Horizons ETF Management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 03 Jun 2024 14:45:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Horizons ETF Management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La retraite pour cet expert en FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/la-retraite-pour-cet-expert-en-fnb/ Mon, 10 Jun 2024 04:17:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101218 Il attribue son succès à son équipe.

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Après trois décennies dans l’industrie financière, Alain Desbiens, qui a fait sa marque à titre d’expert en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), a pris sa retraite le 1er mai dernier.

Il occupait alors le poste de directeur, FNB BMO à BMO Gestion mondiale d’actifs, qui l’avait engagé en avril 2010. Alain Desbiens fut le premier employé recruté comme démarcheur de la division FNB de BMO, il y a 14 ans. « Rapidement, un collègue de l’Ontario et un autre de la Colombie-Britannique sont arrivés et nous avons créé le volet de la représentation auprès des conseillers », relate-t-il.

Au moment d’entrer à BMO, Alain Desbiens était depuis près de deux ans vice-président régional des ventes, est du Québec, à Fiera Capital.

« J’étais très heureux chez Fiera », dit-il. Or, pour lui, le défi était « trop grand, trop excitant, pour ne pas le relever ».

Nombreux sont ceux qui remettent en question sa décision. « Les gens disaient : “Tu es fou ! Tu pars de chez Fiera pour offrir des FNB chez BMO ?!” ».

À l’époque, les FNB sont méconnus. Certains les dénigrent. D’autres estiment qu’ils sont une mode vouée à disparaître.

Alain Desbiens comprendra rapidement qu’il doit éduquer les conseillers, les gestionnaires de portefeuilles et les clients ainsi que vulgariser plusieurs concepts propres aux FNB, dont leur liquidité, leurs coûts et le rôle des mainteneurs de marché.

Quand Alain Desbiens arrive à BMO, cela fait moins d’un an qu’elle est active dans ce segment. C’est le 4 juin 2009 que la firme lance quatre fonds cotés à la Bourse de Toronto. Elle devient alors le quatrième fournisseur de FNB au Canada, aux côtés de iShares, Horizons ETFs et Claymore.

À ce moment, le marché sort tout juste de la crise financière de 2008-2009. Le contexte économique incite les investisseurs à se montrer sensibles aux frais de gestion, et les FNB, qui sont justement dotés de frais modiques, devaient capter leur attention.

Au moment de créer la division des FNB BMO, l’institution avait embauché par ailleurs Rajiv Silgardo, qui était président de Barclays Global Investors Canada, ainsi que son équipe. Ce sont eux qui ont créé les FNB iShares au Canada, et ces fonds dominent alors environ 80 % du marché des FNB en matière d’actifs sous gestion (ASG). Ils ont choisi de se joindre à BMO après la vente de la division iShares par Barclays à une filiale de CVC Capital Partners, en 2009.

« J’ai été séduit à l’idée de travailler avec les Rajiv Silgardo, Kevin Gopaul, et la dizaine d’employés qui sont venus chez BMO pour développer les FNB, témoigne Alain Desbiens. C’est l’équipe qui a pratiquement créé le secteur des FNB, et elle est l’une des plus expérimentées au monde. »

Le pari de BMO paye. À leur cinquième anniversaire, les quatre premiers FNB lancés ont un ASG combiné de 14,7 milliards de dollars (G$). Quant à la part de marché de la gamme totale des FNB de BMO au Canada, elle passe de 3,9 % en 2010 à 25,8 % en mars 2015, selon l’Association canadienne des FNB (ACFNB). Pour y parvenir, Alain Desbiens sillonne le Québec. Il rencontre de nombreux conseillers. Il devient au fil du temps un démarcheur (wholesaler) respecté, au sourire contagieux, qui travaille de longues heures, mais avec passion.

Alain Desbiens fonde sa proposition de valeur sur la confiance, l’éthique et sa connaissance de l’industrie. Ses présentations auprès des conseillers sont étoffées. Il les informe non seulement sur les produits de BMO, mais sur des tendances qui touchent l’industrie, comme les clients fortunés, les risques d’échec d’un plan de retraite.

Aujourd’hui, BMO Groupe financier est l’un des principaux fournisseurs de FNB cotés à la Bourse au Canada. Il gère plus de 100 stratégies (151 fonds différents) et sa part de marché était de plus de 23,7 % au Canada en avril 2024, selon l’ACFNB. On compte aujourd’hui 40 manufacturiers de FNB.

« Il s’agit d’une croissance spectaculaire. Nous sommes partis de zéro il y a 14 ans et nous avons atteint 100 G$ d’ASG [en FNB cotés au Canada]. C’est phénoménal », lance Alain Desbiens. C’est l’une de ses plus grandes fiertés, qu’il partage avec son équipe.

Né dans le secteur

Celui qui a contribué à cette réalisation est originaire de la région de l’Outaouais. Selon lui, il est « né dans le secteur financier ». Son père a fait carrière au Mouvement Desjardins, notamment comme directeur de caisse, puis comme dirigeant de la branche ontarienne du réseau coopératif.

Pourtant, Alain Desbiens ne se destine pas au départ à évoluer dans l’industrie. « Mon père aimait énormément l’art, et ma mère, qui évoluait dans le milieu des galeries d’art, aimait le secteur financier. Cela m’a rapidement fait comprendre qu’il n’y a pas qu’une seule façon de voir la vie ni le milieu des affaires », explique-t-il.

Cette perspective l’amène à s’intéresser aux relations industrielles. Il en apprécie l’approche, qui se nourrit à la fois des ressources humaines, de la psychologie, du droit, de la conformité et de la finance.

Il obtient son baccalauréat en relations industrielles à l’Université Laval, en 1985. Alain Desbiens travaille brièvement dans ce domaine, mais son intérêt pour le secteur financier prend rapidement l’ascendant. Il fait ses premiers pas en assurance générale, et sa véritable entrée dans le secteur s’est faite en 1992, au Trust Royal.

« Je m’intéressais toujours à la psychologie et je trouve que l’écoute, lorsqu’on est un conseiller, c’est essentiel, car on y apprend tout : ce qui est conscient et inconscient. Je crois qu’ils ont aimé cette approche », raconte-t-il.

Cette capacité d’écoute lui a servi toute sa carrière, ajoute Alain Desbiens, qui amorce alors un parcours au cours duquel il travaillera au sein de nombreux secteurs de l’industrie.

Au cours des 14 dernières années, s’il a fait la promotion et la distribution de FNB, ce qu’il apportait à ses rencontres, c’était ses 30 ans d’expertise, dit-il. « J’amenais en fait le point de vue de quelqu’un qui a travaillé dans des sociétés de fiducie, qui a été conseiller en placement dans le secteur du courtage, qui a géré une firme de valeurs mobilières, puis qui a distribué à peu près tous les produits financiers qui existent. »

De 1995 à 1998, Alain Desbiens retourne dans la région de l’Outaouais. « À cette époque, Planification financière CIBC a recruté un certain nombre de personnes au Trust Royal afin de lancer la division au Québec », précise-t-il. 11 y travaille comme conseiller, puis passe à BMO-Harris Trust, où on le nomme directeur de succursale. Mais en 1998, il fait son retour à Montréal, de nouveau à Planification financière CIBC. « J’y ai été conseiller quelques années, puis, quand mon patron a pris sa retraite, on m’a nommé pour diriger la firme au Québec. »

En 2001, il quitte pour Talvest, tout juste acquise par CIBC. Il assure tour à tour la vice-présidence régionale et la vice-présidence des ventes. En 2004, Alain Desbiens est nommé directeur de district, Québec et Atlantique, à Gestion d’actifs CIBC et, en 2007, il se voit confier un rôle similaire au sein d’une autre division de CIBC, soit Investissements Renaissance.

Le Trust Royal a été une école extraordinaire, affirme Alain Desbiens. Tout comme le fut Planification financière CIBC, ajoute-t-il.

Quant à son passage au sein de Talvest, qui « était le plus grand gestionnaire d’actifs québécois à l’époque », il lui aura permis de côtoyer Jean-Guy Desjardins, qui a cofondé TAL Gestion globale d’actifs en 1972.

« Quand tu as du succès, c’est souvent parce qu’il y a eu des personnes qui t’ont fait confiance. Pour ma part, il y a des gens qui ont fait mon succès », affirme Alain Desbiens. 11 n’hésite pas à considérer Jean-Guy Desjardins comme un mentor. « Il est l’un des plus grands entrepreneurs financiers au Québec. »

Alain Desbiens le rejoint d’ailleurs à Fiera Capital en 2008. « J’ai trouvé Alain engagé, enthousiaste, avec beaucoup d’énergie et une attitude toujours positive, tous les traits d’un leader », confie Jean-Guy Desjardins à Finance et Investissement.

De même, Jacques Ménard, qui fut président pendant 17 ans de BMO Groupe financier au Québec, l’a « pris sous son aile dès le début » comme mentor.

