IAVM – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 23 Feb 2021 16:51:59 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png IAVM – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Stéphan Bourbonnais joindra iA Gestion privée de patrimoine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/stephan-bourbonnais-joindra-ia-gestion-privee-de-patrimoine/ Tue, 23 Feb 2021 14:34:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78142 NOUVELLE DU MONDE - Il entrera en poste le 24 février.

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On sait désormais où Stéphan Bourbonnais continuera sa carrière. À compter du 24 février prochain, il deviendra le président d’iA Gestion privée de patrimoine.

Il a quitté vendredi dernier le poste qu’il occupait depuis mars 2013, soit celui de premier vice-président et directeur régional, Est du Canada, Services Privés, Gestion de patrimoine TD (GPTD). Il dirigera l’organisation issue du regroupement de Patrimoine Hollis et iA Valeurs mobilières (iAVM) à partir des bureaux à Montréal.

« Je suis très excité et enthousiaste à la possibilité de travailler en collaboration avec une entreprise entièrement indépendante et soutenue par la force et la stabilité d’une institution financière qui est parmi les plus anciennes et les plus respectées au pays », a-t-il déclaré à Finance et Investissement.

Stéphan Bourbonnais succèdera ainsi à John Kelleway, qui lui-même avait succédé à Richard Legault.

Dans ses nouvelles fonctions, Stéphan Bourbonnais devra bien connaître l’organisation et s’y faire bien connaître afin de continuer de faire croître ce modèle d’affaires.

« Le groupe a changé de nom il n’y a pas longtemps. Mon mandat est de m’assurer qu’on fasse vivre cette culture-là d’entrepreneuriat, ce modèle indépendant. Il y a une place pour accueillir les indépendants dans notre industrie de la bonne façon et pour aider les clients également. C’est ce qui m’a attiré dans le nouveau projet », a indiqué Stéphan Bourbonnais.

« Je me considère comme un agent de changement. Je suis un passionné de l’industrie, des conseillers en placement et des entrepreneurs, ajoute-t-il.  [Mon rôle] va être de gagner le cœur et l’esprit des gens, une personne à la fois, et de m’assurer qu’on écoute bien les gens, que l’on comprenne bien les enjeux et que très rapidement, on puisse faire avancer les choses pour rejoindre les attentes et la satisfaction de tout le monde. »

Stéphan Bourbonnais, qui a évolué dans le secteur de la distribution de valeurs mobilières, d’abord à la Banque Nationale, puis à la Banque TD, trouvera chez son nouvel employeur un autre modèle d’affaires.

Généralement, pour les courtiers en placements détenus par les banques, cette dernière fournit un niveau de service relativement important aux conseillers en placement, mais limite leur part de rémunération. On parle dans le jargon de l’industrie d’une répartition 50-50, à savoir que la firme conserve environ la moitié des revenus bruts générés par le conseiller en placement afin de financer divers services qui lui sont rendus.

Or, chez iAVM, maintenant désignée iA Gestion privée de patrimoine, la part des revenus bruts générés qui va au conseiller est plus importante. En contrepartie, celui-ci prend davantage de dépenses à son compte et, selon le cas, peut en choisir à la pièce. On parle dans ce cas d’un modèle 80-20, où, en moyenne, le pourcentage des commissions qui revient au conseiller sur le total de ses ventes brutes, c’est-à-dire son taux de payout moyen, est de 80 %.

Lors du Pointage des courtiers québécois 2020, les conseillers en placement d’iAVM qui ont répondu au sondage affichaient un taux de payout moyen de 76,8 %, par rapport à 46,3 % pour l’ensemble des répondants des firmes de courtage ayant un modèle 50-50, soit la majorité des conseillers sondés.

L’actif sous gestion moyen par conseiller d’iAVM au 31 décembre 2019 s’élevait à 43,8 millions de dollars (M$) par rapport à 156,1 M$ au premier trimestre de 2020 pour la moyenne des répondants à ce pointage. Faire augmenter l’actif sous gestion par conseiller afin que celui-ci rattrape celui des pairs du secteur du plein exercice sera probablement un défi pour Stéphan Bourbonnais.

Toutefois, Stéphan Bourbonnais n’a pas peur des défis. Avec son équipe et son recrutement de talents, il a permis à Gestion de patrimoine TD (GPTD) d’accroître sa part de marché, dans un marché concurrentiel.

De 2014 à 2017, l’actif sous gestion (ASG) des activités québécoises de courtage de plein exercice de GPTD a augmenté de 5,7 G$ à 11,9 G$. Les revenus de ces activités sont passés de 41,4 M$ à 75 M$, et le nombre de conseillers en placement (CP) est passé de 65 à 88.

Entre 2014 et 2017, l’ASG de ces activités, exprimé en proportion de l’actif total des sociétés de courtage en placement, compilé par l’Institut de la statistique du Québec, est ainsi passé, environ, de 3,3 % à 5,7 %.

De 2017 à 2020, cette part de marché est plutôt restée stable à environ 5,7 % bien qu’il y ait eu une croissance de l’ASG chez GPTD, s’établissant à 13,6 G$ à la fin d’août 2020. À ce dernier moment, les revenus s’établissaient à 91,3 M$, et le nombre de CP, à 98.

« Ce fut une belle aventure qui a duré huit ans. De voir d’où on est parti et de voir la progression qu’on a eue au Québec… je regarde en arrière et j’ai beaucoup de fierté et d’appréciation pour les gens qui sont là », affirme Stéphan Bourbonnais.

