Invesco – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 05 Mar 2024 11:52:44 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Invesco – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Invesco ferme les achats de parts de série de trois de ses fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/invesco-ferme-les-achats-de-parts-de-serie-de-trois-de-ses-fonds/ Tue, 05 Mar 2024 11:52:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99369 PRODUITS - Dans l’optique de simplifier les options d’achat.

L’article Invesco ferme les achats de parts de série de trois de ses fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Invesco Canada a décidé de simplifier les options d’achat de certains fonds en fermant les achats de parts de série FS de trois de ses fonds.

Ainsi, après la fermeture des bureaux le 22 mars prochain, les investisseurs ne pourront plus acheter de parts de série FS :

  • du Fonds canadien Invesco;
  • du Fonds de sociétés mondiales Invesco;
  • et du Fonds de croissance du revenu Invesco.

Après cette date, seuls les investisseurs détenant déjà des parts de série FS de ces trois fonds pourront continuer d’en acheter dans un compte qu’ils possèdent déjà ou, à la demande directe d’Invesco Canada, dans un nouveau compte.

L’article Invesco ferme les achats de parts de série de trois de ses fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Changements à un fonds Invesco https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changements-a-un-fonds-invesco/ Thu, 08 Sep 2022 12:10:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88834 PRODUITS – Ceux-ci concernent le Invesco Senior Loan Index ETF.

L’article Changements à un fonds Invesco est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Invesco Canada a annoncé un changement relatif au Invesco Senior Loan Index ETF. Morningstar a acquis l’indice sous-jacent de ce fonds négocié en Bourse (FNB), soit le S&P Dow Jones Indices LLC. Il est donc le nouveau fournisseur d’indices pour cet indice sous-jacent, dont le nom devient Morningstar LSTA US Leveraged Loan 100 Index.

Malgré ce changement, la méthodologie de l’indice sous-jacent demeure identique. S&P Dow Jones agit à titre d’agent responsable du calcul et d’administrateur de l’indice de référence de Morningstar pour l’indice sous-jacent et, à ce titre, S&P Dow Jones maintient et calcule l’indice sous-jacent.

L’article Changements à un fonds Invesco est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’investissement ESG, difficile de passer à côté  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linvestissement-esg-difficile-de-passer-a-cote/ Thu, 19 May 2022 10:39:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87031 Ce webinaire a permis de répondre à de nombreuses questions. 

L’article L’investissement ESG, difficile de passer à côté  est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Alors que l’investissement ESG connaissait une belle croissance ces dernières années, il prend maintenant une place prioritaire. La pandémie et le conflit russo-ukrainien ont ainsi encore développé l’intérêt des investisseurs. Toutefois, certaines questions subsistent.

Finance et investissement et Conseiller ont tenté de dissiper quelque peu la confusion lors de la table ronde « Les réponses à vos principales questions ESG » qui s’est tenue le 17 mai dernier. Animée par Rosalie Vendette, Experte en finance durable, DécodESG; et associée, Quinn & Partners, le panel a ainsi tenté de casser certains mythes en plus de donner des conseils pratiques aux conseillers.

Qu’en est-il du rendement?

Le mythe le plus assidu quand on parle d’ESG est certainement la question du rendement. Nombre d’investisseurs s’intéressent à ce type d’investissement, mais refusent de se lancer, de peur de laisser de l’argent sur la table.

Selon Simon Ste-Marie, Vice-président et spécialiste des FNB, Invesco, ce mythe aurait pris origine dans les années 60. C’est à cette époque que l’ESG a commencé à prendre de l’importance, mais à ce moment-là, les gestionnaires n’appliquaient que des exclusions, ce qui a effectivement conduit à plusieurs degrés de sous-performance. Depuis, cependant, l’ESG utilise nombre d’autres outils, mais cette mauvaise réputation lui a collé à la peau.

En effet, David Ung, Analyste principal ESG, Gestion de placements Manuvie, rapporte que cela fait partie des trois questions qu’il entend le plus souvent de la part des gestionnaires.

Pourtant, l’ESG est loin de nuire au rendement. Selon les deux experts, il s’agit davantage d’une forme de gestion de risque.

Une compagnie qui rejette trop de CO2 pourrait recevoir une amende, ce qui nuirait à ses états financiers et donc à ses investisseurs, illustre Simon Ste-Marie. Et comme pour une chute de marché, il est difficile de prévoir quand cela va arriver. Il est donc bon d’investir dans des entreprises qui adressent ces risques avant qu’ils ne surviennent.

L’ESG permet d’enrichir l’analyse, de faire une meilleure évaluation, plus holistique, et permet de mieux aligner les placements avec les intérêts du client, appuie Maral Dolmadjian, Spécialiste, produits de placement, Gestion d’actifs Placements mondiaux Sun Life (PMSL).

Selon elle, en plus de permettre une meilleure gestion des risques, cela permet également de saisir des occasions de placement. En effet, souligne David Ung, en encourageant les entreprises à adopter une gestion prenant en compte ces critères, cela va les pousser à s’améliorer. « Si on est capable d’être là avant que les entreprises s’améliorent, on peut capturer de l’alpha », résume-t-il.

