bourse (FNB) axés sur l’ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) ne reflète pas une diminution de l’engagement à l’égard de l’ESG, bien au contraire, affirme l’entreprise.

« Notre responsable des questions ESG relève directement du [directeur des investissements] David Sykes », explique Jonathan Needham, vice-président et directeur, responsable de la distribution des FNB, chez GPTD*.

Jonathan Needham rapporte que tous les portefeuilles de GPTD considèrent l’ESG comme un facteur de risque important. « En plus du fait qu’on ne constatait pas beaucoup d’intérêt et qu’il y avait beaucoup de confusion lorsque l’on mettait une étiquette ESG sur un produit particulier… nous avons estimé qu’il était prudent de fermer [les cinq] fonds », explique-t-il.

GPTD a annoncé en avril qu’elle mettrait fin à ses cinq FNB TD Morningstar ESG, lancés en novembre 2020. Les fonds ont été retirés de la cote vers le 21 juin. Les actifs sous gestion (ASG) combinés de la série étaient de 32 millions de dollars (M$) au 31 mai, selon Marchés financiers Banque Nationale.

« Nous n’envisageons pas vraiment de fermer de produits, sauf si, d’un point de vue philosophique, ils ne correspondent pas à notre gamme ou si leur valeur est inférieure à 20 M$ par fonds », rapporte Jonathan Needham.

GPTD continue de proposer des fonds communs de placement axés sur les facteurs ESG, et sa décision de fermer ces FNB s’inscrit dans une tendance plus large.

« Les lancements de FNB ESG ont ralenti depuis 2023. En fait, jusqu’à présent en 2024, nous n’avons vu aucun nouveau lancement ou dépôt dans la thématique des FNB ESG au Canada », déclare Tiffany Zhang, vice-présidente de la recherche sur les FNB et les produits financiers à la Financière Banque Nationale.

Les radiations des FNB ESG se sont accélérées entre 2023 et 2024, ajoute-t-elle, et les entrées ont également ralenti. Le nombre total de FNB ESG s’élève à 133, récoltant 18,8 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (4,4 % de tous les actifs sous gestion), en baisse par rapport au pic de 143 produits en 2022.

« Nous pensons que le concept d’ESG a une véritable force de frappe durable sur la base de nos conversations avec les conseillers en services financiers et les clients institutionnels, assure Tiffany Zhang. Beaucoup d’entre eux ont utilisé ou envisagent d’allouer des FNB ESG dans leurs portefeuilles. Je ne serais donc pas du tout surprise que les flux s’accélèrent à nouveau à l’avenir. »

Selon Jonathan Needham, les autres FNB de GPTD se répartissent en quatre grandes catégories :

  • passifs,
  • actifs,
  • thématiques à large assise (comme la technologie et les soins de santé)
  • et quantiques (comme les fonds factoriels).

Selon la Banque Nationale, GPTD détenait la sixième plus grande part de marché de tous les fournisseurs de FNB au 31 mai, avec 15,3 G$ d’ASG (3,6 %).

Jonathan Needham prévoit un taux de croissance de 12,5 % pour les ASG des FNB nationaux et il s’attend à ce que le secteur récolte 750 G$ d’ici la fin de 2029. Son objectif est que GPTD atteigne 75 G$ d’ASG au cours de la même période.

Il pense également que GPTD sera le cinquième plus grand fournisseur de FNB d’ici 2025.

Selon Jonathan Needham, la croissance nécessaire viendra du lancement de produits à revenu fixe prévu dans un avenir proche, puis du lancement de fonds communs de placement qui détiendront des FNB TD. La troisième phase consistera à lancer des FNB basés sur la gamme de fonds communs de placement actifs de GPTD.

Plus récemment, en avril, GPTD a lancé une série de FNB d’obligations à échéance cible, qui a depuis accumulé 170 M$ d’ASG. « Je pense que nous allons continuer à développer cette gamme de produits à revenu fixe », explique Jonathan Needham.

Celui-ci n’exclut pas la possibilité d’une croissance par acquisition, mais précise qu’il n’y a toutefois aucune nécessité de le faire. Au lieu de cela, « je pense que des partenariats stratégiques seraient probablement plus judicieux », dit-il. Plus précisément, GPTD recruterait des sous-conseillers ou agirait comme sous-conseiller pour d’autres manufacturiers.