Il ne quitte donc pas en mauvais terme avec GPTD : « Je ne quitte pas une organisation. J’en joins une nouvelle. C’est une opportunité unique. »

Le départ de Stéphan Bourbonnais risque aussi de constituer un défi pour Gestion de patrimoine TD, qui devra trouver un autre leader et composer avec l’incertitude découlant de cette situation.

Selon nos sources, le jour de l’annonce de son départ, certains conseillers de GPTD se faisaient courtiser par des réseaux concurrents. Dans une industrie où le recrutement de conseillers concurrents reste une avenue de croissance pour les firmes et est d’ordinaire assez commun, ce changement de leadership risque d’accentuer ce genre d’activités.

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FNB encore peu utilisés https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/fnb-encore-peu-utilises/ Sun, 15 Nov 2020 00:00:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76472 Même si les représentants en épargne collective ont le droit de distribuer des fonds négociés en Bourse (FNB), qui sont des organismes de placement collectif, ils sont encore peu enclins à le faire, d’après le Pointage des cabinets multidisciplinaires de 2020.

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Les FNB représentent 0,5 % de la répartition moyenne de l’actif sous administration des conseillers liés à un cabinet multidisciplinaire, selon ce sondage mené de la fin de mars à la fin de mai 2020.

Au début de 2020, les FNB comptaient pour 3 % de la répartition moyenne de la provenance des revenus des conseillers interrogés dans le cadre d’un sondage semblable, le Dealers’ Report Card, effectué par notre publication soeur, Investment Executive. En 2019, cette proportion était de 1,9 %.

Par comparaison, en 2020 les FNB représentaient en moyenne 7,4 % de l’actif sous gestion des conseillers en placement sondés à l’occasion du Pointage des courtiers québécois de Finance et Investissement, et 8,2% en 2019.

Plusieurs facteurs expliquent cette adoption lente. Parmi ceux-ci, les FNB semblent peu cadrer avec le modèle d’affaires des représentants en épargne collective, dont 7% en moyenne des sondés sont rémunérés par honoraires, selon le Pointage des cabinets multidisciplinaires. La majorité (55 %) est rémunérée par des commissions de suivi sur fonds d’investissement, alors qu’une infime partie de l’actif total en FNB canadien offre ce genre de commission, selon une source de l’industrie.

De plus, par le passé, des barrières et des coûts technologiques ont limité les courtiers qui n’ont pas de filiale de courtage de plein exercice dans leur ajout de FNB à leur espace tablette. Le Groupe financier PEAK, dont 36% de l’actif est à honoraires, a été parmi les premiers à offrir les FNB à ses représentants en épargne collective, en décembre 2016. En mai dernier, l’actif en FNB de ceux-ci représentait 0,63% (près de 50 M$) de l’actif sous gestion de PEAK. «C’est donc très peu, mais nous constatons un intérêt de nos conseillers à faire plus et à suivre la formation en ce sens», écrivait alors Philippe Roy, vice-président chez PEAK, dans un courriel. Il ajoute que la part d’actifs en FNB a presque triplé de janvier à avril 2020.

Chez certains courtiers, les embûches technos seront bientôt chose du passé. En mai, on prévoyait que les représentants en épargne collective de Gestion de patrimoine Assante auraient accès aux FNB avant la fin de l’année, en raison de changements apportés à leur arrière-guichet (back office), confirmait alors Éric Lauzon, vice-président au développement des affaires et au recrutement pour le Canada.

«L’idée est de faire que nos conseillers demeurent compétitifs, mais les FNB ne font pas de la magie. Y avoir accès ne fait pas que nos conseillers auront plein de nouveaux clients», disait-il. Chez Assante, les honoraires représentent plus de la moitié des actifs gérés.

SFL Gestion de patrimoine, dont 14,5 % de l’actif sous gestion au Québec était à honoraires en mai, prévoit déployer progressivement le logiciel d’arrière-guichet Dataphile, du fournisseur Broadridge, dans les prochains mois. «Ça va nous donner les coudées franches pour rajouter de nouveaux produits à court et moyen terme, dont les FNB, qui vont donner un avantage concurrentiel à nos réseaux», expliquait, en mai, Michael Rogers, vice-président, ventes et distribution, réseaux indépendants au Mouvement Desjardins.

Toujours en mai, le système utilisé par Investia Services financiers ne lui permettait pas d’offrir des FNB. «Sachant que notre fournisseur de systèmes a récemment ajouté cette capacité supplémentaire, nous réexaminons notre analyse pour l’ajout de cette offre.

Nous voulons avoir une offre de produits robuste, mais également nous assurer que les coûts de plateforme n’entravent aucun avantage potentiel pour le client», écrivait alors iA Groupe financier, société mère de ce courtier, dans un courriel. Environ 15% de la rémunération des conseillers est sous forme d’honoraires chez Investia.

Transition salutaire? 

L’adoption du titre de conseiller en placement par un segment des représentants en épargne collective de quelques réseaux pourrait peut-être étendre l’utilisation de FNB chez ces derniers.

Par exemple, chez Assante, la proportion de conseillers en épargne collective qui sont encadrés par l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) devrait augmenter progressivement, pour passer de 50 % actuellement à 75% à terme, d’après Éric Lauzon.

«Aussitôt que nos conseillers commencent à travailler avec des clients qui ont plus d’argent, ils se voient confrontés à la nécessité de devenir représentants de plein exercice. Dès qu’ils font la transition, des clients qui leur confiaient le tiers de leurs actifs et qui aimaient beaucoup leur conseiller décident de leur confier tous leurs actifs», relatait-il.

Chez PEAK, la décision d’adopter le courtage de plein exercice revient au conseiller en épargne collective. Et lorsque ça arrive, on facilite cette conversion.