Quant au désinvestissement, cette stratégie, qui est à la base du mythe de sous-rendement, elle n’est plus systématiquement utilisée. Par exemple, PMSL croit davantage à l’engagement qu’au désinvestissement. « On veut être à la table de discussion, avoir une voix pour aller vers des résultats économiques durables et concrets », soutient Maral Dolmadjian.

Manque de connaissances

Si les mythes ont encore la peau si dure, c’est qu’en plus des clients, les conseillers manquent également de connaissances quand il s’agit d’investissement ESG. Un sondage de l’Association pour l’investissement responsable (AIR) de janvier dernier montrait ainsi que si 85 % des conseillers interrogés se disent très ou assez à l’aise d’entamer une conversation sur l’investissement responsable, leur connaissance du sujet est faible. Ainsi, seuls 6 % des répondants ont correctement identifié les trois énoncés vrais parmi dix énoncés sur l’IR.

Selon Simon Ste-Marie, ce manque de connaissances explique la réticence des conseillers à aborder le sujet de l’ESG. Nombre d’entre eux prétextent également n’avoir que des clients plus âgés et que ces derniers ne s’intéressent pas à l’investissement responsable. Toutefois, c’est faux, selon l’expert. D’après les sondages, toutes les générations ont de l’intérêt pour l’investissement ESG.

Ce dernier comprend qu’il y a beaucoup de termes, de définitions et de méthodologies différentes, mais il conseille de ne pas se paralyser et de plutôt commencer par étape.

David Ung estime également que l’éducation est essentielle et celle-ci doit être continue, vu que le secteur est en constante évolution. « Plus tôt vous vous éduquerez, plus tôt vous pourrez en parler », martèle-t-il. Il recommande surtout de ne pas attendre avant de se lancer, car, selon lui, il est certain que les clients vont aborder le sujet, et plus tôt qu’on ne le pense.

En effet l’intérêt des clients grandit sans cesse. Selon le sondage d’opinion de l’AIR publié en décembre dernier, 77 % des répondants ont déclaré vouloir que leur fournisseur de services financiers les informe sur les investissements responsables qui correspondent à leurs valeurs, alors que seuls 27 % ont déclaré qu’on leur avait déjà demandé s’ils avaient un intérêt pour l’investissement responsable, et que 33 % des personnes interrogées ont déclaré posséder des investissements responsables.

On voit ainsi qu’il y a un grand intérêt pour ces placements et que l’investissement ESG n’est pas près de s’arrêter. Ceci d’autant plus qu’à l’intérêt des investisseurs s’ajoutent les réglementations des gouvernements. En Europe, les fonds d’investissement doivent maintenant préciser si leurs fonds sont des fonds d’investissement responsable ou non, ce qui peut compliquer le marketing pour les non-responsables. Ainsi, les gouvernements encouragent les entreprises à tenir compte des facteurs ESG.

Et l’écoblanchiment?

Depuis la montée de l’ESG, on entend beaucoup parler d’écoblanchiment. En attendant que la réglementation règle le cas de cette tendance, comment s’assurer d’éviter les pommes pourries?

David Ung a la réponse. Selon lui, il faut évaluer les fonds et les gestionnaires selon trois critères :

  • Clarté : si on veut investir dans un fonds ESG ou avec un gestionnaire, il faut que son objectif soit clair;
  • Transparence : le fonds ou le gestionnaire doit publier ses données chaque année pour prouver qu’il se rapproche de ses objectifs;
  • Crédibilité : quelles sont les notes de performance ESG du fonds ou est-ce que le gestionnaire est reconnu?

S’il est difficile de répondre à ces questions, il est important de s’adresser alors au gestionnaire ou au fournisseur de service. Si la réponse est encore floue après cela, David Ung recommande d’éviter le fonds ou le gestionnaire.

En conclusion, l’ESG n’est pas une mode, surtout si l’on prend en compte le réchauffement climatique et les tensions géopolitiques actuelles. N’attendez pas que les clients vous en parlent, prenez les devants. Embarquez, avant de vous retrouver à la traîne

L’article L’investissement ESG, difficile de passer à côté  est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Invesco élargit sa gamme de FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/invesco-elargit-sa-gamme-de-fcp/ Tue, 03 May 2022 12:11:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86616 PRODUITS – Et lance deux nouveaux fonds.

L’article Invesco élargit sa gamme de FCP est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Invesco lance deux nouveaux fonds communs de placement distincts soit le Fonds FNB mondial équilibré ESG Invesco et le Fonds mondial équilibré Sélect. Ces deux produits offrent aux investisseurs une exposition aux fonds négociés en Bourse (FNB) ESG Invesco et à des stratégies de base.

« Ces deux nouveaux produits offrent aux investisseurs un accès à des portefeuilles équilibrés mondiaux de base tout-en-un », rapporte Jason MacKay, responsable des intermédiaires de gestion de patrimoine au Canada.

« L’un est spécialement conçu pour les investisseurs qui cherchent à intégrer les principes ESG dans une stratégie de placement de base comportant des actions et des titres à revenu fixe de FNB, tandis que l’autre offre une exposition à une stratégie d’actions concentrée qui met l’accent sur la sélection de titres mondiaux de grande qualité et à une stratégie d’obligations de grande qualité qui vise à offrir un revenu et un potentiel de croissance », précise-t-il.

