Goldman Sachs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 05 Aug 2024 18:10:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Goldman Sachs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Effondrement du Nikkei 225 lundi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/effondrement-du-nikkei-225-lundi/ Mon, 05 Aug 2024 18:10:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102134 Il a baissé de 12,4 %.

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La quasi-totalité des titres de Wall Street s’effondrait lundi, les craintes liées au ralentissement de l’économie américaine s’aggravant et entraînant une nouvelle chute des marchés financiers dans le monde entier.

L’indice élargi S&P 500 était en baisse de 2,1 % au milieu de la journée, après avoir connu sa pire semaine depuis plus de trois mois. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles perdait 763 points, soit 1,9 %, à 12 h 20, heure normale de l’Est, et l’indice composite Nasdaq reculait de 2,4 %.

Ces baisses ne sont que les dernières d’une vague de liquidation qui a balayé la planète. Le Nikkei 225 du Japon a clôturé la journée de lundi en déclin de 12,4 %, ce qui en fait sa pire journée depuis le krach du lundi noir de 1987.

C’était la première occasion pour les négociants de Tokyo de réagir au rapport de vendredi montrant que les employeurs américains ont ralenti leurs embauches le mois dernier, bien plus que ne le prévoyaient les économistes. Il s’agit de la dernière donnée sur l’économie américaine à être plus faible que prévu, ce qui a suscité la crainte que la Réserve fédérale n’ait trop freiné l’économie américaine pendant trop longtemps en appliquant des taux d’intérêt élevés dans l’espoir d’étouffer l’inflation.

Les pertes subies ailleurs dans le monde ont été presque aussi spectaculaires. L’indice sud-coréen Kospi s’est écroulé de 8,8 %, les marchés boursiers européens perdaient environ 3 % en milieu fin d’après-midi et le bitcoin fondait de 12 %. La bourse de Shanghai a reculé de 1,5 % et le Hang Seng de 2,6 % à Hong Kong. Sydney a culbuté de 3,7 %.

La Bourse de Toronto étant fermée en raison du congé civique l’indice S&P/TSX est resté inchangé.

Même l’or, qui a la réputation d’offrir la sécurité en période de crise, perdait près de 1 %.

Cela s’explique en partie par le fait que les opérateurs se demandent si les dégâts sont si importants que la Réserve fédérale américaine (Fed) devra réduire ses taux d’intérêt lors d’une réunion d’urgence, avant sa prochaine décision prévue pour le 18 septembre. Le rendement des bons du Trésor à deux ans, qui suit de près les attentes de la Fed, est tombé à 3,70 %, contre 3,88 % vendredi dernier et 5 % en avril. Il a plus tard rebondi et est remonté à 3,93 %.

« La Fed pourrait monter sur un cheval blanc pour sauver la situation avec une forte baisse des taux, mais les arguments en faveur d’une baisse entre les réunions semblent peu convaincants, a estimé Brian Jacobsen, économiste en chef chez Annex Wealth Management. Ces réductions sont généralement réservées aux situations d’urgence, comme la COVID, et un taux de chômage de 4,3 % ne ressemble pas vraiment à une situation d’urgence. »

Bien entendu, l’économie américaine est toujours en croissance et une récession est loin d’être assurée. La Fed a été claire sur la corde raide qu’elle a entamée lorsqu’elle a commencé à relever fortement ses taux en mars 2022 : une politique trop agressive étoufferait l’économie, mais une politique trop molle donnerait plus d’oxygène à l’inflation et nuirait à tout le monde.

Après avoir laissé le taux des fonds fédéraux inchangé la semaine dernière, avant que plusieurs rapports économiques décourageants ne soient publiés, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que les autorités « disposent d’une grande marge de manœuvre pour réagir si nous devions constater une faiblesse » sur le marché de l’emploi, après avoir porté leur taux principal au niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans.

David Mericle, économiste chez Goldman Sachs, estime que la probabilité d’une récession est plus élevée après le rapport sur l’emploi de vendredi. Mais il n’y voit toujours qu’une probabilité de 25 %, contre 10 % auparavant, en partie « parce que les données semblent bonnes dans l’ensemble » et qu’il ne voit pas de « déséquilibres financiers majeurs ».

Néanmoins, les actions des entreprises dont les bénéfices sont les plus étroitement liés à la vigueur de l’économie ont subi de lourdes pertes en raison des craintes d’un ralentissement brutal. Les petites entreprises de l’indice Russell 2000 ont chuté de 2,8 %, ce qui a encore réduit à néant ce qui avait été une reprise pour cet indice et d’autres secteurs du marché en perte de vitesse.

