Hamilton ETFs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 06 Feb 2025 13:22:18 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Hamilton ETFs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les FNB conserveront leur lancée en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-conserveront-leur-lancee-en-2025/ Wed, 12 Feb 2025 10:46:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105333 FOCUS FNB — Le point sur 6 tendances et occasions de l’année.

L’article Les FNB conserveront leur lancée en 2025 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En 2025, le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) continuera de surfer sur les tendances de 2024, dont l’attrait pour les FNB d’actions suivants des indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière et les FNB de titre à revenu fixe. Et les émetteurs devraient tenter de tirer avantage de nombreuses occasions, dont celles sur le plan des FNB gérés activement, des FNB d’actifs privés et certains changements règlementaires qui amèneront un vent de dos pour le secteur.

C’est ce qui ressort de deux notes envoyées à des clients par une équipe d’analystes en stratégies et en vente de FNB chez Valeurs mobilières TD. Voici un résumé des principales tendances.

Forte demande pour les FNB

En 2024, les FNB canadiens ont accumulé des créations nettes annuelles de 75,5 milliards de dollars (G$), dépassant de 30 % le record de 58 G$ enregistré en 2021.

Le mois de décembre 2024 a également battu les records de créations nettes mensuelles pour le marché canadien des FNB, avec 10,6 G$. « C’est la première fois que les FNB canadiens enregistrent des entrées de fonds de plus de 10 milliards de dollars en un seul mois ! » fait valoir VMTD.

Les actifs totaux en FNB canadiens ont franchi la barre des 500 G$, grâce aux gains du marché et à l’afflux d’argent dans les FNB de différentes catégories d’actifs.

Par ailleurs, à l’instar de 2023, les FNB et les fonds communs de placement canadiens ont obtenu des apports nets de capitaux divergeant. Les ventes nettes de fonds communs de placement ont totalisé 15,2 G$ en 2024, indique l’Institut des fonds d’investissement du Canada. « Il s’agit de la première année de ventes nettes positives depuis 2021. Les ventes de cette année ont été influencées par plusieurs facteurs importants. En particulier, les excellents rendements des marchés boursiers et obligataires ont probablement contribué à accroître la confiance des investisseurs. La réduction de l’inflation a créé un contexte économique plus stable qui, combiné à la baisse des taux d’intérêt et à la hausse des taux d’épargne des ménages, a augmenté les sommes disponibles à investir », lit-on dans leur rapport annuel.

VMTD s’attend à une adoption croissante des FNB parmi les clients, en particulier, parmi les investisseurs des générations les plus jeunes.

En 2024, les FNB d’actions indiciels ont accumulé le plus d’actifs, avec des créations nettes de 32,4 G$, suivis par les FNB d’obligations (excluant les FNB du marché monétaire ou de liquidités), avec des entrées nettes de 21,6 G$. Les FNB d’allocation d’actifs ont capté 10,9 G$ en créations nettes en 2024, les FNB d’actions ayant recours à des stratégies de ventes d’options d’achats couvertes, 4,5 G$ en entrées nettes, et les FNB d’actions gérées activement, 4,2 G$.

Davantage de fonds et d’émetteurs

En 2024, 231 nouveaux FNB ont été lancés au Canada (par rapport à 167 nouveaux FNB en 2023), ce qui représente une augmentation de 12 % des FNB d’une année à l’autre, selon Valeurs mobilières TD. La majorité des nouveaux FNB étaient des FNB d’actions (123), mais les FNB de titres à revenu fixe (76), d’allocation mixte (11) et alternatifs (11) ont également connu une bonne année de nouveaux lancements. Le nombre de FNB canadiens s’élève donc à 1 542 pour la fin de l’année.

Une partie de ces lancements proviennent de celles de nouveaux émetteurs de fonds, qui ont pénétré le marché canadien des FNB. En 2024, JP Morgan, Capital Group, LongPoint, Corton Capital, and Quadravest ont fait leur entrée sur le marché canadien, accumulant plus de 470 M$ en actifs. Capital Group et JP Morgan ont rassemblé des actifs FNB de 280 millions de dollars et 130 millions de dollars, respectivement.

Ainsi, alors qu’à la fin de l’année 2023 le marché comptait 41 émetteurs, on en comptait 45 à la fin de 2024, selon l’IFIC.

Parmi tous les émetteurs canadiens de FNB, RBC iShares a enregistré les entrées les plus importantes (18,2 G$) l’an dernier, suivi de BMO et de Vanguard avec 17,2 G$ et 13,7 G$ d’entrées nettes respectives.

Les émetteurs (dont l’actif sous gestion est supérieur à 1 milliard de dollars) qui ont enregistré la plus forte croissance de leur actif sous gestion net d’une année sur l’autre sont Fidelity, dont l’actif sous gestion a augmenté de 161 %, et Desjardins, dont l’actif sous gestion a augmenté de 142 %, selon Valeurs mobilières TD.

En vogue, la gestion active

Bien que les créations nettes de FNB à gestion passive aient été plus importantes que celles des FNB à gestion active l’année dernière, ces dernières ont continué à gagner du terrain auprès des investisseurs. Au total, les FNB à gestion active ont enregistré des entrées nettes de 31,9 G$, soit 42 % du total des entrées.

« Les FNB actifs ne représentent que 31 % des actifs sous gestion du marché canadien des FNB, alors que les FNB passifs en représentent 69 %. En outre, 70 % des nouveaux FNB lancés en 2024 étaient des FNB à gestion active, ce qui indique un intérêt croissant pour les stratégies actives. Cette tendance devrait se poursuivre en 2025 avec l’arrivée d’un plus grand nombre de gestionnaires de fonds actifs sur le marché des FNB », mentionne VMTD.

