Hamilton ETFs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 09 Oct 2024 16:11:23 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Hamilton ETFs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Comment les entreprises conçoivent-elles les ticker ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-les-entreprises-concoivent-elles-les-ticker/ Tue, 15 Oct 2024 05:07:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103511 Les produits financiers dont les noms sont mémorables attirent davantage d’investisseurs

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Stephanie Wolfe se réjouit chaque fois que sa société s’apprête à inscrire un nouveau fonds négocié en Bourse (FNB) à la cote, car cela lui donne l’opportunité de contribuer à trouver un ticker —, un code alphanumérique unique désignant une action ou un FNB — astucieux. Elle estime que ce processus requiert une grande réflexion.

« Pour en arriver là, il faut faire preuve de réflexion et de créativité », explique Stephanie Wolfe, vice-présidente exécutive et responsable du marketing chez Global X Investments Canada, à Toronto. « C’est très amusant. »

Avec la prolifération des produits financiers, les gestionnaires d’actifs font jouer leurs muscles mentaux pour trouver des symboles mémorables.

Prenez CASH, qui est le nom du FNB Global X Épargne à intérêt élevé. C’est l’un des symboles les plus échangés à la Bourse de Toronto (TSX) depuis le début de l’année, selon le Groupe TMX, qui gère la bourse principale et la Bourse de croissance TSX.

« CASH s’est très bien comporté pour nous […] parce qu’un bon symbole est celui qui peut communiquer ce que fait le produit en seulement quatre lettres », affirme Stephanie Wolfe.

Un effort de collaboration

Environ 1 000 FNB sont cotés à la Bourse de Toronto et 200 à Cboe Canada. Chaque mois, de nouveaux FNB entrent en scène.

« C’est pourquoi il est de plus en plus difficile d’attirer l’attention des investisseurs sur les indices de prix », explique Stephanie Wolfe.

Son équipe de professionnels du marketing a tendance à trouver des tickers, puis de recueillir l’avis des équipes chargées des produits, des questions juridiques et de la conformité.

« Nous travaillons en collaboration avec les autres équipes pour nous assurer que nous obtenons les meilleures idées », rapporte Stephanie Wolfe.

Parfois, l’exposition ou le thème sous-jacent d’un FNB peut être une source d’inspiration, permettant à la société de dénicher des opportunités exceptionnelles. Par exemple, CHPS est le nom du FNB Global X Indice des semiconducteurs.

Michael Kovacs, président-directeur général de Harvest ETFs, explique que son entreprise a une stratégie similaire. Par exemple, le ticker du FNB Harvest indiciel Voyages et loisirs est TRVL.

« C’est davantage le thème ou le secteur que le code boursier qui détermine la réussite ou l’échec d’un investissement, avance Michael Kovacs. Le ticker est un moyen qui permet de se souvenir d’un élément accrocheur lorsqu’on décide de faire un investissement. »

La répétition aide également les fournisseurs à différencier leurs fonds de ceux de leurs concurrents.

La plupart des tickers de Harvest commencent par un H, comme le FNB Harvest de revenu Leaders des soins de santé (TSX : HHL), le FNB Harvest de croissance et de revenu Chefs de file des technologies (TSX : HTA) et le FNB Harvest équipondéré de revenu Services publics mondiaux (TSX : HUTL), ce qui permet à l’entreprise de se faire un nom sur le marché, souligne Michael Kovacs.

Hamilton ETFs utilise le mot « MAX » à la fin du nom des fonds de sa série de FNB maximisant le rendement, notamment le FNB Services publics maximiseur de rendement Hamilton (TSX : UMAX), le FNB Sociétés financières canadiennes maximiseur de rendement Hamilton (TSX : HMAX) et le FNB Fonds de Placement Immobilier maximiseur de rendement Hamilton (TSX : RMAX).

Des études ont montré que les produits financiers dotés de symboles boursiers significatifs sont plus performants en tant qu’investissements. Une étude réalisée en 2019 par le Pomona College a analysé les performances de 82 actions et a révélé que les entreprises dotées de symboles évocateurs ont surperformé le marché d’environ 8 % entre 2006 et 2018.