Pour aggraver la situation à Wall Street, les actions des grandes sociétés technologiques ont également chuté, car le marché le plus populaire depuis le début de l’année a continué à s’effriter. Apple, Nvidia et une poignée d’autres valeurs technologiques connues sous le nom de « Magnificent Seven » ont propulsé le S&P 500 vers des dizaines de sommets historiques cette année, en partie grâce à une frénésie autour de la technologie de l’intelligence artificielle. Leur force a été telle qu’elle a éclipsé la faiblesse des secteurs du marché boursier affectés par les taux d’intérêt élevés.

Mais la dynamique des grandes entreprises technologiques s’est inversée le mois dernier, les investisseurs s’inquiétant d’avoir pris leurs prix trop au sérieux et de voir les attentes en matière de croissance future devenir trop difficiles à satisfaire. Les résultats décevants de Tesla et d’Alphabet ont renforcé le pessimisme et accéléré le déclin.

Apple chutait de 3,7 % lundi après que Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, eut révélé qu’elle avait réduit sa participation dans le fabricant de l’iPhone.

Nvidia, le fabricant de puces qui est devenu l’enfant-vedette d’affiche de la manne de Wall Street en matière d’intelligence artificielle, glissait encore davantage, soit de 6 %. Les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices au cours du week-end, après qu’un rapport de The Information ait indiqué que la nouvelle puce d’IA de Nvidia était retardée. L’entreprise a réduit ses gains pour l’année à 104 %, alors qu’ils étaient de 170 % à la mi-juin.

Étant donné que les « Magnificient Seven » sont devenues les plus grandes entreprises du marché en termes de valeur marchande, les mouvements de leurs actions pèsent beaucoup plus lourd dans le S&P 500 et d’autres indices. Nvidia, Apple, Microsoft et Amazon étaient les valeurs les plus importantes du S&P 500.

Dans une version précédente de ce texte, il était mentionné que l’indice S&P/TSX perdait aujourd’hui 500 points. Il s’agit plutôt des chiffres de vendredi dernier, la Bourse de Toronto étant fermée aujourd’hui en raison d’un congé férié.

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L’activité des marchés de capitaux mondiaux en hausse au premier semestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lactivite-des-marches-de-capitaux-mondiaux-en-hausse-au-premier-semestre/ Tue, 09 Jul 2024 11:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101666 Les émissions d’actions et de titres de créance augmentent au cours des six premiers mois de l’année.

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La banque d’investissement mondiale a repris au premier semestre de 2024, les émissions de titres atteignant leur plus haut niveau en trois ans, selon LSEG Data & Analytics.

L’activité des marchés des capitaux a augmenté de 20 % au deuxième trimestre (d’un trimestre à l’autre), portant le total des émissions d’actions au premier semestre de l’année à 309,6 milliards de dollars américains (G$ US).

Les nouvelles émissions ont été menées par les États-Unis, où le nombre d’opérations a augmenté de 41 % au cours de la première moitié de l’année, ce qui a compensé le déclin de l’activité en Chine.

Alors que la valeur des transactions a augmenté de 10 % d’une année sur l’autre, le volume des transactions a baissé de 3 % au cours des deux premiers trimestres, selon le LSEG.

Les offres secondaires ont stimulé l’activité des actions, avec 203,8 G$ US de nouvelles émissions au premier semestre 2024, soit une hausse de 17 % par rapport à la même période l’an dernier, le nombre d’opérations ayant augmenté de 5 % d’une année sur l’autre.

En revanche, le marché mondial des introductions en bourse a été faible. Si l’on exclut les opérations impliquant des sociétés d’acquisition à vocation spéciale, l’activité mondiale d’introduction en bourse a baissé de 18 % au premier semestre 2024 — pour atteindre son niveau le plus faible depuis 2016.

La Chine a été à l’origine de la baisse du nombre d’introductions en bourse, avec une chute de 81 % d’une année sur l’autre pour atteindre 5,8 G$ US.

Toutefois, le marché américain des introductions en bourse s’est redynamisé cette année. Les nouvelles émissions ayant atteint 17 G$ US soit plus du double du niveau de l’année dernière, selon LSEG.

JP Morgan a pris la première place dans le classement des souscriptions d’actions de la société, passant de la quatrième place en 2023 à la deuxième place occupée par Goldman Sachs.

BofA Securities et Morgan Stanley ont également été relégués respectivement à la troisième et à la quatrième place, et Citi a complété le top cinq.

Parmi les entreprises canadiennes, RBC Marchés des Capitaux s’est classée au 13e rang, alors qu’elle occupait le 17e rang l’an dernier.

Valeurs mobilières TD est passée de la 25e place l’année dernière à la 17place, et BMO Marchés des Capitaux s’est classée à la 19e place, alors qu’elle était 32e l’année précédente.

Du côté de la dette, l’activité mondiale a également atteint son plus haut niveau depuis 2021, le total des émissions ayant augmenté de 11 % pour atteindre 5,4 billions de dollars américains au cours du premier semestre 2024, a indiqué LSEG.

