Groupe WSP Global – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 31 May 2024 11:19:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Groupe WSP Global – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Des mouvements dans les investissements de la CDPQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-mouvements-dans-les-investissements-de-la-cdpq/ Fri, 31 May 2024 11:19:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100906 Elle vend des actions de WSP et octroie un financement privé à Gildan.

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La Caisse de dépôt et placement du Québec a décidé de vendre une partie de ses actions ordinaires de Groupe WSP Global (WSP).

Depuis plus de dix ans, la CDPQ a investi près d’un milliard de dollars (G$) dans WSP, mais elle a décidé qu’il était maintenant temps de récupérer une partie de ses gains.

« Ayant investi près d’un G$ depuis 2011 dans WSP, la CPDQ a appuyé l’entreprise lors d’acquisitions majeures afin qu’elle se hisse parmi les champions mondiaux de son industrie. Avec une participation qui vaut aujourd’hui cinq fois la valeur de ses investissements au fil du temps, la CDPQ souhaite monétiser une partie de son financement, tout en demeurant l’actionnaire le plus important de WSP. Le capital récupéré dans le cadre de cette transaction pourra être réinvesti dans diverses sociétés québécoises, dont WSP, afin d’appuyer la croissance », affirme Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe, Québec de la CDPQ.

La CDPQ vend donc 2 884 615 actions ordinaires de WSP, soit près de 2,3 % des actions ordinaires émises et en circulation de WSP en date du 15 mai 2024. Les actions ordinaires sont vendues par opération en bloc souscrite au prix brut de 208,00 $ l’action, laquelle a fait l’objet d’une prise ferme par la Financière Banque Nationale et Marchés des Capitaux CIBC.

La CDPQ a également octroyé aux preneurs fermes une option, qui peut être exercée à tout moment, en totalité ou en partie, au prix de l’offre jusqu’au 17 mai 2024, afin de souscrire des actions ordinaires additionnelles représentant jusqu’à 15 % du nombre d’actions ordinaires achetées dans le cadre de l’offre.

Par cette vente, la CDPQ espère recevoir un produit brut en espèce s’élevant à près de 600 G$ et près de 690 G$ si l’option est exercée en entier.

À noter qu’après cette vente, la CDPQ détiendra encore 15,8 % des actions ordinaires émises et en circulation de WSP.

« La CDPQ est un partenaire de longue date qui nous a soutenus et guidés tout au long de notre évolution pour devenir l’une des plus grandes firmes d’ingénierie et de services professionnels au monde. Suite à cette transaction, la CDPQ demeure notre actionnaire principal », rapporte Alexandre L’Heureux, président et chef de la direction de Groupe WSP Global.

La CDPQ fait un placement privé de 200 M$

Parallèlement à cette vente, la CDPQ octroie un financement privé de 200 millions de dollars (M$) à Gildan, selon Avantages. Les deux ont ainsi conclu une entente visant l’émission de billets de premier rang non garantis dans le cadre d’un placement privé.

Les billets, qui arriveront à échéance dans cinq ans, portent un taux d’intérêt annuel de 6 %.

Conformément à leur entente, Gildas, qui utilisera ce financement pour son programme de rachat ordinaire et pour rembourser une tranche de sa dette qui arrive à échéance, maintiendra « une direction locale solide » et conservera son siège social mondial au Québec pour une période de sept ans minimum.

Quant à la CDPQ, celle-ci continuera de développer son portefeuille d’actifs privés, tout en tentant d’augmenter sa part dans l’actionnariat de Gildan.

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Protéger la biodiversité grâce à des investissements innovants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/proteger-la-biodiversite-grace-a-des-investissements-innovants/ Thu, 30 May 2024 09:54:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100998 SOMMET FD 2024 - Une nouvelle génération de produits financiers « pronature » voit le jour.

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Après le climat, l’intégration de mécanismes financiers pour favoriser un impact positif sur la biodiversité devient essentielle, estime Hervé Duteil, directeur de la durabilité de BNP Paribas Amériques. Selon les Nations Unies, il faudra multiplier les investissements par deux d’ici à 2025 pour éliminer les flux financiers négatifs pour la nature

Au fil des années, la finance durable a évolué pour inclure le capital naturel et la biodiversité, donnant naissance à la finance verte et bleue. « Les gestionnaires construisent désormais des portefeuilles avec des impacts clairement définis, comme la gestion de l’eau ou la reforestation », explique Hervé Duteil.

BNP Paribas Asset Management a commencé depuis quelques années à développer des mesures d’impact similaires à celles des émissions de gaz à effet de serre (GES), mais appliquées au capital naturel et à la biodiversité. Elle propose une gamme de fonds durables axés sur la biodiversité, qui ciblent l’eau, le climat et la restauration des écosystèmes.

