Guardian Capital Group – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 17 Feb 2025 14:37:08 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Guardian Capital Group – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Efforts de modernisation reconnus https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/efforts-de-modernisation-reconnus/ Wed, 12 Feb 2025 05:51:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105401 Les leaders brillent grâce à leurs équipes.

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Transformer l’industrie financière afin qu’elle devienne plus numérique, plus verte, plus inclusive tout en continuant de jouer son rôle essentiel dans la société québécoise. Nombre de dirigeants ont agi pour atteindre ce but en 2024, malgré les défis qu’ils ont affrontés pour y parvenir.

Le présent cahier du Top des leaders illustre de multiples réalisations en ce sens que les dirigeants et leurs équipes ont accomplies ces dernières années. Il vise à célébrer les progrès de cette industrie et des dirigeants et cadres qui les favorisent.

Le jury du Top des leaders célèbre d’ailleurs les réalisations de Denis Dubois, premier ­vice-président Gestion de patrimoine et ­Assurance de personnes, Mouvement Desjardins, et président et chef de l’exploitation, Desjardins Sécurité financière, en le nommant Personnalité financière de l’année 2024. Il est aussi le gagnant de la catégorie Assureurs de personnes.

Il a orchestré une vague de transformations pour les activités qu’il dirige, synonyme de croissance, d’innovations sur le plan des produits offerts et de modernisation du processus d’affaires, souligne le jury : « ­La hausse de la mobilisation des employés est impressionnante et s’est illustrée, notamment, lors de la tempête Debby, qui a fait bondir le volume de réclamations reçues. La contribution de Denis Dubois à l’acquisition des réseaux de distribution du Guardian Capital Group et à en maintenir l’indépendance est digne de mention. Bravo ! », note le jury.

Tout en soulignant que chacun des leaders retenus est méritant, le jury et l’équipe de Finance et
Investissement
 honorent aussi le travail de plusieurs personnes.

Renée Laflamme, ­vice-présidente exécutive, Assurance, Épargne et Retraite individuelles chez iA Groupe financier, est la gagnante de la catégorie Leaders/Cadres de l’industrie financière. Elle a entre autres supervisé l’évolution de la plateforme numérique de vente d’assurance individuelle EVO. Grâce à cette plateforme, 95 % des applications en assurance vie individuelle sont reçues électroniquement et 53 % d’entre elles sont approuvées automatiquement au point de vente.

Dans la catégorie Sociétés de courtage en valeurs mobilières et en assurance, le gagnant est ­Patrick Cloutier, président et associé du Groupe Cloutier. Depuis qu’il a pris les rênes du groupe, il multiplie les réalisations avec son équipe : virage numérique, croissance soutenue et, plus récemment, un partenariat stratégique avec l’assureur Beneva.

David Lemieux, vice-président et directeur général de Valeurs mobilières Desjardins (VMD), est le gagnant de la catégorie Courtiers de plein exercice. Les efforts de ses équipes ont permis à VMD d’accroître ses parts de marché et d’agrandir l’équipe de conseillers.

Le jury n’a pas désigné de gagnants dans les catégories Institutions financières à portée nationale et Société de Gestion indépendante. Cependant, dans cette dernière catégorie, il donne un coup de cœur à Carl Dussault, président-directeur général d’Evovest, qui se démarque par son utilisation de l’intelligence artificielle dans la Gestion d’actifs.

Le jury a également accordé une mention spéciale à Jean-François Chalifoux, président et chef de la direction de Beneva, pour sa stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Beneva a réduit ses émissions de gaz à effet de serre dans ses activités et ses investissements.

­Président-directeur général d’UV Assurance, Christian Mercier reçoit une mention spéciale ­Innovation pour la mutation technologique qu’il a orchestrée chez l’assureur basé à Drummondville. Aujourd’hui, UV « vend 15 fois plus de polices d’assurance qu’il y a cinq ans », selon le dirigeant.

Engagé auprès du Conseil des fonds d’investissement du Québec, de la Chambre de la sécurité financière (CSF) et de la Fondation MICA, Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers, obtient une mention spéciale pour son engagement communautaire.

Une nouveauté cette année : le jury accorde un coup de cœur à Janie C. Béïque, la présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ, pour son impact sur la société québécoise. « ­Elle est à la tête d’une organisation qui investit grandement dans l’économie québécoise et qui en favorise l’essor dans toutes les régions. Avec son équipe, elle fait un excellent travail, entre autres afin de favoriser le transfert d’entreprise et l’éducation financière », dit le jury.

Nous vous invitons aussi à parcourir les réalisations des finalistes de chacune des catégories. L’équipe de Finance et Investissement remercie chaleureusement les membres du jury pour leur engagement et leur apport précieux. Un grand merci aussi à tous ceux et celles qui ont contribué à la réalisation du Top des leaders et de l’événement qui y est lié.

Méthodologie

Le choix des leaders s’est fait en deux étapes. L’équipe de rédaction a sélectionné un certain nombre de dirigeants comme lauréats potentiels et leur a demandé de répondre aux questions du dossier de candidature. Nous avons également invité plusieurs autres cadres et dirigeants à soumettre leur candidature. Enfin, nous avons sollicité diverses organisations de l’industrie en plus d’effectuer un appel de candidatures public. Les dirigeants devaient répondre à diverses questions et dévoiler au jury les résultats financiers pertinents pour l’étude de leur candidature.

Ces dossiers, qui incluent des grilles d’analyse qualitative et quantitative, ont été transmis au jury avant une réunion virtuelle tenue en décembre 2024. Six membres du jury sur sept sont indépendants de notre groupe de presse et ont une connaissance des divers secteurs de l’industrie québécoise des services financiers. Lors de cette réunion, nous avons procédé aux nominations du Top des leaders. Le choix de la Personnalité financière de l’année parmi les gagnants des catégories a fait l’objet d’une adhésion unanime des jurés.

Pour être admissibles, les candidats doivent avoir un impact notable sur les décisions stratégiques de l’organisation ou sur ses activités québécoises ainsi que sur ses résultats financiers. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles.

Le Top des leaders n’est pas un exercice de classement basé sur l’activité commerciale, sur le chiffre d’affaires ni sur les actifs des courtiers ou des conseillers. Aucune information sur ces plans n’a été considérée par le jury, en conformité avec la réglementation de l’Organisme canadien de réglementation des investissements sur les concours auxquels participent les personnes autorisées.

Les critères de sélection tiennent compte des aspects suivants : le caractère exceptionnel des réalisations du candidat en 2024 et dans les années précédentes, la croissance de son entreprise dans le temps, sa Gestion des risques, ses réalisations en matière d’innovation, sa Gestion en tenant compte des facteurs ESG ainsi que sa contribution et son influence dans l’industrie financière et sa communauté.

Enfin, nous félicitons les lauréats du concours Les conseillers à l’honneur !, lequel célèbre trois représentants. Nous vous invitons à les découvrir en visitant le site web ­Conseiller.ca en cliquant ici.

Bonne lecture !

Si vous désirez voir les photos prises lors de la soirée, suivez ce lien.

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Chef d’orchestre d’une mutation https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/chef-dorchestre-dune-mutation/ Wed, 12 Feb 2025 00:11:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105339 TOP DES LEADERS - Ses équipes affichent des réalisations notables.

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Denis Dubois a été nommé premier ­vice-président ­Gestion de patrimoine et ­Assurance de personnes au sein du ­Mouvement Desjardins ainsi que président et chef de l’exploitation à Desjardins Sécurité financière (DSF) en 2019.

« ­Avec son équipe, il a orchestré une vague de transformations pour les secteurs d’activité qu’il dirige. Celles-ci ont été synonymes de croissance soutenue, d’innovations sur le plan des produits offerts et de modernisation du processus d’affaires, notamment la proposition électronique chez ­DSF », souligne le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière, qui le nomme ­Personnalité financière de 2024 ainsi que gagnant de la catégorie ­Assureur de personnes.

« ­La hausse de la mobilisation des employés est impressionnante et s’est illustrée, notamment, lors de la tempête ­Debby, qui a fait bondir le volume de réclamations reçues. La contribution de ­Denis ­Dubois à l’acquisition des réseaux de distribution du Guardian Capital Group et à en maintenir l’indépendance est digne de mention. Bravo ! » ajoute le jury.