L’éventuelle réforme des organismes d’autoréglementation (OAR) pilotée par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), qui pourrait mener à une fusion de l’OCRCVM avec l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM), pourrait inciter des représentants à attendre avant de faire le saut, affirmait Robert Frances, président du conseil et chef de la direction du Groupe financier PEAK, en mai dernier: «Un conseiller devrait regarder ça de près, parce que ça pourrait avoir un impact important sur le travail et les coûts de transition d’une inscription à l’autre. Ça pourrait être avantageux d’attendre.»

C’est d’autant plus le cas que, chez PEAK, les représentants en épargne collective ont déjà accès aux FNB, aux fonds négociés sur plateforme (FNP) et aux nouvelles émissions d’obligations. Robert Frances admet que les conseillers en placement ont l’option supplémentaire d’offrir des actions, des obligations du marché secondaire et des placements privés. «Les conseillers se disent:“On va soit faire du référencement auprès d’un conseiller en valeurs mobilières, soit attendre de voir ce qui s’en vient avec la réglementation”», observait-il.

Chez Investia, on n’a pas constaté d’augmentation importante du nombre de conseillers passés de l’ACFM à l’OCRCVM. «L’un des avantages concurrentiels propres à iA Groupe financier est que nous proposons un large éventail de services de conseil dans ces deux canaux et que nous disposons d’une équipe de transition attitrée dont le rôle est d’assurer le passage harmonieux d’une entreprise à l’autre pour les conseillers désireux de migrer d’Investia à Industrielle Alliance Valeurs mobilières (iAVM), cela afin d’offrir une gamme de produits élargie.»

Investia surveille aussi le résultat des consultations des ACVM sur le cadre réglementaire des OAR.

Chez SFL, on ne prévoit pas à court terme de développer une offre de plein exercice, préférant fonctionner par recommandation avec Valeurs mobilières Desjardins ou Courtage en ligne Disnat, en fonction du besoin du client.

Réforme salutaire?

Une éventuelle fusion OCRCVM-ACFM serait toutefois un catalyseur pour ces tendances, du moins ailleurs qu’au Québec, d’après deux organisations.

Dans son mémoire soumis aux ACVM, l’Association canadienne des FNB (ACFNB) prône ce regroupement. Actuellement, un représentant dont le courtier est membre de l’ACFM qui veut offrir des FNB à son client «peut faire face à des obstacles importants pour y parvenir, à moins que sa firme ne soit affiliée avec un courtier en placement, ce qui peut augmenter les coûts pour les investisseurs et réduire leurs options», écrit l’ACFNB.

L’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM) souligne que même si l’ACFM permet aux conseillers ayant fait la formation préalable d’offrir des FNB et des FNP, plusieurs firmes membres de l’ACFM n’ont pas l’infrastructure d’arrière-guichet nécessaire pour offrir ces produits.

«Bien qu’il puisse y avoir une demande des clients et des conseillers pour ces produits, les coûts de mise en œuvre des nouveaux systèmes nécessaires pour les offrir peuvent être prohibitifs pour les membres de l’ACFM. Si l’ACFM et l’OCRCVM étaient fusionnés sous un OAR consolidé, ces représentants pourraient avoir un meilleur accès à des produits supplémentaires, ce qui améliorerait l’accès des clients à une plus vaste gamme de produits», lit-on dans le mémoire de l’ACCVM.

Avec leur consultation sur les OAR, les ACVM visent à créer «un cadre réglementaire qui offre aux personnes inscrites et aux investisseurs un accès homogène, s’il y a lieu, à des produits et à des services similaires».

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Un FNB « à intérêt élevé » controversé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-fnb-a-interet-eleve-controverse/ Tue, 03 Sep 2019 14:30:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60760 FOCUS FNB - Le fonds négocié en Bourse (FNB) d’épargne à intérêt élevé Purpose (PSA) a été populaire ces derniers mois. Il a connu des ventes nettes importantes, si bien qu’il affichait un actif sous gestion de 1,85 milliard de dollars (G$) à la fin d’août. Toutefois, est-il une alternative viable à un compte à intérêt élevé ?

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La réponse courte semble être non, d’après une étude d’iA Valeurs mobilières (IAVM), publiée en décembre, qui met en garde les conseillers contre les défauts de ce produit.

« Après quelques recherches, nous estimons que d’indiquer dans le nom de ce FNB qu’il est comme de « l’épargne à intérêt élevé » est une formulation trompeuse, car ses caractéristiques sont très différentes de celles d’un compte d’épargne à intérêt élevé traditionnel », lit-on dans la note écrite par l’équipe d’analystes de fonds d’IAVM. Celle-ci a d’ailleurs inscrit ce fonds dans sa liste de produits soumise à des restrictions.

D’abord, le fonds PSA n’a pas du tout la même protection qu’un compte à intérêt élevé offert par une institution financière traditionnelle, dont les premiers 100 000 $ sont couverts par la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC).

Étant donné que Purpose n’est pas une institution de dépôt, le fonds PSA n’est pas un compte à intérêt élevé, mais bien une fiducie de fonds commun de placement (FCP).

Le fonds investit la quasi-totalité de son actif dans des comptes de dépôt à intérêt élevé auprès d’une ou de plusieurs banques et/ou caisses populaires. En novembre 2018, il détenait 43,3 % de compte de trésorerie de la Banque Nationale, 33,8 % de compte de trésorerie de la Banque Scotia et 10 % de compte de trésorerie de Banque Manuvie. La différence, 13 %, provenait de dépôt à terme de caisses populaires telles que Prospera Credit Union et First West Credit Union.

