Gestion financière MD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 05 Nov 2024 19:05:48 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Gestion financière MD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Artisan d’un renouveau https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/artisan-dun-renouveau/ Mon, 11 Nov 2024 05:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103854 Il mise sur la croissance organique et l'acquisition de talents.

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« Un vent de changement souffle à la Scotia. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis là », affirme Martin Lavigne, premier directeur régional, Québec, à ScotiaMcLeod.

Embauché en mars 2023 comme directeur général, stratégie et croissance Québec, Martin Lavigne a été promu dans son rôle actuel après le départ à la retraite d’André Bourret, le 31 juillet 2023. Ce vétéran qui a passé près de 30 ans à la Scotia occupait ce poste de longue date.

Avec son équipe, Martin Lavigne souhaite contribuer à l’initiative Croissance au Québec, qui vise à développer l’ensemble de ses segments d’activités.

Toutes les équipes, que ce soit celles des réseaux bancaires de détail et commercial ou de la gestion privée, désirent travailler ensemble pour avoir la meilleure offre intégrée possible. « Cela génère un flot de références impressionnant entre les [secteurs]. C’est l’un des gros aspects qui m’a attiré », indique Martin Lavigne.

Dans les dernières années, la banque a ouvert 12 nouvelles succursales et des centres financiers, notamment à Anjou, Brossard, Laval, Pointe-Claire et Sainte-Foy. Certains de ces centres regroupent des équipes de services aux entreprises, de gestion de patrimoine et, même, de Roynat Capital, une filiale spécialisée dans le financement d’entreprises de la Scotia.

« C’est le seul endroit au Canada où la Scotia déploie de tels efforts. Ça démontre à quel point le Québec est un marché prioritaire, souligne Martin Lavigne. La Scotia veut y faire les choses différemment, et elle se donne les moyens de ses ambitions. »

Pour stimuler cette croissance, la Scotia a créé le poste de président, Québec, et a nommé Jean-François Courville pour l’occuper. Diplômé de l’Université McGill, celui-ci a notamment occupé des postes de direction à Wealthsimple, à RBC Gestion de patrimoine et a dirigé les activités canadiennes de State Street Corporation ainsi que celles de Gestion d’actifs Manuvie à l’échelle mondiale.

Cet engagement de la haute direction a d’ailleurs convaincu Martin Lavigne de se joindre à la Scotia. « Je suis un bâtisseur, un agent de changement, et si la Scotia n’avait pas voulu [s’engager], on ne se parlerait pas aujourd’hui », affirme-t-il.

Il attribue cette évolution à Scott Thomson, nommé président de la Scotia en décembre 2022, puis président et chef de la direction en février 2023, et à sa volonté de saisir les occasions au pays.

Martin Lavigne est galvanisé par l’importance attribuée à ScotiaMcLeod dans l’équation des résultats globaux de la banque dans le cadre de cette nouvelle stratégie. « Ce n’est pas dans toutes les institutions financières que la business du courtage récolte la même importance ni la même attention », relève-t-il.

Retour d’un passionné

Fort de 25 ans d’expérience dans le secteur financier, Martin Lavigne a passé plus de 15 ans dans des postes de direction à la Banque Nationale (BN), dont neuf années comme président de la Financière Banque Nationale, Gestion de patrimoine (FBNGP), jusqu’en mai 2020.

Malgré ce parcours, Martin Lavigne ne se destinait pas à évoluer dans le secteur financier. Le natif de Québec rêvait plutôt de jouer au baseball professionnel. Ce rêve devient réalité en 1990 quand les Dodgers de Los Angeles lui offrent un contrat à titre de joueur autonome. Le lanceur gaucher évolue trois saisons pour différents clubs-écoles des Dodgers avant d’être libéré. À son retour, il s’inscrit au baccalauréat en administration des affaires à l’Université Laval. C’est là qu’un professeur lui fait découvrir « la finance ».

Martin Lavigne a par la suite décroché un emploi à temps partiel dans une institution financière comme caissier, puis sa situation a évolué. « J’ai fini par découvrir le conseil et j’ai eu la piqûre. Le rôle de conseiller est tellement primordial dans l’ensemble de la vie des gens. C’est ça qui m’a allumé et qui nourrit encore ma passion », raconte Martin Lavigne.

Il fait un passage remarqué à Investissements Fidélité, de 2000 à 2005, à titre de vice-président de district. « J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec l’équipe extraordinaire de Fidélité », mentionne Martin Lavigne. Il évoque « un groupe uni » auquel appartenait Charles Guay, qui est plus tard parti pour la BN.

Nommé président de Placements Banque Nationale, Charles Guay le recrute et l’année suivante, en 2006, Martin Lavigne lui succède. En 2008, il devient premier vice-président, solutions d’affaires aux tiers, puis en 2011, il prend les commandes de la FBNGP. Il salue le courage de Luc Paiement de l’y avoir nommé. Martin Lavigne gagne rapidement la confiance des conseillers et y connaît un certain succès.