Les deux produits auront une répartition de 60 % d’actions et 40 % de titres à revenu fixe, selon une structure de fonds de fonds et seront offerts dans la série A, la série F, la série PTF et la série I. Le Fonds mondial équilibré Sélect Invesco sera également offert dans la série P. Pour les deux fonds, les séries F, PTF et I seront offertes sans frais d’acquisition.

Le Fonds FNB mondial équilibré ESG Invesco investit essentiellement dans un portefeuille de FNB gérés par Invesco ou par une société ayant des liens avec elle pour générer un revenu et une croissance du capital à long terme. Les FNB visés investissent quant à eux dans des titres de capitaux propres, des titres à revenu fixe ou d’autres titres de créance. Les stratégies de placements de ces FNB sont axées sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Le Fonds mondial équilibré Sélect Invesco vise également à générer un revenu et une croissance du capital à long terme, mais en investissant dans un portefeuille équilibré d’actions et de titres à revenu fixe émis par des gouvernements et des sociétés de partout dans le monde.

L’article Invesco élargit sa gamme de FCP est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Changement à la gamme de produits d’Invesco Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-a-la-gamme-de-produits-dinvesco-canada/ Tue, 10 Aug 2021 12:04:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81392 PRODUITS – Changement de nom, de stratégie de placement et d’équipe de gestion de portefeuille au programme.

L’article Changement à la gamme de produits d’Invesco Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Invesco Canada compte apporter certains changements à sa gamme de fonds communs de placement (FCP). La firme procède ainsi à deux changements de noms, à des changements de stratégie de placement et au changement d’équipe de gestion de portefeuille de deux de ses fonds.

Depuis le 30 juillet, les stratégies de placement du Fonds Destinée canadienne Invesco et du Fonds actif de titres de créances multisectoriels Invesco ont été modifiées.

Désormais, la nouvelle stratégie de placement du Fonds actif de titres de créance multisectoriels Invesco repose sur une « approche du rendement optimisé ».

Quant aux Fonds Destinée canadienne Invesco, celui-ci offre maintenant une solution aux investisseurs qui recherchent une exposition pure aux actions canadiennes au sein de leur portefeuille global. Afin de refléter ces changements, le Fonds changera de nom pour devenir le Fonds d’actions Pur Canada Invesco. Sa nouvelle équipe de gestion de portefeuille sera composée de Brian Tidd et David Pirie, la même équipe que celle de la Catégorie occasions canadiennes Invesco qui change également de nom pour devenir la Catégorie d’actions Pur Canada Invesco.

Cotes de risque modifiées

En plus de ces modifications, Invesco Canada révise la cote de risque de certains fonds, et le Fonds en gestion commune de marchés émergents Sélect Invesco verra certaines de ses pratiques opérationnelles changer. Ces changements passeront par la révision de la déclaration de fiducie modifiée et mise à jour du fonds.

La cote de risque de la Catégorie FNB indice d’actions privilégiées canadiennes Invesco passe ainsi de « faible à moyen » à « moyen », alors que celle de la Catégorie FNB marchés émergents FTSE RAFI Invesco passe d’« élevé » à « moyen à élevé ».

Sans compter que les souscriptions aux termes de l’option avec frais d’acquisition reportés, de l’option avec frais réduits et de l’option avec frais moindres 4 de chaque fonds Invesco Canada, ainsi que certains transferts vers celles-ci ne seront plus possibles à partir du 31 mai 2022 ou vers cette date.

L’article Changement à la gamme de produits d’Invesco Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Invesco lance deux nouveaux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/invesco-lance-deux-nouveaux-fnb-2/ Wed, 23 Jun 2021 18:53:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80347 PRODUITS – Ces derniers sont des produits thématiques du secteur de la technologie.

L’article Invesco lance deux nouveaux FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Invesco lance deux nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques du secteur de la technologie en partenariat avec Nasdaq. Le Fonds FNB indice NASDAQ Next Gen 100 Invesco et le Fonds FNB indice NASDAQ 100 Equal Weight Invesco offriront un accès aux investisseurs à des sociétés perturbatrices cotées sur le marché boursier Nasdaq.

Invesco profite de ce moment pour également lancer des parts en dollars canadiens du Fonds FNB indice NASDAQ 100 Invesco. Désormais la gamme de produits axés sur l’innovation d’Invesco comprendra ces trois FNB.

« Les investisseurs canadiens ont maintenant le choix entre plusieurs moyens exclusifs d’accéder à des sociétés phares dans leur catégorie, qui sont inscrites sur le marché boursier Nasdaq », commente Pat Chiefalo, chef pour le Canada, FNB et stratégies indicielles d’Invesco.

Le Fonds FNB indice NASDAQ Next Gen 100 Invesco suivra l’indice Nasdaq Next Generation 100, qui regroupe les 100 sociétés non financières de demain cotées sur le marché boursier Nasdaq, hors indice Nasdaq 100, dans un FNB de sociétés à moyenne capitalisation.

Le Fonds FNB indice NASDAQ 100 Equal Weight Invesco suivra quant à lui l’indice Nasdaq 100 Equal Weighted, qui repondère les sociétés comprises dans l’indice Nasdaq 100 pour que chacune d’elles présente une pondération de 1 % de cet indice à chaque rééquilibrage trimestriel.