Lire le texte : S’intéresser aux FNB à intérêt élevé

Le fonctionnement de la couverture de la SADC est différent lorsqu’on compare un compte à intérêt élevé traditionnel avec le fonds PSA. Prenons le cas hypothétique de la faillite de la Banque Nationale. Si un client a 100 000 $ dans un compte à intérêt élevé offert par la Banque Nationale, ce montant serait entièrement assuré par la SADC. Or, dans le cas du fonds PSA, c’est celui-ci qui est le bénéficiaire de la couverture de 100 000 $. Comme il détenait près de 600 millions de dollars (M$) de compte de trésorerie de la Banque Nationale à la fin de novembre, si cette dernière faisait faillite, seulement 100 000 $ seraient couverts, c’est-à-dire 0,016 % de la somme, le reste étant sujet à disparaître avec la faillite. « Autant dire que la couverture de la SADC est insignifiante », écrivent les auteurs de la note.

« Si un client avait investi les mêmes 100 000 $ dans le PSA et que la Banque Nationale faisait faillite, le fonds PSA subirait une perte pratiquement équivalente à la totalité des comptes de trésorerie de la Banque Nationale, ce qui était de plus de 40 % [en novembre 2018] », lit-on dans la note.

Pour les 13 % de dépôt à terme investis dans les caisses populaires, les détenteurs de parts de PSA seraient couverts par les régimes d’assurance dépôt des provinces.

Un autre élément déplaît aux auteurs de la note : le fait que le PSA ait potentiellement des problèmes de liquidités.

Alors que les 87 % du FNB étaient constitués de dépôts bancaires qui sont immédiatement liquides, les 13 % de dépôts à terme investis dans les caisses populaires ont des échéances allant jusqu’à un an et que ces instruments n’offrent pas de liquidité immédiate. Purpose a indiqué que la plupart de ces dépôts à terme sont encaissables dans un délai de 90 à 120 jours, ce qui est toutefois très différent d’une liquidité immédiate, écrivent les auteurs.

« En cas de liquidation désordonnée de ce FNB, les 87 % investis dans les dépôts bancaires à liquidités quotidiennes seraient vendus en premier. Les dépôts à terme des caisses populaires ne seraient pas immédiatement encaissables. Des soupapes de sécurité sont en place, mais il existe un risque que ce FNB se négocie à escompte par rapport à sa valeur liquidative selon ce scénario », lit-on dans la note d’IAVM.

« Si vous avez des clients qui ont investi dans ces produits aujourd’hui qui pensent être des détenteurs de comptes à intérêt élevé [couverts par la SADC], nous pensons que vous vous trompez. Notre conseil est de sortir et d’examiner les solutions de rechange [qui offre réellement une couverture de la SADC] », concluent les auteurs de la note.

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Stratégies pour servir un segment sous-exploité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/strategies-pour-servir-un-segment-sous-exploite/ Wed, 19 Jun 2019 12:45:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59281 Des solutions existent pour les clients ayant de 100 000 $ à 250 000 $ à investir.

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Il est difficile, pour un conseiller en placement, de servir le segment de marché des clients ayant de 100 000 $ à 250 000 $ à investir. Plusieurs courtiers de plein exercice imposent des barrières à l’entrée pour ce type de clients, comme des seuils minimums d’actif à investir de 100 000 $ à 500 000 $ par ménages pour qu’un conseiller soit rémunéré. De plus, les revenus découlant des clients dans ce segment de marchés ne sont parfois pas assez élevés pour qu’un conseiller en placement leur offre un large éventail de services.

Résultat : ce segment de marché demeure sous-exploité par les courtiers de plein exercice au point où l’on désigne cette situation comme une crise du marché de milieu de gamme (middle market crisis). Clare O’Hara, journaliste au Globe and Mail, l’a évoqué lors d’un panel organisé avec des dirigeants de réseaux de distribution dans le cadre de la conférence Inside ETFs Canada, à Montréal, mardi. Ceux-ci ont présenté certaines solutions afin d’atténuer cette crise.

Automatiser la pratique

Les conseillers devront être plus efficients dans leur pratique. Ils devront automatiser certaines tâches afin d’être en mesure de servir davantage de clients.

Par exemple, au fil des ans, plusieurs conseillers en placement ont adopté une approche de gestion de portefeuille discrétionnaire, ce qui leur permet de gérer davantage d’actif puisqu’une partie de cette gestion est standardisée, a observé Chris Enright, président et directeur général de Aligned Capital Partners : « Cela amène plus d’efficacité opérationnelle. Certains ont aussi développé des partenariats avec des plateformes qui leur permettent de créer des fonds en gestion commune (pooled funds) plutôt que de lancer leur propre pooled fund. »

Pour servir les clients ayant de 100 000 $ à 250 000 $ à investir, les conseillers en placement peuvent aussi utiliser les services de robot-conseillers, a noté John Kelleway, président, Industrielle Alliance Valeurs mobilières (IAVM). Pour ces clients, ils délèguent ainsi la répartition d’actif et le rééquilibrage du portefeuille, ce qui leur permet d’accueillir davantage de clients.

« En 2018, nous avons établi un partenariat avec une firme offrant un robot-conseiller. Notre objectif est d’intégrer cette technologie au canal de distribution des conseillers. Ils peuvent utiliser la technologie du robot-conseiller pour segmenter leur clientèle [et faciliter l’ajout de nouveaux clients] », a indiqué John Kelleway.

S’occuper de la parenté des clients

À la Banque Nationale, les succursales sont désormais équipées de planificateurs financiers ce qui leur permet de desservir ce segment de marché. « Nous avons ainsi relevé la barre sur le plan du service offert dans nos succursales bancaires », a indiqué Martin Gagnon, premier vice-président à la direction, Gestion de patrimoine et coprésident et cochef de la direction de la Financière Banque Nationale.

