iA Gestion de patrimione – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 05 Jun 2024 14:58:18 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png iA Gestion de patrimione – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Paie : en quête de stabilité https://www.finance-investissement.com/edition-papier/planification-fiscale/paie-en-quete-de-stabilite/ Wed, 05 Jun 2024 13:56:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101220 Les CP sont plutôt satisfaits de la leur.

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Chez une majorité de courtiers, les conseillers en placement (CP) sont davantage satisfaits de leur rémunération cette année qu’en 2023, selon le Pointage des courtiers québécois. Or, on constate encore une fois que les CP sont allergiques aux ajustements en leur défaveur et recherchent de la stabilité.

Les répondants accordent une note moyenne de 8,6 sur 10 à la structure de rémunération de leur courtier, par rapport à 8,6 en 2023. La part d’insatisfaits (notes de 0 à 6 sur 10) s’élève à 6 %, comparativement à 69 % de sondés satisfaits (notes de 9 et 10), ce qui en fait l’un des critères d’évaluation qui enregistre la plus grande part de CP satisfaits.

Au chapitre des autres avantages en matière de rémunération, la note moyenne est de 8,3 en 2024, contre 8,4 en 2023. La proportion de sondés insatisfaits s’établit à 10 %, contre 55 % de CP satisfaits.

En 2023, le revenu annuel personnel médian des répondants, après dépenses mais avant impôt, allait de 250 001 $ à 500 000 $. En 2022, il était de 500 001 $ à 750 000 $.

Chez nombre de courtiers, les CP perçoivent la grille de rémunération comme bonne et juste. « On est trop payés », juge même un répondant.

Par contre, une minorité dénoncent certains changements qui rendent plus ardu d’obtenir la même paie. C’est le cas lorsqu’un courtier ayant une relation employeur-employé avec son CP lui transfère de nouveaux frais, comme une part croissante du salaire de ses adjoints ou des dépenses de bureau.

Ça peut être aussi le cas lorsqu’une firme majore le seuil minimal de revenu brut qu’un conseiller doit produire pour atteindre tel pourcentage de rétribution sur celui-ci [payout rate). Ou lorsqu’elle accroît le seuil minimal d’actif par ménage à partir duquel un CP commence à toucher une rémunération pour ce ménage.

Des sondés jugent injustes certaines mesures réservées aux gros producteurs, comme la rémunération différée sous forme d’actions, appelée restricted stock units (RSU). « Ce n’est pas très stimulant. On reconnaît seulement les gros CP et non les plus petits qui ont beaucoup de croissance », estime un répondant. Difficile pour les courtiers de plaire à tous.

À Gestion de patrimoine TD (GPTD), les notes relatives à la paie sont inférieures à celles des autres courtiers évalués. D’après un répondant, l’absence d’ajustements à la grille est un problème. Depuis quelques années, certains déplorent que la part de leur revenu brut qui revient au CP reste inférieure à celle de leurs concurrents. La direction est aussi consciente que les bonis sont liés à l’atteinte de trop de cibles différentes (rentabilité du courtier, recommandations, satisfaction des clients, etc.), ce qui en fait un système « dysfonctionnel », dit un autre sondé.

« Nous continuons d’être à l’écoute des conseillers en matière de rémunération et nous les tenons au courant des changements, le cas échéant », indique Suzanne Tremblay, vice-présidente, cheffe régionale, Québec et Atlantique de GPTD, dans un courriel.

À CIBC Wood Gundy (CIBC WG), les notes portant sur la rémunération sont en légère baisse de 2023 à 2024. Il n’y a eu aucun changement à la grille ni au ratio d’adjoint par CP, dit Charles Martel, directeur général et chef régional, région du Québec à CIBC WG. Or, en 2023, le régime de retraite de la Banque CIBC est moins intéressant pour un type d’employé : « Le fonds de pension était très généreux et il est devenu généreux [tout court], et figure tout de même parmi les meilleurs fonds de pension de l’industrie. »

Autre contrainte : le seuil minimal d’actif détenu par les nouveaux ménages qui intègrent CIBC WG est passé de 500 000 $ à 600 000 $, précise Charles Martel : « Ça impacte très peu d’employés parce que nos ménages moyens sont de plus d’un million de dollars. C’est normal que nos seuils soient revus à la hausse. »Par ailleurs, le seuil minimal d’actif par ménage est resté le même, à 150 000 $.

Du côté de Valeurs mobilières Desjardins (VMD), la direction a ajusté en 2024 son système triennal de rémunération. Le nouveau système introduit des changements « plutôt esthétiques » par rapport à celui de 2021 à 2023, selon David Lemieux, vice-président et directeur général à VMD. Le seuil minimal de production pour qu’un CP ait droit à la grille normale reste inchangé depuis les trois dernières années, précise-t-il.

Par contre, à l’instar de la grille précédente, la nouvelle indexe à l’inflation les autres paliers de revenus bruts générés donnant droit aux différents taux de payout. « Ces facteurs d’ajustement sont déjà connus pour 2025 et 2026 », dit-il.

Seul changement notoire : le boni favorise désormais d’autres cibles, même si son taux reste inchangé. Avant, le boni était axé sur la rentabilité des équipes et dépendait du nombre de personnes dans celles-ci.