À l’heure actuelle, la distribution des FNB de GPTD est répartie également entre des sources externes et la banque elle-même. Selon Jonathan Needham, l’équilibre doit pencher en faveur de la distribution externe pour que GPTD atteigne son objectif de 75 G$.

Il est optimiste. « Au cours des 12 derniers mois, nous avons connu une croissance massive de notre distribution externe », déclare-t-il. Mais même une institution aussi connue que GPTD doit faire ses preuves pour gagner de l’espace en rayon.

« Lorsque vous lancez un [FNB] quantitatif ou actif, les gens veulent voir un bilan de trois ou cinq ans, en particulier au niveau du siège social avec les réformes axées sur le client », dit-il.

Par exemple, la gamme de dividendes améliorés de GPTD, qui, selon Jonathan Needham, a enregistré une très bonne performance relative, vient d’atteindre un milliard de dollars d’actifs sous gestion après cinq ans. « Même avec une marque comme TD, [s’agit-il] d’une réussite du jour au lendemain ? Non. »

Au cours des prochaines années, Jonathan Needham prévoit que d’autres manufacturiers historiques de fonds communs de placement entreront dans le secteur des FNB avec un succès mitigé. Mais il estime que les plus petits acteurs du marché des FNB ont la possibilité de prospérer.

« Vous allez voir certaines de ces entreprises plus petites et plus agiles proposer des idées qui conviennent probablement très bien aux intérêts d’un client, et qui peuvent ou non s’aligner sur la philosophie de certaines des grandes entreprises », estime-t-il.

Global X Investments Canada, anciennement connu sous le nom de Horizons ETFs Management (Canada), est une autre société de FNB qui a rendu public son objectif en matière d’actifs sous gestion. Au cours des cinq prochaines années, la société souhaite doubler ses actifs sous gestion et porter sa part de marché à 10 %. Au 31 mai, Global X avait 31,5 G$ d’ASG, soit une part de marché de 7,3 %, selon la Financière Banque Nationale.

*Clarification : GPTD a précisé, après la publication de cet article, que les facteurs ESG constituent un domaine d’intérêt et de recherche important, et qu’ils ne sont pas intégrés dans toutes les activités de la société, comme l’a déclaré Jonathan Needham.

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Taux d’inclusion des gains en capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/taux-dinclusion-des-gains-en-capital/ Fri, 21 Jun 2024 13:12:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101501 Le rajustement au régime fiscal se fera mardi.

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C’est à compter du mardi 25 juin que les changements aux taux d’inclusion des gains en capital annoncés dans le budget 2024 du gouvernement fédéral vont entrer en vigueur.

Le gouvernement a effectivement présenté au Parlement, le 10 juin dernier, un projet de loi visant l’entrée en vigueur de cette mesure, confirmant par le fait même son intention « de rendre le régime fiscal plus équitable », selon ses termes.

Un gain en capital est réalisé lorsqu’un actif (action, terrain, résidence) est vendu à un prix supérieur à son prix de base rajusté (PBR), qui correspond au prix d’achat, auquel s’ajoutent les frais d’acquisition, par exemple les commissions et les frais juridiques. Le gain en capital imposable doit par la suite être déclaré à titre de revenu dans la déclaration de revenus pour l’année où l’actif a été vendu.

Actuellement, le taux d’inclusion sur les gains en capital devant figurer au calcul du revenu imposable d’un contribuable est de 50 %. À partir du 25 juin 2024, ce seuil va passer à 66,67 % pour les fiducies et les sociétés dès le premier dollar de gain en capital réalisé, et pour les gains en capital excédant 250 000 $ réalisés par les particuliers. Pour ceux-ci, le taux demeurera à 50 % pour les sommes inférieures à 250 000 $.

Les revenus tirés de la vente d’une résidence principale, les revenus de pension ou les gains en capital réalisés dans des régimes de retraite agréés, ainsi que ceux réalisés dans des comptes enregistrés sont exonérés.

Les particuliers sont toutefois concernés par les montants inclus dans le calcul du revenu tiré d’une provision pour gains en capital ou attribués par une société de personnes ou une fiducie. Cette valeur sera déterminée après déduction des pertes en capital pour l’année courante. « En cas de gain en capital sur une disposition d’un bien détenu conjointement par plusieurs particuliers, chaque particulier aurait accès à son seuil de 250 000 $ », indique également le ministère des Finances du Canada.