De plus, pour compenser le fait que la Financière Banque Nationale ait imposé un seuil d’actif minimum par ménage, cette firme de courtage a créé la tarification par ménage, a dit Martin Gagnon. En clair, un conseiller peut faire profiter aux enfants d’un couple de clients fortunés, ainsi qu’à leurs petits-enfants, de la même tarification qui s’applique aux clients fortunés.

Chez les firmes de courtage indépendantes, comme Raymond James, il n’y a pas de réseau alternatif où l’on peut réorienter un client s’il a peu d’actif à investir. « Nous servons d’abord les conseillers. Pour les comptes plus petits, tout est à la discrétion du conseiller. Nous n’avons pas de compte minimum », a indiqué Richard Rousseau, vice-président exécutif, Chef de la gestion de patrimoine, chez Raymond James.

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Les conseillers, encore plus satisfaits https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-8-courtiers-quebecois/les-conseillers-encore-plus-satisfaits/ Wed, 01 May 2019 04:45:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58238 TOP DES COURTIERS QUÉBÉCOIS 2019 - Ils veulent toutefois être mieux écoutés et mieux outillés.

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Les conseillers en placement sont davantage satisfaits de leurs courtiers, démontre le tableau du Top 8 des courtiers québécois de la page 22. En effet, la moyenne québécoise des Indices FI enregistrés pour chaque firme poursuit son ascension en 2019. Cette moyenne augmente pour une deuxième année consécutive, passant de 8,0 à 8,3 points sur 10 de 2018 à 2019. Elle s’établissait à 7,8 sur 10 en 2017. L’Indice FI d’une firme représente la moyenne des notes accordées aux 25 critères d’évaluation, lesquelles ont été pondérées en fonction de l’importance.

Comment les conseillers évaluent-ils leur firme ? : Consultez le tableau du Top 8 des courtiers québécois

La firme Raymond James fait une entrée remarquée dans le Top 8 des courtiers québécois. Ses conseillers lui ont en effet accordé un Indice FI de 8,9 points sur 10, ce qui représente l’Indice FI le plus élevé, tout juste devant RBC Dominion valeurs mobilières (RBC DVM) qui a reçu une évaluation de 8,8. Industrielle Alliance Valeurs mobilières affiche l’Indice FI le plus faible, à 7,5 sur 10, qui est identique à l’année dernière et toujours inférieur à la note de 7,9 octroyée en 2017.

Les conseillers de Raymond James apprécient particulièrement leur environnement de travail, comme le démontre la note de 9,9 octroyée pour la liberté et l’indépendance accordées par cette firme dans la vente des produits. L’éthique de la firme (9,6) et la culture d’entreprise (9,3) sont aussi fortement prisées par les conseillers. Toutefois, « si je fais une plainte, les choses vont rarement changer. On n’écoute pas », déplore un des conseillers de Raymond James, interrogé plus précisément quant à la réceptivité de la firme face à leurs commentaires ou opinions.

Il n’est pas le seul. Bon nombre de conseillers, toutes firmes de courtage confondues, déplorent que leurs demandes d’amélioration restent ignorées ou sans suivi ni changement souhaité.

Les conseillers accordent une note moyenne de 8,2 sur 10 à la réceptivité de leur firme aux commentaires et opinions, ce qui est inférieur aux attentes des conseillers, qui accordent une importance de 9,3 pour ce même critère.

« Je suis rendu désabusé, j’en fais plus de commentaires », dit un conseiller. « Ils écoutent plus les grands conseillers, ceux qui ont plus de clients », ajoute un autre répondant. « Ils nous entendent, mais ils ne nous écoutent pas. La culture générale de l’industrie est comme ça », résume un autre conseiller.

Exaspérations technologiques

Les critères d’évaluation touchant la technologie sont ceux pour lesquels les conseillers sont les plus critiques toutes firmes confondues, encore une fois cette année. Ce sont les conseillers de Raymond James et de RBC DVM qui accordent les meilleures notes pour ces critères. Lire le texte « Outils technos : difficile gestion des attentes ».

Les conseillers de bon nombre de firmes demeurent critiques à l’égard du logiciel de gestion de la clientèle (front office) et de la technologie pour le soutien administratif (back-office), où l’écart entre la note moyenne et l’importance moyenne est significatif.

« Notre back-office ne vaut pas de la merde. La firme ne veut pas payer son personnel. On perd du monde et c’est toujours à recommencer », affirme un conseiller. « La technologie s’améliore sur le plan des transactions, mais sur celui du back-office, c’est vraiment nul », renchérit un conseiller.

Il reste que, pour l’ensemble des courtiers, la technologie pour le soutien administratif est la principale amélioration notée par les conseillers avec une augmentation de 0,6 point par rapport à l’an dernier, tout comme la clarté et la qualité des communications au client (+ 0,6) et l’évaluation du directeur de succursale (+ 0,6).

La firme Gestion de patrimoine TD a d’ailleurs fait un bond de 1,3 en matière de communication des placements du client. Toutefois, sa note de 7,6 demeure inférieure à celle de l’ensemble des courtiers qui s’élève à 8,1, tandis que l’importance accordée à ce volet par les conseillers est de 8,9. « On fait parvenir les relevés individuels compte par compte. Tout ça devient confus pour le client », note un conseiller de TD. Chez CIBC Wood Gundy, qui affiche aussi un taux de satisfaction de 7,6, « il y a eu beaucoup d’améliorations ces dernières années et les clients sont satisfaits », constate un des conseillers.

