Horizons ETFs Management (Canada) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 04 Jul 2024 12:20:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Horizons ETFs Management (Canada) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 GPTD espère quintupler ses actifs dans les FNB d’ici 2029 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-espere-quintupler-ses-actifs-dans-les-fnb-dici-2029/ Wed, 26 Jun 2024 11:35:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101465 La croissance provenant d’autres secteurs, la fermeture imminente des FNB ESG de la société s’inscrit dans une tendance plus large du secteur.

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La décision de Gestion de Placements TD (GPTD) de fermer ses cinq fonds négociés en Bourse (FNB) axés sur l’ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) ne reflète pas une diminution de l’engagement à l’égard de l’ESG, bien au contraire, affirme l’entreprise.

« Notre responsable des questions ESG relève directement du [directeur des investissements] David Sykes », explique Jonathan Needham, vice-président et directeur, responsable de la distribution des FNB, chez GPTD*.

Jonathan Needham rapporte que tous les portefeuilles de GPTD considèrent l’ESG comme un facteur de risque important. « En plus du fait qu’on ne constatait pas beaucoup d’intérêt et qu’il y avait beaucoup de confusion lorsque l’on mettait une étiquette ESG sur un produit particulier… nous avons estimé qu’il était prudent de fermer [les cinq] fonds », explique-t-il.

GPTD a annoncé en avril qu’elle mettrait fin à ses cinq FNB TD Morningstar ESG, lancés en novembre 2020. Les fonds ont été retirés de la cote vers le 21 juin. Les actifs sous gestion (ASG) combinés de la série étaient de 32 millions de dollars (M$) au 31 mai, selon Marchés financiers Banque Nationale.

« Nous n’envisageons pas vraiment de fermer de produits, sauf si, d’un point de vue philosophique, ils ne correspondent pas à notre gamme ou si leur valeur est inférieure à 20 M$ par fonds », rapporte Jonathan Needham.

GPTD continue de proposer des fonds communs de placement axés sur les facteurs ESG, et sa décision de fermer ces FNB s’inscrit dans une tendance plus large.

« Les lancements de FNB ESG ont ralenti depuis 2023. En fait, jusqu’à présent en 2024, nous n’avons vu aucun nouveau lancement ou dépôt dans la thématique des FNB ESG au Canada », déclare Tiffany Zhang, vice-présidente de la recherche sur les FNB et les produits financiers à la Financière Banque Nationale.

Les radiations des FNB ESG se sont accélérées entre 2023 et 2024, ajoute-t-elle, et les entrées ont également ralenti. Le nombre total de FNB ESG s’élève à 133, récoltant 18,8 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (4,4 % de tous les actifs sous gestion), en baisse par rapport au pic de 143 produits en 2022.

« Nous pensons que le concept d’ESG a une véritable force de frappe durable sur la base de nos conversations avec les conseillers en services financiers et les clients institutionnels, assure Tiffany Zhang. Beaucoup d’entre eux ont utilisé ou envisagent d’allouer des FNB ESG dans leurs portefeuilles. Je ne serais donc pas du tout surprise que les flux s’accélèrent à nouveau à l’avenir. »

Selon Jonathan Needham, les autres FNB de GPTD se répartissent en quatre grandes catégories :

  • passifs,
  • actifs,
  • thématiques à large assise (comme la technologie et les soins de santé)
  • et quantiques (comme les fonds factoriels).

Selon la Banque Nationale, GPTD détenait la sixième plus grande part de marché de tous les fournisseurs de FNB au 31 mai, avec 15,3 G$ d’ASG (3,6 %).

Jonathan Needham prévoit un taux de croissance de 12,5 % pour les ASG des FNB nationaux et il s’attend à ce que le secteur récolte 750 G$ d’ici la fin de 2029. Son objectif est que GPTD atteigne 75 G$ d’ASG au cours de la même période.

Il pense également que GPTD sera le cinquième plus grand fournisseur de FNB d’ici 2025.

Selon Jonathan Needham, la croissance nécessaire viendra du lancement de produits à revenu fixe prévu dans un avenir proche, puis du lancement de fonds communs de placement qui détiendront des FNB TD. La troisième phase consistera à lancer des FNB basés sur la gamme de fonds communs de placement actifs de GPTD.

Plus récemment, en avril, GPTD a lancé une série de FNB d’obligations à échéance cible, qui a depuis accumulé 170 M$ d’ASG. « Je pense que nous allons continuer à développer cette gamme de produits à revenu fixe », explique Jonathan Needham.

Celui-ci n’exclut pas la possibilité d’une croissance par acquisition, mais précise qu’il n’y a toutefois aucune nécessité de le faire. Au lieu de cela, « je pense que des partenariats stratégiques seraient probablement plus judicieux », dit-il. Plus précisément, GPTD recruterait des sous-conseillers ou agirait comme sous-conseiller pour d’autres manufacturiers.

À l’heure actuelle, la distribution des FNB de GPTD est répartie également entre des sources externes et la banque elle-même. Selon Jonathan Needham, l’équilibre doit pencher en faveur de la distribution externe pour que GPTD atteigne son objectif de 75 G$.

Il est optimiste. « Au cours des 12 derniers mois, nous avons connu une croissance massive de notre distribution externe », déclare-t-il. Mais même une institution aussi connue que GPTD doit faire ses preuves pour gagner de l’espace en rayon.

« Lorsque vous lancez un [FNB] quantitatif ou actif, les gens veulent voir un bilan de trois ou cinq ans, en particulier au niveau du siège social avec les réformes axées sur le client », dit-il.

Par exemple, la gamme de dividendes améliorés de GPTD, qui, selon Jonathan Needham, a enregistré une très bonne performance relative, vient d’atteindre un milliard de dollars d’actifs sous gestion après cinq ans. « Même avec une marque comme TD, [s’agit-il] d’une réussite du jour au lendemain ? Non. »

Au cours des prochaines années, Jonathan Needham prévoit que d’autres manufacturiers historiques de fonds communs de placement entreront dans le secteur des FNB avec un succès mitigé. Mais il estime que les plus petits acteurs du marché des FNB ont la possibilité de prospérer.

« Vous allez voir certaines de ces entreprises plus petites et plus agiles proposer des idées qui conviennent probablement très bien aux intérêts d’un client, et qui peuvent ou non s’aligner sur la philosophie de certaines des grandes entreprises », estime-t-il.

Global X Investments Canada, anciennement connu sous le nom de Horizons ETFs Management (Canada), est une autre société de FNB qui a rendu public son objectif en matière d’actifs sous gestion. Au cours des cinq prochaines années, la société souhaite doubler ses actifs sous gestion et porter sa part de marché à 10 %. Au 31 mai, Global X avait 31,5 G$ d’ASG, soit une part de marché de 7,3 %, selon la Financière Banque Nationale.

*Clarification : GPTD a précisé, après la publication de cet article, que les facteurs ESG constituent un domaine d’intérêt et de recherche important, et qu’ils ne sont pas intégrés dans toutes les activités de la société, comme l’a déclaré Jonathan Needham.

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La demande pour les FNB d’actions persiste https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-demande-pour-les-fnb-dactions-persiste/ Wed, 12 Jun 2024 10:26:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101350 FOCUS FNB – Malgré un ralentissement en mai.

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Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadien continue à connaître de fortes créations nettes en mai. Durant ce mois, les FNB canadiens ont reçu des entrées nettes de 4,7 milliards de dollars (G$), selon un rapport de Banque Nationale Marchés Financiers. Elles sont moins élevées qu’en avril, où elles avaient atteint 5,3 G$. Des apports de capitaux ont eu lieu dans la majorité des catégories d’actifs, à l’exception des FNB de cryptomonnaie et des FNB de matières premières.

De janvier à la fin de mai, les FNB canadiens ont enregistré 23,9 G$ en créations nettes. Leur actif sous gestion total s’élevait à 431,2 G$ à la fin de mai.

La demande pour les FNB d’actions est demeurée forte en mai, mais elle a fléchi. Ce type de fonds affichent des entrées nettes de 2,6 G$, continuant à mener le bal des apports de capitaux en FNB canadiens, avec toutefois moins d’ardeur qu’en avril, où ils avaient engrangé 4 G$ en créations nettes.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions se taillent la part du lion des créations nettes de FNB canadiens, cumulant 16,9 G$ d’entrées nettes, dont plus de la moitié dans les FNB d’actions américaines. Les FNB composés d’actions américaines à grande capitalisation arrivent en tête, tandis que les FNB d’actions mondiales ont récolté des entrées nettes de plus de 4 G$ en cinq mois.