Travail d’équipe

Pour Alain Desbiens, le succès de BMO tient d’ailleurs au fait que l’équipe de vente, celle de produits, et les gestionnaires de FNB, sont tous orientés vers le service à la clientèle. « Ce sont également tous des gens qui ont cru dans le marché québécois, qui ont cru dans ce qu’on faisait et qui ont tenu compte de l’aspect culturel différent qu’on a au Québec. »

Si l’éducation et la formation des conseillers ont toujours été importantes, Alain Desbiens rappelle que, jusqu’à récemment, « tout était en anglais ». Il a donc fallu développer plusieurs outils pour nourrir la littératie des FNB dans la langue de Molière et ainsi faciliter son travail et la vie des conseillers. « Nous avons véritablement créé une firme. Pas seulement en termes de produits : nous avons développé des infrastructures. Nous avons eu beaucoup d’espace de jeu pour créer des forums, des outils, et ç’a été extraordinaire. »

Tout le monde dans l’équipe a été partie prenante, insiste Alain Desbiens. « Si certains d’entre nous, comme moi, ont peut-être eu un peu plus de visibilité en raison des relations avec les médias, tout ce qui a été fait l’a été en équipe. »

D’après lui, la croissance des actifs en FNB se poursuivra. Le produit a évolué et c’est loin d’être terminé, juge-t-il. « L’avantage d’un FNB, c’est qu’il peut être utilisé par trois types de clientèle : l’investisseur individuel, le conseiller et l’investisseur institutionnel. On peut donc faire évoluer certaines solutions développées pour un segment afin qu’il réponde aux besoins d’un autre. »

« La partie principale du portefeuille peut être développée avec des fonds indiciels de base, des fonds factoriels de base, auxquels se rajoutent de la gestion active, des titres individuels, des stratégies alternatives, illustre-t-il. On peut investir en dollars canadiens, en dollars américains, couverts, non couverts. Ça n’a jamais coûté si peu cher d’investir au Canada. »

Le défi tient au fait que d’un point de vue de conformité, « il faut être capable d’expliquer et de vulgariser ces solutions aux investisseurs », rappelle Alain Desbiens.

Heureusement, le milieu s’est professionnalisé au fil des ans, observe le nouveau retraité. Ça va de pair avec les exigences réglementaires accrues pour protéger les investisseurs, mais cela fait en sorte que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail ont une formation beaucoup plus élaborée que leurs prédécesseurs.

Il leur conseille d’ailleurs ceci : « Formez-vous, trouvez des mentors, respectez vos interlocuteurs. »

Selon lui, l’avenir de l’industrie passe dorénavant par un mélange de générations au sein des équipes. « Si la pandémie a favorisé le développement des affaires pour beaucoup de conseillers, et permis l’adoption d’outils numériques et d’approches différentes, il faut dorénavant avoir des membres de toutes les générations qui vont travailler de pair pour mieux parler à la population. »

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Global X Investments Canada élargit sa gamme de produits https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/global-x-investments-canada-elargit-sa-gamme-de-produits/ Fri, 17 May 2024 10:54:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100878 PRODUITS – Et lance sept nouveaux FNB indiciels.

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Global X Investments Canada a élargi sa gamme de produits en lançant sept nouveaux FNB indiciels, qui se joignent à deux gammes de la famille de fonds élargie de Global X : les FNB d’actions essentiels et les FNB thématiques.

Les produits se négocient à la Bourse de Toronto (TSX) et à Cboe Canada, le cas échéant, depuis le 15 mai dernier.

Ces lancements font suite à la refonte de la marque Global X (auparavant Horizons ETFs), qui est entrée en vigueur le 1er mai 2024.

Cinq des FNB sont des fonds Global X de FNB d’actions essentiels, des stratégies qui offrent une exposition à faible coût aux indices gérés par les principaux fournisseurs d’indices au monde, notamment le Nasdaq, S&P et MSCI. Il s’agit :

  • du FNB Global X Indice S&P 500 ;
  • du FNB Global X Indice S&P/TSX 60 ;
  • du FNB Global X Indice Nasdaq-100 ;
  • du FNB Global X Indice MSCI EAFE ;
  • et du FNB Global X Indice MSCI Marchés émergents.

« Nous sommes ravis de pouvoir nous associer à S&P, au Nasdaq et à MSCI, les principaux fournisseurs d’indices au monde, pour offrir aux Canadiens une exposition à ces éléments essentiels en matière de placement », assure Rohit Mehta, président et chef de la direction de Global X.

Les deux autres produits lancés le 15 mai dernier, soit le FNB Global X Indice Intelligence artificielle et technologie et le FNB Global X Indice Top 10 d’actions de valeur sûre en innovation, offrent quant à eux une exposition à l’intelligence artificielle et à la technologie de grande capitalisation.

Global X espère ainsi offrir aux investisseurs une nouvelle opportunité de diversifier leur portefeuille tout en considérant l’impact croissant de cette technologie dans de nombreux secteurs.

Global compte lancer encore dix autres fonds pendant le mois de mai, notamment des FNB d’Options d’achat couvertes et des produits qui s’ajouteront à la gamme de FNB améliorés de Global X.

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Global X termine la refonte des FNB Horizons https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/global-x-termine-la-refonte-des-fnb-horizons/ Mon, 06 May 2024 11:01:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100696 Et participe à l’ouverture de la Bourse de Toronto.

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Le 1er mai dernier, Global X, ses employés et ses partenaires de l’industrie ont participé à l’ouverture de la Bourse de Toronto pour fêter la fin du processus de changement de nom des FNB Horizons.

En mars dernier, Horizons ETFs Management (FNB Horizons), filiale en propriété exclusive de Mirae Asset Financial Group, annonçait qu’elle changerait de nom pour devenir Investissements Global X Canada dès mai 2024. C’est maintenant chose faite!

Pour rappel, Global X fait partie des plus grands fournisseurs de FNB au monde, avec une présence internationale couvrant l’Europe, l’Asie, l’Amérique du Sud, l’Australie et les États-Unis.

La Société et la marque Global X sont détenues par Mirae Asset Global Investments qui gère plus de 710 milliards de dollars d’actifs.

« Nous sommes ravis de dévoiler notre transition vers le nom Global X et de renforcer notre position de société basée au Canada où l’innovation se mêle à l’investissement, a déclaré Stephanie Wolfe, vice-présidente directrice, Marketing, Global X. Aujourd’hui, nous entamons le processus de construction de l’avenir de l’investissement en donnant aux conseillers et aux investisseurs canadiens les moyens de faire des choix, d’acquérir des connaissances et de saisir des occasions à l’échelle mondiale. »

Depuis le 1er mai, tous les fonds négociés en Bourse (FNB) Horizons qui ont été maintenus portent la marque Global X. Leurs objectifs de placement restent inchangés. À noter que la famille de FNB BetaPro de la Société, la seule gamme de FNB à effet de levier, de FNB inversés et de FNB inversés à effet de levier au Canada, n’est pas touchée par le changement de nom.

La liste complète des FNB maintenus et de leurs nouveaux noms est disponible ici ou sur le nouveau site Web de la Société.

Ce changement de nom est accompagné d’un lancement de 17 nouveaux FNB qui se déroulera en mai 2024. Les produits sont classés dans quatre série clés :

FNB d’actions essentiels – soit des FNB qui veulent offrir une exposition aux principaux indices boursiers canadiens, américains et mondiaux.

  • FNB Global X Indice S&P 500
  • FNB Global X Indice S&P/TSX 60
  • FNB Global X Indice Nasdaq-100
  • FNB Global X Indice MSCI EAFE
  • FNB Global X Indice MSCI marchés émergents

FNB thématiques ou sectoriels – soit des FNB qui offrent une exposition à des thèmes et à des secteurs naissants, novateurs et difficiles d’accès.

  • FNB Global X Indice intelligence artificielle et technologie
  • FNB Global X Indice Top 10 d’actions de valeur sûre en innovation

FNB d’options d’achat couvertes et FNB basés sur des options – soit des FNB qui offrent une exposition aux actions et aux titres à revenu fixe et qui cherchent à générer un revenu supplémentaire au moyen de programmes d’options d’achat et d’options d’achat couvertes gérés activement.

  • FNB Global X Options d’achat couvertes MSCI EAFE
  • FNB Global X Options d’achat couvertes MSCI marchés émergents
  • FNB Global X Obligations gouvernementales à court terme à rendement supérieur
  • FNB Global X Options d’achat couvertes de répartition toutes actions de l’actif

FNB indiciels améliorés et FNB améliorés d’options d’achat couvertes – des FNB qui offrent un effet de levier de 1,25 fois sur les FNB sous-jacents pour potentiellement amplifier les rendements et la vente d’options d’achat couvertes afin d’augmenter le revenu.

  • FNB Global X Indice S&P 500 à rendement amélioré
  • FNB Global X Indice MSCI EAFE à rendement amélioré
  • FNB Global X Indice MSCI marchés émergents à rendement amélioré
  • FNB Global X Indice Nasdaq-100 à rendement amélioré
  • FNB Global X Options d’achat couvertes MSCI EAFE à rendement amélioré
  • FNB Global X Options d’achat couvertes MSCI marchés émergents à rendement amélioré

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Incidence potentielle de l’IA sur l’industrie canadienne des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/incidence-potentielle-de-lia-sur-lindustrie-canadienne-des-fnb/ Wed, 13 Mar 2024 10:43:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99595 ZONE EXPERTS - Cette vague technologique offre l’occasion à l’industrie de faire montre une fois de plus de sa force novatrice.