Une partie de l’ensemble des répondants semble avoir hâte qu’on présente les communications électroniques et les relevés de comptes au client de manière simple et limpide pour celui-ci. Cela réduirait ses frustrations et ferait gagner du temps aux conseillers qui doivent en investir pour bien vulgariser ces communications.

« Il y a place à l’amélioration des états de compte. Ça génère des appels », dit un conseiller. « Les états de compte pourraient être améliorés, surtout être simplifiés. Il y a trop de paperasse », dit un autre conseiller. « Le client reçoit deux relevés envoyés séparément : un pour son REER en dollars canadiens et un autre pour son REER en dollars américains. Ça crée de la confusion », rapporte un autre. « Les relevés ont souvent des erreurs et ils sortent trop tard », déplore un représentant. « Les états de compte sont faits pour faire plaisir aux avocats », dit un autre.

Déclin de la satisfaction en rémunération

Le tableau montre un déclin de la satisfaction des conseillers quant aux primes et autres avantages de rémunération. La note globale de 7,9 a en effet baissé de 0,5 point, tandis que l’importance accordée à cette question s’élève à 8,7.

La plus forte baisse s’est fait sentir à l’Industrielle Alliance Valeurs mobilières, avec une baisse de 1,2 qui résulte en une note de 6,4. La firme CIBC Wood Gundy affiche un taux de satisfaction de 7,6, en baisse de 0,8 point. Toutefois, la note moyenne par rapport à la rémunération globale demeure stable chez les firmes de courtage en général.

Par ailleurs, le critère d’évaluation de la stabilité leadership semble un baromètre de la satisfaction des conseillers. Souvent, la note pour ce critère se rapproche de celle de l’Indice FI d’une firme de courtage. D’ailleurs, lorsqu’un conseiller n’est pas prêt à recommander son courtier, il évoque souvent un bris de confiance envers la direction ou envers les décisions de la haute direction.

Dans le petit groupe de firmes où ce genre de situation se produit, les conseillers sont critiques. « Je n’aime pas la direction : sa gestion et l’interaction avec les gens », dit un conseiller de CIBC Wood Gundy. « On se demande souvent s’ils comprennent notre business. Il n’y a pas de direction, pas de pensée. L’équipe change souvent », déplore un conseiller de BMO Nesbitt Burns.

D’autre part, le tableau montre un nouveau critère, soit le soutien dans la planification des besoins en assurance de personnes pour les clients. La note moyenne à ce critère, soit 8,1 sur 10, est légèrement sous la moyenne des notes. Toutefois, les conseillers y accordent aussi une importance relativement faible, de 7,7 sur 10, bon nombre de conseillers se concentrant d’abord sur la gestion des placements des clients. Lire le texte « Services de soutien : entre scepticisme et satisfaction ».

Enfin, c’est la liberté et l’indépendance dans la vente des produits qui a remporté la plus forte satisfaction des conseillers, avec une note de 9,5. L’éthique des firmes est aussi fortement appréciée, comme en témoigne la note de 9,3. FI

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Richard Legault rebondit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/richard-legault-rebondit/ Tue, 12 Mar 2019 12:16:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=56993 NOUVELLES DU MONDE - À l’image de l'oiseau de la mythologie qui renaît de ses cendres, Richard Legault est de retour dans l'industrie. Il préside sa propre société conseil au nom évocateur, Phoenix Stratégies Conseils.

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Président d’iA Valeurs mobilières (iAVM) de janvier 2012 à octobre 2018, Richard Legault a passé vingt-sept ans de sa vie professionnelle chez Industrielle Alliance, dont dix à titre de vice-président, Placements.

Son récent départ d’iA Valeurs mobilières avait créé une forte surprise dans le secteur de la gestion de patrimoine. Selon un article de fond publié en décembre par Finance et Investissement, les difficultés d’intégration de Patrimoine Hollis auraient pu en être l’élément déclencheur.

Rappelons qu’avec l’acquisition de Patrimoine Hollis conclue en août 2017, iAVM devenait le septième joueur en importance du secteur canadien de la gestion de patrimoine.

Sous la gouverne de Richard Legault, l’actif sous administration d’iAVM est passé de 2,6 G$ $ à 36,0 G$.

Selon l’Encyclopédie Universalis, les mythologies de l’ancienne Égypte et de l’Antiquité classique font état d’un « oiseau fabuleux », le phénix. « Il n’existait jamais qu’un seul phénix à la fois ; il vivait très longtemps : aucune tradition ne mentionne une existence inférieure à cinq cents ans. N’ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d’encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendres de ce bûcher surgissait un nouveau phénix. »

Détenteur d’un baccalauréat en comptabilité de l’Université du Québec à Chicoutimi, Richard Legault est titulaire des titres de CPA, CA et CFA.

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L’expansion économique devrait se poursuivre pendant encore un an https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lexpansion-economique-devrait-se-poursuivre-pendant-encore-un-an/ Mon, 29 Oct 2018 18:54:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=52347 Aucun ralentissement n’est à prévoir au cours des 12 à 18 prochains mois, selon les dix experts interrogés par James Gauthier, chef de la recherche de fonds chez iA valeurs mobilières.

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Afin de répondre à l’épineuse question de la date de fin de l’expansion économique et savoir quand le marché haussier prendraient fin, James Gauthier a interrogé dix gestionnaires de portefeuille et la plupart ont évalué qu’il n’y aurait pas de ralentissement d’ici les 12 prochains mois au minimum.

Selon eux, l’économie mondiale, dirigée par les États-Unis, connaît une croissance rapide et solide depuis plusieurs années. L’inflation a de nouveau atteint un niveau normal et les banques centrales rappellent progressivement les mesures d’adaptation prises au niveau des politiques.