Le dirigeant revient sur la transaction avec Guardian Capital Group qui a mené Desjardins à acquérir IDC Worldsource Insurance Network, Worldsource Financial Management ­et Worldsource Securities pour 750 millions de dollars à la fin de 2022. Il est reconnu pour avoir joué un rôle clé dans cette acquisition, qui a permis au mouvement coopératif de plus que doubler son réseau de conseillers indépendants, dont le nombre approche des 7000.

« ­Cette transaction a été un statement dans notre développement pancanadien parce que IDC et Worldsource, bien qu’ils aient des activités au Québec, sont deux joueurs parmi les plus grands distributeurs au Canada du côté de la gestion de patrimoine et de l’assurance », explique Denis Dubois.

« L’objectif consistait à devenir un joueur de taille en distribution et aujourd’hui, c’est rendu une activité en soi, un secteur d’affaires », ­ajoute-t-il.

Selon ­Denis ­Dubois, deux ans plus tard, les résultats sont au ­rendez-vous. En 2023, DSF a enregistré sa meilleure croissance en matière de primes d’assurance au cours des six dernières années. Quant aux nouvelles affaires en assurances individuelles, elles ont connu une hausse de 32 % entre 2022 et 2024. En février 2024, Desjardins a permis que ses produits vie et santé soient vendues au Québec par l’intermédiaire d’IDC Worldsource.

« ­Un grand morceau de cette croissance découle de la transaction, parce que la plus forte portion provient des réseaux indépendants, mais on ne peut pas attribuer toute cette performance à ­IDC. Cette transaction a ouvert les yeux aux autres réseaux indépendants sur le fait que Desjardins pouvait être une alternative intéressante, non seulement en matière de distribution, mais aussi comme manufacturier », affirme Denis Dubois, qui est aussi le responsable des activités de Desjardins ­Société de placement et de Desjardins ­Gestion internationale d’actifs.

La part de marché de ­DSF en termes de primes directes souscrites au ­Québec dans le secteur de l’assurance individuelle « accidents et maladies » est passée de 14,05 % en 2019 à 15,01 % en 2023, selon le « ­Rapport annuel sur les institutions financières et les agents d’évaluation du crédit » de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Ces bons résultats sont les fruits de plusieurs actions posées en amont et de la mobilisation des quelque 6000 employés sous son leadership, selon lui. Il évoque un programme de transformation entrepris voilà près de quatre ans. « ­Il y a une trame de fond où on travaille sur la modernisation de nos systèmes technologiques, le rehaussement des capacités en matière de données et en analytique, mais pas seulement. Ce qu’on est en train de faire, c’est également de moderniser nos processus d’affaires. »

Selon ­Denis ­Dubois, les investissements réalisés chez Desjardins pour se doter de systèmes à la fine pointe de la technologie ont plus que doublé au cours des trois dernières années. Cela implique toutefois une révision complète de tous les processus d’affaires. « ­Nous ne voulons pas transférer des processus obsolètes du système patrimonial dans la nouvelle technologie en assurance vie et en assurance individuelle », ­explique-t-il.

L’ensemble des règles d’affaires et des outils a été repensé, notamment pour déterminer comment augmenter le taux de décision au point de vente, illustre le dirigeant. « ­Quand on fait ça, on enlève une part de délai dans le processus ». Denis ­Dubois évoque « un premier modèle lancé en 2023 en assurance individuelle qui a permis de faire bondir le taux de décision au point de vente de 6 % en assurance individuelle en quelques
semaines seulement ».

Évidemment, en 2024, on ne peut pas passer à côté de l’intelligence artificielle (IA) générative, estime ­Denis Dubois. L’IA facilite la « détection des besoins évolutifs dans le temps, à travers leur cycle de vie et différents parcours d’affaires. Cela permet d’avoir une démarche proactive de communication et de prise de contact avec nos membres et clients », ­dit-il.

L’IA permet également à des agents conversationnels de répondre à certaines demandes de clients ou de détecter des anomalies et de la fraude lors du traitement des réclamations.

Ultimement, ­Denis ­Dubois fait état d’une vision axée sur la croissance « qui rallie toutes les parties prenantes autour d’une seule finalité : être à l’écoute des membres et clients ». Cette stratégie se reflète notamment dans l’innovation pour les produits. Des offres de produits en santé mentale et en santé de la femme ont, par exemple, vu le jour au cours de l’année, ­mentionne-t-il.

En gestion de patrimoine, ­DSF a lancé en décembre 2023 une offre de rente viagère différée à un âge avancé (RVDAA).

En assurance vie avec participation, Desjardins a ajouté de nouvelles options, uniques dans le marché au moment de les lancer : 10 paiements et 5 paiements. À la suite du lancement de l’option 10 paiements en 2020, le produit d’assurance vie avec participation a connu une croissance de 146 % en une année, alors que dans la dernière année, le produit affiche une augmentation de ses ventes de 37 %, ­indique-t-on.

Cette volonté d’amélioration de l’expérience des membres et clients axée sur l’innovation donne des résultats, selon Denis Dubois. Il évoque un taux de loyauté en assurance de personnes qui est passé de 56 % à 60 % depuis 2021.

« ­Cette modernisation des systèmes technologiques et des processus d’affaires, qui sont les grands piliers de notre transformation, ont contribué à la croissance qu’on observe cette année », constate le dirigeant.

Malgré les coûts associés à cette croissance, la rentabilité reste au ­rendez-vous : l’ensemble des activités gérées par Denis Dubois affiche un rendement des capitaux propres à 25,4 %. Sur le plan de la solvabilité, ­DSF affiche un ratio d’exigence de suffisance du capital en assurance de personnes (ESCAP) de 137,6 % au 31 décembre 2023, ce qui est dans la moyenne des assureurs canadiens selon le rapport de l’AMF.

Réalisations ­ESG

Le jury souligne également les nombreux efforts de ­Denis ­Dubois et de ses équipes sur le plan des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Entre autres, Desjardins vise à atteindre zéro émission nette d’ici 2040, tant dans ses activités de base et d’approvisionnement que dans celles d’investissement des fonds propres, dans les secteurs de l’énergie, du transport et de l’immobilier.

D’année en année, le taux d’adoption des solutions SociéTerre progresse. En 2023, 44 % des détenteurs des fonds Desjardins avaient des parts du fonds SociéTerre — ils étaient 42 % en 2022 et 24 % en 2019. Sa gamme de produits responsables compte plus de 60 solutions, y compris en rentes.

« ­On a donné une formation à nos 6000 employés sur le volet ESG [des produits]. Dans l’industrie, souvent, en investissement responsable, la formation est un enjeu pour les conseillers. Chez nous, c’est quelque chose sur lequel on a travaillé », rapporte Denis Dubois.

En assurance collective, ­DSF a, depuis deux ans, une offre en assurance liée à l’affirmation de genre qui se veut une protection bienveillante permettant aux personnes concernées d’accéder à davantage de services en soutien et en soins que ce qui est couvert par le régime public d’assurance maladie. L’assureur a également une offre Focus Famille pour les appuyer dans leur démarche de fertilité ou d’adoption.

De plus, près de 90 % des employés et des gestionnaires ont suivi une formation qui vise à les sensibiliser aux bons comportements à adopter afin de favoriser un milieu de travail inclusif.

« ­Nous avons tous des biais dont nous ne sommes pas toujours conscients », rappelle ­Denis ­Dubois. En prendre conscience conduit souvent à des discussions inconfortables. « ­Il y a sept, huit ans, quand on parlait de la diversité de genre, les hommes se sentaient bousculés. Certains se demandaient “Cela ­veut-il dire qu’il n’y aura plus d’hommes promus ?” »

La formation a permis d’agir sur ces biais et ­Denis ­Dubois en vante les bienfaits : « prendre de meilleures décisions, pour mieux refléter les membres que nous servons ». Il cite fièrement le rayonnement des cadres supérieurs de ses équipes, composées à 46 % de femmes.