En effet, VMTD s’attend à ce que davantage de stratégies actives deviennent disponibles dans les enveloppes de FNB dans les prochaines années.

Par ailleurs, les stratégies actives et les FNB à tranche protégée pourraient intéresser certains investisseurs ayant déjà une forte position indicielle dans un portefeuille et qui s’inquièterait de marchés financiers potentiellement stables.

De plus, les FNB de titres à revenu fixe offrant des rendements plus faibles dans un cycle de réduction des taux, les clients peuvent également rechercher activement des FNB à rendement plus élevé, tels que des stratégies à revenu fixe et d’options d’achat couvertes à rendement plus élevé pour répondre à leurs besoins de revenus, fait valoir VMTD.

Par ailleurs, l’attrait pour les FNB offrant de meilleurs rendements pourrait se manifester parmi les FNB de titres à revenu fixe investissant dans des obligations d’entreprises à haut rendement, des titres adossés à des actifs et des prêts bancaires. Bien que ces FNB « aient été l’une des super vedettes du marché américain des FNB en 2024, ces fonds ont connu des entrées nettes modérées au Canada », indique VMTD.

D’autres FNB de ventes d’option d’achat

Bien que les FNB d’actions utilisant une stratégie de vente d’options d’achat couvertes soient déjà populaires au Canada et aux États-Unis, 2025 pourrait être une année record pour ce type de FNB. Ces FNB peuvent surclasser les marchés boursiers lorsque celui-ci est stable ou baissier, mais ils sous-performent souvent dans les marchés haussiers. Ces fonds pourraient donc battre la performance du marché en 2025 si la tendance haussière du marché des actions s’essouffle.

De plus, dans la perspective de nouvelles baisses de taux, la plupart des FNB de titres à revenu fixe peinent à atteindre le rendement de 5 % auquel de nombreux investisseurs se sont habitués. « Les FNB d’option d’achat couverte, en tant que stratégie moins touchée par les changements de taux, sont devenus des alternatives attrayantes pour les investisseurs en quête de rendement. L’un de nos précédents rapports hebdomadaires soulignait que la baisse des taux entraînait souvent un afflux de capitaux dans ce type de FNB. Par conséquent, les FNB d’options d’achat couvertes devraient s’attendre à des entrées plus importantes en 2025 », lit-on dans le rapport de VMTD.

Par ailleurs, les FNB de vente d’options d’achat couverte sur des titres de revenu fixe devraient aussi continuer de connaître de la croissance au Canada dans les prochaines années. Les émetteurs canadiens de FNB qui ciblent ce sous-secteur sont Harvest, Hamilton, Global X, Evolve et CI, selon VMTD.

Bientôt des FNB d’actifs privés

Les FNB ayant comme actif sous-jacent des actifs de marchés privés pourraient être à l’origine de la prochaine vague de croissance du secteur des FNB. Aux États-Unis, State Street et Apollo ont déposé une demande de FNB de crédit privé en septembre 2024. En outre, plusieurs grands gestionnaires d’actifs américains, dont BlackRock, étudient également les moyens de rendre les actifs privés plus accessibles aux investisseurs en utilisant l’enveloppe des FNB.

« Le secteur des FNB s’efforce de relever des défis tels que les écarts de liquidité entre la structure des FNB et leurs avoirs illiquides, ce qui fait des FNB d’actifs privés un ajout potentiellement révolutionnaire au marché. En décembre 2024, BondBloxx a lancé le premier FNB de crédit privé aux États-Unis, lançant officiellement la course aux FNB d’actifs privés », lit-on dans la note.

Le secteur canadien des FNB n’est pas en reste par rapport à cet attrait. Par exemple, l’Accelerate Diversified Credit Income Fund (INCM CN) offre une exposition à un portefeuille diversifié de prêts directs garantis de premier rang. D’autres FNB, comme le NBI Global Private Equity ETF (NGPE CN), visent à obtenir une exposition aux sociétés de capital-investissement cotées en Bourse, telles que KKR, Blackstone et Apollo, selon VMTD : « Compte tenu de l’environnement réglementaire progressiste du Canada, il ne serait pas surprenant de voir un FNB sur les actifs privés arriver au Canada prochainement. »

Bienvenue aux assureurs

En 2025, de nouvelles directives réglementaires qui favorisent la détention de FNB de titres à revenu fixe par des assureurs de personnes canadiens entreront en vigueur.

Les assureurs-vie canadiens sont d’importants détenteurs d’obligations, mais pas de FNB obligataires. « Historiquement, la détention d’un FNB peut entraîner des charges en capital réglementaire beaucoup plus élevées que la détention du même portefeuille par le biais d’obligations individuelles. Toutefois, la nouvelle méthode de calcul prévue par la directive LICAT de 2025 élimine en grande partie le traitement punitif du capital pour les FNB de titres à revenu fixe basés sur un indice, ce qui facilite l’achat et la détention de ce type de FNB par les assureurs vie », explique VMTD.

Selon une étude de la Banque du Canada, 41 % des actifs des assureurs-vie canadiens sont des obligations, soit environ 400 G$, rapporte VMTD : « Si les FNB obligataires peuvent attirer 5 % de ces actifs obligataires, 20 milliards de dollars afflueront dans les FNB obligataires. Cela équivaut au total des entrées de fonds dans les FNB obligataires au Canada en 2024. »

L’article Les FNB conserveront leur lancée en 2025 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les créations nettes de FNB poursuivent leur lancée en janvier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-creations-nettes-de-fnb-poursuivent-leur-lancee-en-janvier/ Wed, 12 Feb 2025 10:23:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105483 FOCUS FNB – Les entrées nettes des FNB du marché monétaire atteignent alors 1 G$.