Ils estiment cependant que cette expansion sera légèrement différente. Alors qu’avant elle se caractérisait par d’importants flux de capitaux provenant de la banque centrale et un soutien de la politique monétaire, avec la hausse de leur taux directeur, les banques centrales quittent leur rôle. Les experts s’attendent donc à davantage de volatilité, mais selon eux, cela reste l’un des environnements économiques mondiaux les plus sains des dernières décennies.

Même si le niveau global de la croissance mondial est sain, les régions se trouvent dans des stades de croissance différents. Nous ne sommes donc plus dans une période d’accélération synchronisée.

Quelques facteurs inquiètent cependant ces gestionnaires de portefeuille comme la guerre économique que se livrent les États-Unis et la Chine, le conflit de brassage entre l’Union européenne et le gouvernement italien populiste ou une hausse significative du prix du pétrole.

Comment ajuster le portefeuille de ses clients

En prenant en compte ces différents facteurs, James Gauthier a demandé aux gestionnaires comment ils ajustaient le portefeuille de leurs clients et en général. La plupart ont positionné leurs portefeuilles de manière à assurer une croissance conservatrice, mais surtout une protection contre les pertes.

Alfred Murata, responsable du fonds de revenu mensuel PIMCO, estime que, dans ce contexte de cycle avancé, les investisseurs devraient être positionnés de manière défensive tout en conservant une flexibilité suffisante pour tirer parti des bouleversements du marché.

Il privilégie donc les titres de qualité supérieure et investit dans des crédits à court terme «sans engagement» et dans la structure du capital, le cas échéant. Ils trouvent également que les segments du marché liés au logement, y compris les titres adossés à des créances hypothécaires autres que des agences américaines, restent attrayants.

Dan Bastasic, gestionnaire du fonds stratégique de revenu d’actions iA Clarington, a augmenté son allocation aux titres à croissance cyclique et à croissance plus forte que celle des titres à caractère défensif, qui offrent une meilleure protection contre les risques de baisse sur les marchés volatils.

Jeff Sujitno, iA Clarington, gestionnaire du Fonds de revenu à taux flottant de l’iA Clarington précise juste que, selon lui, il ne serait pas prudent de tenter d’obtenir un rendement supplémentaire en concluant certaines des plus petites transactions à ce stade du cycle.

L’équipe Revenu fixe PH & N, gestionnaire du Fonds d’obligations à rendement total PH & N. estime que la croissance économique sera suffisante pour générer de nouveaux gains de bénéfices et de revenus pour les entreprises. L’équipe restera positionnée de façon prudente dans la recherche de possibilités plus attrayantes de récompense du risque si elles se concrétisent.

David Fingold, Gestion d’actifs 1832, gestionnaire du fonds dynamique Global Discovery, déclare que Fingold a sous-pondéré les services financiers et les actions de soins de santé dans les portefeuilles qu’il gère.

Signature Global Asset Management, gestionnaire du fonds de dividendes Signature CI / Sélection de fonds canadiens estime que nous sommes dans une étape du cycle économique qui est plus fragile et potentiellement instable. Il délaisse donc les actifs risqués.

Robert Swanson, Cambridge Global Asset Management, gestionnaire du Fonds d’allocation d’actifs CI Cambridge explique que son équipe est positionnée de manière plus prudente sur les portefeuilles d’actions, de titres à revenu fixe et équilibrés, mais elle ne voit pas de signes prononcés de détérioration de la situation économique ou de l’entreprise.

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IAVM : des conseillers se plaignaient de problèmes technos https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/iavm-des-conseillers-se-plaignaient-de-problemes-technos/ Wed, 24 Oct 2018 14:10:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=52216 Difficile de savoir pour le moment ce qui explique le départ de Richard Legault, qui dirigeait iA Valeurs mobilières (IAVM) depuis janvier 2012. De l’avis de certains conseillers en placement de cette firme de courtage, l’équipe de direction semblait envasée dans les problèmes technologiques découlant de l’intégration de Patrimoine Hollis.

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C’est notamment ce qui ressort du sondage mené en février et mars 2018 par Finance et Investissement à l’occasion du Top des courtiers québécois 2018. Les 25 représentants sondés avaient accordé un indice FI de 7,5 sur 10 à IAVM, soit une note inférieure à la moyenne des indices FI (8,2 sur 10) des huit firmes sondées.

Patrimoine Hollis, acquise en 2017, semble avoir été une grosse bouchée à avaler pour l’équipe de direction d’IAVM. Rappelons qu’IAVM, qui comptait 300 conseillers et gérait 8,6 G$ en juin 2016, s’est ainsi métamorphosé. À la fin de février 2018, la firme de courtage comptait 712 conseillers et gérait 34,8 G$.

Les représentants d’IAVM ont accordé à ce courtier des notes faibles pour les critères qui touchent la technologie, selon le sondage.

Un représentant sondé déplorait les problèmes de logiciel de front office qu’ont occasionné l’acquisition : « La fusion avec Patrimoine Hollis a été huit mois de bordel. Le système était down. Ç’a été une désillusion. Il faut pouvoir servir le client! »

Un autre conseiller interrogé déplorait que le plus récent logiciel d’arrière-guichet fonctionne moins bien que celui qu’ils avaient avant : « Notre système de back-office est une horreur ». Un autre soulignait qu’« avec Patrimoine Hollis, la façon de faire est différente. Les logiciels ne se parlent pas. On travaille en double ce qui occasionne une augmentation du risque d’erreur ».