L’augmentation de la valeur des transactions au cours du premier semestre 2024 s’est produite malgré une baisse de 20 % au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre.

Le volume des nouvelles offres de dette a augmenté de 6 % au cours de la période pour atteindre des niveaux record, selon le rapport.

Les émissions de dette d’entreprise de qualité supérieure ont augmenté de 13 % au cours du premier semestre de l’année pour atteindre 2,7 billions de dollars, et les émissions à haut rendement ont fait un bond de 83 % pour atteindre 222,1 G$ US, a déclaré LSEG.

Les émissions d’obligations vertes sont restées stables au premier semestre 2024, à 267,9 G$ US, malgré une augmentation de 20 % du volume des transactions d’obligations vertes, selon les données compilées par LSEG et The Climate Bonds Initiative.

Les émissions d’obligations vertes ont baissé de 14 % au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, a noté LSEG.

JP Morgan est également en tête du classement de la dette de LSEG, conservant sa première place au classement général.

Citi a progressé d’un rang pour atteindre la deuxième place du classement, tandis que BofA est passée à la troisième place. Barclays et Morgan Stanley restent respectivement à la quatrième et à la cinquième place.

Pour les courtiers canadiens, RBC est restée à la 12e place, tandis que TD est passée de la 19e place l’an dernier à la 14e place, et que BMO est passée de la 31e place en 2023 à la 16e place.

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L’activisme des actionnaires en hausse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lactivisme-des-actionnaires-en-hausse/ Thu, 04 Jul 2024 10:51:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101657 PLANÈTE FINANCE - Selon un rapport de Lazard.

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Les campagnes des fonds activistes ont atteint des niveaux records au premier semestre 2024, selon le plus récent rapport de Lazard sur l’activisme des actionnaires.

Le phénomène des campagnes activistes, qui consistent pour un actionnaire minoritaire à entrer au capital d’une société cotée en vue d’influer sur sa gouvernance ou sa stratégie, ne cesse de prendre de l’ampleur, ce qui reflète une évolution importante des marchés financiers mondiaux.

D’après les données de Lazard, les campagnes des fonds activistes ont augmenté de 29 % au premier semestre 2024 par rapport à la moyenne des cinq dernières années, dépassant de 7 % le record précédent du premier semestre 2023. Au total, 147 campagnes activistes ont été recensées pour les six premiers mois de l’année, faisant de ce semestre le plus chargé jamais enregistré.

L’univers des actionnaires activistes s’étend également : près de la moitié des activistes recensés en 2024 sont de nouveaux venus (46 % comparativement à 42 % pour l’année 2023). Cette tendance indique que de nombreux fonds sont devenus activistes récemment, voyant dans cette pratique un moyen efficace pour impulser un changement stratégique, signale Lazard.

Légère diminution en Amérique du Nord

En Amérique du Nord, le nombre de nouvelles campagnes a diminué de 3 % par rapport à l’année précédente, ce qui s’explique principalement par un ralentissement au Canada, rapporte Lazard.

Sur les 147 campagnes lancées au premier semestre 2024, près de la moitié (66) ont eu lieu sur le continent nord-américain. Les États-Unis demeurent toutefois un terrain de jeu majeur pour les activistes, avec un total de 62 campagnes lancées au premier semestre.

Le fonds d’investissement américain Eliott Management (30 milliards de dollars d’actifs sous gestion) se distingue avec 11 campagnes lancées au début de 2024, dont six aux États-Unis, trois en Asie et deux en Europe. Le fonds a notamment investi dans Match Group (Tinder), où il a notamment milité pour de nouvelles nominations au conseil d’administration afin d’améliorer les performances du groupe.

Le fonds Barington Capital, actionnaire de Mattel cette année, a lui aussi exercé des pressions en début d’année pour influencer la stratégie du fabricant de jouets à l’égard de deux de ses marques phares, Fisher Price et American Girl.

En 2022, les investisseurs activistes ont demandé le renvoi du personnel de 60 entreprises américaines, soit une augmentation de 46% en données annualisées, selon le cabinet de recherche Insightia. D’après Goldman Sachs, une entreprise sur quatre du S&P 500 a un investisseur activiste au sein de son actionnariat.

Parmi les autres exemples récents, Elliott Investment Management a ciblé Southwest Airlines. Starboard Value s’est attaquée à Autodesk. Jana Partners a fait pression pour obtenir des changements chez Wolfspeed.

En 2018, le Canada se classait au troisième rang mondial des pays touchés par des campagnes d’activisme (204 campagnes), derrière les États-Unis et l’Australie, selon un rapport de Deloitte. Le secteur des ressources était le plus touché, tandis que l’immobilier, les produits de consommation et le cannabis étaient également dans la mire.