L’article Les créations nettes de FNB poursuivent leur lancée en janvier est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 8,8 milliards de dollars (G$) en janvier, marquant un début d’année solide, bien qu’inférieur aux entrées nettes mensuelles records de décembre (10,6 G$). Selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les FNB canadiens totalisaient 539,9 G$ à la fin de janvier.

Les FNB d’actions ont attiré 4,5 G$ pour le premier mois de l’année, un montant inférieur aux 7,8 G$ de décembre 2024. La majorité de ces entrées ont pris le chemin de FNB d’actions américaines, avec 3,3 G$, notamment dans les FNB VFV, XSP, XQQ et EQL/F. Le rapport souligne que trois de ces FNB sont couverts contre les risques de change, ce qui témoigne d’une réaction des investisseurs relativement à l’appréciation continue du dollar américain par rapport au dollar canadien.

Les FNB d’actions mondiales ont attiré plus de 2 G$ en entrées nettes, tandis que les FNB d’actions canadiennes ont enregistré des rachats nets de 860 millions de dollars (M$), principalement en raison de rachats dans les secteurs financiers (651 M$) et de l’énergie (312 M$). Les secteurs des matières premières, des soins de santé et de l’immobilier ont également observé des rachats.

Les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont capté l’essentiel des apports de capital (3 G$).

Le revenu fixe rebondit

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur redressement en janvier, avec des créations nettes de 2,7 G$. Ils poursuivent la dynamique amorcée en décembre où ils avaient attiré 2,3 G$.

Dans un environnement de volatilité accrue, les FNB de marché monétaire ont retrouvé leur popularité, avec la plus grande création mensuelle en six mois, indique BNMF. Malgré des rendements en baisse, les FNB de marché monétaire (CASH, CMR, HISA) ont attiré des entrées nettes de 1 G$, après avoir récolté 46 M$ en décembre.

Les fonds d’obligations d’entreprises canadiennes, d’obligations américaines, nord-américaines et étrangères ont attiré des entrées nettes, tandis que les FNB d’obligations à long terme et les actions privilégiées ont affiché des rachats nets.

Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont confirmé leur attrait auprès des investisseurs avec des entrées nettes de 1,1 G$ en janvier, comparativement à 897 M$ en décembre 2024. Les FNB de matières premières ont enregistré des entrées nettes de 59 M$, en progression par rapport au mois précédent.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont retrouvé le chemin des apports de capitaux en janvier, avec des entrées nettes de 98 M$, après avoir enregistré des rachats importants en décembre. La version canadienne du FNB Bitcoin IBIT d’iShares a attiré 65 M$ dès son lancement en janvier.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu un mois de janvier fructueux sur le plan des créations nettes. RBC iShares arrive en tête avec des entrées nettes de 2,2 G$. Vanguard suit avec 1,8 G$ et Fidelity se positionne avec 780 M$. TDAM et Mackenzie complètent le top 5 avec respectivement 480 M$ et 454 M$.

Le FNB Vanguard S&P 500 index (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes de janvier (882 M$). Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a enregistré les plus importantes sorties nettes (631 M$).

Côté innovation, 28 FNB ont été lancés en janvier, incluant des FNB sur des actions individuelles, des FNB à échéance ciblée, des FNB de Bitcoin, un FNB alternatif et des FNB gérés activement. Harvest et Fidelity ont lancé chacun 6 nouveaux FNB. TD, Hamilton, iShares, Dynamic, Franklin et Wavefront ont également participé au lancement de nouveaux fonds.

Le lancement du FNB canadien Bitcoin IBIT iShares a incité Fidelity à diminuer ses frais sur ses FNB de Bitcoin, tandis que Hamilton a annulé les frais de gestion de ses nouveaux FNB pendant un an, mentionne le rapport de BNMF.

Les FNB ESG continuent de croître

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 270 M$ de créations nettes en janvier, malgré l’incertitude politique liée à la démission du premier ministre Justin Trudeau, précisent les auteurs du rapport, Daniel Strauss, Tiffany Zhang et Linda Ma. L’essor de janvier a porté l’actif sous gestion à 18 G$. Les FNB ESG d’actions ont attiré 236 M$, dont 144 M$ pour les actions américaines. Les FNB ESG canadiens de titres à revenu fixe ont capté 28 M$.

Cette progression a été soutenue par trois FNB en particulier : l’Invesco ESG Nasdaq 100 Index ETF (QQCE), l’iShares ESG Aware MSCI EM Index ETF (XSEM) et l’iShares ESG Aware MSCI USA Index ETF (XSUS), qui ont chacun attiré 30 M$ de créations nettes.

Enfin, BNMF note que le terme « durable » a été retiré du nom du FNB Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF (BREA), renommé Brompton Global Infrastructure ETF (BGIE) le 21 janvier. Son mandat n’a toutefois pas changé pour autant. « C’est la troisième fois qu’un FNB ESG au Canada modifie son nom pour supprimer les termes liés à l’ESG », précise le rapport.

L’article Les créations nettes de FNB poursuivent leur lancée en janvier est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le marché canadien des FNB est de plus en plus encombré https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-marche-canadien-des-fnb-est-de-plus-en-plus-encombre/ Wed, 11 Dec 2024 11:10:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104614 FOCUS FNB — Plus de 180 nouveaux FNB ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens jusqu’à présent en 2024.

L’article Le marché canadien des FNB est de plus en plus encombré est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Dans un marché des FNB déjà très encombré, le rythme des lancements de nouveaux produits est incessant. Au cours des 11 premiers mois de l’année, plus de 180 nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) ont fait leur entrée sur les marchés boursiers canadiens. C’est environ 40 de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente.