Lire aussi : IAVM: Comme une opération à coeur ouvert

L’acquisition d’Hollis semble également avoir eu un effet sur la culture interne, de l’avis d’un conseiller d’IAVM : « On a perdu beaucoup sur ce plan. Quand la firme a été fondée, il y avait une culture. Depuis la fusion avec Patrimoine Hollis, tout se déroule en anglais dès qu’il y a un anglophone dans la salle. On ne sait plus combien il y a de vice-présidents. On sait plus à qui s’adresser. Ils ont voulu faire plusieurs fusions trop rapidement et ils ont perdu le contrôle. »

Ce commentaire ne reflète pas une opinion unanime toutefois, à en lire le commentaire d’un conseiller d’IAVM : « La direction fait une bonne gestion de la firme. On est à l’écoute. La firme garde bien ses employés. »

Les commentaires recueillis relativement au leadership interne révèlent que certains conseillers étaient satisfaits alors que d’autres ne l’étaient pas. « On a un président qui est sharp. On ne peut pas demander mieux », a dit un conseiller interrogé. « Le leadership est très stable. Les gens font leur possible pour améliorer rendre ça. Tous les gens sont de bonne foi, mais ils partent de loin », estime un autre répondant. « Avoir un bon leadership nous aiderait à avancer », juge un troisième conseiller interrogé.

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Réorganisation importante chez IAVM : Richard Legault quitte https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/reorganisation-importante-chez-iavm-richard-legault-quitte/ Tue, 23 Oct 2018 17:17:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=52190 (MAJ) - Industrielle Alliance valeurs mobilières (IAVM) a annoncé une réorganisation profonde ce matin.

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« Le remaniement comprend un changement dans la structure de la haute direction ainsi que l’arrivée d’un groupe de services partagés, harmonisant mieux notre stratégie et nos efforts avec toutes les ressources et tous les talents dont nous disposons », a écrit Carl Mustos, vice-président directeur, iA Gestion de patrimoine, dans la lettre transmise aux employés, dont Finance et investissement a obtenu copie.

Ce dernier croit que la réorganisation permettra une plus grande efficacité, un meilleur alignement et une croissance en continu.

Dans la foulée, Richard Legault, président d’IAVM quitte la société. Il en était le président depuis janvier 2012. Il sera remplacé par John Kelleway, lui qui a joué « un rôle déterminant dans la direction d’iA Valeurs mobilières dans le cadre de l’intégration de Hollis Wealth », est-il écrit. John Kelleway occupait jusqu’ici le poste de vice-président principal, Ventes nationales pour iA Valeurs mobilières.

Pierre Picard, responsable des relations publiques, Industrielle Alliance, Assurance et services financiers souligne qu’« iA Groupe financier remercie [Richard Legault] de sa grande contribution au cours de ses 27 années de service au sein d’IA Groupe financier et lui souhaite bonne chance pour ses prochains défis ».

Louis DeConinck, président d’Investia, dirigera désormais Investia et FundEX. Il sera appuyé par le président de FundEx, David Chapman, qui aura pour responsabilité de poursuivre l’harmonisation des activités des deux sociétés de courtage.

Renouveler la conception de l’organisation

« Notre vision stratégique est de devenir le leader dans la création et la protection de patrimoine pour les particuliers canadiens qui travaillent avec des conseillers indépendants », indique Pierre Picard, au sujet du remaniement organisationnel en gestion de patrimoine.

Ainsi, iA Gestion de patrimoine, dirigée par Carl Mustos, vice-président exécutif, Gestion de patrimoine, devient la nouvelle marque déposée d’un groupe collectif de quatre sociétés affiliées indépendantes : Placements iA Clarington inc., Investia Services financiers inc., FundEX Investments Inc. et Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc., et désigne collectivement l’organisation qui comprend trois secteurs d’activité (OCRCVM, ACFM et les fonds iA Clarington), ainsi que les fonctions de soutien, soit Expérience client et Marchés des capitaux, Services juridiques, Finances, Marketing et Communications.

« Nos clients et nos conseillers ont des attentes de plus en plus grandes quant à la façon dont nous les servons, aux solutions que nous adaptons à leurs besoins en constante évolution, aux outils que nous utilisons, à la technologie à laquelle nous leur donnons accès et à la rapidité avec laquelle nous exerçons nos activités. Le fait de travailler dans quatre secteurs d’activité indépendants ne nous permet pas de répondre pleinement à ces attentes croissantes et de progresser vers notre vision stratégique, indique Pierre Picard, qui ajoute : C’est pourquoi iA Groupe financier a élaboré un plan qui vise à renouveler la conception de notre organisation, à déployer davantage nos capacités dans l’ensemble de l’organisation iA Gestion de patrimoine et à offrir une valeur d’entreprise et à stimuler la croissance dans tous les secteurs d’activité».

L’entreprise entend maintenir « une forte présence à l’échelle nationale avec un soutien local continu pour nos conseillers et nos clients ». De même, l’IAVM confirme le maintien de son siège social à Montréal.

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Stephen Gauthier rejoint Gestion de Portefeuilles chez Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/stephen-gauthier-rejoint-gestion-de-portefeuilles-chez-desjardins/ Wed, 18 Jul 2018 12:03:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=49623 NOUVELLES DU MONDE – Stephen Gauthier s’est joint à l’équipe de Gestion de Portefeuille Desjardins à titre de vice-président.

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Stephen Gauthier était jusqu’à récemment chef des Investissements chez Industrielle Alliance Valeurs Mobilières depuis presque dix ans. Il a également été stratège pour le département de négociation de contrats à terme de la Financière Banque Nationale, et chef des investissements chez Pictet Canada.

Stephen Gauthier est diplômé en finance à HEC et détient le titre de CFA.

(Avec la collaboration de Jean-François Barbe)

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