Le seuil d’exonération annuel de 250 000 $ a aussi été étendu à deux types de fiducies, soit les successions assujetties à l’imposition à taux progressifs, et les fiducies admissibles pour personne handicapée. Il s’agit de l’une des recommandations faites par le Comité mixte sur la fiscalité de l’Association du Barreau canadien et de Comptables professionnels agréés du Canada.

Le gouvernement évalue que le rajustement des taux d’inclusion des gains en capital touchera environ 40 000 particuliers et 307 000 entreprises.

« L’impact de ces changements risque de toucher bien plus de personnes qu’on ne pourrait le penser », croit toutefois Kevin Quach, vice-président, Conseils en succession d’entreprise, à Gestion de patrimoine TD.

« Ces mesures, qui, de prime abord, visaient les personnes les plus aisées, toucheront également les millénariaux, de même que les Québécois de la génération X, qui pourraient bien devoir tirer un trait sur une partie des sommes que leurs parents ou grands-parents vont leur léguer », affirme-t-il.

Par exemple, « un propriétaire unique d’une propriété de loisirs, comme une résidence secondaire, avec un gain en capital de 1 000 000 $, devra payer près de 67 000 $ de plus en impôts à compter du 25 juin », illustre Kevin Quach.

« Ainsi, on peut s’attendre à ce que ces changements aient un impact non négligeable sur les plus jeunes générations qui hériteront du patrimoine de leurs parents, et que ces derniers soient touchés deux fois plutôt qu’une », analyse-t-il.

À noter que le gouvernement du Québec a choisi d’harmoniser son régime fiscal avec celui du fédéral afin d’y intégrer la hausse du taux d’inclusion des gains en capital.

Discutez avec vos clients

Ces changements, dès qu’ils furent évoqués par la ministre des Finances Chrystia Freeland, en avril dernier, ont soulevé de nombreuses préoccupations, témoigne Aurèle Courcelles, vice-président adjoint, planification fiscale et successorale, au sein de l’équipe de la Planification financière avancée d’IG Gestion privée de patrimoine.

Plusieurs de ses clients, particulièrement les propriétaires d’entreprises, se demandaient s’ils devaient accélérer la réalisation de gains en capital sur leur portefeuille de placements, illustre-t-il. Mais il est d’avis que dans la majorité des cas, compte tenu du seuil de 250 000 $, les contribuables, à ce moment, « n’avaient pas de grosses inquiétudes à nourrir ».

Aurèle Courcelles croit toutefois que ce rajustement fiscal constitue une bonne occasion pour les conseillers d’avoir une conversation avec leurs clients, et « eux entre conjoints et avec leurs enfants », notamment « pour réviser les projections concernant l’impôt au décès afin de déterminer si les rajustements fiscaux vont entraîner des impacts et voir ce que tout cela change en matière de planification successorale », dit-il.

Une démarche qui pourrait s’avérer particulièrement pertinente pour les clients possédant des immeubles locatifs, une résidence secondaire, ou un portefeuille de placements dont la valeur est susceptible d’augmenter beaucoup dans le temps selon leur âge. « Dans un tel cas, peut-être qu’on voudrait revoir notre planification pour réaliser du gain en capital de façon périodique (pour profiter du seuil annuel de 250 000 $) plutôt que de laisser le tout s’accumuler. L’objectif étant de s’assurer qu’on ne dépasse pas trop le seuil de 250 000 $ au décès », illustre Aurèle Courcelles.

À l’instar de Kevin Quach, Aurèle Courcelles rappelle que plusieurs options sont envisageables en matière de planification successorale, selon la situation propre à chaque client. Par exemple, considérer les avantages/désavantages de donner de son vivant, et mettre à jour la couverture d’assurance vie permanente afin de prévenir une hausse de l’impôt à payer au décès.

Passer en revue l’ensemble des objectifs et stratégies de planification du patrimoine devrait aussi figurer à l’ordre du jour, selon Kevin Quach. À cet égard, certaines avenues pourraient être étudiées. Par exemple, demander la provision pour gains en capital, si cela est possible. Considérer si la propriété est admissible à l’exemption pour résidence principale et comparer la valeur de l’utilisation de l’exemption pour chaque propriété à usage personnel pour déterminer laquelle procurerait des économies d’impôt plus élevées. Finalement, examiner la façon dont le titre de propriété de la propriété est détenu et évaluer s’il y aurait lieu d’y apporter des changements ou si les documents doivent être mis à jour.