L’étude fait suite à une analyse réalisée en 2009 par les chercheurs Alex Head, Gary Smith et Julia Wilson, qui ont testé la même théorie de 1984 à 2005 et ont obtenu des résultats similaires.

Rob Marocco, responsable mondial de la cotation des FNB chez Cboe Global Markets à New York, a déclaré que les fonds thématiques dotés d’un ticker accrocheur « trouvent généralement un écho » auprès des investisseurs. De même, « avoir une symbologie commune dans les suites — je pense que c’est un autre domaine où nous avons vu [le succès] ».

Obtenir la cotation d’un ticker

Les sociétés doivent fournir à une bourse quelques options de ticker pour un FNB, et la bourse vérifie si elles sont déjà utilisées, rapporte Catherine Kee, porte-parole du Groupe TMX à Toronto.

« L’entreprise reçoit alors les tickers disponibles et fait son choix », explique Catherine Kee.

Les tickers sont partagés entre les bourses, précise Rob Marocco, « donc ce n’est pas parce qu’un ticker n’est pas utilisé aujourd’hui qu’il n’est pas réservé ou utilisé ailleurs dans l’écosystème ».

Le processus de recherche et de vérification peut prendre plusieurs mois, en fonction du produit.

« Les produits nouveaux et inédits, tels que les FNB détenant des bitcoins au comptant aux États-Unis, ont pris beaucoup plus de temps à être validés, dit Rob Marocco. Les délais varient vraiment en fonction de la nouveauté du produit et/ou de la valeur mobilière. »

Si un produit est retiré de la liste, il faut environ un an pour que son ticker soit réintroduit dans la liste des noms disponibles au Canada, déclarent Catherine Kee et Rob Marocco.

Un avenir à cinq lettres ?

La TSX a introduit des symboles de téléscripteur à quatre lettres en novembre 2016 en réponse à « l’énorme intérêt de nos clients des marchés des actions », a informé le Groupe TMX à l’époque. Auparavant, les symboles étaient limités à trois lettres ou moins.

Michael Kovacs croyait alors que quatre lettres produiraient suffisamment de variations pour les tickers « pour un certain temps ». Il préfère d’ailleurs les tickers avec un maximum de quatre lettres.

Selon Rob Marocco, il est inévitable que les bourses introduisent des tickers à cinq lettres au fur et à mesure que les produits prolifèrent, mais cela nécessitera un « effort de l’ensemble du secteur ».

Stephanie Wolfe pourrait, elle aussi, envisager la nécessité d’introduire un jour des codes à cinq lettres.

Pour l’instant, elle se contente de ce qu’elle compare à un jeu de Scrabble : « Vous essayez de prendre ce thème, cette idée, et de la rendre vraiment simple avec seulement quatre lettres — en espérant bien sûr que personne d’autre n’ait encore trouvé l’idée ».

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Les FNB du secteur de la santé, un investissement défensif ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-du-secteur-de-la-sante-un-investissement-defensif/ Thu, 03 Oct 2024 11:26:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103198 La démographie et les avancées technologiques devraient stimuler la croissance du secteur.

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Le secteur technologique a suscité un intérêt extraordinaire de la part des investisseurs au cours des dernières années. Mais un autre secteur a également fait des vagues en adoptant les avancées technologiques : celui de la santé.

C’est un secteur que les gestionnaires d’actifs suivent de près, alors que la population mondiale vieillit, que les traitements de perte de poids gagnent en popularité et qu’un flux constant d’innovations améliore les résultats pour les patients.

« Avec les nouvelles technologies et les nouvelles avancées, il est agréable de voir qu’il y a encore beaucoup de potentiel de croissance dans le secteur », rapporte Nick Piquard, stratège en chef des options chez Hamilton ETFs à Toronto. Nick Piquard est le gestionnaire principal du FNB Hamilton Healthcare Yield Maximizer (TSX : LMAX).

Ce fonds négocié en Bourse (FNB) de 120 millions de dollars (M$), lancé en février, offre une exposition à un portefeuille à poids égal composé principalement de sociétés américaines à grande capitalisation du secteur de la santé. Le FNB utilise une stratégie active d’options d’achat couvertes et comporte des frais de gestion de 0,65 %.