« C’était une bonification qui freinait la croissance, parce qu’on pouvait perdre ce boni si on ajoutait des gens dans notre équipe. On a retiré cette bonification pour la remplacer par une autre [qui favorise] la rétention d’actifs. On voulait s’assurer qu’on donnait un service optimal à nos clients », explique David Lemieux.

Autre ajustement : on a élevé le seuil minimal d’actif par ménage, le faisant passer de 100 000 $ à 150 000 $. « Ils ont le droit d’avoir un compte sous les 150 000 $, mais il n’y a pas de rémunération versée au conseiller. C’est une question d’aligner [le tout sur] nos ambitions : travailler avec les professionnels en affaires et des clientèles fortunées », précise le dirigeant.

À la Financière Banque Nationale (FBN), peu de changements au système de rémunération ont eu lieu depuis quatre ans, dit Simon Lemay, premier vice-président et directeur national, Québec et Atlantique : « La bonne nouvelle est que nous n’avons pas l’intention d’y toucher à court terme. » Selon lui, la FBN n’offre pas de régime de retraite aux CP, mais une des grilles les plus concurrentielles sur le marché.

Par ailleurs, il ignore pourquoi un répondant juge compliquée la rémunération différée, laquelle est soumise à certaines contraintes fiscales. « Avant, c’était uniquement des actions de la Banque Nationale, alors que là, il y a plusieurs outils : des FNB, des titres du marché monétaire », dit-il. Le dirigeant ne comprend pas non plus pour quelle raison un sondé juge complexe son système de boni : « Nos conseillers peuvent avoir des bonis en fonction des entrées d’actifs. Évidemment, on privilégie les actifs à l’externe et non pas les actifs qui viennent de la banque. On permet également des bonis sur la croissance des revenus et après, il y a des bonis trimestriels en fonction du niveau de production du CP. »

RBC Dominion Valeurs mobilières (RBC DVM) a fait peu d’ajustements à sa grille de rémunération : « On n’a aucun intérêt ou aucun désir de changer quoi que ce soit », dit Jérôme Brassard, vice-président et directeur régional de RBC DVM. Par contre, on y a haussé le seuil minimal de revenus générés afin de rester dans la grille normale. « C’est souvent une question de rentabilité et de croissance, mais c’est très marginal comme changement. »

Pour sa part, iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP), dont la note est en progression de 2023 à 2024, a également relevé le seuil minimal de revenus engendrés pour avoir accès à la grille normale, le faisant passer de 125 000 $ à 150 000 $, « ce qui est très bas en comparaison de nos concurrents », a noté Adam Elliott, vice-président principal à iAGPP. Il précise ne pas avoir touché aux fourchettes de revenu généré des six autres paliers de la grille. Les CP d’iAGPP n’ont pas une relation employé-employeur avec leur courtier, celui-ci les considérant comme des travailleurs autonomes. Leur taux de payout est supérieur à celui des employés, mais les CP assument davantage de frais : bail, frais de bureau, assurances, salaires de leur adjoint, licences des logiciels de gestion de relation avec les clients et de planification financière, etc.

Par ailleurs, iAGPP n’impose pas de seuil d’actif minimal par ménage. « Les petits comptes ne sont pas très profitables pour nous comme firme, mais ce sont nos conseillers qui décident avec quels clients ils veulent travailler », précise-t-il. Par contre, l’an dernier, iAGPP ajoutait un « ticket modérateur » de 25 $ par compte pour les familles de clients qui ont moins de 10 000 $ en actifs, lequel est assumé par le CP.

Adam Elliott confirme que la rémunération différée sur trois ans de type RSU reste offerte aux 100 CP qui se sont les plus illustrés à la fois sur le plan de leur production brute, de la croissance des nouveaux actifs nets et de l’amélioration annuelle des revenus.

Par contre, tous les CP sont admissibles aux bonis liés à la croissance organique, découlant d’apport de nouveaux actifs nets.

Avec la collaboration d’Alizée ­Calza et ­Carole ­Le ­Hirez

tableau - pointage des courtiers québécois 2024

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Soutien essentiel https://www.finance-investissement.com/edition-papier/pointage-des-courtiers-quebecois/soutien-essentiel/ Fri, 02 Jun 2023 14:30:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94281 Un plan ajoute de la valeur.

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Pour une deuxième année consécutive, les conseillers en placement (CP) sondés accordent une importance élevée (9,3 sur 10) aux outils et au soutien à la planification financière offerts par les firmes de courtage. Ces dernières l’ont compris et continuent de proposer les services d’experts et des logiciels afin d’aider leurs représentants.

À l’ère où la tendance vers l’automatisation de la gestion de portefeuille est forte, les CP doivent continuer d’ajouter de la valeur pour leurs clients et celle-ci passe par l’offre de conseils personnalisés et de plans financiers.

Les CP de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) lui accordent une note de 8,9 en 2023, en hausse par rapport à 8 en 2022. Bon nombre de répondants soulignent les efforts de VMD, même si certains jugent que les outils pourraient être meilleurs et le soutien, plus rapide.

VMD a développé son service de planification financière durant la dernière année, si bien que près de 20 personnes sont au service des succursales depuis le 3e trimestre de 2022, dit David Lemieux, vice-président et directeur général à VMD.

