HSBC Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 16 Oct 2024 19:45:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png HSBC Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Une passionnée à la tête de RBC Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/une-passionnee-a-la-tete-de-rbc-quebec/ Wed, 16 Oct 2024 11:58:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103495 Marjolaine Hudon est touchante d’authenticité.

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Avec les superbes bureaux du 41e étage de la Place Ville-Marie, offrant une vue sur Montréal et le Saint-Laurent, il est difficile de ne pas se sentir impressionné avant même de rencontrer la nouvelle Présidente, Direction du Québec, RBC Banque Royale.

Cependant, dès l’entrée de Marjolaine Hudon, la glace est brisée. Pleine de joie de vivre et d’entrain, cette Montréalaise de naissance sait comment mettre tout le monde à l’aise.

Loin de se reposer sur son nouveau titre, Marjolaine Hudon est touchante d’authenticité et répète à qui veut bien l’entendre qu’elle se trouve « privilégiée » d’avoir ce rôle-là. « Tous les matins, je me pince », assure-t-elle.

Effectivement, il y a 30 ans, quand elle a débuté chez RBC, rien ne laissait présager qu’elle occuperait cette position. « Quand j’ai commencé, il y avait seulement une femme à la banque qui était exécutive, et elle n’avait pas d’enfants. Moi, je ne parlais pas anglais et je voulais des enfants. Je ne pensais pas qu’un jour je pourrais avoir une carrière comme ça », rapporte celle qui voulait pourtant déjà changer le monde et aider les gens.

Marjolaine Hudon a débuté sa carrière chez RBC dans une petite succursale à Montréal. Au fil des années, elle a toutefois accepté des mandats impliquant toujours un peu plus de responsabilités.

Marjolaine Hudon ne s’est pourtant pas laissée portée par les événements. Loin de là. Elle qui avait pour ambition de changer le monde, a décidé de bouleverser sa vie et celle de sa famille et de quitter Montréal pour découvrir d’autres facettes de son entreprise et « ouvrir ses horizons ».

« C’était également à la suggestion de la banque, afin de pouvoir penser et voir les choses différemment, pour avoir une perspective différente des choses », rapporte-t-elle.

Ce saut était loin d’être une petite affaire pour cette maman de trois enfants. « Lorsque tu dis à trois jeunes filles, en quatrième année, sixième année et secondaire 2, qu’on déménage, tu n’es pas la mère la plus populaire en ville », plaisante celle qui a pourtant décidé d’aller de l’avant.

Cette décision lui a été très bénéfique. Car, en plus d’avoir occupé de nombreux postes au sein de l’institution, Marjolaine Hudon peut également se vanter d’avoir travaillé dans plusieurs régions du Canada, notamment à Toronto, Calgary et Ottawa.

« Je connais bien le Canada, je connais bien la banque, et je comprends aussi la réalité des équipes, car j’ai vécu et exercé dans différents postes », déclare celle qui est toutefois heureuse de retrouver sa ville natale, de renouer avec ses anciens collègues et surtout, de retrouver sa langue maternelle.

Une grande philanthrope

Malgré ses expériences, après 30 ans, rien n’a changé, Marjolaine Hudon reste très ancrée dans la réalité et conserve ses objectifs de début de carrière. Encore aujourd’hui, elle se lève chaque matin avec la volonté de changer le monde et d’aider les gens.

« Je suis privilégiée. Et je pense qu’avec cela vient la responsabilité d’être présente et de redonner », insiste-t-elle.

En plus d’avoir à cœur le bien-être des clients de RBC, la nouvelle présidente régionale de RBC est très impliquée dans la société. Dans son ancien poste, en tant que Présidente, Région Ontario Nord & Est, RBC Banque Royale, elle siégeait sur le conseil d’administration de la fondation du Centre hospitalier de l’Est de l’Ontario, mais aussi sur le conseil stratégique de l’école de Telfer.

« C’est sûr que tout ce qui concerne les jeunes, ça vient chercher mon cœur de maman », confie-t-elle.

Si avec son déménagement, elle a dû laisser tomber sa place sur les deux conseils d’administration, elle rapporte qu’elle considère déjà plusieurs autres propositions à Montréal.

Marjolaine Hudon est ainsi loin d’être inactive. Elle est encore impliquée dans le milieu artistique et de la musique, la « langue universelle », comme le décrit celle qui siège au conseil d’administration du Centre national des Arts.