Montée en puissance de l’Asie et de l’Europe

La région Asie-Pacifique connaît une explosion du nombre de campagnes activistes, avec 43 campagnes pour les six premiers mois de l’année, presque le même nombre que pour toute l’année 2023. La Bourse de Tokyo, qui exige désormais la communication des plans visant à améliorer la performance du capital pour les entreprises sous-évaluées, constitue un point d’entrée pour les activistes, explique Lazard.

En Europe, les campagnes ont touché davantage de pays que lors des années précédentes. Et parmi les 39 investisseurs ayant lancé des campagnes en Europe au premier semestre, 36 % étaient des nouveaux venus.

Bluebell Capital (250 millions d’euros d’actifs) s’est montré particulièrement agressif sur le Vieux Continent avec trois nouvelles campagnes au premier semestre 2024. Le fonds d’investissement alternatif britannique a notamment demandé au dirigeant de BP d’abandonner son objectif de baisse de la production de pétrole et gaz afin de maximiser la valeur actionnariale, selon le Financial Times. Le fonds londonien, entré au capital du groupe français Worldline, a par ailleurs réclamé une refonte de la gouvernance chez ce dernier, en plus de proposer un cadre sortant de Google pour remplacer le PDG sortant de Telecom Italia.

Selon Christopher Couvelier, responsable des activités de conseil aux actionnaires en Europe chez Lazard, de nombreux fonds sont devenus activistes récemment « car cette pratique peut s’avérer efficace pour impulser un changement stratégique ».

Impact sur les entreprises ciblées

Les entreprises ciblées par les activistes voient leur PDG partir en général dans les 12 mois suivant le lancement de la campagne, ce qui constitue un rythme presque deux fois plus élevé que celui des sociétés non ciblées du Stoxx 600, un indice boursier composé de 600 des principales capitalisations boursières européennes, selon Lazard

Cependant, les investisseurs activistes ont moins bien réussi à pénétrer les conseils d’administration en 2024, car les entreprises se sont défendues efficacement, selon des données de Barclays.

En début d’année, Disney a par exemple fait barrage aux fonds spéculatifs Trian Fund Management et Blackwells Capital, qui voulaient infiltrer son conseil.

Malgré cela, 24 sièges à des conseils d’administration d’entreprises ont été obtenus par les principaux fonds spéculatifs activistes au cours du premier semestre 2024, contre 29 pour l’ensemble de l’année 2023.

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Emploi en finance : la balance se rééquilibre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/emploi-en-finance-la-balance-se-reequilibre/ Thu, 13 Jun 2024 11:43:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101296 PLANÈTE FINANCE – Les profils spécialisés dans les ESG sont recherchés.

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Après la pandémie, le rapport de force sur le marché de l’emploi dans les services financiers a changé. Fini le temps où les employeurs menaient le bal. Ce sont les candidats qui choisissaient jusqu’à récemment les entreprises pour lesquelles ils voulaient travailler. La situation tend maintenant à se normaliser, rapporte L’Agefi, un média français destiné aux professionnels de la finance.

Laurent Nizard, fondateur et président de Harriston Executive, un cabinet de recrutement parisien spécialisé dans la finance, a indiqué au journal que le marché de l’emploi en finance est certes toujours un marché de candidats, mais que la situation est en train de s’inverser. Il en veut pour preuve les nouvelles offres d’emploi qui sont moins nombreuses que d’habitude à la fin du premier trimestre 2024.

Pour faire face à la diminution du nombre de candidats, les institutions financières ont changé leurs manières de faire. Elles ont élargi les profils auxquels elles faisaient traditionnellement appel, c’est-à-dire principalement des diplômés des grandes écoles telles que Polytechnique et HEC. Elles ont également mis en place des critères de sélection axés davantage sur les aptitudes relationnelles des candidats que sur leur parcours académique, rapporte le recruteur.

Néanmoins, l’industrie n’a pas fini d’évoluer. L’emploi dans le monde de la finance après la pandémie reste profondément transformé. Il n’est ainsi plus question d’exiger d’un collaborateur qu’il soit présent tous les jours au bureau. La flexibilité entre travail à distance et en présentiel est bien ancrée dans la plupart des institutions.

Certaines banques choisissent cependant d’aller à contre-courant. C’est le cas de JPMorgan et Goldman Sachs aux États-Unis, qui ont exigé le retour au bureau de leurs gestionnaires. Cette stratégie n’est pas sans risque, indique un chasseur de têtes, mentionnant le cas d’une entreprise n’acceptant pas le télétravail qui a actuellement du mal à recruter un gestionnaire de haut niveau, « même si le poste est très bien rémunéré ».