Diversification à l’extérieur des États-Unis

En mai, les investisseurs ont injecté 1,1 G$ dans les FNB d’actions américaines. Ils ont également investi plus d’1,3 G$ dans les actions mondiales, ce qui démontre qu’ils commencent à se diversifier en dehors des États-Unis, selon les analystes de BNMF. Ils se tiennent toutefois éloignés des marchés émergents. Cette sous-catégorie de FNB d’actions affiche de faibles rachats nets en mai. Cependant, les rachats de mai (37 M$) y sont moins importants qu’en avril (142 M$).

La demande pour les FNB d’actions sur les marchés américain et étranger touche dans une moindre mesure les actions canadiennes, qui ont affiché seulement 206 M$ en créations nettes le mois dernier, soit environ quatre fois moins qu’en avril, signale BNMF. Les principaux rachats dans cette catégorie proviennent des FNB sectoriels, notamment de l’énergie (52 M$) et des services publics (21 M$).

En raison de sa volatilité, le secteur canadien de l’énergie, tire vers le bas la performance des FNB d’actions canadiennes depuis le début de l’année. Si la tendance se poursuit, ce secteur pourrait retrouver le creux historique qu’il avait connu en 2023, alors que les rachats nets de l’année avaient frôlé 392 M$, rapporte BNMF.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions canadiennes ont attiré 1,2 G$ en créations nettes. Les analystes de BNMF soulignent que plusieurs FNB indiciels canadiens se sont hissés en tête du classement, mais que cela s’est fait par à-coups. « Lorsqu’un FNB d’actions canadiennes de grande capitalisation attire un demi-milliard de dollars en un mois (comme XIC en mai), il est confronté à d’importants rachats d’un autre produit similaire. »

Les FNB d’obligations canadiennes ont la cote

La demande pour les FNB canadiens de titres à revenu fixe a été forte dans tous les domaines en mai. Ils ont enregistré leur meilleur résultat depuis le début de l’année avec des créations nettes de 1,7 G$, comparativement à 868 M$ en avril et à 776 M$ en mars. Les seuls rachats dans cette catégorie concernent les titres préfinancés et à court terme. Les FNB canadiens du marché monétaire ont reçu des entrées nettes de 431 M$ en mai, alors qu’ils avaient connu des rachats en avril.

Les FNB d’obligations canadiennes sont la catégorie la plus populaire, tandis que les FNB d’obligations de sociétés canadiennes, d’obligations nord-américaines et d’obligations étrangères ont chacun enregistré des entrées de fonds de plus de 200 M$.

Les FNB multiactifs ont engrangé 321 M$ en créations nettes. Les FNB de cryptoactifs ont quant à eux continué leur descente, affichant des rachats de 65 M$ en mai, ce qui porte les sorties nettes à 800 M$ depuis janvier pour cette catégorie d’actifs.

Les FNB de matières premières ont aussi enregistré des rachats, tandis que les FNB de liquidité, qui avaient été dans le rouge au cours des mois précédents, repassent dans le vert sur le plan des créations nettes.

Les investisseurs prennent des bénéfices sur la table

Selon BNMF, les FNB du marché monétaire ont dominé les créations nettes, tandis que les FNB alternatifs ont moins séduit les investisseurs. « Ils ont utilisé leurs liquidités tout au long de l’année, les marchés boursiers mondiaux ayant atteint des sommets historiques en mai. Il est possible qu’ils prennent des bénéfices sur la table », signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les analystes expliquent l’équilibre relatif des créations nettes entre les FNB « de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) » et les FNB du marché monétaire par « des changements réglementaires au niveau de la comptabilité bancaire qui ont provoqué une légère baisse des paiements des FNB de CEIE, faisant pencher la balance en faveur des produits du marché monétaire pour certains cas d’utilisation ».

Les FNB canadiens qui misent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré des entrées nettes de 95 M$. Ils ont récupéré une partie des rachats de 107 M$ enregistrés en avril, notamment grâce aux FNB ESG d’actions américaines. Plusieurs FNB ESG ont reçu chacun plus de 5 M$, ce qui suggère un niveau de croissance organique des actifs, indiquent les analystes.

Depuis le début de l’année, les créations nettes des FNB de titres à revenu fixe ont ralenti, totalisant 5,5 G$, principalement dans les obligations canadiennes à long terme et à très court terme ainsi que les obligations à échéance cible. Les FNB d’obligations à court terme, d’obligations à rendement réel et d’actions privilégiées ont enregistré des rachats depuis janvier.

Au chapitre des nouveautés, 25 FNB ont été lancés en mai. Global X (ex-Horizons), qui a réorganisé sa gamme à la suite de son récent changement de marque, est à l’origine à lui seul de la mise en marché de 17 produits. Fidelity, CI, Brompton et Accelerate sont à l’origine des autres lancements.

En mai, c’est Vanguard qui a connu les plus fortes créations nettes (927 M$), suivi de TD (615 M$), Fidelity (570 M$), Desjardins (540 M$), BMO (506 M$) et RBC iShares (491 M$). Pour les cinq premiers mois de 2024, Vanguard arrive en tête des entrées nettes (5,2 G$), suivie de RBC iShares (4,3 G$), BMO (3,9 G$), Fidelity (2,6 G$), TD (2,5 G$) et Desjardins (1,6 G$). Ce dernier émetteur enregistre la plus importante augmentation en pourcentage de l’actif (110 %) en raison des entrées nettes dans ses FNB de base.

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Profiter de l’essor de l’IA grâce aux FNB sur l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/profiter-de-lessor-de-lia-grace-aux-fnb-sur-lia/ Wed, 08 May 2024 09:51:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100706 FOCUS FNB — Les gestionnaires d’actifs anticipent une croissance explosive du marché de l’IA.

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L’intelligence artificielle (IA) fait parler d’elle depuis que ChatGPT a pris d’assaut l’internet à la fin de l’année 2022. De plus en plus d’investisseurs et d’entreprises se joignent effectivement à la conversation.

L’année dernière, les investisseurs ont vu l’action de Nvidia grimper de 239 % et battre des records chaque trimestre. L’entreprise fabrique des puces qui alimentent des outils d’IA tels que ChatGPT.

Or, toutes les entreprises actives dans le domaine de l’IA ne sont pas vouées à connaître le même succès. Le marché de l’IA n’en étant qu’à ses débuts, la prudence doit être de mise.

C’est là qu’interviennent les fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques sur l’IA. Ces fonds permettent aux investisseurs d’atténuer les risques liés aux entreprises individuelles en investissant dans un fonds détenant des participations dans différents secteurs et entreprises, allant des géants établis de la technologie aux jeunes pousses (startups) innovantes.

« Investir dans les FNB d’IA vous offre vraiment un panier mondial diversifié de titres exposés à l’IA, et ce dans tous les sous-segments du secteur de l’IA », explique Pat Chiefalo, responsable des FNB et des stratégies indicielles chez Invesco Canada à Toronto.

FNB d’IA au Canada

Plusieurs sociétés de gestion d’actifs ont lancé des FNB sur l’IA au cours des dernières années.

Evolve Funds Group fait partie du lot. La firme torontoise s’est associée à la société de logiciels d’IA Gradient Boosted Investment, également connue sous le nom de Boosted.ai, pour lancer le fonds Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) en mars.

La technologie de Boosted.ai, basée sur un modèle de langage étendu, analyse des milliers d’actions afin de déterminer quelles sont les entreprises les plus susceptibles de bénéficier de l’adoption croissante de l’IA à l’échelle mondiale.

En d’autres termes, les humains ne construisent pas le portefeuille.

« Ici, je parle toujours de l’IA au carré parce que l’on utilise l’IA pour choisir des sociétés d’IA », rapporte Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve.

« Boosted.ai se réfère à environ 150 000 sources via sa plateforme pour identifier les types d’entreprises dans lesquelles nous devrions investir — pas seulement les grandes entreprises technologiques, mais aussi les petites entreprises qui se concentrent sur l’IA. »

Le FNB, d’une valeur de 2,8 millions de dollars (M$), comporte des frais de gestion de 0,60 % et détient plus de 50 entreprises. Parmi celles-ci figurent des valeurs sûres comme Apple, Alphabet et Nvidia, mais aussi des sociétés moins connues comme Astera Labs qui vend des puces de haute puissance utilisées dans l’IA, et Aurora Innovation, une société de technologie de véhicules à conduite autonome.