Invesco a également décider de renommer le fonds Invesco QQQ Index ETF, Fonds FNB indice NASDAQ 100 Invesco, et de réduire ses frais de gestion à 0,20 %.

L’article Invesco lance deux nouveaux FNB est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ne négligez pas le pouvoir des mots   https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ne-negligez-pas-le-pouvoir-des-mots/ Mon, 31 May 2021 12:07:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80144 Ceux-ci peuvent avoir un impact sur les décisions de retraite.

L’article Ne négligez pas le pouvoir des mots   est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une enquête d’Invesco met à jour le pouvoir des mots et leur impact sur les décisions de retraite des participants à des régimes à cotisations définies.

Le sondage montre ainsi que la majorité des répondants (60 %) préfèrent obtenir un « revenu » de retraite plutôt qu’une « épargne » de retraite et 94 % veulent investir une partie ou tout leur portefeuille de retraite dans un produit conçu pour leur fournir un flux de revenus à la retraite, rapporte Benefits.

Dans le même sens, 65 % des sondés disent préférer recevoir « des versements de revenu réguliers – mais garantis – légèrement inférieurs » durant leur vie plutôt que « des versements de revenu réguliers aussi longtemps qu’ils vivent, mais avec un coût supplémentaire ».

Au niveau de leurs préférences de vocabulaire, 63 % des répondants préfèrent que leur portefeuille soient décrit en termes de « croissance et stabilité », par opposition à « agressif et conservateur » (20 %) ou « à haut risque et à faible risque » (18 %).

Les préférences sont variées

La différence d’intérêt des répondants entre les fonds à date cible et les fonds à risque cible est mineure, soit 51 % et 49 %. Les personnes intéressées par les seconds disent l’être, car ils ont la possibilité de choisir le niveau de risque en fonction des objectifs de retraite plutôt que de l’âge (50 %), la possibilité de personnaliser les placements en fonction du potentiel de gain (28 %) et la clarté des objectifs financiers (23 %).

Un peu plus de la moitié des sondés (53 %) estiment que leur régime CD « joue un rôle complémentaire aux autres prestations de retraite » et l’autre 47 % affirment qu’il « joue un rôle essentiel dans la planification et le financement » de leur retraite.

En parler ou se taire?

Du côté des membres de la génération Y, 30 % estiment que les employeurs devraient parler de retraite avec leurs employés avant leurs 45 ans, 21 % estiment qu’ils devraient le faire dès 55 ans, 7 % affirment que le bon moment c’est après 65 ans et un autre 7 % déclarent que les employeurs ne devraient pas en parler.

Pourtant ce sujet de conversation semble important, surtout que 39 % des répondants et 28 % des préretraités ne savent pas ce que leur régime leur permet de faire avec leurs actifs à la retraite.

L’article Ne négligez pas le pouvoir des mots   est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un explorateur https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-explorateur/ Mon, 17 May 2021 10:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79926 Le secteur des actions n'inquiète pas Yannick Paquin.

L’article Un explorateur est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fort de 21 ans d’expérience dans l’industrie, Yannick Paquin, représentant en épargne collective chez Services en placements PEAK, est aussi un explorateur. Il est le premier dans cette rubrique à nous présenter dans sa sélection un fonds obligataire axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de même qu’un fonds «alternatif liquide», obligataire lui aussi.

Un supplément de service et de candeur lui sert de carte de visite. «J’offre à mes clients potentiels une planification complète gratuite qui comprend une projection de retraite, un programme d’assurance, un modèle de portefeuille. Je leur dis clairement que ce plan est mon outil de démarchage, que je serai rémunéré seulement à partir du portefeuille et qu’ils ont tout le loisir de me dire “non”. Les gens semblent beaucoup aimer mon approche. En fait, c’est probablement un des pitch de vente les plus vendeurs qu’on puisse faire.»

En ce moment, le secteur des actions ne lui cause aucune appréhension:il y entrevoit de belles années à l’horizon, même s’il pense qu’elles seront troublées par de la volatilité. Le secteur des obligations, aux prises avec des taux d’intérêt extrêmement bas et une perspective de hausse de taux, l’inquiète davantage. Il cherche à faire en sorte «que cette part du portefeuille, qui devrait être la part défensive, ne devienne pas un boulet susceptible de mener à des rendements négatifs». C’est ainsi qu’il cherche d’autres solutions du côté des actions privilégiées, par exemple, et des fonds alternatifs – «tout en respectant les contraintes de la conformité», ce qui n’est pas toujours évident.

FONDS ALTERNATIF FORTIFIÉ DE REVENU
Manufacturier : Picton Mahoney
Offre initiale du fonds : juillet 2019)
Actif sous gestion (ASG) : 600 M$ (22 mars 2021)
Ratio des frais de gestion (RFG) : 2,37 % (Cat. A)
Rendement annualisé depuis un an : 19,45 %

Ce fonds répond à la recherche de Yannick Paquin pour des solutions de rechange dans les conditions difficiles qu’affrontent les titres de revenu fixe. «On est vraiment dans un fonds créatif face à un environnement de faibles taux, dit-il. En théorie, ça devrait être un fonds plus risqué, mais dans les faits, il s’avère peu volatil, il présente une très bonne résistance à la baisse et il a mieux rebondi que les fonds obligataires classiques.»