Il poursuit également la transformation des secteurs de la gestion de patrimoine et de l’assurance. Parmi ses projets, il note l’utilisation des capacités technologiques de Patrimoine ­Aviso, un fournisseur de services de gestion de patrimoine détenu par Desjardins. « ­Nous allons conserver notre cabinet, mais nous allons tirer parti de toutes les capacités qu’Aviso a
développées dans les cinq dernières années. Ils ont vraiment une des plateformes technologiques les plus avancées au ­Canada », affirme ­Denis ­Dubois. Aviso dispose notamment d’un courtier à double inscription (courtier en placement et courtier en épargne collective) et propose des services d’assurance. « ­Nous voulons vraiment soutenir la distribution indépendante », ­ajoute-t-il.

Expérience fructueuse

Pour jouer son rôle de chef d’orchestre de la transformation de ses secteurs d’activité, ­Denis ­Dubois continuera de tabler sur son expérience en assurance de dommages. Détenteur d’un baccalauréat en actuariat de l’Université ­Laval (1993), il est depuis 2003 à l’emploi de Desjardins, où il a occupé différents postes de cadre supérieur au fil du temps, incluant celui de premier ­vice-président ­Assurance de dommages de 2016 à 2019.

Son passage de l’assurance de dommages à l’assurance de personnes est un moment clé dans sa carrière, ­estime-t-il : « J’avais fait toute ma carrière en assurance de dommages, j’étais rendu presque à 50 ans et je me suis senti privilégié qu’on me fasse confiance. Qu’on m’offre l’occasion d’apporter mon expérience et mon leadership dans ce nouveau défi. »

Selon le dirigeant, l’acquisition par Desjardins des activités canadiennes de l’assureur américain State Farm, en 2015, a été formatrice. « J’ai appris tellement de choses durant cette période », ­dit-il. Une expérience qui s’est avérée précieuse lors de la transaction avec Guardian Capital Group.

Le natif de Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, signale avoir réalisé qu’il apportait avec lui « beaucoup de bagages » lorsqu’il a commencé dans son poste actuel. « Un peu comme si je transposais mon ancienne vie dans un nouveau contexte », ­illustre-t-il. Denis Dubois a entre autres été fasciné par cette impression d’avoir vu l’industrie de l’assurance de dommages tracer un peu le chemin en matière de transformation et d’utilisation de solutions numériques il y a 10 à 15 ans. Un chemin que le secteur de l’assurance de personnes est en train d’emprunter.

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Perspective 2025 pour le secteur des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/perspective-2025-pour-le-secteur-des-fnb/ Wed, 08 Jan 2025 10:52:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104884 FOCUS FNB - Plusieurs firmes y vont de leurs prévisions.

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Le dilemme auquel sont confrontés les stratèges en matière d’investissement, lorsqu’ils répartissent leurs actifs à l’échelle mondiale, est que le marché boursier américain, très performant, est cher. « Les marchés sont confrontés à un point de tension croissant », selon les perspectives de marché 2025 publiées en décembre par la firme Vanguard et sa filiale torontoise, Placements Vanguard Canada Inc.

« Les actifs dont les fondamentaux sont les plus solides ont les valorisations les plus tendues, et vice versa », indique Vanguard. L’organisation a signalé qu’une évolution économique défavorable aux États-Unis « pourrait mettre en évidence la vulnérabilité des valorisations boursières actuelles et augmenter les chances d’un repli du marché ».

Les valorisations élevées aux États-Unis n’ont pas découragé les prévisionnistes tels que le BlackRock Investment Institute, une filiale américaine du leader du marché canadien des FNB, BlackRock Asset Management Canada Ltd.

« Une croissance économique robuste, une croissance généralisée des bénéfices et une tendance à la qualité étayent notre conviction et notre surpondération des actions américaines par rapport aux autres régions », a déclaré BlackRock dans ses perspectives pour 2025. « Nous voyons des valorisations pour les grandes entreprises technologiques soutenues par des bénéfices solides, et des valorisations moins élevées pour d’autres secteurs. »

La torontoise Brompton Funds Ltd. estime pour sa part que les craintes concernant l’achat de titres sur le marché américain aux niveaux actuels sont exagérées. Le fournisseur de fonds négociés en Bourse (FNB) et d’autres titres cotés en bourse, note que le rendement annuel moyen du S&P 500 au cours des trois années se terminant le 30 novembre était de 9,7 %, ce qui est plus proche de la limite inférieure de la fourchette depuis la crise financière de 2008-2009.

« Ce chiffre est plus proche de la limite inférieure de la fourchette des années qui ont suivi la crise financière de 2008-2009. Le rendement glissant sur trois ans, écrit Brompton, atteint généralement des sommets supérieurs à 20 %. Même après deux années fastes, le marché américain peut continuer à bien se comporter en 2025, conclut Brompton.

Tout en notant qu’il y a beaucoup d’optimisme dans le marché américain, Guardian Capital LP, de Toronto, déclare que les évaluations semblent encore « généralement raisonnables » en dehors du petit groupe de leaders du marché des méga-capitalisations. « Il n’y a aucune raison de penser que la dynamique ne se maintiendra pas à court terme.

La baisse des taux d’intérêt devrait encourager une rotation aux États-Unis, au détriment des entreprises comme les sept méga-capitalisations de croissance et au profit des actions de valeur et des petites capitalisations, selon les perspectives 2025 de l’organisation américaine Invesco, dont les filiales comprennent Invesco Canada Ltd. « L’amélioration des revenus, conjuguée à la baisse des taux d’intérêt et des dépenses, devrait se traduire par une plus forte croissance des bénéfices pour les entreprises de valeur et à faible capitalisation en 2025. »

Même les gestionnaires de fonds qui surpondèrent les États-Unis sont d’accord pour dire qu’il existe des risques politiques potentiels pour le plus grand marché boursier du monde. Les menaces de la future administration Trump, notamment les droits de douane élevés et les déportations massives, pourraient entraver la croissance économique et raviver l’inflation.

Bien que la croissance du PIB aux États-Unis devrait dépasser celle des autres pays développés et que les attentes actuelles en matière de croissance des bénéfices restent fortes, il existe des vents contraires, a déclaré Ian Riach, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton Investment Solutions, à Toronto. Les multiples fonctions de l’équipe de FTIS comprennent la gestion de portefeuilles disponibles sous forme de fonds communs de placement et de séries de FNB.

À court terme, FTIS surpondère les États-Unis et le Canada dans la répartition de ses actifs. Cependant, ses projections à 10 ans prévoient que les actions américaines seront à la traîne, avec un rendement annuel attendu de 6,5 %, contre 7,6 % pour les marchés internationaux et émergents et 6,7 % pour les actions canadiennes.

Forstrong Global Asset Management Inc. adopte une position contraire à celle des États-Unis, avec son tout nouveau FNB Forstrong Global Balanced, lancé en septembre. Forstrong observe que « la plupart des répartiteurs d’actifs sont maintenant fermement engagés dans une surpondération structurelle des actions américaines, en supposant que ce positionnement continuera à produire des rendements supérieurs ».

Forstrong doute que la surperformance du marché américain due à la technologie soit durable. « Les entreprises américaines doivent produire des résultats exceptionnels pour répondre aux attentes du marché, ce qui laisse peu de place à l’erreur. Les déceptions, même modestes, pourraient ébranler la confiance et peser lourdement sur les valorisations. »

En ce qui concerne le marché canadien, les stratèges en matière d’investissement ont tendance à se méfier du risque de tarifs douaniers punitifs aux États-Unis et de la faiblesse de la croissance économique. Placements Mackenzie se montre plus optimiste, citant les perspectives d’un allègement continu des taux d’intérêt. Mackenzie s’attend à ce que la détérioration de l’économie nationale « accélère la trajectoire de la Banque du Canada vers une politique neutre, en soutenant la demande intérieure et en améliorant les perspectives de bénéfices des entreprises ».

Ailleurs parmi les marchés développés, le Japon est considéré comme un point positif, la banque centrale du pays ayant abandonné en 2024 sa position déflationniste de longue date.

« La hausse des salaires, l’augmentation des prévisions d’inflation et l’amélioration du pouvoir de fixation des prix des entreprises soutiennent une toile de fond économique plus robuste », signale Stephen Way, premier vice-président et responsable des actions mondiales et des marchés émergents chez Placements AGF. « Les entreprises sont désormais en mesure de répercuter la hausse des coûts sur les consommateurs, ce qui accroît leur rentabilité. »

Parmi les marchés émergents, l’Inde, qui connaît une croissance rapide, est à surveiller. La FTIS prévoit une croissance du PIB réel de 6,2 % pour l’Inde, soit plus du double de sa projection de 2,5 % pour l’ensemble des marchés mondiaux.