Le Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI), dont les frais de gestion s’élèvent à 0,35 %, est un autre FNB thématique d’IA qui a fait son entrée sur le marché cette année.

Outre les méga-capitalisations telles que Microsoft, Nvidia et Meta, le fonds de 153 M$ comprend des actions de plus petites capitalisations dans des sociétés de données et d’infrastructure d’IA, ainsi que des sociétés de services d’IA telles que des sociétés de conseil. Ce FNB détient 50 titres en portefeuille.

« Notre FNB est très, très liquide. Il est possible d’effectuer de petits ajustements à un portefeuille avec ce fonds ou des transactions de très grandes tailles de qualité institutionnelle », décrit Pat Chiefalo. Cela permet d’effectuer des transactions à moindre coût, affirme-t-il.

Global X Investments Canada, anciennement connue sous le nom de Horizons ETFs Management (FNB Horizons), dispose d’une gamme diversifiée de FNB qui offrent une exposition à l’IA. Il s’agit notamment du Global X Robotics & AI Index ETF (TSX: RBOT), qui a été lancé en novembre 2017.

Ce fonds investit dans un indice de sociétés qui devraient bénéficier de l’adoption accrue de la robotique et de l’IA, moyennant des frais de gestion de 0,45 %.

Il comprend des participations dans des entreprises des technologies de l’information, de services industriels, de soins de santé, de biens de consommation, de la finance et de l’énergie. Parmi ces entreprises figurent Nvidia, Yaskawa Electric, une société japonaise de robotique, et Intuitive Surgical. Il s’agit d’une société américaine qui fabrique des produits robotiques conçus pour améliorer les résultats cliniques des patients.

Selon Naseem Husain, premier vice-président et stratège FNB chez Global X, à Toronto, ces FNB sur le thème de l’IA ont tendance à trouver un écho auprès des personnes férues de technologie qui aiment s’informer sur les technologies novatrices et acheter les derniers gadgets.

Ces produits s’adressent vraiment à eux en leur disant : « Je veux aligner mes investissements pour tirer profit des choses que je considère être en train de décoller et qui vont changer le monde », résume-t-il.

Qui devrait investir dans les FNB sur l’IA ?

Selon Pat Chiefalo, Raj Lala et Naseem Husain, les FNB thématiques sur l’IA conviennent aux investisseurs qui recherchent des placements à haut risque avec une forte croissance du capital sur le long terme.

Toutefois, Raj Lala estime que ces produits ne devraient constituer qu’une petite partie du portefeuille de la plupart des investisseurs, étant donné que le marché de l’IA — et le secteur technologique en général — est assez volatil.

« Je pense qu’il peut s’agir d’une petite composante de votre portefeuille d’actions qui vise réellement une plus grande croissance », recommande-t-il.

Les FNB sur l’IA conviennent également aux investisseurs pressés par le temps, a déclaré Naseem Husain, en précisant que ces fonds peuvent utiliser des règles indicielles, des gestionnaires actifs et des outils d’IA eux-mêmes pour aider à sélectionner les actions qui les composent.

Toutefois, si vous êtes un investisseur très conservateur, l’IA n’a peut-être pas sa place dans votre portefeuille, précise Naseem Husain. Il est d’avis que ces investisseurs feraient mieux d’opter pour une allocation de croissance davantage axée sur les dividendes ou les investissements à faible volatilité.

Les perspectives des FNB sur l’IA

L’IA générative devrait devenir un marché de 1,3 billion de dollars d’ici 2032, selon Raj Lala, citant un rapport de Bloomberg Intelligence.

Compte tenu de ces prévisions, il pense que de plus en plus d’investisseurs chercheront à entrer sur le marché de l’IA.

« Nous n’en sommes qu’au début de la croissance de l’IA. Donc, si vous voulez y participer, c’est la bonne façon de le faire. D’autant plus que l’IA va continuer à se répandre dans un grand nombre d’industries différentes et à se développer », assure Raj Lala.

Pat Chiefalo est du même avis et s’attend à ce que davantage d’émetteurs de FNB cherchent à tirer parti de cette croissance.

La croissance observée sur le marché de l’IA fait déjà sourciller les investisseurs, constate Naseem Husain.

« Certains des FNB de cette catégorie, y compris certains des nôtres, ont affiché des rendements de plus de 60 %. Cela incite donc immédiatement les gens à jeter un coup d’œil et à se dire : “Peut-être que cela va se reproduire” », rapporte-t-il.

« Les performances passées ne signifient pas nécessairement que ces rendements vont se produire, mais elles réveillent les gens », ajoute-t-il.

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Forte demande pour les FNB d’actions américaines et internationales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines-et-internationales/ Wed, 10 Apr 2024 09:01:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100052 FOCUS FNB – Mais les créations nettes diminuent en mars par rapport au mois précédent.

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Après un mois de février faste sur le plan des créations nettes, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a connu des résultats mitigés en mars. Durant ce mois, les FNB canadiens ont cumulé des entrées nettes de 4 G$, soit 2 G$ de moins que le mois précédent. Il faut dire que février avait enregistré les plus importantes entrées nettes mensuelles des 11 derniers mois, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Cette performance ne s’est pas renouvelée en mars. Cependant, les créations nettes de FNB canadiens ont reflété la popularité des actions américaines et internationales. En effet, la demande pour les FNB d’actions a dominé en mars, avec des créations nettes s’élevant à 2,9 G$ pour cette catégorie d’actifs, devant les FNB de titres à revenu fixe, qui ont enregistré des entrées nettes de 776 millions de dollars (M$).

En mars, les FNB d’actions américaines et les FNB d’actions internationales ont enregistré respectivement des entrées nettes de 1,7 G$ et 1,4 G$. Les actions canadiennes ont affiché pour leur part des rachats nets de 312 M$, après un mois de février légèrement positif.

Pour le premier trimestre de 2024, les entrées nettes des FNB canadiens ont totalisé 13,9 G$, pour un actif sous gestion de 419 G$. Depuis le début de l’année, les FNB d’actions mènent le bal, avec des créations nettes de 10 G$.

Les entrées nettes des FNB de titres à revenu fixe sont inférieures à celles de janvier et février, qui s’élevaient alors à 1 G$. Depuis le début de l’année, les entrées nettes pour cette catégorie d’actifs totalisent 2,8 G$.

En mars, les FNB de répartition d’actifs affichent des créations nettes de 351 M$, alors qu’ils étaient de 1,2 G$ pour les trois premiers mois de l’année 2024. Les FNB à effet de levier et les FNB à effet de levier inversé ont affiché des créations nettes de 155 M$ en mars et de 377 M$ pour le premier trimestre de 2024.

Blues des FNB de cryptoactifs canadiens

Les FNB de cryptoactifs poursuivent la descente amorcée au début de l’année. Les rachats de FNB de cryptoactifs cotés au Canada enregistrés lors des deux premiers mois de l’année se sont poursuivis en mars, avec des sorties nettes de 139 M$. Pour le premier trimestre, les rachats nets de FNB de cryptoactifs s’élèvent à 684 M$. Ces résultats contrastent avec la tendance aux États-Unis, où les FNB de bitcoins « en détention physique », approuvés par la Securities and Exchange Commission (SEC) en janvier, continuent d’engranger des actifs, signalent les auteurs du rapport de BNMF.

En mars, les FNB américains pondérés en fonction de la capitalisation boursière et axés sur la croissance ont eu la faveur des investisseurs (VFV, HXS, ZNQ, XUS). La popularité des FNB d’actions s’est aussi reflétée par la demande de FNB d’allocation d’actifs, en particulier les FNB avec une allocation de 100 % en actions (XEQT, VEQT).

Les FNB sectoriels d’actions accusent un recul important en mars. Tous secteurs confondus, ils affichent des rachats nets de 813 M$. Le secteur financier enregistre les plus importantes sorties nettes (1 G$). Elles s’élèvent à 166 M$ dans le secteur de l’énergie. Ces deux secteurs sont d’ailleurs les principaux responsables des rachats nets des FNB canadiens en mars, souligne le rapport de BNMF. L’immobilier, les technologies et les services publics enregistrent des entrées nettes.

Parmi les FNB de titres à revenu fixe, les FNB du marché monétaire ont affiché des rachats nets en mars (CSAV, CBIL, HISA), tout comme les FNB à court terme (VSB, QSB) et à moyen terme. Ces deux dernières catégories de FNB ont enregistré des rachats nets d’environ 200 M$ chacune. Les FNB à long terme (XLB, ZFL) ont bénéficié de créations nettes de 328 M$.