Les chiffres au cours des 14 derniers mois – soit depuis la crise financière liée à la COVID-19 – confirment ses affirmations. Entre son sommet atteint le 25 février 2020 et son creux du 23 mars, le fonds a enregistré un recul de-11,6 %, le situant dans la zone médiane des fonds canadiens d’obligations de sociétés, entre une chute de-7,35 % du fonds TD obligations de sociétés canadiennes et de-17,69 % du fonds Invesco actif titres de créances multisectoriel. Par ailleurs, la performance de 19,45 % depuis le creux est très convaincante et situe le fonds de Picton Mahoney parmi les grands gagnants de la reprise.

Outre deux stratégies classiques où le gestionnaire détient des positions de base et des positions «opportunistes», le fonds de Picton Mahoney se distingue par une troisième stratégie de vente à découvert dont les titres occupent une part du portefeuille variant entre 20 % et 40 %. Par ailleurs, les rendements autant pour les positions acheteurs que vendeurs peuvent être rehaussés – ou ternis – par un recours à l’emprunt pouvant s’élever entre 100 % et 130 % de l’actif sous gestion.

OBLIGATIONS D’IMPACT MONDIAL NEI
Manufacturier : Placements NordOuest et Éthiques
Offre initiale du fonds : É.-U. : avril 2019; Canada : juin 2020
ASG : É.-U.:156 M$US (28 février 2021); Canada : N.D.
RFG : N.D.
Rendement annualisé depuis la création : É.-U. : 6,3 %

Ce fonds très jeune ne correspond pas au premier chef à des critères de performance, certes honnêtes, mais plutôt au besoin de trouver, encore une fois, d’autres solutions obligataires et de faire une offre ESG de grande valeur. Il est issu d’un fonds américain à peine plus vieux, géré par Wellington Management.

Tout d’abord, la présence de fonds communs obligataires ESG est encore très limitée:«On trouve des FNB d’obligations ESG au Canada, mais ce fonds de NEI est probablement le seul disponible sous forme de fonds commun», affirme Yannick Paquin. Surtout, il juge le fonds de NEI «extrêmement intéressant pour une personne qui a un intérêt pour l’ESG».

On est ici dans le domaine de «l’investissement d’impact», où il ne s’agit pas seulement de produire des rendements financiers, mais surtout d’engendrer des impacts sociaux et environnementaux ciblés.

Ces impacts se répartissent entre trois objectifs. Le premier vise les essentiels de la vie:logement abordable, eau propre, agriculture durable. Le deuxième vise l’habilitation humaine:accès aux études supérieures, accès étendu à Internet, égalité hommes-femmes. Le troisième vise l’environnement:gestion du CO2, énergies alternatives. Dans sa poursuite de ces objectifs, le gestionnaire acquiert des titres de pays, de municipalités et de sociétés dont les politiques favorisent ces développements.

FONDS INTERNATIONAL DES SOCIÉTÉS
Manufacturier: Invesco
Offre initiale du fonds : février 2000
ASG : 779 M$(31 janvier 2021)
RFG : 1,34 % (Série F)
Rendement annualisé depuis la création : 6,43 %

Ce fonds se situe à la base des portefeuilles de Yannick Paquin, dans la portion des fonds mondiaux. Son attrait principal tient à sa forte présence dans les marchés émergents, dont l’intérêt croît à ses yeux. «Dans les fonds core, fait ressortir le conseiller, ces marchés sont souvent peu représentés et occupent une pondération d’à peine 5 ou 6 %. Le fonds d’Invesco y investit dans une part de 30 %.»

Cette «offensive»dans les marchés émergents est menée par Jeff Feng, cogestionnaire du fonds, qui apporte un avantage notable par sa présence dans les marchés chinois, qui composent plus de 50 % de la portion marchés émergents. «Il est toujours délicat pour un étranger d’avoir accès aux actions du marché interne, commente Yannick Paquin, mais parce que Feng est né en Chine, il peut y acheter aussi bien des actions A que des actions H.»

L’article Un explorateur est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Comment les FNB à faible volatilité se sont-ils comportés pendant la pandémie ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-les-fnb-a-faible-volatilite-se-sont-ils-comportes-pendant-la-pandemie/ Wed, 12 May 2021 10:56:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79850 FOCUS FNB – L'analyse des stratégies des fonds canadiens révèle une variété d'approches pour générer des rendements à moindre risque.

L’article Comment les FNB à faible volatilité se sont-ils comportés pendant la pandémie ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions canadiennes qui utilisent des stratégies à faible volatilité ont toujours réussi à réduire le risque. Quant aux rendements, ils ont connu des hauts et des bas. La dernière année a toutefois démontré que toute stratégie fondée sur des facteurs, aussi bien conçue soit-elle, connaît des périodes de sous-performance. La faible volatilité ne fait pas exception.

Ainsi, avant la pandémie, les FNB à faible volatilité performaient mieux que le marché de façon générale, tout en prenant moins de risques que d’autres produits. C’était le meilleur des deux mondes pour les investisseurs.

Ce scénario idéal a cessé de se réaliser en 2020. Au début de la pandémie lorsque les marchés boursiers se sont effondrés, la valeur des FNB à faible volatilité a également connu une chute rapide. Mais lorsque les marchés ont fait volte-face et affiché des gains spectaculaires, les FNB canadiens à faible volatilité sont restés loin derrière l’indice composé S&P/TSX en pleine expansion.