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L’industrie canadienne des fonds négociés en Bourse (FNB) a toujours été à l’avant-garde de l’innovation, caractérisée par un parcours de pionnière dans l’adoption et l’intégration de nouvelles initiatives.

Cet esprit novateur remonte à la création du Toronto 35 Index Participation Fund en mars 1990, une offre audacieuse qui a jeté les bases de ce qui allait devenir le FNB iShares S&P/TSX 60 (XIU) largement reconnu.

Ces dernières années, l’industrie a continué de repousser les limites de l’innovation financière. Parmi les développements notables figurent l’introduction en 2021 des premiers FNB au monde dont les sous-jacents sont le bitcoin et l’Ethereum en détention physique, et le lancement de FNB à titre unique dont le rendement est rehaussé par l’intermédiaire de vente d’options d’achat couvertes, d’un effet de levier relativement faible ou une combinaison des deux stratégies.

Ces jalons soulignent l’engagement de l’industrie canadienne des FNB à répondre à la demande des investisseurs pour de nouveaux produits financiers.

Toutefois, l’industrie canadienne des FNB est maintenant confrontée à l’avènement de l’intelligence artificielle (IA) qui refaçonne divers secteurs.

« Nous en sommes aux balbutiements de la transformation par l’IA des services financiers en général et de l’industrie des FNB en particulier, indique John O’Connell, fondateur et président-directeur général du Oasis Group. De nombreuses sociétés institutionnelles entraînent aujourd’hui de grands modèles de langage avec des connaissances propres à l’industrie qui repousseront les frontières de l’utilisation de l’IA dans une variété de domaines, notamment la négociation, la conformité, la surveillance, la lutte contre le blanchiment d’argent, et plus encore. »

Les applications de l’IA en finance sont vastes et percutantes, allant de l’amélioration de la négociation fondée sur les algorithmes à la gestion des risques, de la personnalisation des stratégies de placement à l’efficience opérationnelle.

Cette vague technologique offre l’occasion à l’industrie canadienne des FNB de faire montre une fois de plus de sa force novatrice. En évaluant le contexte actuel et en explorant les avenues pour l’intégration de l’IA, l’industrie peut maintenir son agilité et sa fonction de chef de file dans la création de solutions financières.

Dans cette optique, examinons comment l’IA peut peaufiner davantage les stratégies de placement, optimiser la gestion des fonds et, en fin de compte, stimuler la croissance future du marché des FNB du Canada.

Révolutionner la gestion de portefeuille grâce à l’IA

Les coûts associés aux FNB à gestion active reflètent souvent les efforts considérables que les gestionnaires de portefeuille consacrent à l’évaluation des titres.

Par le passé, ce processus a nécessité une analyse financière ascendante méticuleuse, soit d’éplucher les documents d’information continue, de passer les bénéfices au peigne fin et d’élaborer des modèles détaillés aux fins d’analyse. Cependant, l’IA rationalise ces tâches chronophages, marquant un virage important dans les stratégies de gestion de portefeuille.

« Dans un proche avenir, vous constaterez une utilisation accrue du traitement du langage naturel pour résumer et normaliser les données structurées provenant des documents exigés par les gouvernements et les données non structurées provenant des rapports annuels et des rapports des analystes, explique John O’Connell. Cela aidera les gestionnaires de portefeuille à évaluer plus efficacement les investissements potentiels dans leur phase de recherche. »

Cette vision de l’optimisation de l’IA dans la gestion de portefeuille n’est pas entièrement nouvelle. En novembre 2017, les FNB Horizons ont fait œuvre de pionnier avec le lancement du FNB Horizons Actif I.A. actions mondiales (MIND).

Bien qu’il ait depuis été retiré de la cote de la Bourse, le fonds MIND a été le premier FNB du genre au Canada à utiliser l’apprentissage par réseau de neurones profond — un réseau de neurones artificiels qui permet au système d’IA de dégager des modèles et de prendre des décisions indépendantes à une vitesse et à une efficacité semblables à celles du cerveau humain.

MIND a été conçu pour surveiller plus de 50 paramètres de placement, en utilisant ces derniers comme principales données d’entrée pour ses processus d’analyse des modèles et de prise de décisions. Parmi ces données d’entrée, il y avait divers indicateurs techniques et paramètres financiers comme la moyenne mobile simple sur 80 jours, le ratio bêta, le ratio de Sharpe, les flux monétaires et le rendement relatif sur six mois, pour n’en nommer que quelques-uns.

Malgré son approche innovante, et vu son parcours, le fonds MIND était peut-être en avance sur son temps, car la technologie de l’époque était incapable de réaliser pleinement son potentiel. Aujourd’hui cependant, avec les progrès rapides des grands modèles de langage et des autres technologies d’IA, l’exécution de stratégies comme celle du fonds MIND devient de plus en plus faisable.

Réaliser des synergies opérationnelles

La transition des marchés financiers nord-américains des cycles de règlement de T+2 à T+1 a marqué une évolution significative dans les opérations de négociation, rehaussant l’efficacité et la sécurité des transactions.

Ce changement, qui réduit la période de règlement de deux jours à un jour, apporte des avantages notables, notamment une diminution du risque de contrepartie et un renforcement de l’efficience du marché. Il permet de répartir plus rapidement les fonds et les titres, réduisant ainsi le capital nécessaire pour se prémunir contre le risque d’échec d’une opération.

Malgré ces progrès, il y a place pour plus d’optimisation encore, en particulier par l’intégration de l’IA. Les technologies d’IA ont le potentiel de révolutionner les processus opérationnels en permettant une rapidité et une précision sans précédent de l’appariement et du règlement des opérations.

« L’IA peut faciliter le processus d’appariement en comparant rapidement plusieurs points de données, comme les numéros de compte, le nom des clients, les identifiants gouvernementaux et d’autres données liées aux opérations, explique John O’Connell. Cette capacité est cruciale pour les équipes des opérations chargées d’apparier et de déchiffrer les données transmises par le réseau de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT). »

Contrairement aux systèmes traditionnels ou aux processus manuels, qui peuvent être submergés par le volume et la complexité des données, l’IA analyse et apparie rapidement l’information, ce qui réduit les erreurs opérationnelles et accélère le processus de règlement de façon plus autonome.

John O’Connell souligne un autre domaine critique où l’IA peut améliorer l’efficacité. « Les modèles d’IA peuvent également aider à simplifier le procédé lié aux instructions de règlement permanentes (Standard Settlement Instructions) pour que les opérations soient réglées et que les frictions entre les partenaires commerciaux soient éliminées », souligne-t-il.

Le suivi des instructions de règlement permanentes est essentiel pour s’assurer que les opérations sont réglées correctement et que les fonds et les titres sont transférés entre les bonnes parties. L’IA pourrait potentiellement automatiser et optimiser la gestion des instructions de règlement permanentes, en veillant à ce que toutes les transactions soient réglées conformément aux protocoles appropriés, en réduisant la probabilité d’échecs de règlement et en améliorant la fluidité globale des opérations des marchés de capitaux.

Bien que bon nombre de ces changements se produisent actuellement sur les marchés financiers américains, on s’attend à ce que, à terme, ils touchent l’industrie canadienne et que celle-ci accueille les avantages opérationnels qu’offre l’IA sur le marché américain des FNB.

Améliorer la vie de l’investisseur final

Au cours des dernières années, les fournisseurs et les plateformes boursières de FNB ont fait d’importants progrès dans l’amélioration de l’accessibilité de la recherche sur les FNB grâce à l’introduction de divers outils en ligne conçus pour simplifier le processus de recherche et de sélection des FNB.

Grâce à ces progrès, les investisseurs ont facilement accès à une foule de renseignements, ce qui leur permet de prendre des décisions plus éclairées.

Or, l’intégration de l’IA peut propulser ces efforts encore plus loin, en alliant le caractère direct du format des foires aux questions (FAQ) avec la profondeur des plateformes traditionnelles de filtrage et d’analyse des FNB.

« Le meilleur exemple pour ce qui est du service à la clientèle est la mise en œuvre de robots conversationnels intelligents qui peuvent répondre aux questions courantes qui autrement accaparent le temps des représentants du service à la clientèle, souligne John O’Connell. On peut par exemple demander le prospectus d’un FNB, les renseignements sur les 20 principaux titres détenus par le FNB, et si un FNB détient un titre particulier et dans quelle proportion. »

Non seulement cette utilisation de l’IA simplifie le processus de service à la clientèle, mais elle rend aussi l’investissement dans les FNB plus accessible, surtout pour les débutants qui ne connaissent peut-être pas les paramètres ou le jargon de l’industrie des FNB habituellement utilisés par ceux qui filtrent les titres et les produits.

Imaginez qu’un investisseur novice veuille de l’information au sujet des FNB d’investissement responsable, mais qu’il ne sache pas par où commencer. Une plateforme renforcée par l’IA pourrait offrir une expérience interactive où l’investisseur tape simplement « Montrez-moi les FNB axés sur l’énergie renouvelable ».

Le système d’IA lui présenterait alors une liste de FNB pertinents, avec des résumés faciles à comprendre de leurs priorités de placement, de leurs titres en portefeuille, de la composition sectorielle, des mesures de rendement et de leurs notes au chapitre de l’investissement responsable. Cette approche démystifie le processus de recherche, permettant aux investisseurs d’explorer et de comprendre les options de FNB avec un langage simple, sans jargon.