L’Inde bénéficie des investissements du gouvernement dans l’infrastructure et d’un environnement commercial favorable, a déclaré Regina Chi d’AGF, gestionnaire du fonds négocié en bourse AGF Emerging Markets ex China Fund. « La rentabilité croissante des entreprises, la réduction des niveaux d’endettement et l’intérêt marqué des investisseurs locaux, ainsi que l’augmentation de la demande intérieure, contribuent également à l’amélioration des perspectives », affirme Regina Chi.

Outre la diversification géographique, les gestionnaires de fonds cherchent à identifier les thèmes les plus prometteurs pour 2025. « Nous pensons que les investisseurs devraient se concentrer davantage sur les thèmes et moins sur les grandes classes d’actifs, car des forces gigantesques remodèlent des économies entières », indique l’Institut BlackRock.

L’intelligence artificielle (IA) figure en bonne place sur de nombreuses listes thématiques, ce qui explique pourquoi tant de stratèges restent optimistes à l’égard du marché américain. L’IA est encore en phase de construction, a déclaré BlackRock, qui estime que les dépenses en infrastructures liées à l’IA pourraient dépasser 700 milliards de dollars (G$) d’ici à 2030, soit l’équivalent de 2 % du PIB des États-Unis. « Des investissements de cette ampleur créent un rôle vital pour les marchés de capitaux — et une occasion pour les investisseurs. »

Tout en reconnaissant l’immense potentiel de l’IA, Vanguard met en garde contre le fait que l’adoption généralisée ne se fera pas avant plusieurs années. « Une croissance significative de la productivité liée à l’utilisation de l’IA ne se produirait probablement pas avant la fin des années 2020, même dans notre scénario le plus optimiste. »

Forstrong se méfie également, estimant que le boom de l’IA « présente toutes les caractéristiques d’une manie : des valorisations astronomiques, un élan narratif et un ancrage fragile dans les fondamentaux économiques ». L’approche de Forstrong consiste à se concentrer sur les « adoptants » de l’IA, tels que les entreprises de logistique, de soins de santé et de finance, plutôt que sur les constructeurs de matériel d’IA.

Dans le même temps, les rendements attendus des titres à revenu fixe sont devenus légèrement moins attrayants, selon les perspectives de l’équipe Franklin, car les rendements ont baissé au cours de l’année écoulée. Sur un horizon de 10 ans, Ian Riach et ses collègues s’attendent à ce que les actions surpassent les obligations. Le positionnement du portefeuille de l’équipe à l’approche de la nouvelle année, par rapport à son allocation neutre, était surpondéré en actions, sous-pondéré en titres à revenu fixe et neutre en liquidités.

Vanguard signale que les arguments à long terme en faveur des obligations restent solides, car les rendements sont suffisamment élevés pour amortir les rendements obligataires en cas de hausse des taux en 2025, tout en permettant aux investisseurs de tirer parti d’une baisse des taux.

Vanguard est d’avis que ce qu’elle appelle le « mur des coupons » crée un environnement risque-rendement favorable pour les investisseurs obligataires. « Les rendements ne seraient négatifs que si les rendements augmentaient suffisamment pour franchir le mur des coupons et induire une perte en capital plus importante que le revenu généré par les coupons ».

Pour leur part, les stratèges de BlackRock privilégient les obligations de qualité à court et moyen terme, qui offrent des rendements similaires, mais avec un risque de taux d’intérêt moindre que les obligations à long terme.

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Guardian Capital Group continue d’acquérir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/guardian-capital-group-continue-dacquerir/ Mon, 08 Jul 2024 10:44:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101664 Après la torontoise Galibier Capital Management, la firme finalise l'achat de l’américaine Sterling Capital Management.

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Guardian Capital Group, une société mondiale de gestion de placements, a confirmé récemment la conclusion d’une entente relative à l’acquisition de Galibier Capital Management, une société de gestion de placements indépendante de Toronto.

Fondée en 2012, Galibier fournit des services de conseil en investissement à une clientèle composée de sociétés, de régimes de retraite, de fondations caritatives et de fonds de dotation.

Sous réserve des conditions de clôture habituelles, y compris l’obtention des approbations réglementaires, la transaction devrait être conclue à l’été 2024. Une fois la transaction complétée, Galibier continuera d’être dirigée par son équipe de gestion et d’investissement actuelle. L’acquisition devrait ajouter plus de 1 milliard de dollars canadiens (G$) aux actifs sous gestion de Guardian.

George Mavroudis, président et chef de la direction de Guardian, s’est dit ravi que Galibier rejoigne le groupe de sociétés de Guardian. « Son approche, sa philosophie et son processus d’investissement distinctifs seront un ajout bienvenu à l’expertise existante de Guardian en matière de gestion de portefeuille. »

L’acquisition de Galibier survient au moment où Gardian confirme la conclusion de l’achat de Sterling Capital Management LLC. Il s’agit d’une autre société de gestion de placements, dont le siège social, dans ce cas, est situé à Charlotte, en Caroline du Nord, aux États-Unis. Cette transaction avait été annoncée en février 2024.

Sterling a été fondée en 1970 et fournit des services de conseil en investissement par l’entremise de six équipes d’investissement distinctes. Ces équipes fournissent conjointement une gamme complète de solutions à revenu fixe, d’actions actives concentrées et de solutions multi-actifs.

L’ajout de Sterling au groupe de sociétés de Guardian fera bondir ses actifs sous gestion et sous administration d’environ 77 G$US (106 G$ canadiens). L’équipe de direction actuelle de Sterling demeure en poste et les équipes d’investissement continueront à opérer de manière autonome et selon les mêmes processus.

« Nous pensons que l’ajout stratégique de Sterling est une opportunité passionnante d’étendre notre croissance commerciale aux États-Unis », a déclaré George Mavroudis. Il s’est dit optimiste « quant au potentiel de croissance de l’organisation combinée » au sud de la frontière.

Guardian est connue au Québec pour avoir vendu trois réseaux de distribution Worldsource au Mouvement Desjardins en mars 2023. La transaction, évaluée à 750 M$, incluait notamment IDC WIN, le plus important agent général d’assurance canadien.

Guardian Capital Group, fondée en 1962, est une société de gestion d’investissements qui, par l’intermédiaire de ses filiales, dessert des clients institutionnels, de détail et privés. Au 31 mars 2024, la société affichait un actif total de 61,3 G$ de dollars canadiens.

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Les FNB d’obligations poursuivent sur leur lancée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-dobligations-poursuivent-sur-leur-lancee/ Wed, 08 Mar 2023 11:32:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92368 FOCUS FNB - Ils enregistrent plus de la moitié des créations nettes de février.

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Après de faibles rachats en janvier, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens renoue avec les créations nettes pour le mois de février 2023. Il a enregistré des entrées nettes de 4 milliards de dollars (G$) en février, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 328 G$. Plus de la moitié des entrées nettes, soit 2,6 G$, provient des FNB de titres à revenu fixe, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB canadiens avaient commencé l’année timidement avec des rachats nets de 829 M$ en janvier, dont 501 M$ pour les FNB de titres à revenus fixes, et 328 M$ pour les FNB d’actions.

Les créations nettes de FNB en février ont retrouvé le niveau de novembre 2022, mais elles restent bien en deçà des résultats de décembre 2022, qui avaient connu des entrées nettes records de 7,5 G$.

Les créations nettes de FNB obligataires représentent 58 % des apports nets totaux de FNB canadiens pour les deux premiers mois de 2023, suivis par les FNB d’actions, les FNB multiactifs et les FNB à effet de levier et inversés.

Les FNB de titres à revenus fixes mènent le bal

De toutes les catégories d’actifs, ce sont les FNB de titres à revenus fixes qui ont été les plus populaires le mois dernier. Ils ont redressé la tête en février, après un mois de janvier plus difficile sur le plan des créations nettes. Ils totalisent des actifs de 99,5 G$, ce qui représente 30 % des parts de marchés des FNB canadiens en termes d’actifs.