« Il est vrai qu’il fut un temps où il y avait un certain ralentissement, mais ce n’est plus le cas. Nous avons en outre ouvert à un plus grand nombre de clients la possibilité d’accéder au service de planification financière. Ajoutons également l’accès à un service allégé, de planification simple ou de retraite, pour rendre encore plus accessible le service. »

Sur le plan des outils, tous peuvent utiliser le logiciel NaviPlan. « En plus de l’équipe de planification, les gestionnaires de patrimoine ont accès à des coachs en planification financière pour les aider dans les plans qu’ils font eux-mêmes pour les clients. Ajoutons les coachs en fiscalité, un coach en protection d’une équipe de notaires pour l’analyse successorale:tout est là pour une offre en gestion de patrimoine haut de gamme », énumère-t-il.

Pour consulter le tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Pour son soutien à la planification financière, CIBC Wood Gundy affiche une note de 8,6 en 2023 par rapport à 8,2 en 2022. Avec un ratio d’un planificateur financier pour 10 CP, le courtier mise résolument sur ce soutien pour accroître le nombre de plans financiers réalisés. « Les conseillers n’ont pas besoin de payer, contrairement à d’autres firmes, pour avoir les services d’un planificateur financier », soutient Charles Martel, directeur général et chef régional, région du Québec à Gestion privée CIBC et Wood Gundy.

Il souligne que, dès que son équipe de 11 planificateurs financiers arrive à capacité, il ajoute des ressources, si bien que les délais de livraison d’un plan financier avoisinent un mois, « ce qui est excellent » selon lui.

Un répondant de CIBC WG indique que la firme utilise trois logiciels et que « celui qui a été choisi par la firme n’est pas au point ». Le courtier en a en effet trois, dont un qui cessera d’être en fonction d’ici la fin de l’année, car ses concepteurs abandonneront alors ce produit. À court terme, cela laissera aux conseillers deux autres outils. D’abord, RazorPlan, un logiciel facile d’emploi, « qui fait de belles illustrations, qui est très convivial, mais ne permet pas de faire des dossiers complexes », selon Charles Martel.

L’autre, Pro-objectifs CIBC, est un logiciel bâti sur mesure qui sera lancé en juillet et en différentes phases. « Cet outil est très convivial, facile d’utilisation et aussi très puissant. Notre groupe de planificateurs financiers l’utilise déjà et ça fonctionne très bien. »

À Gestion de patrimoine TD (GPTD), la note reste plutôt stable et s’établit à 7,6 en 2023. Beaucoup de conseillers ont de la difficulté avec le nouveau logiciel Wealth Architect, qu’ils ne trouvent pas facile d’utilisation. Un conseiller se plaint d’un récent changement d’outil : « Nous utilisions NaviPlan avant et la majorité de mes clients avaient un plan. Ils ont changé pour Wealth Architect plutôt que de payer pour une mise à jour récente de NaviPlan. Cela a eu pour effet de perdre toutes les données de nos anciens plans et nous devons recommencer à zéro pour tous nos clients. Le nouveau système prend cinq fois plus de temps pour faire l’entrée de données, donc est beaucoup moins efficace. »

GPTD a en effet opté pour le nouveau système (architecte de données de gestion de patrimoine) et toutes les données essentielles y ont migré, indique Caroline Phémius, directrice des affaires publiques au Groupe Banque TD, dans un courriel. « Les anciens conseils n’ont toutefois pas été transférés, car dans le but d’offrir une saine gestion de patrimoine, ils doivent être régulièrement revus et mis à jour. Afin d’accompagner au mieux nos conseillers et conseillères, nous avons des équipes, ici au Québec, qui leur offrent de la formation et tout le soutien dont ils ont besoin pour mieux naviguer dans le système », précise-t-elle.

La note de BMO Nesbitt Burns (BMO NB) sur le plan de la planification financière reste également stable en 2023 (8,9) par rapport à 2022 (8,8). Une vaste portion des conseillers parlent de bonnes ressources à l’interne pour faire des plans destinés aux clients à valeur nette élevée, mais aussi du fait qu’il manque de personnel. Certains vantent les mérites du logiciel Plani-avenir.

Dans un courriel, Marie-Catherine Noël, directrice des relations médias, Québec et provinces de l’Atlantique à BMO Groupe financier, mentionne des développements sur ce plan. « Conscients delà complexité croissante de la gestion de patrimoine, nous avons continué à allouer davantage de ressources à notre base de professionnels qui offrent des conseils complets aux clients, afin de l’élargir et de la soutenir. Nous avons réalisé des investissements pour améliorer notre gamme de conseils en matière de gestion de patrimoine, en ajoutant des ressources de planification spécialisée à la Gestion bancaire privée », écrit-elle.

BMO NB offre également aux CP les services de professionnels et des ressources pour aider ceux qui concentrent leurs activités sur des clientèles ciblées, comme les femmes fortunées, les professionnels de la santé ou les athlètes professionnels, ajoute-t-elle.

À iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP), la note est relativement stable en 2023 à 5,2, mais on ne peut comparer son offre à celle de ses concurrents courtiers. Les conseillers choisissent eux-mêmes leur logiciel de planification financière et en paient les coûts, contrairement à la majorité des autres courtiers du Pointage des courtiers québécois. Selon le modèle d’affaires d’iAGPP, le courtier distribue au conseiller une plus grande part de ses revenus bruts générés, mais le CP doit assumer davantage de dépenses administratives.