Lorsqu’il quitte la BN en 2020, Martin Lavigne ne s’imaginait pas revenir dans l’industrie, mais plutôt acquérir une entreprise. Or, les années 2020 et 2021 ne se révèlent pas les plus indiquées pour une telle démarche. Il effectue alors des mandats de consultation à titre de directeur exécutif pour KPMG Canada, avant de se joindre à la Scotia.

« J’adore cette industrie. Il n’y a rien qui me rend plus heureux que de travailler avec des conseillers. Je suis un passionné », lance Martin Lavigne.

Avant son arrivée, ScotiaMcLeod comptait, depuis quelques années, une cinquantaine de conseillers en placement (CP) dans ses rangs au Québec et affichait une part de marché en léger déclin.

À son arrivée, le dirigeant constate qu’il y a « beaucoup de marge de manœuvre au Québec pour le développement ». En mars 2023, la firme comptait 50 conseillers en placement (CP) qui géraient un actif de 20,1 milliards de dollars (G$), soit une part de marché des activités québécoises exprimées en termes d’actif géré par des sociétés de courtage en placement au Québec de 5,7 %, selon la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec. Un an plus tard, en mars 2024, la part de marché est demeurée la même à 5,7 %, alors que le nombre de CP était de 52 et l’actif sous gestion, de 22,4 G$.

Martin Lavigne crée de nouveaux postes afin de compléter l’équipe existante. « Beaucoup de gens se joignent présentement à l’équipe. C’est en ébullition. »

Entre autres, Angela D’Angelo, qui a travaillé une quinzaine d’années au sein de la BN, a été nommée vice-présidente régionale, expansion des affaires et croissance, Québec, en février 2024. « Bâtir une offre-conseil pour le Québec et le faire avec Martin Lavigne pour une deuxième fois, en retrouvant notre complicité de collaboration, m’interpelait », dit-elle.

« Martin est un leader d’action, qui a une énergie contagieuse et une fibre entrepreneuriale exponentielle. Avec Martin, il n’y a jamais d’ambiguïté, ce qui facilite les choses lorsque vient le temps de transposer sa vision en actions concrètes. Son authenticité et son pragmatisme font que ses équipes savent où elles s’en vont et se sentent inspirées par sa vision », témoigne Angela D’Angelo.

Si la priorité était de consolider l’équipe, la suite consiste à « redynamiser et construire. On doit s’impliquer davantage dans la communauté, puis faire connaître ou faire redécouvrir les atouts de notre groupe », indique Martin Lavigne.

Son plan vise autant l’acquisition de ménages et de conseillers que l’accélération de la croissance organique. « Un entrepreneur investit dans sa business. L’idée est de faire des partenariats avec les CP pour qu’ils puissent se développer davantage », déclare Martin Lavigne.

Les conseillers sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois accueillent généralement de manière positive ce renouveau à la direction du courtier.

« La nouvelle équipe de direction semble désireuse d’apporter des changements positifs et de se moderniser. On connaît une diminution de la concurrence interne et notre part de marché plus petite permet d’accroître le potentiel de croissance », dit un répondant.

Comme atouts, le courtier a un excellent ratio conseillers/planificateurs financiers de même qu’un multifamily office interne composé de fiscalistes, d’avocats et d’un spécialiste en transfert d’entreprise.

Les conseillers peuvent aussi compter sur le soutien en matière de gestion de portefeuille et de gestion de patrimoine d’une grosse équipe établie à Toronto. Cette équipe est composée d’analystes et de gestionnaires de portefeuille qui sont dédiés et qui produisent également de la recherche et de l’analyse spécifiquement pour les conseillers de gestion patrimoniale.

Le soutien techno d’arrière-guichet (back office), y compris venant du personnel de back office, est un défi, de l’avis de divers CP sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois de 2024.

Certains d’entre eux critiquent également l’aide offerte aux conseillers pour servir leurs clients en français, dont la pénurie de traducteurs. La direction en est consciente. Sur le plan technologique, la Scotia « n’a rien à envier aux autres », et s’engage à continuer à augmenter les investissements en la matière, selon Martin Lavigne.

S’il s’attendait au pire à son arrivée, il a été agréablement surpris. L’outil de gestion de la relation client (GRC), Salesforces, est en place depuis plus de dix ans, « alors que certaines firmes n’ont même pas encore de GRC », et des investissements sont effectués pour le faire évoluer, affirme-t-il.

« La Scotia a des systèmes d’ouverture de compte automatisés depuis très longtemps », ajoute-t-il, évoquant aussi un système de gestion de portefeuille en voie d’être optimisé. « D’ici deux ans, nous aurons probablement l’un des meilleurs systèmes de gestion de portefeuille au Canada », affirme-t-il.

Le déploiement du logiciel Architecte Planification globale, à l’intention de ses clients de Gestion de patrimoine Scotia et de Gestion financière MD, est également prévu. Il s’agit d’un outil de planification financière offrant notamment des capacités de planification rehaussées, soutenues par l’intelligence artificielle, visant à faciliter l’intégration du plan financier dans les conversations des conseillers avec les clients et à y apporter des modifications régulièrement.