En février, les FNB du marché monétaire occupent la part du lion (52 % ou 1,4 G$) des créations nettes des FNB obligataires. En raison de cette dominance et du fait que les FNB de comptes à intérêts élevés représentent 17,8 G$ en actifs, soit 18 % de tous les FNB de titres à revenu fixe, Banque Nationale Marchés financiers envisage de créer une catégorie spécifique à ce type de fonds, afin de les isoler parmi les FNB de titres à revenu fixe. Les FNB de liquidité ont bénéficié de la hausse des taux d’intérêt en 2022, qui a fait baisser les prix des obligations et rendu les rendements sur les comptes plus attractifs.

En février, les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes, américaines et à haut rendement ont également reçu des entrées de fonds significatives, soit 277 M$, 341 M$ et 253 M$ respectivement.

Du côté des sorties, les obligations de sociétés canadiennes et les FNB d’actions privilégiées ont été les seules catégories de titres à revenu fixe à enregistrer des rachats nets en février.

Même après une année 2022 volatile sur le plan des rendements sur les marchés, les FNB multiactifs ont fait preuve de résilience en prolongeant leur série d’entrées de fonds qui dure depuis près de cinq ans. Cette catégorie a recueilli 357 M$ d’actifs nouveaux en février, principalement grâce aux FNB d’allocation d’actifs alternatifs.

Moins demandés, les FNB d’actions

En février, les FNB d’actions ont enregistré des créations nettes de 955 M$, comparativement à des rachats nets de 328 M$ en janvier. Les entrées sont concentrées surtout dans les actions canadiennes (608 M$) et dans les actions de pays développés de marché large (370 M$). Les FNB d’actions canadiennes représentent plus du tiers des parts du marché, pour des actifs totaux de 77 G$ sur les 204,6 G$ en FNB d’actions

Pour les deux premiers mois de 2023, les FNB d’actions américaines ont été le seul secteur géographique des FNB à avoir connu des rachats (- 273 M$) sur 627 M$ pour janvier et février 2023

Les FNB de soins de santé (149 M$) et de matières premières (126 M$) ont enregistré les plus importantes créations nettes parmi les FNB d’actions sectorielles, tandis que le secteur des finances a affiché des rachats de 254 M$. On note également des sorties nettes de capitaux dans les FNB sectoriels de l’énergie et des technologies.

Pour les deux premiers mois de 2023 dans le secteur des FNB d’actions, trois types de fonds affichent des créations nettes, soit les FNB de dividendes/revenus, les fonds qui portent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et les FNB d’actions à faible volatilité.

Les FNB ESG tirent les marrons du feu

Les FNB de type ESG continuent d’attirer l’attention, malgré les débats entourant leur définition, souligne Banque Nationale Marchés financiers.

Ainsi, en février, ce type de fonds affiche des créations nettes de 363 M$, la majorité étant dans les FNB d’actions du genre (266 M$). L’actif sous gestion total en FNB ESG s’élevait à 11,8 G$ à la fin de février dernier, soit 3,6 % des actifs canadiens en FNB.

La suite de produits iShares ESG Aware (XSUS) et les FNB ESG gérés activement de Banque Nationale Investissements (BNI) ont continué à attirer de nouveaux fonds en février.

Pour les deux premiers mois de 2023, les créations nettes de FNB ESG se sont établies à 572 M$, dont 465 M$ pour des FNB d’actions ESG.

Pour la même période, les FNB thématiques ont reçu des créations nettes de 466 M$ et les FNB de dividendes se classent avantageusement dans leur catégorie avec des créations nettes de 293 M$. Par contre, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont affiché des rachats de 300 M$.

Par ailleurs, les FNB qui ont comme actif sous-jacent des cryptoactifs ont connu des créations nettes en dents de scie depuis le début de l’année. Après une brève poussée d’afflux en janvier, où les entrées nettes ont atteint 105 M$, ces fonds enregistrent des rachats nets de 52 M$ en février, ce qui est représentatif de leur volatilité, selon les analystes de BNMF.

Enfin, malgré la hausse du taux de l’inflation, les investisseurs n’ont pas cherché à s’en protéger en se tournant massivement vers les commodités. Alors qu’elles avaient enregistré des créations nettes de 24 M$ en janvier, elles ont plutôt affiché des rachats nets de 15 M$ en février.

Les 13 principaux émetteurs de FNB au Canada ont connu des créations nettes en février, tandis que de faibles rachats nets ont été observés chez CIBC, Manuvie, Desjardins et Guardian Capital. Placements CI affiche les plus importantes créations nettes de février (702 M$), suivie de BMO (623 M$), RBC iShares (543 M$) et Vanguard (495 M$).

Les apports nets affichés chez Banque Nationale Investissements (390 M$), Hamilton (167 M$), AGF (73 M$) et Fidelity (156 M$) ont représenté des parts significatives par rapport à leur actif initial.

Pour les deux premiers mois de 2023, CI arrive en tête des émetteurs au chapitre des créations nettes (1,26 G$), suivie de TD (852 M$), BNI (810 M$) et Horizons (380 M$).

Une quinzaine de nouveaux fonds ont vu le jour en février, notamment des FNB d’options d’achat couvertes, d’obligations à long terme, d’ESG et d’indices de marché larges. iShares a lancé cinq nouveaux fonds et Invesco en a initié trois. Les autres FNB ont été créés par Mulvihill, Placements CI et CIBC.

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Acquisition d’envergure https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/acquisition-denvergure/ Wed, 01 Feb 2023 00:13:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91852 À la fin de novembre, le Mouvement Desjardins a acquis de Guardian Capital Group, pour la somme de 750 M$, trois réseaux de distribution Worldsource.

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Le groupe coopératif se taille ainsi la première place au Canada parmi les réseaux de distribution indépendants en assurance et en épargne individuelle.

«Cette acquisition positionnera Desjardins comme un leader canadien en distribution indépendante, avec plus de 2 G$ de primes d’assurance vie en vigueur et 43 G$ en actif sous gestion, réparti dans des fonds communs, des fonds distincts et des valeurs mobilières, au 30 juin 2022», indiquait le communiqué de presse de l’acquéreur au moment de l’annonce.

C’est un positionnement que confirment George Mavroudis, président et chef de la direction de Guardian Capital Group, et Phil Marsillo, président et chef de la direction d’IDC Worldsource Insurance Network (IDC WIN). «On parle souvent du nombre de conseillers pour classer une firme, mais c’est un leurre, affirme le premier. On peut avoir beaucoup de conseillers, et pas de ventes.»

Phil Marsillo poursuit: «Le chiffre le plus éloquent tient aux ventes de primes de première année, qui dit le vrai volume de ventes, et selon cette mesure, IDC a tenu la première place au Canada au cours des dernières années.»

Lire également : Le parcours d’un bâtisseur

Trois entités Worldsource, dont les effectifs se chiffrent à 5 000, passent dans le giron de Desjardins, tout en continuant de fonctionner sous leur enseigne originale et avec leurs directions actuelles. IDC WIN, le plus important agent général d’assurance canadien, affiche des ventes annuelles de primes d’assurance s’élevant à 170 M$. Ajoutées aux 40 M$ qu’enregistre Desjardins, on parle de ventes totales de 210 M$.

Worldsource Financial Management (WFM) est un réseau de distribution de fonds communs de placement, tandis que Worldsource Securities (WSI) est un distributeur indépendant de valeurs mobilières de plein exercice. En ajoutant leurs actifs sous gestion (ASG) totaux d’environ 23 G$ aux 20 G$ d’ASG actuel de Desjardins, l’actif du mouvement coopératif à ce chapitre double pour atteindre quelque 44 G$.

Puisque les réseaux SFL et Desjardins Financial Securities Independent Network comptent 2 000 conseillers au Canada, le nouveau personnel acquis fait passer l’effectif total à 7 000, ce qui assure à Desjardins le premier rang au Canada, souligne Jean-Benoît Turcotti, porte-parole du Mouvement Desjardins.

Dans l’ensemble des actifs et du chiffre d’affaires de Desjardins, l’acquisition «ne fait pas bouger l’aiguille sur le bilan de façon importante», convient Denis Dubois, premier vice-président, gestion de patrimoine et assurance de personnes au Mouvement Desjardins. Cependant, s’empresse-t-il d’ajouter, «on voit la distribution comme une activité qui peut générer de la performance en soi».

