IG Gestion de patrimoine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 26 Feb 2025 12:07:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png IG Gestion de patrimoine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 IG Gestion de patrimoine élargit son compte à gestion distincte Azur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ig-gestion-de-patrimoine-elargit-son-compte-a-gestion-distincte-azur/ Wed, 26 Feb 2025 12:07:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105734 PRODUITS – En ajoutant six nouveaux mandats.

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IG Gestion de patrimoine élargit son offre de Placements gérés Azur en y ajoutant six nouveaux mandats. Pour gérer ces nouveaux mandats qui exposent les gestionnaires tant aux marchés canadiens qu’internationaux, IG ajoute quatre nouveaux gestionnaires d’actif, soit :

  • Capital Group,
  • Placements Franklin Templeton,
  • Guardian Capital
  • et Gestion de placements Manuvie.

« Les comptes à gestion distincte sont de plus en plus importants parce qu’ils offrent aux investisseurs et investisseuses une plus grande maîtrise ainsi qu’une meilleure harmonisation avec leurs objectifs et préférences en matière de finances », estime Florence Narine, cheffe des solutions de placements à IG Gestion de patrimoine.

Les six nouveaux mandats sont les suivants :

  • Actions mondiales développées Capital Group ;
  • Actions internationales développées Capital Group ;
  • Revenu de dividendes Franklin ClearBridge ;
  • Dividendes mondiaux Guardian Capital ;
  • Actions canadiennes de base Manuvie ;
  • et Revenu de dividendes nord-américains Manuvie.

« Cette expansion fait en sorte que les clientes et clients ont maintenant encore plus de choix pour répondre à leurs besoins financiers », se réjouit Florence Narine.

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Un joueur d’expérience pour assurer la croissance d’IG en Mauricie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/un-joueur-dexperience-pour-assurer-la-croissance-dig-en-mauricie/ Fri, 14 Feb 2025 12:03:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105535 NOUVELLES DU MONDE — Sébastien Ellyson est promu pour occuper ce poste.

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IG Gestion de patrimoine a promu Sébastien Ellyson à titre de vice-président régional du bureau de Mauricie. Auparavant, il occupait les postes de vice-président du développement commercial en entreprise et de directeur de division.

« Sa capacité à inspirer et à motiver les équipes lui permettront de relever de nouveaux défis et d’avoir un impact sur la croissance du bureau de Mauricie », a déclaré Carl Thibeault, vice-président principal, Services financiers (Distribution) chez IG.

Diplômé en science physique de l’Université Laval, Sébastien Ellyson a travaillé dans le domaine de l’optique avant d’entrer chez IG, en 2013, en tant que conseiller en sécurité financière. Après huit ans passés à Sillery, il a intégré le bureau de Trois-Rivières. Il a obtenu le titre de planificateur financier en 2020.

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La collaboration prime sur les équipes https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/la-collaboration-prime-sur-les-equipes/ Wed, 12 Feb 2025 05:24:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105427 Les avantages de la collaboration informelle : comment le conseil financier évolue.

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Afin de bien servir ses clients, un conseiller devrait collaborer notamment avec ses pairs et un réseau d’experts. Même si la formation d’équipes de conseillers semble une façon de faire tout indiquée, cette collaboration peut se faire autrement.

Ainsi, à l’heure actuelle, la création d’équipes de conseillers constitue une tendance incontournable, juge Jean Morissette, consultant du secteur du courtage de plein exercice. Travailler seul ou en équipe est une question qui ne se pose plus. « ­Les cavaliers seuls sont un vestige du passé et sont
appelés à disparaître », ­affirme-t-il sans ambages.

Carl Thibeault, ­vice-président principal, Services financiers (Distribution) chez IG Gestion de patrimoine, tient un propos semblable : « ­Je vois mal comment un conseiller qui n’est pas en équipe pourrait se distinguer et offrir la prestation [de Services] nécessaire. »

Le dirigeant compare le conseil financier à l’hôtellerie. « La différenciation jusqu’ici s’est faite sur les types de produits, les prix, les rendements, les frais. C’est vrai que ce sont des éléments importants, mais aujourd’hui, c’est comme dire qu’il y a un lit dans la Chambre d’hôtel que vous allez louer. Ça va de soi et normalement ce n’est pas le lit qui constitue le cœur de l’offre. »

Selon Carl Thibeault, la distinction de la prestation se fait désormais sur les Services ajoutés, qu’il s’agisse de planification fiscale, successorale ou financière, de courtage hypothécaire ou même de communications hors pair. Et une telle offre passe inévitablement par les équipes, d’après lui.

Même une équipe de deux partenaires reçoit tout juste sa bénédiction. En fait, l’absence d’équipe lui apparaît comme un risque majeur d’une pratique, car ­celle-ci pourrait s’interrompre net, sans transition vers une relève.

Éric ­Lauzon, ­vice-président, développement des affaires et recrutement à CI Gestion de patrimoine Assante, partage ce point de vue. « ­Le contexte de compétition et le besoin grandissant de Gestion de patrimoine font qu’une équipe multidisciplinaire est inévitable, ­dit-il. Une personne seule ne va pas servir des clients ayant des besoins plus complexes. »

Il ajoute : « À moins que cette personne ne s’arrange avec un portefeuille de seulement 25 millions de dollars. Si les besoins sont très simples, avec des clients ­T-4, comme je les appelle – sans reçus d’impôt complexes, ayant une faible épargne – on peut s’en tirer seul. » À juste titre, il soulève le spectre des robots-conseillers qui menace ce modèle de base et « où il y a le plus de croissance en ce moment ».

Résistance aux équipes

Or, 25 % des conseillers en placement du secteur du courtage de plein exercice et plus de 50 % des conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires travaillaient encore en solo en 2024, selon les Pointages des courtiers québécois et multidisciplinaires.

Parmi ces conseillers solos, plus de 70 % n’avaient pas l’intention de former ou rejoindre une équipe de conseillers au cours de l’année suivante.

Surtout du côté des conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires, plusieurs apparaissent comme des irréductibles de la prestation solitaire. « ­Je ne fonctionne pas si bien en équipe », dit un conseiller de ce secteur, exprimant l’avis d’un segment de conseillers.

On trouve de multiples résistances au regroupement. Par exemple, la crainte des conflits de personnalités qu’exprime ce représentant du secteur du plein exercice : « ­Les équipes sont un défi à cause des personnalités. Elles semblent souvent avoir des conflits à cause des valeurs que chacun apporte à l’équipe. »

Certains jugent qu’une équipe ne cadre pas avec leur modèle d’affaires, dont un conseiller qui se satisfait de peu de clients et d’actif. Une portion de conseillers juge que trouver un partenaire est difficile ou affirme que leurs recherches ont été vaines.

Figurent au nombre des défis la distance géographique entre partenaires potentiels, leur compatibilité ainsi que les obstacles réglementaires qui compliquent le fait qu’un représentant en épargne collective se joigne à un conseiller de plein exercice, tel qu’évoqué lors d’autres articles sur les équipes publiés en 2024 dans Finance et Investissement.

Étonnamment, une objection parfois observée est l’arrivée imminente de la retraite du conseiller ­lui-même. « ­Je m’en vais plutôt vers une retraite prochaine », dit l’un d’eux. « C’est la pire excuse ! s’exclame Jean Morissette. De toute façon, il va être appelé à faire une transition ! »

David ­Lemieux, ­vice-président et directeur général à Valeurs mobilières Desjardins, ne manifeste pas d’opposition au conseiller solo et se fait conciliant face à ceux qui soulèvent l’obstacle de la retraite. « ­Pas besoin d’une équipe pour faire la passation d’une clientèle », affirme-t-il.

Il reconnaît néanmoins que « l’équipe assure une continuité. Quand elle est bien gérée avec différentes générations, les clients voient bien que les choses vont avoir une suite. L’adjonction d’un débutant permet le rachat du bloc d’affaires et favorise la poursuite des Services. C’est sécurisant pour la clientèle et pour la valeur intrinsèque des portefeuilles puisqu’il est davantage probable que les clients restent au moment où le conseiller chevronné quitte ».

Penser « collaboration »

Par contre, l’équipe dans sa structure formelle est loin d’être essentielle, s’il faut en croire le témoignage de Frédéric Gariépy-Ladouceur, président de Croissance Capital. Dans son cabinet, qui regroupe une cinquantaine de conseillers, seulement une ­demi-douzaine font équipe. Plutôt que l’équipe, il préfère privilégier la collaboration. « ­Les jeunes d’aujourd’hui s’adonnent beaucoup au partage et à la mise en commun, et vont mettre l’accent plutôt sur les partenariats informels. »

Frédéric Gariépy-Ladouceur reconnaît volontiers les défis qui se dressent sur la voie du conseiller solo, notamment la réglementation plus lourde et la cybersécurité. « Ça peut requérir plus d’efforts et plus d’entraide, ­admet-il, mais je ne vois pas la mort du conseiller solo. » ­Ainsi, au lieu d’avoir différents
professionnels permanents au sein d’une équipe, un conseiller solo va miser sur un réseau de collaboration dans lequel il fera appel à divers spécialistes au gré des besoins des clients.

« ­Il faut faire le découplage du légal et du collaboratif », affirme Maxime Gauthier, directeur général et chef de la conformité chez Mérici Services financiers. Il reconnaît toutefois qu’au réseau de collaborateurs peut manquer l’efficacité d’une équipe pleinement intégrée. « ­Dans l’informel, on n’est pas toujours dans l’efficacité et dans la systématisation, ­constate-t-il. Il y a les impératifs de réglementation et la protection des renseignements qui rendent la réalisation de mandats plus difficile. Il y a des complexités qui font que pour les dossiers de base, l’équipe va être plus efficace. Mais pour tous les travaux en périphérie, les collaborations sont plus indiquées. »

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Finalistes sociétés de courtage en valeurs mobilières et en assurance https://www.finance-investissement.com/edition-papier/dossier/finalistes-societes-de-courtage-en-valeurs-mobilieres-et-en-assurance-2/ Tue, 11 Feb 2025 23:58:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105381 TOP DES LEADERS – Découvrez les personnes qui se sont distinguées dans cette catégorie.

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GINO-SÉBASTIAN SAVARD, Président, MICA Cabinets de services financiers

 Mention spéciale engagement communautaire 

Engagé auprès du Conseil des fonds d’investissement du Québec, de la Chambre de la sécurité financière (CSF) et de la Fondation MICA, Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers, a travaillé fort en 2024. Malgré ces responsabilités, il a réussi à faire croître davantage sa firme sur plusieurs plans, dont celui technologique. En raison de ces réalisations, Gino-Sébastian Savard est nommé finaliste de sa catégorie par le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière, qui lui accorde une mention spéciale pour son engagement communautaire. « ­Il est un leader engagé dans son industrie et sa communauté.

Avec son équipe, il a orchestré une croissance notable du nombre de conseillers ainsi que de nombreuses innovations technologiques dignes de mention, dont son partenariat avec des entreprises de technologie financière. Bravo pour la qualité de ses accomplissements », indique le jury.

Gino-Sébastian Savard résume 2024 en un mot : « croissance », tant en ce qui concerne ses employés que les conseillers servis, les actifs administrés et le volume d’affaires. Au début de l’année, MICA comptait 130 employés et à la ­mi-octobre, 150. Le courtier devrait finir l’année avec 168, et ce, pour servir 320 conseillers. Un défi de formation, notamment pour les ressources humaines, ­juge-t-il. À l’été 2024, il a terminé son mandat de président du conseil d’administration (CA) de la ­CSF.

Durant ce mandat, tous les représentants nommés par le ministre des ­Finances ont été remplacés. « Ça a été tout un travail, mais j’en suis content », assure Gino-Sébastian Savard. Il est fier de sa dernière embauche au CA : Mario Albert, ancien ­président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers.

De plus, MICA a dû gérer son accréditation à l’Organisme canadien de réglementation des investissements afin d’être en mesure de servir des conseillers dans d’autres provinces. Cette tâche a été difficile, ­admet-il, car « il a fallu tout réorganiser ». Une fois l’accréditation obtenue, vers l’été prochain, il compte devenir un courtier de plein exercice. « C’est utile à la fois pour la consolidation des actifs des clients et pour la constitution de portefeuille pour les clients fortunés », ­dit-il. Du côté de la Fondation MICA, ­celle-ci a donné près de 45 000 $ à l’organisme communautaire ­Spirale.

Cette année, le dirigeant a doublé les cotisations faites par ses employés, sans limites. « Nous doublons l’argent qui rentre et nous gardons encore à notre charge les frais », souligne-t-il. Selon lui, la nouveauté de 2024 est l’intégration techno de Service Now, qui permet notamment de mieux traiter les transactions de fonds négociés en Bourse (FNB). MICA a ouvert son bureau de négociation de FNB cette année en collaboration avec le pupitre de négociation de la Banque Nationale.

CARL THIBEAULT, Vice-président principal, Services financiers, Québec et Atlantique,IG Gestion de patrimoine

« ­Le courtier qu’il dirige connaît une croissance soutenue et propose une gamme étendue de solutions technologiques. Ces outils permettent aux conseillers d’IG Gestion de patrimoine (IG) d’offrir une réelle valeur ajoutée à leurs clients, notamment grâce à un plan financier personnalisé. Sa firme affiche de belles réalisations sur le plan des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance. Son engagement communautaire est notable », dit le jury.

Carl Thibeault dirige les activités d’IG au Québec et en Atlantique, qui regroupait 761 conseillers répartis dans plus de 30 succursales fin novembre (725 conseillers en 2023). La moitié d’entre eux sont planificateurs financiers. De 2023 à novembre 2024, le nombre de clients est passé de 130 000 à 125 000. Cette baisse s’explique par la volonté d’IG de servir les clients à valeur nette élevée.

IG affiche un bénéfice net ajusté attribuable aux actionnaires ordinaires de 344,8 M$ pour les neuf mois se terminant le 30 septembre 2024, en hausse de 1,7 % par rapport à la même période de 2023. Carl Thibeault a été l’instigateur du déploiement d’une équipe de planification financière avancée, présente régionalement, qui regroupe des planificateurs financiers, des comptables, des fiscalistes, des notaires et des avocats. En tout, 70 % des clients ont un plan financier confirmé.

Enseignant à l’Université ­Laval, le dirigeant a vu au déploiement de groupes de travail portant sur la diversité, l’équité et l’inclusion dans chacun des 16 bureaux régionaux sous sa responsabilité. Il est fier que près de 50 % des nouveaux conseillers ayant rejoint IG en 2024 soient d’un genre autre que masculin.

À titre bénévole, il organise annuellement avec sa conjointe et ses enfants le tournoi de golf ­Carlisopen, dont les recettes sont versées à un organisme caritatif. En 2024, 47 000 $ ont été remis à la ­Fondation en cœur, qui soutient les enfants malades du cœur et leur famille.

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Une leader « passionnée des gens » arrive chez IG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-leader-passionnee-des-gens-arrive-chez-ig/ Wed, 05 Feb 2025 12:03:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105203 NOUVELLES DU MONDE — Léa Saadé est nommée VP régionale Montréal — Rive Sud.

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IG gestion de patrimoine a recruté Léa Saadé pour occuper le poste de vice-présidente régionale pour son bureau de Montréal — Rive-Sud. Léa Saadé a occupé des postes clés dans différentes institutions financières, chez BMO, à la Banque Nationale et à la Banque Scotia, avant de faire le saut à la Financière des professionnels, en 2018, comme vice-présidente régionale, Montréal centre, Rive-Nord, Gestion privée, où elle était en poste jusqu’à récemment.

« Forte de plus de 20 ans d’expérience en gestion financière, Léa se distingue par son leadership stratégique et son approche axée sur les résultats. Son engagement auprès d’organisations telles que l’Institut de planification financière, témoigne de sa volonté de faire progresser la profession. Sa vision et son expertise feront d’elle un atout majeur pour notre équipe et nos clients », a indiqué IG dans un communiqué.

Léa Saadé, qui se décrit comme une « leader d’influence passionnée des gens » qui aime propulser au quotidien le talent autour d’elle, a été élue vice-présidente du conseil d’administration de l’Institut de planification financière en 2024, où elle siège depuis 2021. Récipiendaire du prix Coup de cœur du jury lors du dernier gala de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), elle est titulaire d’un MBA en commerce de l’ESG UQAM et diplômée en finance et entrepreneuriat de l’Université Mc Gill. Elle porte les titres de planificatrice financière (Pl. Fin.) et d’administratrice agréée (Adm.A.), et est Fellow du Canadian Securities Institute (CSI).

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La Banque du Canada baisse ses taux d’intérêt https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-baisse-ses-taux-dinteret/ Wed, 29 Jan 2025 15:14:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105232 De 25 points de base.

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Après une baisse de 50 points de base en décembre, la Banque du Canada (BdC) revient à une baisse de 25 points de base, pour faire passer son taux cible du financement à un jour à 3,00 %. Le taux officiel d’escompte s’établit quant à lui à 3,25 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 2,95 %. Il s’agit de sa sixième baisse consécutive depuis le mois de juin 2024.

« Comme prévu, la Banque du Canada a procédé à une baisse de taux, et c’est une décision pleinement justifiée. Bien que largement anticipée, cette annonce a malgré tout entraîné un léger affaiblissement du dollar canadien face au billet vert américain. C’est une tendance qui, selon nous, devrait se poursuivre en 2025 », commente Pierre-Benoît Gauthier, Vice-Président, Stratégie De Placement, IG Gestion de Patrimoine.

La BdC mentionne plusieurs facteurs expliquant sa décision. Elle souligne notamment l’incertitude particulièrement élevée entourant les projections présentées dans le Rapport sur la politique monétaire de janvier. Cette incertitude est en grande partie liée aux politiques publiques, notamment à la menace de tarifs douaniers de nos voisins du Sud.

Comme il est impossible de prédire l’ampleur et la durée d’un éventuel conflit commercial, la prévision principale présentée dans le Rapport a été élaborée sur l’hypothèse qu’aucun nouveau droit de douane ne sera imposé.

Le Rapport prédit ainsi une croissance économique mondiale qui devrait rester autour de 3 % d’ici les deux prochaines années. Le document évoque la dépréciation notable du dollar canadien vis-à-vis du dollar américain qui reflète en grande partie l’incertitude entourant les échanges commerciaux et la vigueur généralisée de la monnaie américaine.

« La possibilité d’un conflit commercial déclenché par l’imposition de nouveaux droits de douane américains sur les exportations canadiennes est une source majeure d’incertitude. Cela pourrait grandement perturber l’économie canadienne, et brouille les perspectives », souligne la première sous-gouverneure de la BdC, Carolyn Rogers.

Au Canada, nous commençons à constater les effets des baisses de taux d’intérêt sur l’économie.

« Les taux d’intérêt plus bas stimulent les dépenses des ménages et l’activité économique se redresse », continue Carolyn Rogers

La récente reprise de la consommation et de l’activité sur le marché du logement devrait se poursuivre. Cependant, les investissements des entreprises restent modérés. Quant aux exportations, leurs perspectives sont favorisées par l’augmentation des capacités d’exportation de pétrole et de gaz.

La croissance de l’emploi s’est accélérée ces derniers mois et les pressions salariales commencent à montrer des signes d’atténuation.

La Banque anticipe un renforcement de la croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2025. Toutefois cette croissance sera plus modérée qu’annoncé dans le Rapport d’octobre en raison de la réduction des cibles d’immigration. La BdC prévoit une hausse de 1,3 % du PIB en 2024, puis de 1,8 % en 2025 et en 2026.

« Les données du PIB attendues vendredi sont déjà négatives sur une base mensuelle et s’annoncent faibles sur une base annuelle. Dans ce contexte, la Banque du Canada ne dispose d’aucune marge de manœuvre et doit impérativement adopter une approche proactive, d’autant plus que les incertitudes politiques aux États-Unis et le risque d’une guerre commerciale viennent assombrir l’environnement économique », estime Pierre-Benoît Gauthier.

La BdC a également révélé son plan pour achever la normalisation de son bilan et ainsi mettre un terme au resserrement quantitatif. À partir du mois de mars, la banque centrale du Canada reprendra progressivement ses achats d’actifs, dans le but de stabiliser son bilan avant qu’il ne commence à croître lentement, en ligne avec l’expansion de l’économie.

« Au cours des derniers mois, l’inflation est restée près de 2 %, les attentes des entreprises et des consommateurs se sont en grande partie normalisées, et il n’y a plus d’indications que les pressions inflationnistes sont généralisées », déclare Carolyn Rogers.

« L’inflation au Canada n’est plus un obstacle, laissant ainsi l’espace nécessaire pour poursuivre l’assouplissement monétaire. L’un des principaux points de pression pour les ménages demeure le coût du logement, et des taux plus bas pourraient non seulement alléger le fardeau des paiements hypothécaires, mais aussi encourager la construction résidentielle, ce qui favoriserait un rééquilibrage du marché immobilier », avance Pierre-Benoît Gauthier.

« Aux États-Unis, la situation est bien différente. Le retour potentiel de barrières tarifaires pourrait raviver les craintes inflationnistes et, si l’économie américaine parvient à maintenir son élan malgré ces tensions, nous pourrions assister à une résurgence de l’inflation de leur côté. Cela renforce notre conviction que le dollar canadien devrait continuer à s’affaiblir, nos modèles indiquant encore un potentiel de dépréciation de quelques cents », continue-t-il.

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Gestion Financière MD consolide son équipe de direction au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/gestion-financiere-md-consolide-son-equipe-de-direction-au-quebec/ Mon, 06 Jan 2025 12:25:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104734 NOUVELLES DU MONDE – Afin de rehausser l’expérience des médecins et de leurs familles.

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Après plusieurs départs et embauches au cours des deux dernières années dans son équipe de direction, Gestion financière MD a annoncé l’arrivée de Nathalie Godbout au poste de directrice régionale pour le Québec.

Forte de près de 30 ans d’expérience dans le secteur financier, en gestion de patrimoine, Nathalie Godbout occupait jusqu’en 2023 le poste de vice-présidente, Placements chez IG Gestion de patrimoine, où elle a travaillé pendant plus de 16 ans.

Elle a débuté chez IG en 1999 en tant que spécialiste en valeurs mobilières, après avoir fait ses premières armes chez BMO Nesbitt Burns et Groupe Investors. Elle a ensuite gravi les échelons pour occuper des rôles de direction, dont celui de directrice principale et de vice-présidente adjointe à l’utilisation et à la planification des produits.

Nathalie Godbout est diplômée en administration des affaires de l’Université Laval. Elle a obtenu les titres de gestionnaire de placements et de Fellow de l’Institut canadien des valeurs mobilières. Elle détient plusieurs certificats professionnels du Canadian Securities Institute (CSI), dont un certificat en investissement ESG et en méthodes de gestion de portefeuille, et porte le titre de Planificateur financier (Pl. Fin.) de l’Institut de planification financière.

Au printemps dernier, Gestion Financière MD avait recruté une experte du financement en santé en la personne de Martine Coulombe, et l’avait nommée cheffe régionale pour l’Est du Canada. Selon Martine Coulombe, l’ajout de Nathalie Godbout à l’équipe de direction contribuera à soutenir la pratique des conseillers et à rehausser l’expérience client.

« Habile communicatrice, elle croit en l’importance de tisser des liens porteurs de sens et valorise le travail d’équipe. Elle s’implique aussi activement auprès d’organismes communautaires et se fait la porte-parole de la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances. Je suis convaincue que notre équipe profitera de l’expérience et de l’expertise de Nathalie dans la poursuite de sa mission d’excellence pour notre clientèle de médecins et les membres de leur famille », a -t-elle déclaré.

Pour sa part, Nathalie Godbout s’est dit enthousiaste de se joindre à l’équipe du Québec. « Mes objectifs demeurent toujours les mêmes, soit de soutenir les conseillers dans l’excellence de leurs pratiques et élever l’expérience client », a-t-elle affirmé.

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2025 : croissance et baisses de taux à l’horizon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/2025-croissance-et-baisses-de-taux-a-lhorizon/ Wed, 11 Dec 2024 12:37:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104474 Selon les Perspectives d’IG Gestion de Patrimoine.

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2025 devrait être une année propice aux occasions de placement, selon les Perspectives des marchés 2025 d’IG Gestion de patrimoine. Les économistes de la firme prévoient ainsi une stabilisation de l’inflation et des taux d’intérêt, une réduction du risque de récession et un assouplissement global des politiques monétaires.

« Les marchés ont fortement rebondi au cours des deux dernières années, et l’économie retrouve son ancienne normalité d’avant 2008, avec une stabilité prévisible de l’inflation et des taux d’intérêt, résume Philip Petursson, stratège en chef des placements à IG Gestion de patrimoine. De plus en plus de signes montrent que l’inflation se rapproche de la moyenne sur 100 ans de trois pour cent, et nous pensons, dans ces conditions, voir les taux directeurs de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale américaine s’établir en moyenne entre 50 et 100 points de base au-dessus de l’inflation. »

En raison du climat actuel, l’équipe d’IG Gestion de patrimoine prédit trois tendances pour l’année à venir :

  • Un écart entre les taux d’intérêt des banques centrales

Les économistes prévoient que le rythme de croissance économique variera d’un pays à l’autre. Tandis que l’économie américaine devrait se maintenir, celles du Canada et de l’Europe pourraient connaître des turbulences, obligeant les banques centrales de ces régions à ajuster leurs taux pour préserver la stabilité économique.

Ainsi, selon les Perspectives, les taux de croissance dépendront en grande partie des politiques des banques centrales en 2025. Les autorités monétaires devront parvenir à un équilibre entre la croissance, le chômage et la stabilité des prix.

  • Un moment propice aux titres à revenu fixe

La direction des taux d’intérêt devrait favoriser un environnement propice aux titres à revenu fixe en 2025. Si les taux d’intérêt à court terme continueront certainement leur mouvement à la baisse, à l’inverse, les taux d’intérêt à long terme devraient rester stables. Cela laisse augurer des rendements d’environ cinq pour cent pour les titres à revenu fixe et devrait offrir une protection contre la baisse face aux risques économiques des années à venir.

IG Gestion de Patrimoine estime que les portefeuilles axés sur les bénéfices devraient probablement enregistrer une amélioration du rendement des actions individuelles, par rapport à celui des indices globaux.

  • Des changements de cap politiques à prévoir

Les résultats de l’élection présidentielle américaine de 2024 laissent présager des changements de cap politiques. Donald Trump parle déjà d’adopter une politique plus protectionniste, ce qui aurait un impact sur des secteurs comme le commerce extérieur, la fiscalité et la réglementation.

Cela pourrait engendrer de l’incertitude et du risque, mais aussi des occasions. Les économistes recommandent donc de rester attentif aux différentes tendances et à investir de façon à tirer son épingle du jeu.

« Comme le soulignent nos Perspectives, les investisseurs et investisseuses peuvent aborder 2025 avec un certain degré d’optimisme. Étant donné les contextes économiques, des titres à revenu fixe et des actions pour l’année à venir, nous continuons de privilégier la qualité et la sélection tactique, notamment parce que les valorisations se normalisent et que les titres à revenu fixe offrent à nouveau des taux concurrentiels. Il demeure crucial de maintenir un bon équilibre entre les catégories d’actifs, entre les régions géographiques, entre les styles et entre les tailles des placements », conclut Philip Petursson.

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Comment les sociétés de gestion de patrimoine attirent-elles les conseillers ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/comment-les-societes-de-gestion-de-patrimoine-attirent-elles-les-conseillers/ Wed, 23 Oct 2024 10:11:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103587 L’indépendance, la technologie, le soutien à la planification de la succession sont quelques-uns des attraits offerts.

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Avec des milliards de dollars d’actifs sous gestion (ASG) en jeu, les conseillers en services financiers sont une denrée très prisée par les sociétés de gestion de patrimoine en pleine croissance.

IG Gestion de patrimoine a instauré de nombreux incitatifs

« Il y a une guerre [pour] les talents », résume Herp Lamba, premier vice-président et responsable du développement commercial chez IG Gestion de patrimoine, à Winnipeg.

Pour se démarquer, les entreprises vantent notamment leur culture axée sur les conseillers, leur environnement de travail flexible et leur esprit d’entreprise. Elles ont également mis en place des équipes de développement commercial et créé des postes avec des titres tels que « chief experience officer (directeur de l’expérience client) » afin de renforcer leurs stratégies de recrutement et de fidélisation.

IG Gestion de patrimoine, par exemple, a mis en place l’année dernière une équipe de développement commercial pour faire connaître les possibilités d’emploi au sein de l’entreprise. Herp Lamba dirige cette équipe qui, selon lui, est composée de leaders du secteur ayant de bonnes relations, notamment Stéphane Dulude et Matt Andrews, qui sont vice-présidents du développement commercial, ainsi que Neil Klempner, qui est directeur du développement commercial.

L’équipe rencontre généralement les conseillers intéressés en tête-à-tête pour discuter de leur vision et de leurs objectifs pour leurs pratiques, ainsi que des aspects qui fonctionnent bien et de ceux qui posent problème, explique Herp Lamba. Au cours de ces entretiens, l’équipe chargée du développement commercial communique des informations sur IG Gestion de patrimoine, notamment sur sa vision.

IG propose aux candidats des « essais » en personne ou virtuels de ses produits et de sa technologie, ainsi que la possibilité de s’entretenir avec des conseillers de l’entreprise sur la manière dont ils pratiquent la planification financière.

« Par exemple, nous leur offrons une démonstration technologique de 45 minutes pour leur montrer tous nos systèmes […] et comment utiliser les outils pour créer des gains d’efficacité dans leur pratique », rapporte Herp Lamba.

Il s’agit de leur dire : « Pourquoi ne pas ressentir ce que c’est que de travailler ici avant d’y être ? ».

Les conseillers d’IG — qui reçoivent une incitation financière lorsqu’ils recommandent d’autres conseillers — et les bureaux régionaux aident également à recruter des talents dans tout le pays.

Au 30 septembre, IG disposait de 136,4 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion. La société n’a pas d’objectifs de croissance spécifiques, assure Herp Lamba, car elle s’attache davantage à trouver des conseillers qui sont « profondément engagés » dans la planification et la réalisation des objectifs de leurs clients.

Une autre priorité de la société est de recruter davantage de femmes, indique Herp Lamba. Les femmes représentent environ 49 % des nouvelles recrues d’IG cette année.

Plus de 16 000 conseillers en services financiers devraient prendre leur retraite au cours de la prochaine décennie, dont près de 40 % auront 55 ans ou plus, selon une étude de Fidelity.

Herp Lamba considère la démographie à la fois comme une opportunité et un défi en matière de recrutement — les conseillers plus âgés peuvent chercher à passer à une entreprise où ils bénéficient d’un meilleur soutien pour la planification de la succession, et les entreprises doivent combler les lacunes laissées par les baby-boomers qui quittent l’industrie.

Pour anticiper ce problème, IG a mis en place un programme de stages, qui sensibilise les étudiants et les diplômés de l’enseignement supérieur aux métiers de la gestion de patrimoine.

« Nous devons encore attirer des personnes qui ne sont pas dans l’industrie parce que nous n’avons pas le volume nécessaire pour répondre à la demande, constate Herp Lamba. Lorsque j’ai débuté dans le métier, j’étais un étudiant qui sortait de l’université. Je n’avais pas la moindre idée du secteur jusqu’à ce que quelqu’un me prenne à part et me le fasse découvrir. »

IG dispose également d’un programme de planification de la succession, qui offre aux conseillers qui partent à la retraite « une valeur garantie de leur portefeuille » sur la base d’une formule, la transition étant administrée en interne, résume Herp Lamba.

Raymond James aide à planifier la succession des conseillers

Raymond James, de son côté, a fait appel à une expertise en matière de planification de la succession pour aider ses conseillers vieillissants à s’assurer qu’ils « trouvent les bons partenaires, que [le plan est] structuré de manière appropriée et qu’ils peuvent avoir la sortie qu’ils souhaitent », rapporte Scott Hudson, vice-président exécutif et responsable de la gestion de patrimoine au sein de la société à Toronto.

La société offre également l’indépendance, souligne Scott Hudson, en indiquant que Raymond James recrutera 19 conseillers et augmentera ses actifs de 1,8 G$ au cours de l’exercice fiscal. La société compte actuellement 515 conseillers et 83 G$ d’actifs sous gestion, et vise à atteindre 550 conseillers d’ici 2027 et 100 G$ d’actifs sous gestion dans les prochaines années.

« La clé pour nous est de parler de ce qui est unique à propos de l’entreprise, estime Scott Hudson. Nous avons inscrit dans les contrats des conseillers qu’ils sont propriétaires de leurs livres et de leurs clients, et nous respectons cela. Il s’agit d’une culture fortement axée sur les conseillers. »

L’écoute et la réponse aux besoins des conseillers font également partie de cette culture, assure Scott Hudson, car les conseillers de l’entreprise sont « libres de partir à tout moment et d’emmener leurs clients avec eux ».

Pas facile de se démarquer pour les nouveaux venus

Pour les acteurs plus petits et plus récents du secteur de la gestion de patrimoine, il peut être difficile de se démarquer des grandes banques et des entreprises traditionnelles.

Gillian Kunza et Michael Konopaski, cofondateurs de Designed Wealth Management, en ont fait l’expérience.

« Il est certainement plus difficile de convaincre quelqu’un de rejoindre une startup qui n’existe que depuis quelques années, constate Michael Konopaski, directeur financier de Designed. En réalité, nous faisons beaucoup de choses semblables à TD et Raymond James, mais nous n’avons pas 150 ans d’histoire. Nous n’avons pas les bâtiments les plus hauts du centre-ville de Toronto. »

Le courtier indépendant est passé à plus de 100 conseillers et 40 employés au siège social au cours des trois dernières années, en tirant parti de sa présence sur LinkedIn et de son réseau croissant de professionnels du secteur pour faire connaître les possibilités qui s’offrent à eux.

Michael Konopaski et Gillian Kunza, PDG de l’entreprise, attribuent cette croissance au fait que l’entreprise encourage les employés potentiels à essayer de nouvelles choses et réfléchit à la manière de conserver les employés dès le premier jour. Ils donnent aux candidats un aperçu de la croissance à long terme qu’ils peuvent avoir en travaillant pour l’entreprise et la possibilité d’explorer les différents domaines de l’entreprise qui les intéressent.

« Plutôt que de mettre l’accent sur les options d’achat d’actions ou le salaire le plus élevé et ce genre de choses, nous cherchons vraiment à leur montrer la vue d’ensemble d’une entreprise en pleine croissance », résume Michael Konopaski.

La société Designed offre également des conditions de travail flexibles à son personnel. Par exemple, Michael Konopaski indique que, par le passé, l’entreprise a adapté les modalités de travail pour soutenir les nouveaux parents et les autres employés.

« Lorsque nous parlons de flexibilité, elle est vraiment spécifique à l’employé A par rapport à l’employé B par rapport à l’employé C », spécifie-t-il.

La diversité est un autre point fort de l’entreprise, selon Gillian Kunza, qui note que « beaucoup de gens se considèrent comme faisant partie de l’entreprise », car l’équipe est composée d’un mélange de sexes, d’âges et de talents. L’entreprise trouve un écho particulier auprès des professionnels en devenir, fait remarquer Michael Konopaski, l’âge moyen des employés se situant entre la fin de la vingtaine et le début de la trentaine.

La technologie est un autre point fort de Designed.

« Je ne dirais pas que nous sommes une fintech, mais nous avons tellement de composantes fintech dans ce que nous faisons », dit Michael Konopaski. Par exemple, « avec une interaction humaine minimale, nous pouvons ouvrir un compte en cinq à dix minutes ».

Steph Condra a rejoint Wellington-Altus Financial en janvier en tant que vice-présidente exécutive et directrice de l’expérience à Toronto, un rôle qui l’amène à soutenir les conseillers de Wellington-Altus dans tout le pays et à recruter des talents.

« Lorsque je pense à trouver des talents, je cherche souvent ceux qui désirent […] faire partie de la construction, retrousser [leurs] manches », rapporte Steph Condra, notant que le cabinet, fondé en 2017, est relativement nouveau.

Un bel objectif pour Wellington-Altus

Wellington-Altus, qui a récemment établi un partenariat avec Ares Management Corp. pour alimenter ses objectifs de croissance, dispose de 35 G$ en ASG et vise à atteindre 50 G$ d’ici novembre 2026.

Présenter l’image de Wellington-Altus comme une image de croissance et d’entrepreneuriat a permis à l’entreprise de trouver un écho auprès des conseillers, selon Steph Condra. L’entreprise est passée de 89 équipes de conseillers en 2022 à plus de 110 en 2024.

Les conseillers ont « construit leur entreprise à partir de rien, et ils sont donc souvent très attirés par l’idée de travailler dans une entreprise où tout le monde se développe », soutient Steph Condra.

Wellington-Altus donne également à ses conseillers la possibilité de peser sur les questions importantes de l’entreprise, telles que sa stratégie, son budget et ses possibilités d’amélioration, ce qui, selon Steph Condra, leur donne un plus grand sentiment de contrôle et d’appartenance.

Lorsqu’elle s’adresse à des prospects, Steph Condra raconte comment l’entreprise soutient ses conseillers et les aide à s’intégrer dans l’entreprise.

Elle raconte par exemple l’histoire d’un conseiller nouvellement recruté à Victoria qui a été accueilli sur le pas de sa porte par une équipe de collègues lui proposant de l’aider dans sa transition pendant qu’il se concentrait sur sa relation avec les clients.

« La culture est quelque chose qui peut être difficile à exprimer, souligne Steph Condra. Je pense que les conseillers ont besoin de la voir et de la ressentir. »

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Relevés parfois durs à comprendre https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-les-conseillers/releves-parfois-durs-a-comprendre/ Tue, 15 Oct 2024 04:17:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103393 Les portails en ligne sont mieux perçus.

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En dépit des efforts déployés par les courtiers pour rendre les relevés de comptes plus clairs et accessibles, de nombreux clients continuent de les trouver difficiles à comprendre. Cette situation crée un casse-tête pour les conseillers.

Les conseillers liés à des courtiers de plein exercice accordent une note de 8,2 sur 10 pour leurs relevés de compte et leur portail client en ligne, tandis que l’importance moyenne de ces éléments est évaluée à 8,9 sur 10. Ce décalage montre que les attentes des clients ne sont pas pleinement satisfaites. Bien que la moitié des conseillers (51 %) attribuent une note de 9 ou 10 sur 10 à leur courtier en placement pour ce critère d’évaluation, 16 % lui accordent une note de 6 sur 10 ou moins.

Chez les courtiers multidisciplinaires, l’écart de satisfaction est encore plus marqué. La note moyenne accordée par les conseillers liés à ces firmes est de 8,0, alors que l’importance moyenne est de 9,2. Moins de la moitié des répondants (48 %) donnent une note de 9 ou 10 sur 10, tandis que 17 % attribuent une note de 6 sur 10 ou moins.

Malgré les améliorations apportées aux portails en ligne chez certains courtiers ces dernières années, les relevés de compte restent souvent difficiles à lire et à interpréter, notamment en raison de la profusion d’information qu’on y retrouve de manière obligatoire.

Les représentants déplorent que la divulgation d’information (rendements, frais, etc.) soit effectuée par compte, ce qui empêche les clients d’avoir une vue consolidée de leur portefeuille. La quantité de données transmises confond parfois les clients, qui se rabattent sur leurs conseillers pour comprendre les relevés, leur grugeant ainsi un précieux temps. En général, les répondants sont moins sévères envers les portails clients. Bon nombre en sont satisfaits ou en vantent les améliorations continues. Leurs courtiers peuvent en effet l’ajuster pour en accroître la convivialité, répondre aux besoins des clients et des conseillers, le rendre plus facile d’utilisation. À condition que les portails soient exempts de pépins informatiques et que les données qui y sont présentées soient fiables, claires et mises à jour en temps réel.

« L’information sur la page d’accueil est mal présentée, les données sont inutilisables », estime un sondé. « Le client n’est pas satisfait parce qu’il ne comprend pas les données. Il finit par ne plus regarder cette page », dit-il.

Bien que l’accès aux comptes et la sécurité soient généralement bien perçus, la double authentification pose parfois des défis, surtout pour les clients plus âgés ou ceux en voyage, ou lorsque le portail client n’est pas adapté pour les téléphones mobiles.

L’absence d’informations clés, comme les revenus cumulés par titre ou un récapitulatif complet des actifs du client, est également soulignée. Si le client a un compte canadien et un américain, les devises ne sont pas converties en dollars canadiens, dit un sondé.

Certains courtiers ont pris des mesures pour améliorer l’expérience des clients sur leurs portails en ligne. Le principal progrès apporté par le portail client consiste à permettre aux gens de passer facilement, avec un seul accès, de leur compte bancaire à leur compte de placement, estime Charles Martel, directeur général et chef de la région du Québec à CIBC Gestion privée de patrimoine et Wood Gundy. Ils peuvent également recevoir la majorité de leurs documents fiscaux, qui sont téléversés sur leur site de façon sécuritaire. Le sommaire des gains et pertes en capital et le sommaire annuel des frais, absents du portail pour l’instant à CIBC Wood Gundy, devraient y être disponibles bientôt.

Les plateformes de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) doivent évoluer constamment afin de répondre aux attentes des clients, signale David Lemieux, vice-président et directeur général de VMD. En 2024, la firme a actualisé le visuel de son portail client. Elle a revu et simplifié l’intitulé de certains comptes. Elle a ajouté des mentions sur les intérêts courus pour les titres obligataires. Les taux de change ont été clarifiés. L’accès au portail client pour les outils mobiles a été amélioré.

À Gestion de patrimoine TD (GPTD), des conseillers jugent que le portail client est satisfaisant. Or, pour les relevés papier, certains se plaignent de la qualité du français dans les relevés ou du fait qu’ils ne sont offerts qu’en anglais. Suzanne Tremblay, vice-présidente et chef de région, Services privés à GPTD, signale que la mise en ligne des documents fiscaux sur le portail client s’est avérée un succès. Ces ajustements ont permis aux conseillers de gagner du temps. « Ils ont notamment apprécié la facilité avec laquelle les trousses fiscales ont pu être transmises aux comptables », indique-t-elle.

« Pour ce qui est de la francisation, nous entendons effectivement que c’est beaucoup mieux et nous continuons de nous améliorer. Nous avons une stratégie pour le segment francophone et une équipe travaille sur les documents en français », ajoute-t-elle.

La satisfaction des conseillers de RBC Dominion valeurs mobilières (RBC DVM) pour les relevés de compte et le portail client ont progressé en 2024, grâce à l’amélioration continue de ses plateformes. Jérôme Brassard, vice-président et directeur général régional de RBC DVM pour le Québec, mentionne que le principal défi consiste à satisfaire les attentes des clients, qui sont toujours en hausse. Il indique que RBC DVM affecte des ressources à temps plein pour faire évoluer ses plateformes afin de répondre aux besoins des clients et conseillers.

Un segment de conseillers de Financière Banque Nationale (FBN) juge que le portail client est désuet. « Nous travaillons à simplifier la communication et l’échange de documents avec nos clients par le biais du portail », déclare Simon Lemay, premier vice-président et directeur national, de FBN. Le portail reste adapté aux besoins des clients, considérant l’information qu’on y retrouve, selon lui.

La firme place la sécurité et la protection de l’information des clients en tête de liste de ses priorités. « Notre but n’est pas d’avoir la plateforme la plus high-tech. Pour nous, ce n’est pas le temps que passent nos clients sur le portail pour suivre leurs rendements qui est important. Nous misons avant tout sur la relation entre les conseillers et leurs clients. » À iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP), nombre de répondants jugent que le portail client fonctionne bien. Depuis début 2024, les conseillers peuvent avoir accès au portail de leurs clients afin de les aider à l’utiliser au besoin, y compris en cas de perte de mot de passe, selon Adam Elliott, vice-président principal, iAGPP. Le dirigeant espère ainsi faciliter l’adoption du portail par les clients.

Chez les courtiers multidisciplinaires, le portrait est similaire, avec quelques nuances.

À Services d’investissement Quadrus, où certains répondants jugent l’expérience client « très moyenne », l’accent est mis sur la protection des renseignements des clients. « Nous sommes déterminés à apporter des améliorations qui conviennent aux conseillers et aux clients », indique une porte-parole du courtier. La firme transmet désormais les confirmations de transactions aux clients par voie numérique. À partir de cet automne, les propositions de placement seront intégrées directement au registre des clients.

La Financière Sun Life poursuit quant à elle la numérisation des formulaires pour réduire la paperasse. La firme a amélioré l’expérience de signature électronique, indique Rowena Chan, vice-présidente principale de Financière Sun Life et présidente de Financière Sun Life distribution. Elle signale que l’an dernier, la firme a numérisé 45 formulaires et a lancé les formulaires préremplis et la sauvegarde de formulaire en cours. Cette fonction permet aux conseillers de retourner dans un formulaire pour terminer de le remplir sans avoir à recommencer la tâche au complet.

Quelques répondants de SFL Gestion de Patrimoine soulignent la difficulté de lecture des relevés papier, alors que d’autres estiment que la « plateforme client pourrait être plus élaborée. Il pourrait y avoir, par exemple, plus de graphiques ou de pointes de tarte, etc. »

SFL a rendu son portail client plus intuitif depuis deux ans et veut continuer à le rendre plus interactif, selon André Langlois, président de SFL. La firme s’apprête à déployer un nouveau portail dans le cadre d’une vaste refonte. Le nouveau portail sera notamment compatible avec les téléphones intelligents. En conséquence, « cela ne vaut plus la peine de continuer à investir dans le portail actuel », déclare le dirigeant.

Du côté d’IG Gestion de patrimoine, des répondants font part de la difficulté qu’ont les clients à lire les informations relatives à leurs placements sur le portail, notamment les rendements des portefeuilles. Cari Thibeault, vice-président principal Services financiers (Distribution), précise que la firme revoit actuellement le relevé de compte client pour le rendre plus compréhensible. Ces améliorations seront mises en place cette année et en 2025.

Des conseillers de Gestion de patrimoine Assante signalent que plusieurs clients qui possèdent un compte personnel et un compte pour une société par actions se plaignent de devoir utiliser deux connexions différentes. Éric Lauzon, vice-président développement des affaires et recrutement chez Assante, indique que « c’est sur la liste des améliorations, mais c’est vraiment un détail ». Ce qui compte davantage, selon lui, c’est que la firme se situe dans le top 5 de l’industrie pour l’accès électronique des clients, d’après un sondage de satisfaction récent de J.D. Power.

À Investia, les conseillers sont positifs, notant la facilité d’utilisation du portail. Selon Louis H. DeConinck, son président, l’évolution du portail client s’inscrit dans le virage technologique négocié par iA Services financiers depuis plusieurs années. « Notre ambition est d’utiliser le mieux possible la technologie en lien avec l’humain », dit-il.

Avec Alizée Calza et Guillaume Poulin-Goyer

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