Sur le plan du français, le dirigeant dit qu’une équipe de traduction a été mise en place et s’ajuste de façon hebdomadaire : « Il y a vraiment une attention portée par la Scotia à cet égard. Ce n’est pas parfait, mais je vois des améliorations. »

Autre défi, l’application des réformes axées sur le client, qui ajoutent de nouvelles responsabilités aux conseillers en matière de connaissance du client, des produits et des conflits d’intérêts.

« La plupart des gens dans l’industrie s’y sont adaptés. Même si parfois ils vont critiquer, les CP vont finir par s’adapter. Il y a une lourdeur : ils veulent que tu prennes des notes, que tu déclares tes conflits d’intérêts, mais il y a beaucoup de choses qui sont du gros bon sens. Il faut que ça fasse maintenant partie de notre pratique », explique le dirigeant.

Invité à se prononcer sur l’avenir du conseil financier, Martin Lavigne juge que les conseillers demeureront un atout afin de gérer toute la charge émotive de leurs clients liée aux questions d’argent. « L’intelligence artificielle, la technologie vont nous aider à être plus productifs, à être plus proactifs, à donner de meilleurs conseils. Probablement qu’on va être capable d’avoir un niveau de sophistication, de certitudes plus élevées à cause de la technologie. Mais je ne crois pas qu’elle va remplacer le contact humain dont on a besoin. »

Avec son équipe, Martin Lavigne est aujourd’hui déterminé à créer la prochaine vague de croissance chez le courtier. « ScotiaMcLeod a déjà été un acteur dominant du courtage au Québec. C’est à nous de le rebâtir et de lui redonner ses lettres de noblesse », lance-t-il.

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Changement de sous-conseillers à Gestion financière MD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-sous-conseillers-a-gestion-financiere-md/ Thu, 26 Sep 2024 11:14:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103074 PRODUITS – Sept fonds sont concernés.

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Gestion financière MD a procédé à des changements dans sa structure de sous-conseillers. Ces derniers ont pris effet le 23 septembre dernier.

La structure de sous-conseillers des fonds MD sera donc la suivante :

Fonds concerné Nouvelle structure de sous-conseillers en placement
Fonds d’actions canadiennes MD Gestion de placements Hillsdale inc.

Jarislowsky, Fraser Limitée

Fonds croissance de dividendes MD Gestion de placements Hillsdale inc.

Gestion d’actifs 1832 S.E.C.

Fonds collectif d’actions canadiennes GPPMD Gestion de placements Hillsdale inc.

Jarislowsky, Fraser Limitée

Fonds collectif de dividendes GPPMD Gestion de placements Hillsdale inc.

Gestion d’actifs 1832 S.E.C.

Fonds canadien équilibré de croissance Précision MD Gestion de placements Hillsdale inc.

Jarislowsky, Fraser Limitée

Gestion d’actifs 1832 S.E.C.

Gestion de placements Manuvie limitée

Manulife Investment Management (US) LLC

Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited

Walter Scott & Partners Limited

Fonds canadien de croissance modérée Précision MD Gestion de placements Hillsdale inc.

Gestion d’actifs 1832 S.E.C.

Gestion de placements Manuvie limitée

Manulife Investment Management (US) LLC

Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited

Fonds d’actions MD Gestion de placements Hillsdale inc.

Jarislowsky, Fraser Limitée

Fiduciary Management Inc.

Jensen Investment Management Inc.

Janus Henderson Investors US LLC

Columbia Management Investment Advisers, LLC

Malgré ces modifications, les objectifs de placement ainsi que le niveau de risque de ces fonds demeureront les mêmes.

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MD recrute une experte du financement en santé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/md-recrute-une-experte-du-financement-en-sante/ Mon, 25 Mar 2024 11:39:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99674 NOUVELLES DU MONDE – Pour diriger la région Est du Canada.

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Gestion Financière MD a récemment recruté Martine Coulombe au poste de directrice principale régionale pour l’Est du Canada. La gestionnaire cumule plus de 30 ans d’expérience dans des rôles de direction portant sur l’innovation, le financement et le développement stratégique au sein d’entreprises privées et d’institutions financières européennes et canadiennes.

« Je sais à quel point la vie des médecins est exigeante et les environnements dans lesquels ils se déploient au quotidien sont complexes. Il est extrêmement gratifiant pour moi de faire partie de la grande équipe MD et contribuer à bâtir une valeur tangible sur le parcours des médecins et de leurs familles vers la santé et la tranquillité d’esprit financière », a déclaré Martine Coulombe.

Avant de se joindre à MD, la gestionnaire était associée directrice chez Propulia Capital depuis avril 2022. Auparavant, elle a occupé divers postes à responsabilité au sein du Groupe Biron, où elle a notamment été responsable de la start-up Biogenic, après son acquisition par Biron en 2018. Elle a également dirigé le développement corporatif et de l’innovation du groupe.

Elle a par ailleurs œuvré pendant 18 ans à la Banque Nationale, où elle a été vice-présidente du secteur des services bancaires aux PME pour le Canada. Elle a également dirigé les partenariats au sein de la division Gestion de patrimoine de BNC pour les réseaux tiers de distribution en plus d’avoir dirigé l’unité d’affaires commerciales du Groupe santé.