En plus de tout ça, Marjolaine Hudon est marraine du régiment des Royal Canadian Dragoons. « Plus j’en apprends sur les militaires, plus je suis renversée de constater qu’il existe des personnes au grand cœur, très dévouées, qui sont souvent mal comprises ou sont considérées comme acquises », affirme-t-elle.

Une transition rapide

Si elle se laisse un peu de temps pour choisir ses nouvelles activités philanthropiques, Marjolaine Hudon n’a pas perdu de temps pour prendre les rênes du bureau régional.

En à peine deux mois, cette « boule d’énergie », comme la décrivent certains collègues, a pris le temps de rencontrer une grande partie des 7500 employés de RBC à travers le Québec.

« Je veux aller à la rencontre des gens : aller à la rencontre de nos équipes, de mes collègues, de nos clients et de la communauté. C’est important de prendre le pouls et d’apprendre à connaître nos clients et nos collègues, de voir ce qui fonctionne bien et ce qui nécessite quelques ajustements, et surtout, de comprendre comment je peux les aider dans ce processus », dit-elle.

Comme à l’époque, son métier reste ainsi le même : « écouter et aller au-delà ».

Dans son nouveau rôle, la nouvelle présidente régionale de RBC Québec s’est donné pour mission de faire rayonner son institution. « RBC, c’est une solide organisation qui a plus de 150 ans d’histoire, une organisation qui vient de faire une acquisition de 13,5 milliards de dollars avec HSBC Canada. Mais derrière ce logo corporatif, il y a des gens de cœur qui veulent aider et faire une différence », souligne-t-elle.

Bien que RBC soit la plus grande banque au Canada, Marjolaine Hudon veut montrer aux Québécois que leur institution a leurs intérêts à cœur. « Quand le président de la banque te regarde dans les yeux et te dit “Marjolaine, le Québec est important pour RBC”, ça fait quelque chose. Et ce ne sont pas que des paroles, ce sont des gestes concrets aussi ! », assure-t-elle, désireuse de partager ce message avec la province.

Faire une différence dans la vie des gens

Dans son nouveau rôle, Marjolaine espère pouvoir faire encore plus pour aider son prochain et aussi redorer le blason des banquiers. « Le poste de présidente régionale ça m’allume, c’est un poste pour moi. J’adore les gens. Le rôle de banquier aussi, on fait une différence dans la vie des gens. Malgré tout ce qu’on peut penser, on a un impact dans leur vie. On est là dans les bons, dans les moins bons moments. Ce qui est stimulant [c’est de pouvoir aider et faire la différence]. »

Elle espère ainsi profiter de son nouveau titre pour, oui, faire connaître l’institution, mais aussi faire rayonner les employés de celle-ci. Une des premières choses qu’elle a perçues lors de ses rencontres c’est l’engagement de l’équipe en général, pour la communauté, mais aussi pour les clients.

« Quand tu arrives comme leader, c’est très rassurant de voir que les gens veulent faire une différence pour leurs clients. Il y a des étincelles dans les yeux. Nos gens sont passionnés pour aider », constate-t-elle avec joie.

« Tu ne peux pas forcer des gens à redonner dans la communauté, mais les gens le font parce qu’ils veulent le faire. Il y a des t-shirts bleus partout. Nos employés partagent leur expertise et aider la communauté. On est 7500 employés au Québec et c’est renversant de voir ce qui se fait », complète-t-elle.

Si cet engouement pour le bien-être des clients réjouit Marjolaine Hudon, elle souligne que c’est aussi ça le travail d’un banquier : être là dans les bons comme dans les moins bons moments. Et même si RBC a beaucoup investi en technologie, elle décrit l’organisation comme une « banque relationnelle à ère numérique ». Les gens peuvent compter sur la technologie, mais ils peuvent encore parler à un professionnel s’ils en ont besoin, promet-elle.

« C’est important que les gens comprennent qu’ils ne sont pas tout seuls. S’ils ont besoin, ils peuvent parler à quelqu’un. Nous sommes là, à l’écoute », martèle-t-elle.

« Je pense que c’est important de dire, oui on est la banque des grandes familles, mais on est aussi la banque de Monsieur et Madame Tout-le-Monde. On n’est pas là juste pour les grandes entreprises, on est aussi là pour les petites entreprises qui veulent grandir », conclut-elle.

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RBC, la BN et la CIBC augmentent leur bénéfice https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/rbc-la-bn-et-la-cibc-augmentent-leur-benefice/ Thu, 29 Aug 2024 11:50:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102625 Au troisième trimestre.