Par contre, iAGPP envisage de nouer des partenariats avec des développeurs de logiciels de planification financière afin de créer des passerelles APIfeed qui permettraient d’importer des données d’iAGPP à même le logiciel, selon Stéphan Bourbonnais, vice-président exécutif à iA Gestion de patrimoine.

(Avec la collaboration de Richard Cloutier et de Sylvie Lemieux)

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Projet critiqué https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/projet-critique/ Mon, 08 May 2023 04:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93815 En matière de traitement des plaintes.

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Le projet de règlement sur le traitement des plaintes de l’Autorité des marchés financiers (AMF) suscite bon nombre de critiques de la part de l’industrie financière, notamment parce qu’on anticipe une mise en application complexe. Par contre, d’autres groupes de défense des intérêts des consommateurs le louangent. État des lieux.

À la fin de février, l’AMF terminait une deuxième consultation sur le sujet, pour laquelle la définition de la plainte avait une portée légèrement plus large que dans la première consultation. Selon la nouvelle définition, dès qu’un client exprime une insatisfaction à l’égard d’un service ou d’un produit offert, il s’agit d’une plainte. L’équipe responsable du traitement des plaintes a 60 jours pour s’exécuter, sauf exceptions.

Certains membres de l’industrie déplorent la portée trop large de la définition, qui inclurait une plainte de nature administrative ainsi que certaines complications causées par les délais. À l’occasion du Pointage des régulateurs de 2023, quelques dirigeants et responsables de la conformité y faisaient référence.

Entre autres, un sondé du secteur de l’assurance juge que le projet « allait trop loin en disant aux organisations comment structurer leurs [activités] et manque d’harmonisation ». « Par exemple, la définition de la plainte ne s’aligne pas sur celle du Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance (CCRRA), pour lequel il existe une exigence nationale de déclaration », précise-t-il.

Dans un mémoire, l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) fait aussi état de la difficulté de l’adoption, au Québec, d’une définition de plainte qui s’éloigne de celle actuellement utilisée aux fins de consignation et de déclaration des plaintes à l’AMF et au CCRRA à l’échelle nationale. Entre autres, on y pointe les risques de confusion ainsi que de charge de conformité supplémentaire peu utile.

Selon l’ACCAP, la définition est trop large, manque de clarté, complexifiera les échanges avec les clients insatisfaits et augmentera de manière importante la charge de conformité. L’association craint que bon nombre de situations courantes ne deviennent à tort considérées comme des plaintes, par exemple lorsqu’un client est insatisfait, car il a demandé un changement d’adresse qui n’a pas été bien effectué et exige une confirmation écrite que le changement a été fait.

Yvan Morin, vice-président, affaires juridiques et chef de la protection des renseignements personnels à MICA Cabinets de services financiers, juge également que la définition est trop large. Les insatisfactions de nature administrative ne devraient pas être déclarées dans le registre de l’AMF par l’intermédiaire de ClicSÉQUR, selon lui.

« Il serait souhaitable que le projet de règlement soit harmonisé avec les éventuelles exigences en lien avec le traitement des plaintes et différends qui pourraient être mises en place suite à la création d’un nouvel organisme d’autoréglementation dans le domaine des valeurs mobilières au Canada », écrivait Yvan Morin dans un mémoire.

En entrevue, il ajoute que les représentants autonomes du secteur de l’assurance risquent d’être pris au dépourvu par ces nouvelles règles : « Actuellement, je ne pense pas que beaucoup de représentants autonomes aient un processus établi et détaillé du traitement de plaintes. Évidemment que le nouveau règlement va avoir un impact [considérable] ! »

Il est également dommage que l’AMF ne réussisse pas à s’entendre avec ses pairs du CCRRA afin de s’harmoniser sur le plan de sa définition d’une plainte, ajoute pour sa part Adrien Legault, vice-président, directeur général, Québec d’IDC Worldsource : « On change notre système pour s’harmoniser avec le reste du Canada, mais on ne s’harmonise pas à 100 %, juste à 90 %. »

La différence entre le processus de traitement des plaintes de l’OCRCVM et celui prévu par l’AMF compliquerait et allongerait le travail, selon Julie Gallagher, vice-présidente principale et chef de la conformité à iA Gestion privée de patrimoine. « Le consommateur du Québec ne serait pas plus heureux, parce que le traitement des plaintes va être plus long. Le règlement d’une plainte de service, ça se fait rapidement à la succursale », dit-elle. Tout le contraire d’une situation où une plainte de service devrait passer par l’intermédiaire d’un système centralisé de traitement des plaintes.

Elle souligne la complexité qu’engendrerait le délai prévu de 60 jours, qui forcera possiblement les courtiers à rapporter leurs plaintes directement à l’AMF. « Quand on rapportait nos plaintes à l’OCRCVM, eux les rapportaient à leur tour à l’AMF. Tout était automatisé. Puisque le délai proposé passe de 90 jours à 60 jours, possiblement que ce sont les firmes qui vont être responsables de les rapporter directement auprès de l’AMF. On s’éloigne de la simplicité. » Elle dit comprendre le besoin de l’AMF d’harmoniser ses différents traitements de plaintes.