Martine Coulombe détient un MBA pour cadres spécialisé en services financiers de l’UQAM et un baccalauréat en finance de l’Université de Sherbrooke. Elle a suivi le programme en économie circulaire de HEC-Poly-UdeM et a participé à des formations en stratégie de marketing digital et en leadership dispensé par la Columbia Business School et le MIT Sloan Executive Éducation.

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Nouveau CP à la Financière Banque Nationale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-cp-a-la-financiere-banque-nationale/ Mon, 18 Mar 2024 11:20:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99481 NOUVELLES DU MONDE – Dans le Groupe Boulanger Lebon.

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Après 17 ans passés chez Gestion financière MD, Jean François Dussault-Turcotte se joint à la Financière Banque Nationale comme conseiller en gestion de patrimoine au bureau de Sainte-Foy, au sein du Groupe Boulanger Lebon, dirigé par Jean Boulanger et André Le Bon.

Chez Gestion financière MD, il assurait jusqu’à récemment les fonctions de directeur pour la région de Québec. Il y a également œuvré comme planificateur financier et responsable régional du développement des affaires.

Jean François Dussault-Turcotte est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec à Lévis. Il détient le titre de planificateur financier (Pl. Fin.) de l’Institut de planification financière (anciennement IQPF). Il possède également un permis de plein exercice en valeurs mobilières ainsi qu’un permis en assurances et rentes collectives de personnes auprès de l’Autorité des marchés financiers.

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Carl Dubeau quitte Gestion financière MD pour VMD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/carl-dubeau-quitte-gestion-financiere-md-pour-vmd/ Thu, 05 Oct 2023 12:05:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96525 NOUVELLES DU MONDE – Il dirigera les succursales de Québec, Chicoutimi et St-Georges de Beauce.

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Après 21 ans chez Gestion financière MD, Carl Dubeau quitte la firme de services financiers spécialisée dans la clientèle des médecins pour se joindre à l’équipe de Valeurs mobilières Desjardins. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il dirigera les succursales de VMD de Québec, Chicoutimi (incluant St-Félicien et Alma) et St-Georges de Beauce.

Possédant une double formation de planificateur financier et d’avocat (il détient une licence en droit de l’Université Laval), Carl Dubeau a débuté chez Gestion financière MD comme planificateur financier principal en avril 2002. Il y a occupé par la suite différents postes, dont celui de vice-président régional pour le Québec. Jusqu’à tout récemment, il agissait à titre de directeur principal pour l’Est du Canada.

« Sa carrière impressionnante en tant que planificateur financier et gestionnaire à divers niveaux de notre industrie lui confère une compréhension profonde des besoins de nos clients et des défis du marché actuel. Sa formation d’avocat ajoute également une dimension unique à son leadership. Elle renforce ainsi notre engagement envers l’intégrité et l’éthique dans toutes nos opérations », a déclaré David Lemieux, vice-président et directeur général de VMD.

Des changements interviennent par ailleurs au sein de la direction principale de VMD. Mirella Tremblay, qui dirige les succursales de Rimouski, Matane et Rivière-du-Loup, prendra également en charge la succursale de Baie-Comeau.

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Danick Dutrisac fait un retour chez Fiduciary Trust Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/danick-dutrisac-fait-un-retour-chez-fiduciary-trust-canada/ Tue, 22 Aug 2023 11:35:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95666 NOUVELLES DU MONDE – En tant que vice-président et gestionnaire de portefeuille.

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Après une absence de sept ans, Danick Dutrisac revient au sein de la société où il a travaillé comme associé de 2013 à 2016. Fiduciary Trust Canada, une filiale de Franklin Templeton, l’accueille à nouveau, cette fois à titre de vice-président et gestionnaire de portefeuille.

Danick Dutrisac cumule près de 15 années d’expérience dans le secteur des services financiers. Avant son retour chez Fiduciary Trust Canada, il a occupé le poste de gestionnaire de portefeuille chez Conseils en placement privés MD, une division de Gestion financière MD. Il y a principalement conseillé des médecins fortunés et leur famille, pour qui il a pu élaborer des stratégies d’investissement personnalisées.

Parallèlement à sa carrière en finance, il s’est lancé en affaires en cofondant en 2018 la Burst Cider Company, une entreprise de cidres artisanaux. Cette société a été rachetée par Orleans Brewing Co. en 2021.

Manmeet Bhatia, le nouveau président-directeur général de Fiduciary Trust Canada, s’est dit ravi d’accueillir Danick Dutrisac au sein de son équipe. « Son expérience en matière de gestion des investissements et son expertise dans l’élaboration de solutions sur mesure pour une grande variété de clients en font un atout précieux », a-t-il déclaré.

Danick Dutrisac est pour sa part enthousiaste à amorcer ce nouveau chapitre de sa carrière. « Je me réjouis à l’idée de construire des portefeuilles de placement personnalisés, diversifiés et fiscalement avantageux, axés sur la production de rendements à long terme avec des niveaux de risque prudents », a affirmé celui qui est titulaire d’un certificat de Chartered Investment Manager (CIM) et d’une licence en sciences sociales (économie) de l’Université d’Ottawa.