Refonte des ventes et du marketing

L’IA pourrait également transformer les stratégies de vente et de marketing au sein du secteur canadien des FNB en tirant parti d’une grande quantité de données sur les ventes pour découvrir des renseignements géographiques et des tendances de placement propres à différentes provinces ou différents emplacements.

Cette analyse avancée pourrait permettre aux sociétés d’adapter leurs activités de communication, en fournissant aux démarcheurs (wholesellers) des renseignements ciblés sur les produits ou les thèmes qui gagnent en popularité dans certaines régions, facilitant ainsi des engagements plus stratégiques avec les conseillers et les clients.

« L’IA a la capacité d’offrir aux équipes de vente et de distribution des renseignements plus précis sur les acheteurs potentiels, explique John O’Connell. Elle peut combiner les données non structurées tirées de la biographie publiée de l’acheteur, les renseignements du site Web, notamment les coordonnées dans de nombreux cas, et les données liées à la gestion de la clientèle, comme les interactions antérieures ou les achats. »

Prenons un scénario hypothétique où un système d’IA analyse les données sur les ventes et détecte une augmentation de l’intérêt pour les FNB d’investissement responsable chez les investisseurs en Colombie-Britannique.

Fortes de ces renseignements, les équipes de vente pourraient communiquer en priorité avec les conseillers de cette province et leur fournir des informations détaillées sur leurs produits de FNB verts et du matériel éducatif sur l’investissement durable et déployer des campagnes de marketing sur mesure qui correspondent aux valeurs environnementales de la région.

De même, si l’IA décèle une tendance croissante des placements dans les FNB technologiques dans les centres technologiques de l’Ontario, comme Toronto et Waterloo, les démarcheurs pourraient présenter des FNB axés sur la technologie aux conseillers dans ces régions à l’aide d’informations fondées sur des données qui mettent en évidence la croissance récente du secteur des technologies et son potentiel futur.

De plus, John O’Connell souligne la capacité de l’IA à optimiser les efforts de vente au moyen d’analyses prédictives. « L’IA a également la capacité de proposer les actions les plus efficaces, qui font ressortir les acheteurs qui ont la plus forte probabilité de faire un achat, permettant ainsi aux équipes de vente de se concentrer sur ces acheteurs plutôt que de se livrer à la sollicitation à froid traditionnelle. »

Cette priorisation stratégique fait que non seulement les équipes de vente mènent des activités de communications plus efficaces, mais qu’elles interagissent avec les clients potentiels les plus susceptibles de se convertir, améliorant ainsi l’efficience et la productivité des opérations de vente.

Maintenir l’élan : adopter l’IA pour un avenir prospère

Alors que l’industrie canadienne des FNB continue d’évoluer, il est impératif que l’élan donné par l’innovation et l’adaptation soit non seulement maintenu, mais aussi accéléré. L’intégration de l’IA représente une occasion charnière pour le marché de se distinguer davantage.

« Le marché canadien peut obtenir un avantage si les grandes institutions financières créent des feuilles de route réfléchies en matière d’IA et considèrent l’IA comme un multiplicateur de force technologique pour leur personnel talentueux, affirme John O’Connell. Le plus grand danger est que les émetteurs ignorent l’IA et traitent cette transformation comme une mode passagère. »

Le potentiel de l’IA pour consolider l’efficience opérationnelle, améliorer le service à la clientèle et peaufiner les stratégies de placement représente un bond en avant important pour les fournisseurs de FNB et l’écosystème financier en général.

Il est essentiel pour les émetteurs et les institutions financières de reconnaître le pouvoir de transformation de l’IA et de l’intégrer à leurs opérations de façon réfléchie.

Ce faisant, ils pourront faire en sorte que l’élan créé au cours des dernières années continue de propulser l’industrie, en tirant le meilleur parti des capacités de l’IA au profit des investisseurs et du marché dans son ensemble.

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Une année moins tourmentée pour les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/2023-une-annee-moins-tourmentee-pour-les-fnb/ Wed, 10 Jan 2024 11:44:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98387 FOCUS FNB – Le secteur a vu son nombre d’émetteurs de fonds diminuer, mais ses actifs sous gestion croître à un rythme annuel composé sur dix ans de 20 %.

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Si la volatilité élevée, les taux d’intérêt en hausse et l’inflation ont amené leur lot de frayeurs, les investisseurs ont tout de même pu reprendre leur souffle en 2023. En 2022, les FNB avaient subi des baisses historiques autant du côté des actions que des titres à revenu fixe. Mais, cette année, malgré les vents contraires, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont recueilli 38,4 milliards de dollars (G$) en créations nettes. De plus, sur dix ans, les actifs sous gestion du secteur affichent une croissance annuelle composée de 20 %. Résultat, les actifs des FNB au Canada ont atteint 383 G$ à la fin de l’année, un nouveau sommet historique, révèle un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB de titres à revenu fixe encore champions

Pour la deuxième année consécutive, les FNB de titres à revenu fixe ont été davantage demandés que les FNB d’actions. Leurs entrées nettes ont ainsi atteint les 21,4 G$, ce qui représente leur meilleure année de collecte de l’histoire, commente BNMF. De ces flux, 44 % sont allés aux FNB du marché monétaire et une part presque égale (40 %) aux FNB d’obligations à base large.

Les FNB d’obligations à échéance cible gagnent clairement en popularité. Les conseillers préfèrent de plus en plus ces FNB, en particulier ceux à plus court terme, soit ceux dont l’échéance est inférieure à trois ans. Ces choix reflètent une stratégie visant à minimiser le risque de taux d’intérêt tout en imitant les investissements obligataires individuels, lit-on dans la note de BNMF.

Les obligations à court terme ont subi des sorties nettes de 2,8 G$. Toutefois cela pourrait être dû à des choix stratégiques plutôt qu’à un désintérêt envers cette classe d’actifs.

Même si les FNB du marché monétaire sont restés la catégorie de titres à revenu fixe la plus populaire, leurs flux nets ont été positifs, mais ont suivi une tendance à la baisse tout au long de l’année, alors que les anticipations de baisse des taux au jour le jour en 2024 se sont accrues. Le mois de décembre a été le premier mois en deux ans à enregistrer des rachats nets dans cette catégorie.

Un début d’année lent pour les actions

Les créations nettes des FNB d’actions étaient moins élevées que l’an passé. À noter qu’ils ont commencé l’année avec des rachats en janvier et en avril. Ils ont commencé à enregistrer de petites créations nettes à l’été et en automne. Celles-ci n’ont bondi que vers la fin de l’année avec plus de 2 G$ de créations nettes en novembre et en décembre.

Cette catégorie d’actifs a ainsi enregistré des entrées nettes de 13 G$ principalement au Canada (5,2 G$) et dans les régions internationales (monde hors Amérique du Nord) (7,1 GS). Les FNB d’actions américaines ont été quelque peu boudés, ils n’ont ainsi enregistré « que » 641 M$ d’entrées nettes, soit le chiffre le plus faible de la dernière décennie, constate BNMF. Ce sont les FNB japonais (JAPN/B, ZJPN) qui ont été les grands gagnants de l’année en termes de flux.

D’autres chiffres à retenir

Alors que le prix du bitcoin a plus que doublé en 2023 à la suite de vagues de spéculation selon lesquelles la Securities and Exchange Commission (SEC) pourrait enfin approuver les FNB de bitcoins en « détention physique » aux États-Unis, les FNB de cryptoactifs cotés au Canada ont enregistré des créations nettes de « seulement » 1 G$.

Toujours du côté des catégories de FNB, à noter que cette année, des FNB d’options d’achat couvertes sur titres à revenu fixe ont été introduits au Canada pour la première fois. Au total, six FNB de ce type ont été lancés, avec des actifs sous gestion de 320 M$ à la fin de 2023.

Le portefeuille traditionnel 60/40 qui avait connu un gros revers en 2022, enregistrant ainsi sa pire année depuis un siècle, a vu un début de retour de balancier en 2023. En novembre de l’année dernière, un portefeuille équilibré 60/40 « typique » a enregistré son troisième meilleur rendement mensuel en cinq ans, grâce à la hausse des taux d’intérêt.

Pour la deuxième année consécutive, les FNB ont dépassé les fonds communs de placement (FCP) au chapitre des créations nettes. Ces derniers ont ainsi enregistré des rachats nets de 52 G$ de janvier à novembre 2023 alors que les FNB enregistrés des créations nettes de 34 G$. Si l’on considère les trois dernières années, le secteur canadien des fonds communs de placement continue d’attirer un montant net de 16 G$ en création totale, mais les FNB ont grignoté leur part de marché ; l’actif sous gestion des FNB représente maintenant près de 16 % de l’actif total des fonds communs de placement au Canada.

Des signes de consolidation du marché

Si l’on a vu une véritable explosion du nombre de fournisseurs de FNB au Canada ces dernières années et de lancement de produits, cette tendance semble lentement ralentir. Pour rappel, alors que l’on comptait 300 FNB cotés au Canada en 2013, on en compte 1339 aujourd’hui. Toutefois le nombre de fournisseurs semble descendre. Ainsi, quatre d’entre eux soit Smartbe, NCM, Evermore et Emerge se sont retirés du marché et seuls deux nouveaux fournisseurs (Forstrong et Tralucent) sont entrés. Ainsi le nombre de fournisseurs est passé de 42 à 40. De plus, 122 FNB ont été retirés de la cote, un nouveau record, souligne BNMF.