Attrait pour les FNB ESG

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) canadiens ont enregistré des créations nettes de 509 M$ en mars, le meilleur résultat depuis juillet 2023, signale le rapport de BNMF. La part du lion de la croissance va aux FNB de titres à revenu fixe (296 M$) et aux actions (205 M$). Parmi les titres qui ont le mieux réussi, le NBI Sustainable Canadian Bond FNB (NSCB) a reçu des entrées nettes de 200 M$ depuis le début de l’année, tandis que la gamme « investissement responsable » du Mouvement Desjardins a reçu des entrées nettes de 96 M$ en mars, « peut-être en raison d’un transfert institutionnel du Canada et des actions des marchés émergents vers les États-Unis et les marchés développés », avancent les auteurs du rapport de BNMF. Depuis le début de l’année, les entrées nettes dans les FNB ESG totalisent 908 M$.

Engouement pour l’IA

En mars, certains émetteurs de FNB ont enregistré des rachats nets comme Horizons (410 M$), et BMO (599 M$). Par contre, RBC iShares et Vanguard ont enregistré respectivement 1,6 G$ et 1,0 G$ en créations nettes.

Pour les trois premiers mois de l’année, RBC iShares affiche les plus fortes créations nettes (3,1 G$), suivie de Vanguard (3,0 G$), de Fidelity 1,6 G$, de TD (1,5 G$) et de BMO (1,4 G$).

Par ailleurs, les lancements de FNB ont ralenti en mars, avec 11 FNB lancés sur le marché, comparativement à 18 nouveaux FNB le mois précédent. Les nouveaux produits sont répartis dans toutes les catégories d’actifs, avec des spécialisations. Surfant sur la vague de l’or comme valeur refuge, BMO a lancé trois FNB cherchant à reproduire le rendement du cours du lingot d’or, tandis que deux des FNB lancés en mars par Evolve (ARTI) et par NBI (EVO) sont gérés par l’intelligence artificielle ou des modèles quantiques propriétaires. Témoin de la percée de l’IA dans les nouveaux produits, le FNB lancé en janvier par Invesco sur le thème de l’intelligence artificielle (INAI), a recueilli 100 M$ au cours de son troisième mois d’existence seulement.

« Bien que ce concept ne soit pas nouveau (Horizons a lancé MIND en 2017 et l’a retiré de la cote en 2022), nous nous attendons à ce que l’expérimentation dans ce domaine se poursuive compte tenu du battage médiatique autour de l’IA générative », écrivent les experts de BNMF.

Selon les projections de BMNF, si la tendance se maintient, les FNB canadiens devraient afficher des créations nettes de 55,6 G$ d’ici la fin de l’année, dépassant de peu le record de 51 G$ établi au cours de l’année 2021, qui avait été une année de reprise exceptionnelle en raison de la pandémie. Les auteurs du rapport de BNMF estiment cependant qu’« il faudra un certain nombre de facteurs pour maintenir cet élan pendant neuf mois de plus à ce rythme ».

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Fonds équilibrés : comment les puissants sont tombés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-equilibres-comment-les-puissants-sont-tombes/ Wed, 13 Mar 2024 10:37:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99597 FOCUS FNB - Les rachats nets ont doublé entre 2022 et 2023.

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Au cours des dernières années, les fonds équilibrés sont passés du statut de fonds commun de placement les plus populaires à celui de fonds les plus rachetés. Ces rachats massifs ont coïncidé avec un phénomène inhabituel : à la fois les actions et les obligations ont affiché un rendement négatif en 2022.

Cette anomalie du marché a contredit l’attente de longue date des investisseurs – et encouragée par les courtiers de détail, les courtiers en épargne collective et les représentants en succursales bancaires – selon laquelle la diversification permet de naviguer en douceur et de réduire le risque de perte importante de capital.

En 2022, il n’en a rien été. La plupart des fonds communs de placement équilibrés ont enregistré des pertes de l’ordre de 9 à 11 % sur l’ensemble de l’année et la déception des investisseurs s’est traduite par des rachats nets d’un montant total de 30 milliards de dollars (G$), selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). Bien que la performance des investissements se soit redressée en 2023, les rachats ont presque doublé pour atteindre 57 G$.

Carlos Cardone, directeur général de la société Investor Economics, basée à Toronto, explique que le « resserrement de l’épargne » des ménages canadiens a contribué aux rachats de fonds équilibrés – et de fonds communs de placement en général.

Les nouvelles épargnes nettes pour les ménages s’élèveraient à environ 140 G$ dans une année normale, estime Carlos Cardone. Pendant la pause forcée survenue lors de la pandémie de COVID-19 en 2020 et 2021, l’épargne a augmenté pour atteindre 250 à 280 G$ par an. Mais en 2023, les épargnes nettes des ménages se sont considérablement réduites pour se fixer environ à 55 G$.

Selon Carlos Cardone, l’impact de la contraction de l’épargne a été ressenti principalement par le marché de masse, le segment qui est normalement le principal acheteur de fonds équilibrés.

Les taux d’intérêt élevés et la réapparition des CPG en tant qu’option attrayante pour accueillir l’épargne des ménages ont également contribué à l’abandon des fonds communs de placement à long terme en général. Selon Investor Economics, les CPG ont attiré un total combiné d’environ 300 G$ de nouvelles épargnes en 2022 et 2023.

Bien qu’une partie de ces entrées de fonds provienne de comptes bancaires qui rapportaient beaucoup moins d’intérêts que les CPG, certains rachats de fonds d’investissement se sont retrouvés dans les CPG, explique Carlos Cardone.

L’évolution future des taux d’intérêt continuera à déterminer les préférences en matière d’investissement.  « Lorsque l’environnement des taux d’intérêt commencera à se normaliser, les rendements à long terme deviendront potentiellement plus attrayants, affirme Carlos Cardone. Nous ne sommes pas encore sortis de la période de transition de l’environnement des taux d’intérêt. »

Les attentes d’une baisse des taux plus tard dans l’année se reflètent dans les messages des gestionnaires d’actifs aux conseillers en services financiers pendant la saison des REER. « On a beaucoup parlé d’immobiliser les rendements à plus long terme », ajoute-t-il.

Au sein de l’univers des fonds d’investissement, il existe des différences significatives dans la répartition des actifs entre les fonds communs de placement et les fonds négociés en Bourse (FNB). Alors que les fonds équilibrés représentaient 47 %, soit près de la moitié des actifs des fonds communs de placement à la fin de 2023, ils ne constituaient que 4 % des actifs des FNB, selon l’IFIC.

Les FNB équilibrés et d’allocation d’actifs n’ont pas gagné de parts au sein du secteur des FNB au cours de l’année écoulée, mais ils ont suivi le rythme de la croissance globale des actifs. Il s’agit d’un développement assez récent dans le secteur des FNB au Canada, qui existe depuis 34 ans et qui s’est toujours consacré à des produits qui ciblent une seule catégorie d’actifs.

Les fonds communs de placement équilibrés totalisaient 901 G$ d’actifs à la fin de l’année 2023, mais les FNB multiactifs ne détenaient qu’environ 16 G$, dont une partie dans des portefeuilles tout en actions. Malgré cela, les FNB d’allocation d’actifs ont augmenté en nombre et en actifs sous gestion au cours des dernières années.

Le principal fournisseur est Placements Vanguard Canada. Depuis 2018, Vanguard a créé une gamme de six FNB de répartition d’actifs. Les cinq parmi eux qui investissent à la fois dans les actions et les obligations ont des actifs combinés de 8,3 G$.

Une bonne partie des ventes de FNB de répartition d’actifs provient des clients du courtage à escompte, y compris les investisseurs plus âgés qui épargnent en vue de la retraite. Les FNB de répartition d’actifs conviennent également aux parents qui ont ouvert des REEE au bénéfice de leurs enfants.

Selon Carlos Cardone, de nombreux investisseurs autonomes ont adopté les FNB multiactifs pour remplacer les FNB à exposition unique ou la détention directe d’actions et de titres à revenu fixe. De plus, en raison des frais de gestion beaucoup plus faibles des FNB équilibrés, les investisseurs en ligne les préfèrent massivement aux fonds communs de placement équilibrés.

« L’un des facteurs clés que nous avons identifiés comme étant très positifs pour que ces produits gagnent du terrain a été la tarification », souligne Carlos Cardone.