Denis Dubois est formel : Desjardins acquiert un réseau ni exclusif ni captif, mais indépendant, qui va continuer de fonctionner selon sa propre dynamique d’affaires. «C’est hyper-stratégique pour notre activité de distribution, dit-il. Plus que jamais, cette indépendance va être au coeur de notre activité.»

La taille de l’acquisition est également cruciale pour offrir aux conseillers tous les services et appuis de plus en plus névralgiques, qu’il s’agisse de soutien informatique, d’analyse de données ou de cybersécurité. Ce sont des dimensions de plus en plus centrales à l’activité de conseil, «où les plus petites firmes sont plus vulnérables, fait valoir Denis Dubois. Il faut une certaine taille pour suivre la parade.»

Du côté de Guardian Capital, la transaction est survenue contre toute attente. «Ce n’était pas du tout dans notre plan stratégique de vendre ces lignes d’affaires», a lancé dès le début de notre entrevue George Mavroudis.

«On a été approchés de temps à autre pour vendre, mais on a toujours refusé», poursuit le dirigeant. Or, Desjardins a persévéré. «Au fil de nos échanges, j’ai vu qu’ils accordaient une grande valeur à la qualité des entreprises, à leur indépendance et aux gens qui les ont bâties. C’était beaucoup plus attrayant qu’une simple manoeuvre de consolidation, ce qui est souvent fort déstabilisant pour toutes les parties concernées», explique George Mavroudis.

Vague de consolidation

Les secteurs des agents généraux (AG) et des courtiers multidisciplinaires sont en voie de consolidation accélérée. «Desjardins ne fait que poursuivre une tendance établie par iA Groupe financier il y a quelques années avec l’acquisition de PPI, et par la Canada Vie avec l’achat du Groupe Financier Horizons, indique David Benamron, vice-président exécutif au Groupe Financier Botica. C’est une transaction qui ne surprend pas. On s’attend à ce que ça se poursuive avec d’autres acteurs nationaux.»

De tels acteurs n’abondent plus. HUB est le seul réseau indépendant d’envergure nationale qui n’est pas la propriété d’un assureur ou d’une banque, signale David Benamron, qui estime que cette société sera la prochaine cible des consolidateurs.

«Desjardins veut accroître son empreinte hors du Québec», se contente d’affirmer Denis Dubois. Il confirme implicitement que d’autres cibles sont en vue quand il mentionne qu’«on ne peut dire quels sont les deals dont on discute».

Certes, il reste quelques petits acteurs régionaux, mais leur nombre s’amenuise. Du côté du courtage multidisciplinaire au Québec, rappelle Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers, on recense seulement trois indépendants de premier plan actifs autant en investissement qu’en assurance:le Groupe Cloutier, PEAK et MICA.

Son énumération est éloquente: «Il y a 30 ans, on en comptait une quarantaine, il y a 10 ans, au moins une vingtaine. Ce ne sera pas une valeur ajoutée le jour où il n’y aura plus d’indépendants. On est des empêcheurs de danser en rond. Le client qui se sent mal conseillé vient chez nous.»

Le poids réglementaire croissant est un des principaux moteurs de la consolidation en cours, juge David Benamron, qui voit la tendance se dessiner vers les réseaux de vente dédiés. «À cause de la conformité, même si les courtiers sont indépendants, les agents vont vers un groupe restreint de fournisseurs. Présentement, un conseiller indépendant peut faire affaire avec autant d’agents généraux qu’il le veut, mais le problème de la conformité soulève la question suivante: où repose la responsabilité ? Pour la résoudre, le conseiller va probablement se déplacer vers le modèle des fonds communs:il devra faire affaire avec un seul AG.»

Selon David Benamron, il est sensé que les assureurs reluquent les réseaux de distribution indépendants. «Présentement, les conseillers peuvent abandonner un AG quand ils le veulent, mais ce sera moins évident à l’avenir.»

Cette logique explique pourquoi autant David Benamron que Gino-Sébastian Savard sont sceptiques quand Desjardins affirme qu’il préservera l’indépendance des réseaux Worldsource. «Desjardins a une politique interventionniste dans les portefeuilles de ses clients, affirme Gino-Sébastian Savard. C’est normal. Être à leur place, j’en ferais autant. La grosse marge n’est pas dans la distribution de produits, mais dans la fabrication.

La course, c’est d’élargir la distribution pour rendre les produits jusqu’aux clients.»

Selon lui, lorsqu’un assureur achète un réseau de distribution, il y a un risque qu’il favorise la vente de produits maison par des mesures incitatives ou des frais sur des produits de tiers.

Ce sont des soupçons dont se défendent Guardian et Desjardins. «C’est une perception que j’aurais partagée – jusqu’à ce que j’interagisse avec Desjardins, tranche George Mavroudis. Or, Desjardins a été très net dans son intention de maintenir l’indépendance des entreprises acquises.» Denis Dubois renchérit: «En ne préservant pas l’indépendance, on détruirait la valeur de la transaction !»

À la fin des années 2010, une réorganisation du réseau SFL avait poussé certains conseillers à se joindre à Aurrea Signature, courtier qu’IDC a acquis en 2020. Ces transfuges étaient mécontents de l’approche de Desjardins, et on peut se demander quelle sera leur réaction.

Aucuns remous à l’horizon, selon Christian Laroche, qui a annoncé son départ au 31 janvier 2023 de la présidence des opérations pour le Québec du Réseau d’assurance IDC Worldsource. Il a été remplacé par Adrien Legault, nommé vice-président et directeur général pour le Québec de ce réseau depuis le 1er janvier.

«Il faut dire que les gens de Desjardins de ce moment-là ne sont plus en place», dit Christian Laroche. Ces conseillers transfuges, poursuit-il, «n’ont pas d’inconfort avec la transaction en cours. Je dînais justement avec certains d’entre eux récemment. C’est sûr qu’il y a une certaine appréhension, comme pour toute transaction, mais ils me disaient qu’ils étaient bien à l’aise avec celle-ci.»

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Desjardins acquiert trois divisions de Guardian Capital Group https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-acquiert-trois-divisions-de-guardian-capital-group/ Wed, 30 Nov 2022 20:37:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90710 IDC Worldsource Insurance est impliqué dans la transaction.

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Avec l’acquisition de trois divisions de Guardian Capital Group, le Mouvement Desjardins continue de prendre de l’expansion à l’extérieur du Québec.

La coopérative financière de Lévis a conclu une entente avec Guardian Capital Group pour faire l’acquisition de ses activités de distribution en assurance, en fonds communs et en valeurs mobilières. La transaction, annoncée mercredi, est évaluée à 750 millions de dollars (M$).

Les actionnaires de Guardian Capital Group ont accueilli la transaction dans l’enthousiasme tandis que son action bondissait de 9,53$, ou 33,47%, à 38$ à la Bourse de Toronto en après-midi.

La vente des actifs apporte « une création de valeur » significative pour les actionnaires de l’entreprise, estime Phil Hardie, de Banque Scotia, qui évalue la valeur de l’actif net des acquisitions à « un peu moins » de 410 M$.

Le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, juge que la coopérative sort également gagnante de l’entente.

« Depuis 2015, on est très clair: dans nos orientations stratégiques, on veut diversifier nos sources de revenus à travers le Canada et prendre de l’expansion, explique-t-il en entrevue. Cette transaction-là, elle est hyperstratégique parce qu’elle se place très bien dans ce qu’on voulait faire. »

L’acquisition permet à Desjardins d’accroître son réseau de distribution à travers le Canada. « On avait déjà près de 2000 conseillers indépendants à travers le Canada, rappelle le dirigeant. Là, on en ajoute 5000. On va passer à 7000. Ça demeure des conseillers indépendants qui vont continuer d’offrir la gamme de produits qui leur est accessible, mais c’est clair que ça nous donne une occasion supplémentaire d’augmenter notre distribution. »

Le portefeuille des trois divisions comprend 2 G$ de primes d’assurance vie en vigueur et 43G$ d’actif sous gestion, en date du 30 juin.

Le profil des divisions acquises est attrayant, ajoute le chef de l’exploitation du Mouvement Desjardins, Denis Dubois. Il a mentionné qu’il s’agissait d’une entreprise en croissance et qu’elle avait un taux de satisfaction élevé de la part des conseillers membres. « On voit que cette équipe est capable de croître en recrutant de nouveaux conseillers ou en faisant des acquisitions. »

La transaction devrait être conclue au cours du premier trimestre de 2023, sous réserve des conditions de clôture d’usage, incluant certaines approbations réglementaires.

