Institut national de la recherche scientifique – INRS – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Mar 2024 11:05:44 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Institut national de la recherche scientifique – INRS – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les femmes sont particulièrement stressées par la retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-femmes-sont-particulierement-stressees-par-la-retraite/ Wed, 20 Mar 2024 11:05:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99591 Par rapport aux hommes.

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La grande majorité des femmes (69 %) craignent de manquer de revenus à la retraite, contre un peu plus de la moitié des hommes (56 %), révèle un sondage réalisé pour la Chambre de la sécurité financière (CSF) et ÉducÉpargne en collaboration avec Léger et l’Institut national de recherche scientifique (INRS).

Cette anxiété s’explique notamment parce que les femmes peinent à combler l’écart de revenus d’épargne avec les hommes, avance Avantages.

En plus de craindre de manquer d’argent, la majorité des femmes (58 %) ont peur de ne pas avoir les moyens financiers pour payer les soins qui leur seront nécessaires pour conserver leur autonomie, contre 49 % des hommes.

Parmi les femmes gagnant un revenu moyen, ce pourcentage grimpe à 74 %, alors que pour les hommes, ce pourcentage monte à 59 %.

Outre la différence de salaire, les Québécois ont davantage de peine à épargner pour leur retraite. Une femme sur cinq environ (21 %) dit être dans cette situation contre 16 % des hommes.

Si l’écart de salaire explique en partie ces différences puisque 60 % des femmes disent gagner moins que leur conjoint, cela ne peut pas être la seule explication puisque près de la moitié des ménages (43 %) partagent les dépenses familiales à parts égales ou proportionnellement à leurs revenus respectifs, souligne Avantages.

À noter également que les femmes sont moins confiantes que les hommes vis-à-vis de leurs compétences en matière de finances. Elles ne sont que 33 % à se dire compétentes en matière de placement et d’épargne contre 50 % des hommes.

Cela pourrait donc être une autre raison qui expliquerait cet écart anxiété.

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La séparation affecte les cotisations au REER https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-separation-affecte-les-cotisations-au-reer/ Wed, 13 Mar 2024 10:46:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99492 Surtout chez les couples mariés.

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Une séparation, particulièrement au sein des couples mariés, entraîne la réduction des cotisations au Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) des conjoints ce qui impacte leur préparation à la retraite.

Les cotisations au REER des conjoints qui se séparent diminuent pendant et immédiatement après la séparation, selon une recherche récente de Maude Pugliese, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en expériences financières des familles et inégalités de patrimoine.

En utilisant les données de l’Enquête sociale générale canadienne de 2011 croisées avec les données fiscales fédérales, elle a comparé les cotisations des conjoints trois ans avant et après la rupture de 1986 à 2013.

Plusieurs centaines de dollars en moins

« Les femmes en couple voient leurs cotisations au REER diminuer d’environ 200 $ dès la première année suivant la séparation, tandis que les hommes réduisent les leurs de 500 à 700 $ », a indiqué la chercheuse lors d’une conférence organisée par la Chaire en fiscalité et finances publiques de l’Université de Sherbrooke.

Les cotisations des femmes mariées chutent de 10 % l’année de la séparation et de 15 % un an après, mais remontent assez rapidement au cours des deux années suivantes. Chez les conjoints masculins, la baisse peut atteindre jusqu’à 25 %, et la remontée prend plus de temps.

La probabilité de cotiser au REER est également affectée par la séparation. Chez les femmes, elle diminue de 48,4 % l’année précédant la séparation à 42,1 % l’année de la rupture de la vie commune. En revanche, cette probabilité demeure relativement stable chez les hommes.

L’étude souligne une baisse de la cotisation moyenne annuelle après la séparation. Avant la rupture, les femmes en couple cotisent en moyenne 3000 $ dans leur REER par an, tandis que les hommes versent 4300 $. Après la séparation, la cotisation moyenne annuelle diminue d’environ 450 $ chez les femmes et de 900 $ à 1000 $ chez les hommes.

Épargne-retraite compromise

Plusieurs raisons expliquent cette diminution. Durant le mariage, les femmes sont souvent moins présentes sur le marché du travail. Elles peuvent alors utiliser une partie des revenus plus élevés de leur conjoint pour contribuer à leur REER grâce à des mécanismes de partage des revenus. Après la séparation, elles n’ont plus cette possibilité et subissent en général des pertes importantes de revenus, ce qui diminue leur capacité à contribuer à leur REER, indique la professeure.

Pour les hommes, le divorce peut entraîner des dépenses supplémentaires liées à la pension alimentaire, à la division des actifs et aux frais juridiques engagés pour le divorce, ce qui réduit également leur capacité à contribuer.

Un divorce entraîne la perte d’économies d’échelle, par exemple sur le logement et les factures de services, ce qui se répercute aussi sur l’épargne-retraite. Il affecte également la motivation des ex-conjoints à épargner pour la retraite, signale Maude Pugliese.

L’étude révèle que les conséquences sont moins marquées chez les couples en union de fait. Cette différence s’explique par la durée généralement plus courte de ces relations par rapport aux mariages, indique la professeure. Cependant, au Québec, où 30 % des adultes vivent en union de fait, comparativement à 10 % dans d’autres provinces, l’impact est significatif, estime Maude Pugliese, « car les unions de fait ressemblent beaucoup au mariage en termes d’intégration économique des couples ».

Selon Statistique Canada, les REER représentent environ 10 % de l’avoir total des ménages et environ le tiers des actifs à la retraite. Ils constituent donc une part importante de l’épargne privée des ménages à la retraite, mentionne la chercheuse.

« La séparation nuit, temporairement au moins, à la préparation financière à la retraite. La diminution des cotisations est de l’ordre de quelques centaines de dollars par année. L’effet ne semble pas grand à court terme, mais l’impact à long terme est plus important. Si ces montants avaient été réinvestis jusqu’au moment de la retraite, cela aurait pu faire une certaine différence », indique Maude Pugliese.

Elle souligne également que cette situation impacte les personnes à faibles revenus, car elles sont plus susceptibles de vivre une séparation, les difficultés économiques pouvant exercer une pression sur les couples et les conduire à la rupture. Or, ces personnes ont déjà de la difficulté à préparer la planification de la retraite.

Maude Pugliese souhaite élargir la portée de sa recherche en étudiant l’ensemble du parcours d’un individu afin de mettre en lumière comment se déclinent les cotisations REER en fonction des différents événements de la vie.

Une autre enquête menée au Québec sur les disparités financières au sein des couples en 2022 par la chercheuse a démontré par ailleurs que le patrimoine net moyen des hommes mariés est 30 % plus élevé que celui des femmes mariées dans la population adulte générale. Chez les personnes en union libre, l’écart s’établit à 80 %.

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La CSF et l’INRS annoncent leur collaboration https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-csf-et-linrs-annoncent-leur-collaboration/ Wed, 22 Nov 2023 11:39:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97649 Dans le but d’obtenir une meilleure connaissance des aspects sociaux de la gestion des finances.

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La Chambre de la sécurité financière (CSF) et l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) se sont associés pour créer la Chaire argent, inégalités et société. La Chaire, axée sur la recherche et la formation, sera dirigée par la professeure Hélène Belleau.

Hélène Belleau est professeure à l’INRS depuis 2004. Elle a obtenu un doctorat (Ph.D) en sociologie à l’Université de Montréal et a effectué un postdoctorat en sociologie au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS où elle est professeure titulaire.

Les travaux de la nouvelle Chaire porteront sur les aspects sociaux de la gestion des finances « afin, entre autres, de cerner les inégalités qui en découlent et d’identifier des solutions pour contribuer à les réduire », indique le communiqué émis par la CSF.

« Il s’agit d’un investissement à long terme pour la Chambre qui nous permettra d’offrir à nos conseillers les outils et les formations nécessaires pour les soutenir dans leurs relations avec leurs clients. Ces ressources les aideront à accompagner ces derniers à travers les multiples aspects de leur sécurité financière et de leur épargne », a mentionné Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF.

La Chambre pourra ainsi assurer « encore davantage la protection du public en contribuant à une plus grande équité financière et en agissant sur les divers aspects sociaux qui peuvent l’entraver », a ajouté Marie Elaine Farley.

Hélène Belleau estime pour sa part que la « création de cette chaire est une excellente nouvelle pour la société et nos concitoyens. Notre partenariat bénéficiera certes à la communauté de recherche universitaire en formant de futurs chercheurs, des étudiants de 2e et 3e cycle, mais permettra aussi à nos deux organisations de contribuer à sensibiliser la population aux inégalités sociales et, nous l’espérons, à les réduire par des gestes concrets. »

Elle est d’avis que les formations et les outils développés par la Chaire, ainsi que les résultats des travaux de recherche « serviront directement aux professionnels encadrés par la Chambre qui conseillent le public québécois, notamment pour leur retraite et leur planification financière ».

La Chaire argent, inégalités et société, a identifié pour le moment trois thèmes de recherches :

  • Enjeux et défis financiers particuliers aux Québécois confrontés à des situations familiales complexes ;
  • Dynamiques économiques des personnes immigrantes : l’équité, la diversité et l’inclusion dans la gestion des finances personnelles ;
  • Perceptions et pratiques financières selon la région du Québec et le genre.

Les sujets étudiés seront sélectionnés par un comité d’orientation stratégique en fonction de leur potentiel à fournir des données significatives pour la société québécoise. Ils serviront à élaborer des outils de formation et de référence destinés aux professionnels en services financiers, de manière à contribuer à leur développement et, ultimement, à la protection du public.

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