En ce qui a trait aux propriétaires d’entreprise, il faut considérer le fait que « l’exonération cumulative des gains en capital passera d’un montant à vie avant le 24 juin 2024 de 1 016 836 $ à 1 250 000 $ pour les dispositions effectuées après le 24 juin 2024. L’indexation de l’exonération cumulative des gains en capital (ECGC) sur l’inflation reprendra en 2026 » signale Kevin Quach.

Une revue des avantages/désavantages de conserver des investissements dans une société de portefeuille est donc tout indiquée.

Un propriétaire d’une société dont les profits excèdent les besoins personnels pourrait notamment considérer le régime de retraite individuel (RRI), qui est conçu sur mesure pour ce type de clientèle, mentionne Aurèle Courcelles. « Son argent fructifie alors à l’abri de l’impôt et des créanciers, ce n’est pas considéré comme du gain en capital, en plus de fournir un revenu de retraite à l’actionnaire », précise-t-il.

Celui-ci évoque aussi l’intérêt d’analyser les options liées aux polices d’assurance au sein de la société. « Elles permettent d’accumuler une valeur de rachat et c’est libre d’impôt », rappelle Aurèle Courcelles.

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La demande pour les FNB d’actions persiste https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-demande-pour-les-fnb-dactions-persiste/ Wed, 12 Jun 2024 10:26:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101350 FOCUS FNB – Malgré un ralentissement en mai.

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Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadien continue à connaître de fortes créations nettes en mai. Durant ce mois, les FNB canadiens ont reçu des entrées nettes de 4,7 milliards de dollars (G$), selon un rapport de Banque Nationale Marchés Financiers. Elles sont moins élevées qu’en avril, où elles avaient atteint 5,3 G$. Des apports de capitaux ont eu lieu dans la majorité des catégories d’actifs, à l’exception des FNB de cryptomonnaie et des FNB de matières premières.

De janvier à la fin de mai, les FNB canadiens ont enregistré 23,9 G$ en créations nettes. Leur actif sous gestion total s’élevait à 431,2 G$ à la fin de mai.

La demande pour les FNB d’actions est demeurée forte en mai, mais elle a fléchi. Ce type de fonds affichent des entrées nettes de 2,6 G$, continuant à mener le bal des apports de capitaux en FNB canadiens, avec toutefois moins d’ardeur qu’en avril, où ils avaient engrangé 4 G$ en créations nettes.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions se taillent la part du lion des créations nettes de FNB canadiens, cumulant 16,9 G$ d’entrées nettes, dont plus de la moitié dans les FNB d’actions américaines. Les FNB composés d’actions américaines à grande capitalisation arrivent en tête, tandis que les FNB d’actions mondiales ont récolté des entrées nettes de plus de 4 G$ en cinq mois.

Diversification à l’extérieur des États-Unis

En mai, les investisseurs ont injecté 1,1 G$ dans les FNB d’actions américaines. Ils ont également investi plus d’1,3 G$ dans les actions mondiales, ce qui démontre qu’ils commencent à se diversifier en dehors des États-Unis, selon les analystes de BNMF. Ils se tiennent toutefois éloignés des marchés émergents. Cette sous-catégorie de FNB d’actions affiche de faibles rachats nets en mai. Cependant, les rachats de mai (37 M$) y sont moins importants qu’en avril (142 M$).

La demande pour les FNB d’actions sur les marchés américain et étranger touche dans une moindre mesure les actions canadiennes, qui ont affiché seulement 206 M$ en créations nettes le mois dernier, soit environ quatre fois moins qu’en avril, signale BNMF. Les principaux rachats dans cette catégorie proviennent des FNB sectoriels, notamment de l’énergie (52 M$) et des services publics (21 M$).