Les activités de Guardian seront exploitées de façon indépendante et leurs équipes de direction et le personnel actuels demeureront en poste. « Pour nous, il n’est pas question d’aller jouer dans la très bonne performance, au contraire, on veut apprendre, développer, faire grandir. »

Les trois divisions qui changeront de mains sont l’assureur IDC Worldsource Insurance, le réseau de distribution de fonds communs de placement Worldsource Financial Management (WFM) et le distributeur de valeurs mobilières Worldsource Securities (WSI).

Depuis l’acquisition des activités canadiennes de State Farm en 2015, le Mouvement Desjardins a mis l’accent sur sa stratégie d’expansion à l’extérieur du Québec. Environ le tiers des revenus de la coopérative provient du reste du Canada.

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Trop jeune pour la retraite https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/trop-jeune-pour-la-retraite/ Mon, 20 Sep 2021 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82131 Phil Marsillo reconnaît qu'il est important que les opérations du Québec d'IDCy soient dirigées.

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À l’âge où l’on pense à la retraite, Phil Marsillo a trouvé un second souffle en dirigeant une grande entreprise en assurance.

Nommé président de l’agent général IDC Worldsource Insurance Network (IDC) en mars 2018, Phil Marsillo a entamé sa carrière en 1983 au sein de la Crown Life Insurance Company, un assureur ultérieurement acquis par la Canada Vie.

Après avoir décroché son diplôme en comptabilité de l’Université Concordia en 1983, il devient conseiller en sécurité financière « pour l’autonomie professionnelle et parce que j’ai eu, dès l’école secondaire, le goût de la finance. Je voulais aider les gens à mieux faire avec leur argent », raconte Phil Marsillo. Peu de temps après, il obtient le titre d’assureur vie agréé.

En 1999, il est nommé responsable de la distribution au Québec et dans l’est du Canada pour la Canada Vie. À la suite de l’acquisition de cette dernière par la Great-West Life en 2003, il est promu au poste de vice-président principal responsable de la distribution pour l’ensemble du Canada.

« La vie passe vite et elle passe encore plus vite quand on a la chance de participer à de grands défis comme le développement d’un nouveau modèle de distribution à la Canada Vie. Il y a eu une très forte croissance des ventes. J’ai été au coeur de l’action et j’ai côtoyé de très bonnes personnes », raconte Phil Marsillo.

Dans la foulée d’une réorganisation annoncée par la Canada Vie en 2016, il prend officiellement sa retraite au printemps de 2017. Toutefois, l’heure d’accrocher définitivement ses patins n’avait pas encore sonné.

« À un moment donné, je me suis trouvé dans un centre d’achats. En regardant autour de moi, je me suis rendu compte que j’étais vraiment trop jeune pour prendre ma retraite… », relate-t-il en riant.

L’homme qui a grandi dans le quartier Saint-Michel, à Montréal, n’avait pas dit son dernier mot.

« Être un gars de Saint-Michel, ça veut dire être fidèle à soi-même et être vrai. Les considérations d’argent ou de prestige n’influencent pas mes relations avec les autres. Je ne suis pas du genre à dire ou à faire n’importe quoi pour être le plus populaire du groupe. Je suis accessible et j’essaie d’aller chercher le meilleur de tout le monde », déclare-t-il.

Yan Charbonneau, président et directeur général d’AFL Groupe financier, estime que Phil Marsillo dit vrai lorsqu’il s’exprime ainsi.

Selon lui, « Phil est un homme de parole. Il fait ce qu’il dit et c’est ce que j’aime le plus en lui. À titre de président d’IDC, il a beaucoup de ressources à sa disposition, mais il ne s’en sert pas de façon déloyale. Par exemple, il ne surenchérit pas dans la bonification afin d’attirer de nouveaux conseillers. Avec lui, on joue fair-play. Phil est très passionné par le monde du courtage. »

Pourquoi IDC ?

Avoir été responsable de la distribution du géant Canada Vie a apporté un bel avantage: Phil Marsillo est connu dans toute l’industrie. À l’annonce de sa retraite, les offres d’emplois et de partenariats sont venues d’elles-mêmes. Pourquoi avoir choisi IDC?

« Je voulais mettre en pratique tout ce que j’avais appris au cours de ma carrière. Je voulais accomplir ce que j’avais en moi. Les acquisitions, les stratégies, les technologies, les relations avec les conseillers, les ventes et le marketing, tout m’intéresse! IDC a l’envergure et la capacité financière pour appuyer de belles stratégies de développement. Je ne pouvais pas dire non », explique-t-il.

Une des premières décisions du nouveau président d’IDC a été d’étendre la présence de l’entreprise au Québec. L’agent général ontarien partait de loin. C’est en janvier 2018, seulement, qu’IDC, fondé en 1998, ouvre son premier bureau au Québec. Il réunit trois employés dans un bureau situé à Pointe-Claire, dans l’ouest de l’île de Montréal.

Depuis son entrée en poste, Phil Marsillo a piloté trois acquisitions, dont celles d’Aurrea Signature, en janvier 2020, et des Agences d’assurance Copoloff, en octobre de la même année.

« IDC n’était pas présent au Québec. Il fallait bouger. Le Québec a une culture différente. Le marché est différent. Il faut connaître les gens. Un jour, le Québec représentera une part aussi importante dans les revenus d’IDC que son poids démographique à l’intérieur du Canada », dit Phil Marsillo.

Et ces acquisitions ont favorisé les ventes d’IDC.

Selon le rapport annuel 2020 du Guardian Capital Group, actionnaire majoritaire d’IDC, les primes annuelles de polices d’assurance (annual contractual premiums on insurance policies) ont atteint 140 M$ en 2020, en hausse de 12% par rapport à 2019 (elles étaient alors à 125 M$). L’actif sous administration en fonds distincts et en rentes à capitalisation (accumulation annuities) a grimpé à 7,2 G$ à la fin de 2020, comparativement à 6 G$ à la fin de 2019.

Dans ce même rapport, on ajoute que les revenus nets de commissions ont augmenté de 26% en 2020 pour atteindre 49,2 M$. Cela inclut 23,4 M$ en commissions de renouvellement, en hausse de 24% par rapport à 2019.

Au cours du premier trimestre de 2021, les revenus d’opérations d’IDC se sont chiffrés à 5,6 M$, comparativement à 3,5 M$ pendant la même période de l’année 2020, peut-on lire dans le « Management’s Discussion and Analysis First Quarter Report 2021 » du Guardian Capital Group.

Dans ses communications aux actionnaires, ce dernier souligne constamment l’apport d’Aurrea et de Copoloff.

IDC se présente comme « un leader » de la distribution en assurance de personnes. Son président signale avoir plus de 3 000 conseillers producteurs sous contrat. Au Québec, le chiffre est de « plus de 1000 », précise Phil Marsillo.

Y a-t-il d’autres acquisitions en vue au Québec? Phil Marsillo s’exprime avec prudence. « On ne peut pas s’arrêter en chemin… et on ne peut pas non plus prévoir l’avenir. Comme j’ai souvent l’occasion de le dire, il faut être deux pour danser le tango ! » dit-il en riant.

Dans l’immédiat, IDC consacre une partie de son énergie à l’intégration d’Aurrea et de Copoloff. « Historiquement, on a toujours aimé prendre notre temps avant de faire repartir la roue des acquisitions, explique Phil Marsillo. Une bonne partie de la valeur d’une acquisition réside dans le maintien de l’équipe en place. Le processus d’intégration doit se faire étape par étape, de façon à ce que toutes les parties soient à l’aise. »

En 2020, le logiciel d’arrière-boutique (back office) d’Aurrea a été arrimé à celui d’IDC. Dans le cas de Copoloff, « c’est en voie de se faire », précise Phil Marsillo.

Les marques Aurrea et Copoloff restent également en place. « Éventuellement, les conseillers seront invités à contacter les bureaux d’Aurrea ou de Copoloff les plus près de chez eux. Et à long terme, le marché se rendra compte qu’Aurrea, Copoloff et IDC, c’est la même compagnie », dit-il.