Plusieurs fonds offrant une exposition à l’intelligence artificielle (IA), le thème le plus en vogue de 2024, sont venus s’ajouter à la gamme des FNB thématiques existants. Le premier à sortir du lot en janvier a été l’Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI).

Au milieu de l’année, le FNB intelligence artificielle mondiale CI (TSX : CIAI), l’Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) et le FNB Global X Indice intelligence artificielle et technologie (TSX : AIGO) se sont joints à eux.

« Bien qu’elle en soit encore à ses débuts, l’IA est une véritable mégatendance qui transforme déjà les entreprises, les industries et l’économie mondiale », constate Jennifer Sinopoli, vice-présidente exécutive et responsable de la distribution pour Gestion mondiale d’actifs CI.

Cette année, deux nouveaux venus ont fait leur apparition parmi les manufacturiers : Capital International Asset Management (Canada). (Capital Group Canada) et JPMorgan Asset Management (Canada) (JPMAM), toutes deux filiales de grandes sociétés américaines.

Capital Group Canada, qui propose des fonds communs de placement aux particuliers au Canada depuis novembre 2002, a lancé quatre FNB gérés activement, comprenant des actions mondiales et internationales, ainsi que des obligations mondiales. JPMAM a démarré avec une paire de FNB d’actions américaines axés sur le revenu. Les deux nouveaux venus ont déjà annoncé qu’ils allaient étendre leurs activités au-delà de leurs offres initiales lancées en octobre.

Dans l’ensemble, cependant, l’expansion des FNB a principalement été menée par les émetteurs de fonds déjà présents sur le marché. Et à l’exception notable des thématiques liées à l’IA, il y a eu davantage d’imitation que d’innovation dans le secteur des FNB canadiens.

Parmi les FNB obligataires à échéance cible, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), leader de longue date du marché et premier émetteur à se spécialiser dans ces FNB, a dû faire face à trois nouveaux concurrents sur ce segment des titres à revenu fixe. Contrairement aux fonds obligataires et aux FNB classiques, ceux qui ont un mandat d’échéance cible détiennent des obligations jusqu’à des dates précises, date à laquelle les fonds sont clôturés et le produit de la liquidation restitué aux investisseurs.

RBC GMA propose des FNB à échéance cible depuis 2011 et n’avait pas de concurrent direct jusqu’à janvier dernier, lorsque Guardian Capital a lancé quatre FNB investissant dans des obligations canadiennes de bonne qualité.

Gestion de Placements TD (GPTD) s’est jointe à la concurrence en avril avec trois FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines. En juillet, une autre société appartenant à une banque, Gestion d’actifs CIBC, a ajouté six FNB d’obligations canadiennes à échéance cible et trois autres FNB investissant dans des obligations américaines.

RBC GAM n’est pas en reste en ce qui concerne les nouveaux lancements. Elle a élargi la portée de sa gamme d’échéances cibles avec six FNB d’obligations américaines, chacun étant disponible en dollars américains ou en dollars canadiens.

Dans une catégorie spécialisée relativement nouvelle, les FNB à titre unique, Harvest ETFs est devenu le deuxième émetteur de fonds. En août, il a lancé sept FNB Harvest High Income Shares basés sur des actions américaines, chacun étant disponible sous forme de parts libellées au Canada ou aux États-Unis. La stratégie consiste à détenir des actions de qualité et à vendre des options d’achat couvertes pour générer des revenus, selon Michael Kovacs, président-directeur général de Harvest.

La nouvelle gamme de produits de Harvest fait suite aux FNB actions à revenu d’Investissements Purpose, offertes pour la première fois en décembre 2022, et qui emploient également des options d’achat couvertes sur des titres uniques.

Les offres de Purpose et de Harvest sont toutes deux des concurrentes des certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) négociés en bourse et gérés par la CIBC. Lancés en juillet 2021, les CCAÉ offrent une exposition aux actions américaines couverte contre le risque de change, mais n’utilisent pas d’options sur actions.

Des dizaines d’autres nouveaux FNB utilisent des options d’achat couvertes et d’autres stratégies d’options pour générer des rendements plus élevés. L’une des sociétés les plus actives dans ce domaine est Global X Investments Canada. En mai, elle a ajouté sept produits à sa gamme de FNB axés sur le revenu, dont certains utilisent également l’effet de levier. Deux autres FNB obligataires à rendement amélioré ont suivi en novembre.

Hamilton ETFs a ajouté sept FNB à sa gamme Yield Maximizer, et Harvest a complété sa vaste gamme de FNB d’options d’achat couvertes avec des fonds à revenu fixe, des fonds équilibrés et des fonds sectoriels industriels.

Evolve Funds Group, Fidelity Investments Canada, Invesco Canada, JPMAM et Gestion de placements Manuvie ont également contribué à la prolifération des produits assortis d’options.

Autres ajouts notables à l’univers des FNB en 2024 :

  • Franklin Templeton Canada est entré dans la compétition des FNB à faible volatilité avec des stratégies d’actions canadiennes, américaines et internationales qui recherchent également des dividendes supérieurs à la moyenne. « Cette stratégie combinée de recherche de dividendes élevés et durables et de faible volatilité offre aux conseillers le meilleur des deux mondes et complète un portefeuille de stratégies actives et passives en visant à fournir un revenu plus élevé et à réduire le risque global », décrit le premier vice-président Ahmed Farooq, responsable de la distribution des FNB aux particuliers chez Franklin Templeton. La société a également rejoint les rangs des fournisseurs de portefeuilles de FNB, dont les actifs sont constitués d’autres FNB, en lançant des portefeuilles conservateurs, de base, de croissance et entièrement composés d’actions.
  • Une variante de d’indicialisaiton passive sur le marché boursier américain est l’iShares S&P 500 3 % Capped Index ETF (TSX : XUSC), qui limite chaque participation, quelle que soit sa capitalisation boursière. Le plafonnement à 3 % réduit l’exposition aux actions dites « les sept Magnifiques », telles que Nvidia, Apple et Microsoft, qui ont connu une croissance impressionnante, mais se négocient à des valorisations élevées par rapport à l’ensemble du marché.
  • Fidelity a lancé une série de FNB de fonds acheteur/vendeurs et de fonds neutres par rapport au marché. Il s’agit notamment du fonds Fonds Fidelity Alternatif canadien à positions longues/courtes (Cboe : FCLS), axé sur le marché intérieur, et d’une stratégie long-short mondiale. Fonds Dynamic est intervenu avec deux produits de stratégies alternatives à revenu fixe lancés en novembre.