Ce produit détient les 20 plus grandes valeurs du secteur de la santé en Amérique du Nord, indique Nick Piquard. Parmi elles se trouvent notamment :

  • la société d’assurance et de services de santé UnitedHealth Group ;
  • la société pharmaceutique Eli Lilly & Co ;
  • la société pharmaceutique et biotechnologique Pfizer ;
  • et la société de sciences de la vie et de recherche clinique Thermo Fisher Scientific.

« Il y a de nombreuses sociétés pharmaceutiques dans le secteur qui sont plus défensives [et] ont de bons rendements en dividendes, mais on retrouve aussi beaucoup de potentiel de croissance avec les valeurs biotechnologiques et les valeurs d’appareils médicaux », affirme Nick Piquard.

Et compte tenu de la volatilité du portefeuille, « nous pouvons obtenir une bonne prime sur les options d’achat que nous vendons », explique-t-il.

Le Harvest Healthcare Leaders Income ETF (TSX : HHL) est une autre option. Une version du fonds couverte en dollars canadiens a été lancée en 2014, suivie d’une version en dollars américains en 2017 (TSX : HHL.U) et d’une version non couverte en dollars canadiens en 2020 (TSX : HHL.B).

HHL a un actif sous gestion de 1,5 milliard de dollars (G$) et un ratio des frais de gestion (RFG) de 0,99 %. Comme LMAX, HHL utilise une stratégie active d’options d’achat couvertes pour générer un rendement amélioré des distributions mensuelles.

Le FNB détient 20 sociétés mondiales de soins de santé à grande capitalisation, qui sont également pondérées. On retrouve notamment Johnson & Johnson, la société de santé animale Zoetis, la société d’outils médicaux, de logiciels et d’équipements Agilent Technologies et la société biopharmaceutique Amgen.

Pour constituer le portefeuille, Harvest ETFs a passé en revue le marché mondial à la recherche de sociétés de santé cotées en Amérique du Nord dont la capitalisation boursière est d’au moins 10 G$, résume Paul MacDonald, directeur des investissements et gestionnaire de portefeuille chez Harvest ETFs, basé à Oakville, en Ontario.

Cela a permis de cibler 85 sociétés, et 20 d’entre elles ont été sélectionnées. « Je pense que nous avons vraiment saisi l’essence des soins de santé diversifiés », assure Paul MacDonald.

Un porte-parole de Harvest précise que le fait de détenir 20 titres dans le FNB « [leur] permet de bien connaître les entreprises et, surtout, de pouvoir faire preuve d’une plus grande souplesse du point de vue de la négociation d’options ».

La société torontoise Brompton Funds a quant à elle lancé son fonds à capital fixe Global Healthcare Income & Growth Fund en 2015, mais l’a converti en FNB en 2018 (TSX : HIG).

Une version en dollars américains du Global Healthcare Income & Growth ETF (TSX : HIG.U) a été lancée en 2019.

Le FNB de Brompton, d’une valeur de 54 M$, offre une exposition à un portefeuille géré activement de sociétés mondiales de soins de santé à grande capitalisation. Comme LMAX et HHL, le portefeuille de HIG est complété par un programme exclusif d’options d’achat couvertes. Le RFG de HIG est de 0,96 %.

« Les investisseurs canadiens ont tendance à aimer les fonds avec des distributions améliorées, donc lorsque nous avons inscrit HIG en 2015, nous avons décidé d’adopter la même approche que pour plusieurs autres de nos fonds et de le rendre accessible à une stratégie avec options d’achat couvertes », a expliqué Chris Cullen, vice-président principal et responsable des FNB chez Brompton Funds à Toronto.

Le FNB Brompton détient notamment les titres de Novo Nordisk A/S, de la société de biotechnologie Intuitive Surgical et de la société de technologies médicales Stryker.

Les FNB Hamilton, Harvest et Brompton détiennent des titres qui se chevauchent, notamment ceux d’Eli Lilly & Co, de Merck & Co. et Johnson & Johnson.

Brompton a tendance à surpondérer les entreprises non pharmaceutiques dans son FNB parce qu’elles ne sont pas exposées aux mêmes risques que les entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, telles que la durée des cycles de développement des médicaments et l’expiration des brevets, déclare Mike Clare, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal de Brompton Funds.