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La Banque Royale du Canada a annoncé une hausse de ses bénéfices au troisième trimestre, dépassant largement les attentes des analystes. Elle n’a enregistré qu’une augmentation modeste des fonds mis de côté pour les prêts potentiellement douteux, tandis que ses revenus ont grimpé.

La banque a dévoilé mercredi des bénéfices de 4,49 milliards de dollars (G$) au troisième trimestre, en hausse par rapport à 3,86 G$ un an plus tôt.

RBC a noté que l’inclusion des résultats de HSBC Canada a fait croître son bénéfice net de 259 M$ pour le trimestre.

Sur une base ajustée, RBC a gagné 3,26 $ par action, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,83 $ par action il y a un an.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,97 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

« Bien que le degré d’incertitude et de volatilité géopolitiques soit plus élevé, nos activités diversifiées sont bien positionnées pour les changements macroéconomiques dans l’environnement opérationnel », a déclaré le président et chef de la direction, Dave McKay, lors d’une conférence téléphonique sur les résultats mercredi.

Les revenus ont totalisé 14,63 G$, en hausse par rapport à 12,98 G$ il y a un an, tandis que la provision pour pertes sur créances s’est élevée à 659 G$, en hausse par rapport à 616 M$ au même trimestre l’an dernier.

Bien que la banque ait mis de côté plus d’argent au total, la proportion de prêts faisant l’objet de provisions a diminué de 0,02 point de pourcentage par rapport à l’année dernière et de 0,14 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent.

Le ratio de 0,27 % de prêts qui préoccupent la banque est bien inférieur à celui de 0,38 % attendu par les analystes, ce qui a contribué à la forte progression des bénéfices.

« Le crédit a été un point fort pour RBC, avec des provisions bien inférieures aux attentes », a déclaré l’analyste de Jeffries John Aiken dans une note.

La performance du crédit contraste fortement avec celle d’autres banques qui ont publié leurs résultats jusqu’à présent, comme BMO, où l’aggravation de la situation des provisions a lourdement pesé sur les résultats.

Les emprunteurs toujours sous tension

Le chef de la gestion du risque de RBC, Graeme Hepworth, a toutefois averti que la banque constatait un stress financier chez les emprunteurs qui ne disparaîtra pas du jour au lendemain. La meilleure performance du trimestre était davantage liée au financement de gros, à la fois sur les marchés de capitaux et dans ses segments City National, par rapport aux trimestres précédents.

« Je ne lirais pas cela comme une indication définitive que nous avons maintenant franchi le cap. (…) Les tendances dans le commerce de détail sont toujours négatives », a-t-il déclaré.

Il a indiqué que la banque observe une augmentation des tensions sur presque tous les produits et s’attend à ce que cela se poursuive en 2025, car le chômage augmente et de plus en plus de consommateurs renouvellent leurs prêts hypothécaires à des taux plus élevés.

« Nous constatons toujours que le consommateur fait face à de nombreux vents contraires avec l’environnement actuel des taux. (…) Ce sont tous des facteurs qui nous rendent encore assez prudents jusqu’à la fin de cette année et au début de l’année prochaine », a-t-il fait valoir.

RBC n’a cependant pas seulement fait bonne figure sur le crédit, elle a aussi vu ses revenus d’intérêt augmenter dans sa division de banque de détail et ses bénéfices de gestion de patrimoine progresser grâce à la croissance des revenus.

RBC a déclaré que ses activités bancaires aux particuliers et aux entreprises ont généré 2,49 G$, en hausse par rapport à 2,13 G$ au même trimestre de l’exercice précédent.

La branche de gestion de patrimoine de la banque a généré 862 M$, en hausse par rapport à 663 M$ un an plus tôt, tandis que ses activités d’assurance ont enregistré 170 M$, en baisse par rapport à 215 M$ au même trimestre de l’année dernière.

Les activités de marchés de capitaux de RBC ont généré 1,17 G$ au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à 949 M$ il y a un an.

L’institution financière a indiqué que son bénéfice net s’est élevé à 3,09 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à un bénéfice de 2,73 $ par action au même trimestre l’année dernière.

Prudence sur les acquisitions

Dave McKay a déclaré que la banque progressait dans le redressement de sa division City National établie aux États-Unis, et que la banque n’aborderait toute nouvelle acquisition aux États-Unis qu’avec une grande prudence.