Les frais des FNB d’allocation d’actifs reflètent le niveau de gestion active des actifs sous-jacents ou les changements tactiques dans la répartition des actifs. Au bas de l’échelle, les investisseurs sensibles au prix peuvent choisir parmi des FNB équilibrés dont les ratios de frais de gestion sont de l’ordre de 20 à 25 points de base.

Carlos Cardone prévoit une expansion continue des FNB équilibrés. « Certains clients [émetteurs de fonds] me disent que c’est peut-être un domaine dans lequel ils veulent planter un drapeau. »

Les nouveaux concurrents attendus se joindraient à un nombre croissant de manufacturiers de produits multiactifs existants, dont BlackRock, BMO Gestion globale d’actifs, Gestion globale d’actifs CI, Gestion d’actifs CIBC, Fidelity, Horizons ETFs Management (Canada), iA Clarington, Invesco Canada, Mackenzie, Purpose et Gestion de Placements TD.

Les sociétés de FNB qui ne se sont pas encore lancées dans les fonds multiactifs peuvent s’inspirer de l’expérience de Fidelity. La société a déclaré début février que ses quatre FNB Fidelity All-in-One (FNB simplifiés), lancés en 2021 et 2022, continuaient de bénéficier d’une dynamique de vente positive et avaient récemment dépassé le milliard de dollars d’actifs.

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Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cest-le-moment-de-passer-a-laction/ Wed, 14 Feb 2024 01:24:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98624 FOCUS FNB – Après une année 2022 désastreuse, le paysage semble plus favorable aux FNB obligataires à long terme.

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Après avoir été un investissement désastreux pendant la forte hausse des taux d’intérêt qui s’est amorcée en mars 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations canadiennes à long terme se sont rachetés en partie en 2023 avec des rendements moyens supérieurs à 8 %. La majeure partie de ce rendement a été enregistrée en décembre, dans un contexte d’optimisme croissant quant au fait que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed) avaient fini d’augmenter les taux d’intérêt et qu’elles apporteraient le soulagement tant attendu en 2024.

Étant donné que les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux d’intérêt, les obligations à long terme sont celles qui ont le plus à perdre en cas de montée en flèche des taux du marché. C’est ce qui s’est produit en 2022. Ces FNB ont subi des pertes importantes se chiffrant à 22,8 % en moyenne, selon Fundata Canada.

Personne ne prévoit un rebond d’une telle ampleur. Mais le paysage du marché semble plus favorable pour une poussée plus loin sur la courbe des taux. Sur l’influent marché américain, les prix des contrats à terme indiquent que les opérateurs s’attendent à ce que la Fed commence à réduire ses taux dès le mois de mars, et certainement d’ici le milieu de l’année.

En novembre, Placements Mackenzie est entré sur le marché des obligations à long terme en lançant le FINB Obligations à long terme du gouvernement canadien Mackenzie, ainsi qu’un FNB d’obligations à long terme américaines.

« Compte tenu de l’activité potentielle de la Banque du Canada et de la Fed, nous prévoyons un intérêt accru pour les obligations à long terme jusqu’en 2024, déclare Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie, basée à Toronto. Le sentiment général est que nous allons assister à des baisses de taux. Il s’agit simplement de savoir dans quelle mesure et à partir de quand. »

Avec une baisse des taux à partir de 2024, les conseillers et leurs clients doivent réexaminer leurs positions en matière de revenu fixe. « Toute baisse des taux signifie qu’il faut commencer à réfléchir au rendement futur de ces solutions obligataires à ultra-court terme, rappelle Prerna Mathews, et aux avantages que l’on peut tirer d’une appréciation du prix des obligations et du rendement potentiel que l’on tirerait d’allonger l’échéance de ses obligations détenues . »

Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO Gestion mondiale d’actifs (GMA), considère que les obligations à long terme jouent un rôle de soutien dans le cadre d’une allocation diversifiée de titres à revenu fixe.

Il recommande ce que l’on appelle une approche haltère (barbell), qui consiste à s’exposer à la fois aux obligations à court terme et à celles à long terme. Cependant, il préfère surpondérer l’extrémité courte de la courbe de rendement.

Cela permet aux investisseurs de tirer parti de l’inversion actuelle de la courbe des rendements, puisque les émissions à court terme génèrent toujours des rendements plus élevés. Il s’agit d’une anomalie par rapport à une courbe normale dans laquelle les échéances plus longues offrent des rendements plus élevés que les titres à court terme.

En outre, lorsque les banques centrales commenceront à réduire les taux, Alfred Lee prévoit que ce soient les titres à court terme qui, dans un premier temps, gagneront le plus. Et pour les investisseurs qui ont une exposition considérable aux actions sensibles aux taux d’intérêt, telles que les banques, les pipelines et les services publics, il n’est pas judicieux, du point de vue de la diversification, de détenir trop de titres à revenu fixe à long terme, qui sont également vulnérables aux hausses de taux.

Cependant, dans certains scénarios de marché boursier baissier, les obligations à long terme aideraient à compenser le risque du marché des actions. C’est pourquoi les stratèges de BMO GMA privilégient une exposition modeste. Dans un portefeuille type 60/40 qui contient 40 % d’obligations, Alfred Lee a suggéré qu’une allocation raisonnable aux obligations à long terme serait de 3 % à 5 % de l’actif total.

Dans la catégorie des obligations canadiennes à long terme, des fonds comme le FINB BMO obligations fédérales à long terme et le nouveau FINB de Mackenzie investissent exclusivement dans des émissions gouvernementales. D’autres fonds à duration pure, qui ne prennent aucun risque de crédit provenant de sociétés, comprennent le Invesco Long Term Government Bond Index ETF, le iShares Core Canadian 15+ Year Federal Bond Index ETF et le FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD.

Les FNB iShares Core Canadian Long Term Bond Index ETF et Vanguard Canadian Long-Term Bond Index ETF adoptent une approche plus diversifiée du marché canadien, avec des titres constitués principalement d’émissions gouvernementales, mais aussi d’obligations de sociétés.

Les FNB d’obligations à long terme qui investissent dans les entreprises offrent des rendements plus élevés, tout en assumant un risque de crédit plus important. « Dès que l’on entre dans les obligations d’entreprises à long terme, on peut commencer à voir des émissions de très mauvaise qualité, prévient Prerna Mathews. Ce n’est pas pour rien qu’elles doivent émettre à si long terme. »

Le FINB BMO obligations de sociétés à long terme est un placement purement axé sur les entreprises. Il a récemment détenu près de 60 % de crédits A, tandis que la quasi-totalité du reste était notée BBB, ce qui est au bas de l’échelle de la qualité d’investissement. Ce portefeuille a récemment affiché un rendement à l’échéance de 4,8 %, ce qui est nettement plus élevé que les 3,1 % du FINB BMO obligations fédérales à long terme et de son portefeuille AAA.

Une variation sur le thème des FNB d’obligations à long terme est celle des FNB qui investissent dans le marché américain. Bien qu’il y ait une étroite corrélation à long terme avec les obligations canadiennes à long terme, il peut y avoir des divergences sur des périodes plus courtes.

Ce groupe comprend le plus ancien, le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme, les nouveaux venus de l’an dernier, le iShares 20+ Year U.S. Treasury Bond Index ETF et le FINB Mackenzie obligations du gouvernement américain à long terme, ainsi que le FINB TD obligations du Trésor américain à long terme.

Selon Alfred Lee, il peut être avantageux de détenir des obligations américaines à long terme lors d’une chute brutale du marché boursier ou d’un autre événement de type « cygne noir » au cours duquel le dollar américain s’apprécie, en raison de sa réputation de valeur refuge. Avec le FNB BMO américain, « vous obtenez également cette exposition au dollar américain, ce qui est un atout supplémentaire dans certaines circonstances où le risque diminue », estime-t-il.

Le Horizons Long-Term U.S. Treasury Premium Yield ETF, lancé en octobre, sera probablement le plus performant des FNB d’obligations à long terme. Ce FNB utilise des options d’achat et de vente, ce qui modifie le profil de risque du portefeuille tout en cherchant à générer des revenus bien plus élevés que les titres sous-jacents.

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CI privatise des fonds équilibrés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ci-privatise-des-fonds-equilibres/ Thu, 30 Nov 2023 11:41:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97661 PRODUITS - Et en modifie les mandats.