« Nous avons un portefeuille assez diversifié dans le domaine de la santé, bien que nous ayons tendance à diviser ni plus ni moins le secteur de la santé en deux grands groupes, résume Mike Clare. Il y a d’un côté les valeurs pharmaceutiques et biotechnologiques, qui représentent environ de 55 % à 60 % du marché de la santé. Puis, de l’autre, tout le reste, c’est-à-dire les fabricants d’appareils médicaux, les prestataires de soins, les sociétés de services, les fournisseurs, les sciences de la vie, les outils, etc. »

Parmi les autres FNB du secteur de la santé au Canada, mentionnons le TD Global Healthcare Leaders Index ETF (TSX : TDOC), le iShares Global Healthcare ETF (TSX : XHC) et le BMO Equal Weight US Health Care Index ETF (TSX : ZHU).

À qui s’adressent ces fonds ?

Le secteur des soins de santé a tendance à être moins volatil que d’autres secteurs, tels que la technologie. Ainsi, investir dans des fonds de soins de santé « peut être un moyen clé pour les investisseurs d’obtenir une exposition au marché avec un peu moins de volatilité, un peu moins de risque », avance Mike Clare.

Les FNB du secteur de la santé permettent également aux investisseurs canadiens, dont les portefeuilles ont tendance à être sous-pondérés dans le secteur de la santé, de se diversifier et de s’attaquer au biais de leur pays d’origine, continue Mike Clare. Le secteur représente 0,3 % de la capitalisation boursière de la Bourse de Toronto, précise-t-il, contre environ 12 % aux États-Unis et sur les marchés mondiaux.

Nick Piquard est toutefois d’avis que les soins de santé sont « un secteur encore volatil », et que ceux qui cherchent à investir dans des FNB de soins de santé doivent avoir une certaine tolérance au risque.

Néanmoins, il estime que c’est précisément cette volatilité qui fait qu’une stratégie d’options d’achat couvertes convient aux fonds du secteur de la santé, car « le rendement des dividendes n’est pas terriblement élevé » au sein de ces entreprises.

« Lorsqu’il y a plus de volatilité, les prix des options d’achat sont plus élevés, ce qui permet d’obtenir un rendement plus élevé », dit Nick Piquard.

Les perspectives des FNB axés sur la santé

Le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, BlackRock prévoit que malgré la sous-performance relative du secteur de la santé en 2023, ses bénéfices prévisionnels à 12 mois devraient dépasser ceux de tous les autres secteurs en 2024.

Nick Piquard, Paul MacDonald et Mike Clare ont également fait part de perspectives positives. Ils ont rappelé qu’avec une personne sur six qui dépassera l’âge de 60 ans d’ici 2030, et compte tenu de la croissance démographique de la classe moyenne dans les pays en développement, les dépenses en matière de santé sont susceptibles d’augmenter.

Ils ont ajouté que les avancées technologiques dans le domaine des soins de santé, telles que la chirurgie assistée par robot, l’intelligence artificielle et le séquençage génomique, de même que la popularité croissante des médicaments GLP-1 pour le diabète et la perte de poids, constituent des développements notables qui auront un impact sur le secteur.

« Ces puissants moteurs ne sont pas près de disparaître. Et à court terme, je vois des opportunités tactiques dans certaines des rotations que nous observons sur les marchés plus larges », assure Paul MacDonald.

En outre, la pandémie de grippe aviaire a révélé les failles des systèmes de santé dans le monde entier et mis en évidence la nécessité pour les gouvernements d’investir dans les soins de santé, ajoute Nick Piquard.

Mike Clare souligne les caractéristiques défensives du secteur de la santé. « Évidemment, lorsque l’économie entre dans une phase de ralentissement ou de récession — ce qui n’est pas notre scénario de base — les revenus et les bénéfices du secteur de la santé résistent généralement très bien », rappelle-t-il.