FAIR Canada salue le leadership du Québec en matière de traitement des plaintes, ce qui améliore la protection des consommateurs, d’après Jean-Paul Bureaud, directeur général de l’organisme. Il juge que le régulateur a trouvé un juste équilibre dans sa définition d’une plainte et espère que les autres régulateurs adoptent son modèle.

« [Les régulateurs canadiens] sont à la traîne par rapport à leurs pairs en matière de gestion des plaintes », juge Jean-Paul Bureaud.

Par ailleurs, sur ce plan, il y a une iniquité relationnelle entre le client et sa firme, selon lui. Cette dernière « a tout le pouvoir. Elle peut l’épuiser afin que celui-ci abandonne après un certain temps ».

Le dialogue se poursuit

Le projet de règlement aspire à rehausser l’expérience des consommateurs qui ont recours au processus de traitement des plaintes des institutions financières, intermédiaires financiers et agents d’évaluation du crédit et à inciter ces derniers à développer une vision d’ensemble des plaintes qu’ils traitent afin de déterminer et de corriger les problématiques récurrentes.

« Il s’agit d’un projet ambitieux, notamment parce qu’il vise l’ensemble des intervenants du secteur financier. L’AMF met tout en oeuvre afin que le règlement lui permette d’atteindre ses objectifs sans alourdir inutilement la charge de conformité pour les intervenants de l’industrie », indique l’AMF dans une réponse par courriel. À cet effet, elle a tenu deux séances d’information publiques ainsi que de nombreuses rencontres. « Le dialogue se poursuit toujours », dit-elle.

L’AMF affirme que la définition proposée de la plainte est « similaire à celle établie par d’autres régulateurs ou OAR » . Le projet de règlement ne précise toutefois pas quelles plaintes devront être déclarées à l’AMF puisque les modalités de cette déclaration sont déterminées par décision administrative de l’AMF, note-t-elle.

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Éric Brassard tire sa révérence https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/eric-brassard-tire-sa-reverence/ Thu, 11 Nov 2021 13:08:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83459 DÉVELOPPEMENT - L'auteur, formateur et cofondateur d'un des plus importants cabinets en gestion de patrimoine du Québec, Éric Brassard, s'apprête à prendre sa retraite. Que retient-il d'une brillante carrière de près de quarante ans ?

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« Tout d’abord, le succès du modèle d’affaires de mon cabinet BGY, Services financiers intégrés. Notre modèle d’affaires est unique. Il s’est clairement distingué par rapport à nos compétiteurs. Chez nous, les comptables, fiscalistes et juristes sont les chefs d’orchestre. On a complètement inversé les choses. La planification est au premier plan, non pas le placement ou l’assurance », dit-il.

Qu’a-t-il particulièrement aimé dans cette aventure ? « Le fait de pousser les concepts au maximum. Et surtout, d’aider mes clients à concilier leurs finances personnelles avec leurs objectifs humains », dit-il.

Les résultats ont été au rendez-vous. Selon les chiffres communiqués par la direction de ce cabinet de 65 employés, BGY, Services financiers intégrés affichait 1,5 G$ sous administration en date du 22 octobre dernier.

CPA, le titre le « plus important »

Officiellement, Éric Brassard détient trois titres : conseiller en placement chez BGY, Services financiers intégrés avec iA Gestion privée de patrimoine ainsi que planificateur financier et conseiller en sécurité financière avec BGY, Services financiers intégrés. Mais celui auquel il tient le plus est celui de CPA. « Le titre de CPA est le plus important », souligne-t-il.

« La planification, c’est de la fiscalité », explique-t-il en faisant référence à la clientèle de BGY composée en grande partie d’entrepreneurs ou d’individus ayant des compagnies et des fiducies. « Nous ne remplaçons pas les comptables de nos clients. Il faut être crédible à leurs yeux », ajoute-t-il.

La fiscalité, poursuit Éric Brassard, est de plus en plus complexe. « Suivre l’évolution du secteur est une tâche à temps plein. On gère constamment de la complexité », dit-il.

Développement d’affaires

Grand formateur devant l’Éternel, Éric Brassard a donné, tout au long de sa carrière, des centaines et des centaines de cours et conférences spécialisés aux professionnels de l’industrie du conseil. Par exemple, le cours Assurance de personnes : concepts, mythes et prise de décisions, donné en partenariat avec l’Ordre des CPA du Québec, tient la route depuis plus de quinze ans.

« J’ai toujours aimé enseigner. Cette activité a aussi énormément favorisé la notoriété du cabinet, la plupart de nos clients ayant été référés par les comptables, fiscalistes et juristes ayant assisté à ces cours. Et comme j’aime le dire, si l’on veut maîtriser un sujet, engageons-nous à donner une conférence ! », dit Éric Brassard.

De fait, lance-t-il, « on n’a jamais fait notre développement d’affaires sur des terrains de golf ».

L’avenir

Comment Éric Brassard envisage-t-il sa retraite, qui débutera officiellement le premier janvier 2022 ?

« Je ne travaillerai pas à temps partiel. Je passerai à autre chose. Je serai occupé sans être préoccupé », dit-il sans élaborer sur le sujet.