Les changements de produits survenus dans l’industrie en 2024 n’ont pas tous impliqué un lancement. Depuis le début de l’année, une quarantaine de FNB ont été supprimés. GPTD, par exemple, s’est débarrassé des cinq FNB de sa gamme TD Morningstar ESG. Cette suppression, intervenue en juin, reflète la baisse de popularité des mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le FNB Global X sur les obligations d’entreprises ESG, qui a été supprimé en février, est une autre victime de ce type de stratégie.

Parmi les stratégies thématiques, Evolve et Fidelity ont tous deux mis fin à leurs FNB métavers, tandis que CI et Global X ont maintenu les leurs. Cependant, les victimes de l’élagage des produits de Global X comprenaient des produits de niche investissant dans la marijuana, les psychédéliques et l’hydrogène aux États-Unis.

À la fin du mois de novembre, il y avait plus de 1 500 FNB cotés au Canada.

L’article Le marché canadien des FNB est de plus en plus encombré est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Comment les entreprises conçoivent-elles les ticker ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-les-entreprises-concoivent-elles-les-ticker/ Tue, 15 Oct 2024 05:07:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103511 Les produits financiers dont les noms sont mémorables attirent davantage d’investisseurs

L’article Comment les entreprises conçoivent-elles les ticker ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Stephanie Wolfe se réjouit chaque fois que sa société s’apprête à inscrire un nouveau fonds négocié en Bourse (FNB) à la cote, car cela lui donne l’opportunité de contribuer à trouver un ticker —, un code alphanumérique unique désignant une action ou un FNB — astucieux. Elle estime que ce processus requiert une grande réflexion.

« Pour en arriver là, il faut faire preuve de réflexion et de créativité », explique Stephanie Wolfe, vice-présidente exécutive et responsable du marketing chez Global X Investments Canada, à Toronto. « C’est très amusant. »

Avec la prolifération des produits financiers, les gestionnaires d’actifs font jouer leurs muscles mentaux pour trouver des symboles mémorables.

Prenez CASH, qui est le nom du FNB Global X Épargne à intérêt élevé. C’est l’un des symboles les plus échangés à la Bourse de Toronto (TSX) depuis le début de l’année, selon le Groupe TMX, qui gère la bourse principale et la Bourse de croissance TSX.

« CASH s’est très bien comporté pour nous […] parce qu’un bon symbole est celui qui peut communiquer ce que fait le produit en seulement quatre lettres », affirme Stephanie Wolfe.

Un effort de collaboration

Environ 1 000 FNB sont cotés à la Bourse de Toronto et 200 à Cboe Canada. Chaque mois, de nouveaux FNB entrent en scène.

« C’est pourquoi il est de plus en plus difficile d’attirer l’attention des investisseurs sur les indices de prix », explique Stephanie Wolfe.

Son équipe de professionnels du marketing a tendance à trouver des tickers, puis de recueillir l’avis des équipes chargées des produits, des questions juridiques et de la conformité.

« Nous travaillons en collaboration avec les autres équipes pour nous assurer que nous obtenons les meilleures idées », rapporte Stephanie Wolfe.

Parfois, l’exposition ou le thème sous-jacent d’un FNB peut être une source d’inspiration, permettant à la société de dénicher des opportunités exceptionnelles. Par exemple, CHPS est le nom du FNB Global X Indice des semiconducteurs.

Michael Kovacs, président-directeur général de Harvest ETFs, explique que son entreprise a une stratégie similaire. Par exemple, le ticker du FNB Harvest indiciel Voyages et loisirs est TRVL.

« C’est davantage le thème ou le secteur que le code boursier qui détermine la réussite ou l’échec d’un investissement, avance Michael Kovacs. Le ticker est un moyen qui permet de se souvenir d’un élément accrocheur lorsqu’on décide de faire un investissement. »

La répétition aide également les fournisseurs à différencier leurs fonds de ceux de leurs concurrents.

La plupart des tickers de Harvest commencent par un H, comme le FNB Harvest de revenu Leaders des soins de santé (TSX : HHL), le FNB Harvest de croissance et de revenu Chefs de file des technologies (TSX : HTA) et le FNB Harvest équipondéré de revenu Services publics mondiaux (TSX : HUTL), ce qui permet à l’entreprise de se faire un nom sur le marché, souligne Michael Kovacs.

Hamilton ETFs utilise le mot « MAX » à la fin du nom des fonds de sa série de FNB maximisant le rendement, notamment le FNB Services publics maximiseur de rendement Hamilton (TSX : UMAX), le FNB Sociétés financières canadiennes maximiseur de rendement Hamilton (TSX : HMAX) et le FNB Fonds de Placement Immobilier maximiseur de rendement Hamilton (TSX : RMAX).