« Vous pouvez arrêter d’acheter des meubles pour votre maison, mais vous n’allez pas arrêter de vous procurer les soins de santé dont vous avez besoin pour vivre en bonne santé, n’est-ce pas ? »

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Les actions des deux principales compagnies ferroviaires ne bougent guère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-actions-des-deux-principales-compagnies-ferroviaires-ne-bougent-guere/ Thu, 29 Aug 2024 11:52:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102540 L’arrêt du transport ferroviaire de marchandises à l’échelle nationale devrait coûter 341 M$ par jour à l’économie canadienne.

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Les trains de marchandises à travers le Canada se sont arrêtés le 22 août après l’échec des négociations entre les deux principales compagnies ferroviaires du pays et le syndicat représentant leurs employés, ce qui a entraîné des problèmes pour l’économie, la chaîne d’approvisionnement et les navetteurs.

Les investisseurs se sont toutefois consolés en constatant que les actions de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) n’ont guère été affectées malgré le lock-out de plus de 9 000 travailleurs et la fermeture de leurs réseaux après l’échec des multiples rondes de négociations avec le syndicat des Teamsters.

À l’heure de la fermeture des marchés le 22 août, les actions du CN étaient en hausse de 0,58 %, tandis que celles de CPKC étaient en hausse de 0,84 %.

« Elles surperforment le marché en général aujourd’hui, donc je pense qu’une grande partie des mauvaises nouvelles a déjà été prise en compte », analyse Nick Piquard, stratège en chef des options chez Hamilton ETFs à Toronto, en entrevue.

Hamilton ETFs investit dans les deux compagnies ferroviaires par le biais du FNB Hamilton Utilities Yield Maximizer (UMAX).

« Cela aura un impact important sur l’économie. Cela ne touche pas seulement CN Rail et CP [KC], mais aussi tous les clients, les navetteurs, etc. Il est donc évident que tout le monde souhaite que ce problème soit résolu », affirme-t-il.

Mais Nick Piquard n’a pas exprimé d’inquiétude majeure quant à l’impact du lock-out sur le fonds. UMAX est composé de plusieurs participations dans divers secteurs, de sorte que même si CPKC et CN devaient enregistrer de mauvaises performances, l’impact de l’arrêt de travail ne serait pas significatif, a-t-il déclaré. Ces sociétés représentent respectivement 7,4 % et 7,0 % du fonds.

« Nous avons des télécoms, des pipelines, des [actions] de production d’énergie, donc le fonds est largement diversifié », assure-t-il.

Laura Lau, première vice-présidente et directrice des investissements chez Brompton Funds à Toronto, fait écho à ces remarques.

Le fonds Sustainable Power & Infrastructure Split Corp. de Brompton (TSX : PWI) détient CPKC avec une pondération de 3,4 %.

« Il ne s’agit pas d’une part importante du fonds, c’est pourquoi nous ne sommes pas si inquiets. Mais cela va ralentir la croissance économique au Canada », souligne Laura Lau en entrevue.

Les compagnies ferroviaires ont déclaré qu’elles avaient été contraintes au lock-out pour éviter des grèves à brève échéance, a rapporté Reuters.

Laura Lau a fait remarquer qu’il y avait déjà eu des arrêts de travail dans les chemins de fer au Canada, mais jamais dans deux grandes compagnies ferroviaires à la fois. C’est pourquoi elle s’attend à ce qu’il y ait « plus de chances que le gouvernement intervienne d’une manière ou d’une autre ».

Le premier ministre Justin Trudeau a appelé les deux parties à trouver un accord. Le 22 août, le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a évoqué l’article 107 du Code canadien du travail afin d’ordonner au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d’imposer « un arbitrage exécutoire final » aux parties.

Les dommages économiques potentiels d’un arrêt du transport ferroviaire de marchandises à l’échelle nationale sont évalués à plusieurs milliards de dollars. À cet égard, l’agence de notation Moody’s a prévenu que l’arrêt de travail pourrait coûter 341 millions de dollars (M$) par jour à l’économie canadienne, les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de l’industrie manufacturière étant les plus durement touchés.

« Le Canada s’approche d’un précipice économique et le temps presse », avertit Moody’s dans une note publiée le 21 août, quelques heures avant que les compagnies ferroviaires ne mettent les travailleurs en lock-out.

Avec les informations de La Presse Canadienne

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