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Nouveau sous-conseiller en placement à Gestion financière MD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-sous-conseiller-en-placement-a-gestion-financiere-md/ Wed, 08 Jun 2022 12:06:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87219 PRODUITS - Axiom Investors est nommé à ce titre.

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Gestion financière MD a nommé Axiom Investors comme sous-conseiller en placement du Fonds collectif d’actions de marchés émergents GPPMD. Axiom Investors occupe ce titre depuis le 27 mai dernier.

Désormais le fonds a ainsi comme sous conseillers : Axiom Investors et Grantham, MAxo, Van Otterloo & Co.

Malgré ces changements, les objectifs de placement et le niveau de risque du Fonds collectif d’actions de marchés émergents GPPMD n’ont pas été modifiés.

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Nouveau gestionnaire de fonds à Gestion financière MD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-gestionnaire-de-fonds-a-gestion-financiere-md/ Thu, 10 Jun 2021 12:08:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80274 NOUVELLES DU MONDE – La firme confiera ce mandat à Columbia Management Advisers.

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Columbia Management Advisers agit à titre de conseiller en placement du Fonds américain de valeur MD et du Fonds collectif d’actions américaines GPPMD depuis le 28 mai dernier.

Ainsi le Fonds américain de valeur MD sera géré par Columbia Management Advisers, Fiduciary Management et Gestion financières MD.

Le Fonds collectif d’actions américaines GPPMD sera géré, quant à lui, par Columbia Management Advisers, Fiduciary Management, Janus Capital Management, Jensen investment Mangement et Gestion financières MD.

Columbia Management Investment Advisers est un gestionnaire d’investissements privé créé en 2005 qui fournit ses services principalement à des sociétés d’investissement. Elle lance et gère des fonds communs de placement en actions, à revenu fixe, ainsi que des fonds spéculatifs, des fonds multi-actifs et des fonds de matières premières pour ses clients.

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Proposer une « alternative » aux médecins https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/proposer-une-alternative-aux-medecins/ Wed, 27 Jan 2021 18:07:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77344 FI RELÈVE- Croissance continue pour le lauréat 2020 du Prix du leader de moins de 40 ans de l'ACCVM, malgré la pandémie.

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Joseph Bakish a amorcé sa carrière à titre de conseiller financier en 2005 une fois diplômé de l’Université McGill, en portant des bretelles, un costume à 200 $ et des chaussures éraflées.

« J’ai toujours le costume et les chaussures, mais j’ai perdu les bretelles », plaisante Joseph Bakish, aujourd’hui gestionnaire de portefeuille et directeur de la gestion de patrimoine chez Gestion de patrimoine Bakish (au sein de Patrimoine Richardson) à Pointe-Claire, au Québec.

Joseph Bakish, 38 ans, a remporté le Prix du leader de moins de 40 ans 2020 de l’Association du commerce des valeurs mobilières du Canada (ACCVM), en décembre, après avoir été nominé pour cette distinction au cours de chacune des trois années précédentes. (Note de l’éditeur: Finance et Investissement parraine le Prix du leader de moins de 40 ans.)

Joseph Bakish a d’abord occupé un poste de conseiller au sein du Groupe Investors, où son frère aîné, Nick – qui a également été nominé pour le Prix du leader de moins de 40 ans en 2015 et 2016 – était directeur de succursale. Les frères ont commencé à faire équipe en 2010 et ont transféré leur cabinet chez Patrimoine Richardson en 2015. Joseph Bakish a acquis le bloc d’affaires de son frère aîné en 2020, et Nick est alors devenu le gestionnaire des relations-clients de Gestion de patrimoine Bakish.

Pour Nick Bakish, son jeune frère était « mieux placé » pour être chef du cabinet et gestionnaire de portefeuille. « Je suis très doué pour proposer des idées, mais c’est lui qui a la patience de les mettre en œuvre », a-t-il expliqué, ajoutant que « rien n’est mieux que lorsque votre élève vous dépasse. »

La clientèle de Joseph Bakish revendique 200 millions de dollars (M$) d’actifs sous gestion (AUM) pour 490 ménages, ainsi qu’une « grande composante d’assurance ». Selon lui, la valeur moyenne de ces ménages ne reflète pas la richesse de ses clients: « Une grande partie des économies mensuelles est consacrée à la valeur de rachat des assurances, ce qui ne se reflète pas dans la gestion globale moyenne ».

La plupart de ses clients sont âgés entre 40 et 60 ans et nombre d’entre eux sont des médecins axés sur la recherche, des chercheurs en médecine et des professeurs d’université. Sa clientèle comprend également des propriétaires d’entreprises fortunés et de jeunes professionnels à fort potentiel. Pour les clients cibles ayant une carrière bien établie, l’investissement minimum auprès de Joseph Bakish s’établie à 1 M$.