RBC iShares est le manufacturier de FNB canadien ayant enregistré le plus de créations nettes en 2023, avec 8,5 G$, suivi d’Horizons (5,3 G$), BNI (4,1 G$), Vanguard (3,9 G$), CI (3,8 G$) et TD (2,6 G$). BMO affiche des créations nettes de 2,5 G$.

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Regain d’appétit pour les FNB d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/regain-dappetit-pour-les-fnb-dactions/ Wed, 13 Dec 2023 09:38:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98123 FOCUS FNB - Ils enregistrent des créations nettes de 2,7 G$ en novembre.

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Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a poursuivi en novembre le mouvement de pente ascendante amorcé en octobre. Près de 5 milliards de dollars (G$) ont été investis dans les FNB canadiens le mois dernier, ce qui représente le deuxième plus important volume de créations nettes enregistrées depuis le début de l’année, après celui du mois de mars 2023, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

En conséquence, l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada totalisait 370 G$ à la fin de novembre, soit 24 G$ de plus par rapport au mois précédent.

Retour en force des actions

Les FNB actions ont fait un retour en force en novembre avec des créations nettes de 2,7 G$. Ils effectuent un bond important par rapport à octobre, où leurs entrées nettes s’étaient élevées à 691 millions de dollars (M$).

Cette progression revient principalement aux FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière (XIU, XIC, VFV), qui ont continué à bien faire en novembre, ayant attiré 1,6 G$ en créations nettes.

« L’appétit des investisseurs pour les actions s’est récemment amélioré en raison de la forte performance des principaux indices boursiers à l’échelle mondiale », indiquent les analystes de BNMF à l’origine du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions se sont concentrées dans les fonds d’actions canadiennes (1,9 G$) et d’actions américaines (955 M$), tandis que les marchés développés et les marchés émergents ont enregistré des rachats nets en novembre.

Rebond des FNB de cryptoactifs

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont accueilli 815 M$, ce qui représente les créations nettes les plus importantes pour cette catégorie depuis mai 2021. « Les prix des cryptoactifs ont grimpé au cours des deux derniers mois, le cours du bitcoin ayant franchi la barre des 40 000 $US le 4 décembre, bien qu’il soit encore loin du sommet de près de 70 000 $US atteint en novembre 2021 », signalent les auteurs du rapport de BNMF. Les créations nettes ont été les plus importantes chez Purpose et CI (BTCC/B, BTCC/U, BTCX/U, BTCX/B), ainsi que chez 3iQ et Fidelity.

Les FNB canadiens multiactifs ont accueilli des entrées nettes de 253 M$ et les FNB canadiens à effet de levier ont récolté 124 M$.

Les FNB canadiens sectoriels ont reçu des créations nettes de 551 MS. Le secteur des technologies a bénéficié des entrées les plus importantes (174 M$) ainsi que les services publics (133 M$). Le secteur financier a accueilli 72 M$, soit moins que l’immobilier (83 M$) et l’énergie (81 M$). Les seules sorties enregistrées l’ont été dans le secteur des soins de santé.

Les FNB de titres à revenu fixe ralentissent

Les FNB de titres à revenu fixe ont ralenti le pas en novembre. Ils totalisent des créations nettes de 974 M$, alors qu’en octobre, ils avaient récolté 1,9 G$. Les FNB du marché monétaire ont reçu la part du lion, avec des entrées de 676 M$ (HISA, CSAV, CASH). Les obligations à long terme ont enregistré des entrées de 666 M$ et les FNB à échéance cible de 250 M$. Les FNB d’obligations étrangères (QEBL) et les FNB d’obligations de qualité inférieure (ZHY) ont enregistré des rachats.

Du côté des fournisseurs, BMO et Mackenzie ont subi des rachats nets en novembre, concentrés sur certains FNB. Les rachats chez BMO se sont concentrés sur ZFM et ZFS. Chez Mackenzie sur QEBL. « Les réaffectations institutionnelles dans le secteur des titres à revenu fixe semblent être à l’origine d’une partie de ce remaniement. « Mackenzie a affiché des rachats nets sur le plan des FNB d’obligations des marchés émergents, tandis que, chez BMO, les rachats semblent s’expliquer parce que des investisseurs se détournent des obligations fédérales au profit des obligations provinciales », signalent les analystes de BNMF.

Par ailleurs, en novembre, RBC iShares a affiché les plus importantes créations nettes (2,1 G$), suivi de Placements CI (566 M$), Evolve (427 M$) et Horizons (398 M$).

Moins de nouveaux produits

Les lancements de FNB sur le marché du Canada ont ralenti en novembre, avec sept nouveaux FNB, alors qu’une quarantaine avaient été lancés en septembre et octobre. Un nouvel émetteur, Tralucent, a lancé un FNB de fonds alternatifs à long/short d’actions mondiales, ce qui porte à 41 le nombre total de fournisseurs de FNB au Canada. Mackenzie a lancé quatre FNB couvrant diverses catégories d’actifs, tandis que Guardian a lancé deux FNB factoriels d’actions.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des entrées nettes de 34,4G$. Plus de la moitié des créations nettes est allée aux FNB à revenu fixe (19,8G$). Les FNB d’actions ont récolté 11 G$.

Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées nettes de 9,8 G$. Les obligations mondiales canadiennes ont accueilli 4,3 G$ et les obligations du gouvernement canadien ont récolté plus de 3 G$. Les FNB ESG canadiens ont enregistré des entrées nettes de 4,3 G$.

Pour les 11 premiers mois de 2023, RBC iShares prend le premier rang des manufacturiers au chapitre des créations nettes avec 6,5 G$, suivi de Horizons (4,1 G$), Banque Nationale Investissement (3,9 G$), Placements CI (3,8 G$), BMO (3,4 G$) et Vanguard (3,4 G$).

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Une rentrée axée sur les liquidités et le marché monétaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/une-rentree-axee-sur-les-liquidites-et-le-marche-monetaire/ Wed, 11 Oct 2023 09:58:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96587 FOCUS FNB – Les actions des marchés internationaux et émergents résistent.

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Les taux d’intérêt élevés, la hausse des prix du pétrole et l’incertitude économique ont pesé sur les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens en septembre. Ils ont enregistré des créations nettes de 1,5 milliard de dollars (G$), soit près de deux fois moins qu’en août. Par conséquent, l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada s’élevait en septembre à 345 G$, soit une diminution de 13 G$ en un mois, selon un rapport de Valeurs mobilières TD (VMTD).

Les FNB de titres à revenu fixe ont tenu le haut du pavé avec des créations nettes de plus de 1,4 G$, tandis que les FNB d’actions ont connu des rachats nets de 30 millions de dollars (M$). Ils poursuivent le mouvement de descente amorcé depuis juin, où ils avaient réalisé leur deuxième meilleur résultat de l’année.

« En septembre, les investisseurs ont principalement investi dans les liquidités et les FNB du marché monétaire. Les liquidités et les fonds du marché monétaire sont souvent de l’excédent de liquidités, ce qui indique que les investisseurs hésitent désormais à investir dans les marchés d’actions ou d’obligations », rapportent les analystes de VMTD.

FNB d’actions dans le rouge

Les FNB d’actions continuent à souffrir de l’incertitude économique et de la plongée des marchés boursiers. Ils sont passés dans le rouge en septembre, poursuivant la descente amorcée en juin, leur deuxième meilleur mois de l’année au chapitre des créations nettes après janvier.

Les FNB d’actions indiciels ont enregistré des rachats nets de 272 M$. Le FNB iShares S&P/TSX 60 Index (XIU CN) a affiché les sorties de fonds les plus importantes (372 M$), suivi par le iShares Core S&P 500 Index ETF (XUS CN) et le FNB Horizons S&P 500 Index (HXS CN). Le FNB BMO équipondéré banques (ZEB CN) a connu des créations nettes de 369 MS, selon VMTD

Les FNB d’actions gérés activement ont recueilli 242 M$ en septembre. Les FNB de répartition d’actif et les FNB d’options d’achat couvertes sont restés populaires, avec des entrées de 198 M$ pour ces derniers et accumulant de nouveaux actifs de 2,95 G$ depuis le début de l’année. Le FNB Hamilton Canadian Financials Yield Maximizer (HMAX CN) a dominé la catégorie des options d’achat couvertes, avec des entrées de 41 M$. Les FNB alternatifs ont enregistré des sorties de 60 M$, tandis que les FNB d’allocation mixte ont attiré 205 M$.

Depuis le début de l’année, les rachats des FNB canadiens d’actions se concentrent principalement sur les actions américaines. Celles-ci affichent des sorties nettes de 2,1 G$ depuis janvier. En revanche, les FNB canadiens qui investissent dans les actions mondiales, internationales et des marchés émergents ont connu la plus forte progression, avec des entrées de plus de 6 G$ depuis le début de 2023. Cette catégorie représente plus de 75 % des créations nettes des FNB canadiens d’actions en 2023.