Des études ont montré que les produits financiers dotés de symboles boursiers significatifs sont plus performants en tant qu’investissements. Une étude réalisée en 2019 par le Pomona College a analysé les performances de 82 actions et a révélé que les entreprises dotées de symboles évocateurs ont surperformé le marché d’environ 8 % entre 2006 et 2018.

L’étude fait suite à une analyse réalisée en 2009 par les chercheurs Alex Head, Gary Smith et Julia Wilson, qui ont testé la même théorie de 1984 à 2005 et ont obtenu des résultats similaires.

Rob Marocco, responsable mondial de la cotation des FNB chez Cboe Global Markets à New York, a déclaré que les fonds thématiques dotés d’un ticker accrocheur « trouvent généralement un écho » auprès des investisseurs. De même, « avoir une symbologie commune dans les suites — je pense que c’est un autre domaine où nous avons vu [le succès] ».

Obtenir la cotation d’un ticker

Les sociétés doivent fournir à une bourse quelques options de ticker pour un FNB, et la bourse vérifie si elles sont déjà utilisées, rapporte Catherine Kee, porte-parole du Groupe TMX à Toronto.

« L’entreprise reçoit alors les tickers disponibles et fait son choix », explique Catherine Kee.

Les tickers sont partagés entre les bourses, précise Rob Marocco, « donc ce n’est pas parce qu’un ticker n’est pas utilisé aujourd’hui qu’il n’est pas réservé ou utilisé ailleurs dans l’écosystème ».

Le processus de recherche et de vérification peut prendre plusieurs mois, en fonction du produit.

« Les produits nouveaux et inédits, tels que les FNB détenant des bitcoins au comptant aux États-Unis, ont pris beaucoup plus de temps à être validés, dit Rob Marocco. Les délais varient vraiment en fonction de la nouveauté du produit et/ou de la valeur mobilière. »

Si un produit est retiré de la liste, il faut environ un an pour que son ticker soit réintroduit dans la liste des noms disponibles au Canada, déclarent Catherine Kee et Rob Marocco.

Un avenir à cinq lettres ?

La TSX a introduit des symboles de téléscripteur à quatre lettres en novembre 2016 en réponse à « l’énorme intérêt de nos clients des marchés des actions », a informé le Groupe TMX à l’époque. Auparavant, les symboles étaient limités à trois lettres ou moins.

Michael Kovacs croyait alors que quatre lettres produiraient suffisamment de variations pour les tickers « pour un certain temps ». Il préfère d’ailleurs les tickers avec un maximum de quatre lettres.

Selon Rob Marocco, il est inévitable que les bourses introduisent des tickers à cinq lettres au fur et à mesure que les produits prolifèrent, mais cela nécessitera un « effort de l’ensemble du secteur ».

Stephanie Wolfe pourrait, elle aussi, envisager la nécessité d’introduire un jour des codes à cinq lettres.

Pour l’instant, elle se contente de ce qu’elle compare à un jeu de Scrabble : « Vous essayez de prendre ce thème, cette idée, et de la rendre vraiment simple avec seulement quatre lettres — en espérant bien sûr que personne d’autre n’ait encore trouvé l’idée ».

L’article Comment les entreprises conçoivent-elles les ticker ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les FNB du secteur de la santé, un investissement défensif ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-du-secteur-de-la-sante-un-investissement-defensif/ Thu, 03 Oct 2024 11:26:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103198 La démographie et les avancées technologiques devraient stimuler la croissance du secteur.

L’article Les FNB du secteur de la santé, un investissement défensif ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le secteur technologique a suscité un intérêt extraordinaire de la part des investisseurs au cours des dernières années. Mais un autre secteur a également fait des vagues en adoptant les avancées technologiques : celui de la santé.

C’est un secteur que les gestionnaires d’actifs suivent de près, alors que la population mondiale vieillit, que les traitements de perte de poids gagnent en popularité et qu’un flux constant d’innovations améliore les résultats pour les patients.

« Avec les nouvelles technologies et les nouvelles avancées, il est agréable de voir qu’il y a encore beaucoup de potentiel de croissance dans le secteur », rapporte Nick Piquard, stratège en chef des options chez Hamilton ETFs à Toronto. Nick Piquard est le gestionnaire principal du FNB Hamilton Healthcare Yield Maximizer (TSX : LMAX).

Ce fonds négocié en Bourse (FNB) de 120 millions de dollars (M$), lancé en février, offre une exposition à un portefeuille à poids égal composé principalement de sociétés américaines à grande capitalisation du secteur de la santé. Le FNB utilise une stratégie active d’options d’achat couvertes et comporte des frais de gestion de 0,65 %.

Ce produit détient les 20 plus grandes valeurs du secteur de la santé en Amérique du Nord, indique Nick Piquard. Parmi elles se trouvent notamment :

  • la société d’assurance et de services de santé UnitedHealth Group ;
  • la société pharmaceutique Eli Lilly & Co ;
  • la société pharmaceutique et biotechnologique Pfizer ;
  • et la société de sciences de la vie et de recherche clinique Thermo Fisher Scientific.

« Il y a de nombreuses sociétés pharmaceutiques dans le secteur qui sont plus défensives [et] ont de bons rendements en dividendes, mais on retrouve aussi beaucoup de potentiel de croissance avec les valeurs biotechnologiques et les valeurs d’appareils médicaux », affirme Nick Piquard.

Et compte tenu de la volatilité du portefeuille, « nous pouvons obtenir une bonne prime sur les options d’achat que nous vendons », explique-t-il.

Le Harvest Healthcare Leaders Income ETF (TSX : HHL) est une autre option. Une version du fonds couverte en dollars canadiens a été lancée en 2014, suivie d’une version en dollars américains en 2017 (TSX : HHL.U) et d’une version non couverte en dollars canadiens en 2020 (TSX : HHL.B).