L’orientation médicale qui distingue la pratique de Joseph Bakish est née de la nécessité. Son frère et lui, dont les parents et le grand-père fréquentaient également l’Université McGill, « n’avions pas de fortune familiale sur laquelle se reposer, alors nous avons appelé directement des professeurs d’université » pour construire notre clientèle. « Parce que McGill a une école de médecine, c’est ce qui nous a permis d’entrer dans la communauté médicale. »

Afin de progresser davantage dans cette avenue, Gestion de patrimoine Bakish a lancé un programme destiné aux résidents en médecine et aux étudiants en dentisterie il y a cinq ans, appelé From Resident to Retiree. « Nous y inscrivons des clients qui ont une valeur nette négative et aucun actif, en les faisant démarrer avec un simple plan mensuel », explique Joseph Bakish. Ce plan implique des dépôts mensuels dans « un portefeuille [d’indices] à faible coût et adapté au risque, tenant compte de leurs objectifs à court terme ». L’entreprise renonce aussi aux frais de transaction des participants.

Joseph Bakish accompagne également avec les participants pour définir leurs objectifs financiers et de vie pour les cinq années à venir, et pour les éduquer sur les principes d’investissement. Le taux de rétention de ce programme est d’environ 95%.

« Dans les deux ans qui suivent, une fois que [les résidents et les dentistes] ont commencé à pratiquer, nos données montrent que nous sommes en mesure de les amener à investir dans des portefeuilles à six et sept chiffres – et c’est avant qu’ils n’atteignent leurs années de rémunération de pointe », selon Joseph Bakish. Cela est possible grâce aux salaires élevés de ce type de clients couplé à une bonne planification fiscale, comme la constitution en société.

Conseil en temps de pandémie

La pandémie de COVID-19 a fait de 2020 une année difficile pour les clients de Joseph Bakish, en particulier les médecins. Il a donc pris un soin particulier à concentrer ses efforts sur les éléments de base.

« La dernière chose que vous voulez faire est de déranger les gens lorsqu’ils sont stressés. C’est un peu un art quand on a affaire à des médecins de toute façon », dit-il.

Joseph Bakish estime que le fait de mener des réunions de manière virtuelle, plutôt que directement dans les hôpitaux, permettait aux médecins de mieux l’intégrer à leurs horaires. « C’est moi qui ai tendu la main pour dire: ‘‘ Je maîtrise cela. Pendant que vous gérez la crise sanitaire, je gère la crise de la richesse.’’ [J’ai expliqué que] les mesures que nous avions déjà mises en place étaient conçues pour faire face à un choc exogène de grande ampleur, comme une pandémie. »

Les clients ont été réceptifs – « ils acceptent tous le mantra de : ‘‘Pensez à long terme et ignorez les creux’’ », mentionne Joseph Bakish – qui dit ne pas avoir vraiment reçu d’appels nourris par la panique.

En fait, Joseph Bakish a conservé tous ses clients en 2020 et a même ajouté des ménages avec un AUM supérieur à la moyenne. Il a attribué cette croissance aux références et à ses efforts passés avec ses clients potentiels, affirmant que « la correction de mars [2020] a incité les gens à se concentrer sur leurs actifs ».

Les médecins ont toujours représenté un marché attractif pour les conseillers financiers. Au cours des dernières années, les courtiers bancaires ont redoublé d’efforts pour recruter des clients médecins, apparemment stimulés par l’achat, par la Banque de Nouvelle-Écosse en 2018, de la société Gestion financière MD Inc.

Pour Joseph Bakish, il est effectivement possible pour les conseillers de pénétrer dans la communauté des médecins – en autant qu’ils y mettent le temps.

« Il y a beaucoup de potentiel pour les conseillers indépendants, et même pour les équipes bancaires, de [développer] un créneau et une réputation », croit-il, notant que même 100 clients médecins peuvent représenter un bloc d’affaires solide. « Cela dit, entrer dans ce secteur est extrêmement difficile. Les résidents sont lancés dès le premier jour. Ils y sont presque immunisés; ils sont insensibles à tous les mots clés. Tant qu’ils ne sont pas prêts à faire le saut [vers l’investissement], vous n’êtes essentiellement pas entendu. »

Il attribue son succès à la persévérance et à la patience, soulignant que les partenariats stratégiques comme son programme de résidents ne se construisent qu’avec le temps. « Vous devez apprendre à connaître les gens et les départements afin qu’ils soient prêts à vous donner une chance de vous présenter à leurs groupes », dit-il. « C’est la vraie clé pour créer une marque durable dans n’importe quel créneau, et c’est le cas à coup sûr dans la communauté médicale. »

Accent sur les titres alternatifs

Le quart de l’activité de Joseph Bakish repose sur la gestion de ce qu’il appelle des « opportunités uniques », au cas par cas pour les investisseurs accrédités et les clients très fortunés – c’est à dire les investissements alternatifs tels que le private equity, l’immobilier, le capital-risque et la dette privée.

Il reconnaît d’ailleurs la valeur des alternatives liquides, « une véritable alternative [a] l’illiquidité, et [donc une] prime d’illiquidité ».