« Malgré la grande incertitude qui pèse sur l’économie mondiale, de nombreux investisseurs semblent être plus positifs à l’égard des actions des marchés internationaux et émergents, compte tenu de leurs valorisations très faibles et de leurs monnaies bon marché par rapport au dollar américain », indique un rapport de Valeurs mobilières TD (VMTD).

Les FNB canadiens de liquidités dominent

Les FNB canadiens à revenu fixe (y compris les FNB du marché monétaire et les FNB de trésorerie) ont dominé le paysage des FNB canadiens en septembre. Ils ont cependant moins bien fait comparativement au mois précédent, où ils avaient attiré 2,6 G$ en créations nettes. Les FNB de trésorerie et les FNB du marché monétaire ont enregistré les créations nettes les plus importantes pour cette catégorie d’actifs, soit 793 M$ et 354 M$ respectivement.

Les FNB de liquidités ont gagné du terrain malgré l’examen en cours de ces produits par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), signalent les analystes de VMTD. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ayant maintenu leurs taux inchangés en septembre, les FNB au comptant en dollars canadiens et en dollars américains continuent d’offrir des rendements d’environ 5,50 % et 5,70 % respectivement.

Les neuf FNB de gestion de trésorerie cotés au Canada ont recueilli un total de 793 M$ de créations nettes en septembre. Ils ont accumulé des entrées de fonds de 6,1 G$ depuis le début de l’année.

Les FNB du marché monétaire ont gagné en popularité, avec des créations nettes de 354 M$. Le FNB BMO marché monétaire (ZMMK CN) a dominé cette catégorie avec des entrées nettes de 247 M$. Dans la famille des FNB d’obligation, le FNB d’obligations canadiennes durables NBI (NSCB CN) a attiré le plus grand nombre d’entrées, soit 200 M$.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont enregistré des sorties de 6 M$, malgré une augmentation du prix du Bitcoin et de l’Ether de 4,1 % et de 1,9 % en septembre. Le FNB Purpose Bitcoin (BTCC/B CN Equity) a connu les plus importantes entrées de fonds (11 M$). Depuis le début de l’année, les sorties nettes des FNB canadiens de cryptoactifs totalisent 161 M$.

Redressement attendu en octobre

Le marché des FNB canadiens comptait 1372 produits en septembre. Au chapitre des lancements, Harvest a mis sur le marché le Harvest Premium Yield Treasury (HPYT CN Equity), un FNB d’obligations d’achat couvertes. Ce produit se compose principalement d’obligations du Trésor américain à long terme et prévoit un rendement de 15 %, dont une grande partie sous forme de gains en capital.

À quoi peut-on s’attendre le mois prochain pour les FNB canadiens ? Le « shutdown » du gouvernement américain ayant été évité, les investisseurs pourraient retrouver un peu de confiance dans les marchés d’actions en octobre, estiment les analystes de VMTD. De plus, les banques centrales pourraient procéder à de nouvelles hausses avant la fin de l’année, ce qui entraînerait une augmentation des investissements dans les liquidités, le marché monétaire et les FNB obligataires à très court terme.

Les investisseurs plus confiants dans un atterrissage de l’économie en douceur pourraient augmenter l’exposition de leur portefeuille aux FNB d’actions, estime VMTD. En revanche, ceux qui s’inquiètent d’une éventuelle récession économique pourraient se diriger vers des FNB de liquidités et des FNB du marché monétaire.

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L’essor et le rôle des FNB de répartition d’actifs au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/lessor-et-le-role-des-fnb-de-repartition-dactifs-au-canada/ Wed, 13 Sep 2023 10:19:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96131 ZONE EXPERTS - Comprendre les divers outils de placement à votre disposition pour bâtir un portefeuille solide et résilient.

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L’un de ces outils qui retiennent l’attention au Canada et dans le monde entier est le fonds négocié en bourse (FNB) de répartition d’actifs.

Cependant, il peut être difficile de s’y retrouver, surtout si l’on ne comprend pas exactement ce que sont les FNB de répartition d’actifs, pourquoi ils sont de plus en plus populaires et quels défis ils peuvent présenter.

L’Association canadienne des FNB (ACFNB) croit que la démystification des FNB de répartition d’actifs aidera à réduire les obstacles à l’entrée pour les investisseurs canadiens. Nous nous concentrerons aujourd’hui sur leurs caractéristiques essentielles, sur les raisons pour lesquelles ils sont devenus un véhicule de placement si populaire et sur les défis qu’ils peuvent présenter pour les investisseurs.

Comprendre les FNB de répartition d’actifs

Les FNB de répartition d’actifs sont des fonds multiactifs qui offrent aux investisseurs une solution à guichet unique pour un portefeuille diversifié et équilibré. Ils combinent différents types de placements, comme les actions, les obligations et d’autres FNB, qui sont tous gérés ensemble.

L’objectif des FNB de répartition d’actifs est d’atteindre des équilibres variables entre les rendements potentiels et le risque, en fonction de la stratégie de placement particulière suivie par le FNB. Comme leur nom l’indique, ces FNB auront des répartitions d’actifs variables ou des proportions/mélanges de différents actifs de placement comme des actions ou des obligations.

Tout comme les actions, les parts d’un FNB de répartition d’actifs sont échangées tout au long de la journée sur une Bourse et possèdent leur propre symbole. En achetant une part d’un FNB de répartition d’actifs, les investisseurs sont exposés au panier de placements sous-jacent.

Au Canada, les FNB de répartition d’actifs peuvent généralement être regroupés en deux principaux types.

  • FNB de répartition fixe d’actifs : Ces FNB ont une proportion fixe d’actifs, par exemple, 60 % d’actions et 40 % d’obligations. Cette proportion demeure généralement constante au fil du temps, quelles que soient les conditions du marché. Périodiquement, ils se rééquilibreront pour revenir à une répartition d’actifs déterminée.
  • FNB de répartition tactique d’actifs : Ces FNB permettent une approche flexible, où la répartition des différents actifs peut changer en fonction des conditions du marché ou des prévisions économiques. Cette gestion active offre aux investisseurs la possibilité de profiter des tendances du marché tout en maintenant un portefeuille diversifié, mais peut s’avérer plus coûteuse.

Quelle est la popularité des FNB de répartition d’actifs au Canada ?

Au cours des dernières années, on a constaté une augmentation constante de l’adoption des FNB de répartition d’actifs. Compte tenu de l’intérêt croissant des investisseurs, les FNB de répartition d’actifs se sont rapidement taillé une place de choix, quoique plus modeste, dans le marché canadien des FNB.

La concurrence est féroce dans ce domaine, et de nombreux gestionnaires de FNB, de grande et de petite taille, se disputent les parts de marché. À l’heure actuelle, le secteur est dominé par trois acteurs en ce qui concerne l’actif sous gestion : BlackRock iShares, BMO Gestion mondiale d’actifs et Vanguard Canada.

Les concurrents des « trois grands » sont notamment FNB Horizons, CI Gestion mondiale d’actifs, Gestion de Placements TD, Placements Mackenzie, Fidelity Canada et Purpose Investments, qui exploitent tous leurs propres gammes de FNB de répartition d’actifs.

Selon le dernier rapport mensuel de l’ACFNB, au 30 juin 2023, les « trois grands » contrôlent respectivement environ 99 milliards de dollars (G$), 94 G$ et 56 G$ de l’actif géré des FNB. Pour ce qui est de la part de marché, iShares est en tête avec 26,3 %, suivi de BMO avec 24,9 % et de Vanguard avec 14,8 %.

À l’heure actuelle, iShares exploite 9 FNB multiactifs, tandis que BMO et Vanguard en exploitent respectivement 6 et 5. Toutefois, les FNB multiactifs ne représentent toujours qu’une faible proportion de l’actif géré global de ces titans, soit 4,2 G$, 574 M$ et 7,5 G$ respectivement pour iShares, BMO et Vanguard au 30 juin 2023.

Dans l’ensemble du secteur canadien des FNB, la part de marché des FNB multiactifs s’établit actuellement à 3,8 %, tandis que les FNB d’actions seulement dominent à 62,5 %, et les FNB à revenu fixe seulement, à 24,4 %. En 2023 seulement, on a enregistré des créations nettes d’environ 942 M$ pour des FNB multiactifs.

Pourquoi les investisseurs aiment-ils les FNB de répartition d’actifs ?

Les FNB de répartition d’actifs sont devenus le véhicule de placement de choix pour de nombreux Canadiens, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi lorsque nous examinons les avantages uniques qu’ils offrent.

La diversification est peut-être l’un des avantages les plus convaincants et les plus faciles à comprendre. La plupart des FNB de répartition d’actifs offrent aux investisseurs une exposition à une vaste gamme de catégories d’actifs, de régions, de tailles de capitalisation boursière, de styles d’actions, d’échéances de titres à revenu fixe et de qualités de crédit.

La construction de FNB de répartition d’actifs permet d’atténuer l’incidence d’une catégorie d’actifs à rendement inférieur sur l’ensemble du portefeuille, ce qui constitue un outil efficace de gestion du risque. En réduisant considérablement le risque lié aux titres, la forte diversification présente dans ces FNB permet d’obtenir un portefeuille potentiellement moins volatil et une séquence de rendements moins volatile.