Étant donné son expérience d’auteur, pense-t-il à l’écriture d’un nouveau livre ? « Ce n’est pas dans mes projets, car il faudrait alors que je m’y consacre presque à plein temps », rétorque Éric Brassard.

Et s’il avait à donner un conseil aux jeunes intéressés à une carrière en gestion de patrimoine, quel serait-il ? « Ce serait de travailler au moins deux ou trois ans dans un bureau de comptables ou de fiscalistes. L’impôt ne s’apprend pas dans un cabinet de planification financière. Et il faut parler le même langage qu’un entrepreneur ! », dit-il.

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Parler d’argent avec des clients vieillissants https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/parler-dargent-avec-des-clients-vieillissants/ Thu, 22 Jul 2021 12:03:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81139 FI RELÈVE – Quoique délicates, ces discussions sont incontournables.

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Personne n’a envie d’entendre qu’il vieillit, toutefois un conseiller ne peut éviter le sujet, car plus vos clients prennent de l’âge, plus il est temps de se poser certaines questions. Évidemment, nul besoin de pointer l’évidence ou de les insulter, il est possible d’aborder la discussion de façon intelligente de manière à ne pas froisser leur sensibilité

Par exemple, vous pourriez leur demander s’ils songent à vendre leur maison. Ou simplement aborder doucement le sujet si l’un d’eux a récemment été atteint d’une malade ou encore en parlant d’un client âgé que vous auriez qui aurait du mal à gérer ses finances.

Peu importe le chemin, l’objectif étant de parvenir à cette discussion et ceci avec respect et compassion. Le but est de vous assurer que tout est prévu pour leur descendance, d’éviter les abus financiers qui touchent la plupart du temps les personnes plus âgées et surtout de vous assurer qu’ils jouiront d’une qualité de vie décente, et ce, jusqu’à leur mort.

Ils doivent donc être prêts sur les plans juridique et financier à faire face à d’éventuels problèmes de santé physique ou mentale.

Les incontournables

La planification successorale est une priorité absolue, rappelle iA Gestion privée. Évidemment, si c’est votre client depuis longtemps, peut-être en avez-vous déjà fait une, mais prenez le moment de la réviser avec lui, car peut-être que certains éléments pourraient être modifiés pour lui convenir davantage.

Assurez-vous que leur testament est à jour et mentionne leurs biens et actifs financiers à répartir à leur décès. Cela évitera les chicanes de famille et fera en sorte que leurs volontés soient respectées.

Une procuration est également un document qui pourrait s’avérer essentiel et ce dernier devrait être fait plus tôt que tard afin de savoir qui gérera leurs affaires financières s’ils se retrouvent dans l’incapacité de le faire eux-mêmes.

Faites avec eux un nouvel inventaire de leurs sources de revenus pour la retraite :

  • prestations gouvernementales,
  • régime de retraite d’un employeur,
  • régimes enregistrés (p. ex., FERR, CELI) et autres placements.

Et dressez ensuite une liste de leurs dépenses courantes pour vous assurer qu’ils pourront y subvenir une fois à la retraite. Que se passerait-il également s’ils étaient sujets à des ennuis de santé et devaient déménager dans un établissement de soins de longue durée ou devaient embaucher un professionnel de la santé pour s’occuper d’eux. Auraient-ils les moyens de le faire? Sinon sont-ils admissibles à de l’aide gouvernementale ou leur famille pourrait-elle les aider?

Revoyez également leurs différentes polices d’assurance et assurez-vous que ces dernières correspondent encore à la situation de vos clients. Sont-ils en mesure de payer les primes et le seront-ils encore à leur retraite? Ces dernières couvrent-elles bien toutes les situations qui pourraient se présenter?

Vérifiez également s’ils produisent encore bien leurs déclarations de revenus. Ces dernières leur assurent de recevoir les prestations gouvernementales auxquelles ils ont droit.

N’hésitez pas à demander à votre client d’éventuellement amener la personne qui les aide à gérer leurs finances au quotidien pour la rencontrer et de vous assurer que celle-ci remplit bien son rôle.

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Les entreprises canadiennes risquent de passer à côté des jeunes investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-canadiennes-risquent-de-passer-a-cote-des-jeunes-investisseurs/ Tue, 18 May 2021 12:09:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79844 J.D. Power a classé les sociétés de gestion de patrimoine en fonction de la satisfaction des investisseurs. 

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Les gestionnaires de patrimoine canadiens ne répondent pas aux besoins de nombreux clients et risquent de négliger la prochaine génération d’investisseurs, selon la nouvelle étude de la société de recherche J.D. Power, « 2021 Canada Full-Service Investor Satisfaction Study ».

Seuls 36 % des investisseurs affirment que leur société répond entièrement à leurs besoins en matière de gestion de patrimoine, révèle cette dernière.

L’étude, qui est basée sur les réponses de 3 577 investisseurs qui prennent une partie ou la totalité de leurs décisions de placement avec un conseiller financier, a été menée entre décembre et février. Elle mesure la satisfaction des investisseurs en fonction des personnes, de la confiance, des produits et services, du rapport qualité-prix et de la résolution des problèmes, entre autres facteurs.

Les investisseurs qui se voient proposer des services avancés tels que la planification successorale et les dons philanthropiques sont plus satisfaits, 43 % d’entre eux affirmant que leurs besoins sont satisfaits. Pour cette raison, J.D. Power avertit les sociétés de gestion de patrimoine qu’elles risquent de s’aliéner les jeunes investisseurs, en particulier.