Une autre structure utilisée par Joseph Bakish est celle des fonds nourriciers (Feeder Fund), qui, selon lui, sont devenus plus accessibles grâce à l’innovation financière. Les fonds nourriciers sont souvent des sociétés en commandite avec des périodes de blocage définies; ils « alimentent » l’investissement d’un autre fonds en y étant investi à 100 %, appelé fonds « maître ».

Les fonds nourriciers peuvent permettre aux investisseurs d’accéder directement à des investissements alternatifs, tels que l’immobilier. « Imaginez passer de l’achat d’une fiducie de placement immobilier (FPI) publique à être propriétaire direct d’un immeuble dans un segment de niche », a déclaré Joseph Bakish.

L’utilisation de fonds nourriciers permet aux clients de Joseph Bakish de respecter les minimums requis par le fonds maître. Il utilise également des fonds nourriciers libellés en dollars canadiens pour accéder à certains investissements américains, ce qui contribue à atténuer les obligations de déclaration fiscale transfrontalière.

Joseph Bakish fait l’éloge des entreprises qui ont considérablement réduit les montants minimums requis pour investir dans le capital-risque grâce à l’utilisation de fonds de société en commandite, et ajoute qu’il est particulièrement intéressé par le capital-risque israélien.

Il s’assure toutefois que ses clients soient diversifiés dans leurs allocations alternatives. « Vous avez besoin de deux gestionnaires pour diversifier le risque idiosyncratique des gestionnaires », a-t-il dit, soulignant que les comptes gérés de façon discrétionnaires facilitent cette diversification. « Un simple compte non discrétionnaire serait prohibitif en raison de tous les accords d’abonnement et les documents que vous devez signer. »

Joseph Bakish apporte dont sa part de « d’alternatives » auprès de la communauté médicale. Il est d’avis que l’éducation financière fournie par son programme auprès des résidents permet à ces clients de prendre des décisions rapides sur les « alternatives » une fois qu’ils atteignent le seuil d’actif approprié.

Ces clients commencent tôt et découvrent des investissements « qui prennent parfois 20 ans à comprendre, et ils ont la confiance nécessaire pour y entrer, avec un portefeuille de base déjà bien diversifié et constitué », affirme-t-il.

Il arrive toutefois que les investissements minimums pour une opportunité unique conduisent les « alts » à constituer une part disproportionnée du portefeuille d’un médecin.

Joseph Bakish autorise alors ce surpoids « à condition qu’il y ait un plan pour remettre le portefeuille en phase avec le modèle [d’ici un an] et que les flux de trésorerie démontrent que cela pourra se produire automatiquement », dit-il, expliquant qu’il inclut le « capital humain » d’un médecin – leur potentiel de gain – dans le cadre du bilan. Un client qui investit régulièrement de grosses sommes, comme ses clients médecins sont formés à le faire, « diluera ce surpoids pour retrouver le bon équilibre ».

Étant donné que le cœur du portefeuille est un fonds négocié en Bourse (FNB) indiciel diversifié à faible coût, les opportunités uniques sont vraiment de « vrais satellites », ajoute-t-il.

Gestion de patrimoine Bakish est une véritable entreprise familiale. Connie Gallant, l’épouse de Joseph Bakish, gère le développement des affaires; alors que son beau-frère, Gord Kennedy, s’est joint au cabinet en 2020 comme conseiller en placement associé.

Joseph Bakish et Connie Gallant ont trois jeunes enfants – dont des jumeaux. Joseph Bakish a d’ailleurs récemment dû abandonner son implication bénévole dans la finance et les sports pour les jeunes afin de se concentrer sur sa famille. Cependant, la philanthropie lui tient à cœur: ses deux causes préférées sont le Jewish National Foundation’s Climate Solutions Prize et la campagne Dream Big du Centre universitaire de santé McGill, qui recueille des fonds pour la recherche sur la résolution de la résistance aux antibiotiques et la guérison des maladies infectieuses.

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COVID-19 : quelques stratégies pour contrer le manque de liquidité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/covid-19-quelques-strategies-pour-contrer-le-manque-de-liquidite/ Thu, 09 Apr 2020 12:02:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65618 Avant d’utiliser sa carte de crédit à tort et à travers, d’autres options devraient être envisagées. En voici quelques-unes.

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La pandémie actuelle n’est pas seulement une crise sanitaire qui oblige au confinement. Pour certains Canadiens, la période actuelle s’est également transformée en crise financière. Voici quelques conseils et sources de liquidités susceptibles d’aider vos clients.

 Évaluer le budget et les liquidités

Revoyez le budget personnel et la trésorerie de vos clients. Normalement ceux-ci ont dû prévoir un fonds d’urgence pour faire face à ce genre de situations. Ce fonds devrait normalement détenir entre trois à six mois de frais de subsistance. Toutefois, en revoyant le budget personnel des clients, vous pourriez les aider à le faire durer bien plus longtemps.

En raison des nombreuses solutions mises de l’avant pour éviter la propagation de la COVID-19, beaucoup de dépenses courantes diminueront d’elles-mêmes, note MD dans un article récent. Évidemment, il est certainement encore possible de diminuer d’autres dépenses et d’ainsi étirer les liquidités restantes.