En raison de sa volatilité, le secteur canadien de l’énergie, tire vers le bas la performance des FNB d’actions canadiennes depuis le début de l’année. Si la tendance se poursuit, ce secteur pourrait retrouver le creux historique qu’il avait connu en 2023, alors que les rachats nets de l’année avaient frôlé 392 M$, rapporte BNMF.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions canadiennes ont attiré 1,2 G$ en créations nettes. Les analystes de BNMF soulignent que plusieurs FNB indiciels canadiens se sont hissés en tête du classement, mais que cela s’est fait par à-coups. « Lorsqu’un FNB d’actions canadiennes de grande capitalisation attire un demi-milliard de dollars en un mois (comme XIC en mai), il est confronté à d’importants rachats d’un autre produit similaire. »

Les FNB d’obligations canadiennes ont la cote

La demande pour les FNB canadiens de titres à revenu fixe a été forte dans tous les domaines en mai. Ils ont enregistré leur meilleur résultat depuis le début de l’année avec des créations nettes de 1,7 G$, comparativement à 868 M$ en avril et à 776 M$ en mars. Les seuls rachats dans cette catégorie concernent les titres préfinancés et à court terme. Les FNB canadiens du marché monétaire ont reçu des entrées nettes de 431 M$ en mai, alors qu’ils avaient connu des rachats en avril.

Les FNB d’obligations canadiennes sont la catégorie la plus populaire, tandis que les FNB d’obligations de sociétés canadiennes, d’obligations nord-américaines et d’obligations étrangères ont chacun enregistré des entrées de fonds de plus de 200 M$.

Les FNB multiactifs ont engrangé 321 M$ en créations nettes. Les FNB de cryptoactifs ont quant à eux continué leur descente, affichant des rachats de 65 M$ en mai, ce qui porte les sorties nettes à 800 M$ depuis janvier pour cette catégorie d’actifs.

Les FNB de matières premières ont aussi enregistré des rachats, tandis que les FNB de liquidité, qui avaient été dans le rouge au cours des mois précédents, repassent dans le vert sur le plan des créations nettes.

Les investisseurs prennent des bénéfices sur la table

Selon BNMF, les FNB du marché monétaire ont dominé les créations nettes, tandis que les FNB alternatifs ont moins séduit les investisseurs. « Ils ont utilisé leurs liquidités tout au long de l’année, les marchés boursiers mondiaux ayant atteint des sommets historiques en mai. Il est possible qu’ils prennent des bénéfices sur la table », signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les analystes expliquent l’équilibre relatif des créations nettes entre les FNB « de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) » et les FNB du marché monétaire par « des changements réglementaires au niveau de la comptabilité bancaire qui ont provoqué une légère baisse des paiements des FNB de CEIE, faisant pencher la balance en faveur des produits du marché monétaire pour certains cas d’utilisation ».

Les FNB canadiens qui misent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré des entrées nettes de 95 M$. Ils ont récupéré une partie des rachats de 107 M$ enregistrés en avril, notamment grâce aux FNB ESG d’actions américaines. Plusieurs FNB ESG ont reçu chacun plus de 5 M$, ce qui suggère un niveau de croissance organique des actifs, indiquent les analystes.

Depuis le début de l’année, les créations nettes des FNB de titres à revenu fixe ont ralenti, totalisant 5,5 G$, principalement dans les obligations canadiennes à long terme et à très court terme ainsi que les obligations à échéance cible. Les FNB d’obligations à court terme, d’obligations à rendement réel et d’actions privilégiées ont enregistré des rachats depuis janvier.

Au chapitre des nouveautés, 25 FNB ont été lancés en mai. Global X (ex-Horizons), qui a réorganisé sa gamme à la suite de son récent changement de marque, est à l’origine à lui seul de la mise en marché de 17 produits. Fidelity, CI, Brompton et Accelerate sont à l’origine des autres lancements.

En mai, c’est Vanguard qui a connu les plus fortes créations nettes (927 M$), suivi de TD (615 M$), Fidelity (570 M$), Desjardins (540 M$), BMO (506 M$) et RBC iShares (491 M$). Pour les cinq premiers mois de 2024, Vanguard arrive en tête des entrées nettes (5,2 G$), suivie de RBC iShares (4,3 G$), BMO (3,9 G$), Fidelity (2,6 G$), TD (2,5 G$) et Desjardins (1,6 G$). Ce dernier émetteur enregistre la plus importante augmentation en pourcentage de l’actif (110 %) en raison des entrées nettes dans ses FNB de base.

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Paie : en quête de stabilité https://www.finance-investissement.com/edition-papier/planification-fiscale/paie-en-quete-de-stabilite/ Wed, 05 Jun 2024 13:56:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101220 Les CP sont plutôt satisfaits de la leur.

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Chez une majorité de courtiers, les conseillers en placement (CP) sont davantage satisfaits de leur rémunération cette année qu’en 2023, selon le Pointage des courtiers québécois. Or, on constate encore une fois que les CP sont allergiques aux ajustements en leur défaveur et recherchent de la stabilité.