Le rapport coût-efficacité est un autre attrait important. Les FNB de répartition d’actifs affichent souvent un ratio des frais de gestion (RFG) inférieur à celui des fonds communs de placement. À une époque où les attentes de rendement sont modestes et les évaluations des actifs élevées, ce rapport coût-efficacité peut avoir une incidence considérable sur les rendements à long terme.

L’un des avantages les moins connus, mais très précieux, des FNB de répartition d’actifs réside peut-être dans le rééquilibrage discipliné et mécanique effectué par le gestionnaire du fonds. Cette approche garantit que le portefeuille reste aligné sur la répartition d’actifs souhaitée. Ce rééquilibrage régulier, qui se fait habituellement chaque trimestre ou chaque année, peut mener à de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps.

Enfin, la constitution et la gestion d’un portefeuille diversifié peuvent être un processus complexe et long. Bien que certains investisseurs puissent réussir à gérer leurs portefeuilles, cela exige beaucoup de temps, de connaissances et de discipline, en plus des coûts de négociation.

En revanche, les FNB de répartition d’actifs sont gérés par des gestionnaires de portefeuille professionnels qui disposent de l’expertise et des ressources nécessaires pour surveiller les marchés et prendre continuellement des décisions de placement, tout en profitant des ressources et des économies d’échelle digne des investisseurs institutionnels.

Cette gestion professionnelle peut se traduire par une constitution de portefeuille plus efficace et de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps. Dans l’ensemble, l’aspect pratique peut être particulièrement bénéfique pour les investisseurs particuliers qui n’ont pas le temps ou l’expertise nécessaires pour gérer un portefeuille diversifié. Pour les conseillers en placements, les FNB de répartition d’actifs peuvent également faciliter les placements pour le compte d’un client, comme la constitution des composantes de base, à faible coût, d’un portefeuille.

Défis et solutions possibles

Malgré les avantages importants offerts par les FNB de répartition d’actifs, les investisseurs doivent tenir compte de certains défis potentiels. Comme tout placement, les FNB de répartition d’actifs présentent des inconvénients qui leur sont propres et que les investisseurs doivent comprendre et connaître.

L’une des principales préoccupations concerne les inefficacités fiscales potentielles. Les FNB de répartition d’actifs, bien qu’ils constituent un outil de placement diversifié et pratique, pourraient ne pas offrir la même efficacité fiscale que la détention directe de FNB domiciliés aux États-Unis dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). La structure de ces FNB peut entraîner des retenues d’impôt étrangères sur les dividendes américains, ce qui réduit le rendement net pour les investisseurs.

Une autre considération est le coût associé aux FNB de répartition d’actifs. Bien qu’ils soient souvent moins chers que les fonds communs de placement traditionnels, ils ont tendance à avoir des ratios de frais de gestion plus élevés que les FNB indiciels individuels, d’autant plus que la négociation sans commission est de plus en plus offerte dans un compte de courtage en ligne.

De plus, il y a un risque associé à la portion à revenu fixe des FNB de répartition d’actifs, qui compte souvent sur les obligations totales de durée intermédiaire pour se protéger. Toutefois, dans certaines conditions de marché, comme la hausse des taux d’intérêt en 2022, ces obligations peuvent donner un rendement inférieur et ne pas offrir la protection prévue contre les baisses.

Cependant, ces défis ne font pas des FNB de répartition d’actifs des options peu pratiques. Ils ne font que souligner l’importance de comprendre et d’éviter ces pièges potentiels. Une compréhension approfondie des répercussions fiscales, des structures de coûts et des risques inhérents aux différents types d’actifs peut permettre aux investisseurs de prendre des décisions plus éclairées.

Bien que les FNB de répartition d’actifs puissent être un outil puissant pour les conseillers au détail, certains conseillers en placement pourraient les considérer comme un défi supplémentaire, soit comme un concurrent ou une simplification des services de diversification et de gestion de portefeuille qu’ils proposent.

Conclusion

Le paysage financier canadien est en constante évolution, et les FNB de répartition d’actifs représentent l’un des développements importants des dernières années. Leur popularité grandissante témoigne de leur potentiel de diversification, de gestion du risque, de rentabilité et de commodité. Ces FNB ont démocratisé l’accès à des portefeuilles diversifiés pour un large éventail d’investisseurs particuliers.

Pour les conseillers, les FNB de répartition d’actifs ne doivent pas seulement représenter un concurrent ou un défi supplémentaire à relever : on peut également les utiliser pour établir rapidement ou facilement une exposition diversifiée dans des portefeuilles de clients plus petits ou pour aider à gérer les placements selon certains paramètres.

En fin de compte, la popularité des FNB de répartition d’actifs reflète l’importance croissante qu’ont les placements pour les Canadiens, ce qui nous plaît beaucoup à l’ACFNB.

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Les créations nettes de FNB canadiens marquent le pas https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-creations-nettes-de-fnb-canadiens-marquent-le-pas/ Wed, 09 Aug 2023 10:29:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95512 FOCUS FNB - Celles de juillet restent supérieures à celles de juillet 2022.

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Les créations nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont ralenti le pas en juillet. Durant ce mois, elles s’élevaient à 2,9 milliards de dollars (G$), moins que les 4,4 G$ de juin, mais plus que celles de mai, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada à 359 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF).

Les entrées nettes de juillet représentent près du double de celles récoltées à la même période de 2022, ce qui reflète une tendance à la hausse qui se poursuit de mois en mois depuis le début de l’année.

En juillet 2023, les FNB qui ciblent le marché monétaire, les technologies, les options d’achat couvertes et les fonds multifactoriels ont été les thèmes dominants parmi les créations nettes, signalent les analystes de BNMF, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang, Linda Ma, et Shubo Yan.

Les FNB de titres à revenu fixe continuent à tenir le haut du pavé en juillet, avec des créations nettes de 1,8 G$, par rapport aux FNB d’actions, qui ont engrangé 940 millions de dollars (M$) en entrées nettes.

Les technologies coiffent la finance

Les FNB d’actions ont moins brillé en juillet par rapport au mois précédent, alors qu’ils avaient attiré 1,8 G$.

Après avoir enregistré de légères entrées en juin, les FNB d’actions américaines ont renoué avec les rachats nets en juillet. Ils ont atteint 239 M$. Depuis le début de l’année, cette catégorie d’actifs accumule des rachats nets cumulatifs de 1,8 G$.

Les FNB d’actions canadiennes ont bénéficié des plus importantes créations nettes. Elles se sont élevées à 487 M$ en juillet comparativement à 755 M$ en juin, consolidant une remontée amorcée il y a plusieurs mois. Les principaux gains sont dus à HXT (266 M$) et XIU (157 M$). Pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de FNB d’actions canadiennes se sont élevées à 2,9 G$.

Les marchés émergents, qui avaient bénéficié d’un afflux exceptionnel de 805 M$ en juin, récoltent 366 M$. Ils sont suivis par les actions mondiales (297 M$). Le FNB centré sur le Japon (JPN/B), spécifiquement, a continué à gagner du terrain grâce à la vigueur du marché boursier japonais, signalent les analystes de BNMF.

Les experts ajoutent que le FNB équipondéré États-Unis (EQL/F) s’est bien comporté, avec des entrées nettes de 77 M$. « Les investisseurs se tournent vers les FNB actions américaines équipondérés, à moyenne et à petite capitalisation pour éviter de se concentrer dans les grandes capitalisations technologiques », remarquent-ils.

C’est le secteur des technologies qui a reçu les plus importantes entrées nettes (124 M$) en juillet dans le sous-secteur des FNB d’actions sectoriels, lequel cumule 29,7 G$ en actifs. Il coiffe au poteau le secteur financier, qui menait le bal durant les mois précédents et qui doit se contenter d’entrées de fonds de 50 M$ le mois dernier. Les services publics se hissent à la dernière place du trio. Ils en délogent l’énergie, qui rejoint les soins de santé et l’immobilier dans le rouge.

Par ailleurs, les FNB de types ESG, qui ont récolté 589 M$ en juillet, continuent de dominer le sous-secteur des FNB thématiques d’actions. C’est un peu moins qu’en juin.

Marché monétaire en tête

Les FNB de titres à revenu fixe continuent à tenir le haut du pavé des FNB canadiens avec des créations nettes de 1,9 G$ en juillet.

Les FNB du marché monétaire restent les favoris des investisseurs avec des créations nettes de 875 M$ dans des produits tels que CSAV, CASH, MNY, HISA, CBIL et PSU/U. Cette catégorie a explosé avec le développement de nouveaux produits, mentionne BNMF.

Les obligations d’entreprises canadiennes ont enregistré des entrées de 529 M$, principalement dans les FNB d’obligations d’entreprises à ultra-court terme XFR. Les obligations à court terme enregistrent quant à elles des rachats de 220 M$.

Toutes les autres catégories de titres à revenu fixe, y compris les obligations de qualité inférieure (ZHY), ont enregistré des entrées nettes en juillet.

Par ailleurs, les dix principaux émetteurs de FNB au Canada ont enregistré des entrées de fonds, à l’exception de BMO (- 40 M$) et de Mackenzie (-60 M$). Les entrées les plus importantes sont enregistrées par RBC iShares (662 M$), Horizons (528 M$) et GPTD (305 M$). Du côté des produits, les plus importantes créations nettes ont été remportées par XSEM (628 M$), ZST (446 M$) et HXT (266 M$).