Par exemple, même si c’est pratique et rapide, conseillez à vos clients d’éviter de commander des plats à livrer dans des restaurants et d’opter plutôt pour cuisiner.

 Les aides publiques

Plusieurs aides publiques ont été mises en place pour aider la population à faire face à la situation.

On peut ainsi penser à la Prestation canadienne d’urgence. Réservée aux Canadiens ayant perdu leurs revenus en raison de la COVID-19, cette prestation imposable offre 500 $ par semaine pour un maximum de 16 semaines entre le 15 mars et le 3 octobre 2020. Elle offre ainsi une bonne source de liquidités pour les mois à venir.

 Retirer de l’argent des comptes verrouillés

L’argent dans un compte verrouillé peut être retiré en cas d’urgence, suggère Morningstar dans un article récent. Il n’est normalement pas légal de retirer de l’argent des comptes de retraite immobilisés (CRI), fonds de revenu viager (FRV) ou fonds de revenu de retraite immobilisés (FRRI), mais il existe des dispositions d’accès spéciales pour accéder à cet argent en cas de difficultés financières.

Cet accès exceptionnel dépend de la province où le compte a été créé. Une demande de retraits peut être soumise à l’institution financière si la situation l’exige. Ainsi en Ontario, on peut faire une telle demande en cas d’une baisse du revenu, du paiement du premier et dernier mois de loyer pour une résidence principale, d’arriérés de loyer ou de paiements d’hypothèques, ou pour des raisons médicales.

 L’assurance vie

L’argent accumulé sur la police d’assurance vie de vos clients pourrait être une autre source de liquidités en cas d’urgence. Il est possible de retirer l’argent et de déduire ce montant de la valeur nominale de la police de vos clients. Ces retraits sont à l’abri de l’impôt tant qu’ils ne dépassent pas l’argent de base mis dans la police.

Une autre solution serait d’emprunter de l’argent à la valeur monétaire de l’assurance vie, mais il y a un intérêt sur ce prêt qui peut être à des taux assez élevés.

Une dernière possibilité serait de suspendre temporairement les primes de l’assurance. Cela pourrait prolonger la période de paiement des primes, mais pourrait également être fort utile pour vos clients.

 Retirer de l’argent des placements

Il est possible de vendre certains placements à perte et ensuite soustraire ces pertes des gains en capital réalisés au cours de l’année, de l’une ou l’autre des trois années précédentes ou d’une année ultérieure, afin que votre client profite de la déduction pour perte en capital.

Toutefois en vendant des actions, votre client ne récupérera jamais la valeur perdue de ses placements. Ce n’est ainsi pas la solution à envisager de prime abord.

Retirer de l’argent d’un CELI est facile puisqu’il s’agit d’un compte libre d’impôt. Il sera ensuite aisé de reverser les sommes retirées puisqu’elles s’ajouteront aux droits de cotisation de l’année civile suivante.

Retirer de l’argent d’un REER est plus complexe, car les sommes sont imposées comme un revenu et le client ne peut pas récupérer ses droits de cotisations. Sinon, il est possible de faire un prêt sur le REER de vos clients. Cela permet de réduire la dette immédiate. Les prêts sur REER doivent cependant être remboursés en une année.

 Un crédit sur valeur domiciliaire

Toutes les solutions proposées précédemment sont meilleures que d’emprunter de l’argent à quelqu’un d’autre. Mais si la situation l’oblige, obtenir une marge de crédit sur valeur domiciliaire est une des meilleures façons d’y parvenir.

L’avantage de cet emprunt c’est que les taux d’intérêt de ce crédit sont souvent plus raisonnables que pour d’autres prêts, surtout si la cote de crédit de votre client est élevée et que l’emprunt n’est pas trop gros.

 Le prêt hypothécaire inversé

Ce prêt permet aux propriétaires de plus de 55 ans de recevoir un lot d’actifs de la valeur de leurs domiciles. Tant que les propriétaires restent dans leur domicile, ils ne sont pas forcés de rembourser l’argent.

L’admissibilité pour un tel prêt dépend de l’emplacement de l’habitation, de son évaluation, sa condition et la valeur accumulée par cette propriété. Ces prêts peuvent ainsi beaucoup varier.

 Un compte sur marge

Un compte sur marge permet d’emprunter sur la valeur des titres du compte de courtage de votre client. Cette option est particulièrement intéressante pour vos clients ayant des actifs qu’ils ne veulent pas vendre, car ce n’est pas le bon moment.

Le problème de ce genre de prêts est les taux d’intérêt qui sont souvent moins bons que d’autres sources de financement. De plus ces emprunts sont risqués puisque les titres du compte du client servent de garantie et que leur valeur peut fluctuer avec le marché, particulièrement en ce moment.

 Les cartes de crédit

Cette solution devrait toujours être la dernière envisagée en raison, notamment, des taux d’intérêt particulièrement hauts et le fait que les compagnies de crédit cherchent tous les moyens de faire payer leurs clients le plus longtemps possible.

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