Les répondants accordent une note moyenne de 8,6 sur 10 à la structure de rémunération de leur courtier, par rapport à 8,6 en 2023. La part d’insatisfaits (notes de 0 à 6 sur 10) s’élève à 6 %, comparativement à 69 % de sondés satisfaits (notes de 9 et 10), ce qui en fait l’un des critères d’évaluation qui enregistre la plus grande part de CP satisfaits.

Au chapitre des autres avantages en matière de rémunération, la note moyenne est de 8,3 en 2024, contre 8,4 en 2023. La proportion de sondés insatisfaits s’établit à 10 %, contre 55 % de CP satisfaits.

En 2023, le revenu annuel personnel médian des répondants, après dépenses mais avant impôt, allait de 250 001 $ à 500 000 $. En 2022, il était de 500 001 $ à 750 000 $.

Chez nombre de courtiers, les CP perçoivent la grille de rémunération comme bonne et juste. « On est trop payés », juge même un répondant.

Par contre, une minorité dénoncent certains changements qui rendent plus ardu d’obtenir la même paie. C’est le cas lorsqu’un courtier ayant une relation employeur-employé avec son CP lui transfère de nouveaux frais, comme une part croissante du salaire de ses adjoints ou des dépenses de bureau.

Ça peut être aussi le cas lorsqu’une firme majore le seuil minimal de revenu brut qu’un conseiller doit produire pour atteindre tel pourcentage de rétribution sur celui-ci [payout rate). Ou lorsqu’elle accroît le seuil minimal d’actif par ménage à partir duquel un CP commence à toucher une rémunération pour ce ménage.

Des sondés jugent injustes certaines mesures réservées aux gros producteurs, comme la rémunération différée sous forme d’actions, appelée restricted stock units (RSU). « Ce n’est pas très stimulant. On reconnaît seulement les gros CP et non les plus petits qui ont beaucoup de croissance », estime un répondant. Difficile pour les courtiers de plaire à tous.

À Gestion de patrimoine TD (GPTD), les notes relatives à la paie sont inférieures à celles des autres courtiers évalués. D’après un répondant, l’absence d’ajustements à la grille est un problème. Depuis quelques années, certains déplorent que la part de leur revenu brut qui revient au CP reste inférieure à celle de leurs concurrents. La direction est aussi consciente que les bonis sont liés à l’atteinte de trop de cibles différentes (rentabilité du courtier, recommandations, satisfaction des clients, etc.), ce qui en fait un système « dysfonctionnel », dit un autre sondé.

« Nous continuons d’être à l’écoute des conseillers en matière de rémunération et nous les tenons au courant des changements, le cas échéant », indique Suzanne Tremblay, vice-présidente, cheffe régionale, Québec et Atlantique de GPTD, dans un courriel.

À CIBC Wood Gundy (CIBC WG), les notes portant sur la rémunération sont en légère baisse de 2023 à 2024. Il n’y a eu aucun changement à la grille ni au ratio d’adjoint par CP, dit Charles Martel, directeur général et chef régional, région du Québec à CIBC WG. Or, en 2023, le régime de retraite de la Banque CIBC est moins intéressant pour un type d’employé : « Le fonds de pension était très généreux et il est devenu généreux [tout court], et figure tout de même parmi les meilleurs fonds de pension de l’industrie. »

Autre contrainte : le seuil minimal d’actif détenu par les nouveaux ménages qui intègrent CIBC WG est passé de 500 000 $ à 600 000 $, précise Charles Martel : « Ça impacte très peu d’employés parce que nos ménages moyens sont de plus d’un million de dollars. C’est normal que nos seuils soient revus à la hausse. »Par ailleurs, le seuil minimal d’actif par ménage est resté le même, à 150 000 $.

Du côté de Valeurs mobilières Desjardins (VMD), la direction a ajusté en 2024 son système triennal de rémunération. Le nouveau système introduit des changements « plutôt esthétiques » par rapport à celui de 2021 à 2023, selon David Lemieux, vice-président et directeur général à VMD. Le seuil minimal de production pour qu’un CP ait droit à la grille normale reste inchangé depuis les trois dernières années, précise-t-il.

Par contre, à l’instar de la grille précédente, la nouvelle indexe à l’inflation les autres paliers de revenus bruts générés donnant droit aux différents taux de payout. « Ces facteurs d’ajustement sont déjà connus pour 2025 et 2026 », dit-il.