Le mois de juillet a été particulièrement actif sur le plan du lancement de nouveaux produits. Une vingtaine d’entre eux ont été introduits sur le marché, comparativement à 10 le mois précédent, ce qui porte le nombre total de FNB canadiens à 1 356, selon BNMF.

Guardian Capital a enregistré des apports nets élevés parmi les nouveaux FNB, grâce au lancement de deux FNB du marché monétaire, GCTB et GUTB/U, concentrés sur les bons du Trésor, qui ont accueilli chacun des entrées d’environ 20 M$. Horizons et Invesco ont lancé chacun 6 nouveaux produits.

Depuis le début de l’année

Les FNB canadiens ont reçu 22,7 G$ au cours des sept premiers mois de l’année, dont 13 G$ pour les titres à revenu fixe et 7,5 G$ pour les actions, selon BNMF.

« Depuis le début de l’année, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière, les FNB multifactoriels et les FNB de facteurs fondamentaux ont enregistré des rachats nets, tandis que les dividendes/revenus, les secteurs, les ESG et les FNB thématiques non ESG ont enregistré des créations », signalent les analystes.

Le secteur financier est le plus populaire, avec une création de 1,4 G$, loin devant le secteur de la santé avec des entrées de 331 M$.

Toutes les régions autres que les États-Unis ont accumulé des actifs cette année. Le Canada, les marchés développés, les marchés émergents et les régions mondiales ont enregistré des entrées de plus de 2 G$.

Enfin, les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées de 6,5 G$ depuis le début de l’année.

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Intérêt grandissant pour les FNB du marché monétaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/interet-grandissant-pour-les-fnb-du-marche-monetaire/ Wed, 14 Jun 2023 10:25:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94520 FOCUS FNB - Cette catégorie de FNB est peu risquée, mais tous les investisseurs ne sont pas de cet avis.

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La catégorie des fonds négociés en Bourse (FNB) de marché monétaire a toujours été pratiquement ignorée par les gestionnaires de fonds et les investisseurs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les rendements sont en hausse, tout comme les apports de capitaux.

« Le marché a fondamentalement changé au cours des 12 à 18 derniers mois et de nombreux investisseurs recherchent une plus grande stabilité de leurs revenus et une exposition à court terme », explique Matt Montemurro, gestionnaire de portefeuille, FNB, chez BMO Gestion mondiale d’actifs. « Si l’on considère les rendements à court terme qui se situent actuellement entre 4 et 5 %, il s’agit sans aucun doute d’un placement attrayant pour les investisseurs qui s’inquiètent de la volatilité à venir, et nous avons certainement constaté des entrées de fonds correspondant à ces inquiétudes. »

Avec l’augmentation des rendements, les liquidités sont redevenues une catégorie d’actifs importante, a déclaré Greg Taylor, directeur des investissements de la société Purpose Investments Inc. basée à Toronto. « Nous voulons nous assurer que les investisseurs canadiens aient accès à certains des instruments les plus efficaces pour obtenir ce rendement dans leurs portefeuilles. »

Avec son Fonds d’épargne à intérêt élevé Purpose, dont l’actif est de 4,9 milliards de dollars (G$) en incluant les séries de fonds communs de placement, Purpose a été l’un des premiers à diriger des actifs vers les FNB qui investissent dans des comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE). Il s’agit de titres qui ne peuvent être achetés directement que par des acheteurs importants, comme les gestionnaires de fonds.

Or, trois grandes banques – la Banque de Montréal, la Banque Royale du Canada et la Banque Toronto-Dominion – refusent que les FNB de CEIE soient négociés par leurs filiales de courtage à escompte.

« C’est la situation que nous avons essayé de résoudre en lançant MNY, le Fonds de gestion de trésorerie Purpose », a déclaré Greg Taylor. « Mais nous nous heurtons encore à des obstacles avec certaines des grandes banques qui ne permettent pas à leurs clients de détenir des FNB qui détiennent des CEIE ».

Le lancement du Fonds de gestion de trésorerie Purpose en septembre dernier a fait suite aux débuts de la série de FNB BMO Fonds du marché monétaire en novembre 2021. Ces offres ont rejoint le FNB iShares Premium Money Market, vieux de 15 ans, qui a été le seul FNB de ce type pendant plus d’une décennie.

Le dernier né des fonds monétaires canadiens, lancé en avril, est le FNB Horizons 0-3 Month T-Bill. Mark Noble, vice-président exécutif de la stratégie des FNB chez Horizons ETFs Management (Canada) Inc., de Toronto, a déclaré que ce FNB constituait une « solution de rechange convaincante » pour les investisseurs autonomes dont les courtiers à escompte les empêchaient d’acheter des FNB CEIE.

(La société propose le FNB Horizons High Interest Savings, dont l’actif est de 2,6 G$ de dollars).

L’amélioration des rendements du marché monétaire par rapport aux niveaux historiques est spectaculaire. Au cours de chacune de ses 14 années civiles complètes, le FNB iShares a rapporté moins de 2 %. Et au cours de chacune de ces années, à l’exception de trois d’entre elles, son rendement a été inférieur à 1 %.

Mais au 5 juin, le rendement des distributions du FNB iShares – basé sur l’annualisation de son paiement mensuel le plus récent – a bondi à 4,34 %. C’est plus de quatre fois supérieur à son rendement annuel moyen de 0,97 % depuis sa création jusqu’au 31 mai.

Les rendements varient d’un FNB à l’autre en fonction des titres détenus. Le FNB Horizons investit exclusivement dans des bons du Trésor canadien à court terme ; il n’est donc pas celui qui offre le rendement le plus élevé, mais il constitue « l’investissement le moins risqué », selon Mark Noble.

Il reconnaît que la vaste catégorie des FNB de liquidités, qui comprend les FNB CEIE ainsi que les fonds du marché monétaire, présente un risque extraordinairement faible. « Personnellement, je n’ai aucune inquiétude concernant les FNB du marché monétaire, le crédit d’entreprise ou le papier d’entreprise. »

Mais tous les investisseurs ne sont pas de cet avis, ajoute Mark Noble. « Il existe une résonance émotionnelle, en particulier chez les investisseurs individuels, qui s’inquiètent constamment de l’état du monde et de la situation du marché. »

En exploitant cette aversion au risque, Horizons a été récompensé par un afflux de fonds de plus de 250 M$ dans son FNB composé de bons du Trésor canadiens en moins de deux mois.

D’autres gestionnaires de FNB du marché monétaire adoptent une approche plus diversifiée, en détenant des titres de créance à court terme de haute qualité, tels que du papier commercial, des acceptations bancaires et des obligations de sociétés proches de leur date d’échéance.

« Nous cherchons toujours à trouver un équilibre entre la stabilité et le revenu supplémentaire », explique Matt Montemurro. « Nous examinons et évaluons l’attrait de chaque investissement, et ils ont tendance à offrir un rendement supérieur [à celui des bons du Trésor]. »

Parfois, l’avantage en termes de rendement peut être de 10 à 15 points de base, a précisé Matt Montemurro, alors que dans certains cas, il peut atteindre 50 à 75 points de base par rapport aux bons du Trésor. Ces écarts s’appliquent aux titres qui respectent les contraintes de qualité de crédit et d’échéance imposées par la réglementation sur les valeurs mobilières pour les fonds du marché monétaire.

Une autre source potentielle d’amélioration du rendement consiste à faire varier la durée du portefeuille – une mesure de la sensibilité aux variations des taux d’intérêt – bien qu’il y ait des limites strictes. La réglementation sur les valeurs mobilières limite la durée moyenne pondérée d’un portefeuille monétaire à 180 jours.

Dans la pratique, les échéances moyennes tendent à être bien inférieures au maximum autorisé. Le FNB Purpose, par exemple, a récemment maintenu sa durée « quelque part dans les 50 [jours] », a déclaré Greg Taylor, et a mis l’accent sur des titres d’entreprises très liquides et des acceptations bancaires pouvant être négociés avec des écarts plus serrés que les bons du Trésor. En cas d’augmentation du taux au jour le jour de la Banque du Canada, « nous voulons être en mesure d’ajuster notre rendement aussi rapidement que possible », a-t-il ajouté.

La faiblesse des frais de gestion est une caractéristique favorable aux investisseurs dans les FNB du marché monétaire. Le FNB iShares, d’une valeur de 528 M$, qui bénéficie des plus grandes économies d’échelle, a réduit ses frais de gestion à 0,12 % le 12 janvier dernier, contre 0,25 % auparavant.

La réduction d’iShares est inférieure aux frais de gestion de 0,20 % du FNB Purpose et correspond essentiellement à ceux de son principal concurrent, BMO, dont le dernier ratio de frais de gestion, y compris les coûts d’exploitation, est de 0,14 %.

Horizons, qui a fixé ses frais de gestion à 0,10 %, est le fournisseur qui offre les coûts les plus bas, avec une légère marge. « Nous pensons que c’est la juste valeur pour cette catégorie d’actifs », a déclaré Mark Noble, compte tenu de la stratégie simple du FNB, axée uniquement sur les bons du Trésor.

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