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CI Gestion mondiale d’actifs a modifié les mandats d’investissement de deux fonds équilibrés pour permettre des investissements privés.

Le Fonds équilibré canadien CI et la Catégorie de société équilibrée canadienne CI, qui investissent principalement dans des actions et des obligations canadiennes, peuvent désormais investir jusqu’à 10 % de leurs portefeuilles dans des actifs privés, notamment le capital-investissement, le crédit privé, l’immobilier privé, l’infrastructure privée et le capital-risque.

Les fonds détiendront désormais 50 % à 60 % d’actions, 30 % à 50 % de titres à revenu fixe et 0 % à 10 % d’investissements privés.

Marc-André Lewis, vice-président exécutif et directeur des investissements de CI GAM, déclare dans un communiqué que le mandat élargi permettra une diversification et un profil de risque/rendement non corrélé aux titres publics. Les fonds investiront dans les fonds de marché privé existants de CI.

En août, la société a lancé deux produits de marché privé qui utilisent une structure de fonds de fonds, rejoignant ainsi les rangs des fabricants qui proposent des solutions alternatives.

D’autres sociétés ont récemment ajouté des variantes aux fonds de portefeuille traditionnels. Le mois dernier, FNB Horizons (Canada) a lancé des fonds négociés en Bourse (FNB) de répartition d’actifs qui intègrent des options d’achat couvertes, tandis que Fidelity a lancé un fonds d’actions avec une exposition limitée à un fonds alternatif liquide.

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Attrait nouveau pour les FNB obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/attrait-nouveau-pour-les-fnb-obligataires/ Mon, 16 Oct 2023 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96675 GUIDE DES FNB - La montée des taux d’intérêt donne un nouveau souffle aux fonds de titres à revenu fixe.

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Avec la montée des taux d’intérêt, le secteur des fonds négociés en ­Bourse (FNB) de titres à revenu fixe a changé au cours de la dernière année et demie. De la famine, on est passé à l’abondance, ce qui crée des défis et des occasions pour les clients.

Dans une note d’août 2022, ­Valeurs mobilières ­TD (VMTD) soulignait que le secteur des ­FNB obligataires avait une part de marché faiblissante. « ­Les ­FNB de titres à revenu fixe composent 29 % du marché total des ­FNB aujourd’hui, en déclin par rapport au niveau de 35 % en 2012. »

Ceci s’explique par la croissance supérieure de l’actif des FNB d’actions au cours de la période de 10 ans se terminant en 2022. « L’environnement des bas taux d’intérêt durant la même période a fait plafonner le potentiel de croissance des ­FNB de revenu fixe », indiquait l’équipe d’analystes de ­VMTD.

Dans sa note de mars 2023, ­VMTD chantait un air bien différent. « ­Après des années de bas taux d’intérêt suivies par une montée rapide des taux en 2022, les rendements obligataires ont rebondi à des niveaux attrayants cette année. Plusieurs investisseurs voient le revenu fixe, grâce à des revenus séduisants et un faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel. »

Certes, le rendement de nombre de ­FNB de titres à revenu fixe a été négatif en 2022, la montée des taux ayant diminué le prix des obligations. La relation entre le prix des obligations et les rendements étant inverse. Or, la remontée des taux d’intérêt crée des occasions à long terme et redonne un nouveau souffle au secteur.

En 2022 et pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de ­FNB de titres à revenu fixe ont été supérieures à celles des ­FNB d’actions, entre autres en raison de l’attrait pour les ­FNB de comptes à intérêt élevé. Résultat : à la ­mi-août 2023, l’actif total des 334 ­FNB de titres à revenu fixe (109,3 G$) représentait 31,4 % de l’actif de l’ensemble des ­FNB canadiens.

VMTD constate que le secteur des ­FNB de revenu fixe a connu le lancement de 19 nouveaux produits dans la période d’un an, à partir d’une base de 306 produits. Les FNb d’actions ont vu émerger plus du double, soit 45 nouveaux produits à partir d’un compte original de 808.

Ces développements sur le front des ­FNB de revenu fixe s’inscrivent dans un mouvement plus large, explique VMTD. Malgré une assez bonne tenue des marchés boursiers, « les craintes de récession ont incité les investisseurs à mettre de l’argent dans des actifs plus sécuritaires. Des ­FNB à thème défensif, comme des ­FNB de marchés monétaires, d’obligations gouvernementales, d’options couvertes et d’allocation d’actifs ont été plus populaires que d’autres thèmes orientés vers la croissance ».

Ainsi, seulement neuf ­FNB de gestion de liquidités se sont partagé des entrées nettes de 3,4 G$ dans les cinq premiers mois de 2023, ce qui en fait un type de produit populaire. Et pour cause : « Avec un niveau de risque très bas et une duration de zéro, les ­FNB de gestion de trésorerie en dollars canadiens et américains offrent des revenus d’intérêt de 5,0 % et 5,2 % respectivement », commente VMTD. (Lire : ­« Engouement pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé »)

Les ­FNB d’obligations gouvernementales sont l’autre catégorie championne des créations nettes de janvier à mai 2023, récoltant 2,4 G$. « ­Les obligations gouvernementales surperforment durant les récessions, et les investisseurs en ont accumulé en prévision d’une récession potentielle cette année », note ­VMTD. Les ­FNB d’obligations gouvernementales de longue durée ont obtenu les deux tiers des créations nettes de ce type de FNB, qui est négocié principalement par des investisseurs institutionnels.

Pertinente diversification

Il est quelque peu étonnant que les ­FNB d’épargne à intérêt élevé ou de gestion de liquidité soient inclus dans la catégorie générale des ­FNB de titres à revenu fixe, reconnaît ­Daniel ­Straus, directeur général, recherche ­FNB à ­Banque ­Nationale ­Marchés financiers. « ­Nous les classons ainsi parce que c’est de cette façon que les investisseurs les envisagent et les utilisent, dit l’analyste, et avec les niveaux de revenus qu’ils offrent, autour de 5 %, on les comprend. »

Or, il s’agit de produits très différents, ­souligne-t-il. « ­Les gens auraient avantage à ne pas complètement remplacer les ­FNB obligataires par des produits de gestion de liquidité. » ­Dans la situation où les taux d’intérêt changeraient de direction, ­explique-t-il, les premiers gagneraient, les deuxièmes perdraient. « ­Les ­FNB obligataires sont de l’assurance dans un portefeuille : ils ziguent quand les marchés zaguent. »

Dans la faveur retrouvée pour les ­FNB de revenu fixe, les investisseurs peuvent renouer avec les multiples avantages qui les caractérisent. Au premier chef, leur rôle de guichet unique, comme le caractérise ­Andres ­Rincon, premier directeur, chef des ventes et stratégie de ­FNB à ­VMTD. « Avec un seul titre en ­Bourse, un investisseur peut avoir accès d’un coup à des centaines d’obligations de multiples émetteurs, de plusieurs niveaux de qualité et de structures », ­explique-t-il. Plus encore, les écarts cours ­acheteur-cours vendeur sur un ­FNB sont souvent inférieurs à ceux des titres ­sous-jacents qui les composent, sans compter que leurs frais de gestion ne sont en moyenne que de 0,39 %. Pour les ­FNB de titres à revenu fixe indiciel, le ­RFG moyen est même de 0,24 %.

L’analyste en fait ressortir aussi les multiples usages dans un portefeuille. Entre autres, la solution guichet unique donne un accès facile à de nombreux types de titres qui seraient autrement difficiles à acheter, par exemple les obligations de sociétés à haut rendement et les titres de dette de pays émergents. Du coup, les allocations tactiques à des secteurs spécialisés s’en trouvent facilitées et accélérées. La vente à découvert, habituellement fort complexe dans les titres obligataires, se fait en un tournemain à l’aide d’un seul symbole boursier.

Par ailleurs, le marché des ­FNB de titres à revenu fixe reste varié. Un investisseur peut gérer la duration ou la qualité de crédit des émetteurs de son portefeuille en privilégiant le placement dans un ­sous-segment d’émetteurs de titres à revenu fixe.

Également, la stratégie de vente à perte à des fins fiscales dans des comptes non enregistrés est facilitée. L’une des opérations les plus populaires à la fin de 2022 a été la vente de titres à revenu fixe pour cristalliser des pertes fiscales. La hausse des taux entraînant la chute des prix obligataires, les portefeuilles de nombreux investisseurs se retrouvaient avec des pertes non réalisées. Bon nombre ont substitué des ­FNB à des titres individuels, cristallisant ainsi les pertes tout en conservant leur exposition au secteur et en amenuisant les coûts de cette manœuvre.