De plus, l’étude montre que moins d’un quart des investisseurs de moins de 40 ans voient un engagement clair de leur société en faveur de l’investissement éthique, tandis que près de la moitié d’entre eux doutent de l’engagement de leur société en matière d’investissement environnemental, social et de gouvernance (ESG).

« Nous sommes au point de basculement d’un transfert de richesse générationnel massif », a souligné Mike Foy, directeur principal et chef de l’intelligence patrimoniale chez J.D. Power, dans un communiqué.

« Les investisseurs au Canada – en particulier les plus jeunes – veulent de plus en plus que leurs placements correspondent non seulement à leurs objectifs financiers, mais aussi à leurs valeurs. Les sociétés de gestion de patrimoine et les conseillers ont un rôle essentiel à jouer pour les aider à le faire, et ils ne peuvent pas se permettre d’attendre que les clients les interrogent à ce sujet. »

Selon l’étude, les jeunes investisseurs qui croient fermement que leur société est engagée dans l’investissement ESG sont beaucoup plus susceptibles d’augmenter leurs investissements et d’agir comme ambassadeurs de la marque.

J.D. Power a également classé les entreprises canadiennes en fonction de la satisfaction des investisseurs.

Gestion de patrimoine Assante CI est arrivé en tête de liste cette année, suivi de Financière Banque Nationale, iA Gestion privée de patrimoine, RBC Dominion valeurs mobilières et Edward Jones.

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Une révision de la performance des produits s’impose https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-revision-de-la-performance-des-produits-simpose/ Mon, 30 Mar 2020 12:09:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65279 Les marchés ont souffert de plusieurs rebondissements à la suite du déclenchement de la crise reliée à la COVID-19. Il peut alors être tentant de se couvrir les yeux jusqu’à ce que les marchés reviennent à un niveau acceptable. iA Gestion de patrimoine recommande de faire tout le contraire.

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Pour cela, le cabinet de gestion s’est penché, dans un rapport détaillé, sur la performance de certains investissements, dressant ainsi une liste des perdants et des gagnants au milieu d’une période de volatilité inédite.

« Cet article passe en revue la performance récente des fonds négociés en Bourse (FNB) et des fonds sur la liste de recommandation, y compris les rendements du 24 février au 18 mars, ainsi que quelques autres périodes allant jusqu’à un an. Nous mettons en évidence les meilleures et les moins bonnes performances des diverses catégories générales et donnons un aperçu des facteurs qui sous-tendent la performance des fonds pendant la période de la Crise Corona », précise le rapport.

Pour chaque catégorie d’actif, les pires et les meilleurs sous-jacents sont nommés et discutés, avec une réserve du rapport citant « Nous commencerons en notant que ‘‘bon investissement’’  est un terme relatif ». Ceci fait référence au fait que parmi les bonnes performances se trouvent des fonds qui enregistrent quand même des résultats négatifs, mais qui sont moins bas que les autres investissements de leur catégorie, ou de l’indice de référence.

Fonds d’actions canadiennes

La meilleure performance dans cette catégorie revient au fonds Mackenzie Canadian Growth, suivi de IA Clarington Strategic Equity Income Fund, tous deux dans la liste de recommandation habituelle d’Industrielle Alliance.

Le fonds Mackenzie a enregistré une baisse de 22,5%, ce qui, comparé à la baisse du marché mesurée par le S&P/TSX qui avoisine les 34%, est une bonne performance. Le fonds IA Clarington a, quant à lui perdu 25% de valeur.

Les pires performances dans la catégorie de fonds d’action canadienne reviennent à EdgePoint Canadian Portfolios (-40,3%) et BMO Canadian Dividend ETF (-39.1%).

Fonds d’actions mondiales

Cette catégorie, mesurée par le MSCI World, qui a enregistré une baisse de 23% sur la période du 24 mars au 18 février, a profité de la force du dollar américain (la plupart des sous-jacents étant libellés dans la monnaie américaine).

Le grand gagnant de cette caégorie est le fonds Mackenzie Ivy Foreign Equity, qui enregistre une baisse de seulement 9.8%, suivi du fonds iShares Edge MSCI Min Vol Global ETF, avec une baisse de 15%.

Le dernier rang est occupé par le fonds Franklin Mutual Global Discovery, avec une baisse de 36.1%, qui a souffert de la conversion du dollar américain vers le dollar canadien, perdant ainsi une protection de valeur. Le fonds Invesco Global Endeavour, a enregistré une baisse de 31.2%, notamment due au fait que 8% du fonds était constitué de titres de la chaîne de magasins Ross Stores. Ce titre a perdu la moitié de sa valeur sur la même période d’évaluation, alors qu’il représentait l’un des piliers solides du portefeuille.

Fonds canadien de revenu fixe

Cette catégorie est probablement la plus résiliente, vu les circonstances actuelles. Le fonds iShares Core Canadian ST Corporate + Maple Bond ETF a perdu seulement 2.1% de valeur, et le fonds PH&N Total Return Bond 2.7%.

Une perte de 4,7% dans le fonds TD Canadian Bond est la plus grande perte dans cette catégorie. Cette perte est principalement due à une allocation au crédit de 65% à 70%.