« Je dirais que la barre est très haute, a affirmé le président et chef de la direction. C’est un marché très concurrentiel. »

RBC travaille également toujours à l’intégration de HSBC Canada, avec d’autres synergies à annoncer.

Et même si la banque accélère ses rachats d’actions et enregistre des bénéfices en hausse, Dave McKay prévient que l’environnement économique reste très incertain.

« Nous sommes en mesure d’absorber cette volatilité et de continuer à réaliser de bonnes performances à l’avenir, mais nous voulons nous assurer que vous êtes conscients que nous n’avons pas encore fait atterrir cet avion », a-t-il exposé.

Banque Nationale : croissance du bénéfice

La Banque Nationale a réalisé un bénéfice de 1,03 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 830 M$ à la même période il y a un an, grâce à la vigueur de ses activités.

La banque montréalaise a indiqué que son bénéfice net s’est élevé à 2,89 $ par action pour le trimestre qui a pris fin le 31 juillet, en hausse par rapport à 2,33 $ par action un an plus tôt.

Ses revenus ont totalisé 3,00 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 2,49 G$ au même trimestre l’année dernière.

La provision pour pertes sur créances, soit le montant qu’une banque met de côté pour couvrir les créances douteuses, s’est élevée à 149 M$, en hausse par rapport à 111 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la Banque Nationale a gagné 2,68 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,18 $ par action au même trimestre l’an dernier.

L’estimation moyenne des analystes était d’un bénéfice ajusté de 2,49 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

Banque CIBC : le bénéfice augmente aussi

Le bénéfice de la Banque CIBC a augmenté d’une année à l’autre au troisième trimestre, notamment parce que l’institution financière a mis moins d’argent de côté pour les créances douteuses.

La CIBC rapporte que son bénéfice net s’est élevé à 1,80 G$, soit 1,82 $ par action, lors du trimestre qui a pris fin le 31 juillet, en hausse par rapport à 1,43 G$, ou 1,47 $ par action, pour la même période l’an dernier.

Ses revenus ont totalisé 6,60 G$, comparativement à 5,85 G$ il y a un an. Sa provision pour pertes sur créances s’est établie à 483 M$, en baisse par rapport à 736 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la CIBC a réalisé un bénéfice de 1,93 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,52 $ par action pour le troisième trimestre de 2023.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,74 $ par action, selon LSEG Data & Analytics

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Une stratège de retour chez Beneva https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-stratege-de-retour-chez-beneva/ Thu, 11 Apr 2024 11:20:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99976 NOUVELLES DU MONDE - Après un passage chez Desjardins.

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La stratège Julie Politi est de retour chez Beneva pour occuper le poste de conseillère experte en stratégie corporative et innovation. Elle y avait occupé les fonctions de conseillère stratégies et projets spéciaux de mai 2018 à janvier 2022. Entretemps, elle a été à l’emploi de Vignola puis de Desjardins, qu’elle a intégré en août 2022 à titre de conseillère principale, Stratégie et performance.

Au sein de Beneva, Julie Politi a œuvré principalement en gestion et développement de produits, en assurance collective puis au niveau du conseil, des stratégies et des projets spéciaux, notamment pour développer l’offre en assurance collective, incluant le programme d’invalidité et le programme d’aide et santé organisationnel.

Au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF), de mars 2014 à mai 2018, elle a contribué à mettre sur pied le cadre financier pour le secteur des fintechs en tant qu’analyste aux pratiques de distribution à la direction de l’encadrement des intermédiaires. Elle a par ailleurs conseillé l’organisation sur les politiques d’encadrement de la distribution en matière d’assurance et de valeurs mobilières pour les distributeurs de produits et services financiers.

Détentrice d’un DESS en gestion de patrimoine de l’École supérieure de commerce de Toulouse et d’une maîtrise de l’École nationale de l’assurance de Paris, Julie Politi a débuté sa carrière en France, où elle a notamment été gestionnaire de compte chez HSBC et responsable de produit pour l’assureur Generali.

Julie Politi a été présidente du conseil d’administration de l’association des femmes entrepreneures à Québec (son mandat s’est terminé en septembre 2023) et est membre du chapitre de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ).

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Deux institutions financières déclarent leurs résultats pour 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-institutions-financieres-declarent-leurs-resultats-pour-2023/ Mon, 26 Feb 2024 12:09:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99340 iA Groupe financier se prête également à l’exercice pour le quatrième trimestre de 2023.