L’intérêt pour la finance verte a véritablement pris racine après la COP 21 en 2015, signale Hervé Duteil. « Avant 2015, les obligations vertes étaient principalement émises par des entreprises privées, mais les accords de Paris ont catalysé l’intégration des critères climatiques dans le secteur financier. Toutefois, la biodiversité, contrairement au climat, n’a pas de mesure universelle simple comme les émissions de carbone, ce qui rend son intégration plus complexe.

Élargir le champ de la finance durable

À partir de 2016, BNP Paribas a élargi ses efforts au-delà du climat pour inclure des aspects sociaux et environnementaux. En 2019, l’institution financière européenne s’est engagée envers la protection des océans. Une enveloppe de 1 milliard d’euros jusqu’en 2025 a été consacrée au transport maritime durable (GNL, hydrogène, voile, etc.). En 2021, une politique mondiale sur la biodiversité a été lancée. La banque a commencé à indexer les taux d’intérêt sur des critères de biodiversité, tels que l’intensité en eau ou la réhabilitation des anciennes mines.

Dans la foulée, une série de produits financiers innovants ont vu le jour, comme les swaps « dette contre nature » ou les « outcome bonds », qui permettent de rediriger une partie de la dette extérieure d’un pays en développement vers des investissements locaux dans des mesures de conservation de l’environnement.

Des produits comme les crédits plastiques, mis en place par la Banque mondiale sur le modèle des crédits carbone pour lutter contre la pollution, commencent à émerger, offrant de nouvelles occasions d’investissement.

« La finance pour la biodiversité est plus complexe que pour le climat car il n’y a pas de mesure unique et les impacts sont souvent très locaux », souligne Duteil. Des initiatives comme le Groupe de travail sur la divulgation financière liée à la nature (TNFD), lancé en 2021, travaillent à établir un cadre de gestion et de divulgation des risques liés à la nature.

Responsabilité partagée

Afin d’encourager les entreprises qu’elle finance à prendre en compte leurs impacts environnementaux, BNP Paribas leur offre des incitatifs. « Nous cherchons à créer des mécanismes financiers où les entreprises qui surpassent leurs objectifs en matière de biodiversité bénéficient de compensations », explique Hervé Duteil.

Lors du 4e sommet de la finance durable, plusieurs experts ont partagé leurs perspectives sur la finance verte et bleue.

André Martin Bouchard, directeur mondial, Sciences de la Terre et environnement de WSP a souligné que 60 % des économies mondiales dépendent de la santé de la biodiversité, comme l’agriculture, la pêche ou le tourisme.

La firme d’ingénierie soutient ses clients à travers le monde pour les aider à réparer leurs impacts sur la nature ou pour développer des projets plus respectueux de l’environnement, comme la restauration de la mine de cuivre de Murdochville, au Québec, transformée en parc, ou le corridor électrique de 900 km du projet EnergyConnect de Transgrid en Australie, pour lequel WSP a caractérisé les écosystèmes.

Bertrand Millot, chef Investissement durable à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), a insisté sur la difficulté de quantifier les dangers menaçant la biodiversité et la nécessité de mobiliser les acteurs. La CDPQ prévoit d’investir 2 milliards de dollars dans la biodiversité d’ici 2026, avec 326 millions déjà engagés. Le dirigeant a mis en avant l’importance de travailler avec les banques pour améliorer les pratiques des entreprises et développer des instruments financiers supportant les investissements pro-nature.

Layalee Ramahi, coordinatrice régionale pour l’Amérique du Nord à l’UNEP FI, le bras financier du programme des Nations unies pour l’environnement, a rappelé que près de 7 000 milliards de dollars sont investis chaque année à travers le monde dans des activités qui ont des effets nocifs directs sur la nature.

Elle a signalé que la première génération de produits financiers durables à avoir vu le jour en 2020 inclut de nouveaux indicateurs de performance tels que l’intensité de l’eau, la réhabilitation des sites miniers et la réintroduction d’espèces en voie de disparition et qu’elle inclut des thèmes tels que les communautés autochtones, les océans ou encore la sécurité alimentaire.

Comme l’a rappelé un intervenant lors du panel, il est crucial de redéfinir le risque en finance pour inclure la biodiversité. Cela nécessite une approche collaborative impliquant gouvernements, secteur privé et consommateurs. Chaque acteur a un rôle à jouer pour casser le cycle de l’inaction et mettre en œuvre un mouvement global en faveur de la biodiversité. La finance, en particulier, a la capacité de motiver ce changement en intégrant des critères de durabilité dans ses mécanismes et en offrant des incitations pour des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

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