HHL a un actif sous gestion de 1,5 milliard de dollars (G$) et un ratio des frais de gestion (RFG) de 0,99 %. Comme LMAX, HHL utilise une stratégie active d’options d’achat couvertes pour générer un rendement amélioré des distributions mensuelles.

Le FNB détient 20 sociétés mondiales de soins de santé à grande capitalisation, qui sont également pondérées. On retrouve notamment Johnson & Johnson, la société de santé animale Zoetis, la société d’outils médicaux, de logiciels et d’équipements Agilent Technologies et la société biopharmaceutique Amgen.

Pour constituer le portefeuille, Harvest ETFs a passé en revue le marché mondial à la recherche de sociétés de santé cotées en Amérique du Nord dont la capitalisation boursière est d’au moins 10 G$, résume Paul MacDonald, directeur des investissements et gestionnaire de portefeuille chez Harvest ETFs, basé à Oakville, en Ontario.

Cela a permis de cibler 85 sociétés, et 20 d’entre elles ont été sélectionnées. « Je pense que nous avons vraiment saisi l’essence des soins de santé diversifiés », assure Paul MacDonald.

Un porte-parole de Harvest précise que le fait de détenir 20 titres dans le FNB « [leur] permet de bien connaître les entreprises et, surtout, de pouvoir faire preuve d’une plus grande souplesse du point de vue de la négociation d’options ».

La société torontoise Brompton Funds a quant à elle lancé son fonds à capital fixe Global Healthcare Income & Growth Fund en 2015, mais l’a converti en FNB en 2018 (TSX : HIG).

Une version en dollars américains du Global Healthcare Income & Growth ETF (TSX : HIG.U) a été lancée en 2019.

Le FNB de Brompton, d’une valeur de 54 M$, offre une exposition à un portefeuille géré activement de sociétés mondiales de soins de santé à grande capitalisation. Comme LMAX et HHL, le portefeuille de HIG est complété par un programme exclusif d’options d’achat couvertes. Le RFG de HIG est de 0,96 %.

« Les investisseurs canadiens ont tendance à aimer les fonds avec des distributions améliorées, donc lorsque nous avons inscrit HIG en 2015, nous avons décidé d’adopter la même approche que pour plusieurs autres de nos fonds et de le rendre accessible à une stratégie avec options d’achat couvertes », a expliqué Chris Cullen, vice-président principal et responsable des FNB chez Brompton Funds à Toronto.

Le FNB Brompton détient notamment les titres de Novo Nordisk A/S, de la société de biotechnologie Intuitive Surgical et de la société de technologies médicales Stryker.

Les FNB Hamilton, Harvest et Brompton détiennent des titres qui se chevauchent, notamment ceux d’Eli Lilly & Co, de Merck & Co. et Johnson & Johnson.

Brompton a tendance à surpondérer les entreprises non pharmaceutiques dans son FNB parce qu’elles ne sont pas exposées aux mêmes risques que les entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, telles que la durée des cycles de développement des médicaments et l’expiration des brevets, déclare Mike Clare, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal de Brompton Funds.

« Nous avons un portefeuille assez diversifié dans le domaine de la santé, bien que nous ayons tendance à diviser ni plus ni moins le secteur de la santé en deux grands groupes, résume Mike Clare. Il y a d’un côté les valeurs pharmaceutiques et biotechnologiques, qui représentent environ de 55 % à 60 % du marché de la santé. Puis, de l’autre, tout le reste, c’est-à-dire les fabricants d’appareils médicaux, les prestataires de soins, les sociétés de services, les fournisseurs, les sciences de la vie, les outils, etc. »

Parmi les autres FNB du secteur de la santé au Canada, mentionnons le TD Global Healthcare Leaders Index ETF (TSX : TDOC), le iShares Global Healthcare ETF (TSX : XHC) et le BMO Equal Weight US Health Care Index ETF (TSX : ZHU).

À qui s’adressent ces fonds ?

Le secteur des soins de santé a tendance à être moins volatil que d’autres secteurs, tels que la technologie. Ainsi, investir dans des fonds de soins de santé « peut être un moyen clé pour les investisseurs d’obtenir une exposition au marché avec un peu moins de volatilité, un peu moins de risque », avance Mike Clare.

Les FNB du secteur de la santé permettent également aux investisseurs canadiens, dont les portefeuilles ont tendance à être sous-pondérés dans le secteur de la santé, de se diversifier et de s’attaquer au biais de leur pays d’origine, continue Mike Clare. Le secteur représente 0,3 % de la capitalisation boursière de la Bourse de Toronto, précise-t-il, contre environ 12 % aux États-Unis et sur les marchés mondiaux.

Nick Piquard est toutefois d’avis que les soins de santé sont « un secteur encore volatil », et que ceux qui cherchent à investir dans des FNB de soins de santé doivent avoir une certaine tolérance au risque.

Néanmoins, il estime que c’est précisément cette volatilité qui fait qu’une stratégie d’options d’achat couvertes convient aux fonds du secteur de la santé, car « le rendement des dividendes n’est pas terriblement élevé » au sein de ces entreprises.

« Lorsqu’il y a plus de volatilité, les prix des options d’achat sont plus élevés, ce qui permet d’obtenir un rendement plus élevé », dit Nick Piquard.

Les perspectives des FNB axés sur la santé

Le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, BlackRock prévoit que malgré la sous-performance relative du secteur de la santé en 2023, ses bénéfices prévisionnels à 12 mois devraient dépasser ceux de tous les autres secteurs en 2024.

Nick Piquard, Paul MacDonald et Mike Clare ont également fait part de perspectives positives. Ils ont rappelé qu’avec une personne sur six qui dépassera l’âge de 60 ans d’ici 2030, et compte tenu de la croissance démographique de la classe moyenne dans les pays en développement, les dépenses en matière de santé sont susceptibles d’augmenter.