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Un excédent de 2,3 milliards de dollars (G$)

Le Mouvement Desjardins a dévoilé un excédent en hausse pour l’exercice financier 2023, mais le changement des normes comptables fait en sorte qu’il est difficile de comparer les deux années.

La coopérative financière rapporte un excédent de 2,3 G$ pour l’exercice 2023. La transition des normes comptables IFRS 4 à IFRS 17 rend toutefois difficile d’interpréter la progression rapportée dans les résultats financiers.

Desjardins rapporte que l’excédent serait en hausse de près de 1 G$, mais elle précise que des décisions quant au moment de capitaliser certaines incidences du changement de normes rendent « la comparaison difficile ».

La nouvelle norme IFRS 17 vise à accroître la transparence et la comparabilité entre les compagnies d’assurance et pourrait amener une volatilité des résultats, explique la coopérative dans un communiqué.

La coopérative a augmenté sa ristourne de 9 millions de dollars (M$), pour s’établir à 412 M$ en 2023. En incluant la ristourne, l’aide à la collectivité atteint 538 M$.

La détérioration de la qualité du portefeuille de prêts aux entreprises a toutefois provoqué une hausse des provisions pour pertes. Ces réserves ont augmenté de 252 M$, pour atteindre 529 M$ en 2023.

Un bénéfice record de 1 121 M$

HSBC Canada a déclaré, par voie de communiqué, sa performance financière de 2023, la comparant à celle de 2022.

Selon la banque, le bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat a atteint un record, s’étant chiffré à 1 121 M$, en hausse de 41 M$, ou 3,8 %.

Cette augmentation s’explique en grande partie par le total du résultat d’exploitation le plus élevé jamais enregistré de 2 654 M$, en hausse de 106 M$, ou 4,2 %, et par la diminution des charges liées aux pertes de crédit attendues.

L’institution financière signale que les charges d’exploitation ont augmenté de 112 M$, ou 8,2 %, principalement en raison de l’entente visant la vente de la Banque HSBC Canada. Elle précise toutefois que ce facteur a été partiellement atténué par une diminution des dépenses d’investissement en 2023.

HSBC Canada a déclaré dans son communiqué que « tous ses secteurs d’activité ont été rentables, des augmentations du bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat ayant été enregistrées dans trois de nos quatre secteurs d’activité ».

Par ailleurs, à 119,7 G$, le total de l’actif de la banque a subi une baisse de 8,6 G$, ou 6,7 %, surtout en raison de la diminution des activités de négociation et des fluctuations du marché dans ses marchés et son portefeuille de négociation.

Finalement, la banque a révélé que le ratio des capitaux propres ordinaires de catégorie 15 s’est situé à 14,2 %, en baisse de 260 points de base par rapport à 2022. Elle indique également que le rendement des capitaux propres moyens attribuables à l’actionnaire ordinaire s’est établi à 14,1 %, en baisse de 90 points de base par rapport à 2022.

Une augmentation de 7 % du dividende pour les actionnaires

iA Groupe financier a dévoilé pour sa part, dans un communiqué récent, ses résultats pour le quatrième trimestre de 2023, les comparant à ceux du quatrième trimestre de 2022.

Selon l’annonce, iA Société financière a ainsi enregistré un résultat par action ordinaire (BPA) dilué tiré des activités de base de 2,34 $, comparativement à 2,40 $ au quatrième trimestre de 2022.

Le ROE (Return on Equity), ou la rentabilité des capitaux propres, tiré des activités de base pour les douze derniers mois s’est établi à 14,4 %, conformément à son objectif à moyen terme, fixé à 15 % et plus, indique le communiqué.

La société financière annonce aussi une augmentation de 7 % du dividende sur les actions ordinaires payable au premier trimestre 2024, porté à 0,8200 $ par action.

Elle rapporte également « une forte croissance des affaires, résultant en une augmentation de 11 % des actifs (sous gestion et sous administration) d’une année à l’autre, et de 8 % des primes et dépôts d’une année à l’autre également ».

Par ailleurs, le ratio de solvabilité de 145 % au 31 décembre 2023 s’inscrit, d’après la société financière, bien au-dessus de la cible d’opération de 120 %.

Finalement, la valeur comptable par action ordinaire est de 66,90 $ au 31 décembre 2023, en hausse de 8 % au cours des douze premiers mois (si l’on exclut l’incidence des rachats d’actions), signale iA Groupe financier dans son communiqué.

Avec la participation de La Presse Canadienne

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