Vent favorable

Dans une note d’août 2022, ­Andres ­Rincon jugeait que tout le secteur des ­FNB était entré dans une phase de plus grande maturité « avec des barrières à l’entrée qui augmentent et une compétition qui s’intensifie ». Il soutient encore ce point de vue, notant que « les coûts pour les mainteneurs de marché sont plus élevés avec plus de produits à couvrir, de telle sorte qu’il est plus difficile pour un fournisseur d’arriver avec un produit innovateur ».

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, ­BMO affiche le premier rang des émetteurs en termes d’actifs, avec 30 % de part de marché, suivi de ­RBC iShares (24 %), selon ­VMTD. Placements ­Vanguard, ­Placements Mackenzie et ­FNB ­Horizons viennent ensuite avec chacune une part de 7 % du marché.

Dans le secteur des titres de revenu fixe, les innovations sont relativement rares. Une exception tient aux ­FNB à gestion active, qui se multiplient. « ­BMO a récemment acquis une foule de nouveaux gestionnaires et, de ce fait, s’oriente de plus en plus vers la gestion active », fait ressortir ­Andres ­Rincon. Même dans le domaine hyperactif des fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’émergence de nouveaux produits est clairsemée. « Ça intéresse plus les institutions, ­ajoute-t-il. On voit peu d’intérêt de la part des investisseurs individuels. Desjardins, qui s’est spécialisé dans cette voie, a montré des signes de vie, mais il ne s’agit pas de nouveaux produits, plutôt d’un changement de certains mandats pour être plus aligné sur l’objectif [carboneutre]. »

À cause du vent très favorable des taux d’intérêt plus hauts, le secteur des ­FNB obligataires fait face surtout à des occasions et à peu de défis. La plus grande de ­celles-ci tient « au retour du portefeuille classique ­60-40 », juge Dan Hallett, ­vice-président et directeur à Highview Financial. « Les obligations jouent leur rôle à nouveau, dit-il. Elles ne sont pas simplement un diversificateur, mais contribuent au rendement du portefeuille. »

Une autre occasion tient à l’apport en liquidité que permettent les ­FNB obligataires, un avantage que la crise de liquidité de mars 2020 a révélé. « À un moment où les titres obligataires individuels ne se négociaient pas, rappelle ­Dan ­Hallett, les ­FNB continuaient à s’échanger et à donner de la liquidité à ceux qui en avaient besoin. »

Erika ­Toth, directrice, distribution de ­FNB aux marchés de conseil et institutionnels à ­BMO Gestion d’actifs, souligne un seul défi, mais il est lié aux investisseurs qui se sont précipités en grand nombre vers les fonds à courte duration. « ­Les gens devraient penser à plus long terme et préserver des titres obligataires à long terme dans leur portefeuille », ­dit-elle.

Advenant une récession et une baisse des rendements obligataires, les titres à revenu fixe à long terme profiteraient davantage de ce fléchissement, car leurs prix monteraient, la relation entre le prix des obligations et leur rendement étant inverse.

L’apparition croissante de ­FNB à gestion active en titres à revenu fixe constitue un développement heureux, pense Dan Hallett. « ­Pour les obligations gouvernementales canadiennes, le recours à des ­FNB passifs fait très bien l’affaire, ­dit-il, mais dès qu’on sort de ces limites, il peut être très pertinent pour une majorité d’investisseurs d’acquérir des titres obligataires plus exotiques par l’intermédiaire de gestionnaires actifs. Jouer dans ces marchés est plus difficile qu’il y a 20 ans : la liquidité est plus friable, l’investisseur individuel n’a pas accès aux meilleurs prix même dans les réseaux de courtage à escompte. »

Par contre, ­Dan ­Hallett fait à l’endroit des ­FNB obligataires la même critique qu’il lance à tout le secteur des ­FNB : « ­Ce qui me frappe, c’est combien les choses ont perdu toute proportion. Il y a trop de produits et, ça oriente beaucoup d’investisseurs vers de mauvaises décisions. Ils changent de produits trop souvent ; ils deviennent des gestionnaires actifs et sautent d’un ­FNB à l’autre. C’est bon pour l’industrie, pas pour les investisseurs et leurs conseillers. » 

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Apparition d’une nouvelle stratégie d’options d’achats couvertes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/apparition-dune-nouvelle-strategie-doptions-dachats-couvertes/ Wed, 11 Oct 2023 10:33:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96595 FOCUS FNB - Des FNB de titres à revenu fixes sont les actifs sous-jacents de ces fonds.

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En septembre, le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) a vu apparaître un nouveau genre de FNB, soit les FNB de vente d’options d’achat couverte sur titres à revenu fixe.

Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) notait cette première canadienne avec l’arrivée sur le marché du Hamilton U.S. Bond Yield Maximizer ETF (HBND). D’autres manufacturiers, dont Harvest, ont emboité le pas ou le feront, car une poignée d’émetteurs de fonds (Evolve, Horizons) avaient, en septembre, rempli un prospectus préliminaire dans le but d’ajouter ce type de fonds à leur gamme.

Jusqu’à présent, les premiers FNB lancés ont quelques traits communs. D’abord, comme bon nombre de fonds ayant comme actif sous gestion des titres à revenu fixe étrangers, on retrouve une couverture contre le risque change. De plus, des gestionnaires actifs tentent de dégager pour l’investisseur un revenu de prime supplémentaire en vendant des options d’achats couvertes sur les actifs qu’ils gèrent.

En raison de ces opérations, ces FNB ont des taux de distribution mensuelle plus élevés que les autres FNB obligataires.

Que peut-on s’attendre de ce nouveau genre de FNB? Deux équipes d’analystes ont tenté de répondre à cette question en regardant l’expérience américaine où ce type de fonds est offert depuis un an.

Celle de Banque Nationale Marchés financiers note que ces lancements font suite au succès récent de l’iShares 20+ Year Treasury Bond BuyWrite Strategy ETF (TLTW) aux États-Unis, qui a été lancé il y a un peu plus d’un an et qui a connu un énorme succès dans un marché obligataire en difficulté.

« Depuis son lancement, le TLTW a attiré plus de 740 millions de dollars d’entrées nettes et détient désormais 660 millions de dollars d’actifs. Depuis le début de l’année, TLTW a surperformé de 7,4 % son homologue TLT, qui n’est pas un FNB d’options d’achat couvertes, ce qui s’explique en grande partie par le rendement supplémentaire. Cela n’est pas surprenant puisque les stratégies d’options d’achat couvertes sont susceptibles de surperformer les versions d’options d’achat non couvertes lorsque les marchés sous-jacents sont à la baisse », écrivent les auteurs de la note de BNMF.

Il existe trois autres fonds obligataires d’options d’achat aux États-Unis, dont deux proposent une exposition aux obligations d’entreprises et un seul aux bons du Trésor américain, ajoutent-ils. Ils n’ont pas tous connu le même succès en termes de ventes nettes.

Les fonds iShares High Yield Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (HYGW US Equity, frais de gestion: 0,69%), et iShares Investment Grade Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (LQDW US Equity, frais de gestion de : 0,34%) ont eu des ventes nettes plutôt faibles.

Expérience américaine

La stratégie spécifique mise en œuvre pour les options d’achat couvertes a un impact important sur la performance et le rendement des options d’achat couvertes mise en œuvre, souligne l’équipe d’analystes de Valeurs mobilières TD. En effet, iShares a implanté une stratégie selon laquelle elle vend des options d’achat hors du cours (out of the money) de 2 % sur 100 % du portefeuille sous-jacent.

« Si iShares adoptait une stratégie différente de vente d’options d’achat, la performance pourrait être très différente », écrivent les auteurs de la note de Valeurs mobilières TD, dont entre autres Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB et Mary Jane Young, cheffe des négociations, ventes et stratégies de FNB. Ils notent que les FNB obligataires à option d’achat couverte ne vendent que des options sur des FNB obligataires, et non sur les obligations sous-jacentes. Ils ajoutent que Hamilton, contrairement à iShares, vend des options d’achats dans le cours (at the money).

Par ailleurs, TLTW a obtenu le plus de succès auprès des investisseurs, tandis que les flux vers HYGW et LQDW ont été relativement faibles.