Ils ont ajouté que les avancées technologiques dans le domaine des soins de santé, telles que la chirurgie assistée par robot, l’intelligence artificielle et le séquençage génomique, de même que la popularité croissante des médicaments GLP-1 pour le diabète et la perte de poids, constituent des développements notables qui auront un impact sur le secteur.

« Ces puissants moteurs ne sont pas près de disparaître. Et à court terme, je vois des opportunités tactiques dans certaines des rotations que nous observons sur les marchés plus larges », assure Paul MacDonald.

En outre, la pandémie de grippe aviaire a révélé les failles des systèmes de santé dans le monde entier et mis en évidence la nécessité pour les gouvernements d’investir dans les soins de santé, ajoute Nick Piquard.

Mike Clare souligne les caractéristiques défensives du secteur de la santé. « Évidemment, lorsque l’économie entre dans une phase de ralentissement ou de récession — ce qui n’est pas notre scénario de base — les revenus et les bénéfices du secteur de la santé résistent généralement très bien », rappelle-t-il.

« Vous pouvez arrêter d’acheter des meubles pour votre maison, mais vous n’allez pas arrêter de vous procurer les soins de santé dont vous avez besoin pour vivre en bonne santé, n’est-ce pas ? »

L’article Les FNB du secteur de la santé, un investissement défensif ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les actions des deux principales compagnies ferroviaires ne bougent guère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-actions-des-deux-principales-compagnies-ferroviaires-ne-bougent-guere/ Thu, 29 Aug 2024 11:52:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102540 L’arrêt du transport ferroviaire de marchandises à l’échelle nationale devrait coûter 341 M$ par jour à l’économie canadienne.

L’article Les actions des deux principales compagnies ferroviaires ne bougent guère est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les trains de marchandises à travers le Canada se sont arrêtés le 22 août après l’échec des négociations entre les deux principales compagnies ferroviaires du pays et le syndicat représentant leurs employés, ce qui a entraîné des problèmes pour l’économie, la chaîne d’approvisionnement et les navetteurs.

Les investisseurs se sont toutefois consolés en constatant que les actions de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) n’ont guère été affectées malgré le lock-out de plus de 9 000 travailleurs et la fermeture de leurs réseaux après l’échec des multiples rondes de négociations avec le syndicat des Teamsters.

À l’heure de la fermeture des marchés le 22 août, les actions du CN étaient en hausse de 0,58 %, tandis que celles de CPKC étaient en hausse de 0,84 %.

« Elles surperforment le marché en général aujourd’hui, donc je pense qu’une grande partie des mauvaises nouvelles a déjà été prise en compte », analyse Nick Piquard, stratège en chef des options chez Hamilton ETFs à Toronto, en entrevue.

Hamilton ETFs investit dans les deux compagnies ferroviaires par le biais du FNB Hamilton Utilities Yield Maximizer (UMAX).

« Cela aura un impact important sur l’économie. Cela ne touche pas seulement CN Rail et CP [KC], mais aussi tous les clients, les navetteurs, etc. Il est donc évident que tout le monde souhaite que ce problème soit résolu », affirme-t-il.

Mais Nick Piquard n’a pas exprimé d’inquiétude majeure quant à l’impact du lock-out sur le fonds. UMAX est composé de plusieurs participations dans divers secteurs, de sorte que même si CPKC et CN devaient enregistrer de mauvaises performances, l’impact de l’arrêt de travail ne serait pas significatif, a-t-il déclaré. Ces sociétés représentent respectivement 7,4 % et 7,0 % du fonds.

« Nous avons des télécoms, des pipelines, des [actions] de production d’énergie, donc le fonds est largement diversifié », assure-t-il.

Laura Lau, première vice-présidente et directrice des investissements chez Brompton Funds à Toronto, fait écho à ces remarques.

Le fonds Sustainable Power & Infrastructure Split Corp. de Brompton (TSX : PWI) détient CPKC avec une pondération de 3,4 %.

« Il ne s’agit pas d’une part importante du fonds, c’est pourquoi nous ne sommes pas si inquiets. Mais cela va ralentir la croissance économique au Canada », souligne Laura Lau en entrevue.

Les compagnies ferroviaires ont déclaré qu’elles avaient été contraintes au lock-out pour éviter des grèves à brève échéance, a rapporté Reuters.

Laura Lau a fait remarquer qu’il y avait déjà eu des arrêts de travail dans les chemins de fer au Canada, mais jamais dans deux grandes compagnies ferroviaires à la fois. C’est pourquoi elle s’attend à ce qu’il y ait « plus de chances que le gouvernement intervienne d’une manière ou d’une autre ».

Le premier ministre Justin Trudeau a appelé les deux parties à trouver un accord. Le 22 août, le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a évoqué l’article 107 du Code canadien du travail afin d’ordonner au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d’imposer « un arbitrage exécutoire final » aux parties.

Les dommages économiques potentiels d’un arrêt du transport ferroviaire de marchandises à l’échelle nationale sont évalués à plusieurs milliards de dollars. À cet égard, l’agence de notation Moody’s a prévenu que l’arrêt de travail pourrait coûter 341 millions de dollars (M$) par jour à l’économie canadienne, les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de l’industrie manufacturière étant les plus durement touchés.

« Le Canada s’approche d’un précipice économique et le temps presse », avertit Moody’s dans une note publiée le 21 août, quelques heures avant que les compagnies ferroviaires ne mettent les travailleurs en lock-out.

Avec les informations de La Presse Canadienne

L’article Les actions des deux principales compagnies ferroviaires ne bougent guère est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>