L’ex-président d’Aurrea, Christian Laroche, est devenu président des opérations d’IDC au Québec, ce qui englobe les activités de Copoloff. Il n’occupe pas ces fonctions de façon temporaire, souligne Phil Marsillo : « Je sais combien il est important que les opérations du Québec d’IDC ne soient pas dirigées de l’Ontario ! »

L’acquisition d’Aurrea incluait sa filiale Pro Spect assurances, spécialiste du référencement en ligne. Au cours des neuf premiers mois de l’année 2020, Pro Spect a distribué plus de 12000 pistes de ventes (leads) aux conseillers d’Aurrea, ce qui a contribué à hausser son chiffre d’affaires de 20,7% par rapport à la même période de 2019. Ce rôle est en voie de s’étendre à l’ensemble des opérations d’IDC.

« Nous voulons absolument déployer Pro Spect à l’ensemble du Canada. Nous sommes en train de faire des tests dans diverses régions du pays », affirme Phil Marsillo.

Conseillers performants

IDC ne s’en cache pas: l’entreprise se construit avec l’ajout continuel de conseillers jugés hautement performants (top-producing advisors). Le rapport annuel 2020 du Guardian Capital Group signale que 4,5 M$ ont été investis en 2019 dans le recrutement de conseillers d’élite. Le rapport annuel de 2019 souligne que 2018 a été « la meilleure année » d’IDC à ce sujet, la firme ayant investi plus de 25 M$ dans leur recrutement.

Rappelons que ces investissements concernent le rachat de blocs d’affaires placés par ces conseillers auprès d’autres agents généraux.

« Nous ciblons les grands producteurs. Nous bâtissons avec eux et nous voulons continuer à en recruter d’autres chaque année », dit Phil Marsillo.

Un grand producteur génère au moins 200000$ de primes de première année. Comme le révèle le premier rapport trimestriel 2021 du Guardian Capital Group, ces conseillers dits d’élite décrochent généralement des polices d’assurance plus sophistiquées avec des primes sensiblement plus élevées que la moyenne.

Cependant, IDC ne se limite pas aux grands producteurs. « Le minimum requis, c’est de travailler à temps plein dans le domaine, d’en faire une carrière et de distribuer des produits d’assurance et de placement, énonce Phil Marsillo. Si on n’a pas de permis en épargne collective, il faut être ouvert à travailler en équipe. Car plus on a de produits, plus on fidélise sa clientèle ! »

Défis technos

Pour Phil Marsillo, l’informatique constitue le grand chantier de l’heure en assurance de personnes. « On doit avoir de meilleurs indices sur nos prochains clients. Où sont-ils? Comment les rejoindre? Comment les intéresser à notre offre de produits et services? Plus que jamais, on a besoin de l’informatique pour en savoir plus », soutient le président d’IDC.

Les agents généraux ont un grand rôle à jouer dans ce développement, poursuit-il: « L’informatique représente de gros investissements. » Il n’en déplore pas moins un certain retard technologique du côté des assureurs.

« La COVID -19 a mis en lumière la nécessité d’accélérer les changements technologiques. Les assureurs doivent simplifier et uniformiser les processus électroniques de signature, de proposition, de tarification et d’émission des contrats. Les clients doivent suivre l’évolution de leurs dossiers. Par exemple, lorsqu’on achète chez Apple ou Amazon, on est constamment informé de l’avancement de notre commande. La même chose devrait se faire en assurance. Cela a un impact sur les achats », dit-il.

La vente à distance avec conseillers devrait aussi être facilitée par les assureurs, estime Phil Marsillo: « On n’y est pas à 100%. Dans l’industrie, on tient encore au face-à-face en personne. Or, les rencontres par Zoom et Webex devraient être considérées comme des rencontres de type face-à-face. Mais des assureurs le refusent encore. »

Phil Marsillo a toujours pris soin, au fil de sa carrière, de participer à la vie des organismes représentant l’industrie. Il s’est notamment impliqué à la Chambre de la sécurité financière, à l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes ainsi qu’à l’Association canadienne des agences indépendantes de courtage d’assurance vie (CAILBA).

« Ça m’a donné l’occasion d’apprendre et d’être mieux informé. Plus on s’informe, plus on en donne! » dit-il. Et selon toute probabilité, il en donnera encore longtemps.

« J’ai encore faim et je veux continuer à apprendre. Il y a beaucoup à apprendre! Cela dit, je suis aussi conscient du fait qu’il y a une vie à l’extérieur du travail et qu’il faut la vivre bien. Je sais aussi qu’à un moment donné, je devrai ralentir. Mais ce jour-là n’est pas encore venu… », confie le gars de Saint-Michel qui a toujours la passion du courtage vissée au cœur.

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Worldsource choisit le soutient numérique de Fidelity https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/worldsource-choisit-le-soutient-numerique-de-fidelity/ Tue, 07 Jul 2020 12:07:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67457 Ce partenariat lui permettra de bénéficier notamment de services de compensation et de garde.

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Dans l’optique d’améliorer son écosystème numérique, la maison de courtage de plein exercice Worldsource Securities, une filiale de Guardian Capital Group, conclut un partenariat avec Fidelity.

« Nous demeurons axés sur le développement et l’intégration de la meilleure technologie qui soit, en étant pleinement conscients de l’évolution du contexte de gestion de patrimoine et de notre engagement à l’égard de l’innovation, a déclaré Anthony Messina, président et chef de la direction de Worldsource Securities. Après avoir évalué toutes les options qui nous étaient offertes afin de procurer l’expérience conseiller-client que nous nous sommes engagés de fournir, il était clair que Fidelity était le meilleur choix vu son degré d’innovation, de souplesse et d’engagement envers le service. »

Fidelity offre donc à Worldsource Securities l’accès à uniFide, une plateforme pour les conseillers, ainsi qu’à la plateforme d’accueil numérique uOpen.

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IDC avale Aurrea Signature https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/idc-avale-aurrea-signature/ Wed, 08 Jan 2020 13:23:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63476 L'agent général canadien IDC Worldsource Insurance Network fait son entrée dans le marché québécois par la grande porte suite à l'acquisition surprise, réalisée le 31 décembre dernier, d'Aurrea Signature.

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Très peu présent jusqu’ici au Québec, IDC avait procédé en septembre dernier à l’achat d’un petit agent général montréalais du nom de Courtage en Assurance Leslie Machan. « Une première qui ne devrait pas être une dernière », signalait alors le site de Finance et Investissement.

En entrevue ce matin avec Finance et Investissement, le président d’IDC, Phil Marsillo, signale qu’IDC n’avait jusqu’ici que trois employés au Québec, dans un bureau du West Island montréalais.

« La croissance organique demande du temps. Le marché est compétitif et nous voulions devenir un joueur pancanadien. Aurrea constitue une entreprise d’envergure et en forte croissance. Nous partageons les mêmes valeurs, comme le service de qualité aux conseillers indépendants », dit Phil Marsillo.

Par cette transaction dont les conditions ne sont pas connues, IDC accède ainsi au réseau des 1 200 conseillers d’Aurrea. Elle met également la main sur plus de 370 M$ d’actifs en fonds distincts.

« En 2019, nous avons affiché un taux de croissance de 14 %. Et nous avons généré 13 M$ en primes d’assurance », dit Christian Laroche.

Ex-président d’Aurrea, Christian Laroche est devenu le président des opérations du Québec d’IDC

Selon Phil Marsillo, la quarantaine d’employés d’Aurrea n’a rien à craindre pour leur avenir.

« Il n’y aura pas de rationalisations d’effectifs. Il n’y a pas de dédoublements de postes. Le marché québécois est différent. Par exemple, les spécialistes en conformité sont partout en demande car ce secteur est en pleine expansion ! », dit-il.

Certaines caractéristiques d’Aurrea pourraient être transposées à l’échelle canadienne. « Je pense notamment au référencement et à la gestion des leads pour les conseillers, un secteur où Aurrea avait développé une expertise reconnue. Aurrea a aussi de grandes forces dans le numérique », ajoute Phil Marsillo.

L’actif en fonds distincts d’IDC dépasse maintenant 5,5 G$ et le nombre de conseillers indépendants passe au-dessus de la barre des 4 000, précise Phil Marsillo.

IDC est la propriété de Guardian Capital Group.

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