Seul changement notoire : le boni favorise désormais d’autres cibles, même si son taux reste inchangé. Avant, le boni était axé sur la rentabilité des équipes et dépendait du nombre de personnes dans celles-ci.

« C’était une bonification qui freinait la croissance, parce qu’on pouvait perdre ce boni si on ajoutait des gens dans notre équipe. On a retiré cette bonification pour la remplacer par une autre [qui favorise] la rétention d’actifs. On voulait s’assurer qu’on donnait un service optimal à nos clients », explique David Lemieux.

Autre ajustement : on a élevé le seuil minimal d’actif par ménage, le faisant passer de 100 000 $ à 150 000 $. « Ils ont le droit d’avoir un compte sous les 150 000 $, mais il n’y a pas de rémunération versée au conseiller. C’est une question d’aligner [le tout sur] nos ambitions : travailler avec les professionnels en affaires et des clientèles fortunées », précise le dirigeant.

À la Financière Banque Nationale (FBN), peu de changements au système de rémunération ont eu lieu depuis quatre ans, dit Simon Lemay, premier vice-président et directeur national, Québec et Atlantique : « La bonne nouvelle est que nous n’avons pas l’intention d’y toucher à court terme. » Selon lui, la FBN n’offre pas de régime de retraite aux CP, mais une des grilles les plus concurrentielles sur le marché.

Par ailleurs, il ignore pourquoi un répondant juge compliquée la rémunération différée, laquelle est soumise à certaines contraintes fiscales. « Avant, c’était uniquement des actions de la Banque Nationale, alors que là, il y a plusieurs outils : des FNB, des titres du marché monétaire », dit-il. Le dirigeant ne comprend pas non plus pour quelle raison un sondé juge complexe son système de boni : « Nos conseillers peuvent avoir des bonis en fonction des entrées d’actifs. Évidemment, on privilégie les actifs à l’externe et non pas les actifs qui viennent de la banque. On permet également des bonis sur la croissance des revenus et après, il y a des bonis trimestriels en fonction du niveau de production du CP. »

RBC Dominion Valeurs mobilières (RBC DVM) a fait peu d’ajustements à sa grille de rémunération : « On n’a aucun intérêt ou aucun désir de changer quoi que ce soit », dit Jérôme Brassard, vice-président et directeur régional de RBC DVM. Par contre, on y a haussé le seuil minimal de revenus générés afin de rester dans la grille normale. « C’est souvent une question de rentabilité et de croissance, mais c’est très marginal comme changement. »

Pour sa part, iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP), dont la note est en progression de 2023 à 2024, a également relevé le seuil minimal de revenus engendrés pour avoir accès à la grille normale, le faisant passer de 125 000 $ à 150 000 $, « ce qui est très bas en comparaison de nos concurrents », a noté Adam Elliott, vice-président principal à iAGPP. Il précise ne pas avoir touché aux fourchettes de revenu généré des six autres paliers de la grille. Les CP d’iAGPP n’ont pas une relation employé-employeur avec leur courtier, celui-ci les considérant comme des travailleurs autonomes. Leur taux de payout est supérieur à celui des employés, mais les CP assument davantage de frais : bail, frais de bureau, assurances, salaires de leur adjoint, licences des logiciels de gestion de relation avec les clients et de planification financière, etc.

Par ailleurs, iAGPP n’impose pas de seuil d’actif minimal par ménage. « Les petits comptes ne sont pas très profitables pour nous comme firme, mais ce sont nos conseillers qui décident avec quels clients ils veulent travailler », précise-t-il. Par contre, l’an dernier, iAGPP ajoutait un « ticket modérateur » de 25 $ par compte pour les familles de clients qui ont moins de 10 000 $ en actifs, lequel est assumé par le CP.

Adam Elliott confirme que la rémunération différée sur trois ans de type RSU reste offerte aux 100 CP qui se sont les plus illustrés à la fois sur le plan de leur production brute, de la croissance des nouveaux actifs nets et de l’amélioration annuelle des revenus.

Par contre, tous les CP sont admissibles aux bonis liés à la croissance organique, découlant d’apport de nouveaux actifs nets.

Avec la collaboration d’Alizée ­Calza et ­Carole ­Le ­Hirez

tableau - pointage des courtiers québécois 2024

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