Certains candidats recherchent des postes exclusivement en télétravail. Or, pour certaines fonctions, le travail à distance est difficilement compatible avec les exigences en matière de conformité. Une dizaine de banques américaines dont Citigroup, Goldman Sachs, Deutsche Bank ou encore UBS, l’ont appris à leurs dépens lorsqu’elles ont dû verser 1,1 milliard de dollars de pénalités en infraction des lois boursières après que certains de leurs employés ont utilisé leur messagerie personnelle ou WhatsApp pour effectuer leurs communications professionnelles.

Les banques d’affaires, particulièrement exposées aux risques de conformité et qui exigent une implication très forte des recrues ont plus de difficulté à attirer des candidats, qui leur préfèrent les fonds de capital-investissement, constate L’Agefi.

La pénurie de candidats se fait particulièrement sentir dans les postes en relation avec les produits structurés, en vogue actuellement pour lutter contre l’inflation et la hausse des taux, ou dans les métiers ayant trait à l’environnement, les problèmes sociétaux et de gouvernance (ESG) ou l’investissement socialement responsable (ISR), car il existe peu de formations reconnues sur ces pratiques pour répondre la demande des banques. Les candidats avec un profil ESG sont notamment recherchés en raison du développement du thème de la transition climatique et des fonds à impact.

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Les opérations d’emprunt font grimper les commissions des banques d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-operations-demprunt-font-grimper-les-commissions-des-banques-dinvestissement/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100039 Trois courtiers canadiens se hissent dans les classements mondiaux.

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Selon les nouvelles données de LSEG Data & Analytics, les revenus totaux en banque d’investissement ont augmenté au cours du premier trimestre, grâce à une augmentation de l’activité d’émission de titres de créance.

Les commissions bancaires globales se sont élevées à 26,7 milliards de dollars américains (G$ US) pour les trois premiers mois de 2024, soit une hausse de 5 % par rapport au trimestre précédent et une quasi-stabilité par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Les commissions de prise ferme de titres d’emprunt ont augmenté de 17 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 10,3 G$ US, ce qui a fait grimper le total trimestriel.

Les autres segments d’entreprise ont affiché des commissions globales inférieures à celles du premier trimestre de 2023.

Les commissions sur les fusions et acquisitions ont diminué de 12 % pour s’établir à 7,1 G$ US ; les recettes des prêts syndiqués ont baissé de 11 % pour s’établir à 5,8 G$ US ; et les commissions de prise ferme d’actions ont diminué de 3 % pour s’établir à 3,5 G$ US, relève LSEG.

Les géants habituels de Wall Street ont continué à dominer le classement des banques d’investissement, JP Morgan conservant la première place, avec une part de marché globale estimée à 8,1 %, représentant 2,2 G$ US de commissions totales.

Goldman Sachs reste en deuxième position, avec une part estimée à 6,7 %, suivie par BofA Securities. Morgan Stanley et Citi complètent le top cinq, selon le rapport.

Un trio de banques canadiennes a également grimpé dans le classement, avec en tête RBC Marchés des Capitaux à la dixième place, gagnant une place par rapport à 2023.

Valeurs Mobilières TD est, quant à elle, passée de la 21e place en 2023 à la 15e place dans le classement mondial, et BMO Marchés des capitaux est passée de la 23e place l’an dernier à la 22e place.

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Goldman Sachs perd son leader des matières premières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/goldman-sachs-perd-son-leader-des-matieres-premieres/ Thu, 04 Jan 2024 11:22:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98249 PLANÈTE FINANCE - Alors que les revenus de la division sont en baisse.

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Ed Emerson, qui a dirigé la réorganisation de la division des matières premières de Goldman Sachs depuis 2020, se prépare à prendre sa retraite à 47 ans, après vingt-quatre années dans l’entreprise. Son départ succède à celui de l’économiste spécialisé dans les matières premières Jeff Currie.

Les revenus de l’activité des matières premières de Goldman Sachs ont chuté au cours des trois premiers trimestres de 2023, après avoir été l’une de ses vaches à lait. La conjoncture économique est moins favorable depuis quelque temps pour les matières premières après l’âge d’or des années post-COVID. Le chiffre d’affaires de cette activité avait dépassé les 3 milliards de dollars (G$) en 2022, soit presque autant que le total généré en 15 années d’existence. En 2020 et 2021, les gains avaient atteint près de 2 G$.

Ed Emerson a joué un rôle essentiel dans le redressement des activités pétrolières de la société, ont signalé Ashok Varadhan, Dan Dees et Jim Esposito, les trois dirigeants de la division mondiale des banques et des marchés de Goldman, dans une note de service rapportée par Bloomberg. Ils estiment que le dirigeant a contribué à « consolider la position de Goldman Sachs en tant que leader dans le secteur des matières premières ».