« Ce que nous avons vu en 2020, c’est évidemment une énorme baisse du marché, et si les stratégies à faible volatilité présentaient certains avantages, ceux-ci ne se sont pas montrés à la hauteur de ce que nous avions déjà vu lors de corrections précédentes », remarque Chris McHaney, directeur et gestionnaire de portefeuille, FNB BMO, chez BMO Gestion d’actifs, à Toronto. Le FNB BMO actions canadiennes à faible volatilité, d’une valeur de 2,7 milliards de dollars (G$), est le plus important de sa catégorie au Canada, et le plus ancien.

« Plusieurs investisseurs ont certainement été surpris en constatant que les stratégies à faible volatilité ont également baissé avec le marché », suppose Chris McHaney.

Le redressement qui a suivi en 2020 a été mené par des actions orientées vers la croissance, dont beaucoup appartiennent au secteur technologique, un secteur qui a tendance à être sous-représenté dans les stratégies à faible volatilité. « C’est vraiment ce qui a fait remonter le marché, continue-t-il. Dans ce contexte, les stratégies à faible volatilité n’ont donc pas autant participé à la hausse. »

L’année dernière, la société Shopify, d’Ottawa – absente ou au mieux fortement sous-pondérée dans les portefeuilles à faible volatilité – a grimpé en flèche pour devenir la plus grande entreprise canadienne en matière de capitalisation boursière.

« Toute stratégie qui ne tenait pas compte du poids de Shopify sur le marché n’a pas donné de bons résultats », constate Hussein Rashid, vice-président et stratège des FNB chez Invesco Canada, à Toronto, qui gère le FNB Indice de faible volatilité Invesco S&P/TSX Composite de 323 M$.

« C’était vraiment une histoire construite en deux parties », commente Bob Hum, directeur du groupe des FNB et des placements indiciels chez BlackRock, New York. La filiale canadienne, BlackRock Asset Management Canada à Toronto, gère le FNB iShares MSCI Min Vol Canada Index de 123 M$.

Il estime que le FNB s’est relativement bien comporté pendant le ralentissement, mais pas pendant le fort rebond. « Dans ce type d’environnement, on s’attendrait à ce qu’un portefeuille à faible risque sous-performe. Il est vraiment construit pour se comporter ainsi. »

Sur de plus longues périodes, le plus ancien FNB canadien à faible volatilité a affiché une performance impressionnante. Depuis sa création en octobre 2011, le FNB BMO affiche un rendement annualisé de 12,6 % au 31 mars, dépassant de loin le rendement de 7,9 % de l’indice composé S&P/TSX, et ce, avec une volatilité inférieure à celle du marché.

« Les antécédents à long terme sont certainement très positifs, affirme Chris McHaney, non seulement en raison de l’exposition à une volatilité plus faible, mais aussi du point de vue du rendement. »

L’une des principales mesures utilisées pour évaluer le risque est la mesure dans laquelle un FNB participe – ou « capte » – les gains et les pertes du marché. Depuis la création du FNB iShares en 2012, son ratio de capture à la hausse a été de 82,5 %, et son ratio de capture à la baisse, de seulement 71 %. « La stratégie a donné des résultats conformes à nos attentes, en offrant ce rendement similaire au marché avec moins de risque », assure Bob Hum.

Les FNB BMO, iShares et Invesco – les trois qui ont des antécédents pluriannuels – ont tous des écarts types sur cinq ans qui sont bien inférieurs à ceux du marché en général. Malgré cette similitude, il existe des différences importantes dans la façon dont les FNB concurrents construisent leurs portefeuilles.

Le FNB Invesco détient environ un composant sur cinq de l’indice composé S&P/TSX et sélectionne une cinquantaine de titres dont les écarts types sur un an sont les plus faibles. Le portefeuille est reconstitué chaque trimestre, et il n’y a pas de contraintes sectorielles.

Selon Hussein Rashid, la stratégie à faible volatilité du FNB Invesco, qui est également disponible sous forme de fonds commun de placement, n’est pas destinée à être un placement autonome dans la catégorie des actions canadiennes. Elle est recommandée comme complément à d’autres stratégies, comme un fonds de style croissance.

En revanche, le FNB iShares, qui compte environ 65 actions, est conçu pour être un placement de base, note Bob Hum, qui préfère utiliser le terme de volatilité « minimale ». L’indice MSCI, sur lequel le FNB est basé, tient compte non seulement de l’écart-type, mais aussi des corrélations entre les actions. « Nous posséderons quelques actions à haut risque dans le portefeuille qui sont diversifiées par rapport au reste de la stratégie. »

Fait important, l’exposition sectorielle est limitée à plus ou moins cinq points de pourcentage de l’indice MSCI Canada parent. « Nous pensons qu’il est nécessaire d’avoir des garde-fous sectoriels dans le cadre de la stratégie, car si ce n’est pas le cas, le risque d’avoir des paris du point de vue sectoriel est très important, affirme Bob Hum. Nous voulons nous assurer que cette stratégie ressemble au marché général, mais en donnant une volatilité plus faible sur le long terme. »

Le portefeuille de 45 actions du FNB BMO est constitué des 100 actions S&P/TSX ayant les plus grandes capitalisations boursières. La sélection des actions est fondée sur le bêta – une mesure de l’écart entre le rendement d’une action et celui du marché en général – pour lequel un score composite est établi sur plusieurs périodes allant de un à cinq ans. Les pondérations maximales sont de 5 % par action et d’un pourcentage assez généreux de 35 % par secteur, quelle que soit sa taille. Le portefeuille est mis à jour deux fois par an.