« En terminant, nous avons pensé qu’il serait intéressant de voir quelles ont été les performances extrêmes de l’univers des fonds communs de placement canadiens. Tous les fonds à rendement supérieur, sauf un, provenaient de la catégorie des titres à revenu fixe mondiaux et offrent une exposition aux obligations libellées en USD sur une base non couverte, de sorte que les gains y ont été entièrement dus aux fluctuations des devises. La seule exception était Dynamic Alpha Performance II, qui compte sur une stratégie d’actions longues / courtes que Blackstein a gérée très efficacement pendant cette période tumultueuse », conclut le rapport.

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Montée des banques en FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/montee-des-banques-en-fcp/ Mon, 27 Jan 2020 13:38:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63715 En l'espace de dix ans, les fonds équilibrés ont acquis une position dominante dans le marché canadien des fonds communs de placement (FCP). Parallèlement, les fonds de fonds ont établi leur suprématie aux dépens des fonds individuels. Et les grandes banques ont élargi leurs parts du gâteau.

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La dix-huitième édition annuelle des fonds recommandés de iA Gestion de patrimoine fournit des statistiques fort révélatrices sur la progression des banques en FCP ainsi que sur l’état général des grands manufacturiers indépendants.

Signée par James Gauthier, chef de la recherche sur les fonds de iA Gestion de patrimoine, l’étude 2020 Recommended Funds List signale que les parts de marchés des FCP équilibrés atteignaient 51 % au 31 octobre 2019. Dix ans plus tôt, elles étaient de 37 %.

Les fonds d’actions sont les grands perdants de cette évolution. Leurs 41 % de parts de marché en 2009 ont fondu à quelque 32 % en 2019.

James Gauthier l’explique principalement par les ventes en succursales bancaires où les « solutions » équilibrées ont le vent en poupe.

Popularité des fonds de fonds

En 2010, les fonds de fonds représentaient 20 % de l’actif total de l’industrie canadienne des FCP. En 2019, la proportion atteignait presque 36 %.

L’impact des banques s’est fait sentir.

« Les cinq grandes banques canadiennes continuent à dominer ce secteur », signale le chef de la recherche sur les fonds de iA Gestion de patrimoine.

RBC creuse l’écart

En 10 ans, le plus important fournisseur de fonds communs au pays, RBC Gestion Mondiale d’actifs, a accru ses parts de marché de quatre points de pourcentage.

Gestion de Placements TD, qui était au quatrième rang des plus importants fournisseurs en 2009, a mis les bouchées doubles, sinon triples. En septembre 2019, Gestion de Placements TD se situait au deuxième rang des fournisseurs en raison d’une hausse de 168 % de l’actif sous gestion.

Invesco, qui était au neuvième rang des plus importants fournisseurs de 2009, ne fait plus partie des dix plus grands de 2019.

Investors a glissé de la deuxième à la septième place. Il en est de même pour Mackenzie, qui est passé de la septième à la dixième place.

Toutefois, deux indépendants ont su résister à la montée des banques. Placements CI a conservé son troisième rang. Fidelity, qui était au sixième rang en 2009, occupait la quatrième position en 2019.

James Gauthier signale que les cinq grandes banques canadiennes (RBC, TD, Scotia, CIBC, BMO) se partageaient 44 % des parts de marché de l’industrie des FCP en 2019.

Qu’en sera-t-il en 2029 ?

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iA Gestion de patrimoine lance une plateforme-conseil hybride https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ia-gestion-de-patrimoine-lance-une-plateforme-conseil-hybride/ Thu, 19 Dec 2019 13:20:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63306 La nouvelle plateforme combine les services d'un conseiller en placement à une plateforme libre-service en ligne.

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Elle permet aux investisseurs de choisir des objectifs, créer un profil de risque et procéder à la mise en œuvre d’une planification au moyen d’un portefeuille géré de façon professionnelle. Un conseiller en placement demeure toutefois présent pour les guider et les aider tout au long et à chaque étape de leur parcours financier.

« Nous sommes engagés à doter nos conseillers en placement de tous les outils dont ils ont besoin pour offrir une expérience client de qualité supérieure et à proposer aux investisseurs canadiens des conseils indépendants et impartiaux. Le développement de iA PatrimoineConseil est un exemple de plus de la façon avec laquelle nous veillons constamment à respecter ces deux engagements », a commenté Carl Mustos, vice-président exécutif de iA Gestion de patrimoine.

iA PatrimoineConseil a été développé par Invisor Financial en collaboration avec iA Gestion de patrimoine. Invisor, un fournisseur de services de gestion de patrimoine numériques, a été acquise plus tôt dans l’année par iA Groupe financier.

« Les capacités numériques d’Invisor procurent aux investisseurs canadiens davantage de possibilités quant aux façons d’accéder à des conseils en placement et représentent un ajout emballant à la gamme de services proposés par l’important et sans cesse croissant réseau national de conseillers indépendants de iA Gestion de patrimoine », a fait remarquer Carl Mustos.

Dans un premier temps, iA PatrimoineConseil sera disponible pour sélectionner des clients de l’Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc. Une plus grande disponibilité au sein des sociétés de iA Gestion de patrimoine est prévue ultérieurement.

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