Ed Emerson, un Britannique né en Argentine, a rejoint Goldman Sachs en 1999 comme analyste. Il s’est d’abord spécialisé dans le négoce du pétrole. Nommé responsable mondial du secteur des matières premières en 2018, il a bâti une partie de sa fortune en saisissant les opportunités sur ces marchés à a faveur de la crise de la COVID-19 et de la guerre en Ukraine, avec la flambée du prix des matières premières.

Ces succès lui ont permis de bâtir une véritable fortune. Depuis 2020, le dirigeant a gagné environ 100 M$, soit davantage que le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, qui a engrangé 77,5 M$ au cours de la même période.

Ayant la réputation de ne pas avoir sa langue dans sa poche, Ed Emerson est connu pour ses critiques acerbes de la direction générale de David Solomon, auquel il reproche d’avoir mis en place des stratégies qui auraient conduit Goldman Sachs à essuyer des pertes de milliards de dollars au cours des dernières années, selon Bloomberg.

Lors d’une récente réunion, Ed Emerson a déclaré à ses collègues qu’il avait l’intention de rester impliqué et qu’il était toujours proche du président de Goldman, John Waldron, et du patron de la négociation de marchés, Ashok Varadhan, selon des propos rapportés par Reuters.

À la tête de la division mondiale des matières premières, le vétéran sera remplacé par Xiao Qin et Nitin Jindal, qui ont été nommés co-directeurs. Xiao Qin dirige le négoce des matières premières en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et dans la région Asie-Pacifique. Il est également responsable mondial du négoce du pétrole et des produits raffinés. Il a été nommé directeur général en 2010 et associé en 2016. Nitin Jindal gère le négoce des matières premières dans les Amériques et celui du gaz naturel et de l’électricité en Amérique du Nord. Il a rejoint Goldman en tant qu’associé en 2018.

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Les défis de Ted Pick, nouveau PDG de Morgan Stanley https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-defis-de-ted-pick-nouveau-pdg-de-morgan-stanley/ Thu, 09 Nov 2023 11:28:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97104 PLANÈTE FINANCE - Faire croître la gestion de patrimoine en est un.

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Après plusieurs mois de suspense, la nomination de Ted Pick marque un nouveau chapitre dans l’histoire de la banque américaine. Le PDG nouvellement élu succèdera en janvier prochain à James Gorman, qui a dirigé le géant de Wall Street pendant 14 années. Âgé de 65 ans, le vétéran de la finance assumera le rôle de président exécutif pour assurer la transition pendant une période indéterminée.

Ted Pick, âgé de 54 ans, n’est pas un nouveau venu chez Morgan Stanley. Il œuvre depuis près 30 ans au sein de l’institution financière. Depuis deux ans, il occupe les fonctions de coprésident. À ce titre, il est chargé notamment de la banque d’affaires et des marchés de capitaux.

Il s’apprête à marcher dans les pas d’un pilier de la finance. James Gorman est réputé avoir sauvé Morgan Stanley de la catastrophe après la crise financière de 2008. Les clients s’étaient alors détournés de la banque, ce qui avait provoqué des doutes sur sa survie.

À la suite de cette crise, l’ancien PDG avait entrepris une transformation sur plusieurs années, plaçant la gestion de patrimoine au cœur de sa stratégie. Cette refonte lui a permis non seulement de redonner à Morgan Stanley sa place sur l’échiquier de Wall Street, mais aussi de propulser sa valeur boursière au-dessus de celle de son rival Goldman Sachs, rapporte Think Advisor.

« En 15 ans, il nous a conduits de la quasi-faillite à une position gagnante », a déclaré Ted Pick lors de sa première interview après l’annonce de sa nomination. Le PDG élu a déclaré qu’il maintiendra la direction de Morgan Stanley et ne prévoit aucun changement de stratégie.

Une succession attendue

James Gorman avait annoncé en mai qu’il prévoyait de se retirer au cours de l’année. Ted Pick faisait figure de dauphin. Deux autres membres de la haute direction étaient en lice pour le poste : Andy Saperstein et Dan Simkowitz. Ils ont été nommés respectivement responsable de la gestion de la richesse et des investissements et co-président et responsable des titres institutionnels.

Dans une entrevue, le PDG a salué la décision unanime du conseil d’administration de promouvoir Ted Pick. Il a souligné l’expérience de son successeur en matière de restructuration, de gestion des risques, de relations clients et de technologie. « C’est un cadre de classe mondiale, et il comprend notre culture », a-t-il déclaré.

La décision finale a également été saluée avec soulagement par les actionnaires. « Cela apporte la clarté nécessaire et devrait aider à orienter la direction après des mois d’incertitude », a signalé Bloomberg Intelligence.