« Le bêta a tendance à être assez stable dans le temps. S’il y a une action à faible bêta aujourd’hui, il y a de fortes chances qu’elle le sera encore dans un an, déclare Chris McHaney. Nous avons un portefeuille assez stable qui comporte quelques noms qui entrent et sortent chaque année. »

Deux autres FNB d’actions canadiennes emploient des stratégies à faible volatilité, pour un total de cinq. Le FNB Fidelity Canadian Low Volatility Index, lancé en janvier 2019, filtre les actions dont la volatilité des prix est inférieure à la moyenne et dont les bénéfices sont stables. Le FNB TD Q Canadian Low Volatility, lancé en février 2020, utilise une méthodologie fondée sur des règles qui, comme son rival iShares, repose sur l’écart-type des actions individuelles et les corrélations entre les actions.

Le thème commun à toutes les stratégies à faible volatilité est de fournir des solutions aux investisseurs qui ont besoin des rendements potentiels qu’offrent les marchés boursiers, mais avec moins de risques de pertes considérables dans les marchés baissiers. « Puisque les marchés à revenu fixe ont des rendements aussi faibles, même les investisseurs conservateurs doivent se tourner vers les marchés d’actions pour obtenir le rendement qu’ils espèrent, explique Chris McHaney. Mais tous les investisseurs ne sont pas prêts à prendre le risque et la volatilité qui sont associés à ce marché. »

L’article Comment les FNB à faible volatilité se sont-ils comportés pendant la pandémie ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Doit-on craindre une bulle boursière ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/doit-on-craindre-une-bulle-boursiere/ Wed, 17 Feb 2021 14:54:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77971 La surchauffe observée sur les marchés boursiers pourrait en occasionner une, selon des experts.

L’article Doit-on craindre une bulle boursière ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
On répète souvent que nous sommes « tous dans le même bateau » depuis l’arrivée de la pandémie de COVID-19 en mars dernier, mais l’immense fossé qui sépare les données économiques sombres et la flambée des valorisations boursières suggère que certains Canadiens s’en tirent beaucoup mieux que d’autres.

Sur le plan financier, une grande partie de la population est épargnée par la crise ou se trouve même en meilleure forme. Le marché du logement est solide et ceux qui sont en mesure de travailler à distance ont amassé des montagnes d’argent. Ils consacrent notamment ces économies à des investissements qui dynamisent le marché.

Entre-temps, les mesures de confinement ont provoqué des perturbations majeures pour les travailleurs du secteur des services et d’autres secteurs qui ont été contraints de s’en remettre à l’aide gouvernementale.

« Tous les emplois qui ont été perdus dans le pays depuis le début de la crise, pas certains, tous, étaient dans des secteurs mal rémunérés et touchaient des emplois mal rémunérés », souligne Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de la Banque CIBC.

Les marchés boursiers nord-américains connaissent une période faste depuis mars, établissant de nouveaux records sur une base quasi quotidienne, même si la COVID-19 a frappé l’économie et terni les données sur l’emploi.

Certaines valorisations boursières ont grimpé en flèche alors que les marchés se remettaient de la correction provoquée par la pandémie en mars.

Les actions de Tesla ont bondi d’environ 1160 % au cours de la dernière année, tandis que celles de Shopify ont augmenté de 425 % et fait de la société d’Ottawa la plus grande valorisation boursière du Canada.

L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto est en hausse de 65 % par rapport aux creux du mois de mars dernier et il affiche une croissance de 6,5 % depuis le début du mois de février. Le rebond a été encore plus marqué aux États-Unis, avec un gain de 73 % pour la moyenne Dow Jones, un de 79,5 % pour l’indice élargi S&P 500 et un d’environ 113 % pour l’indice composé du Nasdaq, à forte composante technologique.

Pourtant, le chômage demeure obstinément élevé. Le taux de chômage du Canada a atteint 9,6 % en janvier, alors que 212 800 emplois disparaissaient.

Une récession asymétrique

La déconnexion entre les districts financiers de Bay Street et Wall Street et Monsieur et Madame Tout-le-Monde n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée au cours de la « récession la plus asymétrique » de l’histoire du Canada, observe Benjamin Tal.

Les investisseurs de détail avec des soldes de trésorerie sains ont augmenté les volumes du marché et ont contribué à des achats frénétiques qui ont propulsé des actions comme celles de GameStop et BlackBerry.

Le Groupe TMX, qui exploite la Bourse de Toronto, a noté que, dans un contexte d’augmentation des volumes, la proportion des transactions au détail a culminé à 45 % du volume total des transactions en janvier, comparativement à une moyenne de seulement 35 % un an plus tôt.

« Les facteurs qui sous-tendent la vigueur du courtage de détail sont des moteurs qui vont perdurer pendant un certain temps », a récemment fait valoir le chef de la direction de TMX, John McKenzie, auprès d’analystes lors d’une conférence téléphonique pour discuter des résultats financiers du groupe.