Étant donné que ces FNB existent depuis plus d’un an, leurs données historiques donnent un aperçu du comportement de ces FNB par rapport à leurs FNB sous-jacents traditionnels. Les données montrent que le TLTW a offert un rendement stupéfiant de 18,66 % sur 12 mois, contre 3,39 % pour le TLT. La différence de 15,28 points de pourcentage correspond au revenu des primes d’options d’achat couvertes.

« Il convient de souligner qu’aux États-Unis, les primes des options d’achats sont imposées comme un revenu, alors qu’au Canada, elles sont généralement imposées comme des gains en capital. Les primes d’option d’achat sont largement déterminées par la volatilité du prix du sous-jacent, qui a évolué de manière significative tout au long de l’année. En fait, le rendement indiqué sur la base de la distribution la plus récente a déjà baissé à 13,21 %, ce qui suggère des primes moins élevées pour la vente d’options d’achat en raison d’une moindre volatilité des prix du TLT », lit-on dans la note de VMTD. La même tendance est observée pour HYGW et LQDW.

Dans l’ensemble, les niveaux de rendement des FNB d’obligations à option d’achat couverte peuvent varier considérablement d’un moment à l’autre. Cette variabilité est probablement la raison pour laquelle les FNB cotés au Canada visent un rendement de 10 %, malgré la possibilité de rendements plus élevés, selon Valeurs mobilières TD.

Par ailleurs, les FNB obligataires de vente d’options d’achat couvertes peuvent surperformer ou sous-performer leur FNB sous-jacent en fonction de l’environnement, soulignent les auteurs de VMTD : « Il n’y a aucune certitude que le FNB d’options d’achat couvertes affichera une performance supérieure ou inférieure à celle des FNB sous-jacents au cours d’une période donnée. » Cette performante dépend largement de la volatilité des prix et des mouvements des FNB sous-jacents.

Notons que les TLTW et HYGW ont surperformé leurs FNB sous-jacents (TLT et HYG) sur une période de 12 mois, tandis que le LQDW a légèrement sous-performé.

Potentiel à la hausse limité

Même si les FNB d’options d’achat couvertes présentent un taux de distribution élevé, ce qui peut être attrayant pour certains, les investisseurs devraient bien les comprendre avant d’y investir. Ces FNB ont des défauts, dont le principal est de perdre le potentiel à la hausse de ces fonds. En effet, le potentiel à la hausse de ces FNB est limité par l’option d’achat. Si le prix du FNB sous-jacent monte rapidement, l’acheteur de l’option d’achat va exercer son option ce qui nuit au potentiel d’appréciation de l’actif sous-jacent à long terme.

Les investisseurs achètent des FNB d’obligations gouvernementales à long terme pour se protéger de la récession, car on s’attend à ce que ces FNB montent en flèche si les taux à long terme chutent pendant une récession, ce qui pourrait servir de couverture contre les pertes du marché des actions, souligne VMTD : « Les FNB de vente d’options d’achats sur obligations gouvernementales peuvent se comporter différemment en cas de récession, car le potentiel de hausse des prix est quelque peu limité par la vente d’options d’achat. Les investisseurs doivent tenir compte de cette limite. »

Par ailleurs, en raison de la popularité des FNB d’obligations totales (aggregate bond ETFs) et des FNB d’obligations à court terme parmi les investisseurs canadiens, VMTD ne serait pas surpris qu’ils deviennent l’actif sous-gestion de FNB canadiens de vente d’options d’achats sur titre à revenu fixe.

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Les FNB de marché monétaire restent en vogue en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-marche-monetaire-restent-en-vogue-en-aout/ Wed, 13 Sep 2023 09:41:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96155 FOCUS FNB – Or, les FNB d’action du secteur de l’énergie subissent des rachats nets.

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Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a été stable en août 2023. Il a enregistré des créations de 2,9 milliards de dollars (G$), soit un résultat équivalent à celui enregistré en juillet. Par conséquent, les entrées nettes dans les FNB canadiens s’élèvent à 25,3 G$ depuis le début de l’année, dont 15,4 G$ pour les titres à revenu fixe et 7,8 G$ pour les actions, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada à 358 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF)

En août 2023, les FNB à revenu fixe ont dominé le marché avec 2,6 G$ en créations nettes, soit 800 millions de dollars (M$) de plus qu’en juillet. Les FNB qui ont généré le plus de créations nettes sont encore une fois ceux qui ciblent le marché monétaire et les comptes à intérêt élevé, avec près d’1 G$ d’entrées nettes dirigées vers des produits tels que CSAV, CASH, PSA, ZMMK et MNY, selon les analystes de BNMF, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang, Linda Ma et Shubo Yan. Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées nettes de 7,5 G$ depuis le début de l’année, représentant à ce jour 46 % des actifs de la fin de 2022 pour cette catégorie.

Les FNB d’obligations canadiennes à rendement global ont enregistré des entrées de fonds de 529 M$, ce qui a porté leur actif cumulatif à 30,5 G$. Les FNB de titres à revenu fixe américains et nord-américains ont affiché des créations nettes de 716 M$ en août.

Pente glissante pour les FNB d’actions

Les FNB d’actions ont attiré moins de capital en août. Ils ont récolté 408 M$ en entrées nettes toutes catégories confondues comparativement à 940 M$ le mois précédent. La baisse de la demande s’accentue pour les FNB d’actions, par rapport aux créations nettes de 1,8 G$ réalisées en juin.

Pour les FNB d’actions sectoriels, le sous-secteur des FNB de société de l’énergie a subi des rachats historiques de 510 M$ en août, ce qui représente un recul de près de 15 % par rapport à l’actif de ce sous-secteur au mois précédent. L’actif sous gestion s’établit à la fin d’août à 3,3 G$. Il faut remonter à novembre 2021 pour retrouver des sorties notables (380 M$) dans ce sous-secteur, qui avait par ailleurs connu son meilleur mois des trois dernières années en mars 2022, avec des entrées nettes de près de 500 M$. Le FNB XEG (iShares), un produit phare dans l’industrie depuis plusieurs années, a connu des rachats nets à lui seul de 467 M$ en août à la suite d’un important rachat institutionnel, signale le rapport de BNMF.

Le secteur des technologies redresse quant à lui la tête avec des entrées nettes de 160 M$, principalement en raison des créations du fonds TEC. Il poursuit sur sa lancée de juillet, mois durant lequel il avait coiffé au poteau le secteur financier pour les créations nettes.

Affaiblis par le ralentissement de l’énergie, les FNB d’actions sectoriels performent moins bien en août. Ils engrangent des entrées nettes de 336 M$ et cumulent des actifs de 28,6 G$, ce qui représente une diminution de près d’1 G$ par rapport à juillet. Les FNB de types ESG ont récolté 156 M$ en août, soit beaucoup moins que les 589 M$ de juillet.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont subi des sorties nettes de fonds de 201 M$, menées par les FNB libellés en dollars américains comme BTCC/U. Les experts de BNMF indiquent que ces sorties se situent dans un contexte de spéculations entourant l’imminence d’une décision de la Securities and Exchange Commission vise à permettre les FNB de bitcoins aux États-Unis.

Sur le plan géographique, les principales sorties de fonds des FNB d’actions canadiens ont été enregistrées aux États-Unis (HXS, ESGY, QQC/F, XQQ, XSP) et au Canada (HXT, TTP). Les marchés développés, les marchés émergents (XSEM) et les régions du monde (TEC, XEQT, VEQT) ont fait l’objet de créations importantes, « en raison de la forte demande d’exposition à l’étranger qui a fait passer les flux nets d’actions en territoire positif », indiquent les analystes de BNMF.

Un nouveau fournisseur et des lancements

Cinq nouveaux FNB ont été lancés en août. Un nouveau joueur a rejoint la liste des fournisseurs de FNB canadiens. Forstrong Global Asset Management, un gestionnaire de fonds fondé en 2021, a procédé au lancement de quatre nouveaux FNB activement gérés et orientés vers les marchés étrangers. Ils totalisent des actifs de 4 M$. AGF a lancé pour sa part un FNB sur les options d’achat couvertes.

Les dix principaux émetteurs de FNB au Canada ont enregistré des entrées de fonds en août. Les plus importantes ont été faites par RBC iShares (763 M$), Horizons (620 M$) et Vanguard (460 M$). Invesco est le seul émetteur de ce groupe de 10 à afficher des sorties importantes (-110 M$). La moins bonne performance du sous-secteur de l’énergie a également nui aux flux de Ninepoint Partners, qui a perdu 39 M$, rapporte BNMF.

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