Regagner des parts de marchés

Élevé au biberon de Morgan Stanley, Ted Pick a gravi les échelons, d’abord comme analyste puis en tant que banquier pour le marché des capitaux. Après 2008, il a joué un rôle important à la tête de la division des actions à un moment où la banque perdait des clients. Sous sa direction, cette branche a retrouvé une position saine, dépassant même ses concurrents pour obtenir la première place.

Par la suite, Ted Pick a été chargé de redonner vie à la division des titres à revenu fixe, mission qu’il dont il s’est également acquitté avec succès. Toutefois, l’éclatement de l’affaire du fonds Archegos, en 2021, a terni ce bilan, faisant perdre 911 millions de dollars à Morgan Stanley. La banque fait par ailleurs l’objet d’une enquête de la justice américaine sur les pratiques de négociation de bloc, qui relèvent de la responsabilité de Ted Pick.

Le défi le plus pressant du nouveau PDG sera toutefois de faire regagner des parts de marché à l’activité d’investissement, en perte de vitesse après avoir cédé du terrain à Goldman Sachs et JPMorgan, retient Thinkadvisor. Dans le même temps, les investisseurs voudront s’assurer que l’activité gestion de fortune pourra continuer à attirer rapidement des actifs.

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La banque de détail boudée https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/la-banque-de-detail-boudee/ Mon, 28 Aug 2023 04:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95747 La rivalité entre Goldman Sachs et Morgan Stanley s’est trouvée un nouveau terrain de jeu, et ce ne sera pas le secteur de la banque de détail.

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 Ces dernières années, les deux géants américains de taille similaire – autour de 50 G$ US de revenus annuels – ont pris des chemins différents pour assurer leur croissance. Goldman Sachs a développé ses services de détail aux particuliers avec sa banque en ligne Marcus et ses cartes de crédit personnalisées. De son côté, Morgan Stanley s’est délibérément orientée vers la gestion de fortune.

Ces trajectoires différentes ont eu des résultats aussi variés. Morgan Stanley a amélioré ses ratios financiers, dopant la valeur de son action et le rendement de ses fonds propres. Goldman Sachs a payé la diversification coûteuse dans la banque de détail.

Cela explique le virage que prend Goldman Sachs. Après avoir cessé le recrutement de nouveaux clients pour sa banque en ligne et annoncé des coupes dans ses activités de cartes de crédit personnalisées, la banque s’apprête à imiter sa concurrente.

Goldman Sachs va redéployer ses ressources vers la gestion de patrimoine des clients fortunés. Ses revenus devraient être stimulés par la croissance des frais de gestion facturés aux clients, les prêts et les activités de banque privée. Pour cela, elle mise sur ses capacités à accéder aux gens fortunés impliqués dans les activités de banque d’investissement, un secteur dont Goldman Sachs est le chef de file au niveau mondial.

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La récession des riches se poursuit aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-recession-des-riches-se-poursuit-aux-etats-unis/ Thu, 20 Jul 2023 09:50:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95004 PLANETE FINANCE – Une récession qui n’en est pas une, selon le Wall Street Journal.

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Alors que le risque d’une récession économique semble s’éloigner des États-Unis, la « richcession » semble, elle, là pour rester. C’est un journaliste du Wall Street Journal, Justin Lahart, qui a ainsi baptisé en début d’année le ralentissement économique qui touche actuellement les voisins du Sud.

D’habitude, une crise économique frappe en premier les ménages à faibles revenus, qui subissent avant les autres la hausse du chômage. Les chiffres de l’emploi figurent ainsi parmi les indicateurs surveillés à la loupe par les banques centrales pour déterminer les hausses du taux directeur.

Or, depuis le début de l’année, le ralentissement économique frappe surtout les salariés américains aux revenus plus élevés, rapporte le Wall Street Journal, citant une étude de la société Challenger, Gray and Christmas, selon laquelle, chez les ménages qui gagnent un revenu supérieur à 150 000 $, le nombre de demandes à l’assurance-emploi a progressé de plus de 40% en un an. Cette hausse du chômage est plus de cinq fois supérieure à celle des ménages gagnant moins de 65 000 $, souligne la firme.

Elle signale qu’environ un tiers des licenciements annoncés par les entreprises américaines en 2023 ont eu lieu dans des sociétés technologiques telles que Meta Platforms, la société mère de Facebook, où le salaire médian avoisinait les 400 000 $ l’an dernier. Le couperet serait tombé, dans ce secteur, sur près de 200 000 emplois cette année.

Changements de comportements

L’industrie de la finance, où les salaires sont plus élevés, a également été touchée, notamment à la suite de la faillite des banques First Republic, Signature et Silicon Valley. Morgan Stanley a annoncé vouloir supprimer 3000 emplois lors d’une deuxième vague de licenciements, après avoir déjà coupé 2 % de ses effectifs en décembre. Le rachat de Credit Suisse par UBS devrait se solder quant à lui par des coupures de 35 000 postes, dont une partie aux États-Unis.

Ces difficultés chez les salariés à hauts revenus s’accompagnent de changements de comportements de consommation. Selon le Bank of America Institute, les dépenses par cartes de crédit et de débit consacrées par les ménages aisés aux biens non essentiels, comme les produits de luxe, étaient en avril inférieures à la même période de l’an dernier, alors que les dépenses des autres ménages dans ces mêmes biens étaient supérieures.

Walmart rapporte également que ses parts de marché ont augmenté auprès d’une clientèle plus aisée que celle qui fréquente ses allées habituellement. Ce fait est significatif, note David Tinsley, économiste pour l’institut, car les 40% de ménages les plus aisés représentent plus de 60% de la consommation aux États-Unis.

Selon les économistes, la plupart des employés touchés par la « richcession » possèdent un bon niveau d’éducation et peuvent donc trouver un nouvel emploi assez rapidement, ce qui contribue à contenir le chômage malgré les licenciements. Les licenciés des techs trouvent ainsi à se recaser au sein du gouvernement fédéral, ainsi que dans les secteurs de l’hôtellerie, de la vente au détail et du transport.

« Ce n’est pas une récession »

En outre, les travailleurs aisés disposent généralement d’une épargne dans laquelle ils peuvent puiser après avoir perdu leur emploi, ce qui leur permet de continuer à dépenser et d’alimenter l’économie, signale Tom Barkin, président de la Reserve fédérale de Richmond. Jan Hatzius, économiste en chef chez Goldman Sachs, indique pour sa part que cette situation l’a incité à réduire la probabilité d’une récession de 35 % à 25 % au cours des 12 prochains mois.

« Le risque de récession s’éloigne rapidement », a déclaré à l’Associated Press Neil Dutta, économiste chez Renaissance Macro, qu’il s’agisse d’une récession en dents de scie ou d’une « récession des riches », ajoutant que s’il fallait lui donner des noms différents, ce n’était pas une récession.

« Il est facile d’imaginer qu’il pourrait s’agir d’un type différent d’assouplissement du marché du travail […] qui aurait un impact différent, à la fois sur la demande et sur des éléments tels que le taux de chômage, par rapport à un affaiblissement normal », a déclaré pour sa part Tom Barkin à l’agence de presse américaine.

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Changements à la haute direction de Manuvie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/changements-a-la-haute-direction-de-manuvie/ Thu, 22 Jun 2023 06:16:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94660 NOUVELLES DU MONDE - Ils visent à dynamiser sa croissance en Asie.

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Dans un effort pour accélérer sa croissance en Asie, Manuvie a procédé à une reconfiguration majeure de son équipe de direction. Cette décision stratégique vise à renforcer les résultats financiers de l’assureur à l’échelle mondiale.

Philip Witherington, précédemment chef des finances de Manuvie, prendra les commandes de Manulife Asia en tant que président et chef de la direction à compter du 1er juillet 2023. Il relèvera directement de Roy Gori, président et chef de la direction de Manuvie.

Il succède à Damien Green, qui assumera désormais la présidence de Manulife Financial Asia Ltd. (MFAL). Ce dernier collaborera avec Philip Witherington pour assurer une transition en douceur.

Dans un message publié sur LinkedIn, Philip Witherington s’est réjouit d’effectuer un retour à Hong Kong, un endroit où il a travaillé en tant que chef des finances de Manulife Asia pendant plus de trois ans. Il a souligné les « formidables occasions de croissance » qui s’offrent à l’assureur sur ce marché.

Avant de se joindre à Manuvie, il a occupé des postes financiers chez HSBC et au Groupe AIA, un assureur basé à Hong Kong. Il a également été spécialiste en services financiers chez KPMG.

Colin Simpson, ancien chef des finances pour les États-Unis et le fonds général, succèdera à Philip Witherington en tant que chef des finances de Manuvie dès le 1er juillet 2023. Lui qui a rejoint Manuvie en novembre 2022 apporte son expérience acquise chez Aviva PLC et Goldman Sachs International.

Il relèvera lui aussi de Roy Gori. Ce dernier a souligné l’importance de ces changements. « Nous nourrissons de grandes ambitions en Asie, et la fine connaissance qu’a Philip de notre équipe, du marché et des occasions dans la région nous permettra d’accélérer la croissance de cette partie essentielle de notre activité, a-t-il dit. L’expérience et le point de vue de Colin en sa qualité de nouveau chef des finances nous permettront de renforcer nos assises financières déjà solides et de continuer de stimuler les résultats financiers. »

Il a de plus tenu à remercier Damien Green « pour son leadership au sein de Manulife Asia ».

« Tout au long de son mandat, son dévouement envers nos agents, nos clients et l’équipe a permis d’ancrer notre position concurrentielle dans la région », a-t-il ajouté.

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