Il a insisté sur l’environnement de faibles taux d’intérêt qui soutient les évaluations du marché, la culture du télétravail qui prévaut en ce moment et la croissance continue des applications de courtage de détail.

Une bulle historique?

Le célèbre investisseur Jeremy Grantham, qui a prédit certaines des bulles du passé, dit maintenant que le marché haussier qui a commencé en 2009 a « mûri pour devenir une bulle épique à part entière » avec « une surévaluation extrême, des augmentations de prix explosives, des émissions frénétiques et un comportement spéculatif des investisseurs à un niveau hystérique. »

« Je pense qu’on se souviendra de cet événement comme de l’une des grandes bulles de l’histoire financière, avec la bulle des mers du Sud, celle de 1929 et celle de 2000 », a-t-il écrit dans un commentaire publié sur le site web de son entreprise.

« Ces grandes bulles sont là où les fortunes se font et se perdent, et où les investisseurs démontrent vraiment la mesure de leur courage. »

Alors que certaines actions sont surchauffées et menacent d’éclater, Benjamin Tal ne croit pas que cela se produira sur l’ensemble du marché,

« Je pense que nous devons clairement faire la distinction entre les poches spéculatives dont tout le monde parle et le marché en général », a-t-il estimé.

« Bien sûr, il y a toujours des risques que (le marché) y soit entraîné, mais à ce stade, cela ne semble pas être un scénario raisonnable. »

Selon les observateurs, les relances budgétaire et monétaire massives soutiennent les marchés, à moins que les bénéfices des entreprises ne s’effondrent et que les banques centrales ne resserrent leurs politiques.

Malgré tout, le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Jerome Powell, a indiqué cette semaine que la banque centrale resterait accommodante jusqu’à ce que l’emploi se rétablisse complètement.

Soulagement après GameStop

Erik Bregar, responsable de la stratégie de change à la Banque de change du Canada, croyait que la frénésie de l’histoire avec GameStop et les forums de Reddit pourrait éliminer un certain excès spéculatif du marché.

« Mais dès que ces actions se sont effondrées, tout le monde a poussé un soupir de soulagement et a de nouveau fait grimper le marché », a-t-il souligné lors d’une entrevue.

« Ce truc est difficile à éliminer. Je pense qu’il est possible de faire valoir fondamentalement que (le marché) ne devrait pas être aussi haut, mais il n’a pas encore été payant de miser contre ça. »

Il a ajouté qu’il y avait tout simplement trop de nouvelles positives et que des attentes largement répandues voulaient que l’économie mondiale soit forte au second semestre, à mesure que la vaccination contre la COVID-19 progressera.

« Je continue de croire que les actions représenteront une bonne valeur à mesure que nous avancerons ici tout au long de 2021 », a affirmé Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF.

Selon lui, des liquidités illimitées et des personnes qui investissent à la Bourse leur argent supplémentaire économisé sont les principaux moteurs de croissance du marché.

En fait, le taux d’épargne et les dépôts en espèces ont augmenté de plus de 10 % au cours des deux derniers trimestres, le niveau le plus élevé jamais enregistré, a souligné Brian Belski, stratège en chef des placements chez BMO Marchés des capitaux.

« Oui, les valorisations semblent étirées à première vue, mais elles doivent également être considérées dans le contexte de taux d’intérêt historiquement bas et d’une faible inflation, des ingrédients qui devraient persister tout au long de 2021 et au-delà, à notre avis », a-t-il écrit dans un rapport.

« Vu sous cet angle, nous pensons qu’il n’est pas déraisonnable que la valorisation boursière se maintienne (voire augmente légèrement) par rapport à son niveau actuel. »

Perspectives positives à long terme

Certains domaines du marché, y compris les actions de cannabis, la cryptomonnaie et certaines parties du secteur de la technologie sont « frivoles », mais d’autres investissements restent attrayants, a estimé Mike Archibald.

« Dans l’ensemble, si vous regardez ce que j’appellerais des sociétés solides, des piliers (…), ces actions me semblent toujours à un prix raisonnable et je pense toujours qu’il y a un bon potentiel de hausse pour un certain nombre de ces entreprises. »

Il est naturel et sain pour les marchés de faire une pause après de fortes courses. Les marchés boursiers sont tournés vers l’avenir et anticipent la façon dont les choses se dérouleront dans le futur, et non où elles en sont actuellement.

« Si vous pouvez regarder au-delà des prochains mois, les perspectives s’annoncent extrêmement prometteuses », a fait valoir Candice Bangsund, gestionnaire de portefeuille pour Fiera Capital.

Une correction à court terme de 5 % à 10 % est possible et devrait être considérée comme une occasion d’achat, mais des dépenses massives placent un plancher sous les pieds de tout mouvement à la baisse, a-t-elle estimé.

En outre, nous ne saurons pas si nous sommes dans une reprise soutenue ou une bulle spéculative « avant que ce soit dans le rétroviseur », a souligné Kristina Hooper, stratège en chef du marché mondial chez Invesco, dans une note.

« Et cela n’a pas vraiment d’importance pour les investisseurs à long terme. La réalité est que les rebonds et les corrections du marché se produisent, mais la ligne de tendance des actions à long terme est à la hausse. »

L’article Doit-